Stratégie Décembre

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1 Stratégie Décembre

2 TABLE DES MATIERES I. L institution... 3 a) Historique... 3 b) Vision et mission... 4 i. Vision... 4 ii. Mission... 4 iii. Valeurs et principes... 4 c) Déclaration stratégique... 5 II. Diagnostic de l institution:... 6 a) Marché et clientèle... 6 b) Produits et services ) Les produits destinés au financement des micro-entreprises et exploitations agricoles :... 7 i. Le prêt solidaire «Majmouâa» :... 7 ii. Le prêt individuel «Fardi» :... 8 iii. Les prêts parallèles Express : «Solfa & Forsa» :... 8 iv. Le prêt Elevage «Machia» : ) Prêts pour les ménages :... 9 i. Le prêt éducation «Ta alim» :... 9 ii. Le prêt Logement «Eddar» :... 9 iii. «Prime de prévoyance» : III. Capacité institutionnelle a) Gouvernance b) Transparence c) Personnel d) Systèmes e) Refinancement : f) Gestion financière g) Environnement de la microfinance i. Environnement international ii. L environnement de la microfinance en Tunisie iii. La réglementation : iv. Le système bancaire v. Institutions partenaires IV. Mise en place de la stratégie Stratégie Plan d actions et indicateurs importants a) Marché et clientèle : 35% du marché potentiel b) Produits et services : mieux répondre aux besoins des clients c) Services d accompagnement des clients (BDS, Business Development Services) d) Renforcement institutionnel i. Gouvernance ii. Organisation et systèmes : iii. Procédures : iv. MIS : Système de gestion adapté à la décentralisation en cours v. Recherches et Développement vi. Personnel vii. Siège viii. Refinancement ix. Performances financières x. Gestion financière xi. Communication et image de marque e) Plaidoyer & réseau i. Plaidoyer pour la promotion de la microfinance : ii. Transmettre les bonnes pratiques à travers la formation : iii. Les conditions du succès

3 I. L institution a) Historique enda inter-arabe est une ONG internationale à but non lucratif. Membre de la famille enda Tiers-Monde basée au Sénégal, elle a accompli plus de 18 années d activités en Tunisie dont 13 années dans le domaine du micro-crédit. Elle a été fondée en Tunisie en 1990 par essma ben hamida et michael cracknell (directrice exécutive et secrétaire général). Ses premières activités ont été consacrées essentiellement à des projets écologiques : aménagement du parc national de l Ichkeul (avec un financement de l Union européenne), désertification (avec un financement du CRDI, Canada) et les plantes médicinales (financé par enda tiers-monde). Pendant les années 90, Enda inter-arabe a également organisé en Tunisie six conférences internationales liées aux thèmes des grandes conférences thématiques des Nations Unies. En 1993, enda inter-arabe a lancé un programme de développement économique et social intégré dans la banlieue de Tunis (formation et insertion professionnelles pour les jeunes, sensibilisation en matière de santé pour les femmes ) avec un volet de micro-crédit introduit en 1995 (financement de l Union européenne). En 2000 enda a décidé de se consacrer exclusivement à l appui aux micro-entrepreneurs à travers, essentiellement, des services financiers (notamment le micro-crédit) et dans une moindre mesure des services non-financiers (formation, appui à la commercialisation ). Les principales sources de financement pour l expansion du programme de micro-crédit ont été l Union européenne et l Agence espagnole de coopération internationale (AECI). En 2003, le programme de micro-crédit est devenu autosuffisant. Régie par la loi n du 26 juillet 1993 relative à l installation des organisations non gouvernementales en Tunisie, enda inter-arabe a obtenu en mai 2005 l autorisation du ministère des finances à octroyer des micro-crédits dans le cadre de la loi n du 15 juillet1999 relative aux micro-crédits accordés par les associations avec une dérogation spéciale permettant l application des bonnes pratiques. En juin 2005, la Banque Centrale de Tunisie a accordé à Enda le statut de «résident» ce qui lui a permis l accès à des prêts commerciaux auprès des banques tunisiennes pour financer sa croissance. Enda inter-arabe est la seule IMF tunisienne qui applique les bonnes pratiques de la microfinance, à savoir un taux d intérêt lui permettant de couvrir ses charges et d atteindre la viabilité financière et la pérennité. Elle est de loin la plus grande IMF du pays oeuvrant aussi bien en milieu urbain et périurbain qu en milieu rural. Depuis le lancement du programme de micro-crédit en 1995, enda inter-arabe à accordé prêts au profit de micro-entrepreneurs pour un montant total de 150 millions DT. Enda a reçu le prix Présidentiel pour la promotion de la famille ainsi que le prix AGFUND pour sa contribution dans les objectifs du millénaire des Nations Unis. Lors de son premier rating de 2005, enda a obtenu un B «tendance positive» et elle a été notée B+ «tendance positive» par Planet Rating en En 2007, enda a été classée par le Mix Market 30 ème parmi les 100 IMFs les plus performantes au monde. 3

