PROGRAMME DE LA CENTRAFRIQUE. Rapport

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1 PROGRAMME DE LA CENTRAFRIQUE Rapport Enquête Appréciative sur la Sécurité Alimentaire et les moyens de vie agricoles dans la Sous-préfecture de Bossangoa Novembre 2014 Personnes à contacter: Mahamadou Maiga, Food Security and Livelihoods Coordinator, CRS/RCA, Katherine Price, Head of Programming, CRS/RCA, Leann Hager, Country Representative, CRS/RCA, 1

2 TABLE DE MATIERE 1 INTRODUCTION METHODOLOGIE RESULTATS ET ANALYSE QUALITE DE VIE ET SECURITE CARACTERISTIQUES DE LA PRODUCTION SYSTEME SEMENCIER ELEVAGE DE PETITS BETAILS, LA PECHE ET L APICULTURE ACCES AU CREDIT ET AUTRE SYSTEMES D ENTRAIDE ACCES AU MARCHES ET EMPLOI DES JEUNES CONCLUSIONS ET PROCHAINES ÉTAPES ANNEXES ANNEXE 1: AGENDA DE LA MISSION ANNEXE 2: RESULTATS DES FOCUS GROUP DISCUSSIONS SUR LA SECURITE ALIMENTAIRE ANNEXE 3: RESULTATS DES FOCUS GROUP DISCUSSIONS SUR EMPLOI ET LE BIEN-ETRE SIGLES ET ABREVIATIONS ACDA ANDE CHF CRS FCFA FGD ICRA L REPROSEM RCA UNHCR Agence Centrafricaine de Développement Agricole Agence National de Développement de l Elevage Common Humanitarian Fund Catholic Relief Services Franc des Communautés Financières d'afrique Focus Group Discussions Institut Centrafricain de Recherche Agricole litre Réseau des Producteurs de Semence République Centrafricaine UN High Commissioner for Refugees 2

3 1 Introduction En réponse à la crise humanitaire en République centrafricaine (RCA), le programme pays de CRS s est rapidement agrandi pour fournir à la fois une aide humanitaire et faire de la cohésion sociale dans les communautés les plus touchées par le conflit. Dans la première moitié de 2014, CRS s est positionné comme un chef de file dans les interventions d abris et de sécurité alimentaire dans les préfectures de l'ouham (Bossangoa) et de la Lobaye. CRS met en œuvre ses programmes via la Caritas, son partenaire traditionnel pour un impact maximum et durable. Les financements des projets proviennent principalement du gouvernement des États-Unis, du HCR, des fondations privées, de la FAO, du CHF et des fonds propres de CRS. L ensemble de ces financements d une durée de 6 à 9 mois se terminent en fin 2014 dans l Ouham et au début de 2015 dans la Lobaye. Avec la stabilisation de la crise en RCA, CRS planifie d évoluer graduellement et selon les besoins, des actions d urgence aux relèvements précoces en s appuyant sur des interventions intégrées et axés sur le renforcement des capacités des communautés ciblées en particulier dans les domaines de la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance et la commercialisation (chaine de valeurs et commercialisation des produits, fonctionnement et opportunités du marché). Bien que plusieurs bailleurs continuent à favoriser les interventions d urgence, la stabilisation relative du contexte local se reflète tout de même dans les stratégies de certains d entre eux avec de nouvelles possibilités de financement qui mettent l accent sur le relèvement en liant l'urgence au développement. C est par exemple le cas du fond Bekou, lancé le 09/09/2014 par l'union Européen avec un budget de 64 millions d Euros réparti sur 4 secteurs dont la sécurité alimentaire. Ainsi donc, en vue de concrétiser sa nouvelle stratégie, CRS en étroite collaboration avec CARITAS Bossangoa a conduit une enquête dite «l Enquête Appréciative sur la Sécurité Alimentaire et les Moyens d Existence Agricoles dans la Sous-préfecture de Bossangoa» entre le 31 octobre et le 7 novembre 2014 avec pour objectif de : Comprendre les atouts et forces des producteurs agricoles, Comprendre les systèmes de production agricole en cours, les besoins en semences et le niveau de la sécurité alimentaire, Fournir les données nécessaires pour permettre la formulation des recommandations sur les réponses les plus adaptées pour l urgence et le relèvement précoce. Les résultats de cette enquête ont servi de base à l élaboration du document : «Perspectives sur la Sécurité Alimentaire et les Moyens d Existences Agricole dans la Sous-Préfecture de Bossangoa» qui propose les grands axes d interventions et les méthodes et outils de leur mise en œuvre. 3

