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1 DOCUMENT DE PROJET Projet de traitement des boues des eaux usées et des fosses septiques par biométhanisation sur le site de la Régie d assainissement des eaux de la Vallée-du-Richelieu (R.A.E.V.R) Février 2011 Présenté à : Régie d assainissement des eaux de la Vallée-du-Richelieu (R.A.E.V.R.) 300, rue Brunet Mont St-Hilaire Québec, J3G 4S6 Préparé par : Conseil régional de l environnement de la Montérégie 303, rue Duvernay Beloeil Québec, J3G 5S8 # Document : CREM-PROGES-1102 Révision mai 2011

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3 Beloeil, le 25 février 2011 Objet : Réalisation d un document de projet pour la R.A.E.V.R. Nous affirmons par la présente que l actuel document de projet a été réalisé pour le compte de la Régie d assainissement des eaux de la Valléedu-Richelieu dans le cadre du projet de traitement des boues des eaux usées et des fosses septiques par biométhanisation sur le site de la Régie d assainissement des eaux de la Vallée-du-Richelieu (R.A.E.V.R.). Le présent rapport a été réalisé selon les étapes requises et les exigences de la norme ISO et des spécifications du Programme de traitement des matières organiques par biométhanisation et compostage du Ministère du Développement Durable, de l Environnement et des Parcs (MDDEP). Nous affirmons également que les quantifications de réduction des émissions de gaz à effet de serre déclarées dans ce document ont été estimées à partir des informations, des procédés et des données fournies par la R.A.E.V.R. et ses collaborateurs qui en détiennent la responsabilité de gestion. Nous espérons le tout à votre entière satisfaction. Vincent Moreau, Chargé de projets CRE Montérégie i

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5 Table des matières Liste des tableaux... vi Liste des figures... vii Glossaire... viii 1. Introduction Normes utilisées et protocoles de références Description du projet Aperçu du projet Description démographique et volume de fosses septiques et d eaux usées Prérogatives à l ajout du traitement par digestion anaérobie et potentiel de réduction de GES Description des intrants organiques, du potentiel méthanogène et de la capacité de traitement des installations Technologie retenue L'hydrolyseur Les méthaniseurs Le séchoir de boues Description des processus technologiques (figure 6 et 7) Traitements des boues municipales Traitements des boues de fosse septique Digestion anaérobie : 1 re phase, l'hydrolyse Digestion anaérobie : 2 e phase, la méthanisation Traitements et valorisation du biogaz Traitements et valorisation du digestat Localisation de la station et aménagement de l équipement Promoteur du projet Destinataires du rapport de quantification de réduction des émissions de GES Réduction des gaz à effet de serre (GES) Situation actuelle au Québec Échéancier projeté Risque pouvant avoir des répercussions sur les réductions des émissions de GES du projet Méthode de quantification des GES Identification de Sources Puits et réservoirs pour le projet Détermination et justification du scénario de référence Description de la situation actuelle iii

6 13.2 Scénario de référence Détermination des sources, puits et réservoir du scénario de référence Sélection des sources, puits et réservoir pertinent pour la surveillance et la quantification Quantification des émissions de GES pour le scénario de référence B2b : Traitement des boues des fosses septiques (compostage) B4 : Production et transport d'électricité et B7 : Consommation d'électricité pour le système de traitement B8 : Combustion de gaz naturel B9 : Fuite de GES durant le traitement des eaux usées B12a : Transport des boues avant épandage B13 : Transport et compostage des boues Quantification des émissions pour le projet P6: Production et transport d'électricité et P9: Consommation d'électricité pour le système de traitement P10: Combustion de gaz naturel P11 : Émissions de la fournaise au biogaz P12 : Fuites de GES pendant le traitement P13 : Émission de la torchère de sécurité P16a: Transport du digestat avant épandage Quantification des réductions Surveillance du projet Gestion de la qualité des données Annexe A Annexe A-1 Relevés d analyses des boues par le laboratoire SMi Annexe A-2 Relevé de consommation d électricité (Hydro-Québec Annexe A-3 Relevé de consommation de gaz naturel (Gaz Métro) Annexe A-4 Exemple de relevé de facturation pour le transport des boues (Camille Fontaine et fils inc.) Annexe A-5 Relevé de calculs pour l entreposage des boues dans les champs agricoles avant l épandage (données brutes de Solinov) Annexe B Annexe B-1 Calculs du ratio C:N pour le scénario de référence et le projet Annexe B-2 Spécifications techniques de la torchère de sécurité Annexe B-3 Quantité de digestat produit et évaluation du potentiel méthanogène annuel du projet Annexe C - Feuilles de calculs Excel des quantifications pour le scénario de référence et le projet B2b Traitement des boues des fosses septiques (Compostage) iv

7 B4 B7 - Production, transport et consommation d'électricité B5 - B8 Production, transport et combustion de gaz naturel B12a - Transport des boues avant épandage B13 - Transport et compostage des boues P6- P9 - Production, transport et consommation d'électricité P10 - Combustion de gaz naturel P11 - Émission de la fournaise au biogaz P12 - Fuites de GES pendant le traitement P13 - Émission de la torchère de sécurité P16a - Transport du digestat avant épandage Annexe D Exemple de gabarit pour la surveillance et la cueillette des données v

8 Liste des tableaux Tableau 1 - Relevé des installations de fosses septiques sur le territoire de la MRC de la Valléedu-Richelieu. Tableau 2 - Balance énergétique et potentiel additionnel de masses de boues pouvant être traitées Tableau 3 - Réductions des émissions pour les 5 années suivant la réalisation du projet Tableau 4 - Description des SPR pour le projet Tableau 5 - Test des barrières - Détermination du scénario de référence Tableau 6 - Détermination des sources, puits et réservoir du scénario de référence Tableau 7 - Justification des exclusions Tableau 8 - Quantification des SPR pour le scénario de référence Tableau 9 - Quantification des SPR pour le projet Tableau 10 - Réductions des émissions pour les 5 années suivant la réalisation du projet Tableau 11 - Plan de surveillance vi

9 Liste des figures Figure 1 - Consommation mensuelle de gaz naturel à la station d épuration des eaux de la Valléedu-Richelieu Figure 2 - Photos de méthaniseurs et d un séchoir à boue Figure 3 - Torchère de sécurité Figure 4 - Digestat Figure 5 - Carte de localisation de l usine de traitement des eaux Figure 6 - Schéma de localisation des équipements Figure 7 - Schéma du procédé de méthanisation des boues Figure 8 - Diagramme des sources, puits et réservoirs pour le projet Figure 9 - Diagramme des sources, puits et réservoirs pour le scénario de référence vii

10 Glossaire C : Symbole chimique du carbone CH 4 : Méthane CO 2 : Dioxyde de carbone CO 2 e : Dioxyde de carbone équivalent CREM : Conseil régional de l environnement de la Montérégie CSA : Association canadienne de normalisation GES : Gaz à effet de serre GIEC : Groupe d experts intergouvernemental sur le climat MDP : Mécanisme de développement propre MDDEP : Ministère du Développement Durable, de l Environnement et des Parcs N : Symbole chimique de l azote N 2 O : Oxyde nitreux PRP CH4 : Potentiel de réchauffement planétaire du CH 4 = 21 PRP N2O : Potentiel de réchauffement planétaire du N 2 O = 310 R.A.E.V.R. : Régie d assainissement des eaux de la Vallée-du-Richelieu SPR : Sources, puits et réservoirs viii

11 1. Introduction Dans le cadre du Programme de traitement de matières organiques par biométhanisation et compostage du Ministère du Développement Durable, de l Environnement et des Parcs (MDDEP), toute demande d admissibilité doit inclure un document de projet répondant à la Norme ISO et aux exigences spécifiques du programme. De plus, la déclaration des réductions des GES doit pouvoir être validée selon les exigences de la Norme ISO avant la soumission de tout projet au Ministère. La présente déclaration de réduction de GES a été élaborée dans le but de répondre aux exigences du programme du MDDEP dans le cadre d un projet de biométhanisation comme procédé de valorisation des boues urbaines et des fosses septiques pour la Régie d assainissement des eaux de la Vallée-du-Richelieu (R.A.E.V.R.). Elle a été réalisée par le Conseil régional de l environnement de la Montérégie (CREM) avec la collaboration de l Association canadienne de normalisation (CSA). 2. Normes utilisées et protocoles de références Il faut d abord noter qu il existe peu de protocoles de quantification pour les processus de traitements des eaux usées d origine municipale. En effet, les protocoles disponibles concernent surtout le traitement des eaux usées en provenance du milieu industriel. Considérant la caractérisation des eaux usées et les systèmes de traitement très différents entre ces deux milieux, il n était pas possible d appliquer les protocoles de quantification du domaine industriel au domaine municipal. Le document de projet (ou plan de projet selon la norme) répond aux exigences de la Norme ISO qui est utilisée comme la principale norme de référence pour la méthodologie d élaboration de ce document. De plus, le document de spécification pour la quantification des émissions de GES 1, élaboré par le MDDEP pour ce programme, a aussi été utilisé comme référence. La méthodologie de quantification approuvée du MDP III.H./Version 14 Methane recovery in wastewater treatment 2 a été utilisée comme référence pour compléter les méthodologies de quantification et de surveillance. Elle a été bonifiée par les lignes directrices de quantification nationale des GES du GIEC 3, chapitre 6 : Wastewater Treatment and Discharge (2006). 1 MDDEP, Spécifications pour la quantification des émissions de gaz à effet de serre (GES) exigée par le programme de traitement de la matière organique par biométhanisation et compostage, version , 4p. 2 Indicative simplified baseline and monitoring methodologies for selected small-scale CDM project activity categories, III.H./Version 14, Sectoral Scope: 13 EB 53; Methane recovery in wastewater treatment, UNFCCC 3 Groupe d Expert Intergouvernemental sur l Évolution du Climat 1

12 3. Description du projet 3.1 Aperçu du projet Le présent projet vise à offrir une alternative éco-responsable de la gestion des boues de fosses septiques par la biométhanisation en les additionnant avec les boues de la station d'épuration des eaux de la Régie d'assainissement des eaux de la Vallée-du-Richelieu et en produisant du biogaz à partir de la biométhanisation des boues traitées. Le biogaz sera utilisé en remplacement du gaz naturel pour le chauffage des bâtiments de l usine de traitement de la Régie d'assainissement des eaux de la Vallée-du-Richelieu et le séchage des matières organiques post digestion. 3.2 Description démographique et volume de fosses septiques et d eaux usées La Régie d'assainissement des eaux de la Vallée-du-Richelieu, qui traite les eaux usées de 4 municipalités (Beloeil, McMasterville, Mont-St-Hilaire et Otterburn Park) totalisant habitants répartis sur km², génère annuellement tonnes de boues liquides (5% de matière sèche). Le volume des boues à disposer, après pressage, est d environ 4957 tonnes 4 par année (31,2% de matière sèche 5 ). Dans la MRC de la Vallée-du-Richelieu, il y a, selon les plus récents relevés, environ résidences munies d'une fosse septique (tableau 1), totalisant un volume de collecte d environ 7000m³. Les citoyens sont tenus par un Règlement sur l'évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées (L.R.Q., c. Q-2, r. 8). Le règlement, tiré de la Loi sur la qualité de l environnement, spécifie qu une fosse septique d une résidence saisonnière doit être vidangée au 4 ans et une fosse septique utilisée à longueur d année doit être vidangée une fois au 2 ans. Suite à une consultation de cinq collecteurs de fosses septiques de la région 6, nous avons déterminé le traitement actuel de ces boues de fosses septiques. Les boues des fosses septiques sont présentement acheminées à l'extérieur de la MRC de la Vallée-du-Richelieu, soit majoritairement, aux sites de traitements du Groupe Deslandes Fortin situé à Roxton Pond ou soit au site de Services Sanitaires G Campbell Inc. situé à Henryville. D autres sites de moindre importance, comme CTBM St-Pie, traitent également les boues de fosses septiques de la région. Sur ces sites, les boues de fosses septiques sont dans un premier temps déshydratées pour obtenir une boue ayant une siccité moyenne de 35% pour ensuite être traitées par compostage avec brassage (condition aérobie). Aucune boue de fosses septiques n est dirigée vers un site d enfouissement. 4 Basé sur la facturation du transporteur des boues, Camille Fontaine et fils inc.,raevr, Moyenne de siccité calculée à l aide des 6 derniers relevés de siccité analysé par les laboratoires externes de SMi et mandaté par le RAEVR, Voir données en annexe A-1. 6 Camille Fontaine et Fils inc., Drai-net, Pompage St-Pie Inc.,Pm Debouche Tout, Produits Sanitaires RPS 2

