Situation de l épidémie de maladie à virus Ébola (MVE) en Guinée Professeur René Migliani Bilan des données disponibles le 16 août 2015

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Situation de l épidémie de maladie à virus Ébola (MVE) en Guinée Professeur René Migliani Bilan des données disponibles le 16 août 2015"

Transcription

1 1 Situation de l épidémie de maladie à virus Ébola (MVE) en Professeur René Migliani Bilan des données disponibles le 16 août 15 La situation de l épidémie doit être appréciée en tenant compte de la probable sous-déclaration qui n a pas été à ma connaissance évaluée Les données sont issues des rapports de situation quotidiens de la coordination nationale de lutte contre Ebola selon la date de déclaration Les données analysées dans ce document sont celles du 16 août 15. Certaines informations peuvent être postérieures à cette date. Depuis le début de l épidémie jusqu à la date du 16 août 15, le total des cas déclarés (suspects-probablesconfirmés) en est de 3786 cas dont 54 décès ( 67%) ainsi répartis : 333 cas confirmés dont 7 décès (6%), 45 cas probables dont 45 décès (décès communautaires non sécurisés avec lien épidémiologique) et cas suspects (en attente de résultat biologique). Au total 14 cas confirmés sont sortis guéris des centres de traitement Ébola (CTE) depuis le début de l épidémie. Le tableau 1 donne la répartition, le 16 août 15, du nombre cumulé de cas et de décès (suspects-probablesconfirmés) de maladie à virus Ebola selon la date de déclaration, ainsi que l incidence pour 1, la létalité globale, la date de confirmation du dernier cas selon la préfecture de résidence. Tableau 1 Préfecture Cas cumulés Décès cumulés incidence cas p. 1 Létalité* Date confirmation dernier cas Date confirmation dernier cas + 4 jours Alerte pour suivi contacts ,44 59,6% 8/1/15 19// ,11 81,1% 1/4/15 1/6/ ,1 61,1% 1/7/15 1/8/ ,9 5,3% 13/8/15 4/9/15 Oui ,37 57,% 1/7/15 1/9/15 Oui ,11 1,% 4/1/14 4//15 9 6,6,% 9/1/14 1/11/14 Dinguiraye 1 1,51 1,% < Août 14 ~Septembre ,41 6,9% 19/6/15 31/7/ ,95 78,6% 8/1/15 11/3/15 Forékariah ,97 69,8% 14/8/15 5/9/15 Oui ,61 58,8% 11/7/15 /8/15, Guéckédou ,9 8,7% /1/14 31/1/ ,78 65,6% 11/1/15 // ,3 6,9% 18/1/14 9/1/ ,78 75,% /4/15 31/5/ ,95 78,7% 7//15 1/3/15,, 13 7,46 65,% 9/1/14 9//15,, Lola ,35 75,7% 3//15 6/4/ ,43 67,3% 6//15 9/4/ ,7 6,% 19//15 /4/15,, N'Zérékoré ,63 7,7% 3/1/15 6/3/15 8 4,89 5,% 5/1/14 17/11/14 Siguiri ,89 7,6% 6/3/15 7/5/ ,16 46,5% 3/1/14 1//15 Tougué 1 1,63 5,% 1//15 15/3/ ,3 45,5% 7/9/14 19/1/ ,6 66,7% 14/8/15 5/9/15 3 préfectures * La létalité globale est légèrement sous-évaluée dans les préfectures actives compte-tenu de quelques cas suspects en attente de résultat et de quelques cas confirmés hospitalisés, dont l évolution n est pas connue le jour du point de situation et qui sont pris en compte dans le dénominateur. Rouge : Cas notifiés le jour de situation, Vert : Absence de cas au delà de 4 jours, Bleu : Aucune notification depuis le début de l épidémie Sept préfectures (,,,,,, ) n ont toujours notifié aucun cas confirmé ou probable depuis le début de l épidémie. Vingt-trois préfectures (,,,,, Dinguiraye,,, Guéckédou,,,,,, Lola,,, N Zérékoré,, Siguiri,, Tougué, ) n ont pas notifié de cas depuis plus de 4 jours. Deux préfectures ( et ) sont en alerte pour le suivi de contacts venant d une autre préfecture. Les autres préfectures ont notifié des cas depuis moins de 4 jours, dont Forékariah le 14 août. 1

2 Figure 1 : Évolution des cas et des décès confirmés par mois de confirmation et de la létalité* par mois de décès de la maladie à virus Ébola en le 16 août 15 (Coordination nationale). 6 1% Nombre de cas et de décès confirmés déclarés Cas Décès Létalité Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août* 8% 6% 4% % % Létalité (%) *16 août * La létalité brute mensuelle est donnée à titre indicatif. Elle doit être interprétée avec prudence car quelques décès chaque mois correspondent à des cas confirmés le mois précédent. Par ailleurs la létalité des dernières semaines est légèrement sous-évaluée, car son calcul prend en compte quelques cas confirmés hospitalisés dont l évolution n est pas encore connue. La définition du lien épidémiologique pour les décès probables a été modifié (Circulaire 953/CNRE de Mars 15). Les critères de lien épidémiologique sont les suivants : un contact possède un lien prouvé avec un cas confirmé ou probable OU un patient est en résidence ou en provenance d une communauté dite active dans les 1 jours précédents ET les personnels en charge de lutte contre la Maladie à Virus Ebola possèdent à son égard des éléments raisonnables pour suspecter la Maladie à Virus Ebola.

3 3 Figure : Évolution du nombre de cas confirmés de MVE déclarés par les préfectures depuis le début de l épidémie (Coordination nationale) Guéckédou N'Zérékoré Lola h Forékariah Siguiri Deux cas confirmés à (Matam) et un cas à Forékariah en semaine 33 (figure 4b, e) Total de début à S3 Total de S4 à S8 Total de S9 à S33 Tougué La figure 3 indique l évolution des taux d incidence des cas confirmés de MVE dans la capitale et dans les préfectures proches. 3

4 4 Figure 3 : Évolution des taux d incidence pour 1 habitants des cas confirmés de MVE déclarés pour la capitale et les préfectures proches des semaines 39/14 à 33/15 (Coordination nationale), Taux d'incidence déclarée des cas confirmés p 1 dans les préfectures de Basse Forékariah 1,8 1,6 1,4 1, 1,,8,6,4, Taux d'incidence déclarée des cas confirmés p 1 en S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S1 S3 S5 S7 S9 S31 S33, Cette semaine, la capitale a présenté deux cas ( contacts dans la commune de Matam) et un cas dans la préfecture de Forékariah (un contact suivi vacciné, malade à J8 après vaccination). 4

5 Figures 4 (a-x) : Évolution hebdomadaire des cas confirmés de MVE déclarés dans les principales préfectures touchées de la semaine 39/14 à la semaine 33/15 (Coordination nationale) S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 a S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 b S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 c Forékariah S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 d S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 4 e S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 f S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 g 5

6 S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 h S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 i S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 j S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 k Tougué S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 l 1 S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 m S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 n S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 o 7 7 Siguiri S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 p S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 q 6

7 S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 r S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 s 7 Guéckédou S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 t S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 u N'Zérékoré Lola S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 v S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 w S39 S4 S45 S48 S51 S S5 S8 S11 S14 S17 S S3 S6 S9 S3 x Préfecture active Préfecture sans cas notifié depuis moins de 3 semaines Préfecture sans cas notifié depuis au moins 3 semaines 7

8 8 Évolution de l épidémie de MVE en depuis décembre 13 Figure 5 : Évolution de l épidémie de MVE en depuis décembre 13 (incidence déclarée lissée) 6 5 Prévision fin août* Incidence déclarée** Incidence non déclarée Augmentation de novembre en rapport avec une extension de l'épidémie vers l'est de la forestière et en Haute Baisse de décembre atténuée par un enterrement non sécurisé dans la préfecture de (85 cas dont 63 décès du 15 décembre au 1 janvier*) * Victory KR et al. MMWR 15;64: Incidence déclarée 4 3 * Si la tendance reste la même ** Situation au 19 août Baisse de janvier. Effet de l'intensification de la lutte +++. Autres co-facteurs : - Facteurs socio-culturels? - Facteur saisonnier (saison de l'harmattan)? - Baisse naturelle de l'épidémie ( Ro )? - Baisse d'incidence au et en forestière? - Autres facteurs? Augmentation de février et mars liée à l'extension de l'épidémie en Basse (Forékariah,,,,, ) avec des rebonds à la levée des réticences (augmentation des décès communautaires avec lien épidémiologique [cas probables], décès confirmés et cas confirmés à partir des villages et des quartiers qui deviennent accessibles aux équipes de lutte) 1 Cas probables rétrospectifs (décembre à janvier) "Zéro Ebola en 6 jours" Union du fleuve Mano du 15 février au 15 avril Objectif non atteint le 15 avril : 53 cas Plan "Zéro Ebola en 6 jours" du 1 janvier au 1 mars (voir bilan Bulletin hebdomadaire R. Migliani du 15 mars) Décembre Février Avril Juin Août Octobre Décembre Février Avril Juin Août Octobre Décembre 8

9 9 Figure 6 : Incidence quotidienne déclarée des cas confirmés et probables* de MVE en du 1 janvier au 19 août 15 * Manquent sur le graphique : 5 cas probables (décès non prélevés avec lien épidémiologique) à ajoutés aux données nationales le 18 juin, 3 cas probables à et 1 cas probable à ajoutés le 19 juin, 15 cas probables à le 1 juin, 7 cas probables à Forékariah le 3 juin, 1 cas à le juillet, 1 cas à le 8 juillet et dont les dates de survenue sont bien antérieures aux dates d'ajout. Nombre de cas confirmés et probables* (rouge) / Moyenne mobile sur 7 jours (bleu) jan 17-jan 4-jan 31-jan 7-fév 14-fév 1-fév 8-fév 7-mar 14-mar 1-mar 8-mar 4-avr 11-avr 18-avr 5-avr -mai 9-mai 16-mai 3-mai 3-mai 6-juin 13-juin -juin 7-juin 4-juil 11-juil 18-juil 5-juil 1-août 8-août 15-août Entre le 7 avril et le 19 août, 38 journées sans cas notifiés ont été observées (33% [38/116]). * Lancement de l initiative «Zéro Ébola en 6 jours» en 9

10 1 Figure 7 : Incidence quotidienne déclarée des cas confirmés et probables* de MVE en du 1 janvier au 19 août 15 selon la préfecture 5 * Manquent sur le graphique : 5 cas probables (décès non prélevés avec lien épidémiologique) à ajoutés aux données nationales le 18 juin, 3 cas probables à et 1 cas probable à ajoutés le 19 juin, 15 cas probables à le 1 juin, 7 cas probables à Forékariah le 3 juin, 1 cas à le juillet, 1 cas à le 8 juillet et dont les dates de survenue sont bien antérieures aux dates d'ajout. Autres Lola 15 Forékariah jan 14-jan 17-jan -jan 3-jan 6-jan 9-jan 1-fév 4-fév 7-fév 1-fév 13-fév 16-fév 19-fév -fév 5-fév 8-fév 3-mar 6-mar 9-mar 1-mar 15-mar 18-mar 1-mar 4-mar 7-mar 3-mar -avr 5-avr 8-avr 11-avr 14-avr 17-avr -avr 3-avr 6-avr 9-avr -mai 5-mai 8-mai 11-mai 14-mai 17-mai -mai 3-mai 6-mai 9-mai 1-jun 4-jun 7-jun 1-jun 13-jun 16-jun 19-jun -jun 5-jun 8-jun 1-jul 4-jul 7-jul 1-jul 13-jul 16-jul 19-jul -jul 5-jul 8-jul 31-jul 3-aoû 6-aoû 9-aoû 1-aoû 15-aoû 18-aoû Nombre de cas confirmés et probables* Depuis le juillet 1 jours sans aucun cas confirmé ou probable* ont été notifiés (7%, 1/3) +++ * Les cas probables de du juillet et du 8 juillet sont antérieurs à cette date (n'apparaissent pas sur le graphique) et les cas confirmés de des 6, 31 juillet, 3 et 18 août (commune de Ratoma), 11 et 13 août (commune de Matam) sont des sujets contacts (3 suivis et 3 perdus de vue dont retrouvés malades et 1 décédé [18 août]). L'un des deux cas de du 18 août à Ratoma est un chauffeur de taxi malade non connu comme contact. Le cas du 4 août est un décès confirmé dans la préfecture de Forékariah, sous-préfecture de Moussayah (le corps du défunt a été lavé avant que la famille ne donne l'alerte!!!). On peut s'attendre à des cas chez les contacts (phase de maladie et préparation funéraire avant la sécurisation). Ainsi le cas confirmé du 14 août à Moussayah est un contact vacciné du cas du 4 août. La maladie est survenue au 8 ème jour après la vaccination. 1

11 11 Figure 8 : Taux d incidence cumulé pour 1 des cas confirmés et probables selon la préfecture et le district et évolution de l incidence mensuelle dans les trois pays épidémiques à la date du 16 août 15*. * Remerciements à Anton Camacho de la London School of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM) pour la fourniture des données d incidence compilées et des données démographiques. Données de la mise à jour à par r des données des rapports de situa on («Sitrep») quotidiens. Bissau (35,6) (8,) (5,1) (36,1) Freetown (15,) (17,6) (48,7) (18,3) (,) (,) (,) (,9) (5,8) (1,7) (,) Western Area (urban & rural) (347,3) Moyamba (11,5) Taux d incidence cumulé p. 1 des cas confirmés et probables (valeur du taux),1 9,9 Cas 1, récents 19,9, 9,9 3, 99,9 1, 199,9, 99,9 3, et + Coya (9,4) (194,) Kambia (84,6) Port Loko (391,4) (6,6) Bombali (15,7) (,) (,) Tonkolili (14,9) Bo (64,7) Tougue (1,6) Bonthe (1,) Pujehun (1,4) Monrovia Montserrado (4,) Atlantique (OMS 16 août 15) Koinadugu (58,1) (7,1) Kono (157,8) Dinguiraye (,5) (5,) Kenema (81,9) Kailahun (158,5) Grand Cape Mount (111,) Bomi (34,) Margibi (399,) (7,5) (48,) Guékédou (13,9) Gbarpolu (7,6) (143,8) Lofa (17,5) Siguiri (4,9) (49,4) 1 Km (6,8) (76,3) (6,) (,) N Zérékoré (64,6) Bong (54,) Nimba (5,6) Grand Bassa (53,) River Cess (5,3) Sinoe (1,5) (14,4) Lola (63,4) Grand Gedeh (3,) River Gee (18,) Maryland Grand Kru (4,4) (38,) Incidence mensuelle des cas confirmés et probables déc.-13 Guéckédou janv.-14 févr.-14 Lofa Margibi 5 6 Kailahun mars-14 avr mai juin-14 juil août sept oct nov déc janv.-15 févr.-15 mars avr.-15 mai-15 juin-15 juil.-15 août-15 11

