CHAPITRE 4 : Modèle IS-LM en économie ouverte

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1 CHAPITR 4 : Modèle IS-LM en économie ouverte Macroéconomie Internationale David Guerreiro david.guerreiro@univ-paris8.fr Année Université Paris 8

2 Table des matières 1 Le modèle IS-LM La courbe IS La courbe LM L équilibre IS-LM 2 Marché des biens en économie ouverte IS en économie ouverte Augmentation de la demande Comportements stratégiques 3 IS-LM-BP à prix fixes Construction de la balance des paiements

3 L épargne totale est égale à investissement + solde budgétaire. Rappel Point de départ quilibre emplois-ressources en éco fermée : Y = C + I + G (1) Avec Y le produit, C la conso, I l investissement et G les dépenses gouvernementales. L équation (1) peut aussi être réécrite comme : Avec S l épargne, et T les impôts. Y = C + S + T (2) D après (1) et (2), on a une suridentification qui nous permet de poser : S + T = I + G (3) S = I + G T (4)

4 Les déterminants des différentes variables du modèle La consommation Théorie micro montre que conso dépend : 1 Richesse 2 Prix relatifs des biens Au niveau agrégé : Richesse correspond au revenu Y D On ne consomme qu un bien agrégé : prix relatif correspond au choix entre consommer aujourd hui, ou épragner pour consommer ds futur i, le taux d intérêt. On peut modéliser conso comme : C = C(Y D +, i ) (5)

5 Les déterminants des différentes variables du modèle L investissement C est la variable la plus volatile. Généralement investissement dépend de 2 paramètres : 1 La demande courante et anticipée par les entreprises Y A. 2 Le taux d intérêt (comparaison entre efficacité marginale du capital et taux d intérêt) i. Le premier élément correspond à ce que l on appelle l investissement autonome. Ici comme nous sommes à court terme, nous supposons que les anticipations dépendent du produit : Y A = Y On peut écrire : I = I(Y +, i ) (6)

6 Les déterminants des différentes variables du modèle Les dépenses gouvernementales Avec les impôts (T) elles représentent les variables de politique budgétaire. On considère que G et T sont exogènes. La demande globale n reprenant C, I et G, on peut donc écrire la demande globale Z : Z(Y T, i, G ) = Z = C(Y T, i ) + I(Y, i ) + G (7) + +

7 L équilibre sur le marché des biens xemple quilibre est atteint quand offre agrégée (Y) est égale à la demande agrégée (Z). Raisonnement à court terme : capacités de production ont une borne supérieure fixe! On suppose que prix sont fixes et que capacités de production ne sont pas pleinement utilisées! Ajustement se fait par l offre : offre va égaliser demande. Imaginons que les ménages décident de ne pas consommer ou épargner tout leurs revenus (thésaurisation). On a alors Y>Z. Si les prix sont flexibles, entreprises baissent leurs prix pour inciter les ménages à utiliser leur monnaie de précaution. Lorsque les prix sont rigides, les entreprises ne trouvent pas les débouchés nécessaires et sont donc obligées de réduire la production ou de constituer des stocks.

8 L équilibre sur le marché des biens Par définition, équilibre comptabe est toujours respecté : Y=Z. La production Y va permettre de distribuer des revenus qui seront utiliser pour constituer la demande Z. On peut toutefois jouer sur le niveau auquel équilibre comptable est réalisé. n stimulant la demande, on va pouvoir obtenir un un produit (donc un revenu) supérieur... à condition que les capacités de production ne soient pas pleinement utilisées! A retenir Comment stimuler la demande? On voit d après l équation (7) qu un moyen est d agir au niveau réel par le levier budgétaire ( G, T) mais aussi au niveau monétaire par le biais du taux d intérêt = Idée forte du keynesianisme : monnaie a une influence sur la production = Opposition à la vision Classique de la dichotomie!

9 L équilibre graphique Figure: quilibre graphique

10 L équilibre graphique Figure: quilibre quand i augmente

11 Obtention de la courbe IS

12 Déplacement de la courbe IS

13 La demande de monnaie Le coeur de la théorie keynésienne Monnaie peut être demandée pour elle-même. Remise en cause de la dichotomie classique postulant la neutralité de la monnaie. Pour quelles raisons la monnaie est-elle demandée? Monnaie est forme de richesse qui : 1 Présente plus haut degré de liquidité (mobilisée sans coûts ni délais). 2 Ne génère aucun revenu (contrairement à un placement). Agents souhaitent détenir monnaie : Car avenir incertain (aversion au risque). Pour faire face à des besoins anticipés. liquidité calme les inquiétudes taux d intérêt mesure le degré d inquiétude, d aversion pour le futur.

