santé ESSENTIEL Petite enfance, quels modes de garde? MAGAZINE Alzheimer : comprendre pour agir Diabète : quelle prévention possible?

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1 santé ESSENTIEL MAGAZINE BIMESTRIEL DES ADHÉRENTS DES MUTUELLES D HARMONIE MUTUELLES SANTÉ Alzheimer : comprendre pour agir PRÉVENTION Diabète : quelle prévention possible? SOCIÉTÉ Petite enfance, quels modes de garde? Avril Nº4 PAGES SPÉCIALES TOURAINE MUTUALISTE

2 SOMMAIRE SOCIÉTÉ 7 SANTÉ 13 MUTUELLE 25 3 ACTUALITÉS PETITE ENFANCE: QUELS MODES DE GARDE? État des lieux des modes de garde et des mesures annoncées par les pouvoirs publics. S ASSURER POUR EMPRUNTER MALGRÉ LA MALADIE Le point sur la convention Aeras. CURES: BIEN-ÊTRE OU THÉRAPIE DE COMPLÉMENT? Malgré leur remise en cause, certaines cures peuvent avoir des effets bénéfiques. ALZHEIMER: COMPRENDRE POUR AGIR Priorité de santé publique, cette maladie peut être mieux vécue, si elle est mieux comprise. DIABÈTE: QUELLE PRÉVENTION POSSIBLE? Peut-on prévenir ou ralentir son évolution? ENDOSCOPIE: DIAGNOSTIQUER ET SOIGNER Explorer l intérieur du corps grâce à des tubes à capteurs électroniques. LES VERTUS DE L ENNUI Pas facile de rester inoccupé, et pourtant s ennuyer développe l imaginaire. VOTRE MUTUELLE, PAGES SPÉCIALES De la page 25 à la page 32, pages spéciales, actualité, conseils pratiques sur les garanties proposées par votre mutuelle, les services mis à votre disposition. Ce numéro comporte quatre encarts: Assemblée de section pour Côtes d Armor; Garantie Obsèques pour Cher, Indre et Touraine Mutualiste ; Garantie Obsèques pour Lorraine, Champagne- Ardenne et Bourgogne; Document d information sur Priorité Santé Mutualiste pour Côtes-d Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan. 10 En 2007, 9,3 % des demandes de prêt émanaient de personnes présentant un risque aggravé de santé places en crèche pour 2,4 millions d enfants mais de nombreuses solutions existent. 13 Les accueils de jour sont très bénéfiques tant pour les malades que pour les aidants. De vous à nous Une question de santé? Un sujet de société ou une réaction à un article publié? La rédaction du magazine est attentive à toutes les suggestions qu elle reçoit. N hésitez pas à nous écrire et à nous communiquer vos souhaits. Par mail : essentielsantemagazine@ harmonie-mutuelles.fr Par courrier: Essentiel Santé Magazine, Centre Espace Performance, Bât. G, Saint-Grégoire Cedex. Contact lecteurs : essentielsantemagazine@harmonie-mutuelles.fr Magazine bimestriel paraissant cinq fois par an, édité par Harmonie Mutuelles (union soumise aux dispositions du livre III du code de la mutualité). Siret : Centre Espace Performance, Bât. G, Saint-Grégoire Cedex. Tél. : Directeur de la publication: Guy Herry Directrice presse-rédactrice en chef: Anne-Marie Guimbretière Assistante de direction: Armelle Collouard Rédactrices en chef adjointes pages spéciales : Marie-France Lacour, Brigitte Imber Essentiel Santé Magazine est sous copyright Tirage : exemplaires Le numéro : 0,49 L abonnement: 2,45 Publication membre de l ANPCM, du SPS et de la FNPS Conception-réalisation : Paris Photo de couverture : Getty Images Impression : Presses de Bretagne, ZI Sud-Est, rue des Charmilles, Cesson-Sévigné Cedex N Commission paritaire: 0912 M ISSN: Dépôt légal : à parution.

3 ÉDITO Réforme du système de santé: oui mais! Le président de la République a fait part de sa volonté de procéder à une nouvelle réforme de l assurance maladie. À l évidence, cette réforme est indispensable. Pour autant, il ne s agit pas de la mener à n importe quel prix, comme la Mutualité Française a eu l occasion de le dire récemment au chef de l État. OUI, s il s agit de conforter la solidarité entre malades et bien-portants et la responsabilité de tous, professionnels de santé compris. NON, s il s agit de sortir soins dentaires et optiques du champ couvert par l assurance maladie. OUI, s il s agit de placer l organisation et la qualité des soins au cœur de cette réforme pour réduire les inégalités d accès à des soins de qualité, comme la Mutualité Française s est engagée à le faire avec Priorité santé mutualiste. NON, s il s agit de laisser perdurer l anarchie des installations de professionnels et la mauvaise qualité de certains soins. OUI, s il s agit de supprimer les situations où ce qui reste à la charge des assurés, après remboursement de l assurance maladie, atteint un niveau socialement insupportable. NON, s il s agit de continuer à voir s accumuler dépassements d honoraires, franchises, forfaits en tout genre ou autres dépenses non remboursées par l assurance maladie. Pour les mutuelles d Harmonie Mutuelles, trois conditions à remplir pour défendre les intérêts légitimes de leurs adhérents et plus largement de l ensemble des assurés sociaux. Guy Herry Président d Harmonie Mutuelles GETTY IMAGES/R. MAC VAY La solidarité toujours approuvée Réalisée à la demande du Collectif interassociatif sur la santé, l étude révèle qu une majorité de Français (70 %) ne souhaite pas l application d un système de franchises pour répondre aux problèmes de financement du système de santé. La réduction du niveau global de prise en charge des frais de santé fait l objet d un rejet de même ampleur (70 %). Et la création de nouvelles taxes sur la consommation qui seraient destinées à financer exclusivement les dépenses de santé est, elle, rejetée encore plus fortement (75 %). Sur le type de système qui leur semble le mieux à même de garantir l accès aux soins pour les générations futures, les Français affichent leur soutien à la solidarité entre tous les assurés. 84 % d entre eux souhaitent le maintien du régime de cotisation obligatoire qui couvre l essentiel des frais de santé et qui autorise le recours à des assurances complémentaires. Dessous de table, dépassement d honoraires Les Français s estiment confrontés à différents manquements de la part des professionnels de santé dont l ampleur ACTUALITÉ Une enquête Ipsos, réalisée fin 2007, démontre l attachement très fort des Français à un régime de cotisations obligatoires couvrant l essentiel des frais de santé. Les franchises médicales sont, elles, rejetées. est inégale, et varie beaucoup selon la catégorie de patients. Par exemple, si peu de Français ont été personnellement confrontés à des demandes de dessous-de-table au cours des trois dernières années (3 %), la proportion de victimes est deux fois plus forte chez les plus de 60 ans ou chez les personnes en ALD (6 %). À noter que ces demandes sont plus fréquentes au sein des cliniques (60 %) que dans des cabinets de médecin (37 %). Pour les dépassements d honoraires : plus d un Français sur trois (35 %) a dû, au cours des trois dernières années, verser un supplément non remboursé par l assurance maladie. Les complémentaires aussi! Neuf Français sur dix déclarent bénéficier d une complémentaire santé. Parmi eux, 86 % jugent satisfaisant le niveau de la prise en charge de leur couverture complémentaire. Et 36 % jugent très satisfaisant le remboursement de leur frais de santé par leur complémentaire. Essentiel Santé Magazine - avril