12 1 Figure 9 : Évolution du taux d incidence pour 1 des cas confirmés et probables selon la région naturelle en de décembre 13 au 16 août 15 (Coordination nationale). 18 René Migliani 16 Bissau Moyenne Haute 14 Taux d'incidence pour Km Basse Forestière 4 DEC-13 JAN-14 FEV-14 MAR-14 AVR-14 MAI-14 JUN-14 JUL-14 AOU-14 SEP-14 OCT-14 NOV-14 DEC-14 JAN-15 FEV-15 MAR-15 AVR-15 MAI-15 JUN-15 JUL-15 AOU-15 1

13 (urban & rural) (urban & rural) (urban & rural) (urban & rural) (urban & rural) (urban & rural) (urban & rural) (urban & rural) (urban & rural) (urban & rural) (urban & rural) (urban & rural) (urban & rural) (urban & rural) (urban & rural) (urban & rural) (urban & rural) (urban & rural) (urban & rural) (urban & rural) (urban & rural) 13 Figure 1 : Évolution spatio-temporelle mensuelle de l épidémie de maladie à virus Ébola dans les trois pays épidémiques de décembre 13 au 16 août 15*. * Remerciements à Anton Camacho de la London School of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM) pour la fourniture des données compilées (cas confirmés et probables). Décembre 13 Janvier 14 Février 14 Mars 14 Avril 14 Bissau Bissau Bissau Bissau Bissau Siguiri Siguiri Siguiri Siguiri Tougue Dinguiraye Tougue Dinguiraye Tougue Dinguiraye Tougue Dinguiraye Tougue Dinguiraye Koinadugu Koinadugu Koinadugu Koinadugu Koinadugu Bombali Bombali Bombali Bombali Bombali Kambia Kambia Kambia Kambia Kambia Port Loko Kono Guékédou Guékédou Tonkolili Port Loko Tonkolili Kono Port Loko Kono Guékédou Guékédou Tonkolili Port Loko Tonkolili Kono Port Loko Guékédou Tonkolili Kono Freetown Freetown Freetown Freetown Freetown Western Area Kenema Western Area Kenema Western Area Kenema Western Area Kenema Moyamba Bo Lofa Moyamba Kailahun N Zérékoré Lola Bo Lofa Moyamba Bo Lofa Moyamba Western Area Kenema Kailahun N Zérékoré Lola Kailahun N Zérékoré Lola Bo Lofa Moyamba Kailahun N Zérékoré Lola Bo Lofa Kailahun Siguiri N Zérékoré Lola Mai 14 Bissau Tougue Koinadugu Bombali Kambia Port Loko Kono Guékédou Tonkolili Freetown Western Area Kenema Moyamba Bo Lofa Kailahun Bissau Siguiri Dinguiraye N Zérékoré Lola Juin 14 Western Area Siguiri Tougue Dinguiraye Koinadugu Bombali Kambia Port Loko Kono Guékédou Tonkolili Freetown Kenema Moyamba Bo Lofa Kailahun N Zérékoré Lola Bonthe Gbarpolu Pujehun Grand Cape Mount Bomi Bong Nimba Bonthe Gbarpolu Pujehun Grand Cape Mount Bomi Bong Nimba Bonthe Gbarpolu Pujehun Grand Cape Mount Bomi Bong Nimba Bonthe Gbarpolu Pujehun Grand Cape Mount Bomi Bong Nimba Bonthe Gbarpolu Pujehun Grand Cape Mount Bomi Bong Nimba Bonthe Gbarpolu Pujehun Grand Cape Mount Bomi Bong Nimba Bonthe Gbarpolu Pujehun Grand Cape Mount Bomi Bong Nimba Atlantique Monrovia Grand Bassa Montserrado River Cess Margibi Maryland Grand Kru 1 Km Monrovia Grand Gedeh Montserrado Sinoe River Gee N Zérékoré Lola Atlantique Juillet 14 Août 14 Bissau Bissau Siguiri Tougue Dinguiraye Tougue Koinadugu Bombali Kambia Port Loko Kono Guékédou Tonkolili Freetown Western Area Kenema Moyamba Bo Lofa Kailahun Western Area Grand Bassa River Cess Margibi 1 Km Siguiri Dinguiraye Koinadugu Bombali Kambia Port Loko Kono Guékédou Tonkolili Freetown Kenema Moyamba Bo Lofa Kailahun Monrovia Montserrado Grand Gedeh Sinoe River Gee Maryland Grand Kru N Zérékoré Lola Atlantique Septembre 14 Bissau Tougue Western Area Grand Bassa River Cess Margibi 1 Km Siguiri Dinguiraye Koinadugu Bombali Kambia Port Loko Kono Guékédou Freetown Tonkolili Kenema Moyamba Bo Lofa Kailahun Monrovia Grand Gedeh Montserrado Sinoe River Gee Maryland Grand Kru N Zérékoré Lola Atlantique Grand Bassa River Cess Margibi Maryland Grand Kru 1 Km Monrovia Grand Gedeh Montserrado Sinoe River Gee Atlantique Octobre 14 Novembre 14 Bissau Bissau Siguiri Tougue Dinguiraye Tougue Western Area Grand Bassa River Cess Margibi 1 Km Siguiri Dinguiraye Koinadugu Koinadugu Bombali Bombali Kambia Kambia Port Loko Kono Guékédou Port Loko Kono Guékédou Tonkolili Tonkolili Freetown Freetown Western Area Kenema Moyamba Bo Lofa Kailahun N Zérékoré Lola Kenema Moyamba Bo Lofa Kailahun Monrovia Grand Gedeh Montserrado Sinoe River Gee Maryland Grand Kru N Zérékoré Lola Atlantique Grand Bassa River Cess Margibi Maryland Grand Kru 1 Km Monrovia Grand Gedeh Montserrado Sinoe River Gee N Zérékoré Lola Atlantique Décembre 14 Janvier 15 Bissau Bissau Siguiri Tougue Dinguiraye Tougue Koinadugu Bombali Kambia Port Loko Kono Guékédou Tonkolili Freetown Western Area Kenema Moyamba Bo Lofa Kailahun Western Area Grand Bassa River Cess Margibi 1 Km Siguiri Dinguiraye Koinadugu Bombali Kambia Port Loko Kono Guékédou Tonkolili Freetown Kenema Moyamba Bo Lofa Kailahun Grand Gedeh Sinoe River Gee Maryland Grand Kru N Zérékoré Lola Bonthe Gbarpolu Pujehun Grand Cape Mount Bomi Bong Nimba Bonthe Gbarpolu Pujehun Grand Cape Mount Bomi Bong Nimba Bonthe Gbarpolu Pujehun Grand Cape Mount Bomi Bong Nimba Bonthe Gbarpolu Pujehun Grand Cape Mount Bomi Bong Nimba Bonthe Gbarpolu Pujehun Grand Cape Mount Bomi Bong Nimba Bonthe Gbarpolu Pujehun Grand Cape Mount Bomi Bong Nimba Bonthe Gbarpolu Pujehun Grand Cape Mount Bomi Bong Nimba Monrovia Grand Bassa Monrovia Grand Bassa Monrovia Grand Bassa Monrovia Grand Bassa Monrovia Grand Bassa Monrovia Grand Bassa Monrovia Grand Bassa Montserrado River Cess Grand Gedeh Montserrado River Montserrado River Cess Grand Gedeh Grand Gedeh Montserrado River Cess Montserrado River Grand Gedeh Montserrado River Margibi Margibi Margibi Cess Cess Grand Gedeh Grand Gedeh Montserrado River Cess Margibi Cess Grand Gedeh Margibi Margibi Margibi Sinoe Sinoe Sinoe Sinoe Sinoe Sinoe Sinoe River Gee River Gee River Gee River Gee River Gee River Gee River Gee Atlantique Maryland Atlantique Maryland Atlantique Maryland Maryland Maryland Grand Kru Grand Kru Grand Kru Atlantique Atlantique Atlantique Maryland Atlantique Maryland 1 Km 1 Km 1 Km Grand Kru Grand Kru Grand Kru Grand Kru 1 Km 1 Km 1 Km 1 Km Février 15 Mars 15 Avril 15 Mai 15 Juin 15 Juillet 15 Août 15 Bissau Bissau Bissau Bissau Bissau Bissau Bissau Siguiri Siguiri Siguiri Siguiri Siguiri Siguiri Siguiri Tougue Dinguiraye Dinguiraye Tougue Tougue Dinguiraye Tougue Dinguiraye Tougue Dinguiraye Tougue Dinguiraye Tougue Dinguiraye Koinadugu Koinadugu Koinadugu Koinadugu Koinadugu Koinadugu Koinadugu Bombali Bombali Bombali Bombali Kambia Kambia Kambia Kambia Bombali Bombali Bombali Kambia Kambia Kambia Port Loko Kono Guékédou Guékédou Tonkolili Port Loko Tonkolili Kono Port Loko Kono Guékédou Port Loko Guékédou Tonkolili Tonkolili Kono Port Loko Guékédou Freetown Freetown Freetown Freetown Kono Port Loko Guékédou Tonkolili Tonkolili Kono Port Loko Guékédou Tonkolili Kono Freetown Freetown Freetown Western Area Kenema Moyamba Western Area Kenema Western Area Kenema Western Area Kenema Bo Lofa Moyamba Kailahun N Zérékoré Lola Bo Lofa Moyamba Kailahun N Zérékoré Lola Bo Lofa Moyamba Bo Lofa Western Area Kenema Western Area Kenema Moyamba Kailahun N Zérékoré Lola Kailahun N Zérékoré Lola Bo Lofa Moyamba Western Area Kenema Bo Lofa Moyamba Kailahun N Zérékoré Lola Kailahun N Zérékoré Lola Bo Lofa Kailahun N Zérékoré Lola Bonthe Gbarpolu Pujehun Grand Cape Mount Bomi Bong Nimba Bonthe Gbarpolu Pujehun Grand Cape Mount Bomi Bong Nimba Bonthe Gbarpolu Pujehun Grand Cape Mount Bomi Bong Nimba Bonthe Gbarpolu Pujehun Grand Cape Mount Bomi Bong Nimba Bonthe Gbarpolu Pujehun Grand Cape Mount Bomi Bong Nimba Bonthe Gbarpolu Pujehun Grand Cape Mount Bomi Bong Nimba Bonthe Gbarpolu Pujehun Grand Cape Mount Bomi Bong Nimba Monrovia Grand Bassa Monrovia Grand Bassa Monrovia Grand Bassa Monrovia Grand Bassa Monrovia Grand Bassa Monrovia Grand Bassa Monrovia Grand Bassa Atlantique Montserrado River Cess Margibi 1 Km Grand Gedeh Sinoe River Gee Maryland Grand Kru Atlantique Montserrado River Cess Margibi 1 Km Grand Gedeh Sinoe River Gee Maryland Grand Kru Atlantique Montserrado River Cess Margibi 1 Km Grand Gedeh Sinoe River Gee Maryland Grand Kru Atlantique Montserrado River Cess Margibi 1 Km Grand Gedeh Sinoe River Gee Maryland Grand Kru Atlantique Montserrado River Cess Margibi 1 Km Grand Gedeh Sinoe River Gee Maryland Grand Kru Atlantique Montserrado River Cess Margibi 1 Km Grand Gedeh Sinoe River Gee Maryland Grand Kru Montserrado Atlantique (OMS 16 août 15) River Cess Margibi 1 Km Grand Gedeh Sinoe River Gee Maryland Grand Kru Le virus ayant infecté le cas décédé du 9 juin dans le Comté de Margibi au était semblable au virus ayant circulé dans ce Comté fin 14. Cette analyse élimine la piste d une contamination à partir d un des deux autres pays endémiques et d une contamination à partir d un réservoir animal (source OMS). L enquête se poursuit toujours pour comprendre l origine de ce cas (contamination par un fluide corporel d un cas guéri porteur chronique?). Un cas confirmé a été notifié en semaine 3 et un deuxième cas en semaine 31 dans le Comté de Tronkolili en, où aucun cas n avait été identifié depuis mars 15. Aucun cas confirmé ou probable notifié en semaine 33 en et au. 13

14 14 Figure 11 : Évolution des indicateurs de suivi de l initiative «Zéro Ébola» du 1 janvier au 16 août 15 (coordination nationale) 4 1% 3 75% Nombres de sous-préfectures avec réticence(s), de personnels de soignants infectés Incidence des cas et décès confirmés/probables (trait rouge) 1 Déclaration d'urgence Sanitaire Renforcée 8 mars (pour 45 jours) Urgence Sanitaire Renforcée prolongée jusqu'à fin juin Urgence Sanitaire Renforcée conjointe avec la Sierra Leone 5% 5% Proportions de contacts suivis (trait bleu) et d'eds (trait noir) % 1-janv. 1-janv. 14-janv. 16-janv. 18-janv. -janv. -janv. 4-janv. 6-janv. 8-janv. 3-janv. 1-févr. 3-févr. 5-févr. 7-févr. 9-févr. 11-févr. 13-févr. 15-févr. 17-févr. 19-févr. 1-févr. 3-févr. 5-févr. 7-févr. 1-mars 3-mars 5-mars 7-mars 9-mars 11-mars 13-mars 15-mars 17-mars 19-mars 1-mars 3-mars 5-mars 7-mars 9-mars 31-mars -avr. 4-avr. 6-avr. 8-avr. 1-avr. 1-avr. 14-avr. 16-avr. 18-avr. -avr. -avr. 4-avr. 6-avr. 8-avr. 3-avr. -mai 4-mai 6-mai 8-mai 1-mai 1-mai 14-mai 16-mai 18-mai -mai -mai 4-mai 6-mai 8-mai 3-mai 1-juin 3-juin 5-juin 7-juin 9-juin 11-juin 13-juin 15-juin 17-juin 19-juin 1-juin 3-juin 5-juin 7-juin 9-juin 1-juil. 3-juil. 5-juil. 7-juil. 9-juil. 11-juil. 13-juil. 15-juil. 17-juil. 19-juil. 1-juil. 3-juil. 5-juil. 7-juil. 9-juil. 31-juil. -août 4-août 6-août 8-août 1-août 1-août 14-août 16-août S-Préfectures réticences Nombre de personnels soignants infectés Incidence quotidienne (Cas et décès C+P) Proportion de contacts suivis Proportion d'eds Les fortes réticences de la fin du mois de mai ont été à l origine d une baisse du suivi des contacts (ligne bleue, flèche rouge). Du 7 au 11 août la proportion de suivi des contacts était en baisse (95%), liée à de nombreux perdus de vue dans la capitale (ligne bleue, flèche bleue). «L épidémie ne sera vaincue que lorsque après le dernier cas des 3 pays épidémiques il se sera écoulé plus de 4 jours.» «Si c est un homme il faudra compter 9 jours si ce patient est guéri pour tenir compte d une possible transmission sexuelle.» 14

15 15 Figure 1 : Distribution de l incidence cumulée de l épidémie d Ébola en par sous-préfecture de décembre 13 au 31 juillet 15 selon les axes routiers (coordination nationale) Bissau a 1 Km b 8 a Port de Kamsar b Ile Kito, Koba (réticences) c Cas importé de Monrovia d Cas importé de e Cas associés à une matrone f Ville minière de Banankoro g Ville frontalière Kourémalé c Incidence cumulée et + Chefs-lieux de Préfectures touchés Chefs-lieux de Préfectures non touchés Foyers particuliers (voir liste alphabétique) Réseau routier (état variable) 3 3 d 31 (31 juillet 15 Coordination nationale) 1 14 Sierra Léone 13 e Méliandou Village du cas index guinéen Km f g Chefs-lieux touchés 1 3 Forékariah Dinguiraye Siguiri Guéckédou 1 N Zérékoré 3 Lola 4 Chefs-lieux non touchés (+) Tougué (+) 3 33 (+) 34 (+) Cas notifié(s) hors chef-lieu 15