13 Pour l'instant, aucun mode de suivi de la gestion des boues de fosses septiques n'est en vigueur. Les municipalités de la MRC envisagent de remédier à cette situation en instaurant un service d'accueil de ces résidus à la station d'épuration des eaux usées afin de les intégrer au procédé de digestion anaérobie et ensuite valoriser le digestat en agriculture. En effectuant une récolte aux 2 ans, le volume à traiter chaque année sera d'environ m³. Tableau 1 - Relevé des installations de fosses septiques sur le territoire de la MRC de la Vallée-du-Richelieu. MUNICIPALITÉ QUANTITÉ Année 1989 Année 2010 Beloeil Carignan Chambly McMasterville n.d. 1 Mont-Saint-Hilaire Otterburn Park St-Antoine-sur-Richelieu St-Basile-le-Grand St-Charles-sur-Richelieu St-Denis-sur-Richelieu St-Jean-Baptiste n.d. 200 St-Marc-sur-Richelieu St-Mathieu-de-Beloeil Source: R.A.E.V.R., Total : Prérogatives à l ajout du traitement par digestion anaérobie et potentiel de réduction de GES La gestion des boues de fosse septique sur le territoire de la MRC de la Vallée-du-Richelieu n'est pas encadrée, et l'installation du procédé de biométhanisation apportera l'outil idéal pour implanter une collecte systématique tous les 2 ans de toutes les installations septiques du territoire. Ainsi, il y aura amélioration des performances des installations septiques et des champs d'épuration, ce qui entraîne une amélioration des eaux d'écoulement. 3

14 De plus, le procédé de digestion anaérobie des boues a pour effet de convertir une portion de la matière organique contenue dans ces dernières en biogaz. Ainsi, en plus de réduire le volume de boues à disposer, le biogaz généré (±60% CH 4 ) 7 éliminera la consommation de gaz naturel de la régie. En effet, la régie consomme annuellement entre m³ et m³ de gaz naturel pour des fins de chauffage des bâtiments (graphique 1). Dans ce projet, le biogaz généré servira donc à remplacer ce gaz naturel et sera également utilisé pour sécher les boues post digestion. Finalement, la méthanisation et le séchage des boues post digestion réduiront le transport de ces dernières, car la digestion anaérobie réduit d'environ 50% la masse de boues et le séchage la réduit encore de 30%. Ces boues, une fois séchées, sont valorisées en agriculture et éviteront la production d fertilisant. Cette matière peu odorante constitue un amendement idéal pour la conservation des sols agricoles. Figure 1 Consommation mensuelle de gaz naturel à la station d épuration des eaux de la Vallée-du-Richelieu 900,0 800,0 700,0 600,0 500,0 400,0 300,0 200,0 100,0 0,0 Consommation mensuelle de gaz naturel à la station d'épuration des eaux de la Vallée-du-Richelieu (MBTU/mois) Source : R.A.E.V.R., Voir annexe B-3 pour l estimation de la concentration en méthane des biogaz générés dans le projet 4

15 3.4 Description des intrants organiques, du potentiel méthanogène et de la capacité de traitement des installations La matière organique traitée dans ce projet est d'origine domestique, soit de la boue d'épuration des eaux usées urbaines (4 villes; population de habitants) et des contenus de fosses septiques (13 municipalités; population de habitants). Ces boues et résidus de fosses septiques proviennent des eaux usées de la Régie intermunicipale de la Vallée-du-Richelieu. Les boues de fosse septique ont un potentiel méthanogène plutôt faible se situant autour de 200m³ de biogaz par tonne de matière organique sèche entrée dans les digesteurs (Annexe B-3). Ces boues comportent de grosses particules qui doivent être retirées avant la digestion. Le principal intérêt de méthaniser ce type de substrat est de les stabiliser, les désodoriser et les aseptiser afin d'en faciliter la valorisation agricole. Le volume traité par année est d'environ 3500m³ à 4% de matière sèche. Les boues de la station d'épuration des eaux usées de type physico-chimique ont généralement un potentiel méthanogène variant entre 450 et 700m³ de biogaz par tonne de matière organique sèche entrée dans les digesteurs 8. Ce type de matière est simple à digérer et demande peu de gestion car les bactéries présentes dans la boue constituent un inoculum idéal pour la digestion anaérobie. Le volume actuel est de m³ de boues d'épuration à 5% de matière sèche. Le système est flexible et a une capacité hydraulique pouvant aller jusqu'à environ m³ de substrats liquides par année, c'est donc dire que le système prévu actuellement pourrait recevoir 30% plus de liquides annuellement tout en maintenant un temps de résidence de 20 jours en digestion. La charge organique sèche est actuellement prévue à tonnes sèches provenant des boues d'épuration et 140 tonnes sèches provenant des boues de fosses septiques pour un total de tonnes sèches annuellement. Le système actuel pourrait accueillir tonnes sèches de matière organique annuellement, ce qui représente une capacité d'accueil supplémentaire de 78%. Le système est conçu pour accueillir tout substrat organique prébroyé et pouvant être pompé, tels des résidus de fromagerie et d'abattoir, des fruits et légumes, etc. Durant la saison estivale, les surplus de biogaz seront amplement suffisants pour sécher les boues de fosse septique et d'épuration post digestion. Le système et le biogaz disponible ont la capacité de séchage pour un volume d'environ tonnes sèches (40% MS) de plus, pendant cette période chaude. (Tableau 2). 8 Voir annexe B-3 5

16 Tableau 2 - Balance énergétique et potentiel additionnel de masses de boues pouvant être traitées en considérant un potentiel méthanogène d environ m³ biogaz par année (annexe B-3) Énergie consommée (MBTU/mois) Énergie produite (MBTU/m ois) Besoins pour sécher les boues de la station (MBTU/mois) Chaleur récupérée du séchoir (MBTU/mois) Chauffage bioréacteur (MBTU/mois) Bilan énergétique (MBTU/mois) Capacité additionnelle de séchage (T/mois) Tonnes d'eau évaporées correspondantes/ mois Capacité de traitement boues septiques à 7%/mois Janvier 729,8 1121,0 443,4 221,7 20,4 149,2 65,8 43,9 940 Février 606,7 1121,0 443,4 221,7 20,4 272,3 120,1 80, Mars 826,1 1121,0 443,4 221,7 20,4 52,8 23,3 15,5 333 Avril 449,3 1121,0 443,4 221,7 10,2 439,8 194,0 129, Mai 276,4 1121,0 443,4 221, ,9 272,6 181, Juin 63,2 1121,0 443,4 221, ,2 366,7 244, Juillet 5,4 1121,0 443,4 221, ,9 392,1 261, Août 0,0 1121,0 443,4 221, ,3 394,5 263, Septembre 1,9 1121,0 443,4 221, ,5 393,7 262, Octobre 268,5 1121,0 443,4 221, ,9 276,1 184, Novembre 445,5 1121,0 443,4 221,7 10,2 443,6 195,7 130, Décembre 604,9 1121,0 443,4 221,7 20,4 274,0 120,9 80, Source : Bio-Méthatech., Technologie retenue La technologie retenue est la digestion anaérobie mésothermique en continu en deux phases (hydrolyse et biométhanisation) L'hydrolyseur L'hydrolyseur, qui a un volume de 800m³, est chauffé à basse température par de la chaleur récupérée. Il est muni d'un brasseur latéral engendrant un courant giratoire permettant de recueillir les sédiments par un drain de fond central Les méthaniseurs Les deux méthaniseurs de 1 200m³ chacun sont chauffés à environ 37 C par un système à basse température utilisant de la chaleur récupérée. Ils comportent à la fois une portion cuve de digestion et une portion réserve de biogaz intégrée de 400m³ chacun. Son système de chauffage consiste en un réseau de tuyaux chauffants à haut niveau de transfert d énergie situé entre l isolant et la paroi bi-métallique. Ceci a pour avantage de maintenir l efficacité du transfert de chaleur tout au long de la durée de vie du bioréacteur car les tuyaux chauffants ne sont jamais en contact avec les substrats corrosifs. Le méthaniseur vertical est mésophile (moyenne) et la matière organique semi-liquide ajoutée en continu est mélangée constamment, en absence d oxygène. Il en résulte une digestion efficace. 6

17 Figure 2 Photos de méthaniseurs et d un séchoir à boue Source : Bio-Méthatech, site de Saint-Hyacinthe,2010. Le mélangeur interne du bioréacteur est situé sur le côté afin de limiter les mélanges vers le haut dans le bioréacteur. Le mélangeur est de petite taille et est fixé à l aide d un arbre de transmission court, ce qui en fait une pièce résistante nécessitant l usage d un moteur moins énergivore. Une multi-pompe, installée à l'opposé du mélangeur, permet, selon les substrats, de réinsérer la portion surnageant vers le fond ou de capter les particules lourdes au fond du méthaniseur afin de les acheminer vers le haut pour un meilleur mélange Le séchoir de boues La première pièce du séchoir est une fournaise servant à chauffer un liquide intermédiaire caloporteur afin d'éviter un séchage direct qui augmente les risques d'incendie. La fournaise du séchoir est munie d'un récupérateur de chaleur de ses gaz d'échappement. Le récupérateur de chaleur est relié à un réservoir de liquide caloporteur central pouvant desservir le séchoir, les méthaniseurs, l'hydrolyseur et le système de chauffage du bâtiment. La deuxième pièce de cet équipement est le séchoir d'une capacité d'évaporation de 2 tonnes d'eau par heure. L'évacuation du séchoir est reliée à un échangeur de chaleur permettant de récupérer environ 50% de l'énergie sous forme de chaleur. 3.6 Description des processus technologiques (figure 6 et 7) Traitements des boues municipales Puisque nous avons comme objectif de valoriser les boues post digestion en agriculture, ces dernières doivent au préalable être débarrassées des particules non organiques. Pour ce faire, l'ajout à la station d'épuration d'un dégrilleur de type tamiseur permettra d'extraire les particules de plus de 3 mm. Les boues n'ont besoin d'aucun autre prétraitement avant leur digestion. 7

18 3.6.2 Traitements des boues de fosse septique Les boues de fosse septique comportent des particules lourdes, tels le gravier, le sable, le verre, le métal ainsi que des particules légères non organiques tels du plastique et des tissus. Les boues de fosse septique sont généralement recueillies à une siccité variant de 3% à 7%. Elles sont donc liquides et peuvent être débarrassées des particules indésirables à l'aide d'un désableur à injecteur d'air qui permet de recueillir la fraction légère dans le surnageant et la fraction lourde dans les sédiments. En retirant la fraction indésirable, le matériel sera apte à produire, suite à la digestion, un digestat rencontrant les normes BNQ sur le compost Digestion anaérobie : 1 re phase, l'hydrolyse Dans l objectif de produire plus de biogaz et de simplifier l approvisionnement des méthaniseurs, la matière est acheminée à partir des pompes déjà existantes (voir schéma de procédé et schéma de localisation, figure 6 et 7), vers une unité d hydrolyse. L unité d hydrolyse est une cuve de 800 m³ de volume calibrée pour un temps de rétention variant de 3 à 6 jours. Un temps court de rétention permet d acidifier le milieu, simplifie la gestion des équipements en évitant de recourir à l'utilisation de chaux ou de carbonates pour maintenir le ph. L'hydrolyseur permet d accumuler plus de matière que nécessaire durant les jours de semaine et d alimenter les bioréacteurs en continu durant la semaine et la fin de semaine. La température est maintenue aux environs de 37 C pour optimiser les différentes réactions biochimiques et microbiologiques Digestion anaérobie : 2 e phase, la méthanisation Suite à leur passage dans l hydrolyseur, les substrats sont pompés vers deux unités de digestion de 1200 m³ chacune. Le temps de rétention cumulé prévu est d'environ 37 jours en hiver et 19 jours en été et permet, en conditions mésothermiques (37 C), d obtenir des taux de digestion de la matière organique élevés. La matière est introduite, à l'aide d'une pompe, dans le méthaniseur et est mélangée sans homogénéisation par un mouvement rotatif généré par un mélangeur et une pompe de recirculation. Un drain de fond est prévu pour éviter toute accumulation de sédiments dans les digesteurs. Suite à son passage dans le méthaniseur, la matière digérée est réacheminée vers le réservoir de stockage des presses déjà en place. Figure 3 - Torchère de sécurité Traitements et valorisation du biogaz Suite à sa formation dans la partie inférieure du méthaniseur, le biogaz est accumulé temporairement dans une réserve intégrée située dans la partie supérieure du méthaniseur. Cette réserve de 400m³ sert de tampon pour régulariser l approvisionnement en biogaz des équipements et représente environ 8 heures de souplesse dans l'utilisation du biogaz. Dans l'éventualité où du biogaz serait en surplus, une torchère de sécurité prendrait le relais pour éliminer ce biogaz (figure 3). Source : Bio-Méthatech, Saint-Hyacinthe,

19 À sa sortie de la réserve intégrée, le biogaz brut est dirigé vers une unité de désulfurisation de type scrubber biologique afin de respecter les normes d'émission du SO 2 lors de sa combustion. Le biogaz est ensuite dirigé vers la fournaise du séchoir afin de produire l'énergie nécessaire au séchage des boues digérées. En utilisant des récupérateurs de chaleur sur le séchoir des boues, il est possible d'utiliser cette chaleur pour chauffer le bâtiment pour tous les mois de l'année Traitements et valorisation du digestat À la sortie des méthaniseurs, les boues digérées sont pressées par des équipements déjà existants à la station afin d'obtenir une siccité d'environ 30%. Par la suite, le digestat est séché à l'aide d'un séchoir alimenté en biogaz. Cette étape permet d'aseptiser le digestat pour un usage ultérieur sécuritaire. Les boues post digestion séchées constituent un amendement qui sera destiné à une valorisation en agriculture. L'addition en amont d'un dégrilleur tamiseur à la station d'épuration des eaux, ainsi qu'un désableur installé comme système d'accueil des boues de fosses septiques permettront de produire un digestat ayant les qualités d'un compost respectant les normes BNQ. Ainsi, sans particule de plastique, de verre et de tout autre matériel grossier, jumelé à une siccité de 94%, le digestat sera facilement valorisable en agriculture (figure 4). Figure 4 - Digestat Source : Bio-Méthatech, Saint-Hyacinthe,