4 Elle est membre fondateur du Réseau de la microfinance dans les pays arabes, Sanabel. En décembre 2005, la directrice exécutive d enda a été élue Présidente du conseil d administration de Sanabel jusqu en mai Enda est également membre du réseau mondial de la microfinance, MFN basé à Mexico ainsi que du réseau WWB (Women s World Banking) établi à New York. b) Vision et mission L établissement d un plan stratégique a été introduit en 2001 avec une mise à jour annuelle effectuée par la Direction de l institution et un groupe représentatif de tous les membres du personnel exerçant au siège et sur le terrain. La dernière mise à jour a été effectuée en décembre 2007 au cours d un séminaire résidentiel et la nouvelle stratégie a été approuvée par le conseil d administration début Au cours de cette session de planification stratégique la mission et la vision ont été révisés. i. Vision «Des systèmes financiers inclusifs pour tous.» La notion de systèmes financiers inclusifs sous-tend l inclusion de plus en plus d autres segments de la population économiquement vulnérable et jusque là exclue des services financiers classiques, par l'offre d'une large gamme de produits et de services financiers (micro-crédit, micro-assurance, épargne...) et de services d'appui visant le renforcement des capacités entreprenariales notamment des femmes. ii. Mission «Contribuer à l amélioration des revenus et de la qualité de vie du Tunisien à travers des systèmes financiers inclusifs par le biais d une institution pionnière offrant des services innovants et socialement responsable et engagée pour l environnement.». L évolution de la mission a été basée sur trois axes : 1. Elargissement du champ d'intervention qui vise à servir le tunisien en général et l amélioration de sa qualité de vie. 2. Position avant-gardiste de l institution dont la réussite dépendra de l'innovation et de la capacité de mettre en place de services financiers et d'appui performants. 3. L accent est mis sur la responsabilité sociale et environnementale de l institution. Cette déclaration d intention réitère la philosophie originale de enda et la place dans la mouvance mondiale qui cherche à promouvoir le triple «bottom line» (pérennité financière responsabilité sociale respect de l'environnement) au sein des IMFs. iii. Valeurs et principes Enda s engage à se conformer aux valeurs suivantes : 1. Etre à l écoute de nos clients. 2. Respecter nos clients. 3. Etre intègre. 4. Travailler dans la transparence. 5. Encourager l esprit d initiative. 6. Respecter l environnement. 4

5 c) Déclaration stratégique Au cours des cinq années à venir enda compte maintenir un taux de croissance soutenu en clients actifs (avoisinant les 50%) et en portefeuille de crédit (60%), tout en continuant de réduire le taux d intérêt facturé aux clients. Pour cela, elle a entamé dès 2007 une mise à niveau de ses systèmes et procédures et une restructuration institutionnelle visant à décentraliser sa gestion, diversifier les produits offerts et réaliser une meilleure satisfaction de ses clients. La décentralisation de la gestion du crédit à travers une division spatiale de la Tunisie en sept régions gérées par des bureaux régionaux, permettra de gagner de l efficience et de réduire les coûts de l activité. Elle permettra aussi d assurer le contrôle et l entretien de systèmes performants dans les régions. En matière de population ciblée et d impact, l orientation est d élargir l éventail de la cible pour inclure tous les ménages à faible revenu jusque là exclues des services financiers et notamment les petits salariés. Les objectifs pour les prochaines années seront (1) améliorer la qualité des services afin de mieux satisfaire les besoins des clients existants (2) donner la priorité à la consolidation et la création d emplois à travers l offre de prêts plus flexible et de montants plus importants (3) cibler les zones rurales par une politique de crédit adaptée (4) répondre aux besoins des ménages n ayant pas accès au financement des banques par des prêts destinés à l amélioration du logement et à l éducation. L institution se lance dans un processus de segmentation de son marché actuel et potentiel afin d adapter son offre de produits financiers et non financiers. Cette offre se caractérisera par la diversification, l amélioration et l innovation. Une étude sera lancée en 2008 pour identifier les besoins des ménages ruraux et développer une stratégie d intervention dans les zones relativement dispersées et moins pourvues en infrastructures. L offre de services non financiers ayant connu une extension lors des deux dernières années, s oriente vers des partenariats et alliances avec des organismes nationaux et internationaux spécialisés dans l offre de formations d entrepreneurs et d appui à la commercialisation et à l exportation. La décentralisation progressive des partenariats avec l ANETI et le FAMEX 1 vise à atteindre un plus grand nombre de clients d une manière efficiente et durable. Un nouveau système d information de gestion en «open source», MIFOS, est en cours de développement au sein d une communauté internationale d IMFs et sera déployé à enda pour assurer le suivi et le contrôle de l activité. Afin de mener le changement, des formations intensives, des échanges et de l assistance technique nationale et internationale, sont mis en place pour le développement des compétences. Toujours à l écoute des clients, une veille stratégique sur les performances sociales est en cours d institutionnalisation par le biais d un système de gestion des performances sociales (SPM). Les projections pour les cinq prochaines années ont été révisées en décembre 2007 avec pour objectif d atteindre en 2012, clients actifs avec un portefeuille de 241,5 millions de dinars. 1 FAMEX (Fonds d Accès aux Marchés d Exportations) et ANETI (Agence Nationale pour l Emploi et le Travail Indépendant) : deux programmes nationaux ont une grande envergure, l un visant la promotion de l emploi, l autre visant l exportation des produits opérant à travers des bureaux régionaux. 5

6 enda inter-arabe : Projections Portefeuille (TND) Clients actifs II. Diagnostic de l institution: a) Marché et clientèle D après le recensement 2004 réalisé par l Institut National de Statistiques tunisien, la population tunisienne a atteint près de 10 millions d individus dont près de 65% habitent dans des zones urbaines. La population active urbaine est de 60%. Selon nos connaissances, il n y aurait aucune étude de marché pour la microfinance qui ait été réalisée en Tunisie. D après nos estimations, il y aurait environ un million de micro-entrepreneurs dont la moitié serait des clients potentiels du micro-crédit. Nous jugeons également qu il y aurait un très grand potentiel de salariés à faible revenu qui n ont pas accès aux services financiers. En décembre 2007, enda a servi clients actifs, tous micro-entrepreneurs. Enda est présente dans les 20 des 24 gouvernorats du pays avec partir d une quarantaine d antennes et annexes installées dans les principales villes et villages du pays. Actuellement, les clients sont des micro-entrepreneurs (des femmes à 80 %) à faible revenu, avec un faible niveau d instruction. Avec un encours moyen par client de 400 DT (250 EUR), (soit 9.5 % 2 du PIB/habitant), enda touche les catégories de micro-entrepreneurs les plus défavorisées opérant dans les secteurs de l artisanat, de la production, des services et notamment du petit commerce (60 %). 2 Source Ministère du développement et de la coopération internationale (Tunisie) : 6

