abc article original A. Bibi 1 S. Benmoussa 1 A. Torjman 2 N. Taboubi 1 F. Ouali 1 H. Cherif 1 L. Hamzaoui 2 T. Messaoud 1 B. Zouari 3 S.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "abc article original A. Bibi 1 S. Benmoussa 1 A. Torjman 2 N. Taboubi 1 F. Ouali 1 H. Cherif 1 L. Hamzaoui 2 T. Messaoud 1 B. Zouari 3 S."

Transcription

1 abc Ann Biol Clin 2006 ; 64 (6) : Intérêt de la dissociation albumine-transferrine (DAT) dans le diagnostic de la carence martiale dans une cohorte de écoliers dans une région du grand Tunis Difference albumin-transferrin interest in the iron deficiency detection in a cohort of 1288 schoolchildren in the district of Tunis A. Bibi 1 S. Benmoussa 1 A. Torjman 2 N. Taboubi 1 F. Ouali 1 H. Cherif 1 L. Hamzaoui 2 T. Messaoud 1 B. Zouari 3 S. Fattoum 1 1 Laboratoire de biochimie clinique, hôpital d enfants, Tunis <slaheddine.fattoum@rns.tn> 2 Direction régionale de la santé publique de Ben Arous 3 Laboratoire de médecine préventive, Faculté de médecine de Tunis Résumé. La carence martiale constitue la carence nutritionnelle la plus fréquente quelle que soit la région du globe. Elle touche préférentiellement les enfants en bas âge, en période de croissance ainsi que les femmes en âge de procréer, enceintes ou allaitantes. Dans cette étude, nous nous proposons d évaluer la fréquence de la carence martiale dans une population de enfants scolarisés âgés de 11 à 14 ans en étudiant l apport de tests classiques du bilan martial (fer, transferrine, ferritine, hémogramme), ainsi que d un profil protéique inflammatoire (PPI) qui permet l expression de certaines protéines en pourcentage des valeurs normalisées pour l âge et le sexe. Au cours de la carence martiale, la synthèse de la transferrine est augmentée alors que celle de l albumine ne varie pas, il en résulte une dissociation albumine-transferrine (DAT) révélatrice de carence martiale. Le diagnostic de carence martiale a été posé sur la présence d une hypoferritinémie (< ng/ml) et/ou d une DAT > 28 %. Les résultats de la ferritine ont permis d identifier 33,8 % d enfants carencés ; l analyse des données de la DAT a révélé par ailleurs 12,8 % de sujets présentant une carence martiale parmi la population ayant des valeurs normales de ferritine. Les performances diagnostiques de ces deux tests ont été évaluées par rapport à celle de la carence martiale définie par une augmentation du récepteur soluble de la transferrine (RsTf) dans deux groupes de sujets, présentant ou non une inflammation biologique. L efficacité diagnostique de la DAT reste inchangée dans les deux situations. De par sa situation privilégiée dans le métabolisme du fer, la ferritinémie est le test à pratiquer en première intention afin d évaluer cette carence. Toutefois, son interprétation reste parfois délicate et demande un complément d information apporté par la DAT qui apparaît - après le RsTf - comme la meilleure alternative à la ferritine en cas de processus inflammatoire sous-jacent. Mots clés : carence martiale, ferritine, inflammation, profil protéique, DAT doi: /abc Article reçu le 12 avril 2006, accepté le 5 septembre 2006 Tirés à part : S. Fattoum Abstract. Iron deficiency (ID) is the most common nutritional deficiency worldwide especially among young children, women in pregnancy and breastfeeding. This study was undertaken to assess the prevalence of ID in 1288 pupil ranging in age from 11 to 14 years. Haemoglobin (Hb), mean corpuscular volume (MCV), mean corpuscular Hb (MCH), serum iron (Fe) serum transferrin (Trf), serum ferritin (Ft) and an inflammtory proteic profil (IPP) were measured. The IPP combines the analysis of protein variations: protein results are converted in percent of normal values referenced for the technique used. It Ann Biol Clin, vol. 64, n 6, novembre-décembre

2 Les désordres à l origine d une balance négative en fer sont des troubles courants mais souvent non identifiés à temps. Ils touchent préférentiellement les femmes en âge de procréer, enceintes ou allaitantes, les enfants en bas âge ou en période de croissance, les adolescents ainsi que les personnes dont l alimentation n assure qu un faible apport en fer [1, 2]. Le dépistage précoce et la surveillance de la balance martiale épargneraient l apparition des signes fonctionnels de cette carence où il est classique de distinguer trois niveaux. Un premier niveau latent où le stock de fer tissulaire s épuise sans que l érythropoïèse ne soit touchée ; ce stade est objectivé par une hypoferritinémie. Si la carence persiste, on observe un deuxième niveau de carence installée en fer fonctionnel où les stocks de fer sont épuisés et où l érythropoïèse est ralentie. Si la carence reste méconnue et non traitée, on se trouvera au stade ultime d anémie ferriprive où la ferritine plasmatique est effondrée et la dyserythropoïèse carentielle est manifeste. Toute la difficulté consiste alors à avoir des tests simples, fiables et spécifiques permettant de dépister précocement le stade de déplétion simple et de commencer à temps une thérapeutique préventive. Le dosage de la ferritine plasmatique est le paramètre le plus fiable pour diagnostiquer une carence en fer, mais il se trouve considérablement influencé par l existence d une maladie intercurrente, notamment un syndrome inflammatoire. Le profil protéique intégrant des marqueurs inflammatoires ainsi que des paramètres du statut martial permet l expression des dosages protéiques en pourcentage des valeurs normalisées pour l âge et le sexe. Il présente has been suggested that on the protein profile, an increase in serum transferrin level compared to a normal serum albumin level (DAT: difference albumintransferrin), appears early in the course of ID. Iron deficiency was defined by a low serum ferritin (< ng/ml) and/or a pathologic DAT (> 28%). Approximately, 33.8% of children had Ft < ng/ml and 12,8% had DAT > 28% while ferritin values were in the normal range. Diagnosis performance (sensitivity, specificity and diagnosis efficacy) of ferritin and DAT were compared to the performance of high serum transferrin receptor (stfr) values in 2 populations presenting or not a biological inflammation. Only the diagnosis efficacy of DAT was constant in both situations. In conclusion, the serum ferritin concentration is the first indicator of body storage iron identifying ID, however normal or elevated values of ferritin may be difficult to interpret particulary in the presence of inflammation. stfr and DAT values are thus reliable indicators of ID in such circumstances. Key words: iron deficiency, ferritin, inflammation, proteic profile, DAT l intérêt d analyser les variations relatives de différentes protéines les unes par rapport aux autres et non plus de chaque protéine prise isolément. Au sein de ce profil, le calcul de la dissociation entre albumine et transferrine (DAT) revêt un intérêt particulier dans le diagnostic d une carence martiale. Physiologiquement, ces deux protéines présentent des variations pratiquement parallèles. Une hypoalbuminémie peut résulter d une fuite protéique (rénale, cutanée...) ou d un défaut de synthèse, notamment lors des atteintes hépatocellulaires ou des états inflammatoires. La transferrine diminue à son tour au cours des états inflammatoires ou de l insuffisance hépatocelluaire et augmente au cours de la carence martiale. Ainsi, les situations où l albuminémie est abaissée s accompagnent d une baisse de la transferrinémie et ne modifient pas la DAT. L augmentation de la DAT, par contre, se fait grâce à l augmentation de la transferrine et est observée essentiellement au cours de la carence martiale. L association d un syndrome inflammatoire et d une carence martiale rend les valeurs isolées de tansferrinémie ininterprétables sans toutefois modifier la DAT qui montre une élévation révélatrice de carence martiale [3, 4]. Plusieurs travaux menés en Tunisie pour étudier l ampleur de l anémie et ses étiologies avaient démontré que l anémie ferriprive occupe la première place et reste encore un problème de santé publique. Toutes les régions sont affectées par ce trouble nutritionnel avec une légère prédominance dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest [1, 5]. Dans cette enquête, nous avons entrepris d analyser l intérêt de la ferritine et de la DAT dans l évaluation de la carence martiale dans une population particulièrement concernée par ce déficit. 566 Ann Biol Clin, vol. 64, n 6, novembre-décembre 2006

