DOULEUR EN CANCEROLOGIE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "DOULEUR EN CANCEROLOGIE"

Transcription

1 DOULEUR EN CANCEROLOGIE

2 DEFINITION DE LA DOULEUR SELON L I.A.S.P. «La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à des lésions tissulaires réelles ou possibles ou décrites comme si ces lésions existaient. La douleur est toujours subjective, chaque individu apprend à quoi s applique le terme en raison d expériences liées à des blessures au début de la vie.»

3 1 ) La douleur est présente chez : DOULEUR ET CANCER FREQUENCE - 20 à 50 % des patients atteints de cancer au moment du diagnostic (Douleur parfois révélatrice de la pathologie, récente ou plus ancienne) - 50 à 95 % des patients en phase avancée ou terminale 2 ) Présence de paroxysmes douloureux dans 30 à 50 % des cas 3 ) Se majore le plus souvent au cours de l évolution de la maladie cancéreuse 4 ) Souvent majorée en phase ultime : syndrome algique diffus nécessitant une adaptation des

4 DOULEUR ET CANCER ETIOLOGIES Causes multiples de douleur chez un même patient 1- Douleurs causées par la tumeur et/ou les localisations secondaires - Activation directe des nocicepteurs, - Inflammation locale, - Distension tissulaire (viscères, périoste ) - Infiltration ou compression neurologique, 2 - Douleurs aigues iatrogènes 3 - Douleurs liées au traitement 4 - Douleurs indirectement liées au cancer

5 DOULEUR ET CANCER ETIOLOGIES 1- Douleurs causées par la tumeur ou les métastases Métastases osseuses : - 1ère cause (la plus fréquente) de douleur chronique chez les patients atteints de cancer, - Localisations multiples - localisations vertébrales. Douleurs viscérales : - Envahissement d un viscère creux ou d une enveloppe de viscère (capsule de Glisson, plèvre, péritoine), - 2ème cause de douleur chez les patients atteints de cancer. Infiltration ou compression de structures nerveuses : - Plexus coeliaque (cancer du pancréas), - Plexus brachial (apex pulmonaire), - Tumeur base du crâne - Localisations intra-crâniennes, méningites

6 2- Douleurs aiguës iatrogènes Examens : - Ponction lombaire, gazométrie artérielle, myélogramme, biopsie percutanée Soins : - Pansements douloureux, toilette, mobilisation, Transports : - Pour examens ou traitements Intérêt diagnostique ou thérapeutique? (confort, qualité de vie) Anticipation +++

7 3- Douleurs liées au traitement Aiguës ou chroniques séquellaires Chimiothérapie: Neuropathies (vincristine, vinblastine, sels de platine ), Nécroses osseuses (tête du fémur ou humérus), Mucites, Myalgies - arthralgies. Radiothérapie : Mucite, Entérite-proctocolite, Plexites. Chirurgie : Douleurs neurogènes post-thoracotomie, ou mastectomie, Douleur du membre fantôme.

8 4- Douleurs indirectement liées au cancer (Alitement prolongé, immunodépression ) Escarres, Thrombose veineuse profonde, Lymphoedème, Infections (candidoses, zonas ),...

9 DEPISTAGE DE LA DOULEUR Recherche systématique de la douleur QUAND? A l admission du patient Au cours du séjour si le patient présente une pathologie susceptible de générer de la douleur Au moment d un examen, d un soin COMMENT? Par une question simple : «avez-vous mal?» Par l observation

10 EVALUATION DE LA DOULEUR (1) Mesure qualitative et quantitative de la douleur QUAND? Chaque fois que la personne exprime de la douleur A l observation de signes douloureux Après l administration d un traitement antalgique

11 EVALUATION DE LA DOULEUR (2) COMMENT? Autoévaluation : C est l évaluation de la douleur par la personne elle-même. «La douleur est ce que la personne en dit». A privilégier, à pratiquer chaque fois que le malade est en mesure de le faire. Procéder à un interrogatoire précis : localisation, fréquence, circonstances d apparitions et facteurs déclenchants, qualité, intensité de la douleur. Les échelles : - Echelle Visuelle Analogique (EVA) - Echelle Numérique (EN) - Echelle Verbale Simple (EVS)

12 EVALUATION DE LA DOULEUR (3) - Hétéroévaluation : C est l évaluation par un tiers. Complète l autoévaluation. Les outils : - Observation des signes douloureux : grimaces, crispations, regard hagard, visage figé, position antalgique, gémissements, plaintes, cris, râles, pleurs, protection de la zone douloureuse, opposition aux soins, perte d appétit, troubles du sommeil, agitation, agressivité - Les échelles Doloplus ou Algoplus chez la personne âgée non communicante. Transmissions : - Orales, au médecin et à l équipe soignante - Ecrites dans le dossier de soins ou sur la fiche surveillance de la douleur

13 DOULEUR ET CANCER DEPISTAGE ET EVALUATION PARTICULARITES : - Le contexte de souffrance globale : douleur et anxiété souvent associées - La douleur comme indicateur de l évolution de la maladie cancéreuse crainte de l exprimer désir de garder un degré de douleur - La douleur et son retentissement sur la qualité de vie