7 Répartition par montant des prêts accordés à la fin décembre % 28% 6% 0,5% b) Produits et services enda adapte constamment ses produits et services à la demande de ses clients. Depuis 2004, une plus grande flexibilité a été introduite dans la méthodologie d octroi: le client n est plus obligé d être membre d un groupe pour accéder à un premier prêt et le montant du prêt a été révisé à la hausse. Un prêt parallèle a été développé pour répondre à un besoin saisonnier de financement des micro-entrepreneurs. Un nouveau prêt ciblant la population des zones rurales a été développé en En outre, enda a lancé en 2006 des prêts destinés aux ménages pour l amélioration des conditions de vie. Cette expérience a commencé avec un prêt pour l éducation. Aujourd hui un prêt pour le logement est en phase de test. enda permet l accès à des crédits renouvelables et évolutifs destinés aux micro-entrepreneurs installés dans ses zones d intervention. Pour le renouvellement de son prêt et l accès à un montant de prêt plus important, le client doit justifier d un remboursement régulier. Le montant du prêt commence de 150 à 1000 DT et plafonne à 5000 DT. 1) Les produits destinés au financement des micro-entreprises et exploitations agricoles : i. Le prêt solidaire «Majmouâa» : Le prêt «Majmouaa» est un produit octroyé sur la base d une caution solidaire entre les membres d un groupe de 3 à 5 personnes. Le montant octroyé à chaque membre est compris entre 100 et 1000 dinars. Ce produit cible les activités génératrices de revenus et essentiellement celles des femmes. L expérience de plusieurs années, appuyée par des études réalisées au sein de l institution a révélé l insatisfaction de certains clients quant à cette méthodologie d octroi. Un nombre important de clients érigé en groupes a abandonné le programme pour des difficultés liées à la sélection des membres du groupe, à sa gestion ainsi qu au montant de prêt relativement limité. 7

8 Le prêt Majmouaa représente aujourd hui, 29% du portefeuille global de enda et 42% du nombre de prêts actifs en fin Son prêt moyen s élève à 413DT sur une durée moyenne de 8 mois. La tendance à la baisse du poids de ce prêt dans le portefeuille entre 2005 et 2007 (43% à 29% du portefeuille et 57% à 42% des prêts actifs) est essentiellement due à une préférence marquée pour le prêt individuel et à la flexibilité au niveau des conditions d éligibilité au premier prêt. Ces mesures visaient une meilleure satisfaction des clients. Ce produit présente un portefeuille à risque de 0,6% inférieur au taux global de enda qui est de 0,86%. Il est à noter en outre, que le produit Majmouaa a plus de succès et est plus commercialisé dans les nouvelles antennes surtout celles se situant à l intérieur du pays notamment en milieu rural. ii. Le prêt individuel «Fardi» : Le prêt Fardi est octroyé individuellement. L éligibilité du client à ce prêt est fonction de : - La solvabilité du client - La garantie d une tierce personne - Caution solidaire de deux personnes - Le nantissement du matériel Depuis 2004, les nouveaux clients ont accès à ce produit sans passer obligatoirement par le groupe solidaire. Les montants sont plus importants que ceux proposés pour le prêt solidaire : ils varient entre 200 et 5000 dinars. Le prêt Fardi représente, 63% du portefeuille global de enda et 48% du nombre de prêts actifs en fin Son prêt moyen s élève à 695DT, soit 1,7 fois le prêt moyen Majmouaa. Il est octroyé sur une durée moyenne de 10 mois. Ce produit présente un taux de portefeuille à risque (PAR) de 0,8% inférieur au taux global (0,86%). Il a un rendement de 33% relativement inférieur au rendement moyen global de enda qui est de 37%. Depuis 2005, le prêt Fardi a commencé à se substituer progressivement au prêt majmouâa. iii. Les prêts parallèles Express : «Solfa & Forsa» : Le prêt Express est octroyé parallèlement au prêt Fardi et Majmouaa et répond à des besoins urgents et ponctuels en fonds de roulement permettant au client de saisir une opportunité ou de dépasser une crise de trésorerie. Ce prêt est un produit individuel à deux variantes : Une variante «Solfa» qui est la plus importante, dont le montant varie entre 150 et 500 dinars et dont la durée est généralement courte pouvant aller jusqu à 3 mois. Une variante «Força» dont le montant varie entre 1000 et 2000 dinars et dont la durée peut aller jusqu à 6 mois. En 2007, le prêt Express a représenté 7% des prêts débloqués et 5% du montant déboursés. Le prêt moyen «Solfa» s élève à 326 DT et le «Forsa» à 1061 DT sur une durée moyenne de 2 mois. Le produit Express présente le PAR le plus élevé parmi les produits enda, soit 2,6%. 8

