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1 Revue des Sciences Naturelles d Auvergne, vol. 77, Amphibiens et Reptiles du Puy-de-Dôme et de Clermont Communauté : liste, variations phénotypiques et éléments pour la protection des espèces Amphibians and Reptiles of the department of Puy-de-Dôme and the Agglomeration Community of Clermont-Ferrand: list of species, phenotypic variations and preliminary data for the conservation of species Alexandre TEYNIÉ, Société d Histoire Naturelle Alcide d Orbigny, 57, rue de Gergovie, Aubière, France, ateynie@shnao.net Résumé L herpétofaune du département du Puy-de- Dôme comprend 16 espèces d amphibiens et 11 espèces de reptiles indigènes. La majeur partie de cette faune se retrouve sur Clermont Communauté soit 10 espèces d amphibiens et 10 espèces de reptiles. Bien que limitée en nombre, ces espèces présentent parfois des variations phénotypiques pouvant entrainer des erreurs d identification. Les plus courantes de ces variations et celles observées en Auvergne sont brièvement présentées. Les menaces et le statut d espèces sélectionnées dans le cadre de la protection et de la conservation de ce patrimoine naturel sont ensuite évoqués. Abstract The herpetofauna of the Puy-de-Dôme district includes 16 species of amphibians and 11 species of native reptiles. The major part of this fauna is found on Clermont community that to say 10 amphibian species and 10 reptile species. Although limited in number, these species may exhibit phenotypic variations can lead to misidentification. The most common of these changes and those observed in the district or in Auvergne are briefly presented. The threats and the status of selected under the protection and conservation of the natural heritage species is then discussed. 1. Introduction Remarques préliminaires - Les classifications phylogénétiques actuelles de la classe des Reptiles (Reptilia) ne reconnaissent plus la division de l ordre des Squamates (Squamata), ou Reptiles à écailles, en deux sous-ordres, respectivement les Lacertilia (les lézards) et les Serpentes (les serpents). Les divisions zoologiques des Squamates sont beaucoup plus complexes (voir VIDAL & HEDGES 2005). De même, on parle aujourd hui de reptiles non aviens afin des les séparer des oiseaux. Néanmoins, pour des raisons pratiques, je garde ici la séparation classique entre les lézards et les serpents, en précisant bien que cette division commode n a pas de signification zoologique. Les espèces de Clermont Communauté et du département du Puy de Dôme La communauté de communes est composée de 21 communes et s étend sur plus de hectares. Cette surface importante et une forte amplitude altitudinale (de 315 à 1464 m) permettent la présence d une herpétofaune diversifiée à peine moins riche en espèces que celle de l ensemble du département (7 970 km2 pour 470 communes). L ordre des urodèles (salamandre et tritons) est représentés sur la communauté de communes par 3 taxa sur les 5 (+un hybride naturel) que compte le département. Celui des anoures (grenouilles, crapauds, rainettes, ) par 8 sur 10 dont une présumée disparue. Les 5 lézards du département sont tous représentés sur Clermont Communauté et les serpents par 5 espèces sur 6. Une vingtaine d espèces concernent donc Clermont Communauté et 26 le département, auquel il faut ajouter dans les deux cas au moins une espèce introduite: la Tortue «dite» de Floride.

2 144 Revue des Sciences Naturelles d Auvergne, vol. 77, 2013 Ces chiffres sont donc assez élevés si l on rapporte la surface de Clermont Communauté à celle de l ensemble du département. Ceci est dut notamment à l intégration des deux communes de grande surface et s étendant en altitude jusqu au cœur de la Chaîne des Puys : Orcines et Saint- Genès-Champanelle. Celles-ci, composantes du Parc National des Volcans d Auvergne, hébergent trois espèces que l on ne retrouve pas ailleurs dans Clermont Communauté : Lacerta agilis (le Lézard des souches), Zootoca vivipara (Le Lézard vivipare) et Vipera berus (la Vipère péliade) ; une majorité des stations de Rana temporaria (la Grenouille rousse) s y trouve aussi. A l opposé géographiquement, comme en ce qui concerne l altitude, les communes bordées par la rivière Allier comprennent de nombreuses stations d espèces sensibles d amphibiens et la majorité des stations d espèces de reptiles tel que Natrix maura (la Couleuvre vipérine), serpent semi aquatique, et Zamenis longissimus (la Couleuvre d Esculape). Enfin, entre les deux situations précédentes, les plateaux basaltiques autour de Clermont- Ferrand (au nord pour ce qui concerne la Communauté de communes) recèlent les principales stations du Triton crêté, Triturus cristatus, liées à d importantes communautés d amphibiens. 2. Liste des espèces autochtones de Clermont Communauté (C) et du département (D) Récemment plusieurs taxon de divers rangs ont été ou sont encore l objet de révisions systématiques et taxonomiques. J adopte ici la nomenclature la plus couramment acceptée actuellement. AMPHIBIENS Salamandridés Salamandra salamandra terrestris (Salamandre terrestre ou tacheté) CD Icthyosaura alpestris alpestris (Triton alpestre) D Lissotriton helveticus helveticus (Triton palmé) CD Triturus cristatus (Triton crêté) CD Triturus marmoratus (Triton marbré) D Hybride T. cristatus X T. marmoratus (Triton de Blasius) D Bufonidés Bufo bufo spinosus (Crapaud commun) CD Bufo calamita (Crapaud des joncs) CD Discoglossidés* Alytes obstetricans obstetricans (Alyte ou «Crapaud» accoucheur) CD Bombina variegata (Sonneur à ventre jaune) CD Pelodytes punctatus (Pelodyte persillé) D *Pour certains auteurs cette famille regrouperait en réalité plusieurs familles. Ranidés Pelophylax kl. esculenta (Grenouille verte) CD Pelophylax lessonae? Pelophylax ridibunda (Grenouille rieuse) CD Rana dalmatina (Grenouille agile) CD Rana temporaria (Grenouille rousse) CD REPTILES Anguidés Anguis fragilis (Orvet) CD Lacertidés Lacerta agilis agilis (Lézard des souches) CD Lacerta bilineata (Lézard vert occidental) CD Podarcis muralis muralis (Lézard des murailles) CD Zootoca vivipara (Lézard vivipare) CD Colubridés Coronella austriaca austriaca (Coronelle lisse) CD Hierophis viridiflavus (Couleuvre verte et jaune) D Zamenis longissimus (Couleuvre d Esculape) CD Natricidés Natrix natrix helvetica (Couleuvre à collier) CD Natrix maura (Couleuvre vipérine) CD Vipéridés Vipera aspis aspis (Vipère aspic) CD V. a. aspis X V. a. zinnikeri (Vipère aspic) D Vipera berus berus (Vipère péliade) CD Les autres espèces citées du département et de Clermont Communauté AMPHIBIENS Lissotriton vulgaris (Triton lobé ou ponctué) D Probablement par erreur. CHELONIENS Emys orbicularis orbicularis (Cistude d Europe) D - Considérée comme disparue du département. Trachemys scripta ssps. (Tortues dite «de Floride») CD Allochtone.