14 DOULEUR ET CANCER STRATEGIE THERAPEUTIQUE (1) Traitement étiologique si possible Traitement symptomatique toujours Le traitement antalgique peut être une véritable urgence Pas de place pour un traitement placebo Clarifier les objectifs thérapeutiques avec le patient : soulager les douleurs de repos soulager les douleurs paroxystiques prévenir les douleurs liées aux mobilisations, aux gestes diagnostiques ou thérapeutiques rétablir un meilleur sommeil Apporter des explications, établir une relation de confiance Prendre en compte les composantes de la souffrance globale

15 1 Privilégier la voie orale REGLES GENERALES DE PRESCRIPTION DES ANTALGIQUES (d après l OMS) 2 Administrer les antalgiques de manière préventive et à des doses suffisantes sans attendre la réapparition de la douleur horaires réguliers en fonction de la durée d action du médicament 3 Réévaluer la douleur et réadapter le traitement si besoin dans les heures et jours suivants 4 Respecter les paliers de l échelle OMS (on peut utiliser le palier III d emblée en cas de douleur intense) 5 Individualiser le traitement et prescrire des interdoses pour des accès douloureux paroxystiques, prévisibles ou non

16 CLASSIFICATION DES ANTALGIQUES : PALIERS OMS ANALGESIQUES OPIOÏDES FORTS AGONISTES PURS Morphine orale LI, LP, injectable Fentanyl transdermique, transmuqueux Hydromorphone Oxycodone orale LI, LP, injectable III Palier III AGONISTES ANTAGONISTES Pentazocine et nalbuphine effet plafond AGONISTES PARTIELS (II +) Buprénorphine 1 Ne pas associer paliers II et III 2 Paracétamol + palier II ou III Palier II ANALGESIQUES OPIOÏDES FAIBLES Codéine (Paracétamol + codéine) Tramadol (II +) II 3 Co-antalgiques : Antispasmodiques, anti-inflammatoires, corticoïdes, antidépresseurs, anxiolytiques, biphosphonates, antibiotiques Palier I ANALGESIQUES NON OPIOÏDES Aspirine + anti-inflammatoires Paracétamol I

17 LES OPIOIDES DISPONIBLES 1- Formes orales à libération prolongée : durée d action = 12 h MOSCONTIN LP, SKENAN LP = sulfate de morphine 10, 30, 60, 100, 200 mg OXYCONTIN LP = oxycodone 10, 20, 40, 80 mg SOPHIDONE LP = hydromorphone 4, 8, 16, 24 mg 2- Formes orales à libération immédiate : durée d action = 4 h chlorhydrate de morphine en sirop buvable sulfate de morphine buvable ORAMORPH, cps SEVREDOL 10, 20 mg, Gélules à micro-granules : ACTISKENAN 5,10, 20, 30 mg oxycodone gél OXYNORM et cps OXYNORM oro : 5, 10, 20 mg 3- Formes transdermiques : durée d action = 72 h fentanyl patchs DUROGESIC, MATRIFEN, générique, 12,25,50,75,100 µg/h 4- Formes trans-muqueuses : durée d action = 1 à 2 h citrate de fentanyl : bâtonnets ACTIQ, cps sub-linguaux ABSTRAL, cps gingivaux EFFENTORA, pulv. nasales INSTANYL 5- Formes injectables : durée d action = 4 h chlorhydrate de morphine oxycodone= OXYNORM

18 Introduction d un morphinique 1.Vérifier que la douleur est évaluée et qu elle est morphinosensible 2. Si le patient a des antalgiques de niv II à dose maximale, cela correspond à 40 mg environ de sulfate de morphine par jour. 3. Si le patient est vierge de morphinique, procéder à une titration : Recherche de la poso minimale efficace en utilisant une morphine à libération immédiate per-os ou injectable, doses successives jusqu à la poso efficace 4. Si introduction de morphinique LP d emblée : A titre indicatif, initiation d un traitement sur la base de 1 mg / kg / jr 30 mg x 2 / jr ou équivalent. Formes patch de maniement délicat pour initier un traitement Prescrire en même temps des interdoses de formes LI =1/6 e de la dose quotidienne LP Prescrire en même temps des laxatifs

19 Adaptation d un traitement morphinique 1. Les posologies doivent être revues régulièrement, surtout en début de traitement. 2. Si la dose de secours n est pas efficace, il faut en proposer une autre : per-os 1h après, SC 45 min après, IV 10 à 20 min après (prévoir une dose maximale). Cas particulier : fentanyl trans-muqueux 3. La consommation régulière de doses de secours (plus de 3 à 4 fois / jour) justifie leur réintégration dans la dose de base. 4. En cas de douleurs non contrôlées, la dose de base peut être augmentée par paliers de 30 à 50 %, augmenter les interdoses dans les mêmes proportions. 5. Pas de dose maximale théorique (efficacité-tolérance)

20 Quand utiliser la voie injectable? En relais à la voie orale quand : - incapacité à s alimenter (état buccal, fausses routes) - vomissements rebelles - baisse de la vigilance, coma Par voie sous-cutanée ou voie I.V. ( si déjà en place) - Discontinue : (site d injection sous-cutané) - Continue +/- bolus : PSE ou pompe portable (PCA) Pour la morphine, dose SC = 1/2 dose orale dose IV = 1/3 dose orale Pour l oxycodone, dose injectable = 2/3 dose orale dose IV = dose SC