9 iv. Le prêt Elevage «Machia» : Le prêt «Elevage» est un produit qui a été développé afin de mieux répondre aux besoins des communautés rurales dont les revenus sont principalement agricoles et dont la petite agriculture est basée en grande partie sur l activité d élevage. Ce produit est un prêt de base octroyé individuellement ou en groupe. Le montant de ce prêt est compris entre 100 et 5000 dinars. Ce produit est destiné au financement de l investissement (achat de têtes de bétail ou d équipements, aménagements ) ainsi que pour le financement des besoins en fonds de roulement. Il cible principalement les ménages ruraux. La caractéristique principale de ce prêt lancé en 2007, est la possibilité d accorder le bénéfice d une période de grâce pouvant aller jusqu à 3mois adaptée au flux financiers de certains ménages qui n ont que des revenus agricoles et qui utilisent le prêt pour le financement de l investissement dans une activité de production. Ce produit lancé depuis le deuxième semestre 2007, représente actuellement 1,15% des prêts débloqués et 1,36% du montant déboursé. Le prêt moyen s élève à 622DT sur une durée moyenne de 11 mois. La majorité des prêts Elevage, soit 80%, ont bénéficié à des nouveaux clients (moyenne enda 47%). En effet, c est un produit ayant ciblé un nouveau segment du marché rural. Ce produit présente un PAR de 0,71% inférieur au taux global de enda qui est de 0,86%. Il est à noter que le prêt Elevage a un rendement annualisé de 35% nettement inférieur au rendement moyen global (37%). 2) Prêts pour les ménages : i. Le prêt éducation «Ta alim» : Le produit «Ta alim» est un prêt parallèle lancé en 2006 en vue d accroître la fidélisation des clients. Ce prêt destiné au ménage pour répondre aux besoins de financement de leurs dépenses de scolarisation et de formation, est octroyé individuellement sur la base de l historique du client dans l institution. Les montants de ce prêt varient entre 100 et 1000 dinars sur une durée qui s étale jusqu à 12 mois et est accordé notamment juste avant la rentrée scolaire. Le prêt «Ta alim» représente, 1,41% du portefeuille global de enda et 7,7% du nombre de prêts actifs en fin Son prêt moyen s élève 351DT sur une durée moyenne de 8 mois. Ce produit présente un PAR de 2,3% nettement supérieur au taux global. L évaluation menée en 2007, a montré une satisfaction quant aux montants de ces prêts. Certains clients ont cependant rencontré des difficultés de remboursement à cause de la coïncidence des échéances des prêts parallèles. 46% des montants ont été utilisés dans l achat de fournitures scolaires ; le prêt a permis aux micro-entrepreneurs de mieux utiliser les revenus de leurs projets en haute saison. ii. Le prêt Logement «Eddar» : Le produit «Eddar» est un prêt lancé en mars 2007 en vue d accroître la fidélisation des clients. Ce prêt destiné au ménage pour répondre aux besoins de financement de réparation, amélioration ou extension du logement, est octroyé individuellement sur la base de : 9

10 Historique du client dans l institution. Caution d un salarié. Contrat d engagement signé par le propriétaire. Les montants de ce prêt varient entre 500 et 5000 dinars sur une durée qui s étale jusqu à 36 mois. Durant les neufs mois de test, nous avons débloqué 141 prêts Eddar avec un prêt moyen de 3429dt, soit 6 fois le prêt moyen enda, sur une durée moyenne de 30 mois. Ce produit présente un PAR de 0% et un rendement 20% vu que le produit est encore en phase de test. iii. «Prime de prévoyance» : Depuis 2003, une prime de prévoyance a été instituée. Une contribution obligatoire est prévue dans la tarification des produits financiers : en cas de décès ou d incapacité totale d un client, le montant restant dû (capital et intérêt) est radié du portefeuille et une «prime» de 500 dinars est allouée à la famille. Depuis septembre 2003, l indemnité a profité à 157 clients dont 143 cas de décès (14 cas d incapacité totale). Le montant du portefeuille radié s est élevé à 59 MDT et le montant total des indemnités a atteint 71 MDT. III. Capacité institutionnelle a) Gouvernance Un Conseil d Administration a été créé depuis Composé de six membres (pour le moment tous de nationalité tunisienne) le Conseil appuie les directeurs dans la gestion du patrimoine d enda, et notamment dans la mise en œuvre de la stratégie de croissance de l institution. Le rôle du Conseil a été renforcé depuis l obtention de l autonomie juridique accordée par enda tiers-monde en Le processus d autonomisation de enda et de renforcement de sa gouvernance a permis d élargir la prise de décision au niveau de l institution. b) Transparence Les performances de l institution, les états financiers audités, le rapport de notation «rating», sont régulièrement mis à jour et affichés sur le siteweb de enda et envoyées pour publication à la plateforme de benchmarking, MixMarket, et aux réseaux de microfinance dont enda est membre. Cette démarche a permis à enda inter-arabe d obtenir le certificat de transparence «5 diamants» en 2005 et 2007 et d être classée 30 ème par le MIX. En 2007, enda a participé aux travaux de la task force internationale sur les performances sociales «SPM» et a contribué par son expérience au MixMarket en vue de créer une plateforme pour promouvoir la transparence des IMF s en matière de performance sociale. c) Personnel L équipe de direction est constituée d une Directrice Exécutive, d un Secrétaire Général (les co-fondateurs), d un directeur des opérations, d un coordinateur des systèmes d information, d une coordinatrice des 10

11 Services non financiers (BDS), d un auditeur interne. En 2007, un directeur administratif et financier et une coordinatrice de Recherche et Développement ont été recrutés. L augmentation globale de l effectif de 2007 par rapport à celui de 2006 a été de 36,19%. Ce taux est de 10,9% pour l effectif du siège et 45,16% pour le terrain. A la fin de l année 2007, enda emploie 286 personnes dont 44% de femmes. 77% sont affectées au terrain. L équipe enda est relativement jeune avec une moyenne d âge de 33 ans. Environ le tiers du personnel bénéficie d une ancienneté supérieure à quatre ans. Le turnover s est élevé à 13% en Les compétences du personnel de terrain et du siège sont régulièrement consolidées à travers des formations en interne et en externe. En effet, l année 2007 a été marquée par une augmentation significative du taux d accès à la formation (54 % ont suivi au moins une formation dans l année). La politique de formation de l institution repose sur l internalisation de la formation à travers le développement et le recours aux compétences internes. Les dépenses pou la formation et le développement institutionnel pour l année 2007 ont représenté 3 % du budget de fonctionnement de enda. La grille des salaires et des motivations a été révisée. Le système d évaluation du personnel a été amélioré et un plan de carrière clair et transparent est en cours de mise en place. La partie variable du salaire (primes et bonus notamment pour le personnel de terrain) représente 19% par rapport à la masse salariale. Les avantages sociaux représentent 1,5% de la masse salariale. Les membres du personnel ont bénéficié de prêts d un montant s élevant à DT. Un effort particulier est fait pour entretenir l esprit d enda et la culture institutionnelle ainsi que la motivation et la fidélisation du personnel et ce, à travers, entre autres, l organisation d une retraite annuelle pour tout le personnel de l institution. d) Systèmes Le système de contrôle interne est constamment révisé et amélioré pour répondre aux exigences de la décentralisation. Les contrôles intégrés au SIG seront cependant renforcés avec l acquisition d un système plus performant adapté à la forte croissance prévue. Ce logiciel en «Open Source» (MIFOS) est développé par la Grameen Foundation, USA et financé par Grameen-Jameel. Il est dans sa phase test pour l adapter aux besoins d enda. D autres logiciels sont utilisés : pour la comptabilité, la gestion de la trésorerie, la gestion de la paie et du plan de carrière et la gestion des approvisionnements. e) Refinancement : En 2007, enda a mobilisé 10 millions de dinars sur des emprunts contractés pour financer la croissance de son portefeuille. Au cours de 2007, enda a signé des contrats de prêt pour un montant total de 12 millions de dinars auprès des banques et bailleurs de fonds internationaux. Depuis fin 2007, la politique est de maintenir à tout moment un minimum de six mois de financement couvert par des contrats de prêt signés et non encore utilisés. Jusqu à présent, aucun risque de change n est supporté par enda sur les emprunts. Tous les échéanciers sont en dinars, y compris ceux des emprunts auprès des bailleurs de fonds internationaux. f) Gestion financière Les performances financières d enda continuent d être très satisfaisantes : 11

