Gestion intégrée des eaux pluviales Quelles opportunités pour mon territoire? Quelle déclinaison opérationnelle?
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- Heloïse Brunet
- il y a 6 ans
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2 : parcours politiques publiques Gestion intégrée des eaux pluviales Quelles opportunités pour mon territoire? Quelle déclinaison opérationnelle? Nicolas VENANDET, Chargé d études Agence de l eau Rhin Meuse (57) Yan DABROWSKI, Responsable Département Maitrise d ouvrages et prospectives Assainissement Eurométropole de Strasbourg (67) Philippe GILLES, Directeur Eau et Assainissement et Romaine CHASTELOUX RIVIERE, Directrice de l urbanisme et l écologie urbaine Métropole du Grand Nancy (54) Bruno de JOCAS, Directeur de projets Société de Développement et d Aménagement de la Moselle SODEVAM (Metz, 57)
3 Les eaux pluviales dans le Grand Nancy : Philippe GILLES, Directeur Eau et Assainissement de la Métropole du Grand Nancy Romaine CHASTELOUX RIVIERE, Directrice de l Urbanisme et de l Ecologie Urbaine de la Métropole du Grand Nancy
4 Les caractéristiques géographiques du Grand Nancy expliquent sa grande sensibilité aux phénomènes de ruissellement: L agglomération est inscrite dans la vallée de la Meurthe, blottie entre 2 plateaux. Un dénivelé de près de 200 m entre les plateaux et le fond de vallée explique l importance des ruissellements. Les zones les plus critiques sont localisées au pied des coteaux, aux ruptures de pentes.
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6 Evolution de la doctrine du Grand Nancy en matière de gestion des eaux pluviales 1. Historiquement : doctrine d acheminement rapide des eaux vers le milieu naturel (Meurthe) Limites techniques atteintes et inondations orageuses récurrentes (1 à 5 ans de retour ) : choix d une solution alternative dès les années Programme d aménagement d ouvrages publics de rétention, en pied de coteaux ou en tête de bassin versant : construction d une quinzaine d ouvrages enterrés ( m 3 ) et à ciel ouvert ( m 3 ) Effet positif indéniable (fin des inondations annuelles), mais limites techniques et financières atteintes pour améliorer encore la protection. 3. Réflexions autour de nouvelles solutions (dites alternatives) et/ou complémentaires dès la fin des années 1990 : Rétention à la parcelle, infiltration, Financement par les aménageurs. Protection contre des pluies d occurrence vicennale (20 ans) visée.
7 Ouvrages de rétention en tête de bassin versant : Ouvrages de Pré-la-dame et Pré- la Houche, m 3, commune de Heillecourt.
8 Ouvrages de rétention en pleine ville : Bassin de Foch- Hardeval, m 3, Nancy.
9 Ouvrages de rétention de l agglomération nancéienne : m 3 de stockage existant m 3 encore à réaliser On atteint les limites techniques et financières à l installation de grands ouvrages.
10 Zonage d eaux pluviales : Obligation réglementaire en lien avec le Schéma Directeur d Assainissement (dernier en date voté en 2010). Le zonage définit les zones pour lesquelles une limitation des débits de rejets est imposée. Le débit maximal de rejet est calculé afin de rester inférieur à celui d une pluie décennale sur le terrain nu. Le débit de rejet est adapté à la capacité des réseaux existants, et à l aptitude des sols à l infiltration. Parallèlement, il est imposé un volume de rétention destiné à stocker l eau générée par des pluies d occurrence 20 ans, puis d occurrence 100 ans depuis 2012 et ses inondations catastrophiques.
