Formation professionnelle, accompagnement vers l emploi et insertion. Mise en place de dispositifs de proximité Madagascar, Mauritanie, Mozambique

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3 Avril 2008 Formation professionnelle, accompagnement vers l emploi et insertion Mise en place de dispositifs de proximité Madagascar, Mauritanie, Mozambique RÉPONSE À L'APPEL À CANDIDATURES AFD : FORMATION ET INSERTION PROFESSIONNELLE DES JEUNES

4 COMPOSITION DU DOSSIER TECHNIQUE 1. FICHE DE RENSEIGNEMENTS SUR LE PROJET 5 (1 page) 2. SYNTHÈSE DU PROJET 6 (4 pages, dont 1 page sur les aspects innovants du projet) 3. DESCRIPTIF DU PROJET 10 (de 10 à 30 pages) Le secteur et les enjeux 10 Le projet : description et pertinence 12 Hypothèses et risques 21 Mise en oeuvre du projet 22 Résultats attendus du projet 27 Appropriation, viabilité et visibilité du projet 32 Dispositif de suivi, évaluation du projet BUDGETS DÉTAILLÉS ANNEXES 39 4 Formation professionnelle, accompagnement vers l emploi et insertion

5 1. FICHE DE RENSEIGNEMENTS Demandeur Accronyme Statut juridique Adresse Comité Français pour la Solidarité Internationale CFSI Association française 32, rue Le Peletier Paris Numéro de téléphone Numéro de fax Adresse électronique de l organisation Site Internet de l organisation Contact -projet Adresse électronique contact -projet Montants financiers consacrés aux activités de développement durant ces 3 dernières années info@cfsi.asso.fr Jean-Louis Vielajus Christophe Lebègue vielajus@cfsi.asso.fr lebegue@cfsi.asso.fr Personnel salarié total 10 Personnel volontaires et bénévoles Permanents à l étranger néant néant Mise en place de dispositifs de proximité Madagascar, Mauritanie, Mozambique 5

6 2. SYNTHÈSE DU PROJET Intitulé Formation professionnelle, accompagnement vers l'emploi et insertion : mise en place de dispositifs de proximité à Madagascar, en Mauritanie et au Mozambique. Durée du projet 33 mois. Localisation Ce programme sera mis en œuvre dans trois pays distincts : Madagascar, Mauritanie et Mozambique et plus précisément dans les villes d'antsirabé, Nouakchott, Maputo et Beira. Problématique générale (situation, problème à résoudre, contraintes) La question de l'insertion des jeunes se pose avec acuité non seulement en raison de leur nombre croissant et de leur forte concentration en milieu urbain mais également du fait, de l'amélioration de l'accès au cycle primaire qui pose aujourd'hui de façon récurrente le problème du devenir des jeunes ayant achevé ce premier cycle. De manière synthétique et transversale, ces problèmes, communs aux trois pays d intervention, peuvent se résumer comme suivant : Problèmes à résoudre Diversité des publics jeunes concernés (niveaux scolaires, déscolarisés ou non, aspirations, parcours, réseaux sociaux et familiaux) Eloignement réel ou ressenti des institutions chargées de la formation professionnelle ou de l insertion. Incapacité des institutions à toucher ce type de public Difficulté de l accès à l information, aux services d accompagnement et au financement Faible employabilité des jeunes : peu d'adéquation des formations et du marché du travail Faible cohérence entre les acteurs qui peuvent favoriser l'insertion des jeunes Besoins à satisfaire Accompagnement individualisé Proximité géographique du service (dispositif décentralisé dans les quartiers, ancré localement) et (re)connaissance du public Gamme élargie de services d appui Offre de formation en adéquation avec les besoins du marché Mise en réseau et articulation de ces acteurs au service de l'insertion. Pertinence du projet La mise en place de centres de formation professionnelle est la réponse traditionnelle apportée à la question de l insertion des jeunes exclus du système scolaire. Formelle et souvent très fragmentée, cette réponse s avère, au final, peu adaptée à ce type de public, onéreuse et d un impact limité sur le passage à l emploi. Face à cette situation, la pertinence de cette proposition collective est de tester des modes de formation professionnelle pensés en termes d'insertion professionnelles des jeunes et combinées avec un accompagnement vers l'emploi. L'un des enjeux de ce programme sera de mettre en place des dispositifs alliant un impact renforcé en matière d'insertion et une plus grande efficience. Ceci passe par la définition d'itinéraires d'insertion adaptés aux réalités sociales et économiques de chacun des contextes d'intervention. Pour atteindre les objectifs assignés à ce programme, les dispositifs mis en place s'articuleront autour des trois principes suivants : (i) proximité (avec le public visé, les acteurs économiques), (ii) adéquation (profil des jeunes, besoins du marché), (iii) articulation des acteurs aux différents niveaux d intervention. Cohérence avec les politiques nationales La question du post-primaire et de l'offre de formation destinée aux jeunes qui ont abandonné ou n'ont pas intégré le système éducatif se pose dans les trois pays d'intervention. Cette problématique du chômage des jeunes est diversement prise en compte dans les politiques nationales. Les trois initiatives proposées sont en phase avec les stratégies nationales, qu'il s'agisse : - du cadre stratégique mauritanien de lutte contre la pauvreté qui prévoit, depuis 2001, la création d'un dispositif performant d'insertion professionnelle des jeunes, - de la stratégie du Ministère du travail mozambicain (ENEFP ), mise en œuvre par l'inefp 2, qui fait de l'appui aux ac- Formation professionnelle, accompagnement vers l emploi et insertion 6 1 Stratégie Nationale pour l'emploi et la Formation Professionnelle 2 Institut National pour l'emploi et la Formation Professionnelle

7 tivités génératrices de revenus des jeunes chômeurs une priorité, - de la politique malgache d'apprentissage des métiers de base (AMB) définie en 2004 par le Menres 3 (Direction de la formation professionnelle et technique). Partenaires locaux impliqués La démarche clef des trois dispositifs est identique : associer les divers acteurs (entreprises, artisans, centres de formation, structures d accompagnement social, IMF, jeunes et parents, institutions publiques), les impliquer dans la mise en œuvre et le suivi des activités et jouer un rôle d'interface et de facilitateur entre l'offre et la demande d'emploi. Les partenaires suivants seront directement impliqués : (i) Partenaires institutionnels INAP-FTP et ANAPEJ (pour la Mauritanie), INEFP (pour le Mozambique), DFTP 4, MECI 5, Onef et Infor (pour Madagascar) (ii) Organismes de formation (iii) Jeunes et leurs familles (iv) Entreprises (v) Organisations communuataires de base de quartiers (OCB) (vi) IMF et Structures d'accompagnement social. Bénéficiaires et groupe cible Ce sont des jeunes (16 à 25 ans environ) de milieux défavorisés issus des quartiers périphériques de Maputo au Mozambique et de Nouakchott en Mauritanie et des jeunes d'antsirabé à Madagascar souhaitant s'insérer dans des petites entreprises artisanales jeunes sont concernés : mauritaniens, 350 mozambicains et 180 malgaches. Indirectement, les entreprises locales, les acteurs de formation, financiers et sociaux, bénéficieront de cette intervention. Objectifs généraux et spécifiques L'objectif général de cette proposition collective est de faciliter l'insertion professionnelle des jeunes et leur accès à l'emploi et à des revenus décents. L'objectif spécifique de ce programme est de proposer des réponses structurantes, innovantes et coordonnées à la question de l'insertion professionnelle des jeunes dans des contextes géographiques et sociaux différents, en articulant une formation professionnelle adéquate, un accompagnement efficace et une mobilisation des acteurs publics, privés et sociaux. La déclinaison de cet objectif par pays d intervention est la suivante : - en Mauritanie, faciliter l insertion des jeunes de la ville de Nouakchott par la mise en place d une offre de services adaptés à leurs besoins. Cela peut passer par différents niveaux d appui : accès à l information, accompagnement, accès à la formation, facilitation de l accès à l emploi, - à Madagascar, améliorer et développer l apprentissage traditionnel à destination des jeunes défavorisés de la ville d'antsirabé, déscolarisés ou en cours d apprentissage, en tirant partie de la relation déjà établie avec les artisans dans le cadre du programme FormaVak, - au Mozambique, apporter un appui et accompagner les jeunes des villes de Maputo et de Beira souhaitant s insérer professionnellement et économiquement en soutenant l'auto-emploi, en complément du dispositif UPA 6 mis en place par Essor depuis 2002(accompaugnement individualisé des jeunes dans leur recherche d'emplois suite à l'issue de formations et de stages techniques). De manière transversale, les objectif du volet échange / capitalisation sont de permettre : - l'identification des conditions nécessaires à l'adaptation dans un autre contexte d'une pratique testée et d'acquis proposés, - la formalisation des pratiques communes pour permettre une réplication des dispositifs et leur changement d'échelle. Activités et principales réalisations prévues Les principales activités prévues dans le cadre de ce programme peuvent se résumer comme suit : - Liées au résultat 1 / Les dispositifs mis en place sont testés, fonctionnels et performants : (i) Identification, sélection, orientation des jeunes ; (ii) Suivi accompagnement du jeune durant le processus de formation-insertion ; (iii) Offre d une gamme élargie de services ; (iv) Organisation de sessions de formation et de stages en entreprise ; (v) Elaboration concertée des services offerts au public ; (vi) Constitution d un réseau de partenaires relayant les activités des dispositifs ; (vii) Renforcement de capacité de certains acteurs. - Liées au résultat 2 / Les conditions d'autonomisation et de changement d'échelle sont identifiées : (i) Formalisation d'outils (fiches de postes, procédures opérationnelles, supports utilisés, etc.) ; (ii) Mobilisation des partenaires publics et privés directement concernés ; (iii) Négociation de conventions de partenariat avec les institutions pressenties pour intégrer les dispositifs mis en place ; (iv) Identification de ressources humaines et financières locales et internationales durables. - Liées au résultat 3 / un référentiel commun est produit : (i) Définition concertée des thématiques et des modalités communes de capitalisation ; (ii) Réalisation de missions d expertises croisées Nord/ Sud et Sud/Sud ; (iii) Réalisation de missions intermédiaires de capitalisation par le Chef de file sur chacun des trois terrains ; (iv) Organisation d un séminaire final ouvert aux acteurs privés, publics et sociaux impliqués et intéressés. 3 Ministère de l'education Nationale, de la Recherche et de l'enseignement Supérieur 4 Direction de la formation professionnelle et technique du Menres 5 Ministère de l'économie, du commerce et de l'industrie 6 Courte échelle Mise en place de dispositifs de proximité Madagascar, Mauritanie, Mozambique 7