4 2 Méthodologie L'approche «Enquête Appréciative 1» a été spécifiquement choisie compte tenu de la connaissance par l'équipe de l'histoire de la RCA, caractérisée par une violence politico-militaire cyclique impactant sur un secteur agricole chroniquement faible et déstructuré. Contexte qui favorise et maintient les mêmes problèmes et obstacles à l'amélioration de la production agricole et les moyens de subsistance. Empêchant de facto des améliorations significatives du secteur agricole. Mais de façon générale et depuis toujours, bon nombre des s enquêtes menées dans le secteur, cherchent plutôt à identifier les problèmes et à proposer des solutions. Or, en identifiant et en comprenant les forces et les succès des acteurs locaux du monde agricole, on comprend de facto ce qui marche et non. Et par conséquent il devient plus logique et aisé de construire sur ces succès pour le futur. Cette approche dite de «Positive Défiance» 2 ne perd toutefois pas de vue les difficultés et les besoins des populations de la zone d étude car en se focalisant sur les pratiques paysannes qui marchent malgré le contexte difficile, elle appréhende et contourne les facteurs bloquants. Cette approche qui valorise le savoir-faire local et permet de bâtir sur le long terme, servira de porte d entrée pour l identification des interventions durables qui apporteront des changements positifs dans la sécurité alimentaire et les moyens d'existence des populations de la région. Les éléments suivants à savoir, (i) la qualité de vie et la sécurité, (ii) les caractéristiques de production vivrières, (iii) le système semencier, (iv) l élevage du petit bétail, (vi) la pêche et l apiculture, (vii) l accès au crédit et d autre systèmes d entraide et (viii) l accès aux marchés, ont fait l objet d analyse lors de cette enquête. L enquête s est déroulée sur les 4 axes suivant en partant de Bossangoa : Axe Nord (Bossangoa- Nana Bakassa), Axe Nord-Est (Bossangoa-Benzambe); Axe Est (Bossangoa-Bouca) et Axe Ouest (Bossangoa-Ouham Bac) et au sein de la ville de Bossangoa elle-même. Un village a été choisi sur chacun des axes hormis sur l axe Nana-Bakassa ou les villages choisis furent au nombre de deux. Pour assurer une certaine diversité des expériences dans les villages, les critères de sélection suivants ont été adoptées : Un village avec un Réseau de Producteurs de Semences (REPROSEM) (Wikamon, Axe Ouham Bac, PK 27 3 ), Un village de culture attelée (Bosseré, Axe Nana Bakassa, PK 20), Un village sans REPROSEM et sans culture attelée (Mbourou, Axe Benzambe, PK 13), Un village de maraîchage (Gbatong, Axe Nana Bakassa PK 5). Les principaux outils de collecte de données furent qualitatifs : les «Focus Group Discussions» (FGD) et les rencontres avec les informateurs clés. Pour les questions sur la sécurité alimentaire et les moyens d existence, trois groupes de discussion ont été organisés dans chaque village sélectionné : un groupe d hommes, un groupe de femmes et un autre de 1 L hypothèse cruciale dans l Enquête Appréciative est : «Enquêter ensemble vers le vrai, le bon, le meilleur, le possible mènera à un changement plus rapide, plus démocratique et stimulant que ne le fera l'enquête basée sur le déficit vers les pots cassés et les problématique.» Expériences et Guide: l Enquête Appréciative alliée à la Méthode Accélérée de la Recherche Participative, USAID, avril Approche CRS 3 PK indique le point kilométrique ou se situe une localité à partir du point central d une ville de référence, généralement le chef-lieu qui ici Bossangoa 4