3 Revue des Sciences Naturelles d Auvergne, vol. 77, Chelydra serpentina (Tortue serpentine) D Allochtone COLUBRIDES Lampropeltis getulus (Serpent roi) CD Allochtone. Comparaison régionale - Pour l ensemble de la région, quatre départements au total, seulement quatre espèces s ajoutent à cette liste : la Cistude d Europe (Emys orbicularis) et le Triton ponctué ou lobé (Lissotriton vulgaris) surtout au nord et l est de l Allier (03), le Lézard ocellé (Lacerta lepida) à l extrême sud-ouest du Cantal (15) et la Coronelle girondine (Coronella girondica) dans ce même département. phénotypiques Avant de résumer les enjeux pour la sauvegarde de nos amphibiens et reptiles, il faut souligner l importance d une identification fiables des différentes espèces. Aujourd hui la plus part des ouvrages traitant des amphibiens et reptiles de France offrent des clés de détermination performantes. Toutefois bien souvent il faut avoir l animal en main ou au moins avoir pu réaliser des photos. En outre, les variations d aspect occasionnelles ou régulières de nombreux taxa sont souvent peu soulignés ce qui entrainent parfois des erreurs d identification. C est ici l occasion d évoquer quelques unes de ces particularités observées dans notre région et les causes les plus fréquentes de confusion. L évolution ontogénique - Certaines de nos espèces présentent une importante évolution de leur morphologie et/ou de leur ornementation de la naissance jusqu à l âge adulte. Ce fait, conjugué aux variations dût au polymorphisme de plusieurs espèces, est une cause fréquente de confusion et d erreur de détermination de la part d observateurs occasionnels. Polymorphisme ou ontogénie, toutes les «grenouilles vertes» ne sont pas vertes Des confusions sont aussi particulièrement fréquentes entre le Lézard vert et le Lézard des souches ou encore entre de jeunes Couleuvres d Esculape et de jeunes Couleuvres à collier. Chez les amphibiens l évolution ontogénique la plus évidente concerne toute la phase de développement aquatique jusqu à la phase terrestre. Prolongement du développement embryonnaire, celui-ci montre des changements radicaux comme l acquisition des pattes durant la vie aquatique et la disparition des branchies lors du passage sur la terre ferme. Par la suite, chez les amphibiens, ce sont surtout les proportions biométriques qui continuent à évoluer. Un cas particulier est présenté par certaines larves de tritons qui ne s étant pas métamorphosées dans l année de leur éclosion passent leur premier hiver dans l eau et atteignent alors des tailles très supérieures à celles atteintes habituellement par leur espèce respectives (jusqu à trois fois la taille habituelle). Ces observations concernent le plus souvent des stations relativement froides pour l espèce avec, bien sûr, des eaux pérennes. Dans notre département, j ai observé ce type de larves chez Lissotriton helveticus, Icthyosaura alpestris et Triturus cristatus, particulièrement dans le Parc régional du Livradois-Forez et aussi, pour le premier des trois, dans quelques puits et fontaines des Combrailles. Enfin les adultes de nombreuses espèces présentent un aspect bien différent lorsqu ils sont en phase terrestre ou en phase aquatique. Chez nos reptiles, l évolution ontogénique concernant l ornementation et la coloration est particulièrement marquée chez certains de nos lézards et serpents : Anguis fragilis - Dans leurs premières années les jeunes Orvets présentent de larges bandes dorsales dorés sur fond noir. Les femelles adultes conservent, de façon atténuée, cette ornementation alors que les mâle adultes sont gris ou brun clair uniforme. Lacerta bilineata et Lacerta agilis - Dés la naissance le Lézard vert et le Lézard des souches connaissent une forte évolution ontogénique qui concerne tant l ornementation que la coloration. En outre, les deux sexes évoluent un peu différemment. Ces deux espèces sont souvent confondues L un des caractères constant en Auvergne séparant visuellement les deux espèces est la présence d une ligne claire, souvent discontinue ou réduite à une série de point, sur l axe vertebral de Lacerta agilis ; cette ligne sur l axe vertébrale, ou ces pointillés, n existent pas chez Lacerta bilineata où par contre la présence de deux lignes ou pointillés dorsaux-latérales est fréquentes (Fig. 1). Zootoca vivipara - Lors des premières semaines de sa vie le Lézard vivipare est souvent très foncé, parfois d un noir uniforme. Cela ne préjuge en rien de sa coloration ou d une ornementation complexe lorsqu il sera adulte. Par ailleurs la coloration ventrale crème à orange vif des mâles de l espèce ne permet en rien de

4 146 Revue des Sciences Naturelles d Auvergne, vol. 77, 2013 le distinguer du Lézard des murailles (Podarcis muralis). Zamenis longissimus - Les très jeunes Couleuvres d Esculape sont parfois confondues avec de jeunes Couleuvre à collier (Natrix natrix). Les jeunes Zamenis longissimus présentent une ornementation plus ou moins grossièrement moucheté, particulièrement sur la partie antérieure du corps ainsi qu un «collier» de couleur claire (blanc cassé à crème). Cette ornementation disparaît lors de la croissance et laisse place à une coloration dominante uniforme finement pointillée de blanc sur la partie central du corps. Certains individus présentent aussi deux bandes longitudinales foncées plus ou moins marquées. Dans tous les cas les adultes ne présentent plus de «Collier». D autres sources de confusions fréquentes - Les deux grenouille brunes, la grenouille rousse (Rana temporaria) et la grenouille agile (Rana dalmatina), peuvent s avérer d identification délicate, particulièrement dans les premiers stades. Pour ces derniers et l ensemble des larves d amphibiens l on peut recommander l ouvrage de Miaud et Muratet (2004). Pour les adultes de nos deux grenouilles brunes, le célèbre test de la longueur de la patte est fiable dans notre région mais il exige la capture de l animal : chez R. temporaria l angle formé par la patte arrière du sujet lorsque qu on la place repliée vers la tête ne dépasse pas le bout du museau de celle-ci alors qu il la dépasse très nettement chez Rana dalmatina. Les deux espèces peuvent cohabiter sur un même site de reproduction ou de vie terrestre. Triton palmé et Triton lobé : bien que la deuxième espèce ne concerne pas le département en l état des connaissances, il arrive que le Triton palmé (Lissotriton helveticus) et la Triton lobé ou ponctué (Lissotriton vulgaris) fassent l objet de confusion. La seule présence ou absence de tâches ventrales ne peut en aucun cas différentier les deux espèces (Fig. 2). Polymorphisme et variations génétiques - Quelque soient les espèces concernées, régulièrement des individus s écartent des descriptions typiques ou présente une ornementation et/ou une coloration inhabituelles. Si certaines de ces variations sont rares ou très rares, elles se présentent néanmoins régulièrement chez quelques individus dans la plupart des populations d amphibiens et reptiles. Le mélanisme - C est l une des plus spectaculaires variations ornementales. Elle est souvent presque totale et peut théoriquement se présenter chez toutes les espèces. Dans certains cas, particulièrement chez les reptiles, le mélanisme peut localement avoir une valeur adaptative, par exemple en réponse sélective au rayonnement solaire intense à haute altitude ou, à l inverse, en compensation d un déficit local d ensoleillement (temps de thermorégulation, et donc de vulnérabilité, raccourci). Sans doute faut-il aussi, de façon concomitante, une pression moindre de la prédation à vue sur ces reptiles et plus généralement un environnement favorable. Ces phénotypes singuliers, porteurs de géne (s) recessif (s), peuvent donc être sur-sélectionnés et devenir le phénotype le plus abondant dans certaines stations de l espèce. Ce fait ne semble toutefois pas avoir été observé en Auvergne (à l exception peut-être d une station de Couleuvre à collier) mais des individus mélaniques sont trouvés de temps en temps chez plusieurs espèces. Dans le département j ai put observer des individus totalement ou partiellement mélaniques chez les espèces suivantes, par ordre décroissant de fréquence : Zootoca vivipara, Anguis fragilis, Natrix natrix et Vipera aspis, auxquels je peux ajouter Vipera berus pour la région (Fig. 3). L albinisme, la monochromie - L albinisme, c est-à-dire un phénotype blanc avec les yeux rouge, si fréquent en captivité, est plus rare dans la nature que le mélanisme car il est le plus souvent contre-sélectionné rapidement, l animal étant trop visible par les prédateurs et, contrairement au mélanisme dans certains cas, sans contre partie évolutive; au contraire il est souvent lié à une ou des déficiences fonctionnelles comme par exemple une sensibilité trop élevée à la lumière. Ce type de coloration a été observé en Auvergne chez une Salamandre de l Allier (03) et chez une couleuvre vipérine (Natrix maura) dans le sud de la région (visible sur On rencontre aussi quelquefois des individus ayant une couleur des yeux et de la robe typique de l espèce mais sans l ornementation habituelle de celle-ci. Ces individus ont alors une couleur uniforme et sont dits «concolor» ou monochrome. Dans le Puy de Dôme j ai observé ce cas chez une vipère aspic des environs d Ardes et, partiellement, chez des vipères péliade (Fig.4). Un autre type de variation de la robe se rencontre quelques fois chez les Salamandres (Salamandra salamandra) de notre région. Les tâches habituellement jaune vif