8 Moyens à mettre en œuvre (Humain et Matériel) 1. Humains : En Mauritanie un volontaire expatrié assurant le rôle de Chef de projet, un directeur adjoint, un chargé des relations avec les entreprises, 6 conseillers formation/insertion, une secrétaire, du personnel de soutien, un chargé de mission Gret assurant un appui base arrière et des missions d'appui régulières sur le terrain. Au Mozambique un responsable de projet expatrié, un coordinateur national du programme, un appui base arrière et des missions régulières par un permanent d'essor, 2 techniciens UPA, 2 techniciens de l'inefp, un administrateur, du personnel de soutien. A Madagascar un volontaire expatrié assurant le rôle de chef de projet, un directeur adjoint, un technicien spécialisé sur l apprentissage, un chargé de mission Gret assurant un appui base arrière et des missions d'appui régulières sur le terrain. En France un permanent CFSI chargé de l'animation du volet échanges croisés et capitalisation, de la liaison avec l'afd et de la mise en œuvre des modalités contractuelles (rapports d'exécution technique et financier, etc.). Le volet échanges et capitalisation mobilisera aussi les permanents Gret et Essor impliqués dans le suivi des trois projets. 2. Techniques : En Mauritanie investissements nécessaires à l'équipement des trois agences : mobilier, matériel informatique (6), un véhicule de type berline. Au Mozambique matériel informatique (4), mobilier de bureau/agencements des guichets OCB, 50 kits matériels "démarrage d'une activité", moyens logistiques et fournitures pour l'organisation des ateliers, séminaires et forums de l'emploi, fournitures et matériel pédagogiques pour l'organisation des sessions de formation. A Madagascar aucun matériel acheté dans le cadre du projet. L'équipe partagera les équipements du programme FormaVak (3 ordinateurs, une imprimante, mobilier de bureau). En France moyens logistiques et fournitures pour l'organisation du séminaire final à Paris, ainsi que des moyens imputables sur de l'édition/diffusion de production de documents (actes, document de capitalisation, etc. Budget total et ressources Le budget total du programme se monte à , dont sont sollicités auprès de l'agence Française de Développement. Le solde est constitué de financements publics (Union européenne et MAE pour le Mozambique), de financements institutionnels locaux (Mauritanie) et de financements privés locaux (Madagascar). Risques L'enjeu des trois projets est de créer une dynamique par la démonstration de l'impact concret des interventions, d'une part sur l'insertion des jeunes et, d'autre part, sur la réponse aux besoins de main d'œuvre des entreprises. Il est essentiel, dans chaque cas, que les diverses parties prenantes acceptent de s'engager formellement dans la mise en œuvre. Or dans les trois pays, la formalisation d'engagements en matière de formation et de recrutement reste peu développée. Il est tout aussi important que les Gouvernements maintiennent leur stratégie en matière de formation professionnelle et d'insertion et ne remettent pas en cause les collaborations du programme avec les institutions chargées du secteur. Conditions de pérennisation du projet Des dispositifs de ce type ne peuvent s'autofinancer à 100 % sur les seules contributions financières des usagers ou bénéficiaires. L'essentiel des ressources financières nécessaires au fonctionnement de tels dispositifs devra être recherché auprès de partenaires financiers, sous forme principalement de subventions d'institutions publiques. Le bon ancrage institutionnel des dispositifs est donc un élément clé de la poursuite du financement des activités. Dans certains cas (Mozambique par exemple), l'objectif affiché est une reprise des activités par l'inefp qui ferait de ce dispositif un nouvel élément de sa stratégie d'intervention. Quelque soit le niveau des contributions des usagers, compte tenu de leurs statuts et situations, il est important de fixer des objectifs de couverture des coûts même très partielle. Il en va de même pour les entreprises qui pourraient contribuer aux dispositifs si elles y trouvent un service à la hauteur de leurs attentes. Les conditions de pérennisation peuvent être analysées en fonction de quatre critères : - L'impact du dispositif en termes de qualité de réponse et d'intérêt suscité chez les jeunes et les employeurs potentiels ; - Les compétences acquises par les équipes et l'existence d'outils techniques ou de gestion qui permettent la poursuite de l'activité hors assistance ; - L'identification de ressources financières permettant de compléter les recettes tirées de l'activité ; - L'ancrage institutionnel des dispositifs et l'intérêt affiché par les partenaires institutionnels. Description des principaux aspects innovants du projet Ce programme rassemble trois projets opérationnels distincts et complémentaires, dans trois pays qui conjuguent des approches diverses 8 Formation professionnelle, accompagnement vers l emploi et insertion

9 au service d'une finalité commune. Il propose la mise en place de dispositifs de proximité requérant une collaboration effective entre acteurs publics et privés. Combinant formation et insertion, ces dispositifs assument une fonction d'interface entre les divers acteurs : jeunes et éventuellement parents (ou tuteurs), centre de formation, entreprises, structures d'accompagnement (social, microfinance) et institutions concernées. Ils proposent une offre de services adaptés tenant compte des besoins de main d'œuvre du secteur informel, principal pourvoyeur d'emploi dans les pays concernés. Enfin, l'association de ces expériences dans une démarche d'échanges et d'expertises croisées permettra la réalisation d'un travail collectif de capitalisation tout au long du programme. En élargissant la gamme de services offerts à ce type de public, ce programme répond à des besoins non couverts actuellement. La réelle prise en compte des contraintes et besoins du marché du travail et l'adéquation de l'offre de formation à ces besoins est un aspect novateur fort. Ce faisant, le programme proposé permet de lever les différentes contraintes identifiées pour chaque type d'acteurs impliqués dans la mise en œuvre des dispositifs : - pour les jeunes et leurs familles : > manque de moyens financiers > éloignement géographique des centres de formation > faible employabilité > méconnaissance du milieu des entreprises - pour les entreprises : > peu ou aucune relation avec les centres de formation > instabilité des ressources humaines > manque de main d'œuvre qualifiée - pour les centres de formation : > méconnaissance des besoins du marché du travail > manque de lien avec les entreprises > offre de formation peu adaptée - Partenaires institutionnels : > méconnaissance des problématiques des jeunes et des besoins des entreprises (surtout informelles) - IMF et structures d'accompagnement social : > Risque financier élevé et peu de connaissance de ce type de public (IMF) > Peu de compétence en termes d'insertion économique (acteurs sociaux) Enfin, la mise en œuvre en parallèle de ces trois dispositifs et leurs mises en perspectives doit permettre d'identifier les bonnes pratiques et d'assurer les conditions de changement d'échelle. Les réponses apportées par pays sont les suivantes : Mauritanie : - Proposer la mise en place d'un dispositif décentralisé de proximité offrant une gamme la plus complète possible de services aux jeunes des quartiers périphériques de Nouakchott. Ce type de dispositif n'existe pas actuellement en Mauritanie. - Outre l'établissement de relations étroites avec les institutions chargées du secteur de la Formation Professionnelle et de l'insertion, l'aspect innovant du projet tient à la mobilisation et à l'implication d'un réseau d'entreprises formelles et informelles. Mozambique : S'appuyant sur les acquis du programme UPA, mis en œuvre depuis 2002, le projet se propose d'élargir la gamme de services aux jeunes des quartiers de Maputo et Beira par : - l'octroi de fonds spécifiques à des IMF. Ces fonds permettront aux IMF d'octroyer des crédits pour la création d'activités à un public jusqu'ici exclu des services financiers. De ce fait, le projet permettra aux IMF de limiter les risques financiers associés à ce type de crédit et accompagnera les jeunes dans la phase de réalisation de leurs projets. - La constitution de kits matériels facilitant le démarrage d'une activité professionnelle, confiés aux institutions partenaires. Ces kits seront prêtés aux jeunes qui démarrent leurs activités. Enfin, l'édition et la diffusion auprès des institutions concernées (INEFP) d'un guide méthodologique, capitalisant les bonnes pratiques du projet, permettra à l'inefp de s'approprier la méthodologie d'intervention et de poursuivre en son nom propre la mise en œuvre du dispositif, dans les villes concernées ou dans de nouvelles localités. Madagascar : Le dispositif proposé permettra : - de toucher un public exclu de services d'appui à l'insertion économique, - de développer et de renforcer un mode de formation traditionnel et de viser à sa reconnaissance par le système éducatif formel, - de faciliter la collaboration entre structures qui ne se côtoient pas ou ne se connaissent pas (centre de formation, entreprises, structure d'accompagnement). Mise en place de dispositifs de proximité Madagascar, Mauritanie, Mozambique 9