16 16 Bilan de la campagne de confinement à du juillet au 1 août 15 dans les communes de Ratoma et de Matam (d après Unité de communication de la coordination nationale) Pour améliorer le suivi des contacts identifiés autour d un cas confirmé (malade ou décédé) dans la capitale (communes de Ratoma et de Matam), une campagne de micro-cerclage (confinement des familles exposées et très exposées avec assistance médicale, psychologique et alimentaire) du juillet au 1 août. La surveillance de l état de santé a été réalisée par des visites médicales quotidiennes. La figure 13a indique les principaux résultats de ces activités de micro-cerclage. On note que le suivi des familles exposées n a pas été de 1%. Malgré plus de 15 mois d épidémie, le confinement à domicile avec mesures d accompagnement (vivres et pécule financier pour améli orer l alimentation [«prix de sauce»]), qui fait partie des obligations ordonnées par la coordination et les autorités, est difficilement respecté, même en y mettant des moyens importants. Figure 13a : Résultats de la campagne de micro-cerclage dans les communes de Ratoma et de Matam à du juillet au 1 août 15 (coordination nationale) (1août 15, Coordination nationale) C Port de pêche CTE Nongo (MSF) CTE : Centre de traitement Ébola et centre de traitement des soignants Commune de Ratoma 46 ménages suivis 44 contacts surveillés Taux de présence moyen : 94%* (Hommes 88%) 157 malades pris en charge * Raisons d absence : - École (enfants), - Travail (hommes), - Marché (femmes) C Commune de Matoto Commune de Dixinn Océan Atlantique Iles de Los Commune de Kaloum Commune de Matam 31 ménages suivis 117 contacts surveillés Taux de présence moyen : 87%* (Hommes 76%) malades pris en charge 53 personnes spontanément volontaires pour être vaccinées 4 km Afin de mesurer l impact des activités d éducation, d information et de communication à l occasion de cette campagne de micro-cerclage, une enquête sur un échantillon de population des deux communes a été réalisée. L échantillon de cette enquête était composée de 151 personnes tirées au sort (71 hommes, 8 femmes). Comptetenu de la taille de cet échantillon, les résultats présentés ne sont sans doute pas représentatifs de l ensemble de la population dans ces communes mais apportent des éléments d information utiles à la réflexion pour améliorer les stratégies de communication. Parmi les principaux résultats, on note, comme précédemment lors d enquêtes réalisées par l Unicef en, qu une très grande majorité des personnes interrogées (95,4%) croient en l existence de la maladie à virus Ebola (MVE). 16

17 17 Les trois figures suivantes (13b, c et d) rapportent les réponses des sujets enquêtés sur les canaux d information dans la capitale, sur la connaissance des symptômes de la MVE et les attitudes face à une personne décédée à domicile. La radio est le premier support d information de la population dans la capitale, citée par 77% des sujets enquêtés (figure 13b). Un important programme de réhabilitation des radios communautaires a été réalisé à partir de fin 14. Ainsi un réseau d une quinzaine de radios avec leurs moyens de diffusion a été mis en œuvre dans les préfectures épidémiques. Les affiches et les prestataires de santé sont les moins cités des canaux d information (1%). Figure 13b : Canaux d information sur la maladie à virus Ébola [MVE] (plusieurs réponses possibles) dans les communes de Ratoma et de Matam à (enquête post-confinement sur 151 personnes des deux sexes) (coordination nationale) Radio 77% Porte à porte Religieux 37% 39% Comité de veille de quartier 31% Élus locaux 5% Femmes Jeunes 1% 1% Autorités administratives 18% Affiches Prestataires de santé 1% 1% Autres réponses % Ne sait pas 1% % 1% % 3% 4% 5% 6% 7% 8% Radio mobile mise en œuvre dans la sous-préfecture de Tanéné Marché de Matoto, dans la préfecture de pour la lutte contre Ébola (FICR) Impact des affiches? (Photographies René Migliani 15) 17

18 18 Les principaux symptômes connus de la MVE rapportés par les sujets enquêtés sont la fièvre (83%) et les symptômes digestifs (vomissements 9%, diarrhée 8%). Les autres symptômes sont cités dans moins de 5% des cas (figure 13c). Figure 13c : Connaissances sur les symptômes de la MVE (plusieurs réponses possibles) dans les communes de Ratoma et de Matam à - Enquête post-confinement par sondage sur 151 personnes des deux sexes (coordination nationale) Vomissements 9% Fièvre Diarrhée 83% 8% Maux de ventre 43% Douleurs musculaires 35% Grande fatigue Perte d'appétit 4% 7% Difficulté à avaler 15% Difficulté à respirer 11% Hoquet Autres symptômes 4% 4% % 1% % 3% 4% 5% 6% 7% 8% 9% 1% Face à un sujet décédé à domicile, l attitude la plus fréquemment rapportée est l appel au 115, qui est un numéro de téléphone gratuit dédié à l alerte et à l information sur la MVE (figure 13d ). Ce message («Appel au numéro 115») apparait sur de nombreuses affiches de la capitale (voir photographie prise au marché de Matoto page précédente). On note qu environ 5% des répondants continuent à citer des pratiques à risque comme de cacher le défunt et de pratiquer les soins rituels au défunt. Ceci est corroboré par les deux décès confirmés identifiés depuis début août (1 à Ratoma dans et 1 dans la sous-préfecture de Moussayah à Forékariah). Même si cette proportion de «résistants» parait faible, elle suffit sans doute à faire perdurer la transmission. Figure 13d : Attitudes déclarées face à un défunt à domicile (plusieurs réponses possibles) dans les communes de Ratoma et de Matam à - Enquête post-confinement par sondage sur 151 personnes des deux sexes (coordination nationale) Appeler le % Signaler aux autorités 54% Ne pas toucher 48% Signaler au chef de quartier 11% Appeler l'agent de santé 1% Cacher le défunt 5% Pratiquer le soin au défunt 4% Rester chez soi 3% Pas d'obsèques % Autres 8% % 1% % 3% 4% 5% 6% 7% 8% 18

19 Figure 14 : Répartition des cas (suspects-probables-confirmés [S-P-C]) cumulés de maladie à virus Ébola (MVE) selon la préfecture le 16 août 15 (Coordination nationale). 19 Bissau () () () () (5) () Tougue () Dinguiraye (1) Siguiri (34) (36) (53) (17) (43) (159) (113) (8) (9) () (13) (7) () (3) () Iles de Los (6) Route nationale (6) Chef-lieu de Préfecture Capitale régionale (44) (477) (44) (Coordination nationale 16 août 15) (477) Nombre cumulé de cas Cas récents et + Guéckédou (38) (136) 1 Km (161) (744) (11) N Zérékoré (56) (47) Lola (111) Figure 15 : Répartition des taux d incidence p. 1 des cas (S-P-C) cumulés de MVE selon la préfecture le 16 août 15 (Coordination nationale). Bissau () () () () (1,7) () Tougué (1,6) Dinguiraye (,5) Siguiri (4,9) (8,) (5,1) (17,6) (15,) (48,4) (5,8) (,9) (6,6) () (7,1) (5,) (7,5) (6,8) () : 35,6 p 1 Forékariah (195,) (48,) (36,1) Route nationale Chef-lieu de Préfecture Capitale régionale (9,4) (195) (Coordination nationale 16 août 15) Taux d incidence cumulé p. 1 (valeur du taux),1 9,9 Cas récents 1, 19,9, 9,9 3, 99,9 1, 149,9 15, et + Guéckédou (13,9) 1 Km (76,3) (49,4) (6,) N Zérékoré (64,6) (14,4) Lola (63,4) 19

20 Figure 16 : Répartition des préfectures selon la date de dernière notification des cas confirmés de MVE en le 16 août 15 (Coordination nationale) Bissau Tougue Dinguiraye Siguiri Cumul des cas confirmés dans les 1 jours Forékariah et + Guéckédou Cas confirmés dans les 1 jours Les En alerte avec contacts à suivre Pas de cas confirmés depuis > 1 j. - < 4 jours Pas de cas confirmés depuis 4 jours Aucun cas notifiés (Coordination nationale 16 août 15) Route nationale Chef-lieu de Préfecture Capitale régionale 1 Km N Zérékoré Lola Figure 17 : Létalité cumulée des cas (S-P-C) de MVE selon la préfecture en le 16 août 15 (Coordination nationale). Bissau Létalité (66,7%) [54/3786] Iles de Los (-) (61,1%) [/36] (46,5%) [/43] (5,3%) [315/6] Route nationale (81,1%) [43/53] Chef-lieu de Préfecture Capitale régionale (57,%) [139/44] Forékariah (69,8%) [333/477] (58,8%) [1/17] (6,9%) [1/159] (Coordination nationale 16 août 15) (-) <5 cas (75,%) [85/113] Forékariah (5,%) [4/8] (-) (-) * (6,%) [3/5] (,%) [/9] (-) (-) Tougué* (5,%) [1/] Létalité (%) [Décès cumulés/cas cumulés] Absence de cas, % Cas,1 récents % 4,9% 5, % 49,9% 5, % 74,9 % 75, % 1, % * A interpréter en tenant compte des très faibles effectifs (1,%) [13/13] Dinguiraye* (1,%) [1/1] (78,6%) [55/7] Guéckédou (8,7%) [316/38] (65,%) [13/] (78,7%) [17/136] 1 Km Siguiri (7,6%) [4/34] (6,9%) [98/161] (63,6%) [1/33] (67,3%) [51/744] (45,5%) [5/11] (-) N Zérékoré (7,7%) [181/56] (59,6%) [8/47] Lola (75,7%) [84/111]

21 1 Données concernant les professionnels de santé La figure 18 indique l évolution des cas et décès confirmés et probables cumulés de MVE des personnels de santé en. De la semaine 15 à la semaine 4 le nombre d infections chez les professionnels de santé est stable ( cas confirmés et probables), ainsi que nombre de décès (19 décès confirmés et probables). De la semaine 5 à la semaine 9, après une accalmie de 1 semaines, 8 personnels de santé ont été infectés. Aucune nouvelle infection depuis la semaine 3. La figure 19 indique les professions des personnels de santé contaminés (cas confirmés). Les médecins et les infirmiers ont payé le plus lourd tribut à l épidémie (56% des infectés), ainsi que de nombreux agents techniques de santé (%). La majorité des cas est survenue dans la capitale où les professionnels de santé sont les plus nombreux (figure ). La figure 1 compare les proportions de professionnels de santé parmi les cas et les décès des préfectures. Figure 18 : Évolution des cas et décès confirmés et probables cumulés de fièvre Ébola des personnels de santé des semaines 39/14 à 33/15 (coordination nationale) (graphique mis à jour en ajoutant les cas probables) 1% Nombre de cas et de décès % 8% 7% 6% 5% 4% 3% Létalité % 1% S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S1 S3 S5 S7 S9 S31 S33 Cas confirmés et probables Décès confirmés et probables Létalité (%) % Figure 19 : Répartition des professionnels de santé contaminés par le virus Ébola en selon la profession le 16 août 15 (n=195 cas confirmés) (Coordination nationale) Médecin (59) 3% Infirmier (5) 6% Agent technique de santé (38) 19% Brancardier (11) 6% Hygiéniste (8) Laborantin (8) 4% 4% Sage-femme (5) 3% Pharmacien () Technicien de laboratoire (1) Croix-rouge (1) 1% 1% 1% Autres et non spécifiés (1) 6% % 5% 1% 15% % 5% 3% 35% 1

22 Figure : Répartition des cas, des décès et de la létalité des professionnels de santé contaminés par le virus Ébola en selon la préfecture le 16 août 15 (n=1 cas confirmés et probables et 114 décès) (Coordination nationale) % 1% 1% 1% 1% 1% 86% 1% Incidence cumulée des cas et décès % % % 8 44% 4% % 5% 5% 33% % % % 3 1 8% 6% 4% % % Létalité Telimélé Siguiri Guéckédou N'Zérékoré Lola Cas confirmés et probables Décès confirmés et probables Létalité (%) La capitale qui compte le plus grand nombre de professionnels de santé est la plus touchée des régions du pays. Les préfectures de forêt ont été également parmi les plus touchées chez les professionnels de santé, avec des létalités en général plus élevées (5 à 1%) que dans la capitale (45%) et en Basse (4 à 1%). Plusieurs tradipraticiens sont décédés de la maladie à virus Ébola, sans que le décompte en soit précis. Dans les régions peu ou moins touchées (Moyenne et Haute ) et plus éloignées des épicentres, les personnels de première ligne ont été peu nombreux à être infectés mais tous sont décédés, à l exception de la préfecture de Siguiri (33%). Figure 1 : Proportions de professionnels de santé parmi les cas et les décès en selon la préfecture le 16 août 15 (n=1 cas confirmés et probables et 114 décès) (Coordination nationale) 5% % 3,1% 5,% 3,1%,% 18,% 15% 13,9% Proportions 1% 5% % 5,6% 4,6% 11,8% 8,3% 5,8% 5,8% 4,1%,6% 1,6% 1,1% 11,8% 4,7% 5,% 4,7%,9% 3,7% 1,5% 4,8% 3,6%,9% 3,1% 8,8% 4,% 7,4% 8,% 7,5% 6,5% 4,7% 3,7% 3,4%,9%,4% 1,9% 7,% 6,1%,7% Telimélé Siguiri Guéckédou N'Zérékoré Lola Proportion de professionnels de santé parmi les cas Proportion de professionnels de santé parmi les décès La proportion de professionnels de santé parmi les cas est le plus souvent supérieure à celle des professionnels de santé parmi les décès sauf à et dans des préfectures situées en périphérie des centres de prise en charge des MVE (,,,,,,,, ). La proportion de professionnels de santé parmi les cas et les décès est plus élevée à (13,9% et 11,8%) comparée aux proportions nationales (5,6% et 4,6%). Les observations sur les décès doivent être nuancées par le fait que nombre de tradipraticiens décédés de MVE ne sont peut-être pas ou mal comptabilisés et identifiés dans les cas notifiés, notamment en zone forestière.