5 Revue des Sciences Naturelles d Auvergne, vol. 77, peuvent être orange à rouge (un cas photographié dans L Allier (03) et un autre aux confins du Cantal et du Puy de Dôme). L Orvet adulte mâle présente lui aussi parfois des variantes d ornementation. Habituellement uniforme, certains individus sont maculés de taches grises sur la partie antérieure et plus rarement de tâches bleues (Fig. 5). Une variation chromatique périodique : la mue - Chez les mammifères le remplacement de cellule morte de la peau est plus ou moins continu, par contre les amphibiens comme les reptiles changent périodiquement et complètement leur épiderme. La fréquence de ce changement est variable selon les espèces, l âge et aussi l état de santé des individus. La peau abandonnée s appelle exuvie. Si l on trouve parfois celles des reptiles, celles des amphibiens se dégradent rapidement et surtout elle est le plus souvent ingérée par l animal lorsqu elle se détache. Chez les amphibiens ce processus est donc discret, l ancienne peau prenant l aspect d un voile translucide très fin se détachant progressivement ; elle est visible surtout lorsque les animaux sont en phase aquatique. Leur aspect ne change guère avant, pendant ou après le processus de la mue. Chez les lézards et surtout les serpents la période du processus de la mue est beaucoup plus visible et s étale sur plus d une à deux semaines selon les conditions météorologiques du moment. Les besoins thermiques des individus sont plus élevés à cette période. Au début du processus le reptile devient terne, un liquide s insinuant entre le derme et l épiderme ; plus tard les yeux s opacifient rendant l animal presque aveugle bien qu il conserve la capacité d évaluer les variations de lumière. Plus tard encore, lorsque la nouvelle peau est prête l ancienne redevient transparente et l animal va bientôt pouvoir effectuer la mue proprement dite. Chez la plupart des lézards l ancienne peau se détache par lambeaux lors des déplacements de l animal. Chez les serpents, le moment venu, l animal commence par se frotter la tête afin de décoller l ancienne peau, puis celle-ci se retourne comme un doigt de gant s accrochant au substrat au fur et à mesure de la progression du reptile. Effectuée dans de bonne condition l exuvie reste entière et reproduit l exacte morphologie de l animal ; elle suffit pour l identifier. Les «variations» tératologiques - Si certaines de ces «variations» peuvent avoir une base génétiques (voir ci-dessus), je fais ici allusion aux qu aux variations exceptionnelles dût à des accidents lors du développement embryonnaire (et/ou post-embryonnaire chez les amphibiens). Ces «variations» peuvent être anecdotiques mais lorsqu elles deviennent fréquentes en un lieu donné, elles peuvent traduire des problèmes de pollution des milieux et de toxicité chroniques dans la chaine alimentaire. Le cas est bien connu chez certaines populations d amphibiens où il est parfois constaté de nombreux «moutons à cinq pattes» imputé à divers agents chimiques. Dans le département je n ai pour l instant que des observations occasionnelles d amphibiens «monstrueux» dont un Triton marbré adulte, effectivement à cinq pattes. Pour les reptiles je peux signaler un vipereau à deux têtes dans les Varennes, trouvé encore vivant alors que de tel individu n ont évidement qu une espérance de vie extrêmement brève dans la nature. 4. Les cas particuliers de l hybridation L hybridation peut engendrer des individus aux caractéristiques inhabituelles. A priori deux cas de figure sont envisageables : l hybridation plus ou moins régulière comme pour le complexe des grenouilles vertes ou les tritons crêté et marbré et l hybridation exceptionnelle. En fait, il existe toute une gamme intermédiaire entre le «régulier» et l «exceptionnel». Les «Grenouilles vertes» du complexe Pelophylax - Un sujet complexe : Si l on exclu a priori l hypothèse de la présence d espèce exogène (introduite) l ensemble des «grenouilles vertes» est composé en France de 5 taxa connus de rang spécifique, dont 2 ne correspondent pas aux concept biologique classique de l espèce ; ce sont des espèces dite «klepton» (kl.), c est-àdire initialement issues du croisement de 2 autres espèces et ayant formé une entité autonome mais capable de rétrocroisement avec l une, au moins, des espèces parentes lorsque cette dernière existe encore localement. Ces 5 taxa sont : la grenouille de Lessona, Pelophylax lessonae, la grenouille rieuse, Pelophylax ridibundus, la grenouille de Perez, Pelophylax perezi, la grenouille verte Pelophylax kl. esculentus et, récemment décrite, la grenouille de Graf, Pelophylax kl. grafi (Crochet, Dubois, Ohler & Tunner, 1995). Ces espèces, kleptons et leurs hybrides de diverses générations sont parfois très délicat, voir impossible, à identifier sur une simple observation ou même sur photographie bien que le chant (avec sonogramme) et quelques critères morphologiques permettent de reconnaître un certain nombre de spécimens. Le recours à des