11 L approche réglementaire PLU / PLUi Extrait règlement type PLU Grand Nancy Eaux pluviales : Dans les zones du territoire communautaire favorables à l infiltration des eaux pluviales, on procédera à l infiltration des eaux pluviales. Cependant, quand la nature du sol ne permet pas d avoir recours à l infiltration ou dans les zones du territoire communautaire défavorables à l infiltration des eaux pluviales, le rejet au réseau de collecte n est autorisé qu après stockage temporaire des eaux avant restitution à débit contrôlé. Le débit de fuite autorisé est alors fonction de la zone de limitation des débits d eaux pluviales où se situe le projet. Pour les unités foncières inférieures à 2000 m², la limitation du débit d eaux pluviales vers le réseau de collecte n est pas obligatoire. Le pétitionnaire doit cependant privilégier des techniques permettant de tendre vers le rejet zéro : - en choisissant l infiltration des eaux pluviales (puits d infiltration), - par la mise en place de citerne de récupération des eaux pluviales (pour l arrosage uniquement dans l intérêt d une restitution au milieu naturel) Intégration dès 2005 de préconisations dans les règlements d urbanisme + les annexes sanitaires
12 L approche opérationnelle ZAC et Ecoquartiers métropolitains La ZAC Bois La Dame à Tomblaine : s appuyer sur le paysage et les milieux naturels existants Ruisseau du Prarupt et Parc des Etangs.. Proposer une trame verte et bleue principale vers la Meurthe Réseau d espaces publics hiérarchisés et intimement lié à la gestion des eaux pluviales Le Parc «Georges Brassens» comme nouvelle centralité du quartier : groupe scolaire, commerces, hébergement seniors et locatif social à proximité Prise en compte de la gestion des eaux pluviales dans la conception des espaces publics des derniers projets d aménagement métropolitains depuis 2006 Composante Urbaine
13 La ZAC Bois La Dame à Tomblaine Agence Malot et Associés > Première réflexion sur l articulation des compétences communes / communauté urbaine au niveau de la gestion d espaces verts avec des fonctions hydrauliques et écologiques
14 L approche opérationnelle ZAC et Ecoquartiers métropolitains L Ecoquartier Biancamaria à Vandoeuvre Les Nancy : Réalisation du Parc Prouvé en amont pour relier le quartier et pour les futurs habitants Le concept «d habiter le parc inflitré» : - un parc linéaire de m² «s infiltrant» dans le quartier pour bénéficier à un maximum d'usagers plutôt qu un parc isolé, - le parc assure «l infiltration» des eaux pluviales, et constitue un support aux déplacements doux - le parc «s infiltre» vers les parcelles privées qui ont des obligations de maintien en pleine terre pour la plantation d arbres de haute tige complémentaire à ceux du parc. Agence Intensités Premier parc rétrocédé au Grand Nancy
15 Le parc «infiltré» -Ecoquartier Biancamaria - L aménagement de jardins partagés de m² et d un verger collectif de 500 m² illustre également la volonté de renforcer le lien et la cohésion sociale, tout en participant à une meilleure biodiversité dans l agglomération. - Cette "âme" végétale s inscrit dans une complémentarité de maillage vert à l échelle de la ville et du grand territoire. Le parc sera aussi un élément fédérateur de rencontre et représente un fort potentiel d attractivité pour les quartiers environnants. Indicateurs écoquartier : - Environ 7m² d espaces verts par habitants - 51% de surfaces végétalisées non imperméabilisées - Densité de 80 logements à l hectare Agence Intensités
16 L approche opérationnelle Parc Ecologique Urbain Cœur Plaines Rive Droite - Programme d Aménagement d Ensemble validé en novembre 2011 avec un budget de 12M de travaux financés à hauteur de 40% par les aménageurs des futures zones résidentielles ou économiques -Le projet prévoit la conception d un paysage, à caractère multifonctionnel comprenant la mise en œuvre de bassins hydrauliques pour lutter contre les inondations tout en proposant des usages ludiques, le renforcement de la dimension écologique du vallon humide avec la mise en scène d un biotope classé, tout en garantissant le maintien d une agriculture périurbaine agricole et vivrière incluant des espaces partagés. Les cheminements doux existants sont renforcés et maillés de façon à connecter les différents espaces sur le site. Une démarche de plus en plus intégrée (urbanisme, environnement, eau-assainissement, inondations, santé et loisirs..) Agence BASE
17 L approche opérationnelle Parc Ecologique Urbain Cœur Plaines Rive Droite Le bassin éco-ludique Agence BASE
18 Une politique d écologie urbaine renouvelée - Renforcer la connaissance de la «Trame Bleue» de l agglomération, indispensable à l élaboration d un P.L.U. intercommunal respectueux de cette richesse écologique ( Etude Biodiversité en 2008) ELEMENT 5 Le Grand Nancy a également initié en 2015 et mené en 2016 une étude sur les «Zones Humides» complémentaire à l étude T.V.B., avec l aide méthodologique et financière de l Agence de l eau Rhin-Meuse. et du Département, dans le but d agir efficacement dans la restauration des milieux humides particulièrement fragiles. Depuis 2015, préfiguration de la trame verte et bleue avec l objectif d une intégration au PLUi et d un plan d actions spécifiques
19 Une politique d écologie urbaine renouvelée - L organisation d un séminaire pédagogique «T.V.B.-Nature en Ville» en mai Dans la cadre du passage en métropole le 1 er juillet 2016, le Grand Nancy devient compétent de plein droit pour les actions de valorisation du patrimoine naturel et paysager. Il se voit également confier la compétence GEMAPI (GEstion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations). Depuis le 1 er septembre 2016, recrutement d un technicien avec le soutien de l Agence de l eau et du Conseil Départemental de Meurthe - et - Moselle pour mettre en œuvre des actions de gestion et de valorisation des ENS et zones humides.
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