23 3 Le tableau 3 indique l évolution de l épidémie chez les personnels de santé depuis le 1 octobre* (source OMS) Tableau 3 1/1/14 16/8/15 Population Évolution 1/1/14 16/8/15 Soignants Évolution Cas (S-P-C) Décès (létalité) (57%) (67%) +157% +199% 84 4 (48%) 1** 113 (54%)** +15% +183% Sierra Leone Cas (S-P-C) Décès (létalité) (36%) (9%) +315% +34% (74%) 37 1 (7%) +138% +133% Cas (S-P-C) Décès (létalité) (58%) (45%) +151% +96% 9 96 (46%) (5%) +81% +1% *Jour d arrivée en (départ le 3 juin). ** Cas confirmés et probables/ décès confirmés et probables Cas C / Décès C+P+S Cas C / Décès C 3

24 4 Données concernant les structures de prise en charge Ebola en Le tableau 4 indique la capacité en lits d hospitalisation pour l ensemble des centres de traitements Ebola en. Les capacités d hospitalisation ont été réévaluées dans les CTE de et de compte-tenu de la situation épidémiologique de la semaine 1. Le CTE de Guéckédou a été fermé le 5 avril. Le CTE de Donka a réduit sa capacité à 15 lits en semaine 4. Le CTS a réduit ses capacités à 5 lits en semaine 5. Après une fermeture de 4 semaines, le CTE de est ré-ouvert en semaine 3. Le 5 juillet le CTE de Donka est transféré sur le site de Nongo (Commune de Ratoma, voir figure 13a) dans un CTE neuf dirigé par MSF et l activité de prise en charge des nouveaux soignants infectés y est transférée (fermeture du CTS). Le CTE de est fonctionnel depuis la semaine 8 (9 lits). Le cas confirmé de du 11 juillet (mère contact ayant fui de la préfecture de ) est hospitalisée dans ce centre (gestion par MSF Belgique). Le CTS géré par le service de santé des armées de France, après avoir été décontaminé, est maintenant fermé et démonté. Tableau 4 : Capacité en lits des Centres de traitement en le 9 août 15 Centres Lits Suspects Lits Probables Lits Confirmés Total des Lits CTE* Nongo CTE CTE CTE N'Zérékoré CTE 3 5 CTE CTE ForéKariah CTE CDT** Siguiri CDT CDT Kamsar Total * Centre de traitement Ebola, ** Centre de transit La figure montre l impact des évolutions de l épidémie, des événements épidémiologiques majeurs sur l activité des centres de prise en charge et de l amélioration de l offre de soins. L essentiel de l activité des laboratoires (figure 3) est liée à l analyse des prélèvements sur des sujets défunts en communauté et dans les structures hospitalières avec morgue (CHUs Donka et Ignace Deen notamment). La grande majorité des défunts prélevés sont négatifs. La figure 4 indique la répartition géographique des structures de prise en charge et de diagnostic sur l ensemble du territoire guinéen. La figure 5 montre l évolution l activité hebdomadaire moyenne dans les CT/CTE et le nombre de structures de prise en charge en activité. 4

25 5 Figure : Evolution de l activité hebdomadaire moyenne des centres de soins Ebola en des semaines 39/14 à 33/15 (Coordination nationale) Diffusion à l'est et au Nord de la forestière et en Haute des cas pris en charge au CTE de par prise en charge des cas de Basse au CTE de Levée de réticences et des cas à ac vité des CTE et CT en lien avec la de l'incidence des cas Anadémie après enterrements non sécurisés dans la préfecture de et des cas à Lola Saturation des lits de confirmés dans les CTE de et en semaines 11, 1 et 13 activité des CTE de et, du CT de Forékariah et du CTE de N'Zérékoré liée à la levée des réticences de Forékariah et de Lola CTS entre en activité en semaine 5 CTE en activité semaine 1 Fermeture du CTE de Guéckédou en fin de semaine 14 (5 avril) activité du CTE de et en lien avec la recherche active des cas par porte-à-porte à Forékariah activité du CTE de et en lien avec la recrudecence de l'épidémie et la recherche active des cas par porte-à-porte à activité du CTE de (Nongo MSF) avec la recrudescence des cas dans la capitale et la reprise des activités du CTS CTE (MSF) CTE Guéckédou (MSF) CT (MSF) Nombre moyen d'hospitalisés par semaine activité du CTE de avec mis en oeuvre du CTE de Forékariah et diminution de l'incidence des cas hors Forékariah activité du CTE de par transfert des malades du CTE de fermé en semaine 6 pour cause de travaux de réparation Plus forte activité au CTE de Nongo à (MSF) en semaines 31,3 et 33 Fermeture du CTS et réouverture du CTE de en semaine 3 CTE (CRF) CTE N'Zérékoré (Alima) CTE () CTE (Waha) CTE (Russie) CT/CTE Forékariah (CRF) CT () CT Siguiri () 1 CT Kamsar () /CTE (MSF) CTS (SSA) S39 S4 S41 S4 S43 S44 S45 S46 S47 S48 S49 S5 S51 S5 S1 S S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S1 S11 S1 S13 S14 S15 S16 S17 S18 S19 S S1 S S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S3 S31 S3 S33 5

26 6 Figure 3 : Évolution de l activité hebdomadaire moyenne du réseau des laboratoires Ébola* en des semaines 39/14 à 33/15 (Coordination nationale). * Laboratoires des centres de traitement et laboratoires de dépistage Ébola des personnes décédées Nombre moyen hebdomadaire d'échantillons analysés et des nouveaux cas et décès confirmés ,1,3 19,6, 16,7 16,3 14, ,1 13,3 13,4 13,6 1,7 1,9 11, 1,9 1,4 9,3 7,4 7,3 8,3 8,1 6, 5,7 6,4 3,6 4,3 5, 3, 4,,7 3,1 3,9 1,3 1, 1,3 1,9 1,7 1,4 1,7 1,7,6 3,1 1,9,6,1,3,4 S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S1 S3 S5 S7 S9 S31 S33 Nombre moyen d'échantillons analysés Nombre moyen de nouveaux cas confirmés 6

27 7 Figure 4 : Répartition des structures de prise en charge Ébola en (Coordination nationale) Bissau Labo mobile canadien Tougue (Situation du 16 août 15) Kourémalé Dinguiraye Siguiri GUI Route nationale Chef-lieu de Préfecture Capitale régionale MSF GUI Labo REDC MSF Labo mobile Min Santé Dubreka Russe Labo mobile russe MSF Labo IPD CHU Donka GUI Labo mobile européen Labo K-Plan CHU I. Deen Forékariah CRF Labo K-Plan CRF CTE actif CT/CPT actif en construction Guéckédou CRF Labo IP Paris WAHA CTCOM actif Structure Santé N Zérékoré ALIMA Lola Laboratoire actif Laboratoire à venir CTE : Centre de Traitement Ebola CT : Centre de Transit CPT : Centre Provisoire de Transit CTCOM : Centre Transit Communautaire 1 Km Le centre de traitement des soignants (CTS) géré par le Service de santé des armées français (SSA), qui fonctionnait depuis le 3 janvier, est maintenant fermé. Le bilan du CTS du 19 janvier au 19 juillet 15, concernant la prise en charge des soignants atteints par la MVE est le suivant : 6 cas confirmés avec 18 guéris (64%) et 8 patients décédés. Les prélèvements du CTE de étaient analysés jusqu en semaine 6 par le laboratoire de l Institut Pasteur de Dakar à l hôpital Donka de. Compte-tenu de l afflux de patients en provenance du CT de Forékariah lié à la levée des réticences le laboratoire mobile européen de Guéckédou est fonctionnel à depuis le 18 février. Le CT de Forékariah géré par la Croix Rouge Française est depuis le avril un CTE. Le CTE de dirigé par une équipe russe est opérationnel depuis le 6 mars. Le laboratoire mobile russe est en charge des confirmations par technique PCR. Le laboratoire K-Plan de Forékariah est fonctionnel depuis le 1 avril. Le laboratoire K-Plan, pour la recherche de l infection Ebola des décès communautaires de la commune de Kaloum et des décès hospitaliers au CHU I. Deen, a été inauguré le 13 mai (semaine ). Un laboratoire mobile avec PCR technologie BioFire a été mis en place dans la commune de Matoto, quartier G Bessia pour la confirmation des décès communautaires. Plusieurs autres laboratoires mobiles venant de différents pays (Etat s-unis, Canada, Japon, France) ont été mis en place dans la capitale pour la surveillance virologique des décès communautaires et des décès hospitaliers (prélèvement buccal). Le laboratoire mobile canadien a été transféré à Kamsar. Il est opérationnel depuis le 4 mai dans cette ville. Un centre de transit (CT) est en cours de réalisation à Kamsar (Unicef/Waha). Le CT de Kamsar est fonctionnel depuis la fin de la semaine 6. Un centre provisoire de traitement est fonctionnel à sous la direction de MSF qui en assurera la gestion médicale (fonctionnel à partir de la semaine 8). Le laboratoire mobile canadien a été transféré à près du CTP. Le laboratoire mobile du ministère de la santé est mis en œuvre au niveau de la sous-préfecture de Tanéné () en semaine 7. Le CTE en place au CHU Donka à a été fermé et remplacé par le CTE du quartier de Nongo (MSF Belgique) qui de plus prend en charge les soignants avec le désengagement du CTS du service de santé des armées de France. C est le laboratoire REDC qui est en place au niveau du CTE de Nongo. Le laboratoire de l IP Dakar, toujours situé au CHU Donka, participe maintenant à la surveillance des défunts de. Au total en semaine 33, 9 laboratoires sont fonctionnels en (figure 4). 7

28 8 Figure 5 : Évolution de l activité hebdomadaire moyenne dans les structures de prise en charge (CT/CTE) et du nombre de structures (Coordination nationale*). * Données des Sitreps quotidiens Nombre hebdomadaire moyen de malades Nombre de centres de prise en cahrge (CT/CTE) S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S1 S3 S5 S7 S9 S31 S33 Centres actifs Centres vides Nombre moyen hebdomadaire de malades et suspects pris en charge 8

29 9 Données concernant le suivi des décès communautaires La figure 6 présente l évolution de la surveillance des décès communautaires (mise en place depuis la semaine 46 ) et de la proportion de décès sécurisés. Ces indicateurs sont ceux issus des rapports de situation («Sitreps») quotidiens établis par la Coordination nationale de la lutte contre Ébola en. Le nombre de décès communautaires déclarés a augmenté de façon importante à partir de la semaine 11 (multiplication par 4 en semaine 16). La proportion de décès sécurisés (EDS) a augmenté de la semaine 3 à la semaine 14 (43% à 91%), mais est en baisse jusqu en semaine 16 (-33%). Cette baisse est associée à des réticences de la population qui n accepte pas dans son ensemble la sécurisation systématique des décès communautaires (Déclaration d Urgence Sanitaire Renforcée). En semaine 17 cette proportion a augmenté (8%) et se poursuit (99,3% en semaine 8), mais reste insuffisante car la sécurisation des corps des défunts quelle qu en soit la cause devrait être de 1%. La proportion de décès sécurisés confirmés est nulle en semaine 33. Depuis le début de l épidémie en mars 14 jusqu en semaine 9*, la Croix-Rouge a sécurisé 117 enterrements, désinfecté 488 habitations et autres locaux, assuré le soutien psycho-social de 6393 bénéficiaires et des actions de mobilisation sociale et de communication auprès de personnes. Dans les préfectures actives les décès communautaires sont sous-déclarés (figure 7) et tous ne sont pas sécurisés ( 98% en semaine 3). Les décès communautaires surviennent pour une grande partie d entre-eux, surtout en milieu rural, au domicile des intéressés (4 corps ont été trouvés au domicile lors de la première campagne de sensibilisation et de recherche active de Forékariah en avril). Les autres décès surviennent dans les structures hospitalières urbaines avec un temps de préparation des corps dans les morgues. Dans les villages des personnes ont pour tâche de laver les corps des défunts («laveurs de corps»). Ils sont une des cibles des activités de sensibilisation et de prévention de l infection à virus Ébola en collaboration avec les Imams. * Absence de réception des bulletins très intéressants de la Fédération Internationale de la Croix- Rouge (FICR) depuis la semaine 9 (!!!). 9

30 3 Figure 6 : Évolution hebdomadaires du nombre de décès communautaires déclarés et de la proportion d enterrements sécurisés (EDS) (Coordination nationale*). * Données des «Sitreps» quotidiens Nombre de décès communautaires déclarés ,6% 69,% 69,8% 61,% 65,5% 61,4% 55,6% 45,% 4,6% 55,6% 38,% 53,4% 44,% 47,8% 53,8% 5,% 7,5% 79,5% 55,% 33,3% 86,9% 83,3% 7,4% 7,9% 5,5% 89,6% 8,% 193 9,8% 77,1% ,% 96,3% 96,7% 93,8% 94,6% 95,9% 96,% 9,% 93,5% 98,9% 99,3% 99,% 98,1% 99,4% 99,% 99,5% 98,6% ,9% % 9% 8% 7% 6% 5% 4% 3% % EDS et EDS positifs ,% 17,4% ,7% ,4% 3,3%,5% 3,1% ,7% 1,5% 1,% 1,7%,9% 1,1%,9% 1,1%,7%,8%,9% 9,5%,4% 69 13,%,%,%,% S46 S47 S48 S49 S5 S51 S5 S1 S S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S1 S11 S1 S13 S14 S15 S16 S17 S18 S19 S S1 S S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S3 S31 S3 S33 Nombre de décès déclarés Proportion d'enterrements dignes et sécurisés (EDS) Proportion d'eds positifs % 1% % 3

31 31 Figure 7 : Carte des décès toutes causes attendus chaque jour en selon la préfecture et chaque semaine pour la et la Basse (sources : Recensement population 14 et Enquête Démographie Santé 1*) * Remerciements au docteur Souleymane Camara de la coordination nationale Bissau Forékariah Tougué 3 5 Dinguiraye Siguiri Route nationale Chef-lieu de Préfecture Capitale régionale Décès attendus toutes causes par jour < 5 décès 5 9 décès 1 14 décès décès > 19 décès Décès hebdo. attendus : 77 Basse * : 779 * dont Guéckédou 8 Source EDS 1 : Mortalité brute toutes causes pour 1 = 1,19 1 Km 8 N Zérékoré Lola 5 Ces estimations ne tiennent pas compte des variations saisonnières de la mortalité notamment lors des variations de l endémie palustre. Elles donnent un ordre de grandeur pour une meilleure gestion des alertes attendues. Il est important de préciser que maintenant les équipes préfectorales souhaitent, en plus de ces alertes sur les décès, avoir de plus en plus d alertes sur les malades pour identifier les malades suspects de MVE avant leur décès. 31