4 ACTUALITÉ Médicaments : diminuer le coût des franchises Pour réduire les franchises qui restent à la charge des assurés pour chaque boîte de médicaments prescrite dans le cadre d une maladie chronique, la Mutualité Française conseille l achat de boîtes en grand conditionnement pour ne payer qu une seule franchise de 50 centimes, au lieu de trois. La liste des médicaments concernés est consultable sur Attention, toutefois, à ne pas demander un grand conditionnement lorsque vous débutez un traitement. Dépister la DMLA La dégénérescence maculaire liée à l âge (DMLA) est une maladie de la rétine qui touche en France 1,2 million de personnes. Dans les cas évolués, une tache apparaît au centre de la vision, qui gêne les activités quotidiennes comme la lecture ou le bricolage. Parce qu un dépistage précoce est essentiel, l association Rétina France met à disposition du public un livret explicatif sur la maladie comprenant une grille de tests. Aller sur dans la rubrique Nous contacter, composer le numéro azur (prix d un appel local), ou écrire à Association Rétina France, 2, chemin du Cabirol, BP 62, Colomiers Cedex. des patients contractent une infection nosocomiale à l hôpital 4,97 % en France. Un chiffre inférieur à la moyenne européenne. Le renforcement des mesures de lutte devrait encore améliorer ce résultat. GETTY IMAGES/G. MONTGOMERY SUR INTERNET Lancé cette année par la Mutualité Française, en partenariat avec l Union nationale de l aide, des soins et des services à domicile (UNA), ce site permet de faire appel à des services à domicile directement en ligne, et en toute sécurité, 7j/7 et 24h sur 24. Après avoir défini et précisé ses besoins dans son Espace personnel, le client se voit proposer une prestation. Bien documenté, le site de la Sécurité sociale permet de comprendre comment est organisée notre Sécu. On y trouve également l actualité des réformes ou encore les derniers chiffres des dépenses de santé. Annonce d un plan Santé des jeunes Le plan Santé des jeunes, annoncé fin février par le gouvernement, prévoit une série de mesures visant à mieux protéger la santé des jeunes, principalement de 16 à 25 ans, et à répondre à leur besoin d autonomie. Des actions seront mises en œuvre pour lutter contre les pratiques addictives, notamment en modifiant la législation actuelle sur la vente de boissons alcoolisées aux mineurs. D autres actions seront entreprises pour favoriser des habitudes nutritionnelles plus équilibrées, et lutter contre l anorexie. Pour protéger les plus vulnérables, des efforts particuliers porteront notamment sur la prévention santé en milieu scolaire et universitaire, la prévention du suicide, la promotion du numéro vert fil santé jeunes ( ), et une campagne d information sur la contraception qui s adressera plus particulièrement aux jeunes non scolarisés. GETTY IMAGES Le site de l assurance maladie offre désormais la possibilité de consulter en temps réel le détail des remboursements et le paiement des indemnités journalières (sur la page d accueil, cliquer dans l onglet Vos services en ligne ). Il suffit de créer son compte personnel, puis d y accéder en tapant son numéro de Sécu ainsi qu un mot de passe. Celui-ci permet également de contacter directement sa caisse maladie en ligne ou encore de demander des attestations. 4 Essentiel Santé Magazine - avril 2008

5 Prévention du cancer: attention aux compléments alimentaires Environ un tiers des cancers pourrait être évité en améliorant l hygiène de vie. C est en tout cas ce qu affirme le Fonds mondial de recherche contre le cancer, dont les experts ont évalué les résultats de études mondiales réalisées depuis cinquante ans. Il en ressort une dizaine de recommandations dont des incitations à varier la consommation de fruits et légumes, à augmenter le niveau d activité physique Fait nouveau : les compléments alimentaires censés protéger du cancer sont déconseillés en dehors de toute prescription médicale. Certaines études révèlent en effet que ces produits peuvent affecter l équilibre nutritionnel de l organisme. Les recommandations du FMRC sont disponibles en format PDF sur le site internet ou par courrier FMRC, 37, rue Pierre-Lhomme, Courbevoie. Tél./fax: GETTY IMAGES/T. LATHAM PHOTOGRAPHY 69 millions d euros, c est le coût minimum de l application des franchises pour les assurés du régime général sur le mois de janvier 2008, ce qui correspond, en moyenne, à plus d un euro par Français. Des États généraux de l organisation de santé De nombreux Français près de 2,6 millions de personnes selon le ministère de la Santé ont de plus en plus de mal à trouver un médecin, généraliste ou spécialiste, près de chez eux. Pour résoudre ce problème de déserts médicaux, le gouvernement a réuni les États généraux de l organisation de la santé (Egos) en mettant autour d une table tous les acteurs concernés. Premières pistes retenues : la formation des médecins généralistes devra devenir plus attractive, et le numerus clausus la part des étudiants admis en deuxième année sera modulé en fonction des besoins de chaque région. De plus, des maisons de santé pluridisciplinaires seront créées, assurant la présence de médecins. À titre expérimental, une centaine de ces maisons devraient ouvrir en SIPA/RICLAFE Essentiel Santé Magazine - avril