10 3. DESCRIPTIF DU PROJET 3.1 Le secteur et ses enjeux a. Contexte du projet A l'instar de la grande majorité des pays en développement, les tendances de l'évolution démographique malgache, mauritanienne et mozambicaine font de l'insertion professionnelle des jeunes un enjeu économique et social majeur. Mauritanie Une population de plus en plus jeune et de plus en plus urbaine En 2004, la population totale était estimée à 2,8 millions d'habitants dont vivaient à Nouakchott. 43 % de la population a moins de 14 ans et les mauritaniens seront majoritairement urbains en Trois chômeurs sur quatre sont sans expérience professionnelle. Mozambique Un chômage des jeunes préoccupant Madagascar Une population globalement pauvre, jeune et peu instruite En 2005, 69 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, 34 % de la population de 4 ans et + est classée sans instruction et seulement 52 % a achevé le cycle primaire. Avec un taux de croissance démographique annuel moyen de 2,8 %, la cohorte des 20/24 ans à insérer dans la vie active devrait connaître une évolution très rapide (de en 2000 à en 2020). Le taux de survie scolaire est extrêmement faible : moins d'un jeune sur deux entrés en 1ère année de primaire atteint la fin du cycle (5 ans) et à peine 15 % des élèves entrés au collège terminent leur second cycle. En 2007, la population totale est de 20,5 millions d'habitants. 27,5 % de la population a entre 15 et 29 ans. Le taux de chômage atteint les 31 % de la population en âge de travailler en milieu urbain et se monte à 50 % pour les jeunes. 90 % de la population des villes de Maputo et Beira habite dans les quartiers pauvres et représente 79 % de la population active. 46 % des demandeurs d'emploi recensés au centre de l'emploi n'ont aucune expérience professionnelle, 88 % ont un niveau scolaire primaire, 5 % un niveau secondaire. 38 % ont moins de 25 ans. La question du post-primaire et de l'offre de formation destinée aux jeunes qui ont abandonné ou n'ont pas intégré le système éducatif se pose dans les trois pays d'intervention. Cette problématique du chômage des jeunes est diversement prise en compte dans les politiques nationales. Les trois initiatives proposées sont en phase avec les stratégies nationales : Mauritanie L'insertion : une des priorités du CSLP appliqué depuis 2001 La réduction du chômage, notamment des jeunes et des femmes, par le développement d'un système efficace de formation professionnelle et d'insertion est une des priorités affichées. Cette priorité, donnée au développement de la formation professionnelle, est reprise dans le Programme National de Développement du Secteur Educatif (PNDSE). Le Ministère de l'emploi, de la Formation professionnelle et de l'insertion (MEIFP) créé en 2007 voit ses prérogatives renforcées dans ce domaine. Ce ministère assure la tutelle des 4 lycées d'enseignement Technique et de Formation Professionnelle, des 10 Centres de formation et de perfectionnement professionnel (CFPP), ainsi que de l'inap- Ftp et de l'anapej, partenaires du projet (voir point 3.2 b) 1 Mozambique La promotion de l'emploi : une politique engagée depuis La politique de promotion de l'emploi, notamment en milieu urbain, a été lancée en 2002 par le Ministère du travail au travers du programme "Medidas do emprego " mis en œuvre par l'institut National de l'emploi et de la Formation Professionnelle (INEFP). Une Stratégie Nationale pour l'emploi et la Formation professionnelle (ENEFP 2 ) a été définie pour la période Celle-ci comporte entre autres activités : l'intensification de tous types d'initiatives en faveur de l'emploi ; le renforcement de la coordination entre acteurs de la formation et du secteur privé et l'appui à la création et au développement des initiatives d'auto-emploi. Madagascar Le développement de la formation professionnelle des jeunes : l'un des défis du Madagascar action plan (MAP) défini en 2007 Dans le cadre de la politique du Ministère de l'économie, du commerce et de l'industrie (Meci), un des objectifs affichés est la relance des Centres régionaux et du Centre national de l'artisanat malgache (Ceram et Cenam) afin de proposer aux artisans et aux jeunes un lieu de formation et d'accompagnement. Parallèlement, le Ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de l'enseignement supérieur Formation professionnelle, accompagnement vers l emploi et insertion 10 1 Mesures pour l'emploi 2 ENEFP : Stratégie Nationale pour l'emploi et la Formation Professionnelle ( ), Ministère du travail http : //

11 (Menres) met en œuvre depuis 2004 une politique de l'apprentissage des métiers de base (AMB). Il s'agit d'une politique incitative, sans budget spécifique, qui demande aux établissements de formation technique et professionnelle (FPT), publics et privés, de développer une offre de formation courte et pratique destinée à faciliter l'insertion des jeunes de faible niveau de qualification. Le gouvernement reconnaît que l'apprentissage peut représenter une alternative pour les jeunes déscolarisés mais le cadre réglementaire de l'apprentissage date de 1964 et aucune politique en la matière n'existe. Les trois associations impliquées dans ce programme interviennent dans ce secteur depuis plusieurs années : Le GRET Dans le cadre du programme Twize, mené en Mauritanie depuis plusieurs années, une composante Formation professionnelle a été progressivement développée, permettant l'établissement de relations avec les acteurs de la FP. A partir des constats tirés de ce programme (l expression de besoins de formation provient en grande majorité des jeunes des quartiers ; relation forte entre l'impact des formations et l'accompagnement post-formation), un dispositif spécifique d'appui à l'insertion et à la formation des jeunes a été mis en place à titre expérimental en juillet 2007 dans le quartier de Baasra de Nouakchott. Les premiers résultats obtenus ont fortement incité le Gret à développer une proposition de plus grande envergure sur la ville de Nouakchott. ESSOR Présent au Mozambique depuis 1997, Essor développe une expertise particulière dans le domaine de l'aide à la formation professionnelle et à l'insertion économique des sans emplois (accès à la formation, bureau de placement, etc.). En partenariat avec le ministère du Travail et différents acteurs de la formation et du secteur privé, Essor a mis en place un dispositif innovant (le service UPA 3 ) dédié spécifiquement à l'orientation et à l'insertion professionnelle des jeunes, à Maputo puis plus récemment à Beira. CFSI/GRET Fonctionnel depuis janvier 2006, le dispositif FormaVak, cofinancé par le CFSI/MAE avec un appui technique du Gret, a facilité l'organisation de plus de 600 formations pour les petits artisans (10 artisans en moyenne par session) de la ville d'antsirabé à Madagascar. Le dispositif est ainsi en contact avec un grand nombre d'artisans et de prestataires de formations. Dans le cadre de ce dispositif, une mission a été réalisée en janvier 2007 par un permanent d'essor Mozambique avec pour objectif d'étudier la faisabilité d'une intervention sur le volet apprentissage. Les recommandations de cette mission ont permis de poser les bases du projet Madagascar présenté dans le cadre de la Fisong. Autres programmes nationaux de formation et d insertion des jeunes Mauritanie Le Programme National de Développement du Secteur Educatif (PNDSE) Ce programme décennal, cofinancé en partie par l AFD, intervient sur le renforcement de capacités des acteurs du secteur, l amélioration de la qualité et de l efficacité de l éducation et de la formation technique et professionnelle et les questions d accès et d équité. Le Programme National Intégré pour la Promotion de la Micro et petite Entreprise (PNIME) Ce programme appuyé techniquement et financièrement par le Pnud/ Bit vise à améliorer l'environnement des Micro et Petites Entreprises et à leur faciliter l'accès aux services d'appui. Les jeunes sans emploi font partie des groupes cibles de ce programme, développé à Kiffa et qui va être étendu à la ville de Nouakchott. Le futur programme de création de emplois du MEIFP Ce programme devrait viser les chômeurs, les actifs précaires et les apprentis. Il s'agira d'identifier les opportunités d'embauche, de financer la création d'activités et de fournir des formations qualifiantes. Mozambique Madagascar CCIAA Un système de formation duale a été mis en place au sein des Chambres de Commerce, d'industrie, d'agriculture et d'artisanat sur financement allemand. Vise surtout à former des salariés de grandes entreprises et des étudiants (de niveau bac). Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM) : projet de création d'un fonds de cofinancement de la formation professionnelle (grandes entreprises). Programme "Technical and Vocational Education and Training" (TVET) (PIREP, programme de réforme du secteur de la Formation professionnelle actuellement en phase pilote jusqu'en 2010) financé par la Banque Mondiale en collaboration avec l'inefp La Stratégie Nationale pour l'emploi et la Formation Professionnelle (ENEFP) mise en œuvre sur par l'inefp Programme WOOP depuis 2007 (OIT/INEFP) favorisant l'entreprenariat des jeunes. 3 Courte échelle Mise en place de dispositifs de proximité Madagascar, Mauritanie, Mozambique 11

12 b. Problèmes à résoudre La question de l'insertion des jeunes se pose avec acuité non seulement en raison de leur nombre croissant et de leur forte concentration en milieu urbain mais également du fait de l'amélioration de l'accès au cycle primaire qui pose aujourd'hui de façon récurrente le problème du devenir des jeunes ayant achevé ce premier cycle. Une étude réalisée en 2006 par Essor 4 met en lumière les principaux problèmes rencontrés par les jeunes mozambicains. : peu d'information et d'accès à la formation professionnelle, étroitesse du marché de l'emploi, forte prédominance du secteur informel et du travail non décent, peu de services d'aide à la création et au développement de petites activités économiques, difficulté d'accès au micro-crédit pour les créateurs d'entreprises, insertion professionnelle très difficile pour des jeunes n ayant pas un minimum d acquis scolaire. Ces constats sont partagés et communs aux trois pays d'intervention. Plus précisément, les différentes contraintes auxquelles se heurtent les jeunes sont les suivantes : - Le faible niveau de qualification et le financement des formations La principale contrainte à l'insertion des jeunes résulte de leur faible niveau de qualification qui est lui-même le résultat de leur difficulté à accéder ou à poursuivre des études. Le principal obstacle à l'accès ou à la poursuite d'un cycle de formation est bien souvent le manque de moyens financiers et la nécessité de dégager un revenu pour subvenir à ses propres besoins ou à ceux de la famille. A cela s'ajoutent des difficultés d'accès liées à l'éloignement des centres de formation et des coûts de transport que cet éloignement peut générer. - L inadaptation des formations aux besoins de l économie D'une manière générale, les formations techniques et professionnelles ne sont que très rarement adaptées aux besoins exprimés par les entreprises et ne préparent pas assez, voire pas du tout, à l'intégration dans les entreprises. Les besoins des entreprises du secteur informel qui reste très largement majoritaire dans les économies du sud ne sont généralement pas pris en compte. - Le fonctionnement du marché du travail Pour les jeunes sans formation ou disposant d'une formation portant sur les métiers des micro-entreprises, les opportunités d'emploi se situent principalement dans le secteur informel. Or, le recrutement dans ce secteur obéit à des règles qui lui sont propres : information par le bouche à oreille, priorité donnée à l'entourage familial, absence de formalisation des engagements (contrat de travail ou d'apprentissage par exemple), etc. - La difficulté de démarrer une activité économique. L'insertion par la création de sa propre activité est plus facilement envisageable pour des jeunes qui disposent d'une première expérience significative et qui ont la capacité de mobiliser des ressources auprès de leur entourage du fait d'un accès au crédit très difficile. En effet, les IMF, déjà réticentes à financer la création d'activités, renoncent devant les risques associés à ce type de public. De manière synthétique et transversale, ces problèmes, communs aux trois pays d intervention, peuvent se résumer comme suivant : Problèmes à résoudre Diversité des publics jeunes concernés (niveaux scolaires, déscolarisés ou non, aspirations, parcours, réseaux sociaux et familiaux) Eloignement réel ou ressenti des institutions chargées de la formation professionnelle ou de l insertion. Incapacité des institutions à toucher ce type de public Difficulté de l accès à l information, aux services d accompagnement et au financement Faible employabilité des jeunes : peu d'adéquation des formations et du marché du travail Faible cohérence entre les acteurs qui peuvent favoriser l'insertion des jeunes Accompagnement individualisé Besoins à satisfaire Proximité géographique du service (dispositif décentralisé dans les quartiers, ancré localement) et (re)connaissance du public Gamme élargie de services d appui Offre de formation en adéquation avec les besoins du marché Mise en réseau et articulation de ces acteurs au service de l'insertion. 3.2 Le projet : description et pertinence a. Finalité : objectifs généraux et spécifiques du projet L'objectif général de cette proposition collective est de faciliter l'insertion professionnelle des jeunes et leur accès à l'emploi et à des revenus décents. L'objectif spécifique de ce programme est de proposer des réponses structurantes, innovantes et coordonnées à la question de l'insertion professionnelle des jeunes dans des contextes géographiques et sociaux différents, en articulant une formation professionnelle adéquate, un accompagnement efficace et une mobilisation des acteurs publics, privés et sociaux. 12 Formation professionnelle, accompagnement vers l emploi et insertion 4 "Conditions de l'insertion socioéconomique des jeunes à Maputo", Essor, BIT, Coopération Française, Avril 2006 http : // = 204