6 148 Revue des Sciences Naturelles d Auvergne, vol. 77, 2013 analyses biochimique ou génétiques peut s avérer indispensable. De fait, l attribution spécifique des données anciennes se révèle très incertaine. Des études sur l écologie et la distribution locale de ce genre étonnant reste à faire. Trois des cinq taxa évoqués plus haut concernent, directement ou non, la Communauté de communes et le département : la Grenouille rieuse, P. ridibundus, la Grenouille de Lessona. P. lessonae et le klepton «Grenouille verte», P. kl. esculentus ; il est admis que ce dernier taxon est initialement issue de l hybridation entre la Grenouille rieuse, et la Grenouille de Lessona. La Grenouille de Lessona n a jamais été formellement identifiée dans les du Puy-de-Dôme (en Auvergne elle est toutefois connue de l Allier) mais son génome y existe au moins «à travers» de P. kl. esculentus D autres taxa sont parfois cités en Auvergne tel la Grenouille de Perez, Pelophylax perezi, mais ces mentions demandent à être vérifiées. Le Triton de Blasius : hybride naturel du Triton crêté et du Triton marbré (Fig. 6) - C est au 17éme siècle, dans la région nantaise, qu un zoologiste découvrit et s intéressa à cette créature alors inconnue. Elle fut définie comme une nouvelle espèce assez proche mais différente du Triton crêté, Triturus cristatus, et du Triton marbré, Triturus marmoratus, et fut nommé Triton de Blasius, Triturus blasii (de l Îlse, 1858). Ce n est que bien plus tard que l on s aperçut qu il s agissait d hybrides présent dans la zone de recouvrement géographique des deux espèces. Cette zone de recouvrement avec hybridations régulières s étend principalement du Sud de la Bretagne et de la Normandie jusqu aux portes nord-ouest du Massif central. L hybridation et ses conséquences sur la dynamique des deux espèces parentes furent surtout étudiées en Mayenne (par exemple Vallé 1960, Zuiderwijk et Bouton 1987) et plus récemment dans la Vienne où le phénomène semble assez fréquent. Dans les lieux étudiés de ces départements les Tritons de Blasius représentent environ 4 à 6% des effectifs des deux espèces. Toutefois au vue de mes observations effectuées en dans le Puy de Dôme et l Allier sur trois sites, les conclusions de ces études ne semblent pas généralisables à chaque situation locale. Dans le Puy de Dôme leurs aires de répartition se recouvrent sur l Artense (où Triturus cristatus semble rare) et les Combrailles. Les cohabitations des 2 tritons sont réputées être des situations instables, à terme une espèce éliminerais l autre par compétition lente. Pourtant, dans quelques mares des Combrailles, dans le Puy-de-Dôme, les deux espèces cohabitent depuis au moins 35ans (R. Doré, com. pers.). Dans deux sites d observations les hybrides sont nombreux et réguliers (en nombre à peu près égale avec l une et l autre des espèces parentes, soit un tiers des individus observés!). D une taille identique ou légèrement supérieur aux espèces parentes, surtout pour les femelles (vigueur hybride), soit 14 à 17cm de longueur chez les adultes, leur aspect peut présenter tous les intermédiaires entre Triturus cristatus et T. marmoratus, il est le plus souvent un «mixte» équilibré, au moins en première génération, bien qu il n existe pas un type de Triton de Blasius homogène mais au contraire une grande variabilité des phénotypes. Comparés aux espèces parentales, les individus arborent des couleurs plus ternes et une ornementation plus floue. En première génération, seules les femelles sont fertiles, ce qui n empêche nullement les mâles de présenter et d accomplir toutes les phases nuptiales et reproductives. Vipera aspis aspis et V. a. aspis X V.a. zinnikeri Il existe chez Vipera aspis plusieurs sousespèces plus ou moins bien définies. La forme nominale, Vipera aspis aspis occupe la majeure partie septentrionale de la répartition française de l espèce, une grande partie du sud-ouest étant occupé par Vipera aspis zinnikeri. Dans son phénotype le plus caractéristique, V. a. zinnikeri peut se reconnaître par un ensemble de traits de l écaillure (réduction du nombre d écaille, particulièrement les écailles céphaliques), de l ornementation (marques dorsales et latérales plus serrées avec une large bande dorsale) et certaines des composantes du venin (souvent incolore alors qu il est généralement jaune chez V. a. aspis ou bien encore par la présence d un facteur neurotoxique exprimé). Toutefois le plus souvent ces caractères distinctifs sont d ordres statistiques et non absolus. Lors de sa description (Kramer, 1958) Vipera aspis zinnikeri fut définie comme étant circonscrite à certaines parties des Pyrénées septentrionales (Gers) et de l Aquitaine avec une petite zone intergradation périphérique entre les deux sousespèces. En fait les études et observations plus récentes montrent que cette zone d intergradation est très vaste ; elle se prolonge loin au sud et à l ouest du Massif Central. En outre celle-ci n est pas uniforme et la répartition des deux

7 Revue des Sciences Naturelles d Auvergne, vol. 77, formes respectives peut être confondues ou au contraire apparaître localement avec une répartition «en mosaïque» des deux phénotypes, le tout compliquée par d éventuel phénomène d écotypie. Une étude récente (Ferquel et al. 2007) sur l apparition de la neurotoxicité dans le venin de Vipera aspis en France à confirmé le constat préalable, établie à partir des phénotypes, concernant la présence de formes mixtes -V. aspis aspis X V. aspis. zinnikeri- dans le bassin de la Dordogne jusque dans le sud-ouest du Puy de Dôme, sur l Artense et le sud des Combrailles (Fig.7). Enfin il faut noter que certaines des caractéristique du type «V. aspis zinnikeri» peuvent superficiellement faire ressembler certains individus à Vipera berus. De tels individus peuvent être alors facilement confondus avec des hybrides (exceptionnels) de V. aspis avec V. berus (voir ci-dessous). Hybridation exceptionnelle Des hybridations exceptionnelles (ne fondant jamais de population pérenne) et néanmoins fécondes au moins en première génération se produisent parfois chez quelques espèces d un même genre. Au titre de ces hybridations exceptionnelles, je peux citer un cas pour le département, celui observé récemment en vallée de Chaudefour concernant une femelle adulte hybride issue d un croisement naturel entre Vipera aspis et Vipera berus (Fig. 9). Bien que le cycle sexuel des deux espèces soit diffèrent, cette hybridation exceptionnelle peut parfois se rencontrer dans les zones de contact des deux espèces. 5. Connaissances par communes pour les groupes amphibiens et reptiles de Clermont Communauté Aubière, 765 ha. : Inventaire superficiel. Zamenis longissimus : Le signalement très ancien de cette espèce aux limites des communes de Beaumont et Aubière n a pas été confirmé récemment. L extension urbaine galopante de ces secteurs ne lui laisse toutefois peu de chance de survie à court terme. Actuellement les stations connues les plus proches se situent au sud et à l est, dans la vallée de l Auzon (Chanonat, Orcet), et celle bordées par l Allier (Le Cendre, Cournon d auvergne, Pont-du-Château). Aulnat, 421 ha. : Inventaire superficiel. A priori, la topographie et la surface restreinte de la commune ne lui confèrent pas un très grand potentiel en termes de biodiversité. Toutefois, les fossés entre les cultures et surtout ceux bordant la voie ferrée qui traverse la commune, pourraient révéler des surprises. Par exemple, Bufo calamita et Alytes obstetricans seraient à y rechercher. Beaumont, 401 ha. : Zamenis longissimus, voir ci-dessus (Aubière). La situation de cette commune au regard de l extension urbaine est encore plus drastique que celle d Aubière. La présence de site(s) de reproduction d Alytes obstetricans serait à confirmer. Blanzat, 696 ha. : Inventaire superficiel. Potentiel en termes de biodiversité élevé. Cébazat, ha. : Inventaire superficiel. Potentiel en termes de biodiversité assez élevé. Ceyrat, 935 ha. : Inventaire approfondi, mais pas d espèces de la sélection signalées. Chamalières, 377 ha. : Inventaire superficiel. Potentiel assez faible en termes de biodiversité additionnelle. Châteaugay, 908 ha. : L une des trois communes hébergeant notamment Triturus cristatus, Alytes obstetricans et Bufo calamita. Clermont-Ferrand, ha. : Inventaire à approfondir. Cournon-d Auvergne, ha. : Inventaire à approfondir. Durtol, 401 ha. : L une des trois communes hébergeant notamment Triturus cristatus, Alytes obstetricans et Bufo calamita. Gerzat, ha. : Inventaire à approfondir. Le Cendre, 422 ha. : Inventaire superficiel. Potentiel en terme de biodiversité assez élevé. Lempdes, ha. : Inventaire à approfondir. Nohanent, 420 ha. : L une des trois communes hébergeant notamment Triturus cristatus, Alytes obstetricans et Bufo calamita. Orcines, ha. : L une des deux communes hébergeant notamment Lacerta agilis et Vipera berus. Pérignat-les-Sarliève, 393 ha. : Inventaire superficiel. Potentiel en termes de biodiversité assez élevé. Pont du-château, ha. : L une des rares communes hébergeant notamment et simultanément Alytes obstetricans, Bufo calamita, Natrix maura et Zamenis longissimus. Romagnat, ha. : La commune abrite (ou abritait récemment) Alytes obstetricans

