Dossier de presse. Merck Serono et la sclérose en plaques : Bien suivre son traitement : un enjeu majeur pour une efficacité maximale

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1 Dossier de presse Merck Serono et la sclérose en plaques : Bien suivre son traitement : un enjeu majeur pour une efficacité maximale Paris, Jeudi 18 juin 2015 Contacts presse Andrew Lloyd & Associates Juliette Dos Santos / Agnès Kempf juliette@ala.com / agnes@ala.com Merck Serono Peggy Boncompain peggy.boncompain@merckgroup.com

2 Sommaire 1. Les défis du traitement de la sclérose en plaques 2. Entretien avec Pr. Bernard Vrijens, directeur scientifique de MWV Healthcare et spécialiste des questions de l observance Dr. Olivier Heinzlef, médecin neurologue, responsable du service de neurologie du CHI Poissy Saint Germain 3. 3 questions à Bertrand Bourre, médecin neurologue, chef de clinique, en charge de fédérer l activité sclérose en plaques au CHU de Rouen Linda Delahaye, infirmière diplômée d Etat coordinatrice du réseau RES SEP à Rouen 4. La solution combinée sclérose en plaques, de quoi parle-t-on? A propos de Merck Serono et Merck Page 2 17

3 Les défis du traitement de la sclérose en plaques La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune qui affecte le système nerveux central. Elle évolue par poussées et entraine des lésions pouvant provoquer des perturbations motrices, sensitives et cognitives. À plus ou moins long terme, ces troubles peuvent progresser vers un handicap irréversible. La sclérose en plaques touche environ personnes en France. La sclérose en plaques est ainsi une maladie invalidante complexe, qui nécessite un traitement au long cours. Plusieurs facteurs peuvent impacter négativement la prise du traitement : - Traitements chroniques générant de la lassitude - Effets indésirables - Handicap neurologique dans les formes progressives - Pas toujours de soulagement des symptômes du quotidien - Manque perçu d efficacité (efficacité sur le long terme et non immédiate) - Des consultations avec les équipes médicales espacées dans le temps A ce jour, les patients disposent de peu d outils qui les aident à s impliquer dans leur traitement et à échanger avec leurs médecins. - Comment améliorer l observance d un traitement au long cours? - Comment optimiser le temps et la coordination des équipes médicales? - Comment faciliter les échanges avec le patient pour assurer une efficacité optimale du traitement? - Comment mesurer l intérêt clinique et économique de ces traitements? C est pour répondre à ces problématiques que Merck Serono a développé l offre Sclérose en plaques. Page 3 17

4 Entretien avec le Pr. Bernard Vrijens, directeur scientifique de MWV Healthcare et spécialiste des questions de l observance Bernard Vrijens est mathématicien et statisticien de formation. Il travaille sur l adhésion thérapeutique et plus particulièrement sur l adhésion thérapeutique et les technologies permettant de suivre et mesurer cette adhérence thérapeutique. Il est aujourd hui directeur scientifique de MWV Healthcare, société spécialisée dans l amélioration de l emballage des produits pharmaceutiques. 1. Qu est ce que l observance? L observance se définit comme la capacité des patients à respecter les traitements prescrits par les médecins, en durée comme en fréquence de prise et en dosage. Plusieurs termes peuvent être utilisés, comme adhérence, observance, adhésion thérapeutique ou compliance, ils sont tous synonymes. Le terme compliance est aujourd hui abandonné car il évoquait une dimension paternaliste de la relation médecin-patient Quels sont les objectifs de l observance? Quels sont les objectifs (et les enjeux) de sa mise en œuvre? Si la définition de l observance paraît simple, sa mise en œuvre repose sur trois étapes 2 d égale importance : - la première étape correspond à l initiation du traitement. Elle vise à ce que le patient accepte de débuter son traitement dans les meilleures conditions. - la seconde étape correspond à l implémentation au jour le jour du traitement. C est à dire au respect de la posologie des traitements (horaire, durée, fréquence des prises et dosage) dans la vie quotidienne du patient, une fois de retour à son domicile. Cette étape cible la régularité de la prise de traitement. Concernant la non observance, elle comprend par exemple, les oublis d une dose de traitement, les retards de prise ou les erreurs de dosage. «L implémentation sub-optimale des traitements est une caractéristique liée aux patients et se rencontre quels que soit la pathologie ou le mode d administration des traitements (per os, injectable,..)». - la troisième étape concerne la persistance au traitement, c est à dire le suivi correct de son traitement sur une longue période voire toute la vie, pour les maladies chroniques. «Les arrêts de traitement concernent environ 40% des patients chroniques à un an 3.» 1 Vrijens et al. A new taxonomy for describing and defining adherence to medicationsbr J Clin Pharmacol 2012;73: Vrijens et al. A new taxonomy for describing and defining adherence to medicationsbr J Clin Pharmacol 2012;73: Blaschke, Osterberg, Vrijens, Urquhart, Adherence to Medications: Insights Arising from Studies on the Unreliable Link Between Prescribed and Actual Drug Dosing Histories. Annu. Rev. Pharmacol. Toxicol : Page 4 17