20 4. Localisation de la station et aménagement de l équipement L usine de traitement des eaux usées de la R.A.E.V.R. se situe aux coordonnées suivantes : Latitude/Longitude : Degrés, minutes, secondes : 45 35' 39" N 73 10' 14" O Degrés décimaux : N O Coordonnées UTM : 18T Numéro de la carte topographique : 031H11 Figure 5 - Carte de localisation de l usine de traitement des eaux R.A.E.V.R. Sa Majesté la Reine du chef du Canada,

21 Les installations de biométhanisation seront implantées sur le site même de la station d'épuration des eaux de la Régie inter municipale de la Vallée-du-Richelieu (figure 2). Les équipements qui seront installés sont: Un dégrilleur Un désableur de 25m³ Un hydrolyseurs de 800m³ 2 méthaniseurs de 1200m³ 2 désulfureurs Une fournaise au biogaz Un réservoir de caloporteur Un séchoir (2 tonnes d'eau/h) Une torchère Un analyseur 11

22 Figure 6 - Schéma de localisation des équipements 12

23 Figure 7 Schéma du procédé de méthanisation des boues 13

24 5. Promoteur du projet La Régie d'assainissement des eaux de la Vallée-du-Richelieu est le seul promoteur du projet. Une demande d admissibilité au programme du MDDEP est en cours pour couvrir une partie du financement afin de réaliser ce projet d ajout du processus de biométhanisation. Au même titre que la station d'épuration des eaux actuellement en place, cette addition sera gouvernée par la Régie d'assainissement des eaux de la Vallée-du-Richelieu. 6. Destinataires du rapport de quantification de réduction des émissions de GES Le document de projet est réalisé dans le cadre d une demande d admissibilité au programme de traitement des matières organiques par biométhanisation et/ou compostage. Elle sera acheminée directement à la Régie d assainissement des eaux de la Vallée-du-Richelieu qui, une fois validée par un tiers selon la norme ISO , l annexera à leur formulaire de demande d aide financière auprès du MDDEP. 7. Réduction des gaz à effet de serre (GES) Les réductions estimées résultent de la mise en place et de l'opération d'un système de biométhanisation pour le traitement des boues des eaux usées et des boues des fosses septiques et de l utilisation des biogaz générés comme carburant de chauffage et de séchage en remplacement du gaz naturel. Les réductions estimées résultent également du traitement des boues des fosses septiques par biométhanisation pour produire un digestat stable et moins émetteur de GES que les activités d entreposage et la disposition actuelle de ces mêmes boues par les particuliers. De plus, une partie des réductions proviennent de la réduction substantielle du volume des boues finales, et donc des émissions dues au transport. 14

25 Les réductions prévues pour les 5 années subséquentes à la réalisation du projet sont estimées comme suit (tableau tiré du chapitre 17): Tableau 3 - Réductions des émissions pour les 5 années suivant la réalisation du projet 1 e année 1243,3 tco 2 e 2 e année 1243,3 tco 2 e 3 e année 1243,3 tco 2 e 4 e année 1243,3 tco 2 e 5 e année 1243,3 tco 2 e Total des réductions après 5 ans d exploitation des installations de biométhanisation 6216,5 tco 2 e 8. Situation actuelle au Québec Il existe peu de projets de biométhanisation pour le traitement des boues provenant du traitement des eaux usées au Québec. Certaines fromageries (Laiterie Charlevoix, fromagerie Blackburn, etc.) utilisent la technologie de digestion anaérobie pour le traitement du lactosérum et des eaux blanches. Il y a également le projet pilote de l usine de traitement des eaux de Saint-Hyacinthe qui est en opération depuis février 2010, sans oublier l usine de la ville de Repentigny déjà en fonction. D autres projets similaires sont prévus dans la région de Longueuil et d Anjou à Montréal. Nous en sommes donc encore au début d une ère où le processus de biométhanisation des boues provenant du traitement des eaux usées effectue une entrée progressive sur le marché au Québec. Le MDDEP a mis en place des mesures incitatives (programme actuel) afin d accélérer l instauration de méthaniseur dans les usines de traitements des eaux sur le territoire québécois. De plus, le Plan d action économique du Canada, présenté par le gouvernement fédéral dans son budget de janvier 2009, prévoit la création du Fonds pour l'infrastructure verte. C est dans cette optique que la R.A.E.V.R effectue sa Déclaration de GES aux fins d admissibilité aux divers programmes disponibles et, dans le cas échéant, celui mis en place par le MDDEP. La R.A.E.V.R. veut notamment intégrer dans son projet le traitement des boues des fosses septiques de toute la MRC de la Vallée-du-Richelieu. Au Québec, il y a en vigueur un Règlement sur l'évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées (L.R.Q., c. Q-2, r. 8). Le règlement, tiré de la Loi sur la qualité de l environnement, spécifie qu une fosse septique d une résidence saisonnière doit être vidangée au 4 ans et une fosse septique utilisée à longueur d année doit être vidangée une fois au 2 ans. 15

26 Dans le cas où une municipalité pourvoit à la vidange des fosses septiques de son territoire, celles-ci doivent être vidangées selon le mesurage de l écume ou des boues. Dans ce dernier cas, toute fosse septique doit être inspectée une fois par année et être vidangée lorsque l'épaisseur de la couche d'écume est égale ou supérieure à 12 cm ou lorsque l'épaisseur de la couche de boues est égale ou supérieure à 30 cm (L.R.Q., c. Q-2, r.8. a.13). Il est à noter que les municipalités qui se prévalent de l'article 25.1 de la Loi sur les compétences municipales (L.R.Q., c. C-47.1) pour exercer la vidange des boues des fosses septiques, financée à même les taxes municipales, répondent à un besoin d une meilleure gestion des fosses septiques sur leur territoire. En effet, les propriétaires avaient tendance à ne pas vidanger leurs fosses à intervalles réguliers selon les normes établies par le Ministère et cela représentait des risques accrus de débordement et de contamination des nappes phréatiques. Malgré le fait que le Gouvernement du Québec veuille élaborer une stratégie visant à bannir graduellement l enfouissement de l ensemble des matières organiques putrescibles d ici 10 ans, il est important de souligner, qu à l heure actuelle, il n y a pas d obligation légale d utiliser la biométhanisation dans les usines de traitement des eaux usées au Québec. De plus, aucune loi ou règlement n oblige les usines de traitement des eaux usées à traiter les boues provenant des fosses septiques. Le projet de la R.A.E.V.R. s inscrit donc parmi les pionnières dans l insertion du procédé de biométhanisation dans le traitement des eaux usées au Québec en plus de bonifier son service en incluant le traitement des boues de fosses septiques de toute la MRC qu elle dessert. 9. Échéancier projeté Le processus débutera à l'automne 2010 pour se terminer en mars Calendrier des travaux et phases proposées : Automne 2010; ingénierie et demande de permis Février/mars 2011; obtention des permis et acceptation du projet Avril 2011; commande des équipements Juillet 2011; début des travaux Septembre 2011; fin des travaux Décembre 2011; production de biogaz stable Complètement opérationnel en mars

27 10. Risque pouvant avoir des répercussions sur les réductions des émissions de GES du projet Les risques principaux pouvant se répercuter sur les réductions d émission des GES du projet comprennent : 1. L application de nouveaux règlements visant l obligation de traiter les boues urbaines et les boues de fosses septiques par procédé de biométhanisation. 2. Une diminution du volume des boues des fosses septiques dirigées vers l usine de traitement par l installation de nouveaux réseaux d aqueduc dans les secteurs actuellement non-desservis de la MRC de la Vallée-du-Richelieu. 3. Un mauvais fonctionnement des systèmes de digestion 11. Méthode de quantification des GES La quantification des réductions réelles sera faite selon les paramètres surveillés durant l implémentation du projet. Le document actuel décrit la quantification ex ante des réductions espérées si le projet est implémenté tel que décrit. Les exigences de la norme ISO ainsi que les exigences du programme du MDDEP ont été suivies tout au long de cette quantification. Tel que mentionné, la méthodologie du MDP III.H 9 ainsi que les lignes directrices du GIEC 10 ont été utilisées comme références pour développer la méthodologie de quantification. 12. Identification de Sources Puits et réservoirs pour le projet En utilisant une analyse de cycle de vie et en se basant sur les SPR décrits dans la méthodologie du MDP et ceux du programme du MDDEP, les SPR du projet ont été identifiés. Les SPR identifiés sont décrits dans le diagramme et le tableau suivants : 9 Indicative simplified baseline and monitoring methodologies for selected small-scale CDM project activity categories, III.H./Version 14, Sectoral Scope: 13 EB 53; Methane recovery in wastewater treatment, UNFCCC 10 Lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux des gaz à effet de serre Volume 5, Chapitre 6 17

28 Figure 8 Diagramme des sources, puits et réservoirs pour le projet SPR en amont durant l'opération du projet P4: Entreposage et gestion des fosses septiques (par citoyen) P5: Acheminement des eaux usées et des boues de fosses septiques P6: Production et transport d'électricité P7: Production et transport de gaz naturel P8: Production et transport de produits chimiques (alun, polymère (agent de floculation)) SPR en amont avant l'opération du projet SPR durant le projet sur le site SPR en aval après l'opération de projet P1: Construction et préparation du site P2: Production et transport des composantes du projet P9: Consommation d'électricité pour le système de traitement P18: Démantèlement de l'installation P10: Combustion de gaz naturel P19: Transport et recyclage ou traitement des déchets P11 : Émissions de la fournaise au biogaz (GES autres que CO 2) P3: Production et transport du carburant utilisé pour le transport P12: Fuites de GES durant le traitement P13: Émissions de la torchère de sécurité (GES autres que CO 2) P14: Entretien SPR en aval durant l'opération du projet P15: Transport et enfouissement des déchets solides (résidus provenant du dégrillage et du désablage) P16a: Transport du digestat avant épandage P16b : Épandage du digestat P17: Décharge de l'eau à la rivière 18

29 Tableau 4 - Description des SPR pour le projet Nom du/de la SPR contrôlé (e)/associé (e)/touché (e) Description P1 : Construction et préparation du site P2 : Production et transport des composantes du projet P3 : Production et transport du carburant utilisé pour le transport P4 : Entreposage et gestion des fosses septiques (par citoyen) Contrôlé Associé Associé Associé La préparation et la mise en service de l équipement de biométhanisation comprennent l utilisation de machineries lourdes (bulldozers, tarières, chargeurs, etc.) pour l installation du système et la préparation du lieu. Comprend toutes activités touchant la production des ressources nécessaires à la fabrication de ces matériaux de base pour l exploitation du projet. Les émissions de GES proviennent de la combustion de combustibles fossiles requis pour l acquisition des matières premières, la fabrication et le transport des équipements jusqu au lieu du projet. Des émissions de GES sont également produites lors du transport des matières premières jusqu aux installations de fabrication. (dégrilleur, unité d hydrolyse, unité de digestion, réservoir intégré, torchère, unité de désulfurisation, récupérateurs de chaleur, séchoir, pompes, convoyeur, cuve de stockage) Comprend toutes activités de fabrication, transport et transbordement du carburant utilisé par les camions de transport et de pompage pour l acheminement des boues des fosses septiques jusqu à l usine. Comprend toutes émissions reliées aux pratiques actuelles de gestion des fosses septiques et d entreposage effectuées par les citoyens. Les pratiques de bonnes gestions sont régies sous la Loi sur la qualité de l environnement. P5: Acheminement des eaux usées et des boues de fosses septiques Contrôlé Comprend toutes activités de collecte, de transport, de transbordement et de stockage des boues provenant des fosses septiques vers l usine d assainissement des eaux. Comprend toutes activités de pompage, transbordement et de stockage des eaux usées en attente de traitements P6 : Production et transport d'électricité P7: Production et transport de gaz naturel Associé Associé Émissions liées à la production et au transport d électricité à l usine de traitement. Comprend toutes activités liées à la production et au transport du gaz naturel utilisé dans le chauffage des installations. P8 : Production et transport Associé de produits chimiques (alun, polymère) Émissions engendrées par la production des produits chimiques et du transport. (alun, polymère (agent de floculation)) 19

30 P9: Consommation d'électricité pour le système de traitement P10: Combustion de gaz naturel P11 : Émissions de la fournaise au biogaz (GES autre que CO 2 ) Contrôlé Contrôlé Contrôlé Comprend toutes les activités de consommation de l électricité nécessaire au fonctionnement de la station de traitement des eaux. Les émissions dues à la consommation d électricité sont indirectes et proviennent de l activité P5. Émissions liées à la combustion du gaz naturel pour le système de chauffage occasionnée par un manque de biogaz seulement ou par une panne du système de biométhanisation. Émissions liées à la combustion des biogaz par la fournaise. P12: Fuites de GES durant le traitement Contrôlé Fuites liées à l opération des digesteurs (taux d efficacité et fuites) P13: Émissions de la torchère de sécurité (GES autre que CO 2 ) Contrôlé Émissions liées à l utilisation de la torchère de sécurité pour brûler les biogaz en surplus des réservoirs intégrés de 400 m 3. P14: Entretien Contrôlé Comprend les émissions découlant des activités d entretien des équipements inhérents au bon fonctionnement de la station. P15: Transport et enfouissement des déchets solides (résidus provenant du dégrillage et du désablage) Associé Comprend toutes activités de collecte, de transport, de transbordement et de stockage des déchets solides vers le lieu d enfouissement. P16a: Transport du digestat avant épandage Associé Comprend toutes activités de collecte, de transport, de transbordement et de stockage du digestat vers le lieu d épandage. P16b : Épandage du digestat Associé Émissions liés à la dégradation du digestat dans les champs agricoles après épandage. P17 : Décharge de l eau à la rivière P18: Démantèlement de l'installation Contrôlé Contrôlé Comprend toutes émissions découlant de la dégradation du contenu organique résiduel dans les eaux une fois traitée et déverser en milieu fluvial. Comprend toutes activités liées au démantèlement des installations à la fin du cycle de vie du projet. P19: Transport et recyclage ou traitement des déchets Associé Comprend toutes activités liées au transport, transbordement, recyclage ou traitements des déchets à la fin du cycle de vie du projet. 20