5 jeunes. Pour les questions sur l emploi et les moyens d existence, deux groupes de discussion ont été organisés : un groupe de femmes et un autre de jeunes. Les participants ont été choisis au hasard parmi les habitants du village. En totale, 18 FGDs ont été effectués et la base de données des questions posées et réponses saisie se trouve en Annexe 2 et une synthèse d entretien sur l Emploi et les moyens d existence en Annexe 3. Les informateurs clés ont été les animateurs de CARITAS, les grands producteurs de Bossangoa, l équipé de CRS et la représentation de la FAO à Bossangoa 4. Les analyses des marchés et moyens d existence viennent en complément d information 5. Une visite au champ a également été effectuée. Le calendrier de la mission se trouve en Annexe 1. Les cases dans ce document mettent en exergue les «take-aways» sur chaque thème de l enquête. L équipe d enquêteurs était composé de : 2 chargés de projets sécurité alimentaire de CRS/Bossangoa, Le coordinateur de la Sécurité Alimentaire et les Moyens d Existence de CRS/CAR, Le chargé de projet sécurité alimentaire de Caritas Bossangoa, 9 animateurs de CARITAS, 1 consultante spécialisée dans le développement rural et l agriculture. 3 Résultats et analyses 3.1 Qualité de vie et sécurité Pour mieux comprendre le niveau de stabilité et de relèvement des villages, trois questions ont porté sur la qualité de la vie rurale post conflit lors des entretiens en FGDs : Questions 1. Dans votre vie actuelle, quelle est la chose la plus importante sans laquelle vous ne pourriez pas vivre? 2. Les villageois se sentent-ils en sécurité quand ils vont aux champs, aux marchés, dans la brousse pour la chasse ou le ramassage du bois, à la rivière pour la pèche ou pour l eau, etc? Si non, qu est qui cause l insécurité s il y en a? Donner des exemples. Résumé des réponses 1 iere : Les besoins de base dont surtout la nourriture et l eau 2 ieme : L argent et la santé - Les réponses sont mitigées entre les oui et les non. Et le propos qui revenait le plus est : Il y a de la sécurité au village mais on a toujours un peu peur quand on est en brousse et dans les champs. - Causes : Aucun évènement précis récent n est évoqué mais les populations gardent en mémoire les exactions et massacres commis par les Ex-Seleka. Et les rumeurs et échos des attaques attribuées aux Ex- Seleka entretiennent une psychose généralisée d insécurité traumatisante dans les villages. A cela s ajoute les 4 Les services de l Etat n étaient malheureusement pas présents sur le terrain pendant la période de l enquête à savoir l ANDE, l ACDA et l ICRA 5 Voir aussi «Etude rapide sur le marché et les moyens d existence à Bossangoa et le long des axes» Novembre

6 3. Actuellement dans la vie, de quoi vous sentiez-vous fière? exactions et raquettes des Anti-Balakas, qui se font appelés «Libérateurs». La circulation des armes constitue un facteur aggravant de cette insécurité dans toutes ses formes. - La paix partielle - L assistance des organisations humanitaires (ONG, distribution de PAM, hôpital MSF) - Le fait d être en bonne santé Il n y avait pas une grande différence dans les réponses entre les différents groupes concernant la question 1. Alors que les hommes mettaient un peu plus l accent sur l argent, les femmes le portaient plutôt sur la nourriture et seuls les jeunes ont évoqué l éducation. Ces réponses permettent de comprendre que les besoins de base pour la survie ne sont pas assurés actuellement. Les villageois récupèrent certes tout doucement mais ne sont pas du tout sûr de parachever ce processus. Concernant la sécurité (question 2), elle s est améliorée depuis l évaluation de la sécurité alimentaire et semencière de février En février 2014 encore, des attaques étaient reportées dans les villages, le long des axes reliant Bossangoa aux autres Sous-préfectures de l Ouham. Actuellement, hormis la zone plus au Nord, qui est en dehors de la zone d enquête, la situation sécuritaire est calme. Toutefois, le traumatisme de ces attaques meurtrières reste vivace chez les villageois, et la crainte des Ex-Seleka demeure malgré la présence des forces internationales de maintien de la paix. Par contre, d autres villageois n hésitent pas à attribuer l insécurité aux Anti-Balakas qui se rétribuent sur les villageois. Les femmes expriment une peur continue plus que les hommes en expliquant qu elles n ont jamais vécu autant d atrocités que lors de cette dernière crise (exemple, des membres de la famille tués en leur présence, les tortures et braquages continus, etc.). Seule le village de Bokoté- Mbourou sur l axe Benzambé s est dit libéré de cette phobie sécuritaire où les villageois disent se sentir complètement à l aise mais toutefois un jeune du village a déclaré que : "Nos frères Anti-Balakas ne nous laissent pas en paix. Ils font des braquages et beaucoup d'exactions sur la population." - Jeune garçon du village Bokoté-Mbourou. Il est évident que la durée et les vagues continuent des atrocités de cette crise ont profondément traumatise les villageois et le sentiment d insécurité demeure encore. La question 3 sur la «fierté» avait vocation à comprendre les pratiques paysannes qui marchent bien Communautés Résilientes dans les villages. 7 Les groupes des femmes exprimaient leur fierté dans la capacité du village de survivre et se Amélioration de la sécurité Capacité de survivre remettre après le départ des Ex-Seleka en Femmes qui gagnent leur vie reconstruisant leurs maisons, en cultivant à nouveau les champs pour nourrir leur famille et en vendant les produits pour gagner des revenus. Ces 6 Evaluation de la Sécurité Alimentaire et de la Sécurité Semencière de la zone de Bossangoa, CRS, février La compréhension du sens de cette question n était malheureusement pas bien comprise par les animateurs et encore moins par les villageois et par conséquent il fut difficile d avoir des réponses dans tous les FGDs. 6