5 3. Est-ce que ces trois étapes sont de même importance dans l observance d un traitement? L importance de ces trois étapes varie selon les types de pathologies et les modes d administration des traitements. Lors de l initiation d un traitement pour hypertension, seuls 72% des patients à qui un médecin propose un nouveau traitement vont le prendre. 28% des patients ne vont pas débuter ce traitement 4. Ce taux est similaire chez les patients asthmatiques ou les diabétiques (où il s élève à 31% 5 ). A contrario, dans d autres maladies, comme le cancer, les traitements anti-rejet de greffe ou la sclérose en plaques, le taux des patients ne débutant pas leur nouveau traitement est plus faible. Les explications peuvent être liées à la pathologie : «le cancer ou la sclérose en plaques sont des maladies qui font peur et les patients acceptent plus facilement de débuter un traitement» et/ou à la voie d administration du traitement : un traitement injectable sera plus facilement pris car administré lors d une hospitalisation ou avec un encadrement d une infirmière en charge de montrer et d expliquer au patient comme s auto-administrer. «Si le patient a peur de l aiguille lors des premières injections, cette peur va disparaître grâce à l accompagnement proposé par l infirmière.» L importance de l étape d implémentation et celle du suivi régulier du traitement (persistance) dépendent de la pathologie. Certaines exigent un suivi au plus près de la prescription. L omission d une dose ou le décalage d une prise dans le temps ont un impact sur l efficacité du traitement. D autres types de traitements tolèrent un oubli ou un retard de prise. Le traitement de la sclérose en plaques exige un suivi au plus près de la prescription. «Quotidiennement 15% des patients ne prennent pas leur traitement tel qu il a été prescrit 6.» C est dès cette étape que les solutions connectées, au sens large, ont un intérêt pour améliorer l observance du traitement. «Dans le cas de l hypertension artérielle, ce sont 50% des patients qui arrêtent leur traitement à un an de l initiation 7.» 4. Vous évoquez l intérêt des nouvelles technologies dans le suivi des traitements, pouvez-vous nous expliquer en quoi ces technologies peuvent participer à améliorer l observance? L intérêt de ces technologies est de permettre un suivi du traitement (prise, fréquence, horaire, ) par le patient à son domicile et dans sa vie quotidienne. Ces éléments de suivi sont disponibles et partagés par le patient et son médecin, ils vont alimenter le dialogue médecin-patient. Parfois, le patient ne se rend pas compte de la manière dont il suit ou pas son traitement. «Tous évoquent quelques oublis ou retard de prises de traitement mais ne peuvent pas les quantifier». Les outils connectés de suivi 4 M Fischer et al., Primary Medication Non-Adherence: Analysis of 195,930 Electronic Prescriptions J Gen Intern. Med, 25(4):284-90, M Fischer et al., Primary Medication Non-Adherence: Analysis of 195,930 Electronic Prescriptions J Gen Intern. Med, 25(4):284-90, Blaschke, Osterberg, Vrijens, Urquhart, Adherence to Medications: Insights Arising from Studies on the Unreliable Link Between Prescribed and Actual Drug Dosing Histories. Annu. Rev. Pharmacol. Toxicol : Blaschke, Osterberg, Vrijens, Urquhart, Adherence to Medications: Insights Arising from Studies on the Unreliable Link Between Prescribed and Actual Drug Dosing Histories. Annu. Rev. Pharmacol. Toxicol : Page 5 17