31 13. Détermination et justification du scénario de référence 13.1 Description de la situation actuelle Actuellement, l usine traite les eaux usées de 4 municipalités et génère environ 5000t de boues (4930t pour 2010). L usine envoie une portion de ces boues à différentes fermes qui l utilisent comme fertilisant sur leurs terres agricoles. L usine a la capacité d envoyer jusqu à 1000t de boues pour l épandage. Cependant, la quantité réelle dirigée vers l épandage varie selon les conditions climatiques. Comme référence, l usine a obtenu un certificat d autorisation pour envoyer 825t de boues à l épandage pour l année Le restant des boues est dirigé vers le centre Valoris à Bury en Estrie qui l inclut dans ses cellules de compostage. Les fosses septiques sont actuellement sous la responsabilité des citoyens et ne sont pas traitées par l usine de traitement des eaux. Les pratiques de gestion des fosses septiques diffèrent selon les propriétaires. Cependant le règlement sur l'évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées (L.R.Q., c. Q-2, r. 8) spécifie qu une fosse septique d une résidence saisonnière doit être vidangée tous les 4 ans et une fosse septique utilisée à longueur d année doit être vidangée une fois tous les 2 ans. Dans le cadre de nos travaux, il sera assumé que les fosses septiques sont vidangées tous les 2 ans. Cette hypothèse respecte le principe de la prudence de la norme puisqu en pratique cette période pourrait être plus longue (5 à 6 ans) Scénario de référence Le scénario de référence est défini comme la situation la plus probable qui aurait eu lieu en absence du projet. La norme ISO exige la justification du scénario de référence, ce qui implique la comparaison de plusieurs options possibles et la sélection et justification du scénario de référence le plus probable. Pour faire la comparaison, sélection et justification du scénario de référence pour ce projet, le test des barrières tel que décrit dans le Protocol de GES de la WRI sera utilisé 11. L équivalence de service entre le scénario de référence et le projet est une autre obligation de la norme ISO Ainsi, les différentes options du scénario de référence devraient considérer le traitement des eaux usées (actuellement traitées par l usine) ainsi que le traitement des fosses septiques (actuellement non traitées dans l usine de traitement), puisque le projet proposé impliquerait le traitement des eaux usées et des fosses septiques. 11 GHG Protocol for Project Accounting, World Resources Institute, World Business Council for Sustainable Development, 2003 (section 8.1, p50). 21

32 Une recherche sur les possibilités de scénarios de référence nous a permis de développer la liste des scénarios suivants qui pourront avoir lieu en absence du projet : Traitement des eaux usées dans l usine actuelle (sans modification du système) et traitement des fosses septiques par les citoyens (la situation actuelle) Traitement des eaux usées dans l usine actuelle (sans modification du système) et traitement des fosses septiques par une autre usine de traitement avoisinante Modification de l usine de traitement pour traiter les eaux usées et les fosses septiques sans récupération et utilisation du biogaz Modification de l usine de traitement pour traiter les eaux usées et les fosses septiques en récupérant le biogaz et en le brûlant dans une torchère Modification de l usine de traitement pour traiter les eaux usées et les fosses septiques en récupérant le biogaz et en l utilisant dans le processus (le projet) Pour en arriver à un scénario de référence possible final, le test des barrières a été utilisé. Les barrières suivantes ont servi à l évaluation de chaque scénario de référence possible : Barrière légale Barrière sociale Barrière technologique Disponibilité des ressources et des données Le tableau 5 présente la liste des obstacles associés à chaque scénario de référence possible recensé. 22

33 Tableau 5 - Test des Barrières - Détermination du scénario de référence Barrières Situation actuelle (Traitement des eaux usées dans l usine et des fosses septiques par les citoyens) Le projet (Traitement des eaux usées et des fosses septiques dans l usine avec la récupération et l utilisation du biogaz) Traitement des eaux usées dans l usine actuelle et traitement des fosses septiques par une autre usine de traitement Traitement des eaux usées et des fosses septiques dans l usine sans modification de l usine (sans récupération et utilisation du biogaz) Traitement des eaux usées et des fosses septiques dans l usine en récupérant et en brûlant le biogaz dans une torchère Barrière légale Aucune Aucune Aucune Aucune Aucune Barrière financière Aucune Coûts en capital assez élevés associés à l achat d équipements, la construction et la mise en place d un nouveau système Coûts en capital relativement élevés associés au transport et/ou à l infrastructure requise. Coûts en capital relativement élevés associés au changement du système et des coûts très élevés associés à la disposition finale des déchets solides en aval du traitement Coûts élevés associés à l achat d équipement ainsi qu à la construction et la mise en place d un nouveau système Barrière sociale Aucune Aucune Aucune Aucune Aucune Barrière technologique Aucune Nouvelle technologie au Québec, peu d usines possédant ce système. Risque assez élevé. Aucune Aucune Risque technologique moyen à élevé. Peu d usines possèdent ce système au Québec. Disponibilité des ressources et des données Aucune Manque de ressources et de données à des fins de comparaison Aucune Aucune Manque de ressources et de données à des fins de comparaison Selon le test des barrières, le seul scénario ne possédant aucune barrière est la situation actuelle aussi appelée Statu quo. Cette procédure mène à la sélection de ce scénario comme scénario de référence puisqu il n existe aucune obligation ou raison pour le changer. Le test de barrière permet aussi de démontrer que le scénario du projet est additionnel au scénario de référence et qu il rencontre plusieurs obstacles ou barrières, dont des barrières financières et des barrières technologiques. 23

34 14. Détermination des sources, puits et réservoir du scénario de référence En parallèle à la quantification des SPR pour le projet, la même méthodologie d analyse de cycle de vie a été utilisée pour l identification des SPR du scénario de référence. Les SPR identifiés sont décrits dans le diagramme et le tableau suivants : 24

35 Figure 9 Diagramme des sources, puits et réservoirs pour le scénario de référence SPR en amont durant l'opération du scénario de référence B2a : Entreposage et gestion des fosses septiques (par citoyen) B2b : Traitement des boues des fosses septiques (compostage) B3 : Collecte, transbordement et transport des eaux usées B4 : Production et transport d'électricité B5 : Production et transport de gaz naturel B6 : Production et transport de produits chimiques (alun, polymère (agent de floculation)) SPR en amont avant l'opération du sc. de réf. SPR durant le projet sur le site SPR en aval après l'opération de sc. de réf. B1 : Production et transport du carburant utilisé pour le transport B7 : Consommation d'électricité pour le système de traitement B8 : Combustion de gaz naturel (chauffage) B9 : Fuites de GES durant le traitement des eaux usées B10 : Entretien SPR en aval durant l'opération du scénario de référence B11 : Transport et enfouissement des déchets solides (résidus provenant du dégrillage) B12a : Transport des boues avant épandage B12b : Épandage des boues B13 : Transport et compostage des boues B14 : Décharge de l eau à la rivière 25

36 Tableau 6 - Détermination des sources, puits et réservoir du scénario de référence Nom du/de la SPR Contrôlé(e)/Associé(e)/Touché(e) Description B1 : Production et transport du carburant utilisé pour le transport B2a : Entreposage et gestion des fosses septiques (par citoyen) B2b : Traitement des boues des fosses septiques (compostage) Associé Associé Associé Comprend toutes activités de fabrication, transport et transbordement du carburant utilisé par les camions de transport. Comprend toutes émissions reliées aux pratiques actuelles de gestion des fosses septiques et d entreposage effectuées par les citoyens. Les pratiques de bonnes gestions sont régies par la Loi sur qualité de l environnement. Comprend toutes les émissions engendrées par les processus de traitement des boues des fosses septiques par compostage dans les principaux centres de traitements de la région. B3 : Collecte, transbordement et transport des eaux usées Contrôlé Comprend toutes activités de pompage, de transbordement et de stockage des eaux usées en attente de traitements. B4 : Production et transport d électricité Associé Émissions liées à la production et au transport d électricité à l usine de traitement. B5: Production et transport de gaz naturel Associé Comprend toutes activités liées à la production et au transport du gaz naturel utilisé dans les installations (chauffage des installations). B6 : Production et transport de produits chimiques B7 : Consommation d'électricité pour le système de traitement B8 : Combustion de gaz naturel (chauffage) B9 : Fuite de GES durant le traitement des eaux usées Associé Contrôlé Contrôlé Contrôlé Émissions engendrées par la production des produits chimiques pour le traitement des eaux usées (alun, polymère (agent de floculation)) Comprend toutes les activités liées à la consommation et à la distribution de l électricité nécessaire au fonctionnement de la station de traitements des eaux. Comprend toutes les activités de combustion de gaz naturel liées au chauffage des installations de la station de traitement des eaux. Comprend toutes les fuites de GES dans le processus de traitement des eaux usées. B10 : Entretien Contrôlé Les émissions découlant des activités d entretien des équipements pour le fonctionnement de la station. 26

37 B11 : Transport et enfouissement des déchets solides (résidus provenant du dégrillage) Associé Comprend toutes activités de collecte, de transport, de transbordement, de stockage et d enfouissement des déchets solides provenant du dégrillage des eaux usées. B12a : Transport des boues avant épandage Associé Comprend toutes activités de collecte, de transport, de transbordement des boues avant l épandage sur les champs agricoles. B12b : Épandage des boues Associé Émissions reliés à l épandage des boues dans un champ agricole. B13* : Transport et compostage des boues Associé Comprend toutes activités de collecte, de transport, de transbordement, de stockage et de compostage des boues. B14 : Décharge de l eau à la rivière Contrôlé Comprend toutes émissions découlant de la dégradation du contenu organique résiduel dans les eaux une fois traité et déversé en milieu fluvial. *Selon la disponibilité et les besoins des agriculteurs, les extrants seront dirigés soit vers le site de compostage, soit vers les terres agricoles pour épandage. Les 2 scénarios peuvent se produire simultanément. 27

38 15. Sélection des sources, puits et réservoir pertinent pour la surveillance et la quantification Après l identification des SPR relatifs au projet et au scénario de référence, on a procédé à la détermination des SPR pertinents pour la quantification des réductions tel que requis par la Norme ISO Les SPR du programme du MDDEP ainsi que les SPR identifiés dans la méthodologie de quantification du MDP ont été utilisés comme références. Par rapport au SPR identifiés par le programme du MDDEP, il faudrait noter que : - Il n y a pas d entreposage et de transport du biogaz produit puisque celui-ci est consommé en continu sur le site. - Puisque le scénario de référence et le projet remplacent l utilisation d engrais synthétiques (dans le premier cas, on fait de l épandage et dans le deuxième cas, on utilise le digestat comme engrais), et que la quantité d engrais chimiques déplacée est très semblable, la production et le transport liés à l utilisation d engrais synthétiques ne sont pas considérés. Les critères pour la sélection des SPR pertinents pour la quantification sont les suivants : a- Est-ce que le SPR est exigé par le programme applicable ou le protocole de référence? Si oui, passez à b. Si non, le SPR pourrait être considéré non pertinent. b- Est-ce que le SPR a un impact sur les GES? Est-il utilisé pour calculer les émissions d un autre SPR? Si oui, passez à c. Si non, le SPR est non pertinent. c- Est-ce que la nature et le niveau d activité du SPR changent entre le scénario de référence et le projet? Si oui, passez à d. Si non, le SPR est non pertinent. d- Est-ce que le SPR génère des émissions moins élevées dans le projet que dans le scénario de référence? Si oui, il pourrait être considéré non pertinent puisque ceci respecterait le principe de la prudence de la Norme ISO Il revient au promoteur de projet de décider si les réductions d émission de GES par ce SPR sont assez importantes pour les quantifier ou les considérer non pertinents. Si non, le SPR est pertinent et devrait être quantifié ou estimé. Le tableau suivant résume les SPR inclus ou exclus et la justification : 28