12 En 2007, enda a continué à maintenir un rendement retraité des actifs (AROA) très respectable de 7.0% malgré sa politique de réduction progressive des taux d intérêt facturés à ses clients, et un rendement retraité sur fonds propres (AROE) de 15.8% Grâce à l économie d échelle dont elle bénéficie avec l évolution de son activité, enda a continué à réduire le ratio de ses charges d exploitation relatives à son portefeuille moyen de microcrédits, qui est passé de 25% en 2006 à 20% en Malgré une légère hausse du portefeuille à risque le PAR > 30jrs est passé de 0,38% en 2006 à 0,51% en 2007 la qualité du portefeuille reste excellente. Dans un souci de transparence, nos données financières continuent à être régulièrement communiquées au MIX. L outil SEEP est également mis à jour trimestriellement et envoyé à certains de nos partenaires. g) Environnement de la microfinance i. Environnement international Enda évolue dans un contexte international très favorable au développement de la microfinance. Le secteur est maintenant reconnu en tant que discipline à part entière notamment depuis l année 2005 décrétée Année Internationale du micro-crédit par les Nations Unies et le prix Nobel accordé en 2006 à Mohamed Yunus père fondateur de Grameen Bank. Tout ceci laisse à penser que les soutiens financiers seront plus importants pour les institutions de microfinance et que davantage d actions politiques plaideront en faveur d un cadre légal favorable à la microfinance dans les pays de la région. ii. L environnement de la microfinance en Tunisie Créée en 1997 et active depuis 1998, la Banque Tunisienne de Solidarité, BTS, a pour mission de faciliter l accès au micro-crédit à un taux d intérêt bonifié pour les petits promoteurs ne disposant pas de garanties bancaires dans le but de les aider à créer leur propre activité. Cette institution semi-publique octroi des prêts pour les jeunes diplômés (le montant maximum est de DT environ ). Le capital de la BTS est constitué en partie des fonds publics avec un budget de DT 28 millions (environ 16.5 millions). La BTS gère deux lignes de crédit : l une est réservée aux 270 associations de développement créées spécialement pour octroyer des micro-crédits pour des activités génératrices de revenus. En décembre 2007, près de prêts avaient été accordés pour un montant total de DT 87 millions. Ces associations sont régies par la loi n du 15 juillet 1999, relative aux micro-crédits accordés par les associations et elles sont autorisées à accorder des prêts pour l investissement plafonnés à DT 4000 ( 2200) et pour l amélioration des conditions de vie plafonnés à DT 700. La durée maximum est de 3 années avec un taux d intérêt annuel dégressif de 5%. La BTS refinance les associations avec un taux d intérêt à 0% à condition que 80% du montant du prêt précédent soit payé. iii. La réglementation : Enda a commencé son programme d octroi de micro-crédit en 1995 bien avant la promulgation de la loi sur le microcrédit et avant la création de la BTS et des associations de micro-crédit. Le 26 mai 2005, le ministère des finances lui accorde l autorisation pour l activité micro-crédit dans le cadre de la loi avec une dérogation spéciale pour continuer à suivre les «bonnes pratiques» visant la viabilité financière et la pérennité institutionnelle. 12

13 En février et en décembre 2005, enda a reçu les encouragements du Président de la République pour son expérience innovante en matière de micro-crédit et sa contribution au développement économique et social du pays. La reconnaissance officielle d enda au plus haut niveau, ne fait que confirmer l intérêt que le gouvernement tunisien porte à la microfinance en tant qu instrument pour l amélioration des conditions de vie des populations défavorisées et la création d emploi parmi les jeunes et au rôle primordial des institutions et associations dans ce secteur. Cependant une révision du cadre légal s impose pour permettre aux associations les plus performantes d atteindre la viabilité financière et la pérennité à d autres institutions d opérer et servir le maximum de clients potentiels en tunisie. iv. Le système bancaire Le système bancaire en Tunisie est assez bien développé mais il reste insuffisant : il faut compter en moyenne une agence pour habitants. Quoique mieux bancarisée que la plupart des autres pays africains, la Tunisie a une part importante de sa population qui demeure exclue des circuits bancaires. (à l exception de la Poste pour les carnets d épargne). Les taux d intérêt pour le crédit en Tunisie varient entre 5,25 et 12% ; le taux de l usure est autour de 15%. Pour accorder un crédit, les banques exigent des apports personnels, des revenus assurés, des hypothèques, des cautions personnelles ou solidaires or, très rares sont les micro-entrepreneurs pouvant répondre à ces conditions. La collecte de l épargne n est toujours pas autorisée en Tunisie pour les organisations comme enda. C est le système postal qui concentre la plupart des comptes d épargne (plus de deux millions, soit en moyenne un compte par foyer). Cela dit, les banques tunisiennes commencent à comprendre et à s intéresser à la microfinance en particulier, en développant un partenariat actif avec enda. Pour le moment elles ne semblent pas intéressés à octroyer directement des micro-crédits à cette population sans garantie mais voudraient certainement l attirer en tant que petits épargnants. v. Institutions partenaires Enda a de nombreux partenaires ayant des fonctions diverses : - les banques locales auprès desquelles se refinance enda - les institutions internationales telles que la SFI, la BEI, l AFD ou Oikocredit (principal investisseur privé en micro-crédit) et la Grameen/Jameel fournissent, soit des prêts, soit des garanties pour des banques locales. - des institutions telles que la Commission européenne, la coopération française ou la coopération espagnole financent notamment les services non-financiers. - En plus de l accès à des prêts ou à des garanties, la SFI, la BEI et WWB contribuent également une assistance technique très pointue. - le CGAP et le Mix Market apportent leur appui avec des publications garantissant de la transparence qui elle-même ouvre les portes aux institutions financières. - les réseaux spécialisés tels que Sanabel, WWB, MFN facilitent les échanges et donnent accès à des formations et échanges performants et spécialisés. - le gouvernement et les autorités locales appuient et encouragent le travail de enda. Des partenariats notamment avec des mécanismes de l état tels que les bureaux de l emploi et le FAMEX. 13