14 La demande de monnaie Le motif de transaction Monnaie qui est demandée en vue de réaliser les paiements courants personnels ou professionnels. Motif de revenu : ménages. Motif professionnel : entreprises (cash-flow). Le motif de précaution ngendré par le souci qu ont les ménages ou les entreprises de parer aux imprévus exigeant des dépenses immédiates. Dépend de confiance en l avenir. en temps de boom, des encaisses pour prévoir temps difficiles. en temps de crises, des encaisses, utilisées pour transactions. Ces 2 types d encaisses (transaction et précaution) dependent d abord et principalement du produit national.

15 La demande de monnaie Le motif de spéculation Prise en compte de l incertitude liée aux marchés monétaires/financiers. Demande de monnaie pour motif de spéculation va dépendre des anticipations des agents sur l évolution des taux d intérêts. Taux d intérêt sont déterminants du prix des titres de palcement à taux fixes (par exemple obligations). Prix du titre fluctue selon les conditions du marché alors que le revenu qu il procure est fixé lors de son emission initiale : 1 Quand taux d intérêt, prix des titres à revenus fixes. 2 Quand taux d intérêt, prix des titres à revenus fixes.

16 La demande de monnaie xemple lien prix d un titre/taux d intérêt Soit une obligation A émise au temps t d une valeur faciale de 100 UR à un taux d intérêt de 5%. Valeur faciale peut fluctuer alors que le coupon (revenu) est fixe dans le temps à 5 UR. Taux d intérêt en t + 1, nouvelles obligations B d une valeur de 100 UR émises au taux de 6%, coupon = 6 UR. Obligations B servent coupon supérieur aux A = vente obligations A pour achat B. prix obligations A le taux de rendement (coupon/valeur faciale) de ces obligations. Prix obligations A jusqu au moment où les taux de rendements des 2 obligations (A et B) s égalisent. Le prix de A en t + 1 = 83, 33UR càd (i A /i B )

17 La demande de monnaie Conséquences sur la demande de monnaie des agents 1 Si taux d intérêts sont élevés, anticipent des taux d intérêts, et donc du prix des titres préfèrent détenir des titres que de la monnaie, car réaliseront plus-value sur titres. Au temps t agents anticipent taux d intérêts pour t + 1. Réallocation de l épargne en faveur des titres : achat de titres en t contre vente de monnaie. Plus-value (gain de capital) en t Si taux d intérêts sont bas, anticipent des taux d intérêts, et donc du prix des titres préfèrent détenir de la monnaie que des titres, car réaliseront une moins-value sur les titres. Au temps t agents anticipent taux d intérêts pour t + 1. Réallocation de l épargne en faveur de la monnaie : achat de monnaie en t contre vente de titres. Aucune moins-value (perte de capital) en t + 1. Les encaisses pour motif de spéculation sont fonction principalement du taux d intérêt.

18 Le marché de la monnaie La fonction de demande de monnaie On peut donc réécrire la demande de monnaie comme : L offre de monnaie speculation {}}{ M D = M D (Y, i) = L 1 (Y ) }{{} + L 2 (i) (8) transaction+precaution On considère que l offre de monnaie est assurée par les autorités monétaires qui peuvent en contrôler la quantité en cerculation. Ainsi l offre de monnaie est considérée comme exogène et égale à M S. L équilibre sur le marché de la monnaie On représente l équilibre sur le marché de la monnaie (équation de la droite LM) comme : LM : M S = L 1 (Y ) + L 2 (i ) (9)

19 quilibre graphique sur le marché de la monnaie

20 Passage vers la courbe LM

21 Déplacement de la courbe LM

22 quilibre IS-LM

23 Politique budgétaire restrictive

24 Politique monétaire expansioniste

25 La demande de biens nationaux co ouverte/fermée n éco fermée, demande intérieure = demande de biens nationaux. n éco ouverte, demande intérieure demande de biens nationaux car commerce avec étranger : }{{} Z = C + I + G }{{} demande de biens nationaux demande interieure εm + X }{{} commerce (10) ε : taux de change réel au certain. M : importations exprimées en biens étrangers. X : exportations en biens nationaux.