39 Tableau 7 - Justification des exclusions SPR du projet SPR du Sc. De ref I/E 12 Justification P1: Construction et préparation du site P2: Production et transport des composantes du projet P3: Production et transport du carburant utilisé pour le transport B1 : Production et transport du carburant utilisé pour le transport E (a, c) E (a, c) E (b) La construction et la préparation du site ont un impact négligeable si on comptabilise les émissions de GES annuelles amorties sur la durée de vie du projet. La durée de vie du système est estimée à 50 ans et les émissions de construction sont estimées d une manière très prudente à 5 tco 2 e 13 (donc 0,1t/an). Ces activités ont un impact négligeable si on comptabilise les émissions de GES annuelles amorties sur la durée de vie du projet (durée de 50ans). De plus, cette source n est pas incluse dans les SPR exigés par le programme du MDDEP, ni identifiés dans le protocole utilisé comme référence dans ce document. Cette source d émission est considérée comme étant négligeable vu les quantités de carburant. Cette source n est pas identifiée dans la méthodologie du MDP. P4 : Entreposage et gestion des fosses septiques (par citoyen) P5: Acheminement des eaux usées et des fosses septiques P6: Production et transport d'électricité B2a : Entreposage et gestion des fosses septiques (par citoyen) B2b : Traitement des boues des fosses septiques (compostage) B3 : Collecte, transbordement et transport des eaux usées B4 : Production et transport d'électricité E (c) I E (c,d) I La gestion et l entreposage des fosses septiques dans le scénario de référence et le projet sont les mêmes. Ils sont basés sur une collecte des boues des fosses septiques aux 2 ans en vertu de la Loi sur la qualité de l environnement. Les boues en provenance des fosses septiques sont traitées par des procédés différents dans le scénario de référence et le projet. Soit par compostage 14 dans le scénario de référence et par biométhanisation dans le projet. L acheminement des eaux usées sera le même dans le scénario de référence et le projet. Il est entendu que pour l acheminement des fosses septiques, le transport de celle-ci à l usine aurait moins d émissions de GES que la situation actuelle où ils sont transportés de manière indépendante par chaque usager à des sites d enfouissements situés à une plus grande distance que l usine. Les émissions du projet seront alors équivalentes, concernant les eaux usées, ou inférieures, concernant les fosses septiques, aux émissions du scénario de référence. Donc l exclusion serait une option prudente qui suit le principe de la prudence de la Norme ISO La quantité est différente. 12 I: Le SPR est inclus et est considéré pertinent; E : le SPR est exclu et est considéré non pertinent. Les lettres (a, b, c et d) indiquent la raison d exclusion selon la justification détaillée dans cette section (tableau 8). Il faut noter que le système analysé dans ce document implique beaucoup plus de préparation du site que le système du projet. Donc les émissions sont exagérées et demeurent cependant négligeables. 14 Voir chapitre 3.2 pour précision. 29

40 P7: Production et transport de gaz naturel P8:Production et transport de produits chimiques (alun, polymère (agent de floculation) B5: Production et transport de gaz naturel B6: Production et transport de produits chimiques (alun, polymère (agent de floculation) E (a, b) E (b) Cette quantité a un impact négligeable sur les émissions de GES dans le projet et n est pas considérée dans la méthodologie de référence du MDP. Tel que décrit dans la section 3.6.3, il y aura peu de différences dans la quantité des produits chimiques utilisés. Les fosses septiques sont mélangées aux boues brutes de l eau traitée pour être intégrée à l hydrolyseur et au méthaniseur. P9: Consommation d'électricité pour le système de traitement (incluant la réception, préparation, prétraitement, traitement et opération de tout le système de biométhanisation) B7: Consommation d'électricité pour le système de traitement (incluant la réception, préparation, prétraitement et traitement des eaux usées) I Quantité est différente P10: Combustion de gaz naturel P11: Émission de la fournaise au biogaz (GES autre que CO 2 ) P12: Fuites de GES durant le traitement B8: Combustion de gaz naturel (chauffage) B9: Fuites de GES durant le traitement des eaux usées P13: Émission de la I torchère de sécurité (GES autre que CO 2 ) P14: Entretien B10: Entretien E (a, b) P15: Transport et enfouissement des rejets solides (résidus provenant du dégrillage et du désablage) P16a: Transport du digestat avant épandage B11: Transport et enfouissement des déchets solides (résidus provenant du dégrillage) B12a: Transport des boues avant épandage I I I E I Quantité est différente Les activités d entretien n ont pas d impact sur les GES. De plus, cette source n est pas incluse dans les SPR exigés par le programme du MDDEP ni identifiée dans la méthodologie du MDP utilisée comme référence dans ce document. Variation du volume des déchets solides entre le projet et le scénario de référence est négligeable. On estime que la différence mineure de volume de ces déchets occasionnerait peu de changements dans le niveau d activité du transport de ces déchets ni de la génération de GES due à leurs enfouissements. 30

41 P16b: Épandage du digestat B12b: Épandage des boues B13: Transport et compostage des boues E I Les émissions de GES inhérentes à l épandage des boues et du digestat sont très variables selon divers facteurs : type de sol, granulométrie, ajout d engrais chimiques par l agriculteur, besoin en azote du sol, etc... Les conditions d épandages pouvant variées d une fois à l autre et d une terre à l autre, complexifie davantage la quantification de ces émissions. L incertitude tournant autour des conditions d épandages nous incite, par principe de prudence de la norme ISO , à exclure ce SPR afin de ne pas surestimé les réductions engendrées par le projet. P17: Décharge de l eau à la rivière P18: Démantèlement de l'installation P19: Transport et recyclage ou traitement des déchets B14: Décharge de l eau à la rivière E E (a, c) E (a, c) Les émissions générées par la décharge de l eau à la rivière pour le projet et le scénario de référence sont exclues puisque c est presque la même quantité d eau qui serait déchargée dans les deux cas. La différence est d environ 3450m³ de liquide additionnel par an à rejeter à la rivière. 15 Ce qui est minime si l on considère le volume total actuellement rejeté à la rivière. Ces activités ont un impact négligeable si on comptabilise les émissions de GES annuelles amorties sur la durée de vie du projet (estimation prudente de P17 et P18 autour de 55 tco 2 e sur une période de 50 ans = 1,1tCO 2 /an) 16. De plus, cette source n est pas identifiée dans la méthodologie du MDP utilisée comme référence dans ce document. Ces activités ont un impact négligeable si on comptabilise les émissions de GES annuelles amorties sur la durée de vie du projet (estimation prudente de P17 et P18 autour de 55 tco 2 e sur une période de 50 ans = 1,1tCO 2 /an) 16. De plus, cette source n est pas identifiée dans la méthodologie du MDP utilisée comme référence dans ce document. 15 Estimation effectuée sur la base des volumes de boues traitées dans le projet. Bio-Méthatech, (Table 8). Il faut noter que le système analysé dans ce document implique beaucoup plus de préparation de site que le système du projet. Donc les émissions sont exagérées et demeurent cependant négligeables 31

42 16. Quantification des émissions de GES pour le scénario de référence Tous les SPR pertinents (inclus) pour le scénario de référence ont été quantifiés ou estimés ex ante, en utilisant les exigences de la Norme ISO et les méthodologies de référence, selon les équations suivantes: 16.1 B2b : Traitement des boues des fosses septiques (compostage) Tel que décrit dans le chapitre 3.2, Suite à une consultation de cinq collecteurs de fosses septiques de la région 17, nous avons déterminé le traitement actuel de ces boues de fosses septiques. Les boues des fosses septiques sont présentement acheminées à l'extérieur de la MRC de la Vallée-du-Richelieu, soit majoritairement, aux sites de traitements du Groupe Deslandes Fortin situé à Roxton Pond ou soit au site de Services Sanitaires G Campbell Inc. situé à Henryville. D autres sites de moindre importance, comme CTBM St-Pie, traite également les boues de fosses septiques de la région. Sur ces sites, les boues de fosses septiques sont dans un premier temps déshydratés pour obtenir une boue ayant une siccité moyenne de 35% pour ensuite être traitées par compostage avec brassage (condition aérobie). Les émissions engendrées par le compostage des boues des fosses septiques ont été calculé selon les équations suivantes : Émission de CO 2 Tel que discuté antérieurement, les émissions de CO 2 provenant de matières organiques (biogéniques) ne sont pas comptabilisées dans la quantification des émissions et des réductions des projets GES. Ceci est conforme avec le GIEC 18. Donc les émissions de CO 2 provenant du compostage sont nulles. B 2b E CO2 (tco 2 /an)= 0 Émission de CH 4 Pour le compostage des boues, la méthodologie du MDP exige l utilisation de l équation 4 19 : B 2b E CH4 (tco 2 e/an)= PRP CH4 *( S y FE CH4 compostage) 17 Camille Fontaine et Fils inc., Drai-net, Pompage St-Pie Inc.,Pm Debouche Tout, Produits Sanitaires RPS 18 IPCC Good Practice Guidance and Uncertainty Management in National Greenhouse Gas Inventories; pg 5.10, 19 CDM Indicative simplified baseline and monitoring methodologies for selected small-scale CDM project activity categories III.H./Version 15 - Sectoral Scope: 13 - EB 55. Équation 4 p7/30 32

43 Où : S y = La quantité de matière sèche dans les boues qui aura été traitée par compostage dans l année : Boues de fosse septiques collectées chaque année (3500m 3 * 0,95 t/m 3 20 = 3325t) * siccité 21 (%) = 3325 t * 35% = 1163,8 t Selon le guide du GIEC, le facteur d émission par défaut pour le CH 4 est de 10 g de CH 4 par kg de déchet traité (sur base de poids sec) et 4 g de CH 4 par kg de déchet traité (sur base de poids humide) 22. FE CH4 compostage = facteur d émission de CH 4 pour le compostage de matière résiduelle organique (tch 4 /t matière résiduelle traitée) = 0,01 B 2b E CH4 = 244,4 tco 2 e/an Émissions de N 2 O La méthodologie du MDP utilisée comme référence ne quantifie pas les émissions de N 2 O provenant du compostage des boues. Pour quantifier ces données, les lignes directrices de bonnes pratiques du GIEC ont été utilisées. Selon ces lignes directrices 22, le facteur d émission par défaut pour la génération de N 2 O pour le compostage des boues est de 0,0006 tn 2 O/t déchet traité sur base de poids sec. Les émissions ont donc été quantifiées selon l équation suivante : B 2b E N2O (tco 2 e/an)= PRP N2O *( S y FE N2O compostage) Où : S y = La quantité de matière sèche dans les boues qui auront été traitées par compostage dans le scénario de référence : 1163,8 t FE N2O compostage = 0,0006 tno 2 /t déchets traités 22 B 2b E N2O = 216,5 tco 2 e/an B2b - Sommaire des résultats en tco 2 e/an B 2b E CO2 B 2b E CH4 B 2b E N2O B 2b (émissions totales) 0 244,4 216,5 460,8 20 Facteur de conversion de densité des boues des fosses septiques, Association Québécoise des Industrielles du Compostage, 2004 ET 20 Le Modèle d évaluation des émissions associées aux biosolides (MEEB) : une méthode pour déterminer les émissions de gaz à effet de serre issu de la gestion des biosolides au Canada, juillet 2009, Sylvis Environmental pour le Conseil canadien des ministres de l Environnement, p Moyenne de siccité fournie par les centres de traitement des boues des fosses septiques. Réf : Frédéric Côté du Groupe Deslandes Fortin Inc. 22 Lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux des gaz à effet de serre tableau 4.1, volume 5 chapitre 4 33

44 16.2 B4 : Production et transport d'électricité et B7 : Consommation d'électricité pour le système de traitement Émissions de CH 4, CO 2 et N 2 O Les émissions de GES associées à la consommation d électricité dans le système de traitement de l usine sont des émissions indirectes dues à la production de cette dernière. Pour la quantification de ces émissions, le facteur d intensité associé à la production d électricité au Québec (Fé Qc ) sera utilisé puisque l usine est branchée au réseau électrique d Hydro-Québec. Le dernier inventaire canadien a été utilisé comme source de référence pour le facteur d émission de GES pour le réseau d électricité au Québec (2008) 23 : FéQc CO2 = 2gCO 2 /kwh FéQc CH4 = 0,0003gCH 4 /kwh FéQc N2O = 0,0001gN 2 O/kWh La consommation d électricité utilisée par toute l usine de traitement a été mesurée pour l année 2010 et est de kwh/année (annexe A-2 et C). Cette quantité a été utilisée comme référence pour le système du scénario de référence puisqu elle ne varie pas ou peu d une année à l autre. Le total des émissions de GES découlant de cette activité est calculé suivant l équation suivante : B 4-7 E (tco 2 e/an) = (FéQc CO2 * Consommation annuelle d électricité) + (FéQc CH4 * PRP CH4 * Consommation annuelle d électricité) + (FéQc N2O * PRP N2O * Consommation annuelle d électricité) B4-7 - Sommaire des résultats en tco 2 e/an B 4-7 E CO2 B 4-7 E CH4 B 4-7 E N2O B 4-7 E (émissions totales) 3,63 0,01 0,06 3,7 23 Rapport d inventaire national , Environnement Canada, 2009, Tableau A13-6 (Partie 3, Annexe 13) 34