6 CORBIS/E. BOCK ACTUALITÉ Pour tout savoir sur l hôpital La Fédération hospitalière de France a lancé le premier site sur l hôpital à destination du grand public : L objectif est de combler un manque d information et de faciliter ainsi la relation entre soignants et soignés, note Nicolas Péju, directeur de la communication. Hopital.fr renseigne sur les différents services, les démarches à effectuer, les droits du malade, ou encore les coûts. Grâce à son annuaire, il est possible de retrouver un établissement en fonction de la pathologie et du lieu de résidence du patient. On peut également y découvrir les différents métiers ainsi que les dernières innovations médicales greffes d organes Mieux : un dico propose des définitions simples des spécialités et des examens qui y sont pratiqués. ont été réalisées en France en 2007, soit 5,3 % de plus qu en Le nombre de donneurs a atteint un niveau encourageant, toutefois il demeure encore insuffisant face à une demande croissante. Le 3977 contre la maltraitance Les personnes âgées et les personnes handicapées victimes de maltraitance peuvent trouver de l aide en composant le nouveau numéro national Ce service s adresse tout à la fois aux victimes, aux témoins de situations de maltraitance, à l entourage privé et professionnel, et aux personnes prenant soin d une personne âgée ou handicapée ayant des difficultés dans l aide apportée. Une équipe pluridisciplinaire est chargée d écouter, de soutenir, et au besoin d orienter l appelant vers l antenne départementale susceptible de prendre la situation en charge avec les autorités locales (DDASS, conseil général, parquet, etc.). Accessible du lundi au vendredi de 9 heures à 19 heures (prix d une communication locale). KIOSQUE Personnes handicapées, le guide pratique* Guide des personnes handicapées** Deux guides récents sur les droits des personnes handicapées. *Éd. Prat, **Éd. La Documentation française, Accessibilité pour tous: la nouvelle réglementation* Pour tout savoir sur les textes réglementaires relatifs aux obligations de mise en accessibilité des logements, des équipements publics, des transports, de la voirie, etc. Disponible en librairie ou à commander auprès de l éditeur: 22, avenue de Fontainebleau, Hericy. Tél.: *Par Soraya Kompany, éd. du Puits fleuri, Les meilleures maisons à vivre pour personnes âgées* Cinq guides (correspondants à cinq régions) pour choisir sa maison de retraite. Fruit d un long travail d enquête réalisé en toute indépendance, l ouvrage présente chaque établissement sous forme de fiche technique, avec une photo et un commentaire qualitatif sur l ambiance, l environnement, l architecture, et les activités proposées. Disponible en librairie ou à commander auprès de l éditeur: Éditions Seniorplus, 236, boulevard Raspail, Paris. *Éd. Seniorplus, Essentiel Santé Magazine - avril 2008

7 SOCIÉTÉ GETTY IMAGES/R. ANDERSEN Petite enfance Quels modes de garde? Faire garder son enfant avant la maternelle relève souvent du véritable casse-tête. Conscients de cette réalité, les pouvoirs publics ont annoncé, en janvier dernier, la mise en place d un droit opposable à la garde d enfant. État des lieux. Essentiel Santé Magazine - avril

8 SOCIÉTÉ Pour obtenir une place en crèche, mieux vaut s y prendre tôt, voire entreprendre les démarches bien avant la naissance de l enfant. Et cela ne suffit pas toujours. Avec places pour 2,4 millions d enfants de moins de 3 ans, la France est relativement peu équipée en crèches municipales. Par la force des choses, les modes de garde se sont donc diversifiés pour répondre à une demande toujours plus forte. Des haltes-garderies se développent pour un accueil ponctuel, ainsi que des maisons de la petite enfance, en forte augmentation ces dernières années. Ces dernières sont des établissements multiaccueil, proposant des modes de garde souples et adaptés. Des crèches familiales permettant à des assistantes maternelles de garder 1 à 3 enfants à domicile, se sont également développées. Formule intermédiaire entre l accueil individuel et collectif, ces structures sont financées par des collectivités locales ou des organismes privés. Et d autres solutions s offrent aux parents: les crèches d entreprise voire interentreprises se multiplient, et des structures de droit privé cherchent à pallier les carences de l État en créant leurs propres lieux d accueil. Pourtant, malgré le développement de ces structures, il manque environ GETTY IMAGES/A. BERG En moyenne, on compte 11 places d accueil collectif et 3 places d accueil en crèches familiales pour 100 enfants de moins de 3 ans places, toutes structures confondues, pour satisfaire les besoins des familles, souligne Alain Feretti, responsable du groupe de travail petite enfance à l Union nationale des associations familiales (Unaf). Conscients du problème, les pouvoirs publics ont réagi. Le Plan petite enfance, lancé en novembre 2006, a prévu la création de places de crèche supplémentaires par an, sur cinq ans. Et, pour diversifier l offre, l État a autorisé la mise en place de micro-crèches, pouvant accueillir de 3 à 9 enfants. Simples à créer, ces structures se veulent souples dans leur fonctionnement et devraient ainsi permettre d augmenter l offre en milieu rural. Le Plan petite enfance a par ailleurs prévu d aider les PME à créer des crèches d entreprise. Mais au-delà du manque de places, un problème d adéquation entre l offre et la demande se fait encore sentir. Et les inégalités territoriales sont criantes: plus de 40 % des places en accueil collectif sont concentrées en Ile-de-France* où vit seulement 18 % de la population française Aussi, même si la France est loin d être le mauvais élève de l Europe en la matière, beaucoup reste à faire. Rationaliser l offre disponible sur les territoires, mieux informer les familles, simplifier la réglementation, et, surtout, investir massivement sont quelques pistes à suivre pour Alain Feretti, qui conclut: Les pouvoirs publics devraient contraindre les collectivités à agir car les manques dans ce domaine pénalisent les familles, et donc l activité économique de notre pays Alice Billouet *Rapport du Conseil d analyse stratégique, consultable sur février POUR VOUS AIDER Anjou-Mayenne: vos mutuelles au service de la Petite enfance Avec 211 places disponibles en 2005, 473 en 2008, la capacité d accueil collectif des structures gérées par la Mutualité française Anjou-Mayenne a pratiquement doublé en trois ans. Une crèche 24 h/24 a même vu le jour à Angers, s appuyant sur une structure existante pour limiter les coûts inhérents à ce type d établissement! Le secteur de la petite enfance se développe à la demande des élus, heureux de pouvoir nous faire confiance. Si bien qu aujourd hui, nous gérons une vingtaine de structures d accueil, souligne Corinne Caro, directrice des services petite enfance de la Mutualité française Anjou-Mayenne. RÉA/P. BESSARD 8 Essentiel Santé Magazine - avril 2008