3 martiale et DAT Matériel et méthodes Matériel Notre enquête a porté sur un échantillon de jeunes écoliers (675 filles, 613 garçons) apparemment sains, âgés de 11 à 14 ans, issus de familles de niveau socioéconomique moyen et originaires du gouvernorat de Ben Arous dans la région du Grand Tunis où la scolarisation est de 100 % ; l échantillon étudié se trouve par conséquent parfaitement représentatif de la région. Les prélèvements ont été réalisés de janvier à juin Tous les prélèvements ont été réalisés à jeun, de huit heures à neuf heures du matin après un accord parental. Le bilan martial et les dosages protéiques ont été réalisés sur du sang total prélevé sur héparinate de lithium. Les plasmas ont été séparés le jour même puis répartis en trois aliquotes dont deux ont été conservées à 20 C pour les dosages différés. Les hémogrammes ont été réalisés sur du sang total prélevé sur EDTA. Compte tenu de l importance du dosage de la ferritinémie dans la qualification de la carence martiale, nous avons jugé nécessaire d étudier l imprécision de la technique utilisée pour le dosage de ce paramètre dans notre laboratoire. La reproductibilité inter-séries a été testée sur deux échantillons de contrôle (Abbott immunoassay-mcc (Liquid) levels 1 and 2) dosés 30 fois dans 30 séries différentes. La répétabilité intra-série a été testée sur les mêmes échantillons de contrôle dosés 20 fois dans la même série. Méthodes Tous les enfants ont bénéficié d un bilan biologique comprenant : un hémogramme : hémoglobine (Hb), volume globulaire moyen (VGM), teneur globulaire moyenne en hémoglobine (TGMH) sur compteur globulaire ABX micros 60 (ABX Diagnostics Montpellier France) ; un dosage de fer sérique (Fe) par méthode colorimétrique à la ferrozine sur automate Hitachi 902- Roche Diagnostics GmbH Mannheim Germany ; un dosage de ferritinémie (Ft) par méthode immunoenzymologique micro-particulaire (MEIA) sur automate Axsym-Abbott Diagnostics Wiesbaden Germany ; un profil protéique inflammatoire regroupant transferrine (Trf), albumine (Alb), une protéine à cinétique rapide : la C-réactive protéine (CRP) et deux protéines à cinétique lente : orosomucoïde (Oro) et haptoglobine (Hpt). L ensemble de ces protéines a été dosé par immuno-néphélémétrie sur automate BN TM 100 Dade Behring S.A. Paris, France ; un logiciel de gestion des résultats (Protis -Dade Behring) permet l expression des dosages protéiques en pourcentage de la médiane des valeurs établies en fonction de l âge et du sexe, et permet par la suite l obtention d un profil protéique ; un dosage du récepteur soluble de la transferrine a été réalisé par immuno-néphélémétrie (BN TM 100 Dade Behring) dans un groupe de 70 enfants parmi la population étudiée. Nous avons également calculé l index RsTf-Ft = RsTf / log Ferritine. Tous les sujets présentant une hémoglobinopathie ont été exclus de la présente étude et ont fait l objet d une étude séparée. Définition de la population normale Nous avons considéré comme seuils de normalité pour les différents paramètres, les valeurs les plus communément admises [6-10] : fer sérique : lmol/l ; transferrine :2à3,2g/L; albumine : enfants de 11 à 12 ans : 41,6 à 50,9 g/l, filles de 12 à 14 ans : 41,8 à 51,3 g/l, garçons de 12 à 14 ans : 41,9 à 51,4 g/l ; CRP : inférieure à 6 mg/l ; orosomucoïde : enfants de 11 à 12 ans : 0,50 à 1,07 g/l, filles de 12 à 14 ans : 0,48 à 1,05 g/l, garçons de 12 à 14 ans : 0,51 à 1,11 g/l ; haptoglobine : enfants de 11 à 12 ans : 0,49 à 1,32 g/l, filles de 12 à 14 ans : 0,49 à 1,33 g/l, garçons de 12 à 14 ans : 0,50 à 1,38 g/l ; RsTf : 0,83 à 1,76 mg/l ; enfants de 11 à 12 ans : Hb 11,5 g/dl, VGM : 77 à 86 fl,tgmh:25à29pg; filles de 12 à 14 ans : Hb : 12 à 16 g/dl, VGM : 78 à 102 fl,tgmh:25à30pg; garçons de 12 à 14 ans : Hb : 13 à 16 g/dl, VGM : 78 à 98 fl, TGMH : 25 à 30 pg. Définition de la carence martiale Nous avons choisi comme seuil de définition de la carence martiale une valeur de ferritinémie inférieure à ng/ml. Dans un deuxième temps, nous avons posé le diagnostic de la carence martiale à partir des données du profil protéique où la différence calculée entre la transferrinémie (%) et l albuminémie (%) est le témoin de carence martiale si elle est 28 %. Analyse statistique La comparaison des moyennes a été effectuée par le test de l écart réduit (z 0 ), la différence est dite significative si z 0 1,96 ; (a = 5 %) ou par le test t ou t de student, pour les effectifs < 30. La différence est dite significative si t 0 >t n ddl,a/2 ;(a =5%)out 0 >t k ddl,a/2. Les performances diagnostiques des tests ont été évaluées par le calcul de la spécificité et de la sensibilité. Ann Biol Clin, vol. 64, n 6, novembre-décembre