7 propos ont été corroborés par les hommes. En effet ils ont affirmé que ce sont les femmes qui soutiennent plus la famille grâce aux petites activités qu elles mènent actuellement. Leur rôle est primordial dans la vie rurale actuelle car ce sont elles qui arrivent à gagner un peu de revenus pour la famille en vendant au marché les produits agricoles. 3.2 Caractéristiques de la Production Les spéculations principales dans la zone sont le manioc, l arachide, le maïs, le coton, la courge, le sorgho, le mil et le haricot. La majorité des producteurs (femmes et hommes) ont identifié le manioc comme la culture la plus importante à cause de sa place primordiale dans l alimentation et les revenus de la famille. Il semble que le revenu tiré du manioc en ce moment est principalement contrôlé par les femmes qui le vendent au marché. L enlèvement immédiat du manioc permet aux femmes d acheter les produits de premières nécessités comme le sel, l huile, le savon etc. Le maïs et l arachide se retrouve ensemble en deuxième position d importance pour les mêmes raisons d alimentation et de revenu mais aussi par le fait que ce sont des produits à cycle court. L arachide, le maïs et le sésame sont aussi et de l avis de tous, les plus facile à cultiver car n ayant besoin seulement que d une voire de deux sarclages pendant leurs cycles végétatives. Dans la région, la courge en plus de son importance dans l alimentation, est un produit qui apporte un revenu également. Mais très malheureusement la disponibilité actuelle sur le marché du faite du manque de semences ne satisfait pas la forte demande. Importance Spéculation Intérêt Contraintes 1 er Manioc Habitude, aliment de base, revenu pour les femmes Plus difficile : plusieurs sarclages 2eme Arachide & Aliment de base, revenu, Facile : un à deux sarclages Maïs cycle court 3eme Sésame Aliment de base, revenu Facile : un sarclage seulement 4eme Courge Aliment de base, forte Facile : moins de sarclage demande 5eme Sorgho Alimentation avec toutefois plus de 60% de la production Difficile : Les croissances coutumières liées à cette pour la boisson production sont difficiles à traditionnelle respecter Le Sorgho est souvent cultivé surtout pour la transformation en boisson traditionnel avec une petite partie gardée pour la consommation. Au travers des discussions, il est ressorti que pour les hommes, le Sorgho est une des spéculations les plus difficiles à cultiver pour les raisons culturelles. Par exemple, au moment des semis, certaines cérémonies et sacrifices doivent se faire et par après l homme n a pas le droit de coucher avec sa femme pendant la récolte. Il est également interdit aux femmes en période de menstruation de travailler dans les champs engendrant ainsi une réduction de la main d œuvre et par conséquent une augmentation de la charge de travail lors du sarclage. 7

8 Les avis des producteurs sont mitigés sur la campagne agricole Pour certains, la campagne a été mauvaise tandis que d autres l ont trouvée passable avec des rendements plus ou moins acceptables par CAMPAGNE 2014 «Passable» rapport à la moyenne. Les villages qui ont dit se sentir plus Plus de sécurité = plus de en sécurité et qui ont donc consacré plus de leur temps et production énergie aux travaux champêtres sont ceux qui disent avoir Résilience/connaissances eu une campagne passable. Par contre, les moins satisfaits techniques des grands de cette campagne agricole 2014 citent en plus des producteurs problèmes sécuritaires, le retard des semis, l arrivée tardive des pluies, la mauvaise répartition des pluies et les petites superficies 8 comme des facteurs contraignants supplémentaires ayant impacté négativement sur les productions. Les niveaux des stocks de nourriture cités lors des FGDs, confirment la médiocrité de cette campagne ou un grand nombre de paysans disent n avoir des stocks que pour quelques mois (1 à 2 mois) seulement (Wikamom, Boséré) alors que quelques-uns n en ont plus (Gbatong). Un petit nombre a tout de même, indiqué qu il y a encore de la production disponible dans les champs qui n a pas été récolté (le manioc, le sésame, le sorgho et pour certains le maïs à Bokété et Bossangoa). Par contre, les grands producteurs de Bossangoa ont exprimé unanimement leur satisfaction de la campagne agricole Bien que les superficies cultivées aient été réduites, à cause du manque des bœufs d attelage, ils ont su prendre des mesures adéquates afin de maintenir les rendements satisfaisants. Certains disent avoir ouvert des nouveaux champs où l humus est plus épais, d autres par contre se sont concentrés sur les premiers et deuxièmes sarclages afin d assurer un bon début du cycle végétatif des spéculations comme l arachide et le maïs. Les connaissances et usage des bonnes pratiques agricoles ont permis à ces producteurs de rebondir rapidement. (Voir Annexe 2 pour plus de détails.) Système de Production Résilient «Tontines» de labour, sarclage et récolte : grand capacité de mobilisation Echange de produits et services en nature Bonne connaissance de la culture attelée En ce qui concerne les méthodes de production, l Evaluation de Sécurité Alimentaire réalisée par CRS en février a noté que les cultivateurs de la région avaient l habitude de s organiser en groupements pour faire le labour des champs. L Evaluation Appréciative a confirmé que dans tous les villages la pratique des «kelemba 9 de labour» était d usage pour les groupements familiaux ou professionnels. Les membres de la «tontine» passent à tour de rôle sur les champs des membres de la famille ou groupement pour labourer, sarcler et même récolter. En principe, cette solidarité permet à tous les membres de la «tontine» d avancer ensemble. Figure 1: Kelemba de sarclage de manioc Ces «tontines» de solidarité démontrent non seulement un système de production ancré dans le travail en commun, c est-à-dire «travail contre travail» mais aussi un système d échanges en 8 Le retard de semis a concerné surtout l arachide car les semences ont été distribuées en retard. Et les paysans par crainte de l insécurité, un bon nombre de paysan a préféré cultiver des portions réduites de terre non loin des villages. 9 Kelemba veut dire tontine en Songho 8