21 Rotation des opioïdes En cas d inefficacité (malgré une progression posologique adaptée) ou d intolérance (effets secondaires gênants), 2 modalités possibles : Passage d un morphinique à un autre, en respectant les équivalences. voir les équivalences théoriques choisir plutôt la fourchette basse Changement de voie d administration En cas d insuffisance rénale, privilégier le Fentanyl

22 PATCHS DE FENTANYL : MODALITES PRATIQUES D UTILISATION Délai d action : 12 à 18 heures pour atteindre une concentration sérique efficace Prévoir morphine à libération immédiate pendant cet intervalle Après retrait du patch : produit encore actif pendant 18 heures environ (50% de la dose éliminée à 17 heures en moyenne) relais progressif par morphine LP ou injectable 12 h après retrait du patch Chez les personnes âgées, le dosage 12 µg est le plus adapté pour initier un traitement morphinique

23 Surveillance d un traitement morphinique Principes généraux : Les effets indésirables sont communs à l ensemble des opioïdes, mais selon la molécule et les patients, la fréquence et la sévérité de ces effets sont variables. (rotation d opioïde) Certains effets sont dose-dépendants.

24 Surveillance d un traitement morphinique CONSTIPATION : quasi constante, doit être prévenue dès la première prise et tout au long du traitement. Les voies orales, SC et IV sont à priori identiques vis à vis de la constipation (action systémique de la morphine). Traitement préventif non médicamenteux: - Apports hydriques per os adéquats: 1.5 à 2 l/j - Alimentation riche en fibres (supplémentation, aliments riches en son) - Respect de l intimité - Maintien d une activité physique

25 Surveillance d un traitement morphinique Traitement préventif médicamenteux: - 1 ligne: lactulose ou macrogol : DUPHALAC 1 à 6 sachets/j ou MOVICOL 1 à 2 sachets/j +/- SORBITOL 100mg 1 à 2/j - 2 ligne: macrogol ou PEG : TRANSIPEG : 2 sachets matin ou FORTRANS 1/2 à 3/4 l matin +/- huile de paraffine Traitement curatif de la constipation opiniâtre: - FORTRANS 2 à 3 l matin ou MOVICOL 8 sachets dans 1litre/j - Bromure de méthylnaltrexone RELISTOR amp de 12mg/0,6ml si pas d obstacle Une injection de 0,4ml entre 38 et 61kg et 0,6ml au-delà de 62kg Si fécalome: fragmentation au doigt +/- NORMACOL +/-

26 Surveillance d un traitement morphinique NAUSEES ET VOMISSEMENTS : Relativement fréquents (30%), ils disparaissent en général après 5 à 7 jours de traitement mais peuvent se reproduire à chaque augmentation de dose. Pas de traitement préventif systématique - 1 ligne : Domperidone MOTILIUM ou PERIDYS cps ou lyophilisats oraux 30 min avant chaque repas ou metoclopramide PRIMPERAN cps ou injectable - 2 ligne : Haloperidol HALDOL gouttes 0.5mg/ml ou souscutané ou chlorpromazine LARGACTIL gouttes ou souscutané

27 SOMNOLENCE : Surveillance d un traitement morphinique Fréquente en début de traitement, disparaît en quelques jours. Plus fréquente dans les situations de dette de sommeil (douleurs insomniantes les jours précédents). Effet indésirable dose dépendant. Recherche d interactions médicamenteuses (psychotropes), insuffisance rénale? Traitement: Diminution des doses, augmentations des doses plus espacées dans le temps (paliers tous les 2 jours), ou rotation d opioïde Si score de sédation > 2 : protocole naloxone (voir surdosage)

28 Surveillance d un traitement morphinique TROUBLES NEURO-PSYCHIQUES : A type de confusion, d hallucination, dysphorie, cauchemars. Effet dose dépendant. Les opioïdes jouent parfois seulement un rôle dans un tableau multifactoriel : métastases cérébrales, troubles métaboliques, traitement psychotropes associés Traitement : Diminution des doses ou Changement de voie d administration ou Changement d opioïde Diminuer ou arrêter les autres médicaments confusiogènes. Si persistance, neuroleptiques à petites doses Halopéridol 2mg/ml 5 gouttes x 3/j,Chlorpromazine LARGACTIL 5 gttes x 3/j

29 Surveillance d un traitement morphinique TROUBLES URINAIRES Dysurie ou rétention Surtout en cas d obstacle sur les voies urinaires ou d administration de morphine par voie péridurale ou intrathécale Toute agitation chez un patient sous morphine doit faire suspecter une rétention aigue d urines Traitement: En l absence d obstacle : 1- PERMIXON 1 à 2 cp /8h 2- MESTINON 1 à 2 cp /8h Sonde urinaire si globe ou obstacle Rotation d opioïde MYOCLONIES Penser à un surdosage : Diminuer doses de morphine Rotation d opioïde

30 Surveillance d un traitement morphinique PRURIT: thorax, aile du nez Rare Anti H1 en général efficaces ou Rotation d opioïdes SECHERESSE DE BOUCHE, DIMINUTION DES SECRETIONS BRONCHO-PULMONAIRES ET DU REFLEXE DE TOUX A prendre en compte en cas de pathologie pulmonaire mais ne sont pas une contre-indication CAT : bains de bouche, brumisateur d eau, salive artificielle (Artisial, Aequasyal ), soins de bouche (bioxtra) SUEURS Rares Rotation d opioïde si très gênantes