45 16.3 B8 : Combustion de gaz naturel Émissions de CH 4, CO 2 et N 2 O La quantité moyenne de gaz naturel consommée dans l usine pour les deux dernières années est de m 3 /an 24. Le dernier inventaire canadien a été utilisé comme source de référence pour le facteur d émission de GES pour la combustion de gaz naturel 25 : FE (B 8 E CO2 ) = 1878 g CO 2 /m 3 de gaz naturel brulé FE industriel (B 8 E CH4 ) = 0,037 g CH 4 /m 3 de gaz naturel brulé FE industriel (B 8 E N2O ) = 0,033 g N 2 O/m 3 de gaz naturel brulé B 8 E (tco 2 e/an) 26 = (FE B 8 E CO2 * Consommation annuelle de gaz naturel) + (FE industriel B 8 E CH4 * PRP CH4 * Consommation annuelle de gaz naturel) + (FE industriel B 8 E N2O * PRP N2O * Consommation annuelle de gaz naturel) B8 - Sommaire des résultats en tco 2 e/an B 8 E CO2 B 8 E CH4 B 8 E N2O B 8 E (émissions totales) 238,4 0,1 1,3 239, B9 : Fuite de GES durant le traitement des eaux usées Émissions de CO 2 Tel que discuté antérieurement, les émissions de CO 2 provenant de matières biologiques (d origine biogène 27 ) ne sont pas comptabilisées dans la quantification des émissions et des réductions des projets GES. Ceci est conforme avec les directives du GIEC 28 et avec les exigences du programme du MDDEP. B 9 E CO2 = 0 24 Selon les factures annuelles d achats de Gaz Métro, Voir annexe A-3 25 Rapport d inventaire national , Environnement Canada, 2009, Tableaux A8-1 et A8-2 (Partie 1, Annexe 8). Les émissions de CO 2 ont été développées pour chaque province en assumant une efficacité de combustion de 99.5%, les émissions de N 2 O et de CH 4 ont été développées pour chaque domaine (le domaine industriel). 26 Voir annexe C pour détails 27 Lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux des gaz à effet de serre Volume 5, Chapitre 6, page IPCC Good Practice Guidance and Uncertainty Management in National Greenhouse Gas Inventories; pg 5.10, 35

46 Émission de CH 4 L usine en question utilise un traitement aérobie bien géré et n inclut pas de système de traitement biologique ou anaérobie dans le scénario de référence. Il n y a donc pas d émission de méthane durant le traitement aérobie 29. Pour confirmer qu il n y pas d émission de CH 4, la méthodologie de référence du MDP sera utilisée. Selon cette méthodologie, les quantités de CH 4 émises durant un traitement aérobie des eaux usées peuvent être calculées selon l équation suivante 30 : B 9 E CH4 = Q y *COD éliminé,y * MCF *B o * UF *PRP CH4 MCF est le Facteur de correction du méthane pour les systèmes de traitement des eaux usées. Le facteur MCF selon le tableau III.H.1 de la méthodologie pour un traitement aérobie bien géré est de 0. Les émissions de méthane provenant de l usine de traitement sont donc nulles. B 9 E CH4 = 0 Émission de N 2 O Les émissions de N 2 O ne sont pas comptabilisées dans la méthodologie de référence du MDP, ou seul le CH 4 est quantifié pour cette source. Il est cependant connu que même un système de traitement aérobie pourrait générer du N 2 O. Selon les lignes directrices du GIEC, l oxyde nitreux (N 2 O) est associé à la dégradation des composants de l azote dans les eaux usées (ex. : urée, nitrate et protéine). Les eaux usées domestiques comprennent les rejets humains mélangés à d autres eaux usées domestiques et pouvant comprendre les effluents des douches, des lavabos, des machines à laver, etc. Des émissions directes de N 2 O pourraient être produites pendant la nitrification et la dénitrification de l azote présent. Ces deux procédés peuvent avoir lieu sur la station d épuration et dans le plan d eau récepteur de l effluent. Par contre, les lignes directrices du GIEC spécifient que la production de N 2 O dans les usines de traitement des eaux usées municipales est négligeable et devrait être comptabilisée seulement dans des stations sophistiquées avec capacité d élimination de nutriments (nitrification et dénitrification) 31. Dans le cas de l usine de traitement actuel, il n y pas de processus d élimination de nutriments et donc pas d émission de N 2 O. B 9 E N2O = 0 29 Lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux des gaz à effet de serre Volume 5, Chapitre 6, page CDM Indicative simplified baseline and monitoring methodologies for selected small-scale CDM project activity categories III.H./Version 15 - Sectoral Scope: 13 - EB 55. Équation 2 p6/30 31 Lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux des gaz à effet de serre Volume 5, Chapitre 6, page

47 B9 - Sommaire des résultats en tco 2 e/an B 9 E CO2 B 9 E CH4 B 9 E N2O B 9 E (émissions totales) B12a : Transport des boues avant épandage Émission de CO 2 Aux fins d épandage, le transport des boues est effectué vers plusieurs champs agricoles à Saint- Césaire 32. La distance «aller-retour» parcourue pour transporter les boues de l usine jusqu aux champs est de 117 km 32. Les boues sont transportées par un camion de marque Kenworth T-800 ROLL-OFF (12 roues) ayant une consommation moyenne de 35 l/100km voyages ont été nécessaires au transport des boues en 2010 (annexe A-5). Les émissions de CO 2 pour cette activité sont calculées comme suit : B 12a E CO2 (tco 2 )= litres consommés * FE CO2 camion lourd / Où : litres consommés = Consommation estimée de carburant dans le transport des boues = nbr de trajet * Distance (km) * 35 l/100km = 33 * 117km * 35l/100km = litres FE CO2 camion lourd 34 = 2663gCO 2 /litre B 12a E CO2 = 3,6 tco 2 /an Émissions de CH 4 Les émissions totales de CH 4 pour B 12a sont calculées comme suit : B 12a E CH4 (tco 2 e/an)= PRP CH4 *(litres consommés * FE CH4 camion lourd / ) 32 Données en provenance de la facturation de la compagnie de transport des boues, Camille Fontaine et fils inc., Saint-Hyacinthe, Québec. 33 Donnée du fabricant. 34 Rapport d inventaire national , Environnement Canada, 2009, Tableaux A8-11 (Partie 2, Annexe 8). 37

48 Où : litres consommés = 1351,35 litres FE CH4 camion lourd 35 = 0,082 gch 4 /litre B 12a E CH4 = 0,002 tco 2 e/an Émissions de N 2 O Les émissions totales de N 2 O pour B 12a sont calculées comme suit : B 12a E N2O transport (tco 2 e/an)= PRP N2O * (litres consommés * FE N2O camion lourd / ) Où : litres consommés = 1351,35 litres FE N2O camion lourd 36 = 0,14 gn 2 O/litre B 12a E N2O = 0,06 tco 2 e/an B12a - Sommaire des résultats en tco 2 e/an B 12a E CO2 B 12a E CH4 B 12a E N2O B 12a (émissions totales) 3,6 0,002 0,06 3, B13 : Transport et compostage des boues Émission de CO 2 Tel que discuté antérieurement, les émissions de CO 2 provenant de matières organiques (biogéniques) ne sont pas comptabilisées dans la quantification des émissions et des réductions des projets GES. Ceci est conforme avec le GIEC 37. Donc les émissions de CO 2 provenant du compostage sont nulles. Aux fins de compostage, le transport des boues est effectué vers le site de compostage Valoris situé à Bury en Estrie 38. La distance «aller-retour» parcourue pour transporter les boues de 35 Rapport d inventaire national , Environnement Canada, 2009, Tableaux A8-11 (Partie 2, Annexe 8). 36 Rapport d inventaire national , Environnement Canada, 2009, Tableaux A8-11 (Partie 2, Annexe 8). 37 IPCC Good Practice Guidance and Uncertainty Management in National Greenhouse Gas Inventories; pg 5.10, 38 Données en provenance de la facturation de la compagnie de transport des boues, Camille Fontaine et fils inc., Saint-Hyacinthe, Québec,

49 l usine jusqu au site de compostage est de 340 km 38. Les boues sont transportées par un camion de marque Kenworth T-800 ROLL-OFF (12 roues) ayant une consommation moyenne de 35l/100km voyages 38 ont été nécessaires au transport des boues jusqu au site de compostage en Les émissions de CO 2 pour cette activité sont donc calculées comme suit : B 13 E CO2 (tco 2 /an)= litres consommés * FE CO2 camion lourd / Où : litres consommés = Consommation estimée de carburant dans le transport des boues = nbr de trajet * Distance (km) * 35 l/100km = 173 * 340km * 35l/100km = litres FE CO2 camion lourd 40 = 2663gCO 2 /litre B 13 E CO2 = 54,8 tco 2 /an Émission de CH 4 B 13 E CH4 (tco 2 e/an)= PRP CH4 *(B 13 E CH4 compostage + B 13 E CH4 transport ) Pour le compostage des boues, la méthodologie du MDP exige l utilisation de l équation 4 41 : B 13 E CH4 compostage = S y FE CH4 compostage Où : S y = La quantité de matière sèche dans les boues qui aura été traitée par compostage dans l année (t) = Boues envoyés au compostage 42 (t) * siccité 43 (%) = 4132 t * 31,2% = 1289,2 t Selon le guide du GIEC, le facteur d émission par défaut pour le CH 4 est de 10 g de CH 4 par kg de déchet traité (sur base de poids sec) et 4 g de CH 4 par kg de déchet traité (sur base de poids humide) Donnée du fabricant. 40 Rapport d inventaire national , Environnement Canada, 2009, Tableaux A8-11 (Partie 2, Annexe 8). 41 CDM Indicative simplified baseline and monitoring methodologies for selected small-scale CDM project activity categories III.H./Version 15 - Sectoral Scope: 13 - EB 55. Équation 4 p7/30 42 Données fournies par la R.A.E.V.R. sur les boues compostées en Moyenne de siccité calculée à partir des 6 derniers relevés d analyses des boues des eaux usées de l usine par les laboratoires SMi, voir annexe A-1 pour les relevés d analyses. 39

50 FE CH4 compostage = facteur d émission de CH 4 pour le compostage de matière résiduelle organique (tch 4 /t matière résiduelle traitée) = 0,01 Émissions de CH 4 pour le transport : B 13 E CH4 transport (tch 4 )= litres consommés * FE CH4 camion lourd / Où : litres consommés = litres FE CH4 camion lourd 45 = 0,082 gch 4 /litre Les émissions totales de CH 4 pour le transport et le compostage des boues dans le scénario de référence sont calculées comme suit : B 13 E CH4 =PRP CH4 ((litres consommés * FE CH4 camion lourd / ) + (S y FE CH4 compostage)) B 13 E CH4 = 270,8 tco 2 e/an Émissions de N 2 O B 13 E N2O (tco 2 e/an)= PRP N2O *(B 13 E N2O compostage + B 13 E N2O transport ) La méthodologie du MDP utilisée comme référence ne quantifie pas les émissions de N 2 O provenant du compostage des boues. Pour quantifier ces données, les lignes directrices de bonnes pratiques du GIEC ont été utilisées. Selon ces lignes directrices 46, le facteur d émission par défaut pour la génération de N 2 O pour le compostage des boues est de 0,0006 tn 2 O/t déchet traité sur base de poids sec. Les émissions ont donc été quantifiées selon l équation suivante : B 13 E N2O (tn 2 O/an) = S y FE N2O compostage Où : 44 Lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux des gaz à effet de serre tableau 4.1, volume 5 chapitre 4 45 Rapport d inventaire national , Environnement Canada, 2009, Tableaux A8-11 (Partie 2, Annexe 8). 46 Lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux des gaz à effet de serre tableau 4.1, volume 5 chapitre 4 40

51 S y = La quantité de matière sèche dans les boues qui auront été traitées par compostage dans le scénario de référence (en t) équivalent à 1289,2 t (voir section antérieure : émission de CH 4 par compostage). FE N2O compostage = 0,0006 tno 2 /t déchets traités 47 Pour le transport, la même équation que celle utilisée pour calculer le CO 2 et le CH 4 découlant du transport a été utilisée. B 13 E N2O transport (tn 2 O/an)= litres consommés * FE N2O camion lourd / Où : litres consommés = litres FE N2O camion lourd 48 = 0,14 gn 2 O/litre Les émissions totales de CH 4 pour le transport et le compostage des boues dans le scénario de référence sont calculées comme suit : B 13 E N2O (tco 2 e/an)=prp CH4 ((litres consommés * FE N2O camion lourd / ) + (S y FE N2O compostage)) B 13 E N2O = 240,7 tco 2 e/an B13 - Sommaire des résultats en tco 2 e/an B 13 E CO2 B 13 E CH4 B 13 E N2O B 13 (émissions totales) 54,8 270,8 240,7 566,27 47 Lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux des gaz à effet de serre tableau 4.1, volume 5 chapitre 4 48 Rapport d inventaire national , Environnement Canada, 2009, Tableaux A8-11 (Partie 2, Annexe 8). 41

52 17. Quantification des émissions pour le projet Pour le projet, chacun des SPR pertinents a été quantifié en utilisant des méthodologies reconnues dans le domaine tel que le recommande par la Norme ISO La section suivante décrit les méthodologies qui ont été utilisées pour la quantification. La quantification est détaillée dans les feuilles de calculs en annexe C. Cette quantification est une estimation ex ante des émissions qui découleront du projet. Les émissions réelles seront mesurées durant l implémentation du projet selon les méthodologies décrites dans le plan de surveillance (chapitre 18) P6: Production et transport d'électricité et P9: Consommation d'électricité pour le système de traitement Les émissions de GES associées à la consommation d électricité dans le futur système de traitement de l usine (eaux usées et boues) sont des émissions indirectes dues à la production de cette dernière. Pour la quantification de ces émissions, le facteur d intensité associé à la production d électricité au Québec sera utilisé puisque l usine est branchée au réseau électrique d Hydro-Québec. Le dernier inventaire canadien a été utilisé comme source de référence pour le facteur d émission de GES pour le réseau d électricité au Québec (2008) 49 : FE éqc CO2 = 2gCO 2 /kwh FE éqc CH4 = 0,0003gCH 4 /kwh FE éqc N2O = 0,0001gN 2 O/kWh La consommation d électricité projetée par toute l usine de traitement en incluant les nouveaux procédés a été estimée à kwh/année. Cette estimation découle de l addition de la consommation d électricité prévue par le fabricant des différents équipements annexés au projet pour le traitement des boues et la consommation du système de préparation, prétraitement et traitement d eau usée actuelle. Le supplément d'électricité lié aux nouveaux équipements de digestion (2 digesteurs de 1 200m³ chacun et 1 hydrolyseur de 800m³) est de kWh/an. Le nouveau séchoir de boues digérées devrait consommer environ kWh/an Rapport d inventaire national , Environnement Canada, 2009, Tableau A13-6 (Partie 3, Annexe 13) 50 Données fournies par le fournisseur d équipement : Bio-Méthatech,