26 La demande de biens nationaux Attention! M exprimé en biens étrangers... Ne peut pas être directement comptabilisé dans Z car unités différentes. On doit convertir M en biens nationaux via ε. εm ε = S.P P valeur des importations en termes de biens nationaux. A retenir n économie ouverte, la demande de biens nationaux : Dépend de demande intérieure. Moins importations (demande nationale s adressant à des biens étrangers). Plus exportations (demande étrangère s adressant à des biens nationaux).

27 Déterminants de demande de biens nationaux La consommation Ouverture ne va pas modifier niveau de la conso globale (fonction du revenu). Va modifier la structure du panier de conso. Taux de change réel influence entre acheter bien national/bien étranger. C = C(Y T, i ) L investissement De même manière ouverture ne modifie pas investissement. Modifier la nationalité des biens d équipement. Taux de change réel influence entre acheter bien national/bien étranger. I = I(Y, i )

28 Déterminants de demande de biens nationaux Déterminants des importations Niveau du revenu, Y. + pays national est riche, + propension à importer est élevée. Taux de change réel : + prix des imports est élevé par rapport aux biens nationaux, - demande de biens étrangers sera importante. M = M(Y +, ε ) Déterminants des exportations Par définition, exportations d un pays est l importation de l autre. Niveau revenu étranger, Y. + pays étranger est riche + propension à importer est élevée, créeant débouchés pour pays national. Taux de change réel : effet inverse par rapport aux importations. X = X (Y +, ε + )

29 Demande intérieure D M A N D PRODUCTION DD

30 Demande intérieure D M A N D PRODUCTION DD IMPORTATIONS (εm) AA

31 Demande intérieure D M A N D DD ZZ AA XPORTATIONS (X) Y BC PRODUCTION

32 Demande intérieure D M A N D DD ZZ AA XPORTATIONS (X) YBC B A L N A N C C O M M R C I A L Surplus YBC Déficit

33 Produit d équilibre et balance commerciale quilibre comptable quilibre est atteint lorsque le produit intérieur est égal à la demande de biens nationaux : Y = Z Y = C(Y T, i )+I(Y, i )+G εm(y, ε)+x (Y, ε) Attention, il n y a aucune raison pour le produit d équilibre coïncide avec une balance commerciale équilibrée. Pour produit : Y = Z. Pour balance commerciale : εm = X.

34 Produit d équilibre et balance commerciale B A L N A N C Y C O M M R C I A L Surplus Déficit D M A N D ZZ Y 45

35 Augmentation de la demande interne Augmentation de G Supposons qu un pays soit en récession. Gouvernement augmente G pour juguler chômage. Quels effets celà va-t il avoir? Creuser le déficit commercial! Multiplicateur est plus faible qu en éco fermée (politique budgétaire moins efficace). Une partie de la demande va s adresser à des biens étrangers! A retenir n économie ouverte, de la demande intérieure : Aura un effet plus faible sur le produit qu en éco fermée. Va creuser le déficit de la BC. Plus une économie est ouverte plus ces deux effets seront importants.

36 Augmentation de la demande interne D M A N D 45 ZZ ZZ Y1 Y2 B A L N A N C C O M M R C I A L Surplus Déficit Y1 Y2

37 Augmentation de la demande étrangère Augmentation de Y Supposons qu il y ait une augmentation de l activité étrangère : Y. Quels effets sur l économie nationale? de la demande adressée aux biens nationaux via X = du produit d équilibre. Amélioration de la balance commerciale via X. A retenir Une augmentation de la demande étrangère Améliore la situation dans le pays national. Le produit d équilibre augmente. La contrainte extérieure se déserre.

38 Augmentation de la demande étrangère D DD ZZ ZZ M A N D 45 Y1 Y2 B A L N A N C C O M M R C I A L Surplus Déficit Y1 Y2 ΔX

39 pargne, investissement et déficits commerciaux D après la condition d équilibre, on peut obtenir l égalité épargne-investissement en économie ouverte : Y = C + I + G εm + X (11) Y C T = I + G T εm + X (12) NX }{{} balance commerciale = }{{} S + (T G) }{{} I (13) epargne privee epargne publique Un surplus commercial doit correspondre à un excès de l épargne par rapport à l investissement ; un déficit commercial doit correspondre à un excès de l investissement par rapport à l épargne.