8 150 Revue des Sciences Naturelles d Auvergne, vol. 77, 2013 Royat, 662 ha. : La commune abrite (ou abritait récemment) Alytes obstetricans Saint-Genès-Champanelle, ha. : L une des deux communes hébergeant notamment Lacerta agilis et Vipera berus. Les communes où sont recensées moins de 5 espèces sont clairement sous prospectées et, dans le cadre de ce travail, il serait souhaitable de programmer des recherches complémentaires. Il s agit des communes d Aubière, Aulnat, Blanzat, Cébazat, Chamalières, Le Cendre et Pérignat-lès- Sarliève. Les données recueillies y sont seulement occasionnelles. Celles comprenant des plateaux de basse altitude tel que Durtol, Nohanent, Blanzat et Châteauguay, présentent une diversité élevée avec des espèces emblématiques et/ou sensibles. Celles bordées par la rivière Allier, telle Pontdu-Château, offre aussi un intérêt de premier ordre. Enfin les communes d Orcines et St-Genès- Champanelle hébergent une faune d affinité septentrionale absente des autres communes. 6. Menaces et enjeux pour les amphibiens et reptiles de Clermont Communauté Les principales menaces conduisant au déclin de nombreuses espèces peuvent se résumer ainsi : (notamment l extension périurbaine). eaux. par l homme. les amphibiens. reptiles (dégâts routiers et autres). Quelques enjeux face au déclin des espèces: plusieurs communes. rapide en France et en limite d aire en Auvergne : compte de la totalité du cycle biologique des espèces. leurs périphéries abritant les espèces sélectionnées. reptiles pour une meilleure prise en compte au quotidien dans les aménagements (gestion des petits points d eau, maintien et créations de haies, limitation des intrants, limitations des dégâts routiers...). l ensemble de la biocénose. les espèces allochtones (Tortue de Floride) et veille active contre les espèces invasives susceptibles d arriver (Grenouille taureau, Xénope, etc ). Dans le Puy de Dôme et en Auvergne plusieurs associations et structures se consacrent à la protection des amphibiens et de leurs habitats tels qu Hyla 63, le CPIE ou le CEN (voir sélection bibliographique et sites internet). 7. Détermination des espèces remarquables sélectionnées sur Clermont Communauté Les espèces définies en tant que première et seconde préoccupations sont : Triturus cristatus, Alytes obstetricans et Bufo calamita pour les amphibiens et Vipera berus et Zamenis longissimus pour les reptiles (Liste rouge régionale 2004, Teynié 2009 in Diagnostique de la biodiversité). Ces espèces ont été sélectionnées selon un ou plusieurs critères mettant en avant les responsabilités en jeu : espèces d intérêt communautaire et/ou national et en régression espèces en limite d aire continue de répartition espèces à faible effectif en Auvergne, espèces indicatrices de l état des milieux. Biocénose associée. 8. Généralités, hiérarchisation et répartition des taxons remarquables sur Clermont Communauté Amphibiens - Ces vertébrés ont le plus souvent une double vie, aquatique, puis terrestre après métamorphose ; peu d espèces sont totalement affranchies des milieux aquatiques (aucune en Auvergne). Ils s adaptent à des

9 Revue des Sciences Naturelles d Auvergne, vol. 77, milieux très divers, des zones humides aux zones désertiques, les régions intertropicales humides rassemblant toutefois le plus grand nombre de familles, de genres et d espèces. A l inverse, certaines espèces atteignent le cercle polaire arctique, tel le crapaud commun, Bufo bufo ou la grenouille rousse, Rana temporaria. Seul le milieu marin leur reste hostile. Au niveau général, les Amphibiens forment un groupe sensible dont de nombreuses espèces disparaissent actuellement à travers le monde; l on estime que le tiers des espèces connues sont aujourd hui gravement menacées. Leurs dépendances directes à la fois aux milieux aquatiques et terrestres expliquent en partie leur grande vulnérabilité, en même temps qu elles leur confèrent une haute valeur indicatrice de la qualité et de l évolution des milieux. Les causes de leur déclin les plus fréquemment détectées et les plus souvent délétères en Europe sont les destructions et modifications continuelles des milieux, l extension permanente de l habitat humain, les changements climatiques avec modifications du rayonnement ultraviolet, les substances toxiques, les maladies, les empoissonnements, les massacres dut au trafic routier ou encore les introductions d espèces allochtones. Reptiles - Etant donnée la position géographique et le gradient altitudinal rapide (de 315 m à m) de l agglomération clermontoise, on peut schématiquement caractériser 4 groupes de reptiles par affinités climatiques : Le premier groupe comprend les espèces se montrant nettement thermophiles et limitées aux basses altitudes : Natrix maura et Zamenis longissima. Dans le cadre géographique retenu elles ne se rencontrent guère qu au dessous de 600m d altitude. La répartition de ces deux espèces est relativement limitée. Le second groupe se montre aussi thermophile mais avec une tolérance beaucoup plus importante : Podarcis muralis, Lacerta bilineata, Vipera aspis. Dans le cadre géographique retenu les trois espèces peuvent localement atteindre ou même légèrement dépasser 1000m d altitude. Leur répartition est beaucoup donc plus large. Malgré des destructions locales, elles semblent a priori peu menacées et sont parfois en extension altitudinales. Le troisième groupe comprend des espèces à large répartition que l on peut considérer comme généralistes ou climatiquement tolérantes : Anguis fragilis, Natrix natrix et Coronella austriaca. Habituellement, ces espèces ne sont vraiment absentes que des plus hautes altitudes. Elles ne sont pas actuellement très fortement menacées, mais la spécialisation alimentaire de Natrix natrix peut la rendre ponctuellement vulnérables. Le quatrième groupe est constitué d espèces d affinité septentrionale ou continental à climat frais et/ou humide : Lacerta agilis, Zootoca vivipara et Vipera berus. Ces espèces se montrent souvent plus fragiles que la majorité de nos espèces à tendance thermophile ou généraliste. Ayant évoluées dans des milieux généralement plus stables, elles se révèlent moins adaptables et sont en plus menacées par les pratiques agricoles et sylvicoles intensives ainsi que par les tendances climatiques actuelles. Elles sont souvent plus localisées, plus vulnérables et apprécient davantage les milieux peu perturbés ; cela est particulièrement vrai pour V. berus et, dans une moindre mesure, pour L. agilis. Si les tendances climatiques actuelles perdurent, tous deux sont aussi clairement menacés à long terme par la compétition interspécifique avec respectivement avec V. aspis et L. bilineata 9. Premier niveau de préoccupation sur la communauté de communes Triturus cristatus, le Triton crêté - Largement répandu en Europe, Triturus cristatus est présent dans les quatre départements d Auvergne, mais n est répandu de façon plus ou moins continue que dans sa partie nord et est. Sa présence est de plus en plus clairsemée du nord vers le sud. Dans le Puy-de-Dôme ses stations peuvent être situées jusqu à au moins 860 m d altitude. Comme tous nos urodèles, Triturus cristatus est principalement nocturne en phase terrestre. Les immatures retournent fréquemment dans l eau aux printemps suivant leur métamorphose, ce qui n est pas le cas des autres espèces de tritons. Son alimentation est surtout composée d invertébrés mais aussi d œufs et de larves d amphibiens. La reproduction s effectue dans l eau de la fin de l hiver à la fin du printemps dans des pièces d eaux de différentes natures De fortes densités de poissons l excluent généralement d un site aquatique. Les œufs sont accrochés isolément dans la végétation aquatique. La métamorphose et le passage à la vie terrestre s effectue habituellement en début d été mais peut parfois ne se produire qu au printemps de l année suivante.