13 La déclinaison de cet objectif par pays d intervention est la suivante : - en Mauritanie, faciliter l insertion des jeunes de la ville de Nouakchott par la mise en place d une offre de services adaptés à leurs besoins. Cela peut passer par différents niveaux d appui : accès à l information, accompagnement, accès à la formation, facilitation de l accès à l emploi, - à Madagascar, améliorer et développer l apprentissage traditionnel à destination des jeunes défavorisés de la ville d'antsirabé, déscolarisés ou en cours d apprentissage, en tirant partie de la relation déjà établie avec les artisans, - au Mozambique, apporter un appui et accompagner les jeunes des villes de Maputo et de Beira souhaitant s insérer professionnellement et économiquement en soutenant l'auto-emploi, en complément d'autres volets déjà mis en place (accompagnement individualisé des jeunes dans leur recherche d'emplois à l'issue de formations et de stages techniques). De manière transversale, les objectifs du volet échanges / capitalisation sont de permettre : - l'identification des conditions nécessaires à l'adaptation dans un autre contexte d'une pratique testée et d'acquis proposés, - la formalisation des pratiques communes pour permettre une réplication des dispositifs et leur changement d'échelle. b. Description des partenaires Elément au sein d'un ensemble d'actions centrées sur l'individu, la formation s'intègre dans une démarche d'insertion fondée sur la notion d'itinéraire. Ce processus inclut l'accueil, la pré-orientation et l'aide à la recherche d'emploi ou à la création d'activités. Cette démarche, pour être efficace et efficiente, doit être adossée à une réelle connaissance et reconnaissance des acteurs économiques locaux pourvoyeurs d'emplois. Le lien entre les dispositifs mis en place et les entreprises est donc un élément clef. Il se traduit en termes d'échanges, d'actions communes et de circuits d'information. L approche concertée du programme et l établissement de collaborations effectives dès le démarrage des activités avec l ensemble des partenaires privés, publics et sociaux impliqués sur la thématique (comité de suivi, partenariat opérationnel, convention de cofinancement) préfigure l évolution institutionnelle attendue par les porteurs du programme : celle d une reprise à terme des dispositifs par les institutions chargées du secteur, selon des modalités à préciser au cours du programme. Le programme mobilisera différents types de partenaires Partenaires intitutionnels et/ou opérationnels INAP-FTP : Établissement Public à caractère administratif. Fournit des conseils, une expertise et une aide à la décision en matière de formation technique et professionnelle. Trois axes d'intervention : 1- Identification et analyse des besoins de qualification des entreprises. Dans ce cadre, réalisation de plusieurs études sectorielles et de filières. 2- Elaboration de programmes de formation 3- Appui pédagogique aux établissements. ANAPEJ : Cette structure assure la tutelle de l'observatoire de l'emploi et est chargée de la mise en œuvre des programmes d'aide à l'insertion des jeunes, diplômés en particulier. Son rôle : le placement en entreprises, l'appui à l'auto-emploi et le développement de compétences par des formations qualifiantes, de reconversion ou d'apprentissage. Organismes de formation Les organismes de formation publics et privés tels, pour le secteur public, le CFPP 5 de Nouakchott, les lycées techniques de Nouakchott et Nouadhibou ou pour le privé, le Bapem, Exotif ou GE Académie. Formation des jeunes du dispositif LE DISPOSITIF EN MAURITANIE Autres programmes liés à la formation professionnelle et à l insertion Programme National de développement du Secteur de l'education (PNDSE) Programme National Intégré d'appui à la Micro et Petite Entreprise (PNIME) Le futur projet "Création de emplois" Entreprises Les entreprises formelles ou informelles de Nouakchott Communication de leur besoin de main d œuvre, recrutement des jeunes appuyés par le dispositif, amélioration de leur gestion des ressources humaines, accueil de stagiaires et d'apprentis. Partenaires financiers Anapej : cette structure dispose d'un fonds abondé chaque année pour cofinancer des formations et a passé un accord avec le réseau des CAPEC 6 pour le financement de MPE en création. INAP-FTP assure la gestion du Fonds d'appui et de Promotion de la FTP 7, qui cofinance des formations en cours d'emploi, des formations en alternance/apprentissage, des formations à l'auto-emploi Jeunes et leurs familles Associations de jeunes de quartiers Promotion des activités et interface pour faire remonter les besoins. 5 Centre de Formation et de Perfectionnement Professionnel 6 Réseau de Caisses d'epargne et de Crédit 7 Fonds abondé par la Banque Mondiale et par l'afd (dans le cadre des financements PNDSE) Mise en place de dispositifs de proximité Madagascar, Mauritanie, Mozambique 13

14 Organismes de formation Partenaires intitutionnels et/ou opérationnels INEFP : Institut National pour l'emploi et la Formation Professionnelle dépendant du Ministère du Travail mozambicain. Met en œuvre de la Stratégie Nationale pour l'emploi et la Formation Professionnelle (ENEFP) définie pour la période OCB : Organisations Communautaires de Base qui sont les associations des quartiers défavorisés en contact directs avec les jeunes des quartiers et leurs familles. Les 15 OCB identifiées et formées par le projet UPA installeront des Guichets Formation Emploi dans les quartiers où les jeunes viennent s'informer et s'inscrire pour des formations ainsi que pour recevoir des aides au démarrage d'activités économiques. Ces jeunes (2 500 en 2007) y obtiennent des informations sur les opportunités de formation professionnelle et d'insertion économique. Les 400 jeunes sélectionnés en 2007 suivent une formation puis un stage. L'accompagnement individualisé pendant l'itinéraire d'insertion est assuré par un AOP (Agent d'orientation professionnelle), animateur de l'ocb du quartier. Centres de formation : une quinzaine de centres de formation professionnelle aussi bien publics (en lien avec l'inefp) que privés dont les centres de formation au sein des communautés défavorisées. Chacun de ces centres est spécialisé dans une branche professionnelle et aura en charge la gestion et le prêt de kits de démarrage d'activités économiques. LE DISPOSITIF AU MOZAMBIQUE Autres programmes liés à la formation professionnelle et à l insertion Programme TVET Programme PIREP Programme WOOP Entreprises Les Entreprises : accueil des stagiaires post-formation professionnelle et échange d'expériences avec les CFP et le service UPA sur le contenu et l'amélioration des formations techniques. Les organisations d'entrepreneurs sont mobilisées dans le cadre de tables rondes, de séminaires, de forums et des comités de pilotage du projet afin d'enrichir et de renforcer le dialogue entre les différents jeunes créateurs d'activités économiques, lors des "forums du développement économique et de l'emploi". Partenaires financiers IMF : Les Institutions de MicroFinance. Octroie des micro crédits aux jeunes accompagnés par le dispositif pour la création d activités. 14 Partenaires intitutionnels et/ou opérationnels DFTP : Direction de la Formation Professionnelle et Technique du Ministère de l'education Nationale, de la Recherche et de l'enseignement Supérieur (Menres) qui met en œuvre depuis 2004 la politique AMB (Apprentissage des Métiers de Base). MECI : Ministère de l'economie, du Commerce et de l'industrie/ Direction en charge de l'artisanat. > Ces deux structures sont associées à la conception et à la validation des Programmes d'apprentissage (PA). Onef (DFTP) : Observatoire National de l'emploi et de la Formation Professionnelle. Elaboration de fiches métiers et de compétences, conception des PA. Infor (DFTP) : Institut National de Formation des personnels des établissements techniques et professionnels. Conception des PA et validation/certification. Formation professionnelle, accompagnement vers l emploi et insertion Organismes de formation Centres de formation Participation à la conception du programme d'apprentissage et formation théorique des jeunes. LE DISPOSITIF À MADAGASCAR Autres programmes liés à la formation professionnelle et à l insertion FormaVak Dispositif d'appui à la formation professionnelle pour les artisans d'antsirabé (cofinancé par le MAE et le CFSI). Assure le lien avec les artisans et permet le renforcement pédagogique des futurs artisans d'accueil. Entreprises Artisans Participation à la conception des PA, formation pratique des jeunes et emploi. Partenaires financiers / accompagnement social IMF : Vahatra, IMF à vocation sociale, mène une expérience de crédit lié à l'insertion des jeunes en difficulté dans de grandes entreprises ou pour la création d activité Accompagnement du public formé par le dispositif. Jeunes et leurs familles Suivi des formations et respect des engagements pris vis à vis de l artisan d accueil.

15 c. Description des groupes cibles et des bénéficiaires Ce sont des jeunes (16 à 25 ans environ) de milieux défavorisés issus des quartiers périphériques de Maputo au Mozambique et de Nouakchott en Mauritanie et des jeunes d'antsirabé à Madagascar souhaitant s'insérer dans des entreprises artisanales jeunes sont concernés : Mauritanie jeunes issus des quartiers périphériques de Nouakchott, quelque soit leur niveau de formation, insérés à l'issue du programme. Bénéficiaires indirects Les acteurs institutionnels du projet qui verront leurs compétences renforcées. Les entreprises/ateliers qui améliorent leurs ressources humaines et investissent sur ces dernières sur le moyen long terme Les centres de formation qui développent une offre adaptée au contexte et en phase avec la politique nationale seront des bénéficiaires indirects de ce programme. Les familles de ces jeunes seront des bénéficiaires indirects grâce à la sécurisation du revenu. Mozambique 350 jeunes chômeurs issus des quartiers défavorisés des villes de Maputo et de Beira. Le niveau scolaire pré requis par les CFP se situe entre la 6e et la seconde. Madagascar 180 jeunes, deux types de publics différents : Les apprentis en situation d'apprentissage traditionnel 8. L'apprenti devra avoir entre 4 et 6 mois d'expérience dans l'atelier. Les déscolarisés : le niveau scolaire minimum requis en fonction des filières se situe entre la 5e et la 7e. d. Description détaillée des opérations prévues et des aspects novateurs du projet Les opérations mises en œuvre vont permettre d atteindre les résultats suivants : - Résultat 1 : les dispositifs sont testés, fonctionnels et performants : - Mise en place du dispositif - Définition et développement de l'offre de services - Résultat 2 : les conditions d autonomisation et de changements d échelles sont identifiées : - Animation des partenariats - Identification des conditions de pérennisation des dispositifs - Résultats 3 : un référentiel commun est produit par la mise en réseau d acteurs et par l échange de pratiques : - Echanges et capitalisation MAURITANIE 1. Mise en place du dispositif : Implantation physique du centre et des antennes - Recrutement et formation du personnel - Location, aménagement et équipement de bureaux - Implantation de trois antennes dans la ville de Nouakchott : - une à Baasra pour couvrir les quartiers de Couva, Nazaha et El Mina - une à Arafat pour couvrir les quartiers de Médina, de Ryad et une partie de Toujenine, - une à Dar Naïm pour couvrir Teyaret et une partie de Toujenine. 2. Définition et développement de l offre de services Chaque antenne offrira des services directement par l intermédiaire de ses conseillers - Accueil, orientation, bilan de compétences, conseil individuel et/ou collectif, sensibilisation au comportement dans l entreprise, suivi post insertion. 8 sur le tas, exclusivement pratique Mise en place de dispositifs de proximité Madagascar, Mauritanie, Mozambique 15