32 3 Données concernant le suivi des contacts en La figure 8 présente l état du suivi des contacts déclaré par les équipes préfectorales. Cette situation ne tient pas compte de quelques malades non identifiés (malades cachés et refus de transfert vers les centres de soins Ebola) et donc de sujets contacts de ces malades. Par ailleurs certains contacts ne sont pas identifiés lors des enquêtes d investigation (contacts non déclarés par peur de la forte stigmatisation liée à la MVE ; et contacts repartis après les visites aux malades et après les cérémonies de condoléances lors des rituelles funéraires au cours des décès communautaires) (figure 39). La figure 3 essaie d imager les difficultés d identification des sujets contacts notamment autour d un décès non confirmé avec lien épidémiologique. Le nombre de contacts à suivre augmente (figure 3). Même si le suivi des sujets contacts s est amélioré avec 99% depuis la semaine 6, l objectif de 1% de contacts suivis n est pas atteint. Cela reste toujours une priorité. La proportion des contacts parmi les cas confirmés atteint 1% cette semaine 33 (figure 31). Figure 8: Distribution géographique des contacts suivis par préfecture le 16 août 15 (Coordination nationale). Bissau Route nationale Chef-lieu de Préfecture Capitale régionale Tougué Dinguiraye Siguiri Suivi incomplet Suivi très récent [786/796] Iles de Los (7/16 (1/1) Forékariah (578/579) [1/1] [contact suivi/ à suivre] Forékariah (578/579) (Source Coordination nationale 16 août 15) Nombre de contacts Cas récents et + Guéckédou 1 Km N Zérékoré Lola Le suivi des contacts, même s il est en amélioration, n est toujours pas complet dans les préfectures actives, en particulier dans la capitale cette semaine. Plus de 9% du suivi des contacts concernent à égalité les préfectures de Forékariah et de. La moitié des contacts suivis à Forékariah sont sortis du suivi en semaine 3. La baisse de l incidence est à l origine d une baisse du nombre de contacts à suivre depuis la semaine 3 (figure 31). La collaboration entre les équipes de surveillance de la coordination préfectorale et de l essai vaccinal serait un gain en termes d énergie déployée et de rentabilité pour l identification des contacts et même des contacts de contacts en cette fin d épidémie. La coordination a décidé que dorénavant le suivi des personnes contacts ne devait plus être réalisé exclusivement par les agents communautaires, supervisés par des médecins mais que ce suivi devait être réalisé par des jeunes médecins avec l aide facilitatrice des agents communautaires pour une meilleure qualité médicale du suivi. En effet deux patients récents en pleine santé au contrôle du matin sont retrouvés morts au contrôle suivant. L interrogatoire montre dans les deux cas que ces sujets contacts suivis avaient présenté des symptômes, remettant en cause la qualité du suivi médical par les agents communautaires. 3

33 33 Figure 9 : Schéma d identification des sujets contacts (Coordination nationale). Actions de sensibilisation par les équipes d investigation et médias de masse Contacts non identifiés (Importance?) Revoir les procédures d identification des contacts lors des décès communautaires Contacts cachés (Peur de la stigmatisation) Contacts identifiés Contacts déclarés suivis mais non suivis Contacts vraiment suivis Un cas Un décès pris en charge Contacts partis (Visite pendant la maladie et lors des condoléances) Prévention et apaisement des réticences communautaires Réticences (contacts de malades ou de décès non pris en charge) Supervision (Superviseurs de proximité et superviseurs de district) Les difficultés d identification des sujets contacts (figure 3 : l exemple d un cas probable identifié a posteriori). Depuis la semaine 3, 4 cas probables ont été ajoutés aux cas recensés, souvent très loin des événements au-delà du délai maximum de 1 jours ce qui n a pas d incidence sur l identification de nouveaux sujets contacts. Figure 3 : Illustration des difficultés d identification des contacts autour d un cas probable. Difficultés d identification des contacts Exemple d un cas probable (décès non prélevé avec lien) Contact non recensé avec un décès confirmé (ou un malade confirmé) Malade à domicile non déclaré Décès à domicile non déclaré Enterrement clandestin René Migliani Visites de condoléances (visite à un malade) [proches, voisins, parents et amis éloignés] Aide de la famille Visites des proches et des voisins Préparation rituelle Visites de condoléances [proches, voisins, parents et amis éloignés] Rites funéraires Biais de dissimulation Bais de mémorisation Identification des lieux de résidence de la famille (refuges potentiels en cas de fuite) Recherche des contacts Lien épidémiologique = Cas probable 33

34 34 Figure 31 : Évolution du nombre moyen hebdomadaire de sujets contacts à suivre et de contacts suivis déclarés par les préfectures des semaines 39/14 à 33/15 ainsi que la proportion de contacts parmi les cas confirmés/probables (Coordination nationale). 4 95% 1% 1% 1% 36 85% 83% 9% 3 8% Nombre de sujets-contacts % 47% 3% 3% 33% 53% 3%3% 3% 3% 49% 53% 53% 48% 43% 44% 8% 9% 31% 7% 6% 67% 69% 5% 67% 69% 5% 7% 6% 5% 4% 3% Proportion (%) % 15% 1% 14% 14% % 1% S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S1 S3 S5 S7 S9 S31 S33 contacts identifiés à suivre contacts déclarés suivis Proportion de contacts parmi les cas confirmés (sem. 47 à 3), parmi les cas confirmés et probables (à partir sem. 4) % Depuis la semaine 1 la proportion de contacts parmi les cas confirmés a notablement augmenté (1 à 53% avant la semaine 1 et 5 à 1% à partir de la semaine 1 [cadres jaunes]). En semaine 3, un des cas confirmés était un contact identifié mais non suivi et pris en charge à l apparition des premiers symptômes. L autre cas confirmé était un sujet décédé non connu comme contact. Les 3 cas de la semaine 33 étaient des contacts connus. Les proportions de contacts parmi les cas confirmés sont issues des bulletins hebdomadaires de l OMS. A partir de la semaine 4 cette proportion concerne les cas confirmés et probables. Des modifications de l indicateur ont été apportées par l OMS à partir de cette même semaine. Des mises à jour de la base de données sont parfois à l origine de modifications des indicateurs d une semaine à l autre. 34

35 35 Données concernant les réticences en Les figures 3 à 34 indiquent les zones de réticences les plus importantes depuis novembre et l évolution du nombre de sous-préfectures où des réticences sont signalées. Les réticences vont en s atténuant. Figure 3 : Importance des réticences par préfecture entre le 1 novembre 14 et le 16 août 15 (Coordination nationale). Bissau [,%] [5,%] [,%] [,6%] [3,6%] [,%] [15,4%] [,%] [,7%] [,%] [,%] [,7%] [,%] [,%] Tougue [,%] Dinguiraye [,%] [5,3%] [7,3%] [3,8%] Siguiri [,1%] [1,5%] [,%] Route nationale Chef-lieu de Préfecture Capitale régionale [13,9%] Forékariah [,%] [,%] Ratoma [1,4%] Dixinn [18,6%] Kaloum [9,3%] Matam Matoto [17,1%] [4,6%] 1 Km [13,4%] [19,%] Forékariah [19,4%] Forékariah [49,5%] Proportion de journées avec réticence sur la période* >% - 4% Cas récents 5% - 9% 1% - 9% 3% - 49% 5% et + * Moyenne sur 8 jours dans les sous-préfectures avec réticence (Coordination nationale SitReps du 1 novembre 14 au 16 août 15) Guéckédou [,4%] 1 Km [,%] [,5%] N Zérékoré [5,5%] [4,%] Lola [8,8%] 35

36 36 Figure 33 : Evolution quotidienne du nombre de sous-préfectures où des réticences ont été signalées depuis le 1 novembre 14 (Coordination nationale) [données du 1 novembre 14 au 16 août 15] Impact de l'action des ressortissants dont des ministres en forestière et en Haute en décembre Nmbre de sous-préfectures avec réticence(s) Impact conjugué des leaders, des ressortissants, du ministre de la Communication (ministre "parrain") et des forces de l'ordre à l'encontre des fauteurs de troubles graves à l'ordre public dans la préfecture de Forékariah Mais résultat instable Maintien de réticences spontanées en particulier à en lien avec les enterrements communautaires sécurisés Réticences à et Forékariah Réticences à et Réticences à Forékariah,, et Réticences à Forékariah,, et Réticences à et -Centre Réticences dans la commune urbaine de kindia en lien avec le refus des EDS (enterrements dignes et sécurisés) Réticences à,, et nov. 18-nov. 6-nov. 4-déc. 1-déc. -déc. 8-déc. 5-janv. 13-janv. 1-janv. 9-janv. 6-févr. 14-févr. -févr. -mars 1-mars 18-mars 6-mars 3-avr. 11-avr. 19-avr. 7-avr. 5-mai 13-mai 1-mai 9-mai 6-juin 14-juin -juin 3-juin 8-juil. 16-juil. 4-juil. 1-août 9-août 36

37 37 Réticences liées à la sécurisation d un enterrement dans la préfecture de (Manéah) cette semaine (figure 34). Figure 34 : Evolution des réticences signalées quotidiennement par préfecture depuis le 1 novembre (Coordination nationale) [données du 1 novembre 14 au 16 août 15]. 35 Autres 3 5 Lola Nombre de sous-préfectures avec réticence(s) 15 N'Zérékoré 1 Forékariah 5 1-nov. 19-nov. 8-nov. 7-déc. 16-déc. 5-déc. 3-janv. 1-janv. 1-janv. 3-janv. 8-févr. 17-févr. 6-févr. 7-mars 16-mars 5-mars 3-avr. 1-avr. 1-avr. 3-avr. 9-mai 18-mai 7-mai 5-juin 14-juin 3-juin -juil. 11-juil. -juil. 9-juil. 7-août 16-août 37

38 38 Données concernant les comités de veille villageois (CVV) La figure 35 indique la situation de la mise en place des comités de veille villageois (CVV). Le CVV est une structure communautaire de sensibilisation et de mobilisation sociale, qui s appuie sur les structures traditionnelles, composée en principe de 5 à 7 membres (1 représentant des religieux, 1 représentante des femmes, 1 représentant des jeunes, 1 représentant du comité de santé, 1 agent de santé communautaire, 1 représentant des tradithérapeutes) issus de la localité villageoise. Ses attributions, définies par une circulaire de la coordination nationale en décembre, sont : - protection et prévention ; - identification communautaire des cas suspects et des contacts ; - promotion des services de prise en charge disponible au niveau communautaire ; - organisation des enterrements dignes, rassurants et sécurisés ; - appui aux enfants vulnérables et personnes guéries ; - participation à la gestion des rumeurs, dénis et réticences ; - notification des décès communautaires ; - surveillance des mouvements de population. Figure 35 : Mise en place des comités de veille villageois selon les préfectures à la date du 1 juin (Coordination nationale) Bissau [19] [119] [] [] [17] [] [] [71] [] [] [] [] [74] [] [38] Tougue [] Dinguiraye [] [/9] [135] [13] Siguiri [175] [19] [] Route nationale Chef-lieu de Préfecture Capitale régionale 1978 CVV Ratoma Dixinn Kaloum 1 Km Matam Matoto [16] [51] Forékariah [118] Coya (Coordination nationale 1 juin 15) Forékariah [118] Nombre de comités fonctionnels 1-9 Cas récents et + Guéckédou [1] [15] 1 Km [161] [8] [7] N Zérékoré [1] [13] Lola [9] Le fonctionnement des CVV/CVQ s améliore en Basse, notamment dans la capitale. Les membres des CVV ont participé aux campagnes de sensibilisation et de recherche active de cas dans les préfectures de Forékariah, de et de (sous-préfecture de Tanéné). Depuis la flambée de MVE fin mai à Kamsar puis, des CVV ont été mis en place dans la préfecture de (19). 38

39 39 Quelques données sur les orphelins de la maladie à virus Ébola (MVE) L Unicef recense les enfants orphelins de la MVE en. Actuellement 616 orphelins ont été recensés. La carte du nombre des orphelins (figure 36) se superpose grossièrement avec la carte de l incidence cumulée de l infection. Le poids le plus lourd est supporté par les préfectures forestières, cette observation est nuancée en particulier par la structure des ménages (nombre d enfants, personnes sans enfant), en particulier dans la capitale. La mise à jour du 6 juillet indique un nombre plus important d orphelins recensés par rapport aux données précédentes (16 juin). Le recensement dans les préfectures de Forékariah, de, de, de, de Guéquédou et de indique un nombre important d orphelins Pour plus de détails, consultez le site de l Unicef. Figure 36 : Carte de répartition des orphelins de la MVE selon la préfecture de résidence le 6 juillet (Unicef) Bissau (34) (68) (1) (1) (8) (18) (5) (11) (18) Tougué (4) (36) Dinguiraye (8) (166) (1) Siguiri (35) (59) Route nationale Chef-lieu de Préfecture Capitale régionale (54) (616 orphelins) (887 filles / 373 garçons) Ratoma (5) Dixinn (148) Kaloum (46) 1 Km Matam (33) Matoto (11) (1) (456) Forékariah (571) Forékariah [49,5%] (Source Unicef 6 juillet 15) Forékariah (74) Nombre d orphelins Cas récents et + Guéckédou (16) [4] 1 Km (44) (131) (48) N Zérékoré (163) (86) Lola (415) Figure 37 : Répartition des orphelins dus à la MVE recensés par l Unicef en fonction de l âge le 6 juillet (Unicef) <= 5 ans 1966 Classes d'âge des orphelins 6-1 ans ans ans et

40 4 Situation dans la sous-région L épidémie a diminué de manière significative en Basse et aucun cas confirmé ou probable n a été notifié en en semaine 33. L enquête épidémiologique au autour du décès confirmé en semaine 7 est toujours en cours pour expliquer cette réémergence. Figure 38 : Répartition des cas et décès cumulés (S-P-C) en Sierra Leone, au et en 16 août 15 (OMS) Cas Décès (OMS 6 août) 1 Cas Décès Nombre de cas et de décès déclarés Cas Décès 1 6/3/14 5/4/14 5/5/14 4/6/14 4/7/14 3/8/14 /9/14 /1/14 1/11/14 1/1/14 /1/15 19//15 1/3/15 /4/15 /5/15 19/6/15 19/7/15 Figure 39 : Répartition des cas (S-P-C) et décès cumulés de fièvre Ebola au 16 août 15 selon la préfecture (districts) et la date de dernière notification dans les 3 pays épidémiques de l Afrique de l ouest (, Sierra Leone, ) (Bulletin OMS 19 août). Bissau Tougue Dinguiraye Siguiri Cas cumulés (début épidémie) Freetown Western Area Urban Dubreka Western Area Rural Kambia Cas cumulés (1 derniers jours) 1-5 Port Loko Moyamba Bombali Bonthe Bo Koinadugu Tonkolili Pujehun Montserrado Kono Kenema Monrovia Kailahun Grand Cape Mount Bomi Margibi Atlantique (OMS 16 août 15) Kiouroussa Guékédou Gbarpolu Lofa Grand Bassa Bong 1 Km River Cess N Zérékoré Nimba Sinoe Lola Grand Gedeh River Gee Maryland Grand Kru 4

41 41 La surveillance des contacts et les activités transfrontalières (figure 4) se poursuivent dans plusieurs préfectures (Guéckédou,,, Siguiri, Forékariah). Dans la préfecture de Forékariah, une réunion transfrontalière a été organisée le 3 mars dans la ville frontalière de Pamelap en présence des plus hautes autorités de la (premier ministre) et de (vice -président) pour renforcer les activités de lutte entre la préfecture de Forékariah et le district sierra-léonais de Kambia. Une recherche active de cas a été réalisée entre le 16 et 19 mai conjointement dans la préfecture de Forékariah et le district de Kambia en. La recherche active des cas à domicile dans la sous-préfecture de Tanéné (préfecture de ) est terminée. Le bilan a été présenté dans le bulletin de la semaine 4. Figure 4 : Niveaux des activités transfrontalières. Niveaux des activités transfrontalières Pays frontaliers 1 Pays épidémiques 3 Autres pays africains rené migliani 4 Autres continents 41