6 permettent une véritable prise de conscience de la réalité du suivi du patient. «Cela permet une véritable prise de conscience du patient et permet d initier rapidement un dialogue ciblé avec le médecin sur la meilleure façon d améliorer l observance 8.» 5. Pourriez-vous nous donner des exemples d éléments qui interviennent dans la capacité d un patient à être plus ou moins observant? On peut citer la peur du traitement, la compréhension ou non compréhension de la maladie, l existence d objectifs personnels (continuer à travailler, voir grandir ses petitsenfants, ) mais aussi l environnement personnel du patient (économique, social, ) ou sa capacité personnelle à choisir d adhérer à son traitement. Les actions visant à améliorer l observance peuvent à la fois porter sur : - l information du patient sur la maladie et les alternatives thérapeutiques qui s offrent à lui, - la mobilisation du patient par des stratégies participatives garantes de sa libre adhésion, - la résolution des contraintes sociales, économiques ou dans l environnement du patient qui constituent autant d obstacles à l observance 9. «Les outils connectés sont un des éléments qui participent à l observance en favorisant un dialogue avec le médecin et permettant d adapter le contenu de la consultation en fonction des besoins et de la demande du patient. Une intervention guidée par des outils de mesure est nécessaire pour atteindre une adhérence satisfaisante aux prescriptions médicamenteuses.» 6. Finalement, à quoi sert d être observant? Comme discuté ci-dessus, la non observance thérapeutique est fréquente chez les patients. Elle aboutit à des problèmes d efficacité et de tolérance et souvent à un arrêt de traitement 10. Le patient pourra reprendre ce même traitement mais risque de mal le suivre ou de l arrêter à nouveau. Il lui sera alors proposé d augmenter la dose, d ajouter un second traitement en plus ou à la place. Il n y a pas beaucoup de chance que ces traitements soient mieux suivis que les précédents. «Si on ne met pas en place des actions, en collaboration avec le patient, visant à améliorer l observance, dans toutes ses étapes, on risque d aboutir à une escalade thérapeutique inefficace et couteuse 11». 8 Vrijens,, Urquhart, White, 2014, Electronically monitored dosing histories can be used to develop a medication-taking habit and manage patient adherence Expert Rev Clin Pharmacol; 7(5): and Demonceau J, Ruppar T, Kristanto P, et al. Identification and assessment of adherence-enhancing interventions in studies assessing medication adherence through electronically compiled drug dosing histories: a systematic literature review and meta-analysis. Drugs 2013;73(6): C Saout, B Charbonnel, D Bertrand. Rapport à la Ministre, Pour une politique nationale d Education Thérapeutique du patient, Blaschke, Osterberg, Vrijens, Urquhart, 2012, Ann Rev Pharmacol Toxicol, 52: Martin, SL Williams,KB Haskard, MR DiMatteo. The challenge of patient adherence Ther Clin Risk Manag Sep; 1(3): Page 6 17