16 - Collecte des offres d emploi : démarchage des entreprises formelles et informelles, constitution d un réseau d entreprises partenaires. - Tenue d un fichier de curriculum vitae pouvant être consultés par les employeurs. - Facilitation de l accès des jeunes aux opportunités de formation initiale : information (avis de concours, conditions d accès, etc.), appui aux démarches de candidatures, préparation aux tests d entrée, négociation de quotas de places avec les centres de formation. - Formation individuelle ou collective sur les techniques de recherche d emploi (rédaction CV, lettre de motivation, techniques entretien d embauche, etc.). - Facilitation de l accès aux formations continues / qualifiantes : identification des besoins et des demandeurs, identification et contractualisation des prestataires, cofinancement à partir de la gestion d un fonds et de partenariats, suivi / évaluation. - Organisation d animations, de tables rondes, de conférences sur des thèmes directement liés à l insertion professionnelle des jeunes (en mobilisant des personnes-ressources pour mener ces interventions). - Mise à disposition d un fonds documentaire constitué de documents relatifs au marché de l emploi, aux techniques de recherche d emplois, répertoire de métiers, fichiers d entreprises, de centres de formations, etc. - Facilitation logistique (acheminement des dossiers de candidature, etc.). Les antennes pourront également offrir des services indirectement par l intermédiaire des partenaires : - Appui à la création / développement de micro et petites entreprises (MPE) : le centre pourra identifier des porteurs de projet d entreprises individuelles ou collectives, les orienter vers les partenaires susceptibles de les appuyer et suivre la mise en œuvre des appuis. - Mise en place d une offre de cours de français destinés aux diplômés (cours du soir mobilisant un prestataire qui pourra utiliser la salle de réunion de l agence). - Mise en place d une offre de cours d alphabétisation (cours du soir mobilisant un prestataire qui pourra utiliser la salle de réunion de l agence). - Mise en place d une offre de formation en informatique ciblant plus particulièrement les jeunes diplômés de l université. - Organisation de séances d animation / sensibilisation sur des thèmes liés à l insertion professionnelle. Le centre ne fournira pas directement de prestations de formation en dehors des formations aux techniques de recherche d emploi. Il ne financera pas la création ou le développement d entreprises mais orientera les éventuels promoteurs vers des partenaires susceptibles de les appuyer. 3. Animation des partenariats Identification, formalisation et animation des partenariats L efficacité et l impact du Centre dépendront de sa capacité à élaborer des partenariats avec les différents acteurs concernés. Le centre devra passer des conventions avec l Anapej et le l Inap-ftp pour le financement de ses activités, en particulier pour le cofinancement des formations. Ces conventions de partenariat devront également intégrer tous les autres apports que ces deux institutions pourront faire pour renforcer le professionnalisme et l impact du centre. Le centre devra également passer des conventions de partenariat technique et financier avec les institutions de formation (CFPP, lycées techniques, prestataires privés). Le centre développera par ailleurs des relations avec un réseau d entreprises intéressées par cette démarche. L objectif sera de faire en sorte que les entreprises transmettent régulièrement leurs offres d emploi au centre et fassent appel à lui lorsqu elles ont des recrutements à faire. Les entreprises concernées seront aussi bien des entreprises du secteur formel que des MPE du secteur informel intéressées à faire évoluer la gestion de leurs ressources humaines. L un des enjeux de ce projet est de mettre en place un dispositif tourné vers les entreprises et réellement capable d être à l écoute de leurs besoins. 4. Identification des conditions de pérennisation du dispositif Formalisation des outils Le centre devra être géré de la manière la plus professionnelle possible et se placer dans une logique de réponse à la demande. L ensemble des outils qui seront progressivement mis au point (organisation interne et procédures de fonctionnement, procédures comptables et budgétaires, fiches de postes, guides et supports pour les animations, les rencontres individuelles, etc.) devra donc être documenté. Renforcement des capacités / formation des acteurs Un ensemble de modules de formation devra être mis au point et délivré à l équipe du centre. Trois grands ensembles de modules seront conçus : - des modules de formation relatifs à l ingénierie de formation (analyse des besoins, élaboration de référentiels métiers, élaboration de modules de formation, suivi-évaluation d une formation, etc.) et à l appui à l insertion (connaissance du secteur privé formel et informel, compréhension des besoins et attentes des employeurs, conduite d entretiens individuels de diagnostic, élaboration de parcours d insertion, élaboration de CV, techniques de recherches d emploi, etc.). - des modules relatifs à la gestion du centre (comptabilité, élaboration et suivi budgétaire, planification et suivi-évaluation des activités, etc.). 16 Formation professionnelle, accompagnement vers l emploi et insertion

17 - des modules de formation relatifs à la compréhension du paysage national mauritanien en matière d'insertion (identification des acteurs et de leurs rôles, etc.) Une partie des formations de l équipe pourra être réalisée en externe. Identification de l ancrage institutionnel et des sources de financement pérennes La pérennisation du centre suppose un engagement de l un des partenaires à l intégrer comme l une de ses composantes. Le projet devra donc engager des concertations individuelles et collectives (en particulier au sein du comité d orientation) pour identifier la solution la plus adaptée. La pérennisation du centre passe par la couverture de l ensemble de ses charges de fonctionnement ainsi que par la gestion interne ou l accès à un fonds de cofinancement des formations. Dans aucun pays, ce type de dispositif n est financé directement par ses bénéficiaires : des subventions d origine publique sont incontournables. La pérennisation financière suppose donc l existence de budgets et d états financiers annuels, la maîtrise des charges de fonctionnement, une gestion rigoureuse des ressources et l identification des ressources durables nationales pour couvrir le fonctionnement du centre. Analyse des données du système de suivi-évaluation (SSE) La pérennisation du centre dépend de sa capacité à démontrer qu il suscite un réel intérêt de la part des jeunes, des employeurs et des partenaires (utilisation des services) et qu il produit un impact en matière d insertion. Le projet devra donc procéder à une analyse régulière des résultats du centre de manière à pouvoir identifier les améliorations nécessaires à apporter à l offre de services. MOZAMBIQUE 1. Mise en place du dispositif Formation de l'équipe technique du projet (Equipe Essor et INEFP) sur l'accompagnement de petites activités génératrices de revenus et l'appui à l'entreprenariat: 2 techniciens ESSOR, 2 techniciens INEFP, le coordinateur général du projet ainsi que le Responsable du projet. Cette formation, en début de projet, a pour but de compléter les connaissances techniques des principaux techniciens du projet. 2. Définition et développement de l offre de services Identification, sélection et accompagnement (pendant la durée du parcours d insertion) de 350 jeunes issus des quartiers défavorisés de Maputo et Beira par le service UPA. Les OCB auront comme mission principale l accompagnement global des bénéficiaires, via leur GFE (Guichet Formation Emploi). Une quinzaine d entre elles seront concernées : 9 à Maputo et 6 à Beira. Ces acteurs communautaires sont une des clefs du succès du projet de par leur proximité avec le groupe cible et leur ancrage territorial dans les quartiers. Mise à disposition de fonds dédiés à l équipement de certains CFP, disponibles selon les besoins des cours de formation qui auront été sélectionnés en concertation avec les partenaires. Ces fonds ont pour objectif l amélioration de la qualité des formations techniques dans certains CFP Communautaire appartenant à des OCB partenaires mais pourront être aussi utilisés pour l équipement de certains CFP publics. Lancement de cours de Formation technique pour les jeunes des quartiers défavorisés. Les formations professionnelles seront sélectionnées en fonction de leur potentiel à faciliter concrètement l insertion économique des jeunes par la création de petites activités économiques. La sélection des formations se fera en concertation étroite avec les différents acteurs impliqués (Jeunes, OCB, UPA, INEFP, CFP et IMF). Les formations seront toutes délivrées par des Centres de formation agréés par l Etat et dureront entre 3 et 6 mois. L équipe UPA assurera un accompagnement des jeunes en formation afin de suivre leur adaptation et évolution au sein du Centre de Formation. L expérience de UPA a montré dans quelle mesure cet accompagnement permettait de limiter les désistements et d améliorer le taux de réussite aux examens. Des Services d'orientation au Travail SOT seront intégrés dans les formations afin de préparer les élèves au monde du travail. Appui aux stages en milieu professionnel pour au moins 300 jeunes ayant bénéficié d'une formation technique. Cet appui vise à renforcer la qualité des formations en y incluant obligatoirement une période de stage professionnel afin que le formé obtienne une première expérience de travail en milieu professionnel. UPA d accompagnera les jeunes en stage en appui aux responsables des CFP. Les CFP définiront les modalités de suivi d évaluation ainsi que les objectifs à atteindre pour le stage. Les jeunes seront aidés forfaitairement pour leurs frais de transport et en guise de motivation par le projet. L objectif est également que le jeune formé puisse bénéficier d un encadrement de qualité dans l entreprise afin que cette première expérience constitue un atout pour la création et le développement d une petite activité économique. Mise en place de dispositifs de proximité Madagascar, Mauritanie, Mozambique 17