42 Le 5 juin à Pamelap, ville frontalière entre la et la Sierra Leone, les chefs d Etats des deux pays ont fait une déclaration d urgence sanitaire renforcée commune (texte de la déclaration ci-dessous). 4 Rencontre des Chefs d État de et de la à Pamelap le 5 juin 15 Déclaration d urgence sanitaire renforcée et étendue Les Chefs d'etat de la et de la, soucieux de la santé de leurs populations et déterminés à mettre fin à l épidémie de la maladie à virus Ebola, se sont rencontrés le 5 juin 15 à Gbalamouya (Pamelap) pour harmoniser leurs points de vue dans la mise en œuvre d'une stratégie de renforcement et d'extension des mesures contenues dans le Protocole d'accord signé entre les autorités administratives et les acteurs de la Riposte des deux villes frontalières de et de Kambia, le 6 mars 15. Suite à la persistance de l épidémie de la maladie à virus Ébola dans certaines zones en et en, en dépit des nombreuses rencontres entre les Chefs d'etat de la Mano River et des équipes techniques élargie aux partenaires, il a été constaté que le goulot d'étranglement de la riposte reste le faible engagement des populations et des autorités dans certaines localités des deux pays. A l'issue de la rencontre, les deux Chefs d'etat se sont convenus, de proroger les mesures d'urgence sanitaire renforcée dans leur pays respectif jusqu' au 3 juin 15. Ces mesures sont : 1- Les services hospitaliers et cliniques privées au sein desquels des cas d Ebola ont été déclarés doivent être temporairement fermés. Les malades qui y sont déjà présents doivent rester sur place et des mesures seront prises pour assurer leurs soins et leur alimentation ; - Les autres structures de soins qui n appliquent pas les mesures de prévention doivent être également fermées. 3- Tout guérisseur ou tradithérapeute qui ne référera pas des cas suspects d Ebola aux structures sanitaires spécialisées sera poursuivi pour mise en danger de la vie d autrui. 4- Tout responsable religieux qui n observera pas les mesures édictées, ou qui incitera à la négation de la maladie d Ebola sera poursuivi par la loi en vigueur. 5- Tous les cas de décès, pendant cette période d urgence sanitaire renforcée, doivent être systématiquement testés. 6- Tous les enterrements dans la zone couverte par l urgence sanitaire renforcée doivent être préalablement sécurisés par la Croix-Rouge ou la Protection Civile, dans le respect de la dignité humaine. 7- Les cérémonies d inhumation, de deuil et de condoléances doivent être réduites à la plus stricte intimité du cadre familial. Les salutations et les regroupements rituels peuvent être renvoyés au-delà de la période d urgence sanitaire renforcée. 8- Toute personne qui cache des malades ou déplace des corps d une localité à une autre sera considérée comme un criminel qui propage la maladie et poursuivie conformément à la loi pour mise en danger de la vie d autrui. 9- Toute personne qui menace ou s attaque aux acteurs de la riposte, à leurs équipements ou aux édifices publics et privés sera poursuivie et sévèrement puni par la loi. 1- Les équipes en charge de la riposte sont invitées à proposer de nouvelles initiatives de recherche et d élimination de tous les cas résiduels d Ebola dans toutes les localités encore actives. 11- Les partenaires techniques et financiers sont invités à accompagner la mise en œuvre effective des présentes mesures ; 1- Les autorités administratives locales ont pleins pouvoirs pour l application stricte et rigoureuse des présentes mesures ; 13- Les forces de défense et de sécurité sont invitées à prendre toutes les mesures nécessaires pour l application stricte des présentes mesures. 14- Des mesures exceptionnelles de restriction de mouvement seront appliquées aux localités abritant des contacts. 15- Les mesures d accompagnement et de soutien aux familles et aux agents de santé doivent être renforcées par la Coordination nationale. 16- Le Ministère de la Santé doit intensifier la supervision des établissements de soins et veiller à l observation des mesures de prévention. Les préfectures guinéennes concernées par cette déclaration d'urgence sanitaire renforcée sont :,,,,,, et la ville de. Tous les départements ministériels concernés (Santé, Administration du Territoire, Défense nationale, Éducation, Sécurité, Justice, Affaires religieuses, Communication ) sont invités, chacun en ce qui le concerne, au respect de l application effective de la présente Déclaration. Fait à Gbalamouya le 5 juin 15 La figure 41 a été réalisée par l Organisation Internationale des Migrations (OIM) et présente les points d entrée au qui font l objet d un suivi des flux migratoires sur la frontière de la. En juin les agents des points de suivi des flux migratoires (Flow Monitoring points FMP) en partenariat avec les personnels de santé maliens ont procédé au contrôle et à la sensibilisation de 5173 personnes (56655 en mai, 6185 en avril et depuis le novembre 14) et au contrôle de 3996 véhicules (5547 en mai, 645 en avril) transportant les voyageurs. 4

43 43 Figure 41 : Carte des points d entrée (source Bulletin OIM du 3 juin 15). Les proportions de cas suspects cumulés restent hétérogènes (53% au [3 laboratoires actifs/1], 33% en Sierra Leone [8 laboratoires actifs /15] et <1% en [7 laboratoires pour le diagnostic des cas suspects]) ainsi que les létalités brutes (Sierra Leone 9%, 45% et 67%) (Tableau 5). La létalité des patients hospitalisés dont l évolution est connue est un indicateur qui permet de mieux comparer les trois pays épidémiques. Elle est égale à 5% [juin] en, 5% [mai] en Sierra Leone et 49% [décembre] au (Bulletin OMS 19 août 15). Tableau 5 : Données du 16 août Pays Définition de cas Cas cumulés (%) Décès cumulés (%) Nombre de guéris Confirmé (6) Probable Suspect (<1) 14 Ensemble (67) Confirmé (41) Sierra Léone Probable 87 8 Suspect 451 (33) 158? Ensemble (9) Confirmé Probable Suspect 5636 (53) Ensemble (45) Total (4)? 43

44 On observe une baisse régulière de l incidence des cas confirmés et probables depuis la semaine 9 en et en depuis la semaine 11, mais une stabilisation depuis la semaine 14 (figures 4 et 43). Trois cas confirmés ont été notifiés en, deux dans la capitale et un dans la préfecture de Forékariah. Aucun cas confirmé ou probable a été notifié cette semaine en. Le bloc régional Est (, forestière et Haute, Est de la ) est calme. Aucun nouveau cas n a été notifié au depuis la semaine 9 (figures 4 à 44). Figure 4 : Évolution de l incidence des cas confirmés et probables de la MVE dans les trois pays épidémiques depuis la première semaine de 15 (OMS) Incidence déclarée des cas confirmés et probables Semaine 1 Semaine 3 Semaine 5 Semaine 7 Semaine 9 Semaine 11 Semaine 13 Semaine 15 Semaine 17 Semaine 19 Semaine 1 Semaine 3 Semaine 5 Semaine 7 Semaine 9 Semaine 31 Semaine 33 Figure 43 : Évolution du taux d incidence pour 1 des cas confirmés et probables de la MVE dans les trois pays épidémiques depuis la première semaine de 15* (Données populations 1) *Échelle logarithmique 1, 1, Taux d'incidence p. 1,1,1, Semaine 1 Semaine 3 Semaine 5 Semaine 7 Semaine 9 Semaine 11 Semaine 13 Semaine 15 Semaine 17 Semaine 19 Semaine 1 Semaine 3 Semaine 5 Semaine 7 Semaine 9 Semaine 31 Semaine 33 44

45 45 Figure 44 : Évolution de l épidémie dans les trois pays épidémiques (présentation schématique) Bissau 15 Freetown Sierra Léone 14 Monrovia Foyers actifs Zone contrôlée Le est libre d Ébola («Ebola free») depuis le 18 Janvier 15. Le, libre d Ébola depuis le 9 mai 15, a présenté des cas confirmés à partir du 9 juin 15 (figure 45). Figure 45 : Répartition des cas et des décès (S-P-C) en lien avec l épidémie des pays de l Afrique de l ouest le 16 août 15 (OMS). Cap Vert Dakar Gambie Absence de notification Pays épidémiques Contacts < 1 jours Contacts > 1 j. / < 4 j. (1/) Sierra Leone (13494/395) Absence de cas > 4 jours (8/6) Cas [S-P-C]/Décès (3786/54) Mauritanie Kayes (167/488) Bamako (8/6) Atlantique (Sitrep OMS 19 août 15) Burkina Ghana Togo Bénin Lagos Nigéria (/8) équatoriale Niger Cameroun Gabon Congo Centrafrique Tchad 45

46 46 Stratégies de lutte La lutte contre le virus Ebola est globale (annexe) et associe plusieurs stratégies : - Mobilisation sociale et sensibilisation des populations et des enfants en milieu scolaire à l aide de supports de communication adaptés (messages radiodiffusés en langues vernaculaires au niveau des radios rurales, distribution de dépliants, utilisation d une boite à images [en cours de duplication avant diffusion], ) avec prévention et contrôle des réticences par la négociation avec l appui des ressortissants (personnalités ne vivant plus dans la localité) des localités réticentes et l adaptation des protocoles d intervention des équipes de sensibilisation et d investigation ; l emploi des forces de gendarmerie n est mis en œuvre qu en dernier recours dans les situations les plus graves de troubles à l ordre public ; l initiative de remobilisation intitulée «Zéro Ebola en 6 jours» a été mise en œuvre à partir de la semaine /15. Elle s est poursuivie jusqu au 15 avril à la demande des présidents des pays de l Union du fleuve Mano («Mano River Union») (figure 11). - mise en place d un système d alerte précoce par les agents communautaires, les tradipraticiens et les comités de veille villageois (CVV), lors de l apparition de cas et/ou de décès communautaires suspects ; - enterrements sécurisés par les équipes de la croix rouge guinéenne en présence de membres de la famille associés à des mesures d accompagnement (sensibilisation préalable par les CVV et les autorités traditionnelles villageoises, condoléances, offrandes) ; l objectif de 1% d enterrements suspects sécurisés est un des objectifs de l inititative «Zéro Ebola en 6 jours» (figure 11) ; - identification des sujets contacts et suivi à 1% de ces contacts pendant une durée de 1 jours au maximum (incubation maximale de la maladie à virus Ebola [MVE]) avec mesures d incitation au maintien à domicile par la fourniture de denrées alimentaires adaptées (riz, ) ; le suivi à 1% des contacts est un objectif majeur pour contrôler la transmission et atteindre l objectif d élimination de la MVE en ; - alerte par l entourage, le CVV ou les agents communautaires en cas de départ effectif (ou suspicion par non présentation au contrôle quotidien pendant jours consécutifs) de la préfecture d un sujet contact par tous les moyens possibles (coursier vers le centre de santé le plus pro che, téléphone ou appel au 115, alerte auprès des services aéroportuaire de et des capitales régionales ainsi que dans les pays frontaliers) en indiquant l identité du contact et autant que possible le lieu probable de destination et les coordonnées de la famille d accueil ; - prise en charge médicale rapide des contacts présentant des signes de MVE avec transport médical sécurisé vers le centre de transit/centre de traitement Ebola (CTE) le plus proche. Le pronostic des patients infectés est influencé par la rapidité et la qualité de la prise en charge, notamment la réhydratation. 46

47 47 Annexe : Schéma synthétique des stratégies de lutte contre l infection hémorragique à virus Ebola Une approche globale, complexe à mettre en œuvre. À risque Non à risque Gestion des corps Enterrement digne, rassurant et sécurisé Notification DC com. Mesures accompagnement Virus Alerte Comité de veille Décédé Guéri Soutien psychosocial Population (village/quartier urbain) Malade Décédé Transport sécurisé médicalisé Négatif Centre de de traitement traitemnt Suivi comme contact Gestion des malades Soutien psychologique Laboratoire Non malade Environnement Transport sécurisé médicalisé Malade en phase de début Notification Contacts Mesures accompagnement Non malade après 1 jours de surveillance Mobilisation sociale Sensibilisation Assainissement «Sanitation» Surveillance et Suivi des contacts Suivi 1 jours Education pour la santé 47

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée Semaine 13, 215 Table des matières Table des matières...2 Note technique...3 Résumé...4 1. Guinée...6 2. Conakry... 13 3. Boffa... 21 4.

Plus en détail

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée Semaine 12, 215 Table des matières Table des matières...2 Note technique...3 Résumé...4 1. Guinée...6 2. Conakry... 13 3. Boffa... 21 4.

Plus en détail

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée, 2 Table des matières Table des matières...2 Note technique...3 Résumé...4 1. Guinée...6 2. Conakry... 13 3. Boffa... 21 4. Coyah... 23

Plus en détail

Guinée - Epidémie de la Maladie à virus Ebola Rapport de la Situation Epidémiologique Maladie a Virus Ebola en Guinée 07 Juin 2015

Guinée - Epidémie de la Maladie à virus Ebola Rapport de la Situation Epidémiologique Maladie a Virus Ebola en Guinée 07 Juin 2015 Rapport de la Situation Epidémiologique Maladie a Virus Ebola en Guinée 7 Juin 215 I. Points saillants Deux (2) nouveaux cas confirmés ont été notifié ce jour dans les préfectures de Forécariah et de Kindia

Plus en détail

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée Semaine 1, 21 Table des matières Table des matières... 2 Note technique... 3 Résumé... 4 1. Guinée... 6 2. Conakry... 13 3. Boffa... 18

Plus en détail

ÉVOLUTION DE L'ACCIDENTALITÉ ROUTIÈRE DANS LE DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-VIENNE Valeurs cumulées sur les 12 derniers mois avec courbe de tendance

ÉVOLUTION DE L'ACCIDENTALITÉ ROUTIÈRE DANS LE DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-VIENNE Valeurs cumulées sur les 12 derniers mois avec courbe de tendance ÉVOLUTION DE L'ACCIDENTALITÉ ROUTIÈRE DANS LE DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-VIENNE Valeurs cumulées sur les 12 derniers mois avec courbe de tendance Définition Un accident corporel (mortel ou non mortel) de

Plus en détail

Modèle de budget mensuel

Modèle de budget mensuel Modèle de budget mensuel Ce modèle de budget a été créé pour vous aider à vous fixer un budget adapté à votre situation. Que vous épargniez en vue de votre mariage ou de l arrivée d un enfant, établir

Plus en détail

Modèle de budget mensuel

Modèle de budget mensuel Modèle de budget mensuel Ce modèle de budget a été créé pour vous aider à vous fixer un budget adapté à votre situation. Que vous épargniez en vue de votre mariage ou de l arrivée d un enfant, établir

Plus en détail

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen Gestion d un cas de portage d entérocoque résistant aux glycopeptides (ERG- ERV) Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen IXème Journée régionale de Prévention des infections associées aux

Plus en détail

UNE OFFRE MODERNE DE BANQUE À DOMICILE

UNE OFFRE MODERNE DE BANQUE À DOMICILE Le réseau Société Générale UNE OFFRE MODERNE DE BANQUE À DOMICILE Alain Brunet Journée Société Générale - 20 juin 2000 1 Sommaire Une utilisation massive et un impact important sur notre exploitation Une

Plus en détail

La dématérialisation des échanges grâce aux messageries sécurisées de santé

La dématérialisation des échanges grâce aux messageries sécurisées de santé La dématérialisation des échanges grâce aux messageries sécurisées de santé HOPITECH - Angers 10 Octobre 2014 Vladimir Vilter ASIP Santé Comment échanger par mail les données de santé des patients facilement

Plus en détail

Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives

Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives Données de la déclaration obligatoire, 2012 En 2012, 1 288 foyers de toxi-infections alimentaires collectives (Tiac) ont été déclarés en France,

Plus en détail

Informations préliminaires sur le poste. Informations générales sur la mission

Informations préliminaires sur le poste. Informations générales sur la mission : PROFIL DE POSTE Informations préliminaires sur le poste Intitulé du poste ADMINISTRATEUR BASE Pays & base d affectation GUINEE, COYAH Rattachement hiérarchique COORDINATEUR COYAH Création / Remplacement

Plus en détail

Surveillance des toxi infections alimentaires collectives

Surveillance des toxi infections alimentaires collectives Nombre de foyers Surveillance des toxi infections alimentaires collectives Données de la déclaration obligatoire, 2011 En 2011, 1 153 foyers de toxi infections alimentaires collectives (Tiac) ont été déclarés

Plus en détail

TITRE DE LA PRÉSENTATION > TITRE DE LA PARTIE PROJET D ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET TECHNIQUE CIBLE

TITRE DE LA PRÉSENTATION > TITRE DE LA PARTIE PROJET D ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET TECHNIQUE CIBLE TITRE DE LA PRÉSENTATION > TITRE DE LA PARTIE PROJET D ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET TECHNIQUE CIBLE 2 Projet organisation administrative et technique > Sommaire Sommaire PREAMBULE POURQUOI? Les objectifs

Plus en détail

Conférence-débat Place des aides techniques et de l adaptation du logement dans le cadre de l assurance dépendance

Conférence-débat Place des aides techniques et de l adaptation du logement dans le cadre de l assurance dépendance Journée nationale de l assurance dépendance Conférence-débat Place des aides techniques et de l adaptation du logement dans le cadre de l assurance dépendance Modérateur: Barbara Strauch Rapporteur: Nico

Plus en détail

Surveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies

Surveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies Surveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies Philippe Vanhems Service Hygiène Hospitalière, Epidémiologie et Prévention Pôle Santé, Recherche, Risques et Vigilances

Plus en détail

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2013

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2013 Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2013 Monitoring actif dans l avifaune sauvage En 2013, dans le cadre du monitoring actif, 3.181 oiseaux sauvages ont été échantillonnés.