7 Entretien avec le Dr. Olivier Heinzlef, médecin neurologue, responsable du service de neurologie du CHI Poissy Saint Germain Le Dr. Olivier Heinzlef est président de la Ligue française contre la sclérose en plaques, président du réseau SEP Ile de France Ouest. 1. Quels sont les principaux enjeux de l observance pour un patient atteint d une sclérose en plaques? «L objectif principal est de bien contrôler la maladie et son évolution, en minimisant le nombre de poussées et les séquelles, pour des patients qui vont recevoir toute leur vie des traitements à hautes doses.» Cet objectif s inscrit dans le cadre d une bonne alliance thérapeutique, c est à dire une collaboration active entre le soignant et le patient qui «travaillent» ensemble, basée sur une appréciation partagée des problèmes et un accord sur les solutions possibles. Il y a deux périodes charnières où le patient et les soignants sont confrontés à des problématiques différentes. La première période est celle de l initiation du traitement, période instable où se concentrent souvent les effets secondaires, pour un traitement qui devra être pris à vie. «Il y a un très fort enjeu à obtenir la conviction du patient de façon à ce qu il n arrête pas le traitement au bout de 15 jours.» La seconde période apparaît, une fois que le traitement est bien en place, après plusieurs années de traitement. C est la question de la persistance sous traitement qui se pose alors. Il faut que les patients restent convaincus de l intérêt du traitement surtout quand il est efficace, car de manière paradoxale, ils sont amenés à s interroger sur son efficacité car ils vont bien. Ils se demandent si c est vraiment grâce au traitement ou simplement que leur maladie n est plus active. Durant cette période, plusieurs choses peuvent diminuer l observance : à la fois des éléments en lien avec le traitement (effets secondaires, lassitude, contrainte, fatigue, poids de la fréquence des prises, manque de confiance dans le traitement ), à l évolution de la maladie (marquée par des poussées, ) mais aussi, des évènements indépendants du traitement, mais liés à la vie du patient (dépression, rupture, licenciement, ). «En tant que soignant, nous devons être attentifs à tous ces points qui peuvent avoir un impact sur l observance.» 2. Que peut-on mettre en place pour améliorer l observance thérapeutique, à chacune de ces périodes? A l initiation du traitement, le médecin neurologue va en consultation préparer le patient au fait que le traitement va être nécessaire, l informer sur les alternatives thérapeutiques : les bénéfices, les effets secondaires, les risques (quand il y en a) et les modalités d administration des traitements disponibles. Puis le patient va bénéficier d un programme d éducation thérapeutique dans le cadre du réseau SEP IDF OUEST ( Cette éducation thérapeutique est dispensée par des infirmières formées en éducation thérapeutique du patient. Les Page 7 17

8 objectifs de cette démarche sont de permettre d identifier les attentes et les besoins du patient, de s assurer de la mobilisation et de la motivation du patient pour prendre son traitement et de réexpliquer la maladie et le traitement (les bénéfices, les effets secondaires, les risques éventuels, les modalités de prescription). En cas de forme injectable, l infirmière supervise et assure l apprentissage de la voie injectable. Les médicaments oraux nécessitent aussi une éducation thérapeutique. «Cette démarche d éducation thérapeutique permet d accompagner les patients à l initiation du traitement et de diminuer les risques d arrêt de traitement, qui se font en majorité dans les deux premières années 12..» Les infirmières d éducation thérapeutique peuvent intervenir à la demande du patient ou d un soignant pendant les deux premières années de suivi du traitement du patient. Après ces deux années, le patient rentre dans une phase de routine et son traitement est alors bien adapté. Il faut alors être vigilant vis-à-vis des facteurs extérieurs qui pourraient perturber l observance, le premier facteur de perte d observance étant la dépression. Dans ce cas-là, il peut être proposé au patient de revoir l infirmière d éducation thérapeutique. Le patient peut également de lui-même faire appel à cette infirmière. «C est parfois difficile de faire rapidement le diagnostic car, en tant que neurologue, nous ne voyons les patients que tous les six mois, d où l intérêt que le patient soit entouré de plusieurs professionnels différents.» 3. Quel est le taux d observance chez les patients atteints de sclérose en plaques? Ce taux est compris entre %, il est équivalent aux autres pathologies chroniques. Dans la Sclérose en plaques, Remington et al rapportent des taux d observance compris entre 61% to 87%, selon les études Vous évoquez l importance de la motivation du patient dans la prise de son traitement. Quels sont les acteurs qui peuvent concourir à l améliorer? «Effectivement, tout ce qui peut améliorer la motivation du patient va améliorer l observance.» Le médecin est un interlocuteur important mais cela ne suffit pas. L infirmière d éducation thérapeutique est un interlocuteur très important. La relation qui s établit entre l infirmière et le patient est complémentaire de celle avec le médecin. La multiplicité des intervenants permet de renforcer la motivation du patient. A ces interlocuteurs, s ajoutent de manière plus récente, les patients eux-mêmes, sous la forme de patients dits experts, c est à dire formés à la démarche d éducation thérapeutique du patient. «L influence de ces pairs intervient également dans les aspects motivationnels du patient.» 12 Río J, Porcel J, Téllez N et al. Factors related with treatment adherence to interferon beta and glatiramer acetate therapy in multiple sclerosis. Mult Scler Jun;11(3): G Remington, Y Rodriguez,D Logan, C Williamson K Treadaway Facilitating Medication Adherence in Patients with Multiple Sclerosis Int J MS Care Spring; 15(1): Page 8 17