10 152 Revue des Sciences Naturelles d Auvergne, vol. 77, 2013 Sur Clermont Communauté, l espèce est connue des plateaux situés au nord et nord-ouest de Clermont-Ferrand. Le choix du triton crêté en première préoccupation s impose comme une évidence non seulement en raison de son statut particulier (liste rouge régionale), mais surtout du fait de sa localisation restreinte dans Clermont Communauté. Il est considéré comme une espèce emblématique en regard de la protection de la nature. Faiblement répandu dans le cadre géographique retenu, sa régression y est avérée - un important site de reproduction de cette espèce a été récemment détruit sur le plateau de Châteauguay, aux limites des communes de Châteaugay et de Malauzat - en outre, les stations occupées par le triton crêté possède presque toujours une biodiversité importante et il y cohabite souvent en phase terrestre et/ou aquatique avec d autres espèces sensibles tel que Bufo calamita et Alytes obstetricans. Dans certains secteurs de sa répartition l espèce montre des tendances pionnières marquées et colonise souvent des milieux anthropogènes. Dans bien des cas, ces tendances pionnières permettraient, par des mesures de substitutions adéquates (création de mares) et à coût raisonnable, d enrayer sa régression et localement d augmenter ses effectifs. Bombina variegata, Sonneur à ventre jaune - Le Sonneur fréquente les ornières, anciennes carrières, «boires», vasques, ruisseaux et mares en milieu forestier ou sub-forestier, fréquemment sur sols argileux. L espèce est considérée comme disparue dans le cadre géographique de Clermont Communauté. Il existe une ancienne donnée du plateau de Chateaugay, dans les années 1960 (R. Doré comm. pers.). Malgré quelques recherches (F. Durand, A. Teynié), le Sonneur n y a pas été revu depuis. 10. Deuxième niveau de préoccupation sur la communauté de communes Bufo calamita, le Crapaud des joncs - Le Crapaud des joncs est une espèce d Europe occidentale. Il est principalement répandu dans la Péninsule ibérique, la France, le Benelux et l Allemagne, puis, au nord de l arc alpin il existe en populations isolées jusqu à l extrême sud de la Suède, aux Pays Baltes et à L Ukraine (il est rare au nord et à l est de sa répartition) ; de même, ses populations sont localisées et clairsemées sur les îles britanniques. Bufo calamita est une espèce nocturne. Sont alimentation est surtout composée d invertébrés. Les têtards sont détritivores comme chez les autres anoures. Pendant l amplexus printanier la femelle dépose de longs chapelets cristallins contenant plusieurs centaines d œufs, dans des eaux de faibles profondeurs s asséchant parfois en été et dépourvues de poissons. Inféodée aux espaces ouverts l espèce montre une tendance pionnière marquée. Les adultes apprécient les secteurs sableux comme les marais côtiers mais aussi les plaines agricoles ou landes subalpines. Dans les milieux anthropogènes elle est susceptible d occuper un site quelques années puis d en disparaître lorsque la couverture végétale devient trop importante. En Auvergne l espèce peut dépasser l altitude de 1300 m. Le Crapaud des joncs est fréquent dans les sablières et gravières bordant l Allier (Pont-du- Château, Dallet, La Roche Noire) et les carrières (Châteaugay, Durtol, Nohanent) situés au nord et nord-ouest de la communauté de communes. L espèce est à rechercher dans les espaces agricoles de plaine et de montagne ainsi que dans les zones calcaires qu il fréquente parfois (Pérignat-lès- Sarlieves, Lempdes, Cournon d Auvergne, Aulnat, Gerzat, Cébazat) et même les friches industrielles. Localement, l espèce n est pas encore fortement menacée, mais une régression notable est signalée dans plusieurs pays et régions. Une protection ou à minima une surveillance des stations éparses de cet amphibiens serait souhaitable d autant qu il en partage plusieurs avec Triturus cristatus et Alytes obstetricans. Alytes obstetricans, l Alyte accoucheur - L Alyte est répandu dans une grande partie de la Péninsule ibérique et inégalement dans presque toute la France à l exception de la Corse. Il occupe aussi une partie du Benelux jusqu au sud-est des Pays-Bas et plus largement le sudouest de l Allemagne et le nord de la Suisse. Il est principalement nocturne bien que son chant puisse être occasionnellement entendu dans la journée. Il se nourrit principalement d invertébrés. Sur l ensemble de son aire de répartition l espèce se montre plutôt ubiquiste mais dépens de la présence d eaux bien oxygénées et de milieux terrestres adéquats, ouverts et relativement chauds et secs. Sa reproduction est unique chez nos anoures ; c est le seul qui ne dépose pas ses œufs dans l eau. L amplexus a lieu à terre ; la femelle expulse quelques dizaines d œufs que le mâle récupère avec ses pattes arrière. Il conserve ainsi la ponte sur lui pendant le développement des futurs têtards. Il prend soin de baigner la ponte

