Historique. de travaux sur la gangrène, l importance de l asepsie.
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- Dominique Noël
- il y a 6 ans
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1 Historique Philip Semmelweis : médecin hongrois qui reconnut, avant les découvertes de pasteur, le caractère infectieux et transmissible de la fièvre puerpérale et l action préservatrice des sels de chaux. Méconnu, il mourut dans un asile d aliénés. Joseph Lister : chir. anglais qui découvrit, à la suite de travaux sur la gangrène, l importance de l asepsie. Louis Pasteur : chimiste et biologiste français. Ses recherches sont à l origine de la stéréochimie. Pasteur est nommé doyen de la faculté des sciences de Lille. Se succèdent ses mémoires sur les fermentations. Il montre que les fermentations sont dues à un micro-organisme, et qu à chaque fermentation répond un ferment spécifique. Il découvre les anaérobies. Et découvre également que le vin se transforme en vinaigre par l intermédiaire de Mycodermia aceti, et pour éviter l altération des vins, propose leur chauffage à 55 C (pasteurisation). Administrateur de l Ecole normale, il entame des travaux sur les maladies infectieuses, dont il pense, comme les fermentations, à des micro-organismes.
2 Après la guerre de , avec ses collaborateurs, Chamberland et Roux, il démontre que la maladie charbonneuse des moutons est due à un bâtonnet découvert avant lui par Rayer et Davaine, la bactéridie charbonneuse ; il décèle la cause des furoncles et de l ostéomyélite (microbe que l on appelle aujourd hui «staphylocoque») ; il reconnaît que l infection puerpérale est due à un microbe dénommé aujourd hui «streptocoque». En 1879, avec Chamberland et Roux, il découvre le principe des vaccinations préventives par inoculation de microbes atténués de leur virulence. Il montre les modifications de virulence d un germe qui passe par des organismes d espèces. En 1881, Pasteur commence ses recherches sur la rage, avec Roux. Elles aboutissent à l obtention d un vaccin applicable à l homme après morsure d un animal rabique (1885).
3 Microbe = micro-organisme (micro : petit ; bio : vie) Protozoaires Champignons microscopiques Bactéries Virus Organismes vivants généralement unicellulaire visibles seulement au microscope. Les bactéries Ce sont des êtres vivants microscopiques unicellulaires capables de se multiplier sur un support inerte. Elles sont responsables de fermentation, putréfaction, pourriture, et engendrent des maladies infectieuses. Elles mesurent 1 micron = 1/1000 mm Forme : - coccies (sphériques) soit en chaînettes = streptocoque ou en triangle = staphylocoque. - bacilles (bâtonnets)
4 Coloration : coloration de Gram - violet de gentiane - décoloration à l alcool - fuschine Bactéries G + : coloration violette Bactéries G - : coloration rose (+ résistantes aux antibiotiques) Multiplication : + rapide 10 mn ( Escherichia Coli = 20 mn ) + lente 20h ( Mycobacterium tuberculosis : BK ) Reproduction : si conditions optimales sinon : - sporulation ( spore : élément de résistance de la bactérie = carapace. Ex : tétanos / produit sporicide ) - mort de la bactérie Besoin des bactéries en oxygène : Types respiratoires : - aérobies strictes - anaérobies strictes - aéro-anaérobies facultatives Germes anaérobies : crépitement comme dans la neige, urgence : caisson hyperbare
5 Nourriture : selles, crachats, sang, décomposition des fleurs Température : 0 à 10 C : bactéries psychophiles 10 à 45 C : bactéries mésophiles 50 à 80 C : bactéries thermophiles Optimum : 40 C Destruction : C Pouvoir pathologique : - Hôte : moyen de défense en fonction du terrain (immunocompétent immunodéprimé) - Micro-organisme : capacité d agression, d adaptation, de multiplication - Pathogénicité : capacité d une bactérie de produire une maladie infectieuse Voies d infection : - Voie orale : aliments, souillures - Voie orofécale : mains sales (hépatite A) - Voie respiratoire : inhalation d aérosols contaminés - Voie transcutanée : directe, indirecte, insectes - Voie sexuelle (MST, syphilis, SIDA, herpès, hépatites)
6 Tout est notion de dose infectante. Les staphylocoques et les bacilles G - sont les principaux responsables des infections nosocomiales. 85% des infections nosocomiales sont dues à des bactéries. coccies aéro-anaérobies G + : 21% - staphylocoque aurus et epidermidis - steptocoque - entérocoque bacilles aéro-anaérobies G - : 60% - entérobactéries : escherichia coli = colibacille bacilles aérobies strictes G - - légionnelles : légionnellose : maladie infectieuse respiratoire - pseudomonas - acinetobacter bacilles anaérobies G - - clostridium difficile : gangrène gazeuse
7 Les champignons 5 à 10% des maladies nosocomiales - Levures : Candida albicans : muguet avant les antifongiques (maintenant elle résiste) - Moisissures : Aspergillus - Parasites : Pneumocystis carini Les virus 3 à 5% des maladies nosocomiales - Virus respiratoire : virus syncitial, grippe (influenza A et B) - Virus entérique : rotavirus chez les bébés - Virus sanguin : hépatite C, B, D ; SIDA - Virus ophtalmo. : adénovirus Virus : agent infectieux Fréquence des infections virales+++ Nombre d infections inapparentes ++ Pouvoir pathogène variable - Infection bénigne : rhinopharyngite - Gravité variable : grippe, hépatite - Sévère : rage, SIDA
8 Le virus est un micro-organisme possédant un seul type d acide nucléique. Il se produit par réplication du génome. Le virus n a pas de multiplication, il ne peut se développer qu à l intérieur d une cellule vivante par ex il vit aux dépends de la bactérie, il se fixe sur elle et commande à l ADN ou l ARN bactérien de fabriquer des virus. Elle éclate et diffuse ses virus. Les prions Agent responsable de la maladie de Kreutzfeld-Jacob ATNC : Agent Transmissible Non Conventionnel Encéphalopathies subaigües spongiformes transmissibles : maladie de Kreutzfeld-Jacob et de la vache folle 3 formes : - Sporadique - Familiale - Iatrogène (greffe cutanée du tympan, de la dure-mère, infection par les hormones de croissance : GH 53 cas en France) Il y a 15 ans : inj. d hormone humaine et maintenant de synthèse.
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