9 5. Les plateformes web interactives peuvent-elles aider à mieux prendre son traitement? «Ce sont des outils intéressants car le fait qu un patient renseigne lui-même une plateforme web ou une application Smartphone est en soit un facteur de motivation.» C est une action positive de la part du patient que de renseigner une plateforme que son médecin peut consulter et surveiller de manière régulière. Dans notre service, nous manquons de recul pour évaluer l impact de ces plateformes sur l amélioration de l observance thérapeutique. «Nous attendons de ces plateformes qu elles permettent un meilleur suivi et une intervention plus précoce en cas de perte de motivation et d oubli de doses. Ce qui est certain c est que nous commençons seulement dans notre service à proposer de tels outils et que cette mise en œuvre implique une nouvelle organisation et une nouvelle façon de travailler et de prendre en charge les patients.» La réussite de ces plateformes reposera sur une collaboration active du patient et des soignants sur la définition d objectifs communs et sur la façon de les atteindre. Page 9 17

10 Trois questions au Dr. Bertrand Bourre, médecin neurologue, chef de clinique, en charge de fédérer l activité de Sclérose en plaques au CHU de Rouen Le Dr. Bourre est le réfèrent régional pour la SEP pour la Haute Normandie et le secrétaire du réseau ambulatoire RES-SEP 14 au service des patients atteints de SEP en Haute-Normandie. Il utilise la plateforme MSdialog pour ses patients. 1. De quels moyens disposez-vous aujourd hui pour responsabiliser le patient et l aider à mieux prendre son traitement? Nous disposons sur Rouen et en Haute-Normandie d un réseau régional ambulatoire RES-SEP. L objectif du réseau est d améliorer la prise en charge médicale, paramédicale, psychologique et sociale des patients atteints de Sclérose en plaques (SEP) sur la région Haute-Normandie, à proximité de leur lieu de vie. L ensemble des neurologues de la région peut faire appel à ce réseau, notamment à l occasion de l initiation du traitement, à distance de l annonce de la maladie. L équipe du réseau est alors mobilisée et se déplace au domicile des patients à leur demande afin de permettre une évaluation globale de leurs besoins. C est cette équipe qui, en complément des autres professionnels de santé, va fournir au patient les informations nécessaires pour comprendre sa maladie, son évolution et son traitement. Cette démarche s inscrit dans une démarche d éducation thérapeutique du patient. L équipe va accompagner le patient lors de l instauration et du suivi de son traitement. L équipe du réseau proposera de revoir le patient un mois après l'instauration du traitement. Il sera vu ensuite à trois mois puis tous les six mois par son neurologue. La grande majorité des patients de Haute-Normandie (environ 150 sur les 180 initiations annuelles de traitement) en bénéficient ou en ont bénéficié. «L inscription de nouveaux patients au réseau est moins important depuis l arrivée des formes orales, en effet, les patients comprennent moins l intérêt d une telle démarche. C est dommage.» D autres moyens plus récents sont à notre disposition et celle des patients, comme les plateformes web interactive ou les applications pour smartphone. «Ces nouveaux 14 Le réseau RES-SEP est une association de loi 1901 qui a vu le jour 2002 à l initiative des Neurologues libéraux et hospitaliers ainsi que des médecins de médecine physique et de réadaptation (M.P.R.). Page 10 17