9 nature qu on peut appeler «travail contre nourriture» (boissons traditionnelles ou repas) pour «motiver» les groupes de main-d œuvre. Par exemple, l élevage des petits bétails est considéré très bénéfique au village pour son rôle comme moyen de contribution à la main-d œuvre. Par exemple, le propriétaire d un caprin ou d un porcin peut égorger l animal pour nourrir les membres de la «tontine» le jour de labour dans son champs. Egalement, si une productrice a plus de semences que les autres membres de la «tontine», elle peut l utiliser pour les rétribuer de leur participation au sarclage. Certains villages ont eu des difficultés à bien s organiser lors de cette campagne agricole de 2014 car les habitants y sont retournés tardivement (février/mars voire août/septembre pour certains) et étaient occupés avec la réhabilitation de leurs maisons (ex. Wikamon). De plus, ils ont noté que seul les poulets moins préférés que les caprins et porcins - étaient disponibles pour usage lors des «tontines» de labour. Il n est pas ressorti lors des entretiens que ces «groupements de travaux d entraide» avaient d autres objectifs que ce seul soutien aux membres pour les travaux champêtres. Ce qui peut faire dire que ces groupements n avaient aucune vocation professionnelle. Certains groupements dans le village sont connus pour être plus «forts» que d autres dans les activités agricoles et se caractérisent principalement par : - un grand effectif des membres (ex. grandes familles ou groupement de l église du village), - plus de ressources (ex. pour payer la main-d œuvre ou louer les bœufs d attelage), - une grosse capacité de travail, - plus de volonté et de courage, - une bonne entente et bonne organisation, - et une force physique (ex. bonne santé pour travailler vite ou sur des longues périodes). Sur tous les axes visités, la culture attelée se pratiquait dans le passé et l absence des bœufs d attelage impacte négativement sur la reprise de la production agricole. Presque tous les bœufs ont été tués ou emportés par les Ex-Seleka en fin 2012 et début Seul, le village Wikamon a pu cultiver avec des bœufs en 2013 contre aucun en Le système d utilisation des bœufs dans les villages dépend du nombre de paires y existant. Cette-à-dire, là où il n y a pas assez de bœufs de trait, le du peut accepter de louer ses bœufs à FCFA l hectare ou FCFA pour les 0,5 ares à ceux qui ne sont pas membres de sa famille mais aussi à des groupements ou bien répondre à des demandes venant d autre villages. Le membre de la famille du propriétaire ne paie pas forcement en espèce mais doit contribuer en nature ou avec sa main-d œuvre pendant le labour et/ou sarclage des champs du propriétaire. Pour ceux qui ont une culture de rente (par exemple, le coton), ils peuvent se mettre d accord avec le propriétaire pour payer le labour/et ou sarclage à la fin de la campagne agricole, après la vente de la récolte. Chaque propriétaire gère ses bœufs et décide le calendrier de labour et/ou sarclage. Les enfants du propriétaire s occupent de faire paître les bœufs qui commettent des fois des dégâts dans les champs des voisins situés aux alentours du village en échappant à la vigilance de leur jeune garde. Dans le passé et selon les villages, le nombre de pairs de bœufs variaient entre 2 à 100 (cas du village de Wikamon proche de l ancienne station de recherche de l Institut Centrafricain pour la Recherche Agricole (ICRA)). Mais depuis les troubles de 2006/2007, les villages ne détenaient plus que quelques pairs qu ils louaient aussi aux villages voisins qui n en avaient plus. Les pillages des bœufs avaient commencé dès cette période-là mais avec une ampleur moindre. En plus les Peuhls n étaient pas partis lors cette crise permettant à certains villageois de se 9