18 Formation de jeunes défavorisés en création et gestion de petites activités économiques (appui et conseils aux jeunes entrepreneurs). Ces formations permettront aux 225 jeunes sélectionnés de compléter leur savoir technique acquis pendant les cursus de formation professionnelle. L objectif est ici de donner aux jeunes un maximum d outils pour le développement de leur propre emploi et de transformer l idée de petit négoce en un réel projet qui puisse effectivement être soutenu par les institutions de micro crédit partenaires du projet. Mise à disposition dans chaque IMF (2 sites) d'un fonds spécial d'appui aux initiatives des jeunes géré en direct par elle. Ce fonds, confié par le projet dans un cadre contractuel, est destiné aux initiatives des jeunes défavorisés formés par le projet afin de créer leur propre entreprise. L objectif est la concession de micro crédits à destination de 200 jeunes (55 % des formés) avec un crédit moyen de 200 euros. Acquisition de kits de matériels de différents secteurs d'activités permettant le prêt pour démarrage d'activités économiques. Ils seront mis à disposition et prêtés par l INEFP. La méthodologie utilisée par le projet pour l appui global aux jeunes défavorisés souhaitant développer des activités génératrices de revenus sera définie en étroite concertation avec l INEFP : sélection des formations à fort potentiel de création d activités en partenariat avec les OCB, sélection et accompagnement des candidats, sélection et accompagnement des formations techniques complétés par un stage et celles sur le montage et la gestion de petites activités économiques, accompagnement des jeunes pour le montage de dossiers de demande de micro crédit et concession de kits de démarrage d activités, accompagnement des bénéficiaires en partenariat avec les IMF. 3. Animation des partenariats Organisation de six événements et forums emploi avec participation du gouvernement, des OCB, de centre de Formation, d'entreprises, de bénéficiaires, d'imf. Ces événements auront pour but de créer les conditions, pour les principaux partenaires du projet, d un échange sur leurs expériences respectives pendant le déroulement du projet sur les questions d appui aux jeunes défavorisés dans leur insertion par l économique et le développement de leur activité économique. Organisation de six réunions de concertations, workshops et séminaires avec la participation des membres du comité de pilotage du projet : gouvernement mozambicain, associations et OCB partenaires, CFP, entreprises, IMF. Ces réunions permettront à l équipe dirigeante du projet d ajuster les orientations lors des interventions et de les améliorer. Formation de cadres de l'inefp et dirigeants OCB sur méthodologie du projet. Il s agira de former les principaux cadres de l INEFP aux différentes interventions développées dans ce projet afin de faciliter le transfert des méthodes en fin de projet. 4. Identification des conditions de pérennisation du dispositif Identification des bonnes pratiques du projet. Le projet formalisera la méthodologie d intervention, notamment dans le cadre de : l identification et la sélection des candidats ; la sélection et accompagnement des différentes formations, l'octroi des micro crédits et le prêt de kits de démarrage, l'accompagnement global des bénéficiaires, l'organisation de forums permettant les échanges d expériences entre les différents partenaires et bénéficiaires du projet. Edition d'un manuel des pratiques développées sur projet. Ces interventions seront capitalisées. Un manuel de bonnes pratiques sera édité, restitué dans le cadre de séminaires et diffusé auprès de l institution mozambicaine afin que le projet puisse être reproduit dans d autres localités. Séminaire final de diffusion des bonnes pratiques du projet avec diffusion du manuel. Dans ce cadre, les méthodes d intervention développées par le projet et consignées sur le manuel seront confrontées aux autres actions menées dans le secteur. Analyse des données du système de suivi-évaluation La pérennisation du dispositif dépend de sa capacité à démontrer qu il suscite un réel intérêt de la part des jeunes et des partenaires (utilisation des services) et qu il produit un impact en matière d insertion. Le projet devra donc procéder à une analyse régulière des résultats du projet de manière à pouvoir identifier les améliorations nécessaires à apporter à l offre de services. 18 Formation professionnelle, accompagnement vers l emploi et insertion

19 MADAGASCAR 1. Mise en place du dispositif - Mise en place de l'équipe : recrutement et formation - Constitution du comité d'orientation : réunion préparatoire, accord sur les modalités de suivi collectif du dispositif - Formalisation des procédures 2. Définition et développement de l offre de services Faisabilité de l apprentissage dans 2 filières - Elaboration préalable d outils d enquête : les informations attendues par acteur et liste de question à poser (en entretiens qualitatifs et/ou en enquêtes quantitatives). - Rencontres des acteurs : centres de formation, artisans, jeunes apprentis et déscolarisés, artisans, structures d accompagnement social, acteurs locaux «clefs» de la filière/des métiers. 1ère promotion : 60 jeunes formés sur un à trois métiers dans la première filière. Mise à jour des procédures de développement de PA : d après le bilan sur le développement de PA pour la 1ère promotion. Procédures qui seront appliquées pour les PA des deux promotions suivantes. Faisabilité dans deux filières : en utilisant les outils d enquête et d analyse déjà développés et adaptés si nécessaire. Seconde et troisième promotions dans la première filière et dans une nouvelle Sélection de la seconde filière sur la base de l ensemble des études filières réalisées. Pour la première filière : les métiers peuvent être ou non identiques à ceux de la 1ère promotion, selon les demandes et la pertinence de développer de nouveaux métiers de formation. Mise à jour des procédures du suivi de la formation et de l insertion : sur la base de l expérience avec la première promotion, adaptation des procédures qui seront appliquées pour les deux promotions suivantes. Le programme prévoit d'accompagner trois promotions de 60 jeunes dans deux filières :une promotion dans une première filière puis une seconde conjointement à une promotion dans une deuxième filière, soit 180 formés au total. Quelques précisions méthodologiques Sélection de deux filières d apprentissage Pour chaque filière, un à trois métiers sont identifiés, suffisamment proches pour que les formations théoriques dispensées par les centres puissent être identiques. Le processus d identification et de définition des programmes d apprentissage est les suivants : - Identification initiale de deux filières porteuses d emploi et de création de valeur ajoutée, choix de 5 métiers d étude par filière. - Faisabilité sur ces deux filières. Elle porte sur : > La pertinence du développement de l apprentissage : (i) dans la filière : potentiel de création d emplois et de valeur ajoutée ; (ii) dans les métiers : nombre estimé d artisans à Antsirabe, existence de centre de formation initiale au métier, demande potentielle de jeunes pour ce métier, niveau scolaire adapté au public cible, possibilité d exercer comme ouvrier après un apprentissage court, formation théorique commune envisageable (tronc commun de la théorie de l apprentissage des jeunes formés dans la filière) ; > Comment la mise en œuvre de l apprentissage pourrait se faire : avec quels acteurs, quelles collaborations, quelle implication de chacun, quel type de cursus (durée, niveau scolaire, expérience, niveaux de contribution, principaux éléments du programme d apprentissage, etc.). - Sélection d une filière parmi les deux filières d étude et de 1 à 3 métiers, qui peuvent faire l objet d une formation théorique identique ; avis sur l intérêt de développer des cursus d apprentissage dans la seconde (pour une éventuelle mise en œuvre ultérieure) ; - Accord sur le mode de développement du (des) programme(s) d apprentissage dans les métiers de la filière (contributions de chacun, planning, modalités et temps d échanges, validation finale). - Lancement du cycle de formation : > Identification des acteurs impliqués dans le développement du programme (acteurs institutionnels déjà impliqués, partenaires opérationnels de ces métiers) > développement collectif du programme d apprentissage > mise en œuvre de la formation, > accompagnement de l insertion > suivi-évaluation continu. Mise en place de dispositifs de proximité Madagascar, Mauritanie, Mozambique 19

20 Déroulement de la formation et de l insertion d une promotion : - 3 mois de préparation : > Sélection de un à deux centres de formation (appel à propositions, dépouillage des offres avec partenaires) ; > Sélection de 60 jeunes et d environ 30 à 50 artisans selon les capacités d accueil (chacun accueille 1 à 2 jeunes) : comité de sélection avec CF, représentants d artisans ; > Développement participatif des PA et d une grille de notation/ de validation de l apprentissage. - 4 à 11 mois d apprentissage par alternance : > 1 à 2 mois de pré-professionnalisation, seulement pour les élèves en besoin ; > 4 à 9 mois d apprentissage, selon les métiers/ filières. L alternance se fait sur la base d un ou deux jours par semaine de cours théoriques et le reste en atelier. - 4 à 11 mois de suivi de l insertion et remise aux jeunes de la qualification et à l artisan d une attestation (si l apprentissage s est bien passé). Modalités de succession des trois promotions 1. L apprentissage est mis en œuvre au troisième trimestre, pour une durée de 18 mois, dans la première filière sélectionnée, pour un à trois métiers, qui ont le même apprentissage théorique en centre de formation. 2. Une seconde promotion est lancée au 5ème trimestre dans cette même filière (mêmes ou nouveaux métiers, d après faisabilité). 3. En parallèle, une troisième promotion est ouverte dans la seconde filière. 3. Animation des partenariats Définition concertée des cursus et programme d apprentissage Partenariat opérationnel avec des structures locales actives sur le secteur 4. Identification des conditions de pérennisation du dispositif Renforcement pédagogique et technique des artisans d accueil, Formalisation des outils et des procédures Identification de partenaires financiers pour la suite des activités Reconnaissance officielle du dispositif (Meci, DFTP, validation Infor des cursus) Suivi évaluation mis en œuvre, outil de pilotage du dispositif, sera mené en continu. Il comprend les activités suivantes : - conception du système de suivi-évaluation : définition des indicateurs d'impact, développement des outils de collecte de l'information et de leur suivi / traitement, - mise en œuvre : suivi des données, échanges sur les résultats atteints Analyse des données du SSE. ECHANGES ET CAPITALISATION La mise en œuvre de ce volet du programme s'appuiera sur les activités suivantes : - organisation de réunions trimestrielles du comité de pilotage du programme rassemblant les trois associations impliquées, le CFSI, Essor et le Gret ; - lors des premières réunions : > définition concertée d indicateurs communs de suivi des projets élaboration des systèmes de suivi-évaluation ; > identification et définition concertée des thématiques de capitalisation transversale et des modalités de capitalisation ; - une fois les actions lancées, définition des termes de référence de missions d échanges et/ou d'expertises croisées Nord/Sud et/ou Sud/Sud pouvant être réalisées au cours du programme par les acteurs opérationnels des projets ; - réalisation des missions d'expertises, production de rapports et présentation des résultats et constats lors des réunions du comité de pilotage ; - production par le CFSI de notes d'étapes de capitalisation, notes qui seront présentées et discutées lors des réunions du comité de pilotage ; - en concertation avec le Gret et Essor, réalisation par le CFSI de trois missions (une par pays) autour des thématiques définies pour la capitalisation transversale ; - préparation et organisation, en fin de programme, et à l'issue du travail de capitalisation d'un séminaire à Paris rassemblant les acteurs des projets terrain (3 personnes par pays) ainsi que des acteurs français impliqués et/ou intéressés par le secteur (mission locale d'insertion, ANPE, institutionnels, entreprises, ). - Ce séminaire donnera lieu à la production d'actes et le travail de capitalisation à la production d'un document diffusable. 20 Formation professionnelle, accompagnement vers l emploi et insertion