11 moyens visent à rendre le patient plus autonome vis à vis de sa maladie et c est une bonne chose.» 2. Comment avez-vous intégré la plateforme MSdialog au sein de votre pratique médicale hospitalière? Le médecin neurologue parle de la plateforme MSdialog en consultation et ce sont les infirmières du réseau qui lui présente s il le souhaite. Nous avons voulu qu elles puissent le faire au domicile du patient et à distance de l annonce de la maladie. Pour le moment, nous avons fait le choix de ne proposer cette plateforme qu aux patients en initiation de traitement (quels que soient le traitement et son mode d administration). «En effet, nous pensions que les patients seraient plus réceptifs à ce type d outil lors de l entrée dans la maladie et en début de traitement.» En effet, c est souvent en tout début de traitement que les patients arrêtent leur traitement et ce type d outil peut les aider. Nous n avons qu un recul de six mois et il sera dans un second temps possible de l étendre aux patients déjà traités. 3. Quels sont aujourd hui les enjeux liés à son utilisation? Cette plateforme est un moyen pour le patient «d intégrer» la maladie dans sa vie quotidienne, plus rapidement. Elle permet au patient de suivre régulièrement les données concernant la prise de son traitement mais aussi de prendre connaissance de sa maladie et de son impact sur sa vie quotidienne via des questionnaires (fatigue, bien-être psychologique, douleur ). La plateforme permet au patient d identifier les sujets qui l intéressent et le concernent le plus. En consultation (tous les six mois, en moyenne), le médecin neurologue peut alors vérifier et discuter de la façon dont le patient suit son traitement, mais surtout décider d orienter la consultation en fonction des thèmes et/ou questionnaires renseignés par le patient. «Je peux ainsi axer la consultation sur les besoins réels exprimés par le patient tout au long des six mois et pas seulement sur les faits récents.» Page 11 17

12 Trois questions à Linda Delahaye, infirmière diplômée d Etat, coordinatrice du réseau RES SEP, réseau au service des patients atteints de SEP en Haute-Normandie Vous intervenez donc dans le cadre du réseau RES SEP, en tant qu infirmière d éducation thérapeutique. Dites-nous quelques mots de ce réseau : Le réseau est dédié au suivi des patients atteints de sclérose en plaques. «Nous intervenons sur toute la région de Haute-Normandie avec mes collègues.» Ce sont patients qui sont suivis actuellement. Le réseau prend en charge entre 85 et 90 nouveaux patients par an dont les patients nouvellement traités. L objectif du réseau est d améliorer la prise en charge médicale, paramédicale, psychologique et sociale des patients atteints de Sclérose en plaques. Ainsi le réseau apporte aux patients une aide et un soutien ; il évite leur isolement. «C est une grande satisfaction pour nous de constater que ce dispositif permet aux patients d aller mieux.» Vous êtes utilisatrice de la plateforme MSdialog. Quels sont vos patients qui bénéficient de MSdialog? Au niveau du réseau, l accès à la plateforme a été proposé à des patients en initiation et à d autres déjà traités. Cette offre a été bien accueillie. Les principaux freins étaient techniques (pas d internet ou d ordinateur) ou personnels («je fais déjà les injections, je souhaite oublier ma maladie»). Les patients qui utilisent la plateforme sont eux très contents de savoir qu un professionnel de santé partage avec lui des informations sur la manière dont il suit son traitement et également sur la manière dont la maladie a un impact sur sa vie quotidienne (fatigue, douleur, bien-être psychologique,..). «Les patients sont rassurés de se savoir suivis quotidiennement, c est particulièrement vrai pour les patients ayant des troubles de mémoire, des troubles cognitifs (liés à la maladie).» Qu est-ce que cette plateforme a changé à votre façon de travailler et d échanger sur le sujet de l observance avec vos patients? Je vois deux avantages à utiliser cette plateforme. Le premier repose sur le suivi facilité de l observance. «Avant, je devais contacter les patients et/ou les voir pour suivre la façon dont ils prenaient leur traitement, aujourd hui j ai accès à ces données automatiquement et je les suis en ligne.» Grâce à la plateforme, j ai notamment réalisé la différence entre les données d observance issues de la plateforme et celles que les patients nous rapportent. Les patients n ont pas conscience qu ils oublient leur traitement parfois.» Si je constate un problème d observance, je contacte le patient et lui propose de le rencontrer pour en parler, s il le souhaite. Le second avantage repose sur l accès aux questionnaires qui peuvent être renseignés par les patients. «Je repère un problème de douleur chez un patient ou de fatigue et je peux intervenir rapidement.» En cas de douleur anormale, je rédige un courrier pour informer le médecin traitant et le médecin neurologue que «la douleur augmente et que le patient n est plus soulagé par son traitement.» En cas de fatigue, je contacte le Page 12 17