31 SURDOSAGE Origine : dose initiale trop élevée ou augmentation trop rapide des posologies Plus fréquent chez les personnes fragiles Surtout en cas d insuffisance rénale (accumulation) CAT : si FR<10/min et/ou sédation majeure : Stop morphine Oxygénothérapie Naloxone: Narcan amp 0.4mg/ 1ml selon protocole Prévenir médecins

32 Surveillance surdosage Échelle de sédation (Rudgkin): 0 : pas de sédation 1 : patient endormi mais facilement éveillable par une stimulation orale. 2 : patient endormi éveillable par une stimulation tactile (traction sur le lobe de l oreille) 3 : patient très endormi, non éveillable. Surveillance respiratoire: R0 FR>10 et respiration régulière R1 FR>10 respiration irrégulière, ronflements R2 FR <10 et/ou respiration irrégulière, obstruction, tirage R3 FR<10 et/ou pauses respiratoires

33 SURDOSAGE Protocole Naloxone: Kit prêt à l emploi contenant 1 amp de Naloxone Narcan 0,4 mg/ 1 ml 1 amp de 10ml Nacl9% 1 seringue 10 ml 1 aiguille 19G Préparer 1 amp Naloxone dans 9 ml sérum physiologique Si FR < 10 et/ou score sédation >2 : injecter 2 ml Naloxone en IVD puis 1 ml toutes les 2 min jusqu à FR > 10/min puis entretien avec : dose de titration de Naloxone dans 250 ml sur 3 à 4 h oxygénothérapie

34 CAS PARTICULIERS DOULEUR ET CANCER : TRAITEMENT Métastases osseuses : - Importance coantalgiques : AINS, corticoïdes, - Radiothérapie externe, - Diphosphonates (Aredia*, Zometa*) - Diphosphonates radioactifs (Quadramet*) - Cimentoplastie. Douleurs coeliaques du cancer du pancréas : - Morphiniques, - Bloc plexique. Syndrome occlusif : - Antalgiques morphiniques - Antispasmodiques, - Corticoïdes à forte dose - Antisécrétoires Hypertension artérielle intra-crânienne (céphalées) : - Corticoïdes à forte dose, - Glycérotone - mannitol.

35 LES DOULEURS EN PHASE ULTIME (1) - Douleurs déjà connues, souvent majorées (constat) - Douleurs apparues récemment - Souvent diffuses (alitement, ankylose) et majorées aux mobilisations - Associées à d autres symptômes physiques et psychiques

36 LES DOULEURS EN PHASE ULTIME (2) CHOIX THERAPEUTIQUES - Objectif de confort pour les soins (toilette, SAD, limiter les mobilisations, voire le toucher) - Objectif de soulagement par les traitements antalgiques : - introduire ou augmenter les doses - changer de palier, possibilité palier III d emblée - recommandations de bonne pratique - loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie - Prise en charge des autres symptômes et accompagnement du patient et des proches

37 DOULEURS NOCICEPTIVES et NEUROPATHIQUES DOULEURS PAR EXCES NOCICEPTION DOULEURS NEUROPATHIQUES PHYSIOPATHOLOGIE ETIOLOGIE TOPOGRAPHIE CARACTERISTIQUES EXAMEN NEUROLOGIQUE MEDICAMENTS Stimulation périphérique des récepteurs nociceptifs Système nerveux périphérique indemne Cancer - Traumatisme - Inflammation - Ischémie - Chirurgie Précise (organe lésé). Déchirure - Torsion - Serrement - Arrachement Fond douloureux +/- paroxysmes Normal Antalgiques Paliers 1, 2, 3 Traitements adjuvants : AINS, corticoïdes, antispasmodiques, anxiolytiques, myorelaxants... Lésion sur un trajet nerveux des voies afférentes transmettant le message «DOULEUR» Compression. Atteinte neurologique (virale, toxique ) Radiothérapie - Chimiothérapie - Chirurgie Trajets neurologiques. Superficielles - Permanentes brûlures, paresthésies). Profondes - Fulgurante (décharges électriques, coups de poignards). Hypoesthésie +/- hyperpathie +/- allodynie. Anti-épileptiques: Rivotril, Neurontin, Lyrica Antidépresseurs : Anafranil, Laroxyl, IRS

38 Outil DN4 d évaluation des douleurs neuropathiques

39 OUTIL DN 4 d évaluation des douleurs neuropathiques Si le score du patient est égal ou supérieur à 4/10, positif sensibilité à 82,9 % spécificité à 89,9 % le test est French Neuropathic Pain Group D Bouhassira Pain 2005

40 Schéma Réseau Douleur Franche-Comté Avril 2010

41 PRINCIPES GENERAUX DE LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR La douleur concerne la personne dans son unicité. Différencier douleur et souffrance. Attention aux douleurs induites. L objectif de la prise en charge est d aboutir à un niveau de douleur toléré par le patient. Penser à évaluer systématiquement la douleur, dans les 48 premières heures suivant l admission. Privilégier l auto-évaluation ; si elle est impossible, pratiquer une hétéroévaluation. Toutes les échelles d évaluation ont leurs limites. En cas de doute, le recours à un test thérapeutique antalgique doit être envisagé.