10 réapprovisionner en bœufs de trait. Antérieurement, l ancienne station de recherche de l ICRA à Soumbé, PK 27 sur l axe Ouham-Bac faisait des formations approfondies pour les producteurs (jeunes garçons entre ans et les hommes) sur la culture attelée. A la fin de la formation les producteurs pouvaient recevoir en prêt une paire de bœufs de 2 à 3 ans à FCFA et une charrue à FCFA avec un délai de remboursement étalé sur 3 ans. Ces formations se sont arrêtées en 2013 après le pillage de la station lors de la prise du pouvoir par les Ex-Seleka. La fermeture du Centre de Recherche de Soumbé et le départ forcé des Peuhls rendent de nos jours impossibles le réapprovisionnement en bœufs d attelage et les producteurs ne savent pas comment se ravitailler pour le futur. 3.3 Système Semencier Habituellement les producteurs obtiennent les semences de leur propre production, la production des voisins ou au besoin par des achats complémentaire aux marchés. Certains en reçoivent des Système Semencier Endogène organisations internationales ou de la FAO. Les semences achetées sur les marchés locaux ont toujours été des tous venants, produits dans les champs et vendus pour la consommation. Et les paysans sur la base de leur savoir empirique font les choix des variétés de leur préférence. Habitude de sauvegarder des semences vivrières mais besoin d améliorer la sélection Pour l arachide les producteurs essayent de trouver les grains en coque mais les grains décortiqués sont acceptables s ils ont été décortiqués il y a quelques jours seulement. Pour le manioc, les producteurs réservent une partie des champs pour les boutures de la campagne prochaine, ou transfèrent des tiges d une partie du champ à un autre. Comme mentionné ci-dessus, le travail champêtre est aussi souvent payer en semence. Les habitudes de conservation des semences existent depuis longtemps mais de façon rudimentaire. Le chef de ménage divise la récolte en trois parties pour la consommation, la vente et les semis. Chaque partie est stockée habituellement dans des sacs étoilés (polyéthylène) et accrochés dans la maison ou sur le tronc d un arbre. Mais de plus en plus de personnes stockent les semences dans des bidons de 5 à 20L, mélangées avec du piment en poudre pour lutter contre les charançons et les rongeurs. Et pour éviter l humidité, ils enlèvent les grains et les font sécher au soleil chaque mois. Par contre, les grands producteurs de Bossangoa stockent leurs produits dans les magasins fermés à clé. Les méthodes traditionnelles de stockage étaient plutôt les greniers et les gargoulettes mais ceux-ci existent de moins en moins à cause de la fréquence des vols et de la perte de l habitude de semer les plantes dont les fruits servent à la fabrication des gargoulettes. 3.4 Elevage de petits bétails, la pêche et l apiculture L élevage, en général, occupe une position prépondérante dans la vie des villageois, surtout l élevage des petits bétails (caprins, porcins et volaille). Ces animaux sont très rentables pour les villageois parce qu ils aident : - les producteurs à préparer les champs : une bête peut nourrir les membres de la tontine de labour et/ou de sarclage par exemple (c est-à-dire, faciliter la main-d œuvre), Petit élevage : Filet à sécurité sociale Source de revenue Bien à troquer Utile pour l entraide Reprise rapide de l apiculture 10

