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- Hugues Émond
- il y a 6 ans
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1 TITRE DE LA PRESENTATION date
2 MGO ET TACTIQUE DE LUTTE FDF 2
3 MGO appliquée au feux de forêts Comportement du feu Tactique de lutte Mise en application
4 La reconnaissance : Phase déterminante pour la suite de l opération. feux de forêts = feux très mobiles la reconnaissance anticiper l évolution du feu, pour mieux l éteindre assurer la sécurité de tous les intervenants. Elle doit - être rapide et permanente - confirmer l analyse de la ZI - déterminer les actions prioritaires (point sensible, stopper départ de feu, mise en sécurité, demande de renforts ) - se faire à pied ou en véhicule, elle permet d assurer l engagement du CCF en toute sécurité (accessibilité, échappatoire ) - s appuyer sur les contacts locaux
5 La reconnaissance : Elle se fera en vue d atteindre trois objectifs Protéger les personnes par une mise en sécurité, un confinement ou une évacuation Protéger les biens matériels, par une défense de point sensible Protéger l environnement en luttant efficacement contre l évolution du sinistre
6 La mise en sécurité : Objectif : assurer la protection des personnes Elle nécessite la prise en compte des sinistrés et des sinistrables. Suivant la ZI, différentes populations peuvent être rencontrées (autochtones, touristes, personnes âgées ) présentant des réactions diverses, pouvant gêner sérieusement la phase de lutte. La priorité leur est bien sûr donnée! Deux principales solutions envisageables : l évacuation ou le confinement.
7 La mise en sécurité : Avantages : L évacuation population écartée du danger = risque supprimé priorité donné à l attaque direct du feu, moins de personnes à protéger
8 La mise en sécurité : L évacuation Inconvénients : le nombre et leur mobilité risque de saturer les accès au feu opération longue risque de sur-accident lié à la panique nécessité de sécuriser la zone (intervention des forces de l ordres)
9 La mise en sécurité : Avantages : Le confinement pas de mouvement de foule accès au feu facilité personne à l abris le temps du passage du feu si refuge sécurisé (maison en dur, débroussaillage )
10 La mise en sécurité : Le confinement Inconvénients : nécessité d un refuge sécurisé (campings? ) mobilisation de nombreux moyens pour sécuriser les refuges (défenses de points sensibles) risques sanitaires à la suite du passage du feu, difficultés respiratoires, brûlures )
11 La mise en sécurité : Alors évacuation ou confinement? Chaque situation mérite de se poser la question, il n existe pas de règles ou de canevas types! Il faut faire un choix en prenant notamment en compte l analyse de zone, la puissance du feu, la force d action des moyens engagés, le temps restant avant l arrivée du feu, la visibilité
12 L attaque : phase la plus active, trois stades successifs 1. Fixer le feu 2. Maitriser le feu 3. Eteindre les points incandescents pour éviter toutes reprises
13 L attaque : 1. Fixer le feu Objectif : arrêter la progression du feu en portant l effort des moyens engagés en priorité sur les endroits les plus actifs : En tête du feu Les lisières sous le vent Les lisières montantes Ensuite sur l ensemble du périmètre du feu exposition maximale des personnels
14 L attaque : 1.Fixer le feu manœuvre généralement incertaine car les moyens sont encore insuffisants. Des fronts secondaires sont souvent insuffisamment attaqués risques de débordements à partir des flancs ou à l arrière du feu mettant en péril les intervenants
15 L attaque : 1.Fixer le feu La première action peut être un échec et le dispositif peut être sauté. Le chef d agrès doit alors: conserver une certaine mobilité et rapidité de déplacement prévoir un chemin de repli et une ligne de redéploiement en cas d échec. Le feu est fixé lorsque la propagation du sinistre est arrêté ou réduit à l état d éventualité
16 L attaque : 2. Maitriser le sinistre Action permettant de supprimer toute flamme sur les lisières du feu, et en réduire les risques de propagation Cette action s achève lorsque le feu est circonscrit par un dispositif continu et qu aucune flamme ne subsiste sur les lisières. Il est donc nécessaire de conserver un dispositif important.
17 L attaque : 3. Eteindre les points incandescents pour éviter toutes reprises Les nombreux point incandescents subsistant sur les lisières sont autant de reprises potentielles, qui existent, sous l effet du vent et aux heures chaudes de la journée. Les liaisons (vert-brûlé) doivent être traitées avec un maximum d efficacité (règle du 2/3-1/3), noyées (emploie du mouillant si possible), grattées au râteau riche jusqu à la disparition de tous points chauds. Les souches et le fumerolles le seront de la même manière.
18 L attaque : 3. Eteindre les points incandescents pour éviter toutes reprises Cette action est longue est fastidieuse, mais néanmoins indispensable pour réduire au minimum le risque de reprise. A ce stade de l opération le personnel a assuré un grande dépense d énergie, des signes de fatigue ou de détresses respiratoires peuvent apparaitre au cours de cette phase de «relâchement». L extinction est dite terminée lorsque l ensemble des lisières a été traité et que plus aucune matière en ignition ne subsiste.