53 Le total des émissions de GES découlant de cette activité est calculé suivant l équation suivante : P 6-9 E (tco 2 e/an) = ((FE éqc CO2 * Consommation annuelle d électricité) + (FE éqc CH4 * PRP CH4 * Consommation annuelle d électricité) + (FE éqc N2O * PRP N2O * Consommation annuelle d électricité))/ Durant l implémentation du projet, la consommation réelle en électricité de l usine sera mesurée et utilisée pour quantifier les réductions GES ex post. P6-9 - Sommaire des résultats en tco 2 e/an P 6-9 E CO2 P 6-9 E CH4 P 6-9 E N2O P 6-9 E (émissions totales) 4,17 0,01 0,06 4, P10: Combustion de gaz naturel Le projet prévoit d éliminer le gaz naturel de source fossile pour le chauffage des bâtiments de l usine. Il prévoit de remplacer en totalité ce gaz naturel par les biogaz générés par le traitement anaérobie des boues. Donc l estimation ex ante pour les émissions du projet pour ce SPR est nulle : P 10 E (tco 2 e/an) = 0 Toutefois, en présence d une consommation de gaz naturel pendant le projet pour alimenter la fournaise, la quantité de gaz naturel utilisé sera mesurée (voir plan de surveillance) et la quantification des émissions ex post pour le SPR P10 sera faite telle que décrite dans le scénario de référence pour le SPR B P11 : Émissions de la fournaise au biogaz À part des modifications mineures, la même fournaise que celle utilisée pour chauffer l usine au gaz naturel dans le scénario de référence sera utilisée pour chauffer au biogaz. Donc l efficacité de combustion et les facteurs d émission (le dernier inventaire canadien 51 ) seront les mêmes que ceux utilisés pour le scénario de référence. La quantité de biogaz générée par le projet est estimée dans l annexe B-3 à m³biogaz/an avec une concentration moyenne de 60% de méthane ( m 3 CH 4 ). La quantité de biogaz consommée prévue par la fournaise dans le projet est de m Rapport d inventaire national , Environnement Canada, 2009, Tableaux A8-1 et A8-2, Annexe Données fournies par Bio-Méthatech, Voir annexe B-3. 43

54 Émissions de CO 2 Les émissions de CO 2 provenant de matières organiques (biogéniques) ne sont pas comptabilisées dans la quantification des émissions et des réductions des projets GES. Ceci est conforme avec les exigences du GIEC 53, et du programme du MDDEP. Donc les émissions de CO 2 provenant de la combustion des biogaz sont nulles: P 11 E CO2 = 0 g CO 2 /m 3 de biogaz brulé Émissions de CH4 et N 2 O FE industriel (P 11 E CH4 ) = g CH 4 /m 3 de biogaz brulé FE industriel (P 11 E N2O ) = g N 2 O/m 3 de biogaz brulé Le total des émissions de GES découlant de la combustion de biogaz dans le séchoir et la fournaise est calculé suivant l équation suivante: P 11 E (tco 2 e/an) = (FE industriel (P 11 E CH4 ) * PRP CH4 * Consommation annuelle de biogaz) + (FE industriel (P 11 E N2O )* PRP N2O * Consommation annuelle de biogaz) Où : Consommation annuelle de biogaz 54 = Quantité de biogaz consommée (m 3 ) * fraction volumique du méthane (%) = m 3 * 0,6 = m 3 55 P11 - Sommaire des résultats en tco 2 e/an P 11 E CO2 P 11 E CH4 P 11 E N2O P 11 E (émissions totales) 0 0,23 2,98 3,2 Durant l implémentation du projet, la génération réelle de biogaz et le volume réel de méthane envoyé à la fournaise seront mesurés et utilisés pour quantifier les réductions d émissions de GES ex post. 53 IPCC Good Practice Guidance and Uncertainty Management in National Greenhouse Gas Inventories; pg 5.10, 54 Données fournies par Bio-Méthatech, Voir annexe B Nous calculons les émissions sur la base de méthane brûlé par la torchère de sécurité en considérant que les facteurs d émissions utilisés sont sur la base de la combustion du gaz naturel ayant une fraction volumique de plus de 95% en méthane (fiche signalétique du gaz naturel, Gaz Métro, Naturel/Fiche-Technique.aspx?culture=fr-CA, consulté le 1 janvier 2011). 44

55 17.4 P12 : Fuites de GES pendant le traitement La méthodologie utilisée pour le calcul des fuites du système de traitement des matières organiques par biométhanisation est celle du MDP 56 (équation 9). Les fuites reliées aux traitements des boues se calculent en additionnant les émissions fugitives du captage des biogaz générées par traitement anaérobie des eaux usées et les émissions fugitives du captage des biogaz générées par traitement anaérobie des boues : P 12 E (tco 2 e/an)= P 12 E eaux + P 12 E boues Tel que décrit dans le scénario de référence, l usine en question utilise un traitement aérobie des eaux usées bien géré et n inclut pas de système de traitement biologique ou anaérobie. Il n y a donc pas d émission durant le traitement aérobie 57. Par conséquent, les émissions fugitives reliées au traitement des eaux usées sont inexistantes. P 12 E eaux = 0 Seules les émissions fugitives du traitement par digestion anaérobie des boues seront donc comptabilisées par l équation suivante : Où : P 12 E boues (tco 2 e/an) = (1-CFE) * MEP *PRP CH4 CFE = Le taux d efficacité de captage du système de traitement des boues. Les méthaniseurs sont de marque Lipp et possèdent un taux de captage de l ordre de 100% 58 selon les données du fabricant. MEP = Le potentiel d émission de méthane du système de traitement des boues avec un système de récupération du biogaz. Défini par l équation suivante (MDP 59, équation 13) : MEP = (S *MCF) *DOC S *UF *DOC F *F* 16/12 Où : S = Quantité de boues traitées par le système sur une base sèche sur un an (tonnes). Ceci inclut les boues de traitement des eaux usées et les boues de fosses septiques. 56 CDM Indicative simplified baseline and monitoring methodologies for selected small-scale CDM project activity categories III.H./Version 15 - Sectoral Scope: 13 - EB 55. Équation 9 p12/30 57 Lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux des gaz à effet de serre Volume 5, Chapitre 6, page Dominion & Grimm environnement (2007). Les systèmes de biogaz Lipp. In Dominion & Grimm environnement [En ligne]. (Page consultée le 15 janvier 2011). 59 CDM Indicative simplified baseline and monitoring methodologies for selected small-scale CDM project activity categories III.H./Version 15 - Sectoral Scope: 13 - EB 55. Équation 13 p12/30 45

56 MCF = Facteur de correction du méthane du système de traitement des boues avec un système de récupération du biogaz (valeur par défaut = 0,8 (MDP 60, Tableau III.H.1)). DOC S = Fraction dégradable du contenu organique des boues non traitées générées sur un an (sur base sèche). Valeur par défaut pour le traitement des boues domestiques est de 0,5. DOC F = Fraction de DOC dissimulée dans les biogaz (valeur par défaut = 0,5 GIEC) UF = Facteur de correction du modèle pour tenir compte des incertitudes (valeur par défaut = 1,12) F = Fraction du CH 4 dans les biogaz (valeur par défaut = 0,5) P12 - Sommaire des résultats en tco 2 e/an P 12 E CO2 P 12 E CH4 P 12 E N2O P 12 E (émissions totales) La quantité réelle de boues traitées serait mesurée et utilisée pour quantifier les réductions d une manière ex post durant l application du projet. 60 CDM Indicative simplified baseline and monitoring methodologies for selected small-scale CDM project activity categories III.H./Version 15 - Sectoral Scope: 13 - EB 55. Table III.H.1 p7/30 46

57 17.5 P13 : Émission de la torchère de sécurité Les émissions de GES associées à la combustion des biogaz par la torchère de sécurité sont déterminées à l aide de la méthodologie du MDP 61. Seuls les surplus des biogaz qui ne sont pas utilisés dans le projet pour le chauffage de la bâtisse et le séchage des boues seront brûlés par la torchère de sécurité. Émissions de CO 2 Les émissions de CO 2 provenant de matières organiques (biogéniques) ne sont pas comptabilisées dans la quantification des émissions et des réductions des projets GES. Ceci est conforme avec les exigences du GIEC 62 et les exigences du programme du MDDEP. Donc les émissions de CO 2 provenant de la combustion du biogaz par la torchère de sécurité sont considérées nulles. P 13 E CO2 = 0 Émissions de CH 4 Les émissions annuelles représentent la somme des émissions par heure de combustion du méthane résiduel contenu dans les biogaz acheminés vers la torchère. Le calcul se base sur le débit des biogaz et sur le taux d efficacité de la torchère de sécurité (MDP 63, équation 15) : P 13 E CH4 (tco 2 e/an) Où : = efficacité de la torchère (valeur du fabricant 64 = 98 %) TM = Débit massique du méthane dans le gaz résiduel acheminé à la torchère de sécurité par heure (kg/h). Défini par l équation (MDP 65 ) : TM (kg/h) = FV * fv * p 61 CDM, Tool to determine project emissions from flaring gases containing methane, EB 28, Meeting report, Annexe 13, page IPCC Good Practice Guidance and Uncertainty Management in National Greenhouse Gas Inventories; pg 5.10, 63 CDM, Tool to determine project emissions from flaring gases containing methane, EB 28, Meeting report, Annexe 13, equation 15, page Donnée du fabriquant, Bio-Méthatech, 2010, Voir Annexe B CDM, Tool to determine project emissions from flaring gases containing methane, EB 28, Meeting report, Annexe 13, equation 13 page 9. 47

58 Où : FV = Débit volumique sur base sèche des biogaz résiduels dans des conditions normales par heure (m 3 /h). = m 3 annuellement 66 / 8760 = 12,5 m 3 /h fv = Fraction volumique sur base sèche de méthane dans les biogaz résiduels par heure (%)= 60% 66 p = Densité du méthane dans des conditions normales (valeur = 0,716) 67 P13 - Sommaire des résultats en tco 2 e/an P 13 E CO2 P 13 E CH4 P 13 E (émissions totales) 0 19,7 19,7 Durant l implémentation du projet, le volume réel de biogaz et sa composition réelle seront utilisés pour quantifier les réductions ex post P16a: Transport du digestat avant épandage Dans le scénario du projet, on assume que le digestat est épandu sur les champs comme fertilisant. Les équations utilisée pour les émissions dues au transport du digestat vers le site d épandage sont les même dans le scénario de référence (B12). Il est important à noter que suite au traitement des boues par digestion anaérobie et par traitement thermique, on obtient un digestat très stable avec une siccité très élevé de 90% 66. Émission de CO 2 Tel que discuté antérieurement, les émissions de CO 2 provenant de matières organiques (d origine biogéniques) ne sont pas comptabilisées dans la quantification des émissions et des réductions des projets GES. Ceci est conforme avec le GIEC 68 et les exigences du programme du MDDEP. Pour le transport du digestat vers les champs agricoles, on assume que la même distance moyenne utilisée pour le scénario de référence sera utilisée (117 km). La quantité de digestat qui serait produite par le nouveau système serait de : 870 tonnes Voir annexe B-3. Bio-Méthatech, CDM, Tool to determine project emissions from flaring gases containing methane, EB 28, Meeting report, Annexe 13, equation 13 page IPCC Good Practice Guidance and Uncertainty Management in National Greenhouse Gas Inventories; pg 5.10, 48

59 P 16a E CO2 (tco 2 /an)= litres consommés * FE CO2 camion lourd / Où : FE CO2 camion lourd 69 = 2663gCO 2 /litre litres consommés = Consommation estimée de carburant dans le transport des boues = nbr de trajet * Distance (km) * 35 l/100km Où : Nbr de trajet = quantité de digestats estimée envoyé à l épandage (t) / capacité de charge du camion par voyage (25 tonnes) 70 litres consommés = 35 * 117* 35 l/100km = 1433,25 litres P 16a E CO2 = 3,79 tco 2 /an Émission de CH4 Pour l entreposage, puisque la siccité est plus que 50%, il n y a pas d émission de CH 4 reliée à l entreposage temporaire avant l épandage 71. Seules les émissions de CH 4 reliés aux transports sont comptabilisées par l équation suivante : P 16a E CH4 (tco 2 e)= PRP CH4 * (litres consommés * FE CH4 camion lourd / ) Où : litres consommés = 1433,25 litres FE CH4 camion lourd 72 = 0,082 gch 4 /litre P 16a E CH4 = 0,002 tco 2 e/an 69 Rapport d inventaire national , Environnement Canada, 2009, Tableaux A8-11 (Partie 2, Annexe 8). 70 Donnée fournie par le transporteur responsable du transport des boues actuelles, Camille Fontaine et fils inc Le Modèle d évaluation des émissions associées aux biosolides (MEEB) : une méthode pour déterminer les émissions de gaz à effet de serre issues de la gestion des biosolides au Canada, juillet 2009, Sylvis Environmental pour le Conseil canadien des ministres de l environnement, section p168, équation 5 ( 72 Rapport d inventaire national , Environnement Canada, 2009, Tableaux A8-11 (Partie 2, Annexe 8). 49