14 - des ONG partenaires, telles que Batik international ou Aid to Artisans, facilitent l accès à des sources de financement pour les BDS et parfois une assistance technique. - enda tiers monde apporte une contribution régulière au coût des BDS. enda est la première institution à introduire le micro-crédit aux taux du marché, changeant ainsi la mentalité des populations habituées à l assistance. Cette initiative a ainsi contribué à la discipline de remboursement et à l éducation des populations à faibles revenus, en termes de gestion de la dette, répondant de cette manière aux politiques et aux stratégies de l Etat qui encouragent l auto-emploi et la création de micro-entreprises. Il est difficile de savoir précisément dans quelles conditions et sous quelles formes l accès des pauvres aux services financiers s effectuera à l avenir et quels seront les acteurs. Toutefois, la Société financière internationale semble d ores et déjà s intéresser à attirer les investisseurs privés dans le secteur du microcrédit et un changement de l environnement règlementaire pourrait se solder par la venue en Tunisie d institutions de microfinance internationales et de banques. A ce moment là, les banques tunisiennes pourraient suivre l exemple de bien d autres banques en Amérique latine et en Asie. IV. Mise en place de la stratégie enda, pionnière dans la microfinance en Tunisie, continue sa rapide croissance pour couvrir durablement les besoins du plus grand nombre parmi les ménages exclus de l accès aux services financiers. Enda prévoit sa transformation en un établissement financier tout en veillant à la concurrence. 1. Stratégie D ici la fin 2012, enda prévoit de servir clients actifs et d être présente dans tous les gouvernorats du pays, y compris dans les zones rurales. Elle porterait à 35% son taux de pénétration du marché tunisien estimé à 1 million de clients potentiels. Pour atteindre sa mission, enda s engagera à relever les défis suivants aux cours des cinq années à venir: Objectifs d opérations et de marketing Ouvrir de nouvelles antennes et bureaux passant de 41 en 2007 à 130 en 2012 Servir clients actifs avec une croissance annuelle moyenne d environ 40% Porter le portefeuille en cours à 241 millions de dinars avec une croissance annuelle moyenne de 56% Développer et améliorer les produits financiers pour assurer une meilleure satisfaction des clients Diversifier les marchés en urbain, péri-urbain et en milieu rural Renforcer les capacités entrepreneuriales des clients à travers l amélioration et le développement de services non financiers diversifiés et durables. Indicateurs du portefeuille Nombre de Clients actifs Croissance 57% 50% 40% 33% 25% Encours de crédit Croissance 84% 68% 50% 44% 33% 14

15 Objectifs Financiers : Porter les fonds propres de 12 à 85 millions DT fin Mobiliser des fonds commerciaux auprès de banques et institutions financières. Stabiliser le rendement retraité des actifs (AROA) entre 8 et 10% et augmenter le rendement retraité des fonds propres à un niveau supérieur à 30% d ici 2012 Continuer à réduire le ratio des charges d exploitation (% du portefeuille) à 13% d ici fin Améliorer la qualité du portefeuille Maintenir le taux de remboursement à échéance à 95% ; Besoins en financement : Le tableau, ci-dessous, indique les besoins en financement nécessaires pour poursuivre la croissance du portefeuille sur les cinq années à venir. L objectif d enda est de diversifier ses sources de financement et obtenir des fonds d institutions financières locales et internationales. Sources de financement : Augmentation du portefeuille Encours d endettement Besoins de financement Fonds propres Le tableau, ci-dessous, montre les indicateurs clés. Le taux d inflation de 4.5 % en 2007 est prévu de progresser jusqu à 5.8% en Pour mieux servir ses clients et préparer l institution à une concurrence éventuelle, enda a pour politique de diminuer progressivement le taux d intérêt facturé à ses clients. Les taux d intérêt ont été revus à la baisse en début Par conséquent, le rendement du portefeuille a baissé et il est prévu de continuer de baisser progressivement. Indicateurs clés : Autosuffisance opérationnelle 151% 151% 156% 161% 165% Autosuffisance financière 140% 142% 146% 150% 151% Rendement retraité des actifs 9.1% 9.8% 10.3% 10.7% 10.7% Rendement retraité des fonds propres 27% 35% 37% 36% 33% Rendement du portefeuille 36% 36% 35% 34% 33% Ratio du coût des opérations 15% 15% 14% 13% 13% Portefeuille à risque > 30 jours <0,5% <0,75% <1% <1% <1% Le Personnel : Augmenter l effectif du personnel à 1100 personnes pour la fin de 2012 ; Maintenir la formation pour le personnel du terrain et du siège ; Décentraliser la gestion des décisions quotidiennes au niveau des régions ; Instaurer un nouveau système de gestion de l information ; Effectif total Croissance 50% 36% 29% 25% 18% Siège Personnel du terrain Agents de crédit Croissance 64% 43% 31% 25% 18% 15