9 QUESTIONS À Soutenir le développement des modes de garde Fabienne Vincent, en charge de l animation du réseau mutualiste petite enfance à la Mutualité Française. D où vient le problème de garde des 0-3 ans? Il est important de préciser qu il y a de fortes disparités géographiques, en matière d accueil collectif: le taux d équipement varie de 3 à 29places pour 100enfants de moins de 3ans. Et pourtant, les subventions sont accordées partout selon les mêmes règles. Le mode d accueil choisi par les parents varie en fonction des offres proposées par les communes. L implantation des assistantes maternelles parfois peu compatible avec les lieux d habitation, les horaires de travail décalés des parents, le manque de structures en milieu rural, tous ces constats sont sources de tension pour les familles dont 30% déclarent ne pas avoir accès au mode de garde désiré. Quelles solutions proposez-vous? En assurant aux parents l accès à un mode d accueil de qualité, on permettra à chacun de mener une carrière professionnelle tout en assumant ses responsabilités familiales. Il paraît nécessaire de soutenir le développement des modes de garde pour les jeunes enfants. L État, la Caisse nationale d allocations familiales et les collectivités locales doivent poursuivre une politique volontariste dans ce sens. La qualité d accueil des familles et le développement d innovations locales doivent guider les choix des décideurs pour ouvrir au plus grand nombre des modes de garde adaptés aux besoins des familles. La Mutualité, à travers ses unions ou mutuelles locales, souhaite continuer à accompagner ce développement en participant à la gestion des services et des établissements d accueil du jeune enfant, en partenariat avec les communes et les entreprises. DR GETTY IMAGES Un bébé-bus dans les Ardennes! Difficile pour une commune d attirer une population jeune sans crèches! Dans les Ardennes, l association Domicile action 08 a donc créé un bébé-bus, qui sillonne trois communes du sud de la région. Nous sommes partis d un constat de terrain : les femmes avaient besoin d un système de garde pour travailler ou s épanouir dans des activités de loisirs, explique Marie-Hélène Rodicq, directrice de projet. Aujourd hui, le bébé-bus peut prendre en charge jusqu à 12 enfants, et son budget est équilibré. Pour en savoir plus Pour connaître les places disponibles en accueil collectif ou individuel du quartier ou du département, il suffit de saisir le code postal dans la rubrique Lieux de garde du site internet de la Caisse d allocations familiales : Chaque mairie tient à disposition des familles la liste des assistantes maternelles de la commune. Pour créer une crèche, l Association des collectifs enfants parents professionnels (Acepp) apporte une aide dans les démarches : Tél. : Les Caisses d allocations familiales soutiennent financièrement les entreprises qui souhaitent créer une crèche pour leurs salariés. Il faut savoir que pour les familles, le coût d une place en crèche d entreprise est le même que dans une structure classique, car fixé par un barème établi par la CAF. Caisse nationale des allocations familiales 32, avenue de la Sibelle Paris Cedex 14 Essentiel Santé Magazine - avril

10 SOCIÉTÉ S assurer pour emprunter malgré la maladie Pour faciliter l accès des personnes malades aux prêts bancaires, les acteurs du secteur ont signé une convention baptisée Aeras. Le point sur son fonctionnement, un an après son entrée en vigueur. GETTY IMAGES / M. JEFFERSON Pour toute demande de prêt, les banques exigent que l emprunteur soit assuré. Cette assurance doit couvrir, au minimum, le décès et la perte d autonomie. Les cotisations à verser sont fixées selon l âge, le montant du prêt, mais aussi l état de santé de l emprunteur. Et c est là que les choses peuvent se compliquer pour les personnes atteintes de maladies graves ou en rémission (cancer, hépatite, VIH, insuffisance cardiaque, etc.). Car, pour prêter à ces personnes dites à risques, les organismes de crédit appliquent des surprimes qui peuvent être très élevées, voire opposent un refus d assurance donc un refus de prêt! Il y a un peu plus d un an, grâce à une convention baptisée Aeras (s Assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé), les acteurs du secteur se sont engagés à faciliter l accès au crédit à un plus grand nombre de personnes malades ou l ayant été. En 2007, demandes de prêt (soit 9,3 % des dossiers) émanaient de personnes présentant un risque aggravé de santé. Signée par les pouvoirs publics, les fédérations de la banque et de l assurance, la Mutualité Française et les associations de malades, cette convention a abouti à une loi qui s impose à tous les organismes bancaires et d assurances, explique le Dr Marc Keller, responsable du service d Aidéa* et membre de la commission de suivi. Chacun peut bénéficier d Aeras, mais attention cette convention ne garantit pas une réponse positive. Elle permet néanmoins une meilleure étude des dossiers, au cas par cas, et une ouverture accrue vers certains types d emprunts. Pour les demandes de prêts immobiliers ou professionnels, le montant maximum pouvant être emprunté est de euros, à condition d être âgé de 70 ans au plus à la fin du remboursement du prêt. Pour les crédits à la consommation (pour acheter une voiture, par exemple), le demandeur peut solliciter jusqu à euros d emprunt à rembourser sous quatre ans, et il doit être âgé, au moment du prêt, de 50 ans au plus. Ce dernier type d emprunt n exige pas de questionnaire de santé. Ni le banquier ni l assureur ne sont censés connaître la maladie du demandeur, rappelle Marc Keller. Cette information est confidentielle et doit uniquement être connue du médecin expert de l assurance. Sandra Mathorel *Aidéa est un service mis en place par la Ligue nationale contre le cancer pour aider les emprunteurs à constituer leur dossier. 10 Essentiel Santé Magazine - avril 2008

11 Les associations de malades peuvent aussi constituer une source d information. GETTY IMAGES / W. HODGES Trois niveaux d examen Le dossier d assurance en vue d un emprunt doit d abord être examiné selon les exigences du contrat de groupe standard de l assureur, à savoir les caractéristiques et conditions inhérentes à tout contrat. En cas de rejet de la demande ou de fortes réserves, le dossier est automatiquement réexaminé, avec un œil neuf. Ce qui peut donner lieu à une proposition d assurance additionnelle prévoyant une surprime financièrement acceptable. Grâce aux mécanismes de mutualisation mis en place par Aeras, précise le Dr Marc Keller. Si le dossier est à nouveau rejeté, il est transmis au Bureau commun des assurances collectives. Ce pool d assureurs et de réassureurs spécialisés établit une troisième proposition ou rend un dernier refus. La convention Aeras impose un délai de traitement et de réponse de cinq semaines. Il ne faut commencer à décompter ce délai qu à partir de la date d envoi du dossier complet, clarifie le Dr Keller. Les recours En cas de refus d assurance successifs lors de l examen du dossier, le candidat à l emprunt peut encore déposer une réclamation auprès de la commission de médiation d Aeras. Celle-ci est composée de représentants des organismes professionnels (banques et assurances) et d associations de malades et de consommateurs, et elle est chargée d examiner les réclamations individuelles relatives au fonctionnement d Aeras. La commission s assure que le dispositif (les trois niveaux d examen) et les délais de réponse ont été respectés. Elle vérifie l information reçue par le candidat, et favorise le dialogue entre le médecin spécialiste qui le suit et le médecinconseil de l assureur. Sa mission n est pas de proposer une assurance de la dernière chance, mais de mettre en évidence un éventuel vice de procédure nécessitant de revoir le dossier. Par ailleurs, certains courtiers d assurance spécialisés proposent des offres intéressantes. Et la banque essaye toujours, de toute façon, de rechercher une alternative à l assurance en cas de refus : caution, hypothèque d un bien, délégation d assurance-vie Pour en savoir plus La convention Aeras Site très complet qui contient toutes les informations pratiques, une brochure téléchargeable, et tous les liens utiles. Pour saisir la commission de médiation, il faut écrire à l adresse suivante : Commission de médiation de la convention Aeras 61, rue Taitbout Paris Serveur vocal sur la convention (7 jours/7 et 24 heures/24) : (0,12 /min). Aidéa Un service téléphonique gratuit proposé par la Ligue contre le cancer (pour tous les malades, y compris ceux qui n ont pas de cancer) pour s informer, constituer son dossier de prêt ou obtenir une aide juridique : (prix d un appel local). Essentiel Santé Magazine - avril