4 Résultats Étude de l imprécision Les CV observés sont satisfaisants bien qu ils soient légèrement plus élevés que ceux rapportés dans d autres études(2,5à4%)[11]. Reproductibilité inter-série Les coefficients de variation (CV) pour les deux échantillons de contrôle contenant respectivement 28 ng/ml et 210 ng/ml de ferritine sont respectivement de 4,36 et 5,40 % (tableau 1). Tableau 1. Reproductibilité inter-série et intra-série de la ferritine. Inter-série Intra-série Contrôle bas Moyenne (ng/ml) 29,52 28,33 Écart-type (ng/ml) 1,29 1,02 CV(%) 4,36 3,61 Contrôle haut Moyenne (ng/ml) 210,83 204,76 Écart-type (ng/ml) 11,39 9,60 CV(%) 5,40 4,68 Répétabilité intra-série La répétabilité est très satisfaisante : les CV des deux échantillons de contrôle sont respectivement de 3,61 et 4,68 %. Nos résultats se trouvent en accord avec ceux d études antérieures rapportant des CV de 1,5 à 5,6% [12]. La classification de la population globale figure sur le tableau 2. Population normale Au sein de la population étudiée, nous avons sélectionné un groupe de 386 enfants soit 30 % (214 filles, 172 garçons) indemnes de signes biologiques de carence en fer ou de tout type d anémie selon les critères préalablement définis. Cette population témoin servira de référence pour toute comparaison ultérieure. Les moyennes des différents paramètres explorés figurent sur le tableau 3. Tableau 2. Répartition de la population totale (n = 1 288) en fonction des données biochimiques et hématologiques. M m N Microcytose + inflammation Normaux Carencés Enfants a priori non carencés Ferritine < ng/ml Ferritine ng/ml n = 386 soit 30 % n = 435 soit 33,8 % n = 467 soit 36,2 % latente installée Anémie ferriprive martiale n = 9 soit 34 % Anémie n = 163 soit 34,9 % Absence d anémie n = 145 soit 31,1 % DAT>28% DAT<28% DAT<28% latente* Microcytose* n (%) Filles n(%) Garçons n(%) 214 (55,4) 172 (44,6) 165 (37,9) 1 (69,7) 50 (30,3) 6 (35,8) 126 (80,8) 30 (19,2) 114 (26,2) 34 (29,8) 80 (70,2) 95 (59,7) 50 (52,6) 45 (47,3) en fer + inflammation 34 (21,4) (44,1) 19 (55,9) Anémie ferriprive + inflammation 30 (18,9) 13 (43,3) 17 (56,6) 3 (1,8) 1 (33,3) 2 (66,7) 27 (16,6) 16 (59,3) 11 (40,7) 133** (81,6) 57 (42,9) 76 (57,1) 27 (18,6) 12 (44,4) (55,6) 36 (24,8) (41,7) 21 (58,3) Trf 3,2 à 3,6 g/ll 47 (32,4) 26 (55,3) 21 (44,7) Fe < 10 µmol/l 35 (24,2) 17 (48,6) 18 (51,4) M : macrocytaire ; m : microcytaire ; N : normocytaire ; * : ferritine «limite» de à 30 ng/ml ; ** : 98 enfants parmi les 133 présentent une ferritine «limite»deà30ng/ml. Tableau 3. Moyennes et écarts-types des paramètres biochimiques et hématologiques dans la population témoin. Population témoin Hb (g/dl) VGM (fl) TGMH (pg) Fe (µmol/l) Trf (g/l) Ft (ng/ml) DAT (%) n = 386 Enfants ans 13,09 ± 0,57 83,65 ± 3,32 28,23 ± 1,05 n=35 Filles ans 13,24 ± 0,70 84,30 ± 3,03 28,71 ± 1,31 n = ,94 ± 4,91* 2,83 ± 0,23* 28,60 ± 12,93* 12,37 ± 9,69* Garçons ans 13,64 ± 0,52 84,02 ± 2,90 28,63 ± 1,14 n = 160 * : Moyenne de l ensemble du groupe (n = 386) indépendamment de l âge et du sexe. 568 Ann Biol Clin, vol. 64, n 6, novembre-décembre 2006

5 martiale et DAT Tableau 4. Moyennes et écarts-types des paramètres biochimiques et hématologiques dans les populations carencées (ferritine < ng/ml). Populations Hb (g/dl) VGM (fl) TGMH (pg) Fe (µmol/l) Trf (g/l) Ft (ng/ml) DAT (%) latente Enfants ans 13,03 ± 0,38 82,58 ± 2,16 28,03 ± 0,74 n=14 Filles ans 13,18 ± 0,62 85,03 ± 3,54 28,94 ± 1,61 17,32 ± 7,51* 2,94 ± 0,20* 11,47 ± 2,72* 18,80 ± 8,84* n = 106 p<10-2 p<10-6 p<10-6 p<10-6 Garçons ans 13,56 ± 0,51 83,88 ± 3,48 28,49 ± 1,47 n=45 installée Enfants ans 13,21 ± 0,48 83,05 ± 4,37 28,06 ± 1,84 n=8 Filles ans 13, ± 0,66 83,20 ± 4,54 28,19 ± 1,65 16,83 ± 10,* 3,51 ± 0,25* 9,52 ± 3,31* 36,58 ± 9,44* n = 120 p<10-2 p<10-3 p<10-2 p<10-6 p<10-6 p<10-6 Garçons ans 13,80 ± 0,58 82,93 ± 3,07 28, ± 1,13 n=28 Anémie Enfants ans 12,32 ± 0,40 p< ,26 ± 3,72 p< ,2 ± 1,58 12,42 ± 4,69 3,13 ± 0,42 11,09 ± 3,36 24,90 ± 12,60 n=12 p<10-4 p<10-2 p<10-4 p<10-4 p<10-2 p<10-4 p<10-4 Filles ans 11,04 ± 0,92 76,90 ± 7,38 25,30 ± 2,79 11,51 ± 6,97 3,56 ± 0,44 7,86 ± 4,47 41,71 ± 16,30 n=31 p<10-6 p<10-6 p<10-6 p<10-6 p<10-6 p<10-6 p<10-6 Garçons ans n=71 12,26 ± 0,58 p< ,92 ± 4,97 p< ,63 ± 3,44 p< ,06 ± 14,10 3,25 ± 0,44 p<10-6 9,63 ± 3,54 p< ,51 ± 16,34 p<10-6 : différence non significative par rapport au groupe témoin de la même tranche d âge ; * : Moyenne de l ensemble du groupe (carence latente ou carence installée) indépendamment de l âge et du sexe. Population carencée En se basant sur les résultats préliminaires de ferritinémie et sachant qu il n existe pas d autres affections induisant une hypoferritinémie, 435 enfants soit 33,8 % (275 filles, 160 garçons) ont été considérés comme carencés. L étude simultanée des concentrations de ferritinémie, de transferrinémie ainsi que de l hémogramme a permis de classer la population carencée en 3 groupes selon les stades évolutifs de la carence martiale (tableau 4) : 165 enfants soit 37,9 % (1 filles, 50 garçons) se trouvent au stade de carence latente objectivée par une diminution de la ferritinémie. L ensemble des paramètres biochimiques montre une variation significative par rapport au groupe témoin. Les paramètres hématologiques ne diffèrent pas par contre de ceux du groupe témoin ; 6 sujets soit 35,8 % (126 filles, 30 garçons) manifestent une carence en fer installée où les signes de dysérythropoïèse commencent à apparaître ; en effet, en plus des variables biochimiques, la TGMH et le VGM diffèrent significativement de ceux du groupe témoin à l exception du groupe d enfants âgés de 11 à 12 ans où l effectif relativement faible (n = 8) serait probablement à l origine de la variation non significative ; 114 enfants soit 26,2 % (34 filles, 80 garçons) présentent une anémie microcytaire hypochrome par carence en fer où toutes les variables biochimiques et hématologiques diffèrent de façon fortement significative des groupes normaux. La distribution des valeurs de ferritine dans ces trois groupes est illustrée sur la figure 1. Population a priori non carencée Le deuxième groupe comporte 467 enfants soit 36,2 % (186 filles, 281 garçons) a priori non carencés où la ferritinémie est ng/ml. Au sein de ce groupe nous constatons que : 9 enfants (soit 34 %, soit 12,3 % de la population totale) présentent une élévation de la DAT (DAT 28 %) sur le profil protéique, évocatrice de carence martiale contrastant avec une ferritinémie normale ou élevée. Cette augmentation de la DAT est liée essentiellement à une élévation de la transferrine suite à une carence martiale. Les autres causes d élévation de la transferrine sont habituellement de diagnostic facile et ne sont pas rencontrées dans la population étudiée (imprégnation œstrogénique, cancer hormono-sécrétant...) [13]. Afin d éliminer toute augmentation de la transferrine d origine hormonale, particulièrement dans une population d enfants en âge péripubertaire, nous avons comparé les moyennes de transferrinémie dans les deux sexes de la population normale ; Ann Biol Clin, vol. 64, n 6, novembre-décembre