19 La surveillance : Phase de l opération indispensable pour s assurer l extinction complète du sinistre. Elle nécessite des moyens fixes sur des points hauts et des moyens mobiles patrouillant sur la zone d intervention afin de prévenir toute reprise du feu. Elle peut s étirer sur plusieurs jours suivant l importance du sinistre.
20 L évolution du feu est fonction : du vent de la végétation du relief Elle se confirme par l observation de la couleur des fumées.
21 Le vent : Il attise les flammes, en apportant le comburant. Il oriente la propagation. Il transporte les particules en incandescence loin devant le front de flamme (sautes de feu). Il couche la fumée, masquant la tête aux moyens aériens.
22 La végétation : Elle donne le combustible à l incendie. Son inflammabilité est fonction de son niveau de sécheresse. Sa densité et sa hauteur sont déterminants pour la propagation. Dans les zones non débroussaillées l émission de particules incandescentes propagent l incendie par sautes de plusieurs centaines de mètres. NB 1 : la litière ; 2 : la strate herbacée ; 3 : strate des ligneux bas ; 4 : strate des ligneux haut
23 Le relief : Le feu accélère dans les pentes ascendantes, au passage d un col. Les gaz s accumulent dans les cuvettes ou au fond des talwegs.
24 La propagation : Elle résulte de la combinaison du vent, du relief et de la végétation dont l interaction influence : la propagation par convection la propagation par rayonnement la propagation par transport de particules incandescentes
25 Observer les fumées : Fumée verticale : vent nul Fumée incliné à 45 : vent moyen Fumée inclinée > 45 : vent fort
26 Observer les fumées : Fumée blanche : foyer en régression sous l effet de l extinction Fumée diffuse : activité peu importante Fumée grise : foyer moyen, caractéristique du départ de feu
27 Observer les fumées : Fumée noire moutonnante : foyer en pleine pyrolyse, fort potentiel de développement, danger de propagation par sautes
28 Observer les fumées : Fumée noire et rousse : foyer à combustion intense absorption de toute l oxygène de l air, flammes la milieu de la fumée
29 Le choix de la tactique de lutte contre les feux de forêts reposent sur plusieurs éléments : l analyse de zone la reconnaissance le comportement du feu les moyens engagés Elle est appliquée lors de la phase d attaque. La tactique générale est de donner la priorité au feux naissants. Deux grands principes de manœuvres : offensives ou défensives
30 Manœuvres offensives : l attaque vise principalement à fixer le feu, pour atteindre cet objectif, trois tactiques sont envisageables : l attaque de front l attaque de flanc l attaque de front par percée de flanc. Manœuvres défensives : défense de point sensible ou ligne d appui
31 l attaque de front l attaque de flanc l attaque de front par percée de flanc Le choix entre ses trois tactiques se fera en fonction de l accessibilité au feu, de sa puissance, de la vitesse de propagation et du nombre d engins disponibles immédiatement Attaque de front : façade la plus puissante du feu Attaque de flanc nécessité de disposé de rocade Attaque de front par percée de flanc : s assurer de la praticabilité du terrain brûlé par les engins Sans oublier de déterminer un itinéraire de repli
32 Quelques repères à titre indicatif : 1 GIFF couvre : pour une attaque de front 60 à 120m pour une attaque de flanc 60 à 360m pour une ligne d appui 60 à 100m elle doit se faire sur une zone dégagée et reconnue, à l aide de plusieurs groupes Défense de point sensible : 1 engin par habitation si isolée 1 GIFF par hectare si groupée (<10min si pas d alimentation en eau) Vitesse moyenne de propagation du feu = 3% vitesse du vent
33 Mise en application : en fonction des zones d intervention présentées ci-dessous identifiées la ou les tactiques de luttes envisageables : Légende : départ de feu ; sens du vent
34 Mise en application : Légende : départ de feu ; sens du vent
35 Mise en application : Légende : départ de feu ; sens du vent
36 Mise en application : Légende : départ de feu ; sens du vent
37 MGO appliquée au feux de forêts 4 phases : reconnaissance, mise en sécurité, attaque, surveillance Comportement du feu Évolution en fonction : - du vent (propagation et orientation) - du relief (accessibilité, accélération, accumulation gaz) - de la végétation (nature, densité, étagement, état de sécheresse) observation des fumées (activité du feu, force du vent)
38 MGO appliquée au feux de forêts Choix en fonction de : L analyse de la ZI La reconnaissance Le comportement du feu Les moyens engagés 2 grands principes : manœuvres offensives ou défensives Choix des tactiques offensives Accessibilité, puissance du feu, vitesse de propagation, nombre de moyens disponibles immédiatement
39 FIN
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