12 SOCIÉTÉ Cures: bien-être ou thérapie de complément? Près de personnes bénéficient chaque année d une cure thermale médicalisée (1). Même si leur efficacité est aujourd hui remise en question, les médecins reconnaissent qu elles peuvent permettre aux patients de mieux vivre leur maladie. Une cure thermale médicalisée dure généralement 3 semaines, dont 18 jours de traitement. GETTY IMAGES/J. FOXX Le thermalisme recouvre l ensemble des techniques mises en œuvre pour utiliser les eaux minérales à des fins thérapeutiques. Dans 72 % des cas, les cures sont prescrites à des personnes atteintes de rhumatismes, essentiellement pour des arthroses. L objectif principal étant de calmer les douleurs aux articulations, grâce à des techniques de bains, d applications de boue et de kinésithérapie. En tout, elles peuvent être indiquées dans le cadre de douze familles de maladies (2). Or, les pouvoirs publics remettent aujourd hui en question l utilité de ces cures. La loi de financement de la Sécurité sociale, votée en 2007, incite en effet les autorités de santé à évaluer l efficacité de chaque acte médical. Pour le docteur Patrice Dosquet, chef du service des bonnes pratiques professionnelles à la Haute autorité de santé, les progrès actuels des technologies de santé font que le recours au thermalisme n est plus nécessaire pour certaines indications. Une évaluation plus précise dans un futur proche devrait permettre de sélectionner celles où il est vraiment efficace. En attendant, de nombreux médecins reconnaissent ses bienfaits. Selon le professeur Bernard Delcambre, ancien chef du service de rhumatologie au CHU de Lille, ancien président de la Société française de rhumatologie, et auteur d un rapport sur le thermalisme, les cures, certes, ne ralentissent pas l évolution des arthroses, mais les patients en sont généralement satisfaits, car ils sont nombreux à moins souffrir et à se sentir mieux. La HAS a publié des recommandations relatives à deux pathologies : la lombalgie chronique et la polyarthrite rhumatoïde stable. Dans ce cadre, elle a conclu que le thermalisme pouvait avoir un effet antalgique et fonctionnel. Autrement dit, il peut être indiqué en traitement complémentaire aux traitements classiques. Toutefois, les données ne permettent pas aujourd hui de déterminer si les bénéfices sont dus à la composition chimique de l eau des bains, aux interventions qui y sont pratiquées, ou à la situation de mise au Thalassothérapie et thermalisme Avec l eau comme point commun, le thermalisme et la thalassothérapie présentent cependant des différences. La thalassothérapie utilise l eau de mer et le thermalisme l eau douce. La thalassothérapie n est pas reconnue comme un acte médical et elle ne figure pas parmi les traitements prescrits par les médecins. repos qui les accompagne, remarque Patrice Dosquet. Le séjour est surtout l occasion de bénéficier d un suivi médical approfondi qui permet de s informer et d apprendre à vivre avec sa maladie, ajoute Bernard Delcambre. Sans oublier les bienfaits psychologiques qui sont indissociables du traitement médical. Pierre Helion 1. France-thermale.org, site officiel du thermalisme. 2. Affections des muqueuses bucco-linguales, affections psycho-somatiques, somatologie, gynécologie, maladies du système gastro-intestinal et métaboliques, maladies du système urinaire et métaboliques, maladies cardio-arterielles: castrocrénothérapie, neurologie, phlébologie, rhumatologie et traumatismes ostéoarticulaires, troubles du développement de l enfant, voies respiratoires. Pour en savoir plus L assurance maladie rembourse chaque cure à hauteur de 500 euros maximum (65 % du tarif conventionnel). rubrique Combien serez-vous remboursé?. Côté mutuelle, la prise en charge est variable selon la garantie souscrite. 12 Essentiel Santé Magazine - avril 2008

13 SANTÉ LAIF/RÉA/O. TJADEN Alzheimer Comprendre pour agir La maladie d Alzheimer est désormais une priorité de santé publique. Bien qu elle ne soit pas encore guérissable, cette affection, en étant mieux comprise, peut être mieux vécue. Essentiel Santé Magazine - avril

14 SANTÉ POINT DE VUE Une personne à part entière La maladie d Alzheimer est très difficile à accepter pour l entourage, car, petit à petit, la personne change de personnalité et finit par ne plus reconnaître ses proches. Aussi, l acceptation passe par un important travail de deuil du vivant du malade qui ressent toujours des émotions, du plaisir. C est une personne à part entière, capable de partager, de donner, de recevoir. Et il faut bien garder à l esprit qu elle n est pas responsable de ses pertes de capacités. Peu à peu, elle perd même la conscience de sa maladie. Elle souffrira d autant moins qu on la respectera pour ce qu elle est devenue. Marie-Laure Martin, directrice d un centre d accueil thérapeutique de jour à Paris Pour expliquer cette affection, qui touche principalement les personnes âgées, on a longtemps parlé de radotage, de retour en enfance, de sénilité. Aujourd hui, on ne cache plus le nom de la maladie d Alzheimer*. Il ne s agit en aucun cas d un déclin naturel mais d une réelle maladie neurologique, rappelle le professeur Florence Pasquier, neurologue et responsable du Centre mémoire du CHU de Lille. C est d ailleurs en répétant sans cesse qu il s agit bel et bien d une maladie que l on favorisera sa prise en charge, aussi bien par le système de santé que par les proches. La maladie d Alzheimer se manifeste d abord par des pertes anormales de la mémoire des souvenirs récents. Un jour, la personne atteinte ne sait plus ce qu elle a mangé à midi, par exemple, ou pourquoi elle est sortie dans la rue. Puis, progressivement, le langage est touché: elle ne trouve plus le mot précis pour désigner un objet, elle n arrive plus à construire ses phrases. Vient ensuite le temps où elle se perd dans une rue qu elle connaissait par cœur. Et, peu à peu, elle perd d autres capacités que l on croyait définitivement acquises: faire la cuisine, s habiller Réagir le plus tôt possible C est la conséquence d une dégénérescence très progressive des cellules, explique Florence Pasquier. Les lésions touchent en premier lieu la zone où se niche la mémoire des événements récents. Puis elles atteignent d autres fonctions : le langage, la gestuelle, le sens de ses actes, la reconnaissance des lieux et des personnes À la fin de sa vie, le malade perd même ses gestes courants et ses réflexes vitaux, y compris la sensation de faim ou de soif. Aujourd hui, il n existe hélas aucun traitement pour guérir la maladie. Pour autant, les professionnels de santé encouragent les malades et leurs proches à la faire diagnostiquer (voir encadré). Cela permet une prise en charge précoce, dans le cadre d une stratégie globale, qui allie traitement médical et paramédical. Sans pouvoir stopper la maladie, des médicaments peuvent en effet en freiner l évolution de quelques mois. Mais aujourd hui, les médecins insistent surtout sur la stimulation des malades. Tous nos petits gestes du quotidien font en effet appel à des fonctions cognitives dont nous n avons pas toujours conscience, mais qui sont fondamentales pour vivre, développe le professeur Jacques Touchon, chercheur et neurologue au CHU de Montpellier. Plus le cerveau est stimulé, plus il multiplie ses connexions entre neurones et fabrique ce que l on appelle une réserve cérébrale. Cela permet, non pas de faire régresser la maladie, mais de compenser la perte des neurones due à la dégénérescence. C est l une des grandes découvertes de ces dernières années et l une des voies de recherche les plus prometteuses. RÉA/S. ANDREO Tout au long de la maladie un certain nombre de besoins psychologiques restent importants : respect, affection, sécurité, communication. Valoriser les malades C est pourquoi certains centres d accueil thérapeutique de jour privilégient désormais des activités stimulantes comme des ateliers cuisine, théâtre, chant, peinture, mosaïque, etc. L important est que ces activités fassent 14 Essentiel Santé Magazine - avril 2008