42 Les traitements doivent être raisonnés, adaptés et personnalisés : - Traitement spécifique de la cause - Traitement adapté au(x) mécanisme(s) de la douleur (douleur nociceptive, neurogène, psychogène, mixte) - Traitement choisi en fonction de la personne et de sa situation et expliqué La douleur est un symptôme, dont la cause et les mécanismes doivent être recherchés. Ne pas attendre pour traiter. Pas de traitement sans évaluation et réévaluations : évaluation systématique des effets de toutes les démarches thérapeutiques engagées, médicamenteuses et non médicamenteuses.

SPÉCIFICITÉS ET PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR CANCÉREUSE CHEZ L ADULTE

SPÉCIFICITÉS ET PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR CANCÉREUSE CHEZ L ADULTE SPÉCIFICITÉS ET PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR CANCÉREUSE CHEZ L ADULTE Dr Cécile BESSET Equipe Mobile de Soins Palliatifs CHRU Besançon 23/01/2015 DÉFINITION, GÉNÉRALITÉS «Expérience sensorielle et émotionnelle

Plus en détail

CAPACITE DE GERIATRIE

CAPACITE DE GERIATRIE TRAITEMENT DE LA DOULEUR CHEZ LE SUJET AGE CAPACITE DE GERIATRIE 11.03.2009 Dr Françoise ESCOUROLLE-PELTIER Unité de Soins Palliatifs - Équipe Mobile Hôpital BRETONNEAU CONSEQUENCES DE LA PRISE EN CHARGE

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

AVIS DE LA COMMISSION. 30 juin 2004

AVIS DE LA COMMISSION. 30 juin 2004 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE REPUBLIQUE FRANÇAISE AVIS DE LA COMMISSION 30 juin 2004 BIPERIDYS 20 mg, comprimé pelliculé sécable (Boîtes de 20 et 40) Laboratoires PIERRE FABRE MEDICAMENT dompéridone Liste

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE SEPTEMBRE 2009 A. AUTRET, TOURS au moins 5 crises : de MIGRAINE SANS AURA 4 72 heures, 2 des caractères : 1 signe d accompagnement : modérée ou sévère, pulsatile,

Plus en détail

DOULEUR AIGUË. La prise en charge de la douleur aigue commence par une écoute attentive, une évaluation détaillée

DOULEUR AIGUË. La prise en charge de la douleur aigue commence par une écoute attentive, une évaluation détaillée Département de médecine communautaire, de premier recours et des urgences Service de médecine de premier recours DOULEUR AIGUË S. Pautex¹, V. Piguet² Service de médecine de premier recours¹, HUG Service

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Recommandation Pour La Pratique Clinique

Recommandation Pour La Pratique Clinique Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012

Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Qu'est-ce-que la douleur? La douleur est une sensation désagréable et complexe (sensorielle et émotionnelle). Cette sensation provient de l'excitation

Plus en détail

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans?

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans? Migraine : traitement de la crise Comment utiliser les triptans? 6 ème congrès national de lutte contre la douleur 19-20 Mars Alger Alain Serrie Service de Médecine de la douleur, médecine palliative et

Plus en détail

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles NOMENCLATURE GENERALE DES ACTES PROFESSIONNELS INFIRMIERS (Arrêté du 25 mars 1993) (Arrêté du 21 avril 1994) (Arrêté du 1er mars 1999) (Arrêté du 8 Décembre 1999) (Arrêté du 12 Octobre 2000) (Arrêté du

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Developé pour le Centre

Plus en détail

La migraine : une maladie qui se traite

La migraine : une maladie qui se traite La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus

Plus en détail

DOULEURS NEUROPATHIQUES. André Muller

DOULEURS NEUROPATHIQUES. André Muller DOULEURS NEUROPATHIQUES André Muller La douleur, ce n est pas ce que sent l individu, c est ce qu il fait de la sensation. Il fait avec ce qu il est. Il est ce que les autres et lui-même ont fait de lui.

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,

Plus en détail

Maladie d Alzheimer et fin de vie : aspects évolutifs et stratégies thérapeutiques

Maladie d Alzheimer et fin de vie : aspects évolutifs et stratégies thérapeutiques Médecine palliative Soins de support Accompagnement Éthique (2011) 10, 230 244 DOSSIER THÉMATIQUE «GÉRIATRIE» Maladie d Alzheimer et fin de vie : aspects évolutifs et stratégies thérapeutiques Alzheimer

Plus en détail

Semaine Sécurité des patients

Semaine Sécurité des patients Bienvenue dans le «mystère de la chambre des erreurs»! Découvrez le tableau de synthèse des réponses du matériel nécessaire à la mise en place de la chambre des erreurs ainsi que les réponses attendues

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 23 mai 2012

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 23 mai 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 23 mai 2012 SEGLOR 5 mg, gélule B/30 (CIP: 321 899-8) SEGLOR LYOC 5 mg, lyophilisat oral B/30 (CIP: 334 062-4) Laboratoire UCB PHARMA dihydroergotamine (mésilate de)

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH) CEPHALEES POST-BRECHE DURALE Post Dural Puncture Headache (PDPH) G. Buzançais Dr E. Morau 6 Mars 2013 Plan Introduction Physiopathologie Traitements Conclusion Définitions Brèche durale Ponction de dure-mère

Plus en détail

Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs

Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs RECOMMANDATIONS POUR LA PRATIQUE CLINIQUE Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs Décembre 2002 Recommandations Service des recommandations et références professionnelles

Plus en détail

Soins Inrmiers aux brûlés

Soins Inrmiers aux brûlés Soins Inrmiers aux brûlés Le 29/04/2009 1 Intro La gravité d'une brûlure dépend essentiellement de sa profondeur, de sa supercie de sa localisation et du ASA. Sa prise en charge doit être rapide pour limiter

Plus en détail

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004 11/02/10 Structures sensibles du crâne neurogénétique Cheveux Cuir chevelu Tissu sous cutané Périoste Os Dure mère Méninges molles Cerveau vaisseaux MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

LES DOULEURS ORO- FACIALES

LES DOULEURS ORO- FACIALES LES DOULEURS ORO- FACIALES Diagnostic différentiel CNO SA 16-17 Septembre 2011 Mathieu PITZ Douleurs Bruits articulaires Limitation des mouvements mandibulaires Abrasions dentaires MOTIFS DE CONSULTATION

Plus en détail

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique.