Plus en détail

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion

Plus en détail

Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI

Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI L ASSOCIATION ALIMA The Alliance for International Medical Action (ALIMA) est une organisation médicale internationale, fondée en 2009. ALIMA a

Plus en détail

SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE

SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE (Semaine n 38 du 17 au 23/09/2012) BURKINA FASO MINISTERE DE LA SANTE SECRETARIAT GENERAL DIRECTION GENERALE DE LA PROTECTION SANITAIRE DIRECTION DE LA LUTTE CONTRE

Plus en détail

UNEP /UNESCO /UNCH / ECA

UNEP /UNESCO /UNCH / ECA UNEP /UNESCO /UNCH / ECA URBAN POLLUTION OF SURFICIAL AND GROUNDWATER AQUIFERS VULNERABILITY IN AFRICA Bénin, Guinée, Niger, Mali, Côte d Ivoire, Sénégal, Burkina Faso AQUIFERE SUPERFICIEL ET POLLUTION

Plus en détail

REUNION PRESSE JEUDI 13 FEVRIER 2014. Contact presse CAPmedias / Anne COPEY 01 83 62 55 49 / 06 80 48 57 04 anne.copey@capmedias.

REUNION PRESSE JEUDI 13 FEVRIER 2014. Contact presse CAPmedias / Anne COPEY 01 83 62 55 49 / 06 80 48 57 04 anne.copey@capmedias. REUNION PRESSE JEUDI 13 FEVRIER 2014 Contact presse CAPmedias / Anne COPEY 01 83 62 55 49 / 06 80 48 57 04 anne.copey@capmedias.fr SOMMAIRE LE MARCHE DU PNEUMATIQUE EN FRANCE EN 2013 (Sources : ventes

Plus en détail

LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret. La recherche infirmière. Cas concret : où se déroule-t-il?

LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret. La recherche infirmière. Cas concret : où se déroule-t-il? LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret 2ème journée infirmier(e)s / sages-femmes Université des Sciences de la Santé 20 novembre 2004 Stéphanie OGER 1 La recherche infirmière

Plus en détail

ANNEXE 3 ASSISTANCE MÉDICALE

ANNEXE 3 ASSISTANCE MÉDICALE ANNEXE 3 ASSISTANCE MÉDICALE - 30 - ANNEXE N 3 ASSISTANCE MÉDICALE (Mutuelle Assistance International, Mutuelle Assistance France) I. CONDITIONS GÉNÉRALES En cas de besoin, chaque bénéficiaire peut, 24

Plus en détail

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014 Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014 Monitoring actif dans l avifaune sauvage En 2014, dans le cadre du monitoring actif, 3.036 oiseaux sauvages ont été échantillonnés.

Plus en détail

COMMUNIQUE DE PRESSE. Remise de 6 ambulances et de matériel pour la lutte contre l épidémie Ebola

COMMUNIQUE DE PRESSE. Remise de 6 ambulances et de matériel pour la lutte contre l épidémie Ebola AMBASSADE DU JAPON Conakry, le 9 mars 2015 COMMUNIQUE DE PRESSE Remise de 6 ambulances et de matériel pour la lutte contre l épidémie Ebola Le 9 mars 2015, Son Excellence Monsieur Naotsugu Nakano, Ambassadeur

Plus en détail

Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique

Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique Congrès de la SF2H - 9 Juin 2011 S. Coudrais Biohygiéniste Unité d Hygiène et Epidémiologie - Groupement

Plus en détail

LE FINANCEMENT. MSPD Eric Fretillere Conseil Régional de l Ordre des Médecins d Aquitaine CDOM 47Page 1

LE FINANCEMENT. MSPD Eric Fretillere Conseil Régional de l Ordre des Médecins d Aquitaine CDOM 47Page 1 LE FINANCEMENT Il ne faut pas se le cacher, le financement est une difficulté et de nombreuses maisons médicales dans les 10 dernières années, qui fonctionnaient de manière satisfaisante, sont «décédées»

Plus en détail

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor Z I G U I N C H O R REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE

Plus en détail

Revue des Marchés. Charles Gagné 2015-04-16

Revue des Marchés. Charles Gagné 2015-04-16 9. Revue des Marchés Charles Gagné 2015-04-16 Les faits saillants 1. Inventaires de porcs aux É.-U. ( Hogs & Pigs) Croissance de 2 % du troupeau reproducteur 2. Baisse des exportations américaines Valeur

Plus en détail

DISPOSITIF CO.RAIL PRET A TAUX ZERO-DOSSIER TYPE

DISPOSITIF CO.RAIL PRET A TAUX ZERO-DOSSIER TYPE DISPOSITIF CO.RAIL PRET A TAUX ZERO-DOSSIER TYPE Le plan CO.RAIL (Contrat de Reprise d Activité et d Initiative Locale) a été initié fin mars 2009 par le Secrétariat d Etat chargé de l Outre-mer (SEOM),

Plus en détail

BILAN D ACTIVITES PLAN D ACTION 2014. Hôpital Psychiatrique Saint Vincent de Paul de Yamoussoukro

BILAN D ACTIVITES PLAN D ACTION 2014. Hôpital Psychiatrique Saint Vincent de Paul de Yamoussoukro BILAN D ACTIVITES DU PLAN D ACTION 2014 Hôpital Psychiatrique Saint Vincent de Paul de Yamoussoukro 1 AVANT PROPOS Avec un taux de croissance de 6% de nouveaux cas reçu cette année, l Hôpital Psychiatrique

Plus en détail

PARTENAIRES SPVIE SANTE T.N.S. Brochure

PARTENAIRES SPVIE SANTE T.N.S. Brochure SPVIE SANTE T.N.S. Brochure Valable à compter du 1 er Janvier 2015 Vos AVANTAGES SPVIE SANTÉ TNS 1. Aucune sélection médicale à l entrée.. Une couverture immédiate à la souscription, sans délai de carence..

Plus en détail

LBPoker. Barrière BarrierePoker.fr est un site de poker en ligne agréé par l Arjel sous le numéro 0023-PO-2010-07-26

LBPoker. Barrière BarrierePoker.fr est un site de poker en ligne agréé par l Arjel sous le numéro 0023-PO-2010-07-26 SAISON 2012 LBPoker. Barrière BarrierePoker.fr est un site de poker en ligne agréé par l Arjel sous le numéro 0023-PO-2010-07-26 CASINO BARRIERE DE CASSIS PROGRAMME TOURNOIS RÉGULIERS TEXAS HOLD'EM POKER

Plus en détail

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Août 2014 l enfance aux enfants Organisation mondiale de la Santé 2014 Tous droits réservés. Les appellations employées dans la présente

Plus en détail

BILLON, C. BURNAT, S.DELLION C. FORTAT, M. PALOMINO O. PATEY

BILLON, C. BURNAT, S.DELLION C. FORTAT, M. PALOMINO O. PATEY Gestion d une épidémie de Klebsiella pneumoniae (Kpn) productrice de carbapénèmase OXA 48 dans un service de Maladies nfectieuses et Tropicales francilien. C. BLLON, C. BURNAT, S.DELLON C. FORTAT, M. PALOMNO

Plus en détail

Elaboration des Ad AP COTITA 27 janvier 2015

Elaboration des Ad AP COTITA 27 janvier 2015 Ville de Grenoble STRATÉGIE PATRIMONIALE DE MISE EN ACCESSIBILITÉ DES ERP Elaboration des Ad AP COTITA 27 janvier 2015 Ville de Grenoble COTITA 30-01-15-1 Contexte La Ville de Grenoble : 300 équipements

Plus en détail

COLLABORATEURS CLINIQUES

COLLABORATEURS CLINIQUES CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE QUÉBEC CONCEPTION Véronique Roberge, Infirmière clinicienne COLLABORATEURS CLINIQUES Céline Bergeron, Infirmière clinicienne spécialisée Sylvie Côté, Assistante infirmière

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

Introduction à la gestion de l entreprise

Introduction à la gestion de l entreprise 1 L2S4 Introduction à la gestion de l entreprise Devoirs 2 Devoir 1 La société CEVRERO enregistre les opérations suivantes en 2010 : 1 - vente de marchandises à un client 4 000 à crédit 2 - payement note

Plus en détail

SERVICES TECHNIQUES CENTRE HOSPITALIER. d AURILLAC. 1er congrès de l AFGRIS

SERVICES TECHNIQUES CENTRE HOSPITALIER. d AURILLAC. 1er congrès de l AFGRIS SERVICES TECHNIQUES CENTRE HOSPITALIER henri MONDOR d AURILLAC 1er congrès de l AFGRIS METHODE D ANALYSE ET DE PREVENTION DES RISQUES ET CERTIFICATION ISO 9002 Un couple pertinent pour les services techniques

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

Le centre sera fermé du 20 au 31 juillet 2015

Le centre sera fermé du 20 au 31 juillet 2015 Calendrier officiel des 2015-2016 Date des 2 premières Cours de jour : Mercredi 26 août 2015 Mardi 8 septembre 2015 du 1 e juin au 8 juillet ET du 3 au 5 août 2015 Cours de soir : Inscriptions les lundis

Plus en détail

GESTION DE STOCK. July 2009. Hilde De Boeck

GESTION DE STOCK. July 2009. Hilde De Boeck GESTION DE STOCK July 2009 Hilde De Boeck Table des matières Introduction Organisation du stock centrale 1. Gestionnaire de stock 2. Stockage: - Les Conditions - Rangement des produits 3. Les outils de

Plus en détail

DOCUMENTS : LES RAPPORTS LOCATIFS

DOCUMENTS : LES RAPPORTS LOCATIFS DOCUMENTS : LES RAPPORTS LOCATIFS la fin du bail : renouveler le bail, quitter le logement le loyer : fixation, augmentation, paiement du loyer un bail écrit pour quoi faire? Un contrat écrit clarifie

Plus en détail

Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * *

Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * * République du Sénégal Ministère de la Santé et de l Action Sociale Direction Générale de la Santé Direction des Laboratoires Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * * PLAN DE FORMATION DES PERSONNELS

Plus en détail

Coordination de la Gestion des risques. Bilan - Programme

Coordination de la Gestion des risques. Bilan - Programme Coordination de la Gestion des risques Bilan - Programme La démarche Mise en place en 2007 Regroupe l ensemble des Vigilances Sanitaire. Associe le programme CLIN Associe les risques liés aux vigilances

Plus en détail

12 mois pour un budget

12 mois pour un budget 12 mois pour un budget Mode d'emploi L'échéancier prévisionnel annuel Le budget mensuel avec sa feuille de route (janvier à décembre) Le bilan annuel La maîtrise du budget est indispensable pour réaliser

Plus en détail

A 1 auteur. Captures accessoires par les chalutiers gu~b~cois en 1979

A 1 auteur. Captures accessoires par les chalutiers gu~b~cois en 1979 Ne pas citer sans faire r~f~rence A 1 auteur Comit~ scientifique consultatif des peches canadiennes dans l 1 Atlantique CSCPCA Document de recherche 81/66 Captures accessoires par les chalutiers gu~b~cois

Plus en détail

Focus Assistance 2014

Focus Assistance 2014 Focus Assistance 2014 SOCIETE D ASSURANCE MUTUELLE LES SERVICES D ASSISTANCE INTÉGRÉS À VOS CONTRATS D ASSURANCES SOMMAIRE Assistance Route Tranquille... 3 Assistance Automobile... 4-5 Assistance Vie Tranquille...

Plus en détail

Révision du Règlement sanitaire international

Révision du Règlement sanitaire international RESOLUTIONS ET DECISIONS 9 WHA58.3 Révision du Règlement sanitaire international La Cinquante-Huitième Assemblée mondiale de la Santé, Ayant examiné le projet de Règlement sanitaire international révisé

Plus en détail

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) 1. Contexte local Géographie La psychiatrie adulte de l hôpital Sainte-Anne est orientée vers 7 secteurs psychiatriques adultes, que ce soit pour les hospitalisations,

Plus en détail

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE F I C H E P R E V E N T I O N N 1 1 «H Y G I E N E S E C U R I T E» LA VACCINATION PROFESSIONNELLE INTRODUCTION La vaccination en milieu professionnel a un intérêt individuel dans le sens où elle protège

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

Secteur de la construction au Canada

Secteur de la construction au Canada PIB en G$ CAD Survol des tendances de l industrie Secteur de la construction au Canada Principaux développements T2/214 214 Le PIB réel a atteint un sommet de 1 69 millions de dollars canadiens en novembre

Plus en détail

STAGE D'INITIATION AUX SOINS INFIRMIERS D'ACCES EN PCEM2 ou en 2ème ANNEE DE CHIRURGIE DENTAIRE

STAGE D'INITIATION AUX SOINS INFIRMIERS D'ACCES EN PCEM2 ou en 2ème ANNEE DE CHIRURGIE DENTAIRE FACULTÉ DE MÉDECINE FACULTÉ DE CHIRURGIE DENTAIRE Université de Strasbourg STAGE D'INITIATION AUX SOINS INFIRMIERS D'ACCES EN PCEM2 ou en 2ème ANNEE DE CHIRURGIE DENTAIRE JUILLET ou AOUT ou SEPTEMBRE 2012

Plus en détail

DES SUPERVISEURS DES SERVICES A BASE COMMUNAUTAIRE (AC/SBC) EN GESTION DES INFORMATIONS DE LA PLANIFICATION FAMILIALE ET DE LA SANTE MATERNELLE

DES SUPERVISEURS DES SERVICES A BASE COMMUNAUTAIRE (AC/SBC) EN GESTION DES INFORMATIONS DE LA PLANIFICATION FAMILIALE ET DE LA SANTE MATERNELLE MSHP MODULE D ORIENTATION DES SUPERVISEURS DES SERVICES A BASE COMMUNAUTAIRE (AC/SBC) EN GESTION DES INFORMATIONS DE LA PLANIFICATION FAMILIALE ET DE LA SANTE MATERNELLE Réalisé en mai 2012 avec l appui

Plus en détail

Programme canadien pour l épargne-études Rapport statistique annuel

Programme canadien pour l épargne-études Rapport statistique annuel Programme canadien pour l épargne-études Rapport statistique annuel Décembre 2008 TABLE DES MATIÈRES MESSAGE AUX INTERVENANTS... 3 PROGRAMME CANADIEN POUR L ÉPARGNE-ÉTUDES (PCEE)... 4 MÉTHODOLOGIE DU RAPPORT...