13 patient pour lui proposer de le rencontrer et lui proposer des conseils pour réduire la fatigue. «Les patients sont libres de ne pas répondre à nos appels ou de ne pas répondre à nos messages, mais généralement ils le font et ils sont contents de notre intervention.» Page 13 17

14 La solution combinée SEP, de quoi parle-t-on? L offre Sclérose en plaques est la mise à disposition d une solution globale, pour le patient, allant au-delà du médicament seul. Elle est composée de l auto-injecteur électronique RebiSmart pour l administration du médicament, un interféron béta administré en sous cutané, connecté à la plateforme en ligne MSdialog, et de services patients personnalisés (Programme d apprentissage des patients, brochures, sites internet et application SamSEP). Objectif de cette offre : aider et impliquer le patient dans la gestion de sa sclérose en plaques et favoriser le partage d informations en temps réel avec les professionnels de santé pour optimiser sa prise en charge. Comment ça marche? Lors de l initiation de son traitement, le patient est formé à l hôpital ou à son domicile par une infirmière sur le dispositif d auto-injection RebiSmart et l accès à la plateforme MSdialog. Le patient réalise ses injections grâce à l auto-injecteur électronique RebiSmart. Ce dispositif d injection électronique permet une personnalisation d un certain nombre de paramètres d injection (vitesse d injection du produit, vitesse de pénétration de l aiguille, profondeur d injection ), la programmation de rappels et un suivi facilité. Depuis son domicile, le patient place ensuite l auto-injecteur RebiSmart sur un transmetteur sans fil (se connectant automatiquement sur le réseau de téléphonie mobile), qui permet l envoi des données d injection sur la plateforme MSdialog. La plateforme MSdialog a été conçue comme un véritable journal de bord pour le patient. Elle lui permet de suivre régulièrement les données concernant la prise de son traitement, et de programmer des rappels par SMS ou par pour ses rendezvous médicaux et ses injections. Page 14 17

15 Le patient peut également renseigner des questionnaires concernant l impact de la maladie sur sa vie quotidienne (ressenti du patient concernant sa fatigue, son bien-être psychologique, le soutien apporté par son entourage, ses performances intellectuelles, son niveau de douleur, ). MSdialog consolide les données renseignées par le patient et permet de visualiser de façon claire, synthétique et simultanée l évolution de la prise du traitement ainsi que de l impact de la maladie sur la vie quotidienne du patient. De son côté, l équipe médicale peut, à tout moment, accéder à ces informations, et observer le déroulement de la prise du traitement ainsi que les ressentis du patient. Le médecin peut dès lors identifier rapidement les sujets prioritaires et les aborder plus facilement lors de la consultation. La plateforme MSdialog se décline donc en différentes interfaces distinctes, pour le patient et pour les professionnels de santé, avec des accès dédiés. NB : Avant l utilisation de MSdialog et du transmetteur, le professionnel de santé doit s assurer que le patient a signé un formulaire de consentement relatif à la transmission de ses données. MSdialog peut être utilisé en l absence de l auto-injecteur RebiSmart pour permettre aux patients de renseigner les questionnaires concernant l impact de la maladie sur leur qualité de vie et partager ces informations avec leur neurologue. Lors du transfert, toutes les données collectées sont rigoureusement anonymisées, agrégées et hébergées sur des serveurs sécurisés. Intérêt pour les patients : - Un sentiment de confiance et de sérénité dans la prise du traitement : le patient est rassuré de ne pas oublier d aborder des sujets importants sur sa maladie et peut se programmer des rappels - Un suivi optimal grâce au partage des informations liées à l observance et ressenti de l impact de la maladie sur la qualité de vie avec l équipe médicale - Une meilleure préparation des consultations et des échanges avec l équipe soignante - Un meilleur engagement au quotidien dans la prise en charge de sa maladie Pour l équipe médicale : - Une meilleure connaissance du patient, grâce à une synthèse objective de l évolution de l observance et de la qualité de vie depuis la dernière consultation - L identification plus rapide des points critiques pour le patient, et un dialogue facilité à propos des sujets difficiles, permettant une optimisation du temps de consultation - La possibilité d avoir accès à ces informations à tout moment, en temps réel, et de pouvoir les utiliser avant, pendant ou après une consultation. Page 15 17