11 Revue des Sciences Naturelles d Auvergne, vol. 77, et, lorsque se profile l éclosion, les jeunes têtards se détachent et sont libérés dans l eau. Ses têtards occupent aussi bien des lacs naturels ou artificiels que des mares, carrières, fontaines, lavoirs, bassins et réservoirs ; Ces points d eaux ont généralement en commun d être bien oxygénés. Le long développement de ses têtards détritivores permet la détection de l espèce toute l année. Aujourd hui, les milieux fortement anthropogènes comprennent un pourcentage élevé de ses habitats. Les milieux terrestres fréquentés sont des espaces plutôt ouverts, naturels ou non, sableux ou rocheux tel que les friches, les carrières, les gravières, les sablières, les talus routiers et ferroviaires, les murs, les caves, les jardins et les parcs urbains. Les juvéniles et même les adultes ne s écartent guère des sites de reproduction et vivent souvent en petits groupes hétérogènes dans des refuges favorables (hygrométrie, température, nature du sol, tranquillité ). Dans les sites aquatiques de taille restreinte (telles les fontaines de village) la présence de poissons l exclut presque toujours rapidement. L espèce est encore répandue dans le cadre géographique retenu, mais elle est souvent intimement liée aux bassins, mares, lavoirs et fontaines des villes et villages. Sa régression dans ce type de situation est notable et pourrait souvent être facilement évitée en liant sa protection à une large démarche pédagogique, aidée en cela par sa biologie originale. L Alyte est représentatif des espèces à tendances pionnières et des milieux anthropogènes. Il est fréquent dans les sablières et gravières bordant l Allier (Pont-du-Château) et les carrières (Châteaugay, Durtol, Nohanent). Enfin l espèce pénètre profondément la ville de Clermont-Ferrand grâce notamment aux talus et fossés des voies ferrées et parfois aux bassins d agréments des jardins. Avec le lézard des murailles, Podarcis muralis, l Alyte est le meilleur élément de la faune herpétologique concernant la problématique de l écologie urbaine. Zamenis longissimus, la Couleuvre d Esculape - Sur l ensemble de son aire de répartition les habitats de la Couleuvre d Esculape peuvent être assez variés ; ils sont le plus souvent caractérisés par la présence de zones rocheuses sèches et de zones humides attenantes ou en mosaïque, avec un couvert végétal assez important. De nombreux milieux anthropogènes lui conviennent tel que les anciennes carrières, les murs de pierres, les talus routiers et ferroviaires, les friches, les partis anciennes de certains villages et les ruines. Elle est fréquemment riveraine des cours d eau où elle nage volontiers. Cette grande couleuvre diurne et crépusculaire consomme surtout des rongeurs, mais aussi des passereaux, oisillons et des œufs. Les juvéniles et sub-adultes consomment aussi souvent des lézards. Les proies sont tuées par constriction. L espèce est ovipare et après accouplement au mois de mai elle pond de 5 à 20 œufs oblongs déposés en juillet. Ses tendances arboricoles sont bien connues. Dans le Puy-de-Dôme l espèce est limitée au bassin de l Allier et ses affluents au dessous de 700 m d altitude (le plus souvent bien plus bas) dans les secteurs les plus chauds du département. En plaine (grande Limagne) elle se cantonne généralement aux abords du lit du fleuve. Elle s étend par contre largement dans les vallées adjacentes des parties accidentées de la moitié sud du département. La couleuvre d Esculape subit une érosion des surfaces occupées dut surtout à l extension urbaine. L espèce paie un assez lourd tribut au trafic routier, à la réfection de l habitat ancien, aux destructions directes et aux fortes densités de chats dans certains villages, mais dans le cadre géographique retenu c est surtout l expansion urbaine qui détruit rapidement et définitivement ses populations. Vipera berus, la Vipère péliade - La Vipère péliade est le serpent terrestre ayant la plus grande aire de répartition géographique. D ouest en est, elle existe des îles britanniques à l île Sakhaline sur le Pacifique. Au nord Vipera berus dépasse le cercle polaire arctique. Vers le sud elle se trouve souvent en populations isolées du Massif Central aux Alpes italiennes, aux Balkans et au nord de la Turquie où elle est proche de l extinction. En France elle est aujourd hui repartie en populations de plus en plus fragmentées dans le nord et en Île-de-France (après y avoir été relativement commune au siècle dernier) ; Elle est toute aussi isolée et vulnérable dans le Jura et a presque entièrement disparue des Alpes française, elle est par contre encore relativement fréquente en Bretagne-Normandie, dans les Ardennes et au cœur du Massif Central. Ses habitats sont variés et comparables à ceux de la Vipère aspic (V.aspis), mais elle plus exigeante sur la qualité des biotopes et beaucoup plus sensible aux bouleversements. Il s agit surtout de forêts claires, lisières, landes à bruyères et à genets, versants boisées et rocheux à bonne exposition, tourbières, bords de rivières, quelquefois talus routiers ou ferroviaires, friches anciennes et carrières abandonnées, mais la Vipère péliade disparaît rapidement des zones fortement

12 154 Revue des Sciences Naturelles d Auvergne, vol. 77, 2013 anthropiques. Son aire de répartition locale est complémentaire de celle de Vipera aspis, plus thermophile et écologiquement plus souple, avec laquelle elle est en concurrence directe. Dans Clermont Communauté, elle n existe que dans les secteurs d altitudes, là ou la Vipère aspic ne peut mener à bien son cycle reproductif, sur les communes d Orcines et St.-Genès- Champanelle. A l est de la Chaîne des Puys elle ne «descend» pas au-dessous de 920m d altitude aujourd hui. L espèce est parfois abondante dans ses stations mais celles-ci ne sont plus que rarement connectées. Chez cette espèce on considère que les petites stations isolées de plus 1200m les unes des autres n ont plus aucun échange génique et sont souvent condamnées à plus ou moins brève échéance. Contrairement à Vipera aspis, la Vipère péliade est très vulnérable aux bouleversements continuels des milieux, surtout aux drainages, aux remembrements et à la sylviculture et agriculture intensive, ainsi qu à la destruction directe, ou encore aux introductions de faisans et aux travaux d infrastructure ; par exemple, la construction de la branche nord de l autoroute A89 et celle du petit train du Puy-de-Dôme ont détruit plusieurs de ses stations (ainsi que des stations de Lacerta agilis, Zootoca vivipara et Coronella austriaca) et surtout isolé et morcelé davantage les populations de ce secteur. L espèce régresse rapidement, surtout du fait de la destruction de ses biotopes et aussi par le rétrécissement constaté de son aire climatique dut aux tendances climatiques actuelles au profit de la Vipera aspis qui l élimine par concurrence. Par exemple, en moins de dix ans Vipera aspis a presque totalement évincée Vipera berus du Puy de Manson, aidée en cela par le surpâturage, l extension de la carrière et surtout l extension urbaine. Une espèce introduite : Trachemys scripta, la Tortue de Floride - Ils existent de nombreuses mentions récentes de l espèce dans le département. Dans la vallée de l Allier et sur Clermont Communauté des colonies sont présentes (Le Cendre, Mirefleurs) mais sans que l on ait la preuve de reproduction. Il y a toutefois une présomption de succès reproductifs comme il en a été constaté dans la vallée de la Sioule (Veron 2011). Sur Clermont Communauté, l espèce est à rechercher sur la commune de Pont-du-Château où je ne dispose d aucune donnée malgré une présence probable. Localement, l impact réel de cette espèce sur les autres espèces reste à analyser, mais la mise en place locale d un suivi de la Tortue dite «de Floride» et d une mise en œuvre éventuelle de mesures appropriées pour lutter contre son expansion seraient souhaitable. 11. Textes de référence relatifs à la protection de l herpétofaune de Clermont Communauté Tous les Amphibiens et Reptiles sont officiellement protégés par les lois nationales (hélas presque toutes au même niveau!) ; une seule bénéficie de la directive habitat, Triturus cristatus, Bombina variegata étant présumé disparue dans l aire de la communauté de communes. La liste rouge régionale, partiellement reproduite cidessous, attire judicieusement l attention sur des espèces concernant l agglomération, notamment, Triturus cristatus, Zamenis longissimus et Vipera berus. Extrait de la Liste Rouge Auvergne : Reptiles et Amphibiens - Validation CSRPN du 4 février 2004 «Le Sonneur à ventre jaune peut être localement abondant, mais la spécificité de ses habitats (zones humides peu profondes, flaques d eau temporaires ) le rend vulnérable. Les quatre espèces de Tritons sont toutes considérées comme vulnérables au niveau national ; en Auvergne, trois d entre elles (ponctué, alpestre et crêté) ont un statut critique lié à la régression des zones humides, surtout en plaine. La Couleuvre d Esculape a une distribution très dispersée. Plus répandue, la Vipère péliade est cependant en déclin. Annexes II et IV de la Directive «Habitats, Faune, Flore» (directive n 92/43/CEE - concerne la conservation des habitats naturels ainsi que la faune et de la flore sauvages - JOCE du 22/07/1992). Arrêté du 22 juillet fixe la liste des Amphibiens et Reptiles protégés sur l ensemble du territoire français. Arrêté préfectoral de protection de biotope - Assez peu utilisée, cette possibilité est souvent bien adaptée pour l herpétofaune et mérite d être soulignée : «L arrêté concerne essentiellement les milieux peu utilisés par l homme (ex : lande, pelouse, mare, marais...) et nécessaires à la survie d espèces protégées. Pour que l arrêté de biotope puisse être pris par le préfet (au nom de l Etat), le périmètre concerné doit obligatoirement renfermer des espèces protégées.