21 Les aspects novateurs du programme Ce programme rassemble trois projets opérationnels distincts et complémentaires, dans trois pays qui conjuguent des approches diverses au service d'une finalité commune. Il propose la mise en place de dispositifs de proximité requérant une collaboration effective entre acteurs publics et privés. Combinant formation et insertion, ces dispositifs assument une fonction d'interface entre les divers acteurs : jeunes et éventuellement parents (ou tuteurs), centre de formation, entreprises, structures d'accompagnement (social, microfinance) et institutions concernées. Ils proposent une offre de services adaptés tenant compte des besoins de main d'œuvre du secteur informel, principal pourvoyeur d'emploi dans les pays concernés. Enfin, l'association de ces expériences dans une démarche d'échanges et d'expertises croisées permettra la réalisation d'un travail collectif de capitalisation tout au long du programme. En élargissant la gamme de services offerts à ce type de public, ce service répond à des besoins non couverts actuellement. La réelle prise en compte des besoins du marché du travail et l adéquation de l offre de formation à ces besoins est un aspect novateur fort. Ce faisant, le programme proposé permet de lever les différentes contraintes identifiées pour chaque type d'acteurs impliqués dans la mise en œuvre des dispositifs : - pour les jeunes et leurs familles : > manque de moyens financiers > éloignement géographique des centres de formation > faible employabilité > méconnaissance du milieu des entreprises - pour les entreprises : > peu ou aucune relation avec les centres de formation > instabilité des ressources humaines > manque de main d'œuvre qualifiée - pour les centres de formation : > méconnaissance des besoins du marché du travail > manque de lien avec les entreprises > offre de formation peu adaptée - Partenaires institutionnels : > méconnaissance des problématiques des jeunes et des besoins des entreprises (surtout informelles) - IMF et structures d'accompagnement social : > Risque financier élevé et peu de connaissance de ce type de public (IMF) > Peu de compétence en termes d'insertion économique (acteurs sociaux) Enfin, la mise en œuvre en parallèle de ces trois dispositifs et leurs mises en perspectives doit permettre d'identifier les bonnes pratiques et d'assurer les conditions de changement d'échelle. Les réponses apportées par pays sont les suivantes : Mauritanie : - Proposer la mise en place d'un dispositif décentralisé de proximité offrant une gamme la plus complète possible de services aux jeunes des quartiers périphériques de Nouakchott. Ce type de dispositif n'existe pas actuellement en Mauritanie. - Outre l'établissement de relations étroites avec les institutions chargées du secteur de la Formation Professionnelle et de l'insertion, l'aspect innovant du projet tient à la mobilisation et à l'implication d'un réseau d'entreprises formelles et informelles. Mozambique : S'appuyant sur les acquis du programme UPA, mis en œuvre depuis 2002, le projet se propose d'élargir la gamme de services aux jeunes des quartiers de Maputo et Beira par : - l'octroi de fonds spécifiques à des IMF. Ces fonds permettront aux IMF d'octroyer des crédits pour la création d'activités à un public jusqu'ici exclu des services financiers. De ce fait, le projet permettra aux IMF de limiter les risques financiers associés à ce type de crédit et accompagnera les jeunes dans la phase de réalisation de leurs projets. - La constitution de kits matériels facilitant le démarrage d'une activité professionnelle, confiés aux institutions partenaires. Ces kits seront prêtés aux jeunes qui démarrent leurs activités. Enfin, l'édition et la diffusion auprès des institutions concernées (INEFP) d'un guide méthodologique, capitalisant les bonnes pratiques du projet, permettra à l'inefp de s'approprier la méthodologie d'intervention et de poursuivre en son nom propre la mise en œuvre du dispositif, dans les villes concernées ou dans de nouvelles localités. Madagascar : Le dispositif proposé permettra : - de toucher un public exclu de services d'appui à l'insertion économique, - de développer et de renforcer un mode de formation traditionnel et de viser à sa reconnaissance par le système éducatif formel, Mise en place de dispositifs de proximité Madagascar, Mauritanie, Mozambique 21

22 - de faciliter la collaboration entre structures qui ne se côtoient pas ou ne se connaissent pas (centre de formation, entreprises, structure d'accompagnement). e. Pertinence de la proposition au regard de la situation locale et des besoins La mise en place de centres de formation professionnelle est la réponse traditionnelle apportée à la question de l insertion des jeunes exclus du système scolaire. Formelle et souvent très fragmentée, cette réponse s avère, au final, peu adaptée à ce type de public, onéreuse et d un impact limité sur le passage à l emploi. Face à cette situation, la pertinence de cette proposition collective est de tester des modes de formation professionnelle pensés en termes d'insertion professionnelle des jeunes et combinés avec un accompagnement vers l'emploi. L'un des enjeux de ce programme sera de mettre en place des dispositifs alliant un impact renforcé en matière d'insertion et une plus grande efficience. Ceci passe par la définition d'itinéraires d'insertion adaptés aux réalités sociales et économiques de chacun des contextes d'intervention. Pour atteindre les objectifs assignés à ce programme, les dispositifs mis en place s'articuleront autour des trois principes suivants : (i) proximité (avec le public visé, les acteurs économiques), (ii) adéquation (profil des jeunes, besoins du marché), (iii) articulation des acteurs aux différents niveaux d intervention. Mauritanie Mise en place de centres multiservices (type Mission locale pour l'insertion en France) Proximité géographique et sociale : trois antennes implantées dans les quartiers périphériques (Baasra, Arafat, Dar Naïm) Adéquation : gamme complète de services permettant de répondre aux différentes contraintes identifiées et aux profils des jeunes. Articulation : mobilisation et implication des divers acteurs concernés (institutions publique, prestataires publics ou privés de formation, entreprises formelles et informelles, autres employeurs potentiels, associations de jeunes, collectivités territoriales). 3.3 Hypothèses et risques Mozambique Soutien à l'auto emploi en facilitant l accès aux services financiers et non financiers Proximité géographique et sociale : une quinzaine de Guichets implantés dans les quartiers permettant l'accompagnement individualisé des jeunes dans leurs différentes étapes d'insertion Adéquation : un parcours d'insertion tourné vers la création et le développement d'activités économiques sera proposé, élargissant ainsi la gamme de services déjà existants. Articulation : mobilisation et implication des divers acteurs du secteur concernés et partenariat fort avec des IMF. Madagascar Renforcement des pratiques d apprentissage traditionnel en complément du système formel de formation par la définition de cursus courts d'alternance Proximité géographique et sociale : une antenne en lien avec des centres de formation et des partenaires d'accompagnement répartis dans la ville. Adéquation : élaboration d'un programme d'apprentissage en phase avec les réalités de l'emploi. Adaptation aux besoins pratiques des ateliers et aux bases théoriques du métier. Itinéraire d'insertion adapté aux profils des jeunes. Articulation : élaboration participative des programmes d'apprentissage et mise en œuvre d'un véritable partenariat opérationnel sur l'intégralité du cycle du projet. a. Hypothèses et risques Les hypothèses suivantes peuvent être généralisées aux trois contextes d'intervention : - des appuis pertinents et/ou le développement de cursus appropriés peuvent permettre à des jeunes, en particulier à des jeunes issus de milieux défavorisés, d'accéder plus facilement à un emploi ou de créer leur propre activité ; - le renforcement des compétences par l'accès à des formations professionnelles adaptées en termes de contenus et de modalités de délivrance constitue le principal levier pour favoriser l'accès à l'emploi ; - certaines entreprises sont confrontées à des difficultés de recrutement, de fidélisation et de comportement de leurs employés. Les activités du programme auprès des jeunes sont de nature à faire évoluer la compréhension qu'ils ont des attentes d'un employeur et ainsi leur comportement dans l'entreprise ; - les entreprises ou ateliers n'accordent pas toujours à la gestion de leurs ressources humaines l'attention et le professionnalisme nécessaires. Les interventions proposées permettront à certaines entreprises de faire évoluer leur conception de la gestion des ressources humaines. 22 Les principaux risques identifiés sont les suivants : - un contexte de sécurité générale qui évolue défavorablement dans les pays avec une incidence forte sur les capacités de mise en œuvre des projets, Formation professionnelle, accompagnement vers l emploi et insertion

23 - une dégradation de la situation économique qui réduirait fortement les opportunités d'emploi et d'insertion professionnelle, - une évolution du cadre politique et une remise en cause des stratégies nationales qui font de la formation et de l'insertion des jeunes une des priorités des politiques de développement. b. Hypothèses et risques liés au projet Les principaux risques identifiés sont les suivants : - une défaillance des partenaires institutionnels (faible implication, contraintes budgétaires) qui peuvent remettre en cause le bon déroulement des activités, - une perception des obligations de formalisation d'engagement comme trop contraignante, quel que soit le type d acteurs, - une faible implication des acteurs opérationnels : centre de formation, IMF, etc. - la fragilité de certains partenaires, tels les Organisations Communautaire de Base pour le Mozambique, - difficulté, au final, d'intéresser les partenaires institutionnels et financiers potentiels à la poursuite et/ou reprise des activités développées dans le cadre du programme. c. Moyens mis en œuvre dans le cadre du projet pour limiter les risques envisagés. Dans le cadre des dispositifs mis en place, la recherche continuelle d'une réelle implication des partenaires (institutionnels, opérationnels, financiers) dans la conduite du programme constitue une bonne garantie pour éviter un éventuel revirement de leurs parts en termes de priorités. Cela passe par une implication/mobilisation des acteurs au sein de comités d'orientation, de pilotage ou de suivi, de l'instauration d'échanges en continu et du suivi-accompagnement de certains partenaires. 3.4 Mise en œuvre du projet a. Méthodologie choisie : explication et justification Tirée de l'expérience des interventions en cours et des actions antérieures menées sur le sujet, la méthodologie générale d'intervention s'appuie sur les principes suivants : - L'identification des demandes et des besoins des jeunes mais aussi des employeurs potentiels, notamment des entreprises. Cela suppose de s'appuyer sur une démarche participative et d avoir une grande capacité d'écoute. - L'implication des partenaires concernés et la formalisation de leur implication de manière à disposer de règles du jeu claires et formalisées. - La mise au point d'une offre large de services d'appui à l'insertion incluant la facilitation (éventuellement financière) de l'accès à des formations professionnelles et/ou de l'accès aux services financiers. - L'intégration de la formation dans une démarche d'insertion fondée sur la notion d'itinéraire. Cela implique un accompagnement du jeune tout au long du processus. b. Mode opératoire du projet : schéma institutionnel, identification de la maîtrise d ouvrage, gouvernance du projet, supervision, gestion fiduciaire, ) De la posture d ensemblier choisie pour la mise en œuvre du programme découle le mode opératoire du programme. La démarche des trois dispositifs est identique : associer les acteurs concernés (entreprises, artisans, centres de formation, structures d accompagnement social, IMF, jeunes et parents, institutions publiques), les impliquer dans la mise en œuvre et le suivi des activités et jouer un rôle d'interface et de facilitateur pour rapprocher offre et demande d'emploi. Pour chaque projet, des comités de suivi, d'orientation et/ou de pilotage seront mis en place. Pour chaque dispositif RESPONSABILITÉS Gestion financière Suivi d ensemble des activités Pilotage du projet mise en oeuvre opérationnelle SUPERVISION - Gret : base arrière - Essor : coordinateur national ÉQUIPE PROJET mise en oeuvre RÔLE D ENSEMBLIER DES ACTEURS DU PROJETS échanges / orientations Comité d orientation ou de pilotage jeunes et familles centres de formation entreprises partenaires financiers ou sociaux partenaires institutionnels Mise en place de dispositifs de proximité Madagascar, Mauritanie, Mozambique 23