16 En résumé : La solution combinée Sclérose en plaques est un véritable dispositif connecté, conçu pour aider les patients atteints de sclérose en plaques à s engager dans la prise en charge de leur maladie. Le patient devient encore plus acteur de la prise en charge de son traitement et bénéficie d un temps de consultation optimisé et centré sur la recherche des meilleures solutions plutôt que sur la vérification d une bonne prise de traitement. Ainsi, les professionnels de santé peuvent passer plus vite sur la question «comment allez-vous depuis la dernière fois?» et consacrer plus de temps à l optimisation de la prise en charge de leur patient. Rebismart est un auto-injecteur. Ce dispositif médical est un produit de santé réglementé qui porte, au titre de cette réglementation, le marquage CE (Classe IIa). BSI «CE 0086» Fabricant : Ares Trading S.A. Lire attentivement les instructions figurant dans la notice qui accompagne le dispositif médical. MSdialog est une base de données. Ce dispositif médical est un produit de santé réglementé qui porte, au titre de cette réglementation, le marquage CE (Classe I). Fabricant : Ares Trading S.A. Lire attentivement les instructions figurant dans la notice qui accompagne le dispositif médical. Page 16 17

17 À propos de Merck Serono Merck Serono est la division biopharmaceutique de Merck. Merck Serono, dont le siège est à Darmstadt (Allemagne), met à la disposition des patients, dans 150 pays, des médicaments majeurs dans les domaines de l'oncologie, de la sclérose en plaques, de l'infertilité, des troubles endocriniens et métaboliques, ainsi que dans le domaine des maladies cardio-vasculaires. Aux États-Unis et au Canada, EMD Serono opère en tant que filiale juridiquement indépendante de Merck Serono. Merck Serono découvre, développe, produit et commercialise des médicaments de prescription obtenus par synthèse chimique ou issus des biotechnologies dans des indications relevant de médecins spécialistes. Notre engagement fort en recherche et développement vise à offrir des nouvelles thérapies dans nos principaux domaines que sont la neurologie, l'oncologie, l'immuno-oncologie et l'immunologie. Plus d'informations sur À propos de Merck Merck est une société de pointe pour les produits innovants et de haute qualité dans les secteurs pharmaceutique et chimique. Avec ses quatre divisions - Merck Serono, Consumer Health, Performance Materials et Merck Millipore - Merck a réalisé un chiffre d'affaires de 11,1 milliards d'euros en Environ employés travaillent dans 66 pays pour améliorer la qualité de vie des patients, faire progresser le succès de nos clients et contribuer à apporter des solutions aux défis mondiaux. Merck est la plus ancienne société pharmaceutique et chimique du monde - depuis 1668 la société est synonyme d'innovation, de qualité et d'entreprenariat responsable. La famille fondatrice de la société reste à ce jour actionnaire majoritaire de la société dont elle détient 70% du capital. Merck, Darmstadt, Allemagne détient les droits mondiaux sur le nom et la marque Merck. Les seules exceptions sont le Canada et les Etats-Unis où la société est connue sous le nom EMD. Page 17 17

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