11 - et les familles à faire face au besoin d alimentation et d argent : soit en mangeant ou vendant un animal pour acheter ce dont ils ont besoin. Actuellement, les caprins et les porcins ne sont pas nombreux car plusieurs ont été volés ou tués par les Ex-Seleka en 2012/2013. On en trouve toutefois par-et par-là quelques-uns sans compter les volailles qui furent moins touchées. L apiculture et la pêche sont aussi beaucoup appréciées. La pratique de l apiculture n a pas cessé malgré la crise. Les ruches posées en 2013 n ont certes pas été récoltées mais les activités ont pu reprendre en fin 2013 (La mise en place des ruches se fait en novembre/décembre de chaque année). Cette activité occupe les hommes, les femmes et les jeunes. La préparation des ruches est faite par les hommes et les femmes, puis les jeunes les places dans les arbres et sont en charge de la récolte. Mais le traitement des ruches récoltées, à savoir leur séparation en miel et en cire, revient aux femmes. Le miel, la cire et l hydromel (une boisson traditionnelle) se vendent actuellement très bien sur les marchés hebdomadaires et à Bossangoa. 10 La pêche apporte un appui à l alimentation de la famille et les poissons sont utilisés souvent comme biens pour les échanges en nature ; surtout avec le manioc. Les femmes pratiquent la pêche en «écopage» ; un système de pisciculture traditionnelle. 11 Ces pratiques sont un peu perturbées par la peur de sortir tôt le matin ou tard la nuit, néanmoins les villageois se préparent pour la campagne de pêche qui commence en décembre de chaque année. 3.5 Accès au crédit et autre systèmes d entraide Actuellement, aucun village ni producteur à Bossangoa n a accès au crédit formel pour la production bien que Kelemba comble le vide de ceci était disponible avant Toutefois, tous les crédit formel villageois organisent des tontines «Kelemba» en - Reprise rapide après crise cotisant de l argent chaque semaine. La somme colletée - Cotisation sur la base des est donnée à tour de rôle à chacun des membres du capacités des membres Kelemba. Les cotisations varient énormément par village - Financement des besoins : et même au sein d un même village ; certains soient de subsistance ou groupement de femmes comme les Wali gala peuvent commercial cotiser jusqu à FCFA par semaine et d autres seulement FCFA. Ceci était fonction des capacités financières de tout un chacun. Avec les difficultés connues ces deux dernières années, le niveau de contribution est à la baisse. Par exemple, les groupements des femmes qui faisaient les cotisations mensuelles de FCFA sont passés à 2000 FCFA. Idem pour les jeunes Boubanguèré 13 qui sont passés de FCFA à 200 FCFA. Contraire aux autres systèmes de crédit mis en place par les organisations internationales, les Kelemba traditionnels n ont pas d objectifs lucratifs. L argent est plutôt priorisée pour l achat des produits de premières nécessités (sucre, sel, habilles, chaussures etc.) ou investir dans la réhabilitation des maisons. Seuls les Kelemba des Wali et Koli gala 14, et des 10 Le litre de miel se vend à 500 FCFA. 11 Les femmes dressent 2 barrages en amont et en aval à un endroit où on constate qu il y a du poisson puis elles se mettent en aval et avec l aide d une assiette elles évacuent l eau de l espace entre les 2 barrages jusqu à tarissement pour récupérer les poissons qui sont à l intérieur. 12 SOCOCA, Station de Recherche Soumbé et le Crédit Mutuel. 13 Les Boubanguérés sont les jeunes commerçants de produits manufacturés. 14 Wali gala veut dire femme vendeuse et Koli gala veut dire homme vendeur. 11

12 Boubanguérés semblent avoir un but lucratif. Toutefois, il est évident que la plus part des Kelembas sert de «safety net» pour leurs membres. Un autre système d entraide demeure encore au village. Il consiste aux échanges entre les produits alimentaires et les autres biens ou services. On a déjà décrit l importance du petit bétail pour le labour et le sarclage des parcelles et l échange de poisson pour le manioc. Mais il y a aussi des échanges qui se font souvent entre: - les produits de la chasse (viande) et le manioc, - les parcelles à cultiver et le service de bergerie des bœufs de trait, - le petit bétail et la maçonnerie ou une petite parcelle à cultiver, - les produits champêtres à savoir : manioc et sorgho, arachide à cycle de trois mois et arachide à cycle de 4 mois, sorgho et courge, sésame et patate douce, manioc et arachide, et entre semences de variétés différentes, - le petit bétail : par exemple cabris et porc, - et le partage d une paire de bœufs entre deux familles pour la culture attelée. 3.6 Accès aux Marchés et Emploi des Jeunes Les marchés sur les axes autour de Bossangoa et Bossangoa ville ont repris en comparaison de ce qu ils étaient depuis la dernière évaluation du mois de mars 2014 menée par CRS. La plupart des femmes recensés continuent à participer aux marchés hebdomadaires pour vendre les produits agricoles et puis acheter les produits manufacturés (sucre, sel, savon, habilles, chausseurs etc.). Certaines femmes (Wali gala) achètent les produits alimentaires dans les marchés secondaires sur les axes et les revendent à Bossangoa. Les vendeurs qui sont plus «forts» et donc avec plus de potentiels sont les détaillantes et ceux qui ont les moyens et beaucoup de produit. Les produits qui se vendent le mieux sont : les produits alimentaires, manufacturés (sel, savons, huile, chaussures et les vêtements etc.) et pharmaceutiques. Le tableau ci-dessous compare les prix unitaires des produits les plus essentiels sur les marchés de la zone d étude. Prix unitaire bas Prix unitaire élevé Manioc Produits alimentaires : arachide, sésame, courge, riz 15, mil, miel Produits manufacturés : Huiles, chaussures, vêtements, savon Produits Pharmaceutiques L économie reprend: - Reprise des marches - Participation hommes, femmes et jeunes - Jeunes prestataire de service Le rôle des jeunes hommes dans la communauté tourne autour de la prestation de services, à la fois pour la génération de revenus et le service gratuit à leurs communautés. Ces services incluent la réparation de radios, de vélos et de motos, la couture, la pêche et la chasse, La menuiserie, la maçonnerie et la soudure. Pendant la crise, beaucoup de jeunes ont perdu leurs biens de travail, tels que les outils de réparation, les filets de pêche et les machines à coudre. Néanmoins, depuis leur retour au village, ces activités ont repris. Pour cela, les jeunes n hésitent 15 La plupart du riz vendu n est pas produit dans la zone mais est revendu (ex. souvent vivres PAM) 12