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique. Diplôme d Etat d infirmier Référentiel d activités Annexe I Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet, un

Plus en détail

MIGRAINE - TRAITEMENT

MIGRAINE - TRAITEMENT MIGRAINE - TRAITEMENT Restauration d une bonne qualité de vie Adapté à chaque patient Reposant sur trois axes : éviction des facteurs déclenchants traitement de crise traitement prophylactique ANAES 2002

Plus en détail

SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775

SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775 SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775 Hôpital Cochin - Service Médecine Interne du Pr Le Jeunne 27, rue du Faubourg Saint Jacques - 75014 PARIS

Plus en détail

Projet aquitain de surveillance alternée des cancers du sein localisés traités

Projet aquitain de surveillance alternée des cancers du sein localisés traités Projet aquitain de surveillance alternée des cancers du sein localisés traités Formation des médecins généralistes et gynécologues EFFETS INDESIRABLES ET COMPLICATIONS DES TRAITEMENTS DANS LE CANCER DU

Plus en détail

de la douleur et des malades en fin de vie

de la douleur et des malades en fin de vie 1 131 Chapitre 12 - Prise en charge de la douleur et des malades en fin de vie Plan du chapitre 1. La douleur Définition Mécanismes physiopathologiques 2. Spécificités cliniques de la douleur chez les

Plus en détail

I. Palier 1 : douleurs légères à moyennes Les médicaments de différentes classes palier 1 peuvent être prescrits en association.

I. Palier 1 : douleurs légères à moyennes Les médicaments de différentes classes palier 1 peuvent être prescrits en association. Chap ii ttrree 9 TRAITEMENT de la DOULEUR Les injections ne sont pas nécessaires lorsque la voie orale est possible. Le recours à la morphine est recommandé d emblée en cas de douleur très intense y compris

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Semaine Sécurité des patients «Le mystère de la chambre des erreurs!»

Semaine Sécurité des patients «Le mystère de la chambre des erreurs!» Semaine Sécurité des patients «Le mystère de la chambre des erreurs!» Vous avez été X à prendre le risque d entrer dans notre chambre des erreurs, à présent découvrez les erreurs ou risques potentiels

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

ÉVALUATION ET PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE DE LA DOULEUR CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES AYANT DES TROUBLES DE LA COMMUNICATION VERBALE

ÉVALUATION ET PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE DE LA DOULEUR CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES AYANT DES TROUBLES DE LA COMMUNICATION VERBALE ÉVALUATION ET PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE DE LA DOULEUR CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES AYANT DES TROUBLES DE LA COMMUNICATION VERBALE OCTOBRE Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par

Plus en détail

AGRES Hugues IADE RD LA ROCHE / YON

AGRES Hugues IADE RD LA ROCHE / YON Douleurs neuropathiques périphériques de l adulte non diabétique : De l étiologie au rôle de l infirmier AGRES Hugues IADE RD LA ROCHE / YON La douleur neuropathique Définition [1] C est est une douleur

Plus en détail

Recommandations après le retrait des associations dextropropoxyphène/paracétamol et dextropropoxyphène/paracétamol/caféine

Recommandations après le retrait des associations dextropropoxyphène/paracétamol et dextropropoxyphène/paracétamol/caféine Groupe Référent Médecins Généralistes de l Afssaps Mise au point Prise en charge des douleurs de l adulte modérées à intenses Recommandations après le retrait des associations dextropropoxyphène/paracétamol

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Service de Chirurgie orthopédique et Traumatologique Hôpital Beaujon 100, boulevard du général Leclerc 92110 CLICHY Accueil : 01 40 87 52 53 Consultation : 01 40 87 59 22 Feuillet d information complémentaire

Plus en détail

LES ANTIMIGRAINEUX. Médicaments de la crise et médicaments de fond

LES ANTIMIGRAINEUX. Médicaments de la crise et médicaments de fond LES ANTIMIGRAINEUX Migraine : maladie qui peut être handicapante selon fréquence, durée, intensité des crises, signes d accompagnement (digestifs), retentissement sur la vie quotidienne, professionnelle,

Plus en détail

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique. MIGRAINES Diagnostic Critères IHS de la migraine SANS AURA : 5 crises 4-72 heures sans traitement 2 caractéristiques suivantes : Unilatérales Pulsatiles Modérées ou sévères Aggravation par activités physiques

Plus en détail

Recommandations de bonne pratique PRISE EN CHARGE MEDICAMENTEUSE DE LA DOULEUR AIGUË ET CHRONIQUE CHEZ L ENFANT RECOMMANDATIONS