6 la différence s est révélée non significative (z 0 =1,43), ce qui est en faveur de l origine purement carentielle de l augmentation de la transferrine ; 163 enfants anémiques normochromes (soit 34,9 %) présentent une DAT non évocatrice de carence martiale ; 98 parmi eux présentent une ferritinémie entre et 30 ng/ml et/ou une transferrinémie 3,2 g/l. Un complément d information devra être apporté par le dosage de la vitamine B12, de l acide folique ou par l étude des enzymes érythrocytaires afin de préciser l origine de l anémie. De même, le dosage du récepteur soluble de la transferrine peut également être d un apport considérable pour le diagnostic différentiel des anémies microcytaires [14, ] ; 145 sujets non anémiques (soit 31,1 %) se distinguent par une microcytose isolée, une augmentation modérée de la transferrinémie, une ferritinémie entre et 30 ng/ml ou une hyposidérémie Fréquence (%) Fréquence (%) Fréquence (%) 25 1 à 2 2 à 3 3 à 4 4 à 5 Groupe de carence latente Intervalles de ferritinémie (ng/ml) Groupe de carence installée 5 à 6 6 à 7 3 à 4 4 à 5 6 à 7 7 à 8 8 à 9 9 à à à à à à 3 à 4 4 à 5 6 à 7 7 à 8 8 à 9 9 à à à à à à Intervalles de ferritinémie (ng/ml) Groupe d'anémie ferriprive Intervalles de ferritinémie (ng/ml) 7 à 8 8 à 9 9 à à à à à à Figure 1. Distribution des valeurs de ferritinémie chez les enfants carencés (ferritine < ng/ml). 570 Étude comparative des performances diagnostiques de la ferritine et de la DAT Devant des valeurs de ferritinémie normales ou élevées contrastant avec des signes biochimiques ou hématologiques de carence, nous nous sommes proposés d étudier les performances diagnostiques de la ferritine et de la DAT dans le diagnostic de la carence martiale définie uniquement par l augmentation de la concentration sérique du RsTf. L examen de référence étant la mesure des réserves médullaires en fer, compte tenu des contraintes de cet examen, nous avons opté pour le dosage du RsTf dont les variations sont totalement indépendantes de toute réaction inflammatoire contrairement à celles du fer, de la ferritine et de la transferrine. Pour cela, nous avons étudié les paramètres suivants : ferritine, DAT et RsTf ainsi que l index RsTf-Ft chez 70 enfants présentant ou non une inflammation biologique pouvant gêner l interprétation de la ferritinémie. La distribution des valeurs du RsTf dans le groupe de carence pure ou associée à une réaction inflammatoire montre des variations de forte amplitude : les valeurs sont augmentées de 2,5 à 7 fois la valeur normale. Par contre, la DAT et l index RsTf-Ft montrent des variations de moindre amplitude lors d un processus inflammatoire concomitant (tableau 5). La ferritine et la DAT montrent toutes les deux une spécificité maximale (100 %) pour les seuils préalablement définis. Toutefois, la présence d un facteur interférant (inflammation) modifie sensiblement les performances diagnostiques de la ferritine. En terme d efficacité diagnostique, elle passe de 0,73 à 0,35. Par contre, la DAT conserve son efficacité diagnostique (0,62 et 0,61) et paraît donc plus discriminative dans le diagnostic de carence martiale dans un contexte inflammatoire. Discussion Le diagnostic de carence martiale a été basé initialement sur la simple présence d une hypoferritinémie (< ng/ml). Ainsi, près de 33,8 % des enfants étudiés sont touchés par cette carence dont le quart (26,2 %) se trouvent déjà au stade d anémie ferriprive. L analyse de la distribution des valeurs de ferritinémie montre que dans le groupe de carence latente, environ 70 % des enfants présentent une ferritine entre 10 et ng/ml. Au stade de carence installée et d anémie, la distribution semble plutôt d allure gaussienne avec une ferritine inférieure à 9 ng/ml dans environ 50 % des cas (figure 1). Dans cette étude nous n avons pas pris en considération les valeurs de fer sérique, ce paramètre présentant plusieurs sources de variations et sa baisse n étant pas un Ann Biol Clin, vol. 64, n 6, novembre-décembre 2006

7 martiale et DAT Tableau 5. Valeurs extrêmes et moyennes de la ferritine, la DAT, le RsTf et de l index RsTf-Ft. DAT (%) RsTf (mg/l) Ft (ng/ml) RsTf-Ft (mg/l) CMP CMI CMP CMI CMP CMI CMP CMI Moyenne ± ET 38,52 ± 21,07 24,54 ± 10,89 5,48 ± 2,79 4,95 ± 3,24 6,55 ± 5,40 170,6 ± 218,4 42,00 ± 95,50 3,18 ± 1,60 Valeur minimale 0,27 3,56 1,86 1,61 1, ,18 1,69 Valeur maximale 70,22 43,6 10,6 6,9 14,23 599,5 393,35 6,50 CMP : carence martiale pure ; CMI : carence martiale + inflammation ; ET : écart-type. Tableau 6. Moyennes et écarts-types de la CRP, l ORO et l HPT dans les groupes d enfants présentant ou non une réaction inflammatoire. ORO (g/l) HPT (g/l) CRP (mg/l) Enfants ans 1,62 ± 0,25 1,99 ± 0,23 11,45 ± 10,51 n=16 Filles ans 1,78 ± 0,33 2,03 ± 0,50 12,67 ± 9,53 n=40 Garçons ans 1,83 ± 0,38 2,09 ± 0,48 11,16 ± 10,59 n=35 Population témoin Enfants ans 0,77 ± 0,18 1,01 ± 0,13 5,28 ± 1,56 n=30 Filles ans 0,79 ± 0,19 0,94 ± 0,16 4,35 ± 0,96 n=30 Garçons ans 0,83 ± 0,21 0,97 ± 0,18 4,32 ± 0,93 n=30 signe fiable de carence martiale, peut-être due à l inflammation [16]. À titre d exemple, la sidérémie dans le groupe de garçons ayant une anémie ferriprive ne diffère pas de celle du groupe témoin. Par contre, la transferrine et la DAT montrent une variation significative à tous les niveaux de carence par rapport au groupe témoin et apparaissent donc comme deux paramètres discriminatifs de la carence martiale d importance comparable à celle de la ferritine. Par ailleurs et compte tenu de la fréquence des syndromes inflammatoires et infectieux - mêmes minimes - à cet âge, il n est pas exclu que les valeurs normales ou élevées de ferritine masquent un état carentiel sous-jacent. L analyse du profil protéique inflammatoire révèle l intérêt de la DAT dont l élévation révélatrice de carence martiale a été retrouvée chez 34 % des enfants présentant une ferritine normale ou élevée. Dans ce groupe la déficience évolue également du niveau latent au stade d anémie. L analyse des protéines de l inflammation a permis de retrouver une composante inflammatoire d évolution variable dans environ 40 % des cas (tableau 6). La présence d une réaction inflammatoire accompagnant la carence en fer rend compte des valeurs normales de la ferritine et de la transferrine ; ces deux paramètres deviennent peu ou pas interprétables pour apprécier le statut martial en cas d inflammation biologique ; seule la DAT conserve son intérêt dans de telles situations. Ainsi, l usage de la DAT dans notre étude a permis d améliorer la sensibilité du dosage de la ferritine (sans en altérer la spécificité). L association d une ou deux protéines positives de l inflammation (ORO, HPT) au bilan martial permet d interpréter de façon précise les valeurs de la ferritinémie. Au cours des états inflammatoires, où l augmentation de la ferritine peut masquer un état carentiel, un autre paramètre du bilan martial apparaît de grande valeur diagnostique : le récepteur soluble de la transferrine. Sa concentration sérique est le reflet direct de l expression des récepteurs cellulaires, elle varie très peu chez le même individu et est indépendante de l âge, du sexe, du statut hormonal et de tout syndrome inflammatoire [17, 18]. Son augmentation est toujours associée à un déficit en fer en dehors de pathologies liées à la stimulation de l érythropoïèse (hémoglobinopathies, activation physiologique de l érythropoïèse en fin de grossesse...) ou de certaines pathologies hématologiques (myélofibroses, syndromes myélodysplasiques) [19-21]. Cependant, le dosage du RsTf ne peut être généralisé à tous les bilans puisqu il multiplie le coût des analyses. Au sein de la population étudiée, nous relevons un groupe particulier de sujets (anémiques ou non) ayant une DAT évocatrice de carence martiale et ne présentant pas de réaction inflammatoire pouvant expliquer les valeurs paradoxalement «normales» de ferritine ; toutefois, les ferri- Ann Biol Clin, vol. 64, n 6, novembre-décembre

8 tinémies y sont à la limite supérieure de la normale : il est probable que de telles valeurs ( à 30 ng/ml) soient indicatrices de carence (figure 2). Par ailleurs, il ne faudrait pas perdre de vue que la ferritine est le dernier paramètre à se normaliser lors du traitement d une anémie ferriprive. Cette normalisation se fait après celle du fer, de la transferrine et de l hémoglobine [16] Nombre d'observations à à à à 100 Intervalles de ferritinémie (ng/ml) Figure 2. Distribution des valeurs de ferritinémie chez les enfants ayant une ferritinémie ng/ml et une DAT 28 %. No rmale Pas d anémie ferriprive Abaissée martiale Hémoglobine Abaissée Anémie ferriprive Ferritinémie Cette étude démontre une nouvelle fois que la carence martiale est largement répandue dans notre pays et constitue la principale cause d anémie chez l enfant. De par sa situation privilégiée dans le métabolisme du fer, il apparaît nettement que la ferritinémie est le meilleur test à pratiquer en première intention afin d évaluer cette carence. La DAT permet à son tour de révéler certains cas de carence sous-jacents à des processus inflammatoires. Toutefois l intérêt de la DAT seule n est pas confirmé dans notre étude puisque sur l ensemble des carences décelées par hypoferritinémie, la DAT n était positive que dans 48,7 % des cas. L association de la ferritine et de la DAT dans un bilan martial semble améliorer la sensibilité de ces tests (88 %) contre 73 % et 62 % respectivement pour la ferritine et la DAT s ils étaient considérés séparément. En pratique, une bonne interprétation d un résultat de ferritinémie doit tenir compte de l ensemble des paramètres pouvant être impliqués dans le métabolisme du fer. Le choix de ces paramètres est dicté par une stratégie diagnostique adaptée à la population étudiée et aux signes d appel cliniques et biologiques (figure 3). DAT > 28 % Protéine(s) de l inflammation martiale avec inflammation Normale (groupe à risque / signes cliniques d appel) Pas de carence martiale? DAT et profil protéique DAT< 28 % RsTf Trans ferrinémie Hémoglobine RsTf N RsTf No rmale Augmentée No rmale Abaissée Pas de carence martiale martiale latente installée avec inflammation Anémie ferriprive avec inflammation No rmale Hémoglobine Abaissée Pas d anémie Anémie non ferriprive Figure 3. Arbre décisionnel dans l interprétation d une ferritinémie. 572 Ann Biol Clin, vol. 64, n 6, novembre-décembre 2006

9 martiale et DAT Références 1. Institut national de nutrition et de technologie alimentaire. Anémies en Tunisie. Causes et mesures d intervention. Enquête nationale. Février Hercberg S, Cailhol J, Franchisseur C, Maurel M. La déficience en fer et l anémie ferriprive dans la population française. Revue française des Laboratoires 2001 ; 334 : Vernet M, Corberand J, David V, et al. Algorithmes de prescription recommandés pour le diagnostic d un déficit et d une surcharge en fer. Ann Biol Clin (Paris) 2001 ; 59 : Pelissolo-Vastra I, Foglietti MJ. Diagnostic des carences ferriprives dans la population âgée. Feuill Biol 1995 ; 36 : Taboubi N. Étude analytique des hémoglobinopathies dans la région de Béja A propos d une enquête de dépistage en milieu scolaire sur élèves. Thèse pour le diplôme d état de Doctorat en Médecine 2004 ; Faculté de Médecine de Tunis. 6. Vernet M. Exploration du statut martial. Rev Prat 2000 ; 50 : Maachi M, Fellahi S, Puy H, Bastard JP. Difficultés d interprétation d un résultat de ferritine en Revue Française des Laboratoires 2005 ; 371 : Dreyfus B. Hématologie. Paris : Flammarion, Yip R, Johnson C, Dallman PR. Age-related changes in laboratory values used in the diagnosis of anemia and iron deficiency. Am J Clin Nutr 1984 ; 39 : Cacoub P, Thiolières JM, Alexandre JA, Foglietti MJ, Giraudet P, Godeau P. Profil protéique et carence martiale : intérêt de l étude du couple albumine-transferrine. Rev Med Int 1996 ; 17 : Dézier JF, Vernet M. Détermination de la ferritine sérique. Intérêt et limites. Presse Med 1992 ; 21 : Vernet M, Revenant MC, Charlier De Bressing C, et al. Valeurs de référence de la ferritine sérique chez l adulte. Ann Biol Clin (Paris) 1994 ; 52 : Laurell CB, Rannevik G. A comparison of plasma protein changes induced by danazol, pregnancy and estrogens. J Clin Endocrinol Metab 1979 ; 49 : Beguin Y. Intérêt du dosage du récepteur soluble de la transferrine (stfr) pour l évaluation de l érythropoïèse et de l état du fer. Hématologie 2001;3: Ruivard M, Boursiac M, Mareynat G, et al. Diagnostic de la carence en fer : évaluation du rapport «récepteur soluble de la transferrine / ferritine». Rev Med Int 2000 ; 21 : Romslo I, Talstad I. Day-to-day variations in serum iron, serum iron binding capacity, serum ferritin and erythrocyte protoporphyrin concentrations in anaemic subjects. Eur J Haematol 1988 ; 40 : Malope BI, Mac Phail AP, Alberts M, Hiss DC. The ratio of serum transferrin receptor and serum ferritin in the diagnosis of iron status. Br J Haematol 2001 ; 1 : Olivares M, Walter T, Cook JD, Hertrampf E, Pizarro F. Usefulness of serum transferrin receptor and serum ferritin in diagnosis of iron deficiency in infancy. Am J Clin Nutr 2000 ; 72 : Gillain N, Gillain S, Minon JM, Thoumsin H, Foidart JM. Intérêt du dosage des récepteurs solubles de la transferrine dans le dépistage de la carence martiale en fin de grossesse. Immuno-Analyse & Biologie Spécialisée 2003 ; 18 : De Azevedo Paiva A, Rondo PHC, Guerra-Shinohara EM, Silva CS. The influence of iron, vitamin B(12), and folate levels on soluble transferrin receptor concentration in pregnant women. Clin Chim Acta 2003 ; 334 : Huebers HA, Beguin Y, Pootrakul P, Einspahr D, Finch CA. Intact transferrin receptors in human plasma and their relation to erythropoiesis. Blood 1990 ; 75 : Ann Biol Clin, vol. 64, n 6, novembre-décembre

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE

TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE RECOMMANDATIONS Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, mai 2005 Afssaps - 143/ 147, bd Anatole France

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006

DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006 DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006 Place des Nouveaux Tests de Dosage de L INTERFERON GAMMA dans le diagnostic de la Tuberculose Fadi ANTOUN, Cellule Tuberculose DASES Le Quotidien du Médecin 2005

Plus en détail

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010 Sommeil et sport Structure du sommeil Au cours du sommeil, on repère 2 principaux types de sommeil : Le sommeil lent. Le sommeil paradoxal. Processus de régulation 3 processus: - circadienne (processus

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

L HEMOGRAMME un examen pas cher et qui peut rapporter gros

L HEMOGRAMME un examen pas cher et qui peut rapporter gros L HEMOGRAMME un examen pas cher et qui peut rapporter gros Joël X. CORBERAND Service d Hématologie Biologique Hôpital Rangueil CHU de Toulouse L hémogramme est en tête des demandes d examens biologiques

Plus en détail

Écho-Doppler thyroïdien : impact sur la prise en charge des hyperthyroïdies iodo-induites. Hervé Monpeyssen AHP

Écho-Doppler thyroïdien : impact sur la prise en charge des hyperthyroïdies iodo-induites. Hervé Monpeyssen AHP Écho-Doppler thyroïdien : impact sur la prise en charge des hyperthyroïdies iodo-induites Hervé Monpeyssen AHP Hyper Type 1 Hyper Type2 Mécanismes I - «carburant» Iodo-toxique Thyropathie Goitre/TAI/

Plus en détail

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES Classement NABM : non inscrit code : non codé DÉCEMBRE 2006 Service évaluation des actes professionnels

Plus en détail

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux PF Plouin, ESH Hypertension Excellence Center, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris La prise en charge de l hypertendu l concerne

Plus en détail

Analyse de la variance Comparaison de plusieurs moyennes

Analyse de la variance Comparaison de plusieurs moyennes Analyse de la variance Comparaison de plusieurs moyennes Biostatistique Pr. Nicolas MEYER Laboratoire de Biostatistique et Informatique Médicale Fac. de Médecine de Strasbourg Mars 2011 Plan 1 Introduction

Plus en détail

Exemple PLS avec SAS

Exemple PLS avec SAS Exemple PLS avec SAS This example, from Umetrics (1995), demonstrates different ways to examine a PLS model. The data come from the field of drug discovery. New drugs are developed from chemicals that

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale ARN du virus de l hépatite C : ARN-VHC ARN-VHC 03VHC1 Novembre 2003 Edité : mars 2006 Annales ARN-VHC 03VHC1 1 / 8 ARN-VHC 03VHC1

Plus en détail

sous-estimée et sous-diagnostiquée

sous-estimée et sous-diagnostiquée La carence en vitamine B 12 sous-estimée et sous-diagnostiquée Lucie Bergeron et Francine Pouliot Les nutritionnistes du CHSLD Ladouceur ont présenté au D r Léveillé, omnipraticien, les résultats de l

Plus en détail

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université

Plus en détail

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde 1 ETSL Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde TP 1 GABIN-GAUTHIER 13/11/2009 I. LA MALADIE... 2 II. TECHNIQUES QUALITATIVES... 2 1. PRINCIPE... 2 2. MODE OPERATOIRE... 3 2.1. WRST ou Waaler Rose

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Nouveaux Anticoagulants Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Plan Petit rappel d hémostase Anticoagulant oraux classiques Les nouveaux anticoagulants (NAC) Dosage? Comment passer de l'un à l'autre

Plus en détail

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

RAPPORT DU CONTROLE DE MARCHE DES DISPOSITIFS MEDICAUX DE DIAGNOSTIC IN VITRO DE DOSAGE DE THYROGLOBULINE

RAPPORT DU CONTROLE DE MARCHE DES DISPOSITIFS MEDICAUX DE DIAGNOSTIC IN VITRO DE DOSAGE DE THYROGLOBULINE Direction de l'evaluation des Dispositifs Médicaux Département Surveillance du Marché Unité Evaluation et Contrôle du Marché - DIV RAPPORT DU CONTROLE DE MARCHE DES DISPOSITIFS MEDICAUX DE DIAGNOSTIC IN

Plus en détail

LD-P PRINCIPE ECHANTILLON. Coffret référence 442660. REVISION ANNUELLE Date. Date APPLICATION

LD-P PRINCIPE ECHANTILLON. Coffret référence 442660. REVISION ANNUELLE Date. Date APPLICATION Systèmes SYNCHRON CX Mode d emploi Copyright 2007 Beckman Coulter, Inc. Lactate déshydrogénase Coffret référence 442660 Pour utilisation diagnostique in vitro REVISION ANNUELLE Revu par : Date Revu par

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Direction des risques biologiques, environnementaux et occupationnels Institut national de santé publique du Québec

Direction des risques biologiques, environnementaux et occupationnels Institut national de santé publique du Québec AVIS DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LA RUBÉOLE Comité sur l immunisation du Québec Direction des risques biologiques, environnementaux et occupationnels Institut national de santé publique du Québec Juin

Plus en détail

L anémie chez le patient âgé de plus de 75 ans : des particularités à connaître pour le biologiste

L anémie chez le patient âgé de plus de 75 ans : des particularités à connaître pour le biologiste L anémie chez le patient âgé de plus de 75 ans : des particularités à connaître pour le biologiste P. LEMAIRE 1, T. BELLEVILLE 1, S. ROBINET 1, E. PAUTAS 2,3, V. SIGURET 1,3 résumé L anémie est fréquente

Plus en détail

La chirurgie bariatrique est actuellement reconnue comme une procédure

La chirurgie bariatrique est actuellement reconnue comme une procédure REVUES GENERALES 25 A. SALLE Département d Endocrinologie, Diabétologie, Nutrition, CHU, ANGERS. La chirurgie bariatrique est actuellement le traitement de choix de l obésité morbide. Cette chirurgie n

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

Anémies par carence martiale 1 Item 222 : Diagnostiquer une anémie par carence martiale l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.

Anémies par carence martiale 1 Item 222 : Diagnostiquer une anémie par carence martiale l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. Anémies par carence martiale 1 Item 222 : Diagnostiquer une anémie par carence martiale l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. - Argumenter Introduction - Les anémies par carence martiale

Plus en détail

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 2.1. ETUDES REALISEES PAR LES SERVICES DES CAISSES D ASSURANCE MALADIE 5 2.2. ANALYSE DE LA LITTERATURE 5 2.3. ANALYSE DES VENTES 6 2.4. COMPARAISONS

Plus en détail

Monitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive. C Decoene PH CHRU Lille

Monitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive. C Decoene PH CHRU Lille Monitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive C Decoene PH CHRU Lille objectif Le taux d hémoglobine intervient dans : Le transport d O2 L hémostase L équilibre

Plus en détail

ÉVALUATION DE L UTILISABILITÉ D UN SITE WEB : TESTS D UTILISABILITÉ VERSUS ÉVALUATION HEURISTIQUE

ÉVALUATION DE L UTILISABILITÉ D UN SITE WEB : TESTS D UTILISABILITÉ VERSUS ÉVALUATION HEURISTIQUE ÉVALUATION DE L UTILISABILITÉ D UN SITE WEB : TESTS D UTILISABILITÉ VERSUS ÉVALUATION HEURISTIQUE BOUTIN MARIO Centre de recherche informatique de Montréal (CRIM), 550, rue Sherbrooke Ouest, Bureau 100,

Plus en détail

TRAIT FALCIFORME. Clinique spécialisée d hématologie pédiatrique

TRAIT FALCIFORME. Clinique spécialisée d hématologie pédiatrique TRAIT FALCIFORME Clinique spécialisée d hématologie pédiatrique Une analyse sanguine a été effectuée chez votre enfant, soit à la naissance, soit à la demande de votre médecin. Cette analyse a démontré

Plus en détail

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Indicateur n 2-3 : Indicateurs sur le dépistage du cancer 1 er sous-indicateur : taux de participation au

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants M.M. Samama, M-H. Horellou, C. Flaujac, J. Conard Groupe Hémostase-Thrombose Hôtel-Dieu L. Le Flem, C. Guinet, F. Depasse Biomnis - Ivry sur Seine TFPI TFPI

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Sommeil, fatigue au volant et jeunes conducteurs

Sommeil, fatigue au volant et jeunes conducteurs 06 NOVEMBRE 2014 Sommeil, fatigue au volant et jeunes conducteurs Roger Godbout, Ph.D. Laboratoire et Clinique du sommeil, Hôpital Rivière-des-Prairies Département de psychiatrie, Université de Montréal

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Mention : STAPS. Sport, Prévention, Santé, Bien-être. Objectifs de la spécialité

Mention : STAPS. Sport, Prévention, Santé, Bien-être. Objectifs de la spécialité Mention : STAPS Sport, Prévention, Santé, Bien-être Objectifs de la spécialité L'objectif de la spécialité «Sport, Prévention, Santé, Bien être» est de doter les étudiants de compétences scientifiques,

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Plombémie Plombémie 07PLO1 ; 07PLO2 ; 07PLO3 et 07PLO4 2007 Edition : décembre 2008 Afssaps -143/147, Bd Anatole France F-93285

Plus en détail

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

Professeur Diane GODIN-RIBUOT UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 5 : Mesure de la fonction rénale : la clairance rénale Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Tests de comparaison de moyennes. Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année 2009-2010 UE «Introduction à la biostatistique»

Tests de comparaison de moyennes. Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année 2009-2010 UE «Introduction à la biostatistique» Tests de comparaison de moyennes Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année 2009-2010 UE «Introduction à la biostatistique» Test de Z ou de l écart réduit Le test de Z : comparer des paramètres en testant leurs différences

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES Enseignement du Deuxième Cycle des Etudes Médicales Faculté de Médecine de Toulouse Purpan et Toulouse Rangueil Module I «Apprentissage de l exercice médical» Coordonnateurs Pr Alain Grand Pr Daniel Rougé

Plus en détail

Interpréter un résultat d hémogramme

Interpréter un résultat d hémogramme Interpréter un résultat d hémogramme Dr Albert Steffen Médecine Interne Montpellier* Dr Yves Le Noc - MG SFDRMG Montreuil* *Aucun lien d intérêt 08/10/210 JNMG- Paris 1 Pourquoi cet atelier? Dix premiers

Plus en détail

Grandes tendances et leurs impacts sur l acquisition de produits et services TI.

Grandes tendances et leurs impacts sur l acquisition de produits et services TI. Grandes tendances et leurs impacts sur l acquisition de produits et services TI. François Banville Partenaire exécutif chez Gartner Gartner is a registered trademark of Gartner, Inc. or its affiliates.

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

RAPPORT GLOBAL DEFINITIF MONITORING THERAPEUTIQUE ENQUETE 2014/1

RAPPORT GLOBAL DEFINITIF MONITORING THERAPEUTIQUE ENQUETE 2014/1 EXPERTISE, PRESTATIONS DE SERVICE ET RELATIONS CLIENTS QUALITE DES LABORATOIRES MEDICAUX COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE COMITE DES EXPERTS EVALUATION EXTERNE DE LA QUALITE DES ANALYSES EN BIOLOGIE CLINIQUE

Plus en détail

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay Etude AMARCOR Tolérance et immunogénicité du vaccin contre la fièvre jaune chez des sujets recevant une corticothérapie par voie générale : étude de cohorte observationnelle S. Kernéis, T. Ancelle, V.

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

Le No.1 de l économie d énergie pour patinoires.

Le No.1 de l économie d énergie pour patinoires. Le No.1 de l économie d énergie pour patinoires. Partner of REALice system Economie d énergie et une meilleure qualité de glace La 2ème génération améliorée du système REALice bien connu, est livré en

Plus en détail

Que sont les. inhibiteurs?

Que sont les. inhibiteurs? Que sont les inhibiteurs? TABLE DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2010 La FMH encourage la redistribution de ses publications à des

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012

Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012 Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012 Des tendances d évolution différenciées pour les femmes

Plus en détail

Laboratory accredited by the French Home Office (official gazette date February 5 th, 1959, modified) Valid five years from August 27 th, 2013

Laboratory accredited by the French Home Office (official gazette date February 5 th, 1959, modified) Valid five years from August 27 th, 2013 CLASSIFICATION REPORT OF REACTION TO FIRE PERFORMANCE IN ACCORDANCE WITH THE EUROPEAN STANDARD EN 350-+A: 203 and in compliance with the French Home Office Regulation dated November 2 st, 2002 concerning

Plus en détail

CARNET DU SAVOIR. Comprendre le parcours scolaire des élèves dont l anglais est la langue seconde

CARNET DU SAVOIR. Comprendre le parcours scolaire des élèves dont l anglais est la langue seconde CARNET DU SAVOIR Comprendre le parcours scolaire des élèves dont l anglais est la langue seconde 2 octobre 2008 Pour maintenir une main-d œuvre viable au sein d une population vieillissante, le Canada

Plus en détail

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale Transplantation pulmonaire et mucoviscidose Optimiser la prise en charge médicale Dr Isabelle Danner-Boucher CRCM adulte de Nantes Unité de Transplantation Thoracique 11èmes Journées Scientifiques de la

Plus en détail

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Liens d intérêt Intérêts financiers : aucun Liens durables ou permanents : aucun Interventions

Plus en détail

MÉDICAMENTS CONTENANT DU VALPROATE ET DÉRIVÉS

MÉDICAMENTS CONTENANT DU VALPROATE ET DÉRIVÉS MÉDICAMENTS CONTENANT DU VALPROATE ET DÉRIVÉS GUIDE À DESTINATION DES MÉDECINS PRESCRIPTEURS Ce guide est remis dans le cadre des mesures de minimisation du risque mises en place pour le valproate, dans

Plus en détail

Revision of hen1317-5: Technical improvements

Revision of hen1317-5: Technical improvements Revision of hen1317-5: Technical improvements Luca Felappi Franz M. Müller Project Leader Road Safety Consultant AC&CS-CRM Group GDTech S.A., Liège Science Park, rue des Chasseurs-Ardennais, 7, B-4031

Plus en détail

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS)

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) dmt Risques psychosociaux : out ils d é va lua t ion FRPS 13 CATÉGORIE ATTEINTE À LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) LANGEVIN V.*, FRANÇOIS M.**, BOINI S.***, RIOU

Plus en détail

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés IEN/CTR ASH 2011-2012 Comportements inappropriés / Troubles de la conduite et du comportement

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Vignette 1. Hb 120 g/l, MVC 80 fl,1, MCHC 293 g/l Ferritine 15 µg/l B12 et folates sp. 1. Quizz. 2. Contexte t de l étude. 3. Méthode et résultats

Vignette 1. Hb 120 g/l, MVC 80 fl,1, MCHC 293 g/l Ferritine 15 µg/l B12 et folates sp. 1. Quizz. 2. Contexte t de l étude. 3. Méthode et résultats Drs O. Braillard, N. Junod Perron Y. Parel, M. Varcher, S. Zisimopoulou Service de médecine de premier recours-hug 20 novembre 2013 1. Quizz 2. Contexte t de l étude 3. Méthode et résultats 4. Un peu de

Plus en détail

Improving the breakdown of the Central Credit Register data by category of enterprises

Improving the breakdown of the Central Credit Register data by category of enterprises Improving the breakdown of the Central Credit Register data by category of enterprises Workshop on Integrated management of micro-databases Deepening business intelligence within central banks statistical

Plus en détail

Programme de certification sans gluten. Jim McCarthy Directeur général Association canadienne de la maladie cœliaque

Programme de certification sans gluten. Jim McCarthy Directeur général Association canadienne de la maladie cœliaque Bienvenue Jim McCarthy Directeur général Association canadienne de la maladie cœliaque Le droit à la sécurité alimentaire et le Programme de certification sans gluten QMI-SAI Global Symposium sur la sécurité

Plus en détail

L alpha-thalassémie. La maladie. l Qu est-ce que l alpha-thalassémie? l Qui peut en être atteint? Est-elle présente partout dans le monde?

L alpha-thalassémie. La maladie. l Qu est-ce que l alpha-thalassémie? l Qui peut en être atteint? Est-elle présente partout dans le monde? La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur l alphathalassémie.

Plus en détail

La fumée de tabac secondaire (FTS) en Mauricie et au Centre-du- Québec, indicateurs du plan commun tirés de l ESCC de 2007-2008

La fumée de tabac secondaire (FTS) en Mauricie et au Centre-du- Québec, indicateurs du plan commun tirés de l ESCC de 2007-2008 La fumée de tabac secondaire (FTS) en Mauricie et au Centre-du- Québec, indicateurs du plan commun tirés de l ESCC de 2007-2008 Ce document se veut une analyse succincte des indicateurs se rapportant à

Plus en détail

APPENDIX 6 BONUS RING FORMAT

APPENDIX 6 BONUS RING FORMAT #4 EN FRANÇAIS CI-DESSOUS Preamble and Justification This motion is being presented to the membership as an alternative format for clubs to use to encourage increased entries, both in areas where the exhibitor

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

Université Saint-Joseph

Université Saint-Joseph Université Saint-Joseph Faculté de pharmacie Actuellement, le métier de pharmacien est un métier polyvalent, ouvert à plusieurs activités dans le domaine de la santé individuelle et publique. Mis à part

Plus en détail

THÈSE. présentée à TÉLÉCOM PARISTECH. pour obtenir le grade de. DOCTEUR de TÉLÉCOM PARISTECH. Mention Informatique et Réseaux. par.

THÈSE. présentée à TÉLÉCOM PARISTECH. pour obtenir le grade de. DOCTEUR de TÉLÉCOM PARISTECH. Mention Informatique et Réseaux. par. École Doctorale d Informatique, Télécommunications et Électronique de Paris THÈSE présentée à TÉLÉCOM PARISTECH pour obtenir le grade de DOCTEUR de TÉLÉCOM PARISTECH Mention Informatique et Réseaux par

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? Hélène MANGEARD François MALADRY Tuberculose : infection mycobactérienne Infection mycobactérienne chronique (M. Tuberculosis ++ ou bacille

Plus en détail

Calculation of Interest Regulations. Règlement sur le calcul des intérêts CONSOLIDATION CODIFICATION. Current to August 4, 2015 À jour au 4 août 2015

Calculation of Interest Regulations. Règlement sur le calcul des intérêts CONSOLIDATION CODIFICATION. Current to August 4, 2015 À jour au 4 août 2015 CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Calculation of Interest Regulations Règlement sur le calcul des intérêts SOR/87-631 DORS/87-631 Current to August 4, 2015 À jour au 4 août 2015 Published by the Minister

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

L ANGINE. A Epidémiologie :

L ANGINE. A Epidémiologie : L ANGINE L angine est une inflammation aiguë des amygdales d origine essentiellement virale, et secondairement bactérienne. C est les streptocoque ß hémolytique du groupe A, qui est l agent responsable

Plus en détail

Quantification de l AgHBs Pouquoi? Quand?

Quantification de l AgHBs Pouquoi? Quand? Quantification de l AgHBs Pouquoi? Quand? Michelle Martinot-Peignoux Service d Hépatologie Hôpital Beaujon Université Paris-Diderot INSERM U-773/CRB3 Clichy-France Plan Introduction Applications Cliniques

Plus en détail

Enquête sur la Carence en Vitamine A chez les Femmes et les Enfants et Enquête sur l Anémie chez les Ecoliers de 6 à 14 Ans

Enquête sur la Carence en Vitamine A chez les Femmes et les Enfants et Enquête sur l Anémie chez les Ecoliers de 6 à 14 Ans Repoblikan i Madagasikara Tanindrazana Fahafahana Fandrosoana Enquête sur la Carence en Vitamine A chez les Femmes et les Enfants et Enquête sur l Anémie chez les Ecoliers de 6 à 14 Ans This publication

Plus en détail

Face Recognition Performance: Man vs. Machine

Face Recognition Performance: Man vs. Machine 1 Face Recognition Performance: Man vs. Machine Andy Adler Systems and Computer Engineering Carleton University, Ottawa, Canada Are these the same person? 2 3 Same person? Yes I have just demonstrated

Plus en détail

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse Généralités / Contexte La chirurgie bariatrique: pas de relation quantitative claire entre

Plus en détail

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES?

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES? QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES? Cliquez pour modifier le style des sous titres du masque MARIE CHRISTINE MERSCH MASSEUR KINESITHERAPEUTE Service de Réadaptation

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

Préparer un état de l art

Préparer un état de l art Préparer un état de l art Khalil DRIRA LAAS-CNRS, Toulouse Unité de recherche ReDCAD École Nationale d ingénieurs de Sfax Étude de l état de l art? Une étude ciblée, approfondie et critique des travaux

Plus en détail

Evolution séculaire de la taille, du poids et de la composition corporelle à Jászság (Hongrie)

Evolution séculaire de la taille, du poids et de la composition corporelle à Jászság (Hongrie) Colloques du Groupement des Anthropologistes de Langue Française (GALF) Evolution séculaire de la taille, du poids et de la composition corporelle à Jászság (Hongrie) Secular changes in height, weight

Plus en détail

LIGNE MÉTIER RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET BIOTECHNOLOGIE DES SERVICES POUR RÉPONDRE À VOS ENJEUX MÉTIER

LIGNE MÉTIER RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET BIOTECHNOLOGIE DES SERVICES POUR RÉPONDRE À VOS ENJEUX MÉTIER LIGNE MÉTIER RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET BIOTECHNOLOGIE DES SERVICES POUR RÉPONDRE À VOS ENJEUX MÉTIER Le secteur de la Recherche scientifique et de la biotechnologie connaît un fort dynamisme, attesté par

Plus en détail

Insulinothérapie et diabète de type 1

Insulinothérapie et diabète de type 1 Insulinothérapie et diabète de type 1 Introduction: la molécule d insuline L instauration de l insulinothérapie Dispositif d administration de l insuline Les propriétés de l insuline Insuline et schémas

Plus en détail

PROJET DE LOI 15 BILL 15. 1st Session, 56th 58th Legislature New Brunswick 63-6456 Elizabeth II, II, 2014-2015 2007

PROJET DE LOI 15 BILL 15. 1st Session, 56th 58th Legislature New Brunswick 63-6456 Elizabeth II, II, 2014-2015 2007 1st Session, 56th 58th Legislature New Brunswick 63-6456 Elizabeth II, II, 2014-2015 2007 1 re session, 56 58 e législature Nouveau-Brunswick 63-6456 Elizabeth II, II, 2014-2015 2007 BILL 15 PROJET DE

Plus en détail

RULE 5 - SERVICE OF DOCUMENTS RÈGLE 5 SIGNIFICATION DE DOCUMENTS. Rule 5 / Règle 5

RULE 5 - SERVICE OF DOCUMENTS RÈGLE 5 SIGNIFICATION DE DOCUMENTS. Rule 5 / Règle 5 RULE 5 - SERVICE OF DOCUMENTS General Rules for Manner of Service Notices of Application and Other Documents 5.01 (1) A notice of application or other document may be served personally, or by an alternative

Plus en détail

Form of Deeds Relating to Certain Successions of Cree and Naskapi Beneficiaries Regulations

Form of Deeds Relating to Certain Successions of Cree and Naskapi Beneficiaries Regulations CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Form of Deeds Relating to Certain Successions of Cree and Naskapi Beneficiaries Regulations Règlement sur la forme des actes relatifs à certaines successions de bénéficiaires

Plus en détail

CERTIFICATE. Reichhart Logistique France. ISO/TS 16949:2009 Third Edition 2009-06-15. 95 Rue de Neuf-Mesnil 59750 Feignies France

CERTIFICATE. Reichhart Logistique France. ISO/TS 16949:2009 Third Edition 2009-06-15. 95 Rue de Neuf-Mesnil 59750 Feignies France CERTIFICATE The Certification Body of TÜV SÜD Management Service GmbH certifies that Reichhart Logistique has established and applies a Quality Management System for Design and manufacturing of exhaust

Plus en détail