13 Revue des Sciences Naturelles d Auvergne, vol. 77, L arrêté de protection de biotope est opposable aux tiers et réglemente ou interdit certaines activités qui portent atteinte à l équilibre biologique des espèces (ex : brûlage des chaumes, broyage des végétaux sur pied, destruction des talus et des haies, épandage de produits antiparasitaire, extraction de matériaux, dérangement pendant une période de l année...). Un arrêté de biotope apparaît comme une servitude d utilité publique dans un Plan d Occupation des Sols». (Source internet). Références bibliographiques Barbarin J.P., Teynié A, Complément d étude, groupe des reptiles et amphibiens, carrière de Lachaux. Communes de Châteaugay et Malauzat (63). Société d Histoire Naturelle Alcide d Orbigny. 7 p. Brugière D., Batraciens et Reptiles de l Allier, du Puy-de-Dôme, de la Loire, de la Haute-Loire, du Cantal et de la Lozère. Essai de synthèse sur la répartition des Batraciens et Reptiles du Massif Central. Centre Ornithologique Auvergne. 158 p. Brugière D., Complément I à l Herpétofaune du Massif Central. Bull. Soc. Herp. Fr. 42, pp Brugière D., Complément II à l Herpétofaune du Massif Central. Bull. Soc. Herp. Fr. 59, pp Crochet, Dubois, Olher, Tunner, Rana (Pelophylax) ridibunda Pallas, 1771, Rana (Pelophylax) perezi Seoane, 1885, and their associated klepton (Amphibia: Anura): morphological diagnosis and description of a new taxon. Bulletin du Muséum National d Histoire Naturelle, Paris, Section A, Zoologie, Biologie et Ecologie Animales, vol. 17, pp Dejaifve P.-A., La Cistude d Europe et la Tortue de Floride dans la réserve naturelle du Val d Allier. Bilan 1995 à LPO Auvergne, ONF, DIREN Auvergne, 12 p. Doré R., Brugière D., Notes sur les espèces d amphibiens et reptiles présentes dans le département du Puy de Dôme. Bull. Soc. Herp. Fr. 34: Ferquel E., De Haro L., Jan V., Guillemin I., Jourdain S., Teynié A., D Alayer J., Choumet V., Reappraisal of Vipera aspis Venom Neurotoxicity. PLoS ONE. 2(11): 194 p. Miaud C., Muratet J., 2004 (2006). Identifier les œufs et larves des amphibiens de France Eds. INRA, Col. Techniques et pratiques. 200 p. Teynié A., In Diagnostique de la Biodiversité en Auvergne Part. Les Reptiles et les Amphibiens. Conseil régional Auvergne. 10, 352 p. Teynié A Amphibiens et Reptiles du Parc Naturel des Volcans d Auvergne. Synthèse des connaissances. Société d Histoire Naturelle Alcide d Orbigny. 63 p. Vallée L., Recherches sur Triturus blasii de l Isle, hybride naturel de Triturus cristatus Laur. x Triturus marmoratus Latr.. Mem. Soc. Zool., 31, pp Veron F. (coord), Déclinaison, pour l Auvergne du Plan national d actions «Cistude d Europe» Conservatoire d Espaces Naturels de l Allier / ONCFS / DREAL Auvergne, service Eau, biodiversité et Ressources. 72 p. Vidal N., Hedges S. B., The phylogeny of squamate reptiles (lizards, snakes, and amphisbaenians) inferred from nine nuclear protein-coding genes. Compte-Rendus Biologies, 328: Zuiderwiljka A., Bouton N., On competition in the genus Triturus (Caudata, Salamandridae). Pp in: J.J. van Gelder, H. Strijbosch and P.J.M. Bergers (Eds.). Proceedings of the 4th Ordinary General Meeting of the S.E.H., Nijmegen. Sites internet Biodiversité d Auvergne et Limousin : fauneflore-massifcentral.fr/ Conservatoire des Espaces Naturels d Auvergne : Faune Auvergne, Ligue pour la Protection des Oiseaux : Hyla 63 : Observatoire des Amphibiens, CPIE Auvergne: Société d Histoire Naturelle Alcide d Orbigny : Société Herpétologique de France :

14 156 Revue des Sciences Naturelles d Auvergne, vol. 77, 2013 Tableau 1- Statuts des espèces de Clermont Communauté au regard de la protection Amphibiens PN LRR LRN DH 2 DH 4 DH5 annexe Salamandra salamandra X LC X Lissotron helveticus X LC Triturus cristatus X I LC X X Bufo bufo X LC Bufo calamita X LC X Alytes obstetricans X LC X Bombina variegata X VU LC X Pelophylax kl. esculenta X LC X Pelophylax ridibunda X LC X Rana dalmatina X LC X Rana temporaria X LC X Reptiles PN LRR LRN DH 2 DH 4 DH5 annexe Anguis fragilis X LC Lacerta agilis X LC X Lacerta bilineata X LC X Podarcis muralis X LC X Zootoca vivipara X LC Coronella austriaca X LC X Zamenis longissimus X R LC X Natrix natrix X LC Natrix maura X LC Vipera aspis X LC Vipera berus X DE LC Trachemys scripta (introduite) PN : Protection nationale (annexe I et II). LRR : Liste rouge régionale (VU et R). LRN : Liste rouge nationale. DH5 : Annexe I = Indéterminé. VU = Vulnérable. R = Rare. DE = En déclin. LC = Préoccupation mineure.

15 Revue des Sciences Naturelles d Auvergne, vol. 77,

16 158 Revue des Sciences Naturelles d Auvergne, vol. 77, 2013

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