Recommandations de bonne pratique PRISE EN CHARGE MEDICAMENTEUSE DE LA DOULEUR AIGUË ET CHRONIQUE CHEZ L ENFANT RECOMMANDATIONS Recommandations de bonne pratique PRISE EN CHARGE MEDICAMENTEUSE DE LA DOULEUR AIGUË ET CHRONIQUE CHEZ L ENFANT Partie 1 : Prise en charge de la douleur en milieu hospitalier et situations particulières

Plus en détail

CORRECTION EVALUATION FORMATIVE TEST DE NIVEAU Date : PROMOTION :

CORRECTION EVALUATION FORMATIVE TEST DE NIVEAU Date : PROMOTION : CORRECTION EVALUATION FORMATIVE TEST DE NIVEAU Date : PROMOTION : OJECTIFS : 1/ Evaluer le degré des connaissances acquises nécessaires à l administration des médicaments à diluer. 2/ Evaluer les capacités

Plus en détail

E03 - Héparines non fractionnées (HNF)

E03 - Héparines non fractionnées (HNF) E03-1 E03 - Héparines non fractionnées (HNF) Les héparines sont des anticoagulants agissant par voie parentérale. 1. Modalités d u tilisation Mode d action : l héparine est un cofacteur de l antithrombine

Plus en détail

Tout sur les nouvelles cotations des perfusions

Tout sur les nouvelles cotations des perfusions Tout sur les nouvelles cotations des perfusions L arrêté de modification du livre III de la liste des actes et prestations relatif aux perfusions est paru au Journal officiel du 30 septembre 2014. Dans

Plus en détail

Prise en charge des patients adultes souffrant de douleur chronique

Prise en charge des patients adultes souffrant de douleur chronique Guide pratique à l usage des infirmier(ère)s à domicile et des médecins généralistes Prise en charge des patients adultes souffrant de douleur chronique Table des matières Introduction 1 Classification

Plus en détail

Les Arbres décisionnels

Les Arbres décisionnels Les Arbres décisionnels Les aides à la décision plainte-traitement (ou arbres décisionnels ) sont tirés de travaux effectués dans le cadre de l Organisation Mondiale de la Santé. Ils sont destinés à soutenir

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

Avoir un cancer après 70 ans

Avoir un cancer après 70 ans Recherche Information - Prévention - Dépistage Actions pour les malades et leurs proches Avoir un cancer G R A N D P U B L I C Edition actualisée juin 2009 Nous remercions chaleureusement le groupe des

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Société d étude et de traitement de la douleur. Ministère de la Santé et de la Protection sociale

Société d étude et de traitement de la douleur. Ministère de la Santé et de la Protection sociale Société d étude et de traitement de la douleur Ministère de la Santé et de la Protection sociale Avant-propos........................ 3 Introduction........................ 5 Pourquoi La Douleur en questions?................

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR MS Direct 10 mg comprimé enrobé MS Direct 20 mg comprimé enrobé sulfate de morphine

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR MS Direct 10 mg comprimé enrobé MS Direct 20 mg comprimé enrobé sulfate de morphine NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR MS Direct 10 mg comprimé enrobé MS Direct 20 mg comprimé enrobé sulfate de morphine Veuillez lire attentivement l intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament.

Plus en détail

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2 Généralisation 2014 d un recueil d indicateurs pour l amélioration de la qualité et de la sécurité des soins dans les établissements de santé de soins de courte durée Consignes de remplissage - Grille

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur?

Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur? Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur? Dr Philippe Poulain Unité Territoriale de Soins Palliatifs Polyclinique de l Ormeau Tarbes phpoulain@wanadoo.fr Placebo: de

Plus en détail

LA DOULEUR INDUITE C EST PAS SOIGNANT!

LA DOULEUR INDUITE C EST PAS SOIGNANT! LA DOULEUR INDUITE C EST PAS SOIGNANT! Douleur induite Douleur induite Douleur de courte durée, causée par le soignant ou une thérapeutique dans des circonstances de survenue prévisibles et susceptibles

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

STAFF ALR. 21 février 2013

STAFF ALR. 21 février 2013 STAFF ALR 21 février 2013 «La Revue de presse» 1 2 3 4 1 2 3 Approche du nerf suprascapulaire Au niveau du bloc supraclaviculaire Yan Buntinx «La Revue de presse» SUITE CWI: Bolus :10ML Débit :10mL/h

Plus en détail

Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble

Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Soins palliatifs pluridisciplinaires chez un malade en fin de vie. Accompagnement d'un mourant et de son entourage (69) Docteur Guillemette LAVAL, Docteur Marie-Laure VILLARD, Madame Francesca COMANDINI

Plus en détail

Traitement actuel de la migraine

Traitement actuel de la migraine Traitement actuel de la migraine Pr M. AIT- KACI - AHMED Chef du Service de Neurologie E.H.S Ali Aït Idir (Alger) Alger, 04 Juin 2009 Importance du sujet 1. Sur le plan médical - 12 à 15 % de la population

Plus en détail

La douleur induite par les soins

La douleur induite par les soins Chapitre 33 La douleur induite par les soins A. RICARD-HIBON Points essentiels La douleur induite par les soins est fréquente et insuffisamment évaluée et prise en compte. C est une problématique qui concerne