13 pas à utiliser tous les éléments à porter de main pour avancer. Parfois, les services sont fournis gratuitement dans le village, ou à un prix réduit, comme le pouvoir d'achat est faible. Lors des entretiens, les femmes ont exprimés des idées intéressantes en terme d activités rémunératrices et aussi d occupation pour les jeunes telles que l agriculture de contre saison le longue des cours d eau, le séchage du poisson pour le marché de Bossangoa, le soutien à la relance des activités de petit commerce et le sport. Paradoxalement, les jeunes eux-mêmes, lorsqu'ils sont pris de côté et interrogés sur leur vision de l'avenir, avaient peu de réponses. Le personnel de CRS a indiqué qu'il ne fait pas partie de la culture locale de se projeter dans l'avenir, ou de planifier des années à l'avance. Il est plutôt d usage de se concentrer sur le court terme. 4 Conclusions et Prochaines Étapes Les résultats de cette enquête montrent les capacités actuelles des communautés dans l Ouham de démarrer le processus de relèvement par eux-mêmes tels que: Résilience des Communautés Capacité de survie et reprise des activités avec peu de moyens Systèmes de Production Résilients : 1. Aliment de base adapté aux crises 2. Capacité de commercialisation dans un système d agriculture de subsistance 3. Système et réseaux d entraide en espèce et en nature Filets de Sécurité Sociale Accès aux marchés Présence des grands producteurs qui stimule l économie agricole Marchés locaux joue un rôle de catalyseur dans la reprise des activités économiques Exemples fournis par les FGDs - Femmes vendeuses de manioc qui gagnent leur vie - Jeunes fournisseurs de services sans moyens Manioc : encore disponible en quantité, difficile à voler et à préparer correctement dans la précipitation ; résiste mieux au feu car reprise par bouturage Les six principales spéculations (manioc, arachide, maïs, sésame, courge et sorgho) sont cultivées pour l alimentation ainsi que pour la vente. Une partie de la récolte est toujours vendue malgré la faiblesse des stocks. - La forte capacité de mobilisation des acteurs locaux - Les Tontines de labour, sarclage et récolte - Les Tontines comblent le vide de crédit formel - Travail contre nourriture : motivation des groupes de main-d œuvre suite à la préparation des repas spéciaux - Travail contre travail - Nourriture contre nourriture - Travail contre semence - Petit élevage : source de revenue, bien pour le troc, utile pour la restauration après les travaux d entraide - La reprise rapide de l apiculture est une bonne source de revenu (activité rentable) Bon rendements une année seulement après la crise, bonne connaissances des itinéraires techniques, de la culture attelée, jouent un rôle important dans l économie agricole C est le cas des marchés de Bossangoa, Léré et Ouham-Bac Il reste toutefois clair que le secteur agricole dans l Ouham a subis un énorme coup et il faudra s attendre à plusieurs années de productions à faible rendements (par rapport aux rendements 13

14 de 2012 et avant) surtout avec l arrêt de la culture attelée par faute de bœufs de trait dans la zone. L enquête montre que la Sous-préfecture de Bossangoa à un grand besoin en appui de la part des organisations internationales qui peut se résumer dans les recommandations d actions suivantes : - Augmenter la capacité de production et de commercialisation à travers la fourniture de : o matériel végétal amélioré, o de petits outillages, o et d outils de transformation et des équipements de conservations et de commercialisation. - Augmenter la disponibilité du matériel végétal (semences, boutures) amélioré à travers la multiplication de semence. - Renforcer les capacités des acteurs locaux à travers les formations de base en agronomie et à se structurer (utiliser l approche SMART de CRS). - Renforcer les capacités de commercialisation à travers les formations en Marketing et gestion financière (utiliser l approche SMART de CRS) pour les grands producteurs. - Renforcer les capacités des jeunes afin de trouver des débouchés: formation vocationnel, accès au crédit, transferts des biens. - Rechercher la faisabilité et le chemin approprié pour la recapitalisation des bœufs de traits. Ces recommandations ont été prise en compte dans le document «Perspective sur la Sécurité Alimentaire et les Moyens d Existence dans l Ouham (Novembre 2014)» qui fait ressortir les propositions d interventions techniques et les méthodes et approches y approprié en se basant sur les résultats de l Enquête Appréciative. 14

15 5 ANNEXES 5.1 ANNEXE 1 : AGENDA DE LA MISSION 5.2 ANNEXE 2 : RESULTATS DES FOCUS GROUP DISCUSSIONS SUR LA SECURITE ALIMENTAIRE 5.3 ANNEXE 3 : RESULTATS DES FOCUS GROUP DISCUSSIONS SUR EMPLOI ET LE BIEN-ETRE 15

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