24 c. Groupement : mode opératoire du groupement (définition des rôles et des responsabilités de chacun des partenaires et du chef de file). Ce programme est présenté sous la forme d'un groupement (consortium) d'associations, à savoir le CFSI, le Gret et Essor. La maitrise d'ouvrage générale est assurée par le CFSI, chef de file du groupement. Le CFSI assure également la maîtrise d'œuvre du volet échanges/capitalisation. En tant que chef de file, le CFSI sera l'institution contractante avec l'afd. Il assurera, à ce titre, la gestion et la responsabilité financière d'ensemble du programme, la production des rapports d'activités et financiers consolidés et leur transmission à l'afd. Les associations Gret et Essor assureront une fonction de maîtrise d'ouvrage déléguée et de maîtrise d'œuvre de leurs programmes respectifs Une convention de partenariat sera établie entre les membres du groupement (voir annexe) précisant les rôles et responsabilités de chacun. d. Moyens à mettre en œuvre (techniques, humains et financiers) Ce programme nécessitera la mise en œuvre des moyens suivants : 1. Humains : - En Mauritanie un volontaire Gret expatrié assurant le rôle de Chef de projet, un directeur adjoint, un chargé des relations avec les entreprises, 6 conseillers formation/insertion, une secrétaire, du personnel de soutien, un chargé de mission Gret assurant un appui base arrière et des missions d'appui régulières sur le terrain. - Au Mozambique un responsable de projet Essor expatrié, un coordinateur national du programme, un appui base arrière et des missions régulières par un permanent d'essor, 2 techniciens UPA, 2 techniciens de l'inefp, un administrateur, du personnel de soutien. - A Madagascar un volontaire Gret expatrié assurant le rôle de chef de projet, un directeur adjoint, un technicien spécialisé sur l apprentissage, un chargé de mission Gret assurant un appui base arrière et des missions d'appui régulières sur le terrain. - En France un permanent CFSI chargé de l'animation du volet échanges croisés et capitalisation, de la liaison avec l'afd et de la mise en œuvre des modalités contractuelles (rapports d'exécution technique et financier, etc.). Le volet échanges et capitalisation mobilisera aussi les permanents Gret et Essor impliqués, en France, dans le suivi des trois projets. 2. Techniques : - En Mauritanie investissements nécessaires à l'équipement des trois agences : mobilier, matériel informatique (6), un véhicule de type berline. - Au Mozambique matériel informatique (4), mobilier de bureau/agencements des guichets OCB, 50 kits matériels "démarrage d'une activité", moyens logistiques et fournitures pour l'organisation des ateliers, séminaires et forums de l'emploi, fournitures et matériel pédagogiques pour l'organisation des sessions de formation. - A Madagascar aucun matériel acheté dans le cadre du projet. L'équipe partagera les équipements du programme FormaVak (3 ordinateurs, une imprimante, mobilier de bureau). - En France moyens logistiques et fournitures pour l'organisation du séminaire final à Paris, ainsi que des moyens imputables sur de l'édition/diffusion de production de documents (actes, document de capitalisation, etc. 3. Financiers : De manière générale, le budget couvrira les charges d'investissements, les charges de fonctionnement, les coûts d'assistance technique ainsi que les coûts relatifs aux missions d'échanges et au travail de capitalisation. Le budget permettra également la constitution : - de fonds de formation (Mauritanie, Mozambique, Madagascar), - d'un fonds d'équipement pour certains CFP (Mozambique), - d'un fonds de crédit logé au sein de deux IMF (Mozambique). 24 Formation professionnelle, accompagnement vers l emploi et insertion

25 e. Durée du projet et plan d action MAURITANIE Le projet est prévu sur une durée de 32 mois Mise en place de dispositifs de proximité Madagascar, Mauritanie, Mozambique 25

26 MOZAMBIQUE Le projet est prévu sur une durée de 30 mois 26 Formation professionnelle, accompagnement vers l emploi et insertion

27 MADAGASCAR Le projet est prévu sur une durée de 30 mois Mise en place de dispositifs de proximité Madagascar, Mauritanie, Mozambique 27

28 VOLET ÉCHANGES ET CAPITALISATION Ce volet est prévu sur une durée de 33 mois 3.5 Résultats attendus du projet a. Résultats attendus sur les groupes cibles et les bénéficiaires (nombre estimé de bénéficiaires directs et indirects) - impact économique, environnemental, social, institutionnel Trois résultats principaux sont attendus : (i) les dispositifs sont testés, fonctionnels et performants (ii) les conditions d autonomisation et de changements d échelle sont identifiées (iii) un référentiel commun est produit par la mise en réseau d acteurs et par l échange de pratiques. - Résultat 1 : le premier résultat attendu de ce programme est d'avoir testé la capacité des dispositifs mis en place à apporter une réponse pertinente et efficace aux contraintes auxquelles font face les jeunes dans leur démarche d'accès à l'emploi. Les indicateurs suivants, cités à tritre d exemple, pourront servir de grille d analyse : > nombre de jeunes formés ; > nombre de jeunes insérés ; > nombre de partenariats formalisés. - Résultat 2 : le deuxième résultat permet de vérifier que les conditions de la pérennisation des dispositifs peuvent être réunies. Ces conditions peuvent être analysées en fonction de quatre critères : > L'impact du dispositif en termes de qualité de réponse et d'intérêt suscité chez les jeunes et les employeurs potentiels ; > Les compétences acquises par les équipes et l'existence d'outils techniques ou de gestion qui permettent la poursuite de l'activité hors assistance ; > L'identification de ressources financières permettant de compléter les recettes tirées de l'activité ; > L'ancrage institutionnel des dispositifs et l'intérêt affiché par les partenaires institutionnels. - Résultat 3 : Les trois projets terrains composant cette proposition comportent un caractère expérimental. Ils doivent permettre de produire des références concernant l'insertion des jeunes provenant de milieux défavorisés. 28 Formation professionnelle, accompagnement vers l emploi et insertion

29 Mauritanie Principaux indicateurs chiffrés visites du Centre / Antennes inscriptions 90 formations continues organisées jeunes formés 90 jeunes ont accédé à une formation initiale offres d'emploi affichées dont 30 % transmises par les entreprises jeunes insérés 297 jeunes, soit 25 % des jeunes insérés, ont développé une activité existante ou créé leur activité Sur les jeunes inscrits, 10 % déclarent avoir bénéficié d'une formation sans accompagnement spécifique Sur les jeunes inscrits, 10 % déclarent avoir trouvé un emploi sans accompagnement spécifique Mozambique personnes sont orientées et inscrites dans le réseau des Guichets 30 sessions de formation sont organisées 350 jeunes chômeurs reçoivent une formation et 98 % sont diplômés 350 jeunes sont appuyés dans leurs démarches d insertion dur le macrhé du travail 300 jeunes renforcent leurs compétences lors de stage professionnel 225 jeunes sont dotés d outils de base pour la création et le développement d une petite activité économique. 55 % des jeunes (200) voient le développement de leurs activités facilitées par le partenariat avec des IMF et l octroi de kits matériels. Madagascar 180 jeunes formés 168 jeunes reçoivent le certificat 150 jeunes s insèrent sur le marché du travail 2 modules de formation développés dans deux filières 2 modules de pré professionnalisation et de formation théorique développés 90 entreprises d accueil accompagnées pour la formation et le suivi des jeunes 50 artisans renforcés pédagogiquement 50 artisans renforcés techniquement 85 % des acteurs se déclarent satisfait du dispositif b. Effets multiplicateurs attendus Quatre effets principaux sont attendus : - les conditions de changement d'échelle sont identifiées et permettent une extension géographique des activités (autres quartiers, autres villes) ; - les compétences des acteurs opérationnels sont renforcées et ces derniers sont incités à développer leurs activités dans le secteur ou à proposer des produits adaptés (CFP, IMF, acteurs sociaux, etc.) ; - les entreprises locales ont profité d'une main d'œuvre plus qualifiée et motivée et ont modifié leur politique de ressources humaines (formation continue, ) ; - les familles des quartiers voient leurs conditions de vie s'améliorer incitant ainsi d'autres jeunes à "intégrer ces dispositifs". A l'issue du projet, d'autres évolutions seront envisagées, selon les dispositifs, afin de développer : - le dialogue institutionnel vers une reconnaissance des cursus d'accompagnement/de formation menant à l'insertion de jeunes, en particulier dans le secteur informel : développement de passerelles avec le système éducatif formel, reconnaissance de cursus et de statuts (par ex les statuts d'apprentis et de maîtres d'apprentissage) ; - les cursus appropriés nécessaires pour disposer d'une offre de formation adaptée aux réalités de l'emploi et aux besoins du marché du travail ; - la portée des dispositifs, en différenciant les types d'entreprises partenaires (ou créées), en augmentant leur couverture géographique (nouvelles villes/zones rurales) ou encore en touchant de nouveaux publics plus défavorisés et/ou en difficultés. c. Cadre logique Mise en place de dispositifs de proximité Madagascar, Mauritanie, Mozambique 29

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