16 Transformation : Préparer l institution à la transformation dès que la législation tunisienne le permettra ; Promotion de la microfinance : Contribuer d une manière active à la promotion et au développement des bonnes pratiques de la microfinance dans la région. 2. Plan d actions et indicateurs importants a) Marché et clientèle : 35% du marché potentiel Servir clients actifs et 240 millions d encours Augmenter la part du marché et continuer l expansion en milieu urbain et péri-urbai ; Renforcer la pénétration en milieu rural (actuellement 22% des zones d intervention de enda); Augmenter la part des micro-entreprises jusqu à 40% dans le portefeuille des clients actifs; Cibler plus d hommes dans la clientèle, tout en limitant leur part à 20% ; Promouvoir les activités artisanales de production et les services. Plan d action : Maintenir une croissance annuelle moyenne de 40 % pour les clients actifs et de 56% pour l encours ; Réaliser une étude de marché du milieu rural tunisien ; Créer de nouvelles antennes et annexes (90) dont une partie en zones rurales ; Lancer l expérience de partenariat avec la Poste pour toucher des populations dans des zones rurales éloignées; Tester de nouveaux canaux de distribution. b) Produits et services : mieux répondre aux besoins des clients Introduire plus de flexibilité dans la méthodologie et les montants de crédit (40% des clients bénéficieront d un prêt ME (moyenne de 2000DT) ; Accroître la satisfaction des demandes de prêts pour le logement (10% du portefeuille en 2012) ; Offrir des produits et services adaptés aux besoins des populations rurales (prêt élevage et prêt campagne agricole) ; Améliorer la satisfaction des clients à travers une meilleure qualité de service (atteindre un taux de satisfaction global de 80%) ; Assurer la fidélisation des clients en maintenant le taux de rétention à 85%. Plan d action : Ajuster les prévisions en termes de quotas pour tous les produits notamment : o Prêts ME o Prêts logement o Prêt élevage o Prêt agricole Ajuster la tarification des produits : o Réduire les taux d intérêt supportés par la clientèle Réviser et affiner les produits actuels : 16

17 o Introduire la possibilité d octroyer le montant en fonction du besoin et de la capacité de remboursement du client sans se conformer à un palier de prêts prédéfini et ce, pour le segment micro-entreprises o Augmenter le plafond du montant du prêt à DT ; Adapter les garanties aux différents segments de la population : o Prêts solidaires pour les zones rurales. o Prêts individuels pour les petites entreprises. Adapter le prêt ME aux : o Jeunes promoteurs démarrant une activité o Porteurs de projets d artisanat. Généraliser le prêt «eddar»: o Formation des agents de crédit sur l octroi de prêts logement. Etudier et négocier avec les banques, les compagnies d assurance et la Poste, les possibilités d offrir des produits tels que : o l épargne. o la micro-assurance. c) Services d accompagnement des clients (BDS, Business Development Services) Améliorer et renforcer les capacités managériales et l émancipation des clients à potentiel de développement à travers des activités non financières diversifiées et durables. Permettre aux clients ciblés par notre programme de gérer efficacement leur projet et augmenter ainsi leurs chiffres d affaires. o Identifier les clients cibles o Former les agents de crédits et les agents BDS o Réaliser les diagnostics-conseils des micro-entrepreneurs o Mettre en œuvre un plan de formation adapté aux besoins des clients sur la base des diagnostics réalisés o Mettre en place des formations techniques spécifiques aux secteurs de l artisanat et de la production Permettre aux clients ayant des activités de production, de services et d artisanat un meilleur accès aux circuits de commercialisation nationaux et internationaux o Appuyer la participation des clients (tes) aux foires régionales et nationales o Former les clients du secteur de l artisanat et de la production aux normes de qualité et en design o Organiser et participer à des forums o Etablir des partenariats à l échelle nationale et internationale permettant de faciliter l exportation des produits de l artisanat et du textile o Mettre en réseau les clients aux niveaux national et international Répondre aux besoins des clients à travers des activités BDS diversifiées, innovantes et pérennes o Organiser un séminaire sur les bonnes pratiques en suivi-évaluation o Organiser des cercles d'information et d'échange o Identifier les secteurs porteurs et innovants pour trouver des solutions aux secteurs saturés et à la concurrence 17

18 o Vulgariser le guide de l'agent de crédit et former les agents à son utilisation o Former le personnel BDS o Mettre en place un plan d action permettant de mobiliser des fonds pour le financement des activités BDS et viser à long terme l autosuffisance du service o Elaborer des programmes de formation et d encadrement adressés à des jeunes au chômage. Suivre, évaluer les activités BDS et élaborer des rapports périodiques d évaluation. o Elaborer les rapports mensuels de suivi par activité o Elaborer les rapports trimestriels de suivi o Evaluer les activités BDS (ateliers de capitalisation) o Elaborer le rapport annuel des activités BDS o Organiser un atelier de capitalisation (une fois par an) d) Renforcement institutionnel i. Gouvernance Poursuivre les actions permettant la transformation vers un établissement de crédit ; o Doter enda de ses propres statuts et règlement intérieur ; o Elargir le Conseil d Administration en cooptant de nouveaux membres ; o Préparer un manuel de procédure du Conseil d administration ; Continuer à former les nouveaux membres du Conseil aux bonnes pratiques de la microfinance et de la gouvernance d une institution de microfinance ; Préparer le Conseil au processus de transformation en une institution financière : o Organiser des visites dans d autres institutions ; o Organiser des formations. ii. Organisation et systèmes : Décentralisation des opérations de crédit : Réorganiser les antennes en pôles régionaux. Décentraliser l audit interne. Décentraliser les activités BDS iii. Procédures : Réviser et mettre à jour les manuels de l organisation (processus et procédures) ; Recruter des contrôleurs de terrain. Former les auditeurs internes aux procédures internationales spécifiques de la microfinance ; iv. MIS : Système de gestion adapté à la décentralisation en cours Plan d action : Adapter le système d information open source (Mifos) pour la fin de 2007 afin d améliorer le système de reporting et la transparence de l institution o Préparer le matériel informatique pour les nouvelles antennes o Paramétrer l actuel SIG (MIS) pour introduire les nouvelles zones o Etudier et collecter les indicateurs à introduire au MIFOS (open source) o Etudier les différents scénarios d'intégration 18