60 Émissions de N 2 O Émissions de N 2 O pour le transport : P 16a E N2O (tco 2 e/an)= PRP N2O (litres consommés * FE N2O camion lourd / ) Où : litres consommés = 1433,25 litres FE N2O camion lourd 73 = 0,14 gn 2 O/litre P 16a E N2O = 0,06 tco 2 e/an P16a - Sommaire des résultats en tco 2 e/an P 16 E CO2 P 16 E CH4 P 16 E N2O P 16 E (émissions totales) 3,79 0,002 0,06 3,86 Durant l implémentation du projet, les kilométrages réels seront utilisés pour quantifier les réductions ex post. 73 Rapport d inventaire national , Environnement Canada, 2009, Tableaux A8-11 (Partie 2, Annexe 8). 50

61 18. Quantification des réductions Les réductions découlant du projet sont calculées selon l équation suivante: Réd (tco 2 e/an) = Émissions du scénario de réf (tco 2 e/an) Émissions du projet (tco 2 e/an) SPR SPR Tableau 8 - Quantification des SPR pour le scénario de référence Émissions (tco 2 e/an) SPR CO 2 CH 4 N 2 O Émissions Unité B2b : Traitement des boues des fosses septiques (compostage) 0 244,4 216,5 460,9 tco 2 e/an B4 + B7 : Production, transport et consommation d'électricité 3,6 0,01 0,06 3,7 tco 2 e/an B8: Combustion de gaz naturel 238,4 0,1 1,3 239,8 tco 2 e/an B9 : Fuite pendant le traitement tco 2 e/an B12a : Transport des boues avant l épandage 3,6 0,002 0,06 3,66 tco 2 e/an B13 : Transport et compostage des boues 54,8 270,8 240,7 566,27 tco 2 e/an Émissions du scénario de réf (tco 2 e) = SPR 1274,3 tco 2 e/an Tableau 9 - Quantification des SPR pour le projet Émissions (tco 2 e) SPR CO 2 CH 4 N 2 O Émissions Unité P6-P9 : Production, transport et consommation d'électricité 4,2 0,01 0,065 4,3 tco 2 e/an P10 : Combustion de gaz naturel 0,0 0,00 0,00 0,0 tco 2 e/an P11 : Émissions de la fournaise au biogaz 0,00 0,23 3,0 3,2 tco 2 e/an P12 : Fuites de GES pendant le traitement 0,0 0,00 0,0 0,0 tco 2 e/an P13 : Émission de la torchère de sécurité 0,0 19,69 0,0 19,7 tco 2 e/an P16a: Transport du digestat avant épandage 3,8 0,002 0,06 3,9 tco 2 e/an Émissions du projet (tco 2 e) = SPR 31,0 tco 2 e/an Réd (tco 2 e/an) = 1274,3 tco 2 e/an 31 tco 2 e/an = 1243,3 tco 2 e/an 51

62 Les réductions prévues pour les 5 années subséquentes à la réalisation du projet sont estimés comme suit : Tableau 10 - Réductions des émissions pour les 5 années suivant la réalisation du projet 1 re année 1243,3 tco 2 e 2 e année 1243,3 tco 2 e 3 e année 1243,3 tco 2 e 4 e année 1243,3 tco 2 e 5 e année 1243,3 tco 2 e Total des réductions après 5 ans d exploitation des installations de biométhanisation 6216,5 tco 2 e 52

63 19. Surveillance du projet Les émissions du projet ont été estimées ex ante dans la section 16 du document. Ces émissions sont des émissions réelles qui auront lieu durant la mise en œuvre du projet et seront quantifiées ex post sur une base annuelle. Un plan de surveillance a été établi en conformité avec les lignes directrices des bonnes pratiques existant dans le domaine. La méthodologie approuvée du MDP a été utilisée comme référence dans l élaboration du plan de surveillance. Ce plan de surveillance est illustré dans le tableau 11. Il est à noter que la DCO (Demande Chimique en Oxygène) des eaux usées avant et après le traitement n est pas incluse dans le plan de surveillance puisque l eau est traitée avec un procédé aérobie. Le plan de surveillance ainsi que les procédures de contrôle et d enregistrement des données recueillies seront appliqués d une manière régulière et rigoureuse. Le plan de surveillance couvre toutes les données nécessaires au calcul des émissions des SPR et à la quantification des réductions ex post. Il stipule les paramètres qui doivent être surveillés, la fréquence de l acquisition des données, l enregistrement et l entreposage des données, les instruments qui seront utilisés ainsi que le rôle et la responsabilité pour chaque activité de surveillance. Le plan d assurance qualité/contrôle qualité est décrit dans la section suivante. Les mesures résultant du plan de surveillance seront utilisées pour la quantification des réductions réelles annuellement et feront partie de la déclaration annuelle de réduction du projet. 53

64 Tableau 11 - Plan de surveillance SPR B13 (B12) Paramètre à mesurer Q eaux usées S eaux usées Description Unité Fréquence de suivi Instrument Personne responsable Le débit d eau usée par mois entrant dans l usine Poids de matière sèche dans les boues générées par le traitement des eaux usées m 3 / mois t (matière sèche) Lecture électronique en continu par débitmètre, La moyenne journalière est relevée. Surveillance quotidienne du poids de boues produites et mesure de leurs siccités par un échantillonnage quotidien Débimètre Mesures faites en laboratoire dans les installations de l usine. Four et pesée électronique. Effectuée par le personnel technicien d Aquatech et vérifié par Benoît Aubertin Effectuée par le personnel technicien d Aquatech et vérifié par Benoît Aubertin Traitement et entreposage des données Les valeurs seront inscrites sur papier pour ensuite être transférées électroniquement. Un rapport mensuel est transmis au MDDEP. Les valeurs sont saisies manuellement et inscrites dans le système informatique. P12 S total Poids de matière sèche total dans les boues traitées par le biométhaniseur (boue des eaux usées et boue des fosses septiques) P6/P9 Él y Consommation annuelle d électricité par l usine pour chaque année du projet P11/P13 BG y Volume de biogaz généré durant l année y t (matière sèche) KWh m 3 Surveillance quotidienne du poids de boues traitées et mesure de leurs siccités par un échantillonnage quotidien Lecture quotidienne des mesures Surveillé en continu et cumulatif. Mesures faites en laboratoire dans les installations de l usine. Four et pesée électronique. Compteurs hydroélectriques dédiés aux différents équipements Débitmètre massique Effectuée par le personnel technicien d Aquatech et vérifié par Benoît Aubertin Effectuée par le personnel technicien d Aquatech et vérifié par Benoît Aubertin Relevé effectué par le personnel technicien d Aquatech et vérifié par Benoît Aubertin Les valeurs sont saisies manuellement et inscrites dans le système informatique. Les valeurs sont saisies manuellement et inscrites dans le système informatique. Les valeurs sont saisies manuellement et inscrites dans le système informatique 54

65 SPR Paramètre à mesurer Description Unité Fréquence de suivi Instrument Personne responsable P11/P13 fv Contenu en méthane du biogaz généré durant l année y % Moyenne journalière Analyseur de gaz CH 4 /CO 2 /O 2 /H 2 S P11/P13 p Densité du méthane produit En continu Débitmètre massique P13 n Efficacité de la torchère % Une fois Fourni par le fabricant de la torchère Effectué par le personnel technicien d Aquatech et vérifié par Benoît Aubertin Effectué par le personnel technicien d Aquatech et vérifié par Benoît Aubertin NA NA NA Traitement et entreposage des données Les valeurs sont saisies manuellement et inscrites dans le système informatique Les valeurs sont saisies manuellement et inscrites dans le système informatique P13 BG torchère y Volume de biogaz brûlé dans la torchère durant l année y P13 T torchère Température de la torchère. Cette valeur est déterminée pour les heures de fonctionnement de la torchère P11 BG fournaise y Volume de biogaz brûlé dans la fournaise durant l année y m 3 Surveillé en continu et cumulatif Débitmètre massique o C Surveillé en continu Sonde de température intégrée à la torchère m 3 Surveillé en continu et cumulatif Débitmètre massique Effectué par le personnel technicien d Aquatech et vérifié par Benoît Aubertin Effectué par le personnel technicien d Aquatech et vérifié par Benoît Aubertin Effectué par le personnel technicien d Aquatech et vérifié par Benoît Aubertin Les valeurs sont saisies manuellement et inscrites dans le système informatique Les valeurs sont saisies manuellement et inscrites dans le système informatique Les valeurs sont saisies manuellement et inscrites dans le système informatique 55

66 SPR Paramètre à mesurer Description Unité Fréquence de suivi Instrument Personne responsable P10 G fournaises y Volume de gaz naturel brûlé dans la fournaise durant l année y. Il est assumé qu il n y aura pas de gaz naturel dans le scénario du projet, mais cette quantité sera mesurée s il y a nécessité d utiliser du gaz naturel. P16 Distance Distance parcourue pour se rendre au site d épandage durant l année y P16 P16 Volume et siccité du digestat produit (envoyé à l épandage) Relevé d analyse du digestat (caractérisation chimique du digestat) m 3 Mensuel Facture Service administratif et suivi mensuel par Benoît Aubertin. Km t (matière humide) Le nombre de trajets sera calculé selon la facturation du fournisseur (compagnie de transport) une fois à la fin de l année y. Le kilométrage moyen est estimé selon les données du fournisseur, une fois par année à la fin de l année Journalière mensuelle Facture Mesures faites en laboratoire dans les installations de l usine. Four et pesée électronique. Caractérisations effectuées par les Laboratoires SMi Service administratif et suivi mensuel par Benoît Aubertin. Effectué par le personnel technicien d Aquatech et vérifié par Benoît Aubertin Caractérisations effectuées par les Laboratoires SMi et vérifiées par Benoît Aubertin Traitement et entreposage des données Les factures sont conservées dans un dossier. Elles sont également scannées pour conserver l information sous forme numérique. Les factures sont conservées dans un dossier. Elles sont également scannées pour conserver l information sous forme numérique. Les valeurs sont saisies manuellement et inscrites dans le système informatique Les relevés d analyses des boues sont conservés dans un dossier. Elles sont également scannées pour conserver l information sous forme numérique. 56

67 20. Gestion de la qualité des données L usine de traitement possède actuellement un plan de gestion de la qualité des données conforme avec la Norme ISO Ce plan de gestion sera appliqué pour le plan de surveillance des paramètres requis pour la quantification des réductions des émissions de GES. De plus, les étapes suivantes seront prises pour la quantification des émissions de GES. Communication et personne ressource Une formation appropriée sera offerte aux membres de l'équipe de projet et leurs responsabilités leur seront expliquées. Une personne ressource responsable du projet sera assignée et des questions sur les rôles et les responsabilités ou des questions techniques pourront lui être adressées. Cette personne aura aussi la responsabilité de gérer le développement des documents de déclaration de réduction annuelle et sera responsable de s assurer que le plan de surveillance est appliqué continuellement durant le projet. Cueillette des données Toutes les données recueillies manuellement seront inscrites dans des gabarits par la personne responsable. Un exemple de ces gabarits est inclus à l annexe 1. Les données recueillies en continu électroniquement (tel que l analyseur du débit de biogaz, la composition du biogaz), seront entreposées dans le système informatique. Le système est géré par le surintendant de l usine : Benoît Aubertin est accessible pendant les jours ouvrables d activité de l usine en semaine. Les données cueillies (électroniquement ou en format papier) seront retenues de manière permanente pour des fins de vérification. Contrôle Des contrôles réguliers pour rechercher des erreurs techniques seront complétés par le personnel. Les contrôles se feront pour les données recueillies manuellement ainsi que les données recueillies électroniquement en continu. Les contrôles et vérifications se feront sur une base mensuelle par le surintendant de l usine. Calibration des équipements Tous les équipements seront dument calibrés selon les spécifications du fabricant ou des bonnes pratiques dans le domaine. Pour plus de détails, se référer au document ISO9001 de l usine. La personne responsable de chaque mesure s assurera également, à des intervalles réguliers, que les équipements et les instruments de mesure opèrent selon les recommandations du fabricant. 57

68 Annexes 58

69 59

70 Annexe A Annexe A-1 Relevés d analyses des boues par le laboratoire SMi 60

71 61

72 62

73 63

74 64

75 Annexe A-2 Relevé de consommation d électricité (Hydro-Québec) 65

76 Annexe A-2 Relevé de consommation d électricité (Hydro-Québec) Suite... 66

77 Annexe A-3 Relevé de consommation de gaz naturel (Gaz Métro) 67

78 Annexe A-4 Exemple de relevé de facturation pour le transport des boues (Camille Fontaine et fils inc.) 68

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