15 encore sens pour eux, qu elles les valorisent, leur redonnent confiance, tout en maintenant le lien social, souligne Marie-Laure Martin, la directrice d un centre parisien. Yves Lusson *Alzheimer est le nom de son découvreur allemand, qui, en 1906, en décrivit pour la première fois les signes cliniques. Plan Alzheimer : un effort sans précédent 1,6 milliard d euros sur les cinq prochaines années : c est le montant alloué au plan Alzheimer , qui a été présenté le 1 er février. Une partie de ce budget sera destinée à la recherche de nouveaux médicaments, l autre partie à l aspect médico-social de la maladie. Avec notamment la mise en place d un guichet unique par département pour une prise en charge globale des malades, ou encore des formations spécifiques pour les infirmières et les aides à domicile. Un effort jugé toutefois insuffisant par l Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss) à laquelle appartiennent les établissements de santé mutualistes. Elle regrette notamment l insuffisance des mesures nouvelles pour les maisons de retraite. La nouvelle carte de soins et d urgence de la maladie d Alzheimer contient tous les renseignements nécessaires pour prendre en charge et soigner le patient, avec des informations personnalisées. À SAVOIR Trois stades d évolution La maladie d Alzheimer est progressive. Après avoir touché les cellules de la mémoire des souvenirs immédiats, les lésions s étendent lentement à l ensemble du cerveau et de nouvelles atteintes apparaissent. Trois symptômes principaux sont associés aux troubles de la mémoire et s aggravent progressivement. 1. L aphasie : le malade perd peu à peu le langage. Il ne trouve plus le mot précis pour désigner un objet, il ne sait plus construire une phrase. 2. L apraxie : le malade perd sa capacité à faire des gestes quotidiens : ranger des objets, s habiller, dessiner 3. L agnosie : le malade ne reconnaît plus le monde et les proches qui l entourent. Il se perd dans des lieux autrefois familiers. LAIF-RÉA/P. GRANSER RÉA/P. ALLARD RÉA/P. ALLARD Essentiel Santé Magazine - avril

16 SANTÉ Accompagner le malade Groupes de parole, accueils de jour si leur tâche est difficile, les aidants peuvent aussi bénéficier de soutiens au quotidien. En perdant ses capacités, comme la mémoire ou les gestes de la vie courante, le malade d Alzheimer perd peu à peu son autonomie. L entrée dans la dépendance est progressive et survient généralement plusieurs années après l apparition des premiers symptômes, note Guy Le Rochais, vice-président de l association France Alzheimer. Le malade a alors besoin d être aidé dans ses tâches quotidiennes, pour faire ses comptes, ses courses, la cuisine, s habiller, etc. Il est également important de veiller en permanence sur lui car il perd peu à peu ses repères dans le temps et dans l espace. De jour comme de nuit, les proches ont alors à jouer un rôle auquel ils sont rarement préparés, qui peut les épuiser et conduire dans certains cas lorsque la maladie n est pas bien comprise - à la maltraitance. 70 % des malades vivent à domicile, l aidant* est un acteur essentiel de l accompagnement du malade, il est confronté à une triple épreuve : physique, psychologique et financière, explique Guy Le Rochais. Il est donc fondamental d oser rompre le silence afin de ne pas rester seul face à sa maladie. Malgré le sentiment de culpabilité qui peut accompagner cette démarche, il est tout à fait naturel de chercher à se faire aider dès l annonce du diagnostic et sans attendre! Plutôt que de culpabiliser ou de se plaindre constamment, il est tout à fait naturel de chercher à se faire aider. Accueils de jour et groupes de parole Même s ils demeurent encore trop rares, les accueils thérapeutiques de jour s avèrent très bénéfiques. Les malades y trouvent des activités qui les stimulent et les aidants peuvent respirer, Les groupes de parole permettent de mieux adapter les comportements et l environnement aux particularités du malade. note Marie-Laure Martin, responsable d un accueil de jour à Paris. Le développement de ces lieux-relais figure parmi les priorités du nouveau plan Alzheimer. Pour savoir s il y en a un près de chez soi, le mieux est de contacter le Centre local d information et de coordination (CLIC) de sa région, ou l association France Alzheimer. Les groupes de parole peuvent aussi apporter un soutien. Animés par des À SAVOIR Les droits du malade La maladie d Alzheimer étant reconnue comme une Affection longue durée (ALD), les actes médicaux qui y sont liés sont pris en charge à 100 % du tarif conventionnel par l assurance maladie. Le malade, les familles doivent faire la demande d une carte d invalidité. Elle donne par exemple la possibilité de se garer psychologues ou des anciens aidants* devenus bénévoles, ils permettent de réfléchir, de s exprimer, d échanger des expériences, et d avancer sur le difficile chemin de l acceptation. On y apprend notamment comment se comporter avec la personne malade, comment, par exemple, capter son regard, la toucher, ou encore lui parler, lentement, en exprimant une seule idée à la fois. Y. L. *Les aidants sont les proches des malades qui leur apportent bénévolement leur aide, au quotidien. dans les emplacements réservés aux personnes handicapées, ou bien encore de compter une demi-part supplémentaire dans sa déclaration d impôts. Les malades âgés de plus de 60 ans bénéficient également de l Aide personnalisée d autonomie (APA), calculée en fonction du degré de dépendance et des revenus. RÉA/P. ALLARD 16 Essentiel Santé Magazine - avril 2008