Plus en détail

La dépendance aux médicaments

La dépendance aux médicaments La dépendance aux médicaments 3 ème Forum Citoyen Espace Mendès-France 28 novembre 2013 Denis Richard Pharmacien Hôpital Henri-Laborit, Poitiers Qu est la dépendance? (1) «Perte de la liberté de s asbtenir»

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Comment accompagner et soulager une personne en souffrance? L intérêt de la psychomotricité dans la prise en charge de la

Comment accompagner et soulager une personne en souffrance? L intérêt de la psychomotricité dans la prise en charge de la Institut Supérieur de Rééducation Psychomotrice Comment accompagner et soulager une personne en souffrance? L intérêt de la psychomotricité dans la prise en charge de la douleur chez la personne âgée en

Plus en détail

Prise en charge de la douleur et des malades en fin de vie

Prise en charge de la douleur et des malades en fin de vie Prise en charge de la douleur et des malades en fin de vie Date de création du document 8-9 Table des matières * Introduction... La douleur.... Définition.... Mécanismes physiopathologiques... Spécificités

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

Utilisation des patchs d opioïdes dans les douleurs chroniques chez les patients en rémission oncologique

Utilisation des patchs d opioïdes dans les douleurs chroniques chez les patients en rémission oncologique mise au point Utilisation des patchs d opioïdes dans les douleurs chroniques chez les patients en rémission oncologique Rev Med Suisse 2015 ; 11 : 1385-9 L. Oberlé C. Luthy A. Pugliesi S. Pautex V. Piguet

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

Migraines, céphalées et statut hormonal

Migraines, céphalées et statut hormonal Migraines, céphalées et statut hormonal Vincent Cahagne, service de neurologie et équipe mobile d accompagnement et de soins palliatifs, Chu Rennes Migraine et puberté Le début de la migraine Le début

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Douleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au

Douleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au Douleur et gestion de la douleur Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au French - Pain Management Department of Health and Ageing Financé par le gouvernement

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

NEUROPATHIES PERIPHERIQUES MIGRAINE ET ALGIES NEUROPATHIES PERIPHERIQUES

NEUROPATHIES PERIPHERIQUES MIGRAINE ET ALGIES NEUROPATHIES PERIPHERIQUES NEUROPATHIES PERIPHERIQUES MIGRAINE ET ALGIES NEUROPATHIES PERIPHERIQUES Docteur KABORE Raphaël Service de Neurologie CHU Limoges I. Définition : Ensemble des troubles neurologiques liés à l atteinte du

Plus en détail

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle GASTRO-ENTEROLOGIE Variabilité A des entrées B des sites anatomiques 2 l externe + 2 l interne 15 litres sécrétion-absorption entrée 2 l duodénum 4 l grêle 3 l côlon 0,3 l anus 0,3 l œsophage 10" estomac

Plus en détail

SUAREZ VALENCIA Juan Sebastian @toolsdoc MARCHAND Guillaume @drguiloo dmdpost.com Résumé Hélène Caillault

SUAREZ VALENCIA Juan Sebastian @toolsdoc MARCHAND Guillaume @drguiloo dmdpost.com Résumé Hélène Caillault ATELIER THEMATIQUE : APPLICATIONS POUR TABLETTES ET SMARTPHONES SUAREZ VALENCIA Juan Sebastian @toolsdoc MARCHAND Guillaume @drguiloo dmdpost.com Résumé Hélène Caillault INTRODUCTION La santé mobile, c

Plus en détail

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien : Module digestif Pathologie œsophagique I. Rappel anatomique : Etendu de 15 à 40 cm des arcades dentaires. D environ 25 cm de long. Constitué de 2 types de muscles. Recouvert par une muqueuse malpighienne

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Patchs contre la douleur contenant des dérivés de morphine. Réponses aux questions les plus fréquentes

Patchs contre la douleur contenant des dérivés de morphine. Réponses aux questions les plus fréquentes Patchs contre la douleur contenant des dérivés de morphine Réponses aux questions les plus fréquentes Introduction Quel objectif? Ce document constitue une aide dans la gestion au quotidien de votre douleur.

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme

Plus en détail

A healthy decision LA DOULEUR

A healthy decision LA DOULEUR A healthy decision Mieux vivre avec LA DOULEUR Tout à propos de la douleur, de ses causes et de ses possibilités de traitement. Parlez-en avec votre médecin ou pharmacien. Contenu Qu est-ce que la douleur

Plus en détail

Sédation et analgésie aux soins intensifs ou comment calmer intensivement!

Sédation et analgésie aux soins intensifs ou comment calmer intensivement! L E S S O I N S I N T E N S I F S Sédation et analgésie aux soins intensifs ou comment calmer intensivement! par Jocelyn Brunet 3 Vous êtes de garde aux soins intensifs d un hôpital régional. M me Agitée,

Plus en détail

MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL :

MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL : REPUBLIQUE FRANÇAISE Juin 2009 MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL : Recommandation de l EMEA de retrait de ces médicaments à la suite de l évaluation européenne et avis

Plus en détail

Douleur. et maladies neuromusculaires REPÈRES JANVIER 2012 SAVOIR ET COMPRENDRE

Douleur. et maladies neuromusculaires REPÈRES JANVIER 2012 SAVOIR ET COMPRENDRE ktsdesign-fotolia.com AFM / L. Audinet AFM / L. Audinet Douleur et maladies neuromusculaires JANVIER 2012 La douleur est une sensation complexe qui est propre à chacun. Sa perception dépend d un système

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail