Distré. Visite du 9 mars Contexte général. L'aléa mouvements de terrain sur la commune. Description générale. Évolution de l'aléa depuis 1996

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2 CETE de l'ouest LRPC Angers Contexte général Distré Visite du 9 mars 2010 La réunion s'est tenue avec M. Touron, maire de la commune. Il n'y a pas eu d'évènement particulier sur la commune. Lors de l'apparition d'un désordre, la commune fait intervenir le bureau d'études Léotot pour réaliser des confortements. Un comblement par coulis est effectué pour les aménagements communaux. Le PLU va passer en enquête publique en avril. La mairie préconise de faire des sondages avant toute construction en zone connue d'aléa mouvements de terrain. Dans certaines zones du nouveau PLU, ces sondages seront imposés lors d'une demande de permis de construire et la plaquette informative de la DDT sera jointe. La commune inscrit sur les Certificats d'urbanisme en zone d'aléa : «présence de caves possible». Le maire rappelle régulièrement la problématique «cavités» dans le bulletin d'informations communal. L'aléa mouvements de terrain sur la commune Description générale Figure 1 : Localisation de la commune dans la région Saumuroise Distré se situe au centre de la région saumuroise, au sud de la Loire. La commune est traversée d'ouest en est par deux ruisseaux : le ruisseau Le Douet et son affluent, le ruisseau Follet,correspondant, au sud-ouest, à la limite administrative avec Courchamps. L'aléa faible prédomine sur la commune de Distré : Il est représenté par de l'aléa faible estimé au niveau des hameaux possédant des cavités dispersées (sources : CG49, mairie), Certaines cavités isolées sont représentées par un aléa faible connu car de petites dimensions (sources : CG49, service archéologique régional), Deux carrières existent sur la commune de Distré : la carrière de Munet-Montagland dont l'extension est connue et est zonée en aléa faible connu, et la carrière du Bois de la Chênaie dont les plans sont partiels, elle est zonée en partie en aléa connu et en partie en aléa estimé (source : CG49). L'aléa moyen est présent au Clos de Pocé, au niveau d'un effondrement sous voirie qui s'est produit dans une cavité qui n'était plus entretenue (source : mairie). Le relief est relativement plat, excepté dans les parties nord et est de la commune. C'est dans ces deux zones que les cavités ont été répertoriées, notamment dans le bourg. Sur l'étendue de la commune, plusieurs faciès géologiques donnent lieu au creusement de cavités : De la craie à Inoceramus Labiatus (partie inférieure du calcaire turonien) dans la partie ouest de la commune, au niveau des lieux-dits Chétigné et Les Carreaux, Du tuffeau, présent sur le reste de la commune. Il s'agit, dans le tuffeau, de caves, de carrières ou d'habitats troglodytiques. Ces cavités ont un recouvrement variant de 5 à 35 m. Dans la craie, des habitats troglodytiques ont également été creusés. L'aléa élevé est visible au Château de Pocé où, d'après un témoignage de riverain, les cavités sont très grandes, très hautes et le recouvrement est faible (sources : CG49, LRPCA 2010). Évolution de l'aléa depuis 1996 En parcourant la commune du nord vers le sud, on peut noter : L'extension de la zone d'aléa faible de la Touche vers le sud-ouest (source : mairie), La création d'une petite zone d'aléa faible estimé à la Touche (source : CG49), La création d'une zone d'aléa faible connu au niveau du Liardeau (source : service archéologique régional), La création d'une zone d'aléa élevé au Château de Pocé (sources : CG49, LRPCA 2010), La création d'une zone d'aléa faible à l'est de Pocé (sources : CG49, mairie), L'extension vers l'ouest de la zone d'aléa faible de Pocé et son prolongement par une zone d'aléa Région Saumuroise, Atlas des cavités souterraines, Dossier n /3

3 CETE de l'ouest LRPC Angers moyen au niveau de l'effondrement sous voirie (source : mairie), La modification du zonage de la carrière du Bois de la Chênaie, il s'agit d'aléa faible connu uniquement où des plans existent (source : CG49), La création d'une petite zone d'aléa faible le long de la RD980 (sources : CG49, service archéologique régional), La création d'une zone d'aléa faible à Chétigné (source : mairie). Figure 6 : Zonage à Chétigné en 1996 Figure 7 : Zonage à Chétigné en 2010 L'aléa mouvements de terrain dans les zones à enjeux Figure 2 : Zonage au niveau de Pocé en 1996 Figure 3 : Zonage au niveau de Pocé en 2010 Le zonage global de l'aléa mouvements de terrain, avec une surface d'environ 90 ha, représente 6% de la surface totale de la commune. La création d'une zone d'aléa faible estimé au niveau d'un souterrain reliant le bourg de Distré à Pocé (source : mairie), L'extension de la zone d'aléa faible du bourg de Distré (source : mairie), Figure 8 : Répartition des surfaces zonées sur la surface totale de la commune Figure 4 : Zonage au niveau du bourg de Distré en 1996 Figure 5 : Zonage au niveau du bourg de Distré en 2010 Région Saumuroise, Atlas des cavités souterraines, Dossier n /3

4 CETE de l'ouest LRPC Angers Afin de préciser le risque mouvements de terrain, il a été défini, en concertation avec la DDT du Maine et Loire, des zones à enjeux à partir des POS et des PLU des communes. Ainsi les zones à enjeux regroupent les zones urbanisées et à urbaniser, les zones de hameaux et de loisirs. La surface de ces zones à enjeux est de 244 ha. Environ 51,5 ha présentent un zonage de l'aléa mouvements de terrain, soit 21,1%. Actions à entreprendre D'après l'article L563-6 du code de l'environnement, il est de la compétence des communes d'établir, en tant que de besoin, une cartographie des cavités sur leur territoire : «Toute personne qui a connaissance de l'existence d'une cavité souterraine ou d'une marnière dont l'effondrement est susceptible de porter atteinte aux personnes ou aux biens, ou d un indice susceptible de révéler cette existence, en informe le maire, qui communique sans délai, au représentant de l'état dans le département et au président du conseil général, les éléments dont il dispose à ce sujet». Ainsi, afin de préciser le risque lié aux cavités souterraines, différentes actions doivent être envisagées par la commune et/ou les particuliers : Figure 9 : Répartition des surfaces zonées dans les zones à enjeux Dans les zones à enjeux, l'aléa faible (aléa faible connu et aléa faible estimé confondus) prédomine avec un pourcentage de surface zonée de 20,9%, 0,2% est couvert par un zonage d'aléa moyen et il n'y a pas de zonage d'aléa élevé. Si on étudie le bâti (ensemble des habitations, bâtiments administratifs, bâtiments agricoles...de plus de 20 m²), 623 bâtiments se situent dans les zones à enjeux. 338 de ces bâtiments, soit 54,3%, sont construits dans des zones présentant un aléa mouvements de terrain. Sensibiliser les habitants au risque lié à la présence des cavités souterraines par des actions de communication et d'information, Réaliser un recensement le plus exhaustif possible des cavités à partir d'une enquête orale approfondie, de recherches complémentaires dans les archives, de visites de terrain et de photointerprétation, Acquérir une connaissance générale des cavités par le biais d'un diagnostic qui pourrait prendre la forme d'une fiche par cavité (cf annexe 7) et d'un dimensionnement sommaire de chaque cavité. Ce relevé pourrait, dans un premier temps, être limité aux zones à enjeux, Améliorer la connaissance de l'ancienne carrière souterraine du Bois de la Chênaie. Pour cela un relevé des puisards, puits d'aération et désordres en surface pourrait être réalisé sur l'ensemble de la surface estimée de celle-ci. Si les enjeux le nécessitent, un relevé de géomètre pourrait ensuite être envisagé. C'est donc à la commune que revient la responsabilité de mettre en place des actions de communication et de réaliser ou faire réaliser un recensement des cavités et indices de cavités présents sur son territoire. En revanche, la reconnaissance et le diagnostic d'une cavité relève de la responsabilité du ou des propriétaires de cette cavité. Figure 10 : Répartition des bâtiments dans les surfaces zonées des zones à enjeux Dans les zones à enjeux, 336 bâtiments, soit 53,9%, sont situés en zones d'aléa faible (aléa faible connu et aléa faible estimé confondus), 2 bâtiments, soit 0,3%, se situent en zone d'aléa moyen et aucun bâtiment n'est situé en zone d'aléa élevé. Région Saumuroise, Atlas des cavités souterraines, Dossier n /3

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