17 Mutuelles à vos côtés Aider les malades, soutenir les proches Accueillir de plus en plus de personnes, tout en assurant une sécurité et une qualité de vie maximale : tel est l objectif que poursuivent les mutuelles qui sont amenées à gérer des lieux d accueil des malades d Alzheimer. Les Cantou (Centres d activités naturelles tirées d occupations utiles) ont été spécialement créés pour remplir cette mission au sein même des résidences pour personnes âgées. Ces lieux sont des unités de vie plus petites, dans lesquelles les malades peuvent garder leurs repères, explique Nathalie Chevallier, responsable de ce secteur à la Mutualité Française. Ils sont à la fois sûrs et conviviaux, et favorisent la déambulation. Le rythme de vie y est élaboré en fonction des besoins personnels (rien n est imposé), autour d activités régulières visant à préserver l autonomie et à stimuler la mémoire. Outre la qualité d accueil, un important effort est fait pour augmenter le nombre de places disponibles. En Loire-Atlantique, Mutualité Retraite gère six Cantou et envisage la création d unités de vie supplémentaires. Les mutuelles redoublent également d efforts pour proposer toujours plus de places en accueil de jour, solution intermédiaire entre le maintien à domicile et le placement en établissement à plein-temps. La Mutualité française Indre-et-Loire, par exemple, a ouvert trois centres. Le mouvement mutualiste déploie également des actions en direction du personnel soignant. Cette année, la Mutualité Française a financé l élaboration d une formation destinée aux aides à domicile, aux infirmièr(e)s, et au personnel des maisons de retraite afin de mieux leur faire connaître la maladie et ses conséquences, et de mieux gérer les relations avec les proches. Mutuelle Atlantique, par exemple, a largement soutenu l opération Fil Mauve proposée par la Mutualité Française et animée par les Services de soins infirmiers à domicile (Ssiad) de Paimbœuf et Couéron. Des ateliers ont permis à des aidants familiaux d apprendre à mieux communiquer avec leur proche malade, ou bien encore à gérer leur temps et leur énergie. Cette opération est également relayée par Prévadiès dans les départements des Vosges et d Ille-et-Vilaine. Y. L. Pour en savoir plus France Alzheimer. Un réseau de bénévoles dans une centaine d associations départementales et antennes de proximité. Tél. : (coût d un appel local) Internet : Association France Alzheimer et maladies apparentées, 21, bd Montmartre, Paris. La maladie d Alzheimer touche aujourd hui personnes en France, 5 % des plus de 60 ans et 20 % des plus de 85 ans. RÉA/P. ALLARD À lire Alzheimer et les maladies apparentées, par le Dr Bernard Croisile, éd. Larousse, ,50. Des réponses précises pour comprendre la maladie, mettre en place les traitements les plus adaptés et mieux vivre au quotidien. Réponses à vos questions sur la maladie d Alzheimer, par le Dr Carol Szekely, Frédérique Ouvrard, éd. Solar, ,90. Un ouvrage qui répond à une centaine de questions de façon très accessible avec de nombreuses informations pratiques. Essentiel Santé Magazine - avril

18 SANTÉ Diabète : quelle prévention possible? Le diabète progresse partout dans le monde. La France n est pas épargnée, avec des malades de plus en plus jeunes. Comment détecter les premiers signes de la maladie? Peut-on prévenir ou ralentir son évolution? LEXIQUE ANTIGÈNE : substance étrangère au corps humain qui entraîne des réactions de défense. GLYCÉMIE : concentration de glucose (sucre) dans le sang. HYPERGLYCÉMIE : excès de concentration de glucose dans le sang. INSULINE : hormone produite par le pancréas qui régule la glycémie. MALADIE AUTO-IMMUNE : processus lié à une déficience du système immunitaire qui détruit tout ou partie d un organe. MALADIE MÉTABOLIQUE : affection liée à un dysfonctionnement des transformations chimiques de matière et d énergie dans tous les tissus de l organisme. Le diabète est une maladie caractérisée par une augmentation anormale du sucre (glucose) dans le sang. Il en existe deux types, très distincts dans leur origine et leur traitement. Le diabète, dit de type 1, antérieurement appelé maigre, une maladie auto-immune (voir lexique) résultant de la destruction irréversible des cellules sécrétant l insuline. Et le diabète de type 2, ou gras, une maladie métabolique due à l épuisement des cellules du pancréas qui produisent l insuline. Dans un cas comme dans l autre, la progression du nombre de malades inquiète les autorités sanitaires. Les chiffres parlent d eux-mêmes. Plus de 250 millions de personnes ont un diabète à travers le monde. La France, qui compte actuellement 3 millions de malades, n échappe pas à cette tendance. Ainsi, le taux de survenue du diabète de type 1 a quasiment doublé en À SAVOIR Les conséquences pour la santé Un diabète tardivement détecté, ou mal soigné, peut provoquer des complications cardiovasculaires, rénales, neurologiques et rétiniennes. Si la vitesse d évolution est variable en fonction de l âge, le diabète de type 1 peut se développer de manière foudroyante chez les enfants très jeunes, avertit Jean-Jacques Robert, diabétologue à l hôpital Necker (Paris). 10 ans chez les moins de 15 ans, passant de 8 à 15 cas pour enfants de 1988 à 1998*. Et la progression la plus significative concerne la tranche des moins de 5 ans*. Le diabète de type 2 connaît également un fort développement. Son émergence chez les adolescents depuis la fin des années 90 est confirmée par les milieux hospitaliers, même s il n existe à ce jour aucune donnée nationale chiffrée. Augmentation des cas : un faisceau d hypothèses Si l on n explique pas avec certitude l augmentation des cas de diabète de type 1, nous savons que certains facteurs accélèrent le processus, explique Claire Levy-Marchal, pédiatre et directrice de recherche à l Inserm. Par exemple, un terrain génétique favorable. Par ailleurs, l ex- 18 Essentiel Santé Magazine - avril 2008