Plus en détail

Tableau de garanties Accord National du 10 juin 2008 Socle conventionnel & Options

Tableau de garanties Accord National du 10 juin 2008 Socle conventionnel & Options Tableau de garanties Accord National du 10 juin 2008 conventionnel & s Pour les salariés non cadres production agricole AGRI PREVOYANCE Introduction à la lecture du tableau de garanties Le tableau des

Plus en détail

SITUATION GENERALE Description du phénomène

SITUATION GENERALE Description du phénomène BULLETIN N 007 REPOBLIKAN I MADAGASIKARA Fitiavana Tanindrazana Fandrosoana ------------------- MINISTERE DE L INTERIEUR ------------------ BUREAU NATIONAL DE GESTION DES RISQUES ET DES CATASTROPHES -----------------

Plus en détail

Dossier de presse 28 janvier 2013

Dossier de presse 28 janvier 2013 Dossier de presse 28 janvier 2013 1. Pourquoi un Centre pour Entreprises en difficulté en Wallonie? Certes, le nombre de faillites augmente. Mais, c est surtout, le fait de voir qu un conseil rapide et

Plus en détail

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents L. Grolier-Bois - Médecin hygiéniste Centre Hospitalier de Bretagne-Sud (56) Centre Hospitalier de Quimperlé (29) ARLIN BRETAGNE Journée Régionale de Formation

Plus en détail

SPVIE SANTé TNS. Professions libérales, Gérants de société, Indépendants Travailleurs Non Salariés au RSI. Brochure

SPVIE SANTé TNS. Professions libérales, Gérants de société, Indépendants Travailleurs Non Salariés au RSI. Brochure SPVIE SANTé TNS Professions libérales, Gérants de société, Indépendants Travailleurs Non Salariés au RSI Brochure L offre MUTUELLE SANTé des PROFESSIONNELS 1 Vos avantages SPVIE SANTé TNS. Aucune sélection

Plus en détail

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon Colloque Santé et Société Quels déterminants de santé et quel système de soins pour la santé de toute

Plus en détail

In t r o d u c t i o n

In t r o d u c t i o n In t r o d u c t i o n Qu allez-vous trouver dans ce livre? Ce livre présente une méthode en six étapes pour élaborer votre plan de formation. Son objectif est de vous permettre de concevoir un plan qui

Plus en détail

La version électronique fait foi

La version électronique fait foi Page 1/6 Localisation : Classeur VERT Disponible sur Intranet A revoir : 10/2015 Objet : La présente procédure a pour objet de décrire les responsabilités et les principes pour la réalisation des prélèvements.

Plus en détail

EOLE TRADING INTEGRALE

EOLE TRADING INTEGRALE EOLE TRADING INTEGRALE Formation 100% en ligne Coaching Live d un an Accès à nos outils exclusifs 1- PRESENTATION Eole Trading Intégrale est une formation d une année composée en 3 phases. Elle est accessible

Plus en détail

SYSTEMES D INFORMATION EN SANTE Journée régionale du 12 janvier 2012 - Blois

SYSTEMES D INFORMATION EN SANTE Journée régionale du 12 janvier 2012 - Blois SYSTEMES D INFORMATION EN SANTE Journée régionale du 12 janvier 2012 - Blois La télémédecine au service des soins de 1 er recours et de l aménagement du territoire dominique.depinoy@acsantis.com Pourquoi

Plus en détail

Enseignements d exploration de seconde. Sciences de l Ingénieur. Création et Innovation Technologiques

Enseignements d exploration de seconde. Sciences de l Ingénieur. Création et Innovation Technologiques Enseignements d exploration de seconde Sciences de l Ingénieur Création et Innovation Technologiques SI et CIT enseignements complémentaires pour un développement durable CIT Comprendre comment évoluent

Plus en détail

L assistance à maîtrise des projets logistiques risqués

L assistance à maîtrise des projets logistiques risqués L assistance à maîtrise des projets logistiques risqués Congrès Eurolog 21 juin 2006 Michel Fender Professeur Ecole nationale des ponts et chaussées Président Département Management Industriel, ENPC Co-directeur

Plus en détail

DISPOSITIF CO.RAIL PRET A TAUX ZERO-DOSSIER TYPE

DISPOSITIF CO.RAIL PRET A TAUX ZERO-DOSSIER TYPE DISPOSITIF CO.RAIL PRET A TAUX ZERO-DOSSIER TYPE Le plan CO.RAIL (Contrat de reprise d activité et d initiative locale) a été initié fin mars 2009 par Yves Jégo, secrétaire d Etat chargé de l Outre-mer

Plus en détail

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Vaccinations pour les professionnels : actualités Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???

Plus en détail

OUESSANT. Vivienne investissement. Printemps-été 2015. Rapport de gestion. L analyse quantitative au service de la gestion active

OUESSANT. Vivienne investissement. Printemps-été 2015. Rapport de gestion. L analyse quantitative au service de la gestion active Ce document est destiné à des investisseurs professionnels uniquement Vivienne investissement L analyse quantitative au service de la gestion active OUESSANT Rapport de gestion Printemps-été 2015 Vivienne

Plus en détail

La prise en charge de votre affection de longue durée

La prise en charge de votre affection de longue durée La prise en charge de votre affection de longue durée Édition 2012 LA PRISE EN CHARGE DE VOTRE AFFECTION DE LONGUE DURÉE Sommaire Votre protocole de soins en pratique p 4 Comment êtes-vous remboursé? p

Plus en détail

Formation obligatoire d adaptation à l emploi

Formation obligatoire d adaptation à l emploi Cycle de formation Praxis Conforme à l arrêté du 16 juillet 2009 Formation obligatoire d adaptation à l emploi Agent de service mortuaire Madame, Monsieur, Depuis l arrêté du 16 juillet 2009 relatif à

Plus en détail

Ordonnance relative à la constitution de réserves de crise bénéficiant d allégements fiscaux

Ordonnance relative à la constitution de réserves de crise bénéficiant d allégements fiscaux Ordonnance relative à la constitution de réserves de crise bénéficiant d allégements fiscaux (OCRC) 823.331 du 9 août 1988 (Etat le 1 er janvier 2009) Le Conseil fédéral suisse, vu l art. 22 de la loi

Plus en détail

Information au patient

Information au patient Information au patient Hôpital de jour médico-chirurgical Je vais subir une intervention chirurgicale en hôpital de jour, cela signifie que l intervention et le retour à domicile s effectueront le même

Plus en détail

LE CLUB AVANTAGES GREEN FEES 2014 www.leclub-golf.com

LE CLUB AVANTAGES GREEN FEES 2014 www.leclub-golf.com TARIFS 2014 LE CLUB AVANTAGES GREEN FEES 2014 www.leclub-golf.com Carte Le Club Classic 29.90 offerte -20% voir conditions dans le guide Le Club 2014 pour les abonnements 1ère année toute l année Carte

Plus en détail

Le contrat de professionnalisation à l Université Paul Sabatier GUIDE DES STAGIAIRES DE LA FORMATION CONTINUE MISSION FORMATION «POLE ALTERNANCE»

Le contrat de professionnalisation à l Université Paul Sabatier GUIDE DES STAGIAIRES DE LA FORMATION CONTINUE MISSION FORMATION «POLE ALTERNANCE» GUIDE DES STAGIAIRES DE LA FORMATION CONTINUE Le contrat de professionnalisation à l Université Paul Sabatier MISSION FORMATION CONTINUE ET APPRENTISSAGE «POLE ALTERNANCE» LE CONTRAT DE PROFESSIONNALISATION

Plus en détail

Régime matrimonial : Votre conjoint participe-t il (elle) à votre projet : Oui Non

Régime matrimonial : Votre conjoint participe-t il (elle) à votre projet : Oui Non BUSINESS PLAN Présentation du porteur de projet et de ses associés Etat Civil Nom : Prénom : Adresse : Code postal : Ville : Téléphone : Télécopie : Portable : Date de naissance : Lieu de naissance : Nationalité

Plus en détail

Procédure adaptée (Article 28 du Code des marchés publics)

Procédure adaptée (Article 28 du Code des marchés publics) Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Relatif au projet de : Déploiement du logiciel DMU Net au sein du service des urgences et mise en place d un EAI (Enterprise Application Integration)

Plus en détail

Etendue de l assujettissement aux droits. de lois ou par des ordonnances du Conseil fédéral édictées en vertu de la présente loi.

Etendue de l assujettissement aux droits. de lois ou par des ordonnances du Conseil fédéral édictées en vertu de la présente loi. Loi sur le tarif des douanes (LTaD) 632.10 du 9 octobre 1986 (Etat le 1 er janvier 2013) L Assemblée fédérale de la Confédération suisse, vu les art. 28 et 29 de la constitution 1, vu le message du Conseil

Plus en détail

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014 Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 214 Gwenaëlle FEGAR Direction des Statistiques monétaires et financières Service d Analyse des financements nationaux Après une forte progression

Plus en détail

Indicateurs des marchés de gros de l électricité Mars 2011

Indicateurs des marchés de gros de l électricité Mars 2011 Indicateurs des marchés de gros de l électricité Mars 2011 Cahier des indicateurs électricité Evolution des prix de l électricité Développement du négoce en France Indicateurs relatifs aux fondamentaux

Plus en détail

Le Data WareHouse à l INAMI Exploitation des données

Le Data WareHouse à l INAMI Exploitation des données www.coopami.org Le Data WareHouse à l INAMI Exploitation des données TUNIS 17 décembre 2013 Michel Vigneul Conseiller Actuaire PLAN de l exposé : Partie 1 : Contexte général du système de remboursement

Plus en détail

Tendances du Marché Publicitaire

Tendances du Marché Publicitaire Tendances du Marché Publicitaire Rapport 2015/07 Compte-rendu mensuel de l évolution du marché suisse de la publicité Les points culminants en juillet 2 Pression publicitaire pour l ensemble du marché

Plus en détail

AU BURKINA FASO GUIDE TECHNIQUE POUR LA SURVEILLANCE INTEGREE DE LA MALADIE ET LA RIPOSTE (SECTION 1 A 8 : ETAPES DE LA SURVEILLANCE)

AU BURKINA FASO GUIDE TECHNIQUE POUR LA SURVEILLANCE INTEGREE DE LA MALADIE ET LA RIPOSTE (SECTION 1 A 8 : ETAPES DE LA SURVEILLANCE) MINISTERE DE LA SANTE BURKINA FASO ------------- Unité Progrès Justice SECRETARIAT GENERAL ------------- DIRECTION GENERALE DE LA PROTECTION SANITAIRE ------------- DIRECTION DE LA LUTTE CONTRE LA MALADIE

Plus en détail

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Réunion GERES du 6 juillet 2007 : D Abiteboul,, E Bouvet, A Buonaccorsi,, G Carcelain,, M Domart-Rançon,

Plus en détail

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes à l hôpital et en MRS: Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA Prof. Dr. Youri Glupczynski Unité d Hygiène hospitalière & Laboratoire de

Plus en détail

Ordonnance relative à la constitution de réserves de crise bénéficiant d allégements fiscaux

Ordonnance relative à la constitution de réserves de crise bénéficiant d allégements fiscaux Ordonnance relative à la constitution de réserves de crise bénéficiant d allégements fiscaux (OCRC) 823.331 du 9 août 1988 (Etat le 20 juillet 2004) Le Conseil fédéral suisse, vu l art. 22 de la loi fédérale

Plus en détail

Mutex Indépendance Services - 10 % si vous adhérez en couple. Gardez le contrôle de votre vie!

Mutex Indépendance Services - 10 % si vous adhérez en couple. Gardez le contrôle de votre vie! - 10 % si vous adhérez en couple Mutex Indépendance Services Gardez le contrôle de votre vie! Les 10 raisons de souscrire Mutex Indépendance Services Une rente mensuelle de 300 f à 2000 f en fonction de

Plus en détail

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Contexte de la fistule obstétricale Situation en Mauritanie Progrès au niveau Pays/ Mise en œuvre Défis pour les années à

Plus en détail

Mutualité Chétienne de Liège 130. Place du XX Août 38 4000 LIEGE Tél. : (04) 221 73 11 Fax : (04) 221 74 09

Mutualité Chétienne de Liège 130. Place du XX Août 38 4000 LIEGE Tél. : (04) 221 73 11 Fax : (04) 221 74 09 Organisation Avantages Détails Accompagnants à l'hôpital Intervention de 6,20 euros par jour pour les frais de la personne qui loge dans la chambre du patient, 15 euros par jour si c'est un enfant de moins

Plus en détail

BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE

BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE 1 La crise actuelle est caractéris risée e par le grand nombre de marchés affectés s et par la diversité des canaux de contagion Les principaux canaux de contagion pour l ECE: Canal informationnel (sentiment

Plus en détail

Les mentions et abréviations employées se lisent donc de la façon suivante :

Les mentions et abréviations employées se lisent donc de la façon suivante : CIRCULAIRE AD 94-2 DU 18 JANVIER 1994 Tri et conservation des archives des établissements publics de santé : documents produits après 1968 par les services administratifs chargés de la gestion des hospitalisations

Plus en détail

VOTRE COMPLEMENTAIRE SANTE

VOTRE COMPLEMENTAIRE SANTE Version octobre 2012 VOTRE COMPLEMENTAIRE SANTE ASSISTANTES MATERNELLES & SALARIES DE PARTICULIERS EMPLOYEURS Une équipe de conseillers est à votre service du lundi au vendredi de 9h00 à 12h30 et de 13h30

Plus en détail

Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : Résultats préliminaires

Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : Résultats préliminaires Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : culture versus PCR Résultats préliminaires J. Assoukpa, L. Dupraz, D. Lecointe UFHHLIN, Centre Hospitalier Sud Francilien,

Plus en détail

Réunion publique/téléconférence

Réunion publique/téléconférence Réunion publique/téléconférence Dorval Cornwall Kingston Watertown Oswego Burlington Rochester Kingston/Oswego Téléconférence: 1-877-413-4814 486 9841 (français) 447 9980 (anglais) Appeler entre 18h45-18h55

Plus en détail