40 pargne, investissement et déficits commerciaux On peut remettre en lien cette relation avec la balance des paiements : Un pays qui présente un déficit commercial vit à crédit : Il consomme trop ce qui entraine un déséquilibre entre S et I. Pour financer cette conso, l étranger doit prêter un montant de capital équivalent au déficit de la balance courante. Un pays qui présente un excédent commercial vend à crédit : Il ne consomme pas assez ce qui entraine un excès d épargne. Cet excès va se placer dans les pays à besoin de financement. Attention : un déficit commercial n est pas mauvais en soit tout comme un excédent n est pas bon en soit. La persistance de ses déséquilibres au cours du temps est par contre un réel casse-tête pour les politiques (ainsi que les économistes)... Cf la crise de la dette en zone uro!

41 pargne, investissement et déficits commerciaux Retour sur l équation 13 quation (13) montre : I doit être compensée par S ou une dégradation de NX. T G doit être compensée par S, I ou une dégradation de NX. Pays à fort taux d épargne (privée ou publique) doit avoir un fort taux d investissement ou un fort excédent commercial.

42 Bilan Ouverture des pays complique la donne en termes de politique budgétaire : Aucun pays n a intérêt à réaliser une relance seul. Dégradation sensible de la balance commerciale. Faibles effets en termes d augmentation de produit national. Tous les pays (autres que celui réalisant la relance) profitent d une relance étrangère. demande adressée au biens nationaux est stimulée via les exportations Individuellement, aucun pays n a intérêt à la relance... Collectivement tous en bénéficient! Un équilibre de sous-emploi (récession) peut donc ainsi perdurer indéfiniement.

43 Solutions La coordination Augmentation simultanée de la demande intérieure de tous les pays. Chaque pays à une expansion sans détérioration de sa BC. Coordination accroit à la fois M et X. Solution viable? n théorie, facile à mettre en oeuvre... n pratique, bcp moins... Si certains pays sont déficits, et les autres en excédents... Ceux en excédents n ont pas d intérêt à relancer. Comportement stratégique : tout le monde à intérêt à dire qu il va relancer... mais aussi à ne pas le faire!

44 La balance des paiements Ouverture a pour effet : 1 changes de biens/services. 2 Capitaux. Mouvements retracés dans la balance des paiements. BP représente l équilibre externe d une économie. IS-LM-BP donne les conditions de l équilibre interne (IS-LM) et externe (BP) d une économie. BP simplifiée avec échanges commerciaux d un côté, échanges de capitaux de l autre.

45 Construction de la BP La balance des transactions courantes NX De manière simplifiée on peut l assimiler à la balance commerciale : NX = X εm avec : X = X (Y, ε) et, M = M(Y, ε) ainsi : NX = N X (Y, Y, ε) La balance des capitaux NK Avec ouverture, agents ne détiennent pas monnaie étrangère, mais peuvent détenir titres étrangers. Seule banque centrale peut détenir monnaie étrangère (réserves de devises).

46 Construction de la BP La balance des capitaux NK (suite) On suppose que variation de change anticipée par les agents est nulle (anticipations myopes : présent se perpétue). Mouvements de capitaux vont donc se faire uniquement sur base du différentiel d intérêt. NK = k.(i i ) où k est un paramètre décrivant les entraves à la liberté de circulation des capitaux. Plus k 0, moins il y a de liberté de circulation des capitaux. Quand k + la mobilité est parfaite. i, taux d intérêt domestique et i taux d intérêt étranger.

47 Construction de la balance des paiements La balance des paiements A l équilibre : BP = N X (Y, Y, ε) + N K(i, i ) = 0donc NX = NK De quelle forme sera BP? Tout dépend du paramètre k! Si k +, droite parallèle à l axe des abscisses. Si k = 0, droite parallèle à l axe des ordonnées.

48 La courbe BP et ses déplacements BP (k=0) i BP (0<k<+ ) BP (k + ) Y

49 Le modèle IS-LM-BP A l équilibre, on a : IS : Y = C(Y T, i ) + I(Y, i ) + G + εm(y, ε) + X (Y, ε) LM : M = P(Y Li ) BP : N X (Y, Y, ε) = N K(i, i )

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