19 position plus faible aux microbes, grâce aux vaccins et aux antibiotiques, entrave la «bonne éducation» du système immunitaire des enfants. Si bien que quand ils sont confrontés à des antigènes étrangers, ils développent des maladies auto-immunes (voir lexique) comme le diabète. Le diabète de type 2 concerne avant tout, quant à lui, des adolescents en surpoids ou obèses avec des antécédents familiaux de diabète. Le risque est accru dès lors qu il existe un terrain génétique favorable. Un adulte ou un adolescent en surpoids ayant un parent proche déjà atteint de diabète de type 2 doit être surveillé avec une attention particulière, indique Claire Levy-Marchal. Faire les bons choix diététiques et éviter les aliments «pièges». Quelle prévention possible? Si les spécialistes rappellent qu il n existe pas de prévention adaptée pour les deux types de diabète, il est tout de même possible d améliorer le fonctionnement de l organisme et de ralentir l apparition de la maladie en respectant quelques règles de bon sens. Pour les nourrissons, les pédiatres préconisent de ne diversifier que très progressivement l alimentation. Et, quel que soit l âge, il est essentiel de ne pas forcer sur le sucre et les graisses, d avoir une alimentation équilibrée, et de pratiquer régulièrement une activité physique. Patricia Lebouc-Coignard *Source : Programme de surveillance du diabète de l Institut de veille sanitaire (INVS). GETTY IMAGES/H. EASTWOOD GETTY IMAGES/P. VIANT Pour en savoir plus L assurance maladie vient de lancer Sophia, un service d accompagnement pour les patients diabétiques de plus de 18 ans, pris en charge à 100 % au titre d une ALD, et résidant dans l un des dix départements suivants : Seine-Saint- Denis, Sarthe, Loiret, Puy-de-Dôme, Alpes-Maritimes, Ariège, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Gers et Tarn. Les patients concernés sont contactés par l assurance maladie qui leur envoie de l information et un bulletin d adhésion. Le service est libre, volontaire et gratuit. Renseignements par téléphone au (prix d une communication locale) ou auprès de votre caisse d assurance maladie. Association française des diabétiques 88, rue de la Roquette Paris Cedex 11 Tél. : Aide aux jeunes diabétiques 9, avenue Pierre-de-Coubertin Paris Tél. : À lire La diététique du diabète, par Éric Menat, éd. Alpen, ,50. Des conseils pour apprendre à se construire un corps sain et résistant. Le diabète, par Marc Popelier, éd. Cavalier Bleu, 2006, 9,50. En prenant pour point de départ les idées reçues que l on se fait sur la maladie, ce diabétologue en décrit ici toutes les facettes. GETTY IMAGES Du dépistage à la prise en charge Les signes Quel que soit le type de diabète : envie d uriner fréquente, fatigue accrue, sensation excessive de soif. Pour le diabète de type 1 : perte de poids inhabituelle. Pour le diabète de type 2 : picotements au niveau des pieds et des mains, infections cutanées, gingivales. À savoir Est considéré comme diabétique, un sujet présentant à deux reprises: une glycémie à jeun (après au moins huit heures de jeûne) supérieure ou égale à 1,26 g/l, une glycémie supérieure à 2 g/l deux heures après une prise orale de 75 g de glucose. Dépistage Diabète de type 1 : il n existe pas de dépistage à proprement dit même si l on sait parfaitement évaluer le risque chez les frères et sœurs via des examens immunologiques destinés à détecter les facteurs qui contribuent à l apparition de la maladie. Diabète de type 2 : recherche d hyperglycémie précoce. Prise en charge et accompagnement La prise en charge est pluridisciplinaire: un diabétologue puis en fonction de chaque patient et de l évolution de sa maladie un ophtalmologiste, un cardiologue, un podologue, un nephrologue et un diététicien. Essentiel Santé Magazine - avril

20 SANTÉ Endoscopie Diagnostiquer et soigner L endoscopie permet d explorer l intérieur du corps grâce à des tubes à capteurs électroniques très précis, qui remplacent peu à peu ceux en fibres de verre utilisés par la fibroscopie. LEXIQUE BIOPSIE Examen d imagerie médicale visant à prélever, grâce à une pince, une petite portion de tissu d un organe jugé suspect. Cet échantillon tissulaire est ensuite examiné au microscope, afin de poser le diagnostic. SÉDATION Utilisation de moyens médicamenteux ou non, destinée à apaiser le patient, à lui procurer un confort physique et psychique et à faciliter la pratique des soins durant un examen médical. Examen d imagerie médicale, l endoscopie consiste à explorer l intérieur du corps à partir d un orifice naturel (nez, bouche, anus). Cette exploration se fait grâce à l introduction, dans l organisme, d un tube muni d un système optique. Terme générique, l endoscopie recouvre principalement trois grands types d examens: la gastroscopie, lorsqu il s agit d explorer œsophage, estomac, duodénum ; la bronchoscopie qui vise à observer bronches et poumons; et la coloscopie, acte médical de référence pour visualiser le côlon. Une endoscopie peut révéler des anomalies telles que varices, tumeurs, ulcères, cancers, asthmes Jusqu aux années quatre-vingt-dix, les tubes étaient en fibres de verre : on parlait de fibroscopie. Selon le docteur Jean-François Rey, gastro-entérologue et secrétaire général de l Organisation mondiale d endoscopie digestive, la fibroscopie a constitué une étape technologique importante, car elle a permis de passer des tubes rigides aux tubes souples. Les tubes sont également devenus plus fins. Conséquence: le passage de certains orifices s est trouvé facilité, d où la possibilité d accéder, en douceur, à des organes dits éloignés (estomac, duodénum ). Depuis une quinzaine d années, technologie numérique oblige, les fibres de verre sont remplacées par des capteurs électroniques. On parle désormais d endoscopes électroniques ou de vidéoendoscopes. Ces nouveaux appareils améliorent la qualité des images, désormais en haute résolution, avec pour corollaire des diagnostics toujours plus précis (de l ordre du millimètre!). Les risques liés à cet examen sont proches de zéro, en raison des modalités très strictes de décontamination du matériel, modalités arrêtées sur le plan national par la plus haute instance française en matière d hygiène*. Enfin, l endoscopie est indolore, même en cas de prélèvement. Isabelle Vincent *Centre supérieur de l hygiène en France. ENDOSCOPIE Un examen unique Caractéristique majeure de l endoscopie: à la possibilité d explorer, s ajoute celle d effectuer certaines actions localisées. Si besoin, grâce à de petites pinces placées au bout de l endoscope, des prélèvements (appelés biopsies) ou des soins (retraits de polypes ou de corps étrangers) peuvent être immédiatement effectués. Le docteur Christian Boustière, hépato-gastro-entérologue, chef du service endoscopie dans un hôpital marseillais, explique que l endoscopie se distingue des autres examens par sa double vocation: à la fois diagnostique et thérapeutique. Regarder, détecter, prélever sont autant de réponses apportées par cet acte médical quand les autres examens se limitent à la seule vision. À savoir Les anesthésies générales utilisées pour certaines endoscopies sont aujourd hui beaucoup plus légères, le patient étant endormi pour une durée plus courte. Conséquence : les effets secondaires sont moins nombreux. Un progrès majeur qui a entraîné une meilleure tolérance de l endoscopie. 20 Essentiel Santé Magazine - avril 2008

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