19 o Développer des modules pour permettre la collaboration avec la poste o Préparer un plan de déploiement du MIFOS o Prévoir un plan de maintenance o Rechercher des fonds pour les modules sociaux o Metre en oeuvre la migration des données o Déployer et tester le MIFOS dans une antenne pilote o Généraliser le MIFOS dans toutes les antennes o Installer un réseau local dans les antennes o Mettre à niveau le réseau local au siège:sécurité DMZ et firewall o Sécuriser la connexion siège-antennes o Améliorer les performances du réseau sans fil au siège o Minimiser la vulnérabilité des PC des antennes aux virus (limiter les supports amovibles). Logiciels et sécurité informatique: Améliorer le manuel de sécurité MIS d enda et le mettre régulièrement à jour pour être en conformité avec les normes internationales ISO Améliorer la sauvegarde et la gestion des archives afin de garantir la continuité de l activité. Renforcer la sécurité informatique au siège et dans les antennes par la mise en place de Firewall et la sécurisation des transactions et des échanges de données. Acquérir des logiciels comptables et de gestion de la paie plus performants Matériel informatique et de communications : Doter toutes les antennes d au moins deux PC, une imprimante matricielle pour la caisse et un scanner ; Acquérir et généraliser l utilisation des nouvelles technologies par les agents : Palm PDA pour des économies de temps, informatisation et automatisation des fonctions et mise à la disposition des agents de crédit de toutes les informations nécessaires lors des visites sur le terrain ; Introduire des cartes magnétiques pour faciliter l octroi et le remboursement des transactions ; Installer au siège et dans les antennes, un matériel de détection d intrusion (Intrusion Détection System IDS). Connexions réseau : Renforcer les techniques de l information et de la communication (TIC) entre le siège et les antennes pour permettre de meilleurs flux ainsi qu une bonne accessibilité de l information nécessaires à une décentralisation totale ; Mettre en place un réseau intranet avec toutes les antennes reliées au siège par ADSL pour l entrée des données sur le SIG/MIS et la communication vocale sur Internet. Construire un site Internet dynamique et l utiliser comme moyen de communication interne avec les antennes éloignées ; Adapter le MIS en vue de l introduction des nouveaux produits ; v. Recherches et Développement Renforcer la recherche et le développement afin d avoir un suivi systématique : des tendances du marché, de l évolution des besoins de la clientèle et les causes possibles des faiblesses ; Entreprendre régulièrement des études : d impact, de satisfaction clients et des abandons ; Assurer le suivi de la concurrence ; Mettre en place un système de suivi permanent des performances sociales de l institution ; Publier les travaux produits par enda: rédaction, traduction et publication. 19

20 vi. Personnel Renforcer l encadrement supérieur du personnel et améliorer leurs compétences ; Renforcer la promotion interne ; Réviser la grille des salaires et des primes et s assurer que la rémunération du personnel soit toujours compétitive ; Mettre en place une unité de formation pour assurer la formation interne et proposer des formations à d autres institutions de Tunisie et de la région Favoriser une meilleure communication entre les membres du personnel Améliorer la participation du personnel dans les prises de décision de l organisation ; vii. Siège Le gouvernement Tunisien a offert un terrain à enda pour la construction de son siège qui permettra d abriter une équipe de plus de 100 personnes avec un espace de formation. Pour le financement de la construction, enda sollicitera des fonds auprès des bailleurs et le complètera grâce aux emprunts qui seront contractés auprès des banques locales. Entre temps, enda essaiera d acquérir des locaux pour servir de siège provisoire et qui seront affectés plus tard aux services non financiers et à la formation. viii. Refinancement Les besoins en financement pour les cinq années à venir sont estimés à 200 millions de dinars. Ces besoins continueront à être financés principalement par les banques commerciales locales, mais également auprès de bailleurs de fonds internationaux. Il est prévu de revenir vers les banques avec lesquelles un premier prêt a précédemment été contracté pour une partie des besoins, et approcher de nouvelles banques pour une autre partie. Tous les prêts dorénavant contractés pour financer le portefeuille seront, dans la mesure du possible, sans garantie (pas de garantie réelle et pas de nantissement sur portefeuille). Les contrats de prêt signés avec la SFI, la BEI et Oikocredit en 2007 rentrent dans ce cas de figure. De plus, une clause de pari-passu a été signée sur ces contrats. L utilisation des garanties sera dorénavant évitée tant que possible. Enda devra également se préparer à se refinancer sur le marché des capitaux avec des produits financiers tels que les emprunts obligataires, la titrisation, ou les «Collateralized Debt Obligations» (CDO). Ces produits pourraient commencer à être utiliser d ici fin 2009 début ix. Performances financières Dégager un rendement Retraité sur actifs entre 10 et 12 %; Faire passer le Rendement Retraité des Fonds Propres (AROE) de 16 % en 2007 à 33 % en 2012 ; Maintenir le taux de remboursement à l échéance aux environs de 95% ; Améliorer l efficacité administrative; Réduire le ratio des charges d exploitation à 13% d ici 2012 (20% en 2007) ; Augmenter le prêt moyen en relation avec l inflation tout en veillant à continuer de servir les plus pauvres ; Maintenir le portefeuille à risque en dessous de 1 % ; Diminuer les risques en diversifiant davantage les secteurs d activités financés ; Améliorer le taux de rétention en le portant de 85 à 90 % ; Réduire le temps d attente aux caisses lors des jours d octroi et de remboursement ; 20

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