Banque Centrale de Tunisie PERIODIQUE DE JUILLET 2015 N 108

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1 Banque Centrale de Tunisie PERIODIQUE DE CONJONCTURE JUILLET 2015 N 108 ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL - Révision à la baisse, par la Banque mondiale et le FMI, du taux de croissance de l économie mondiale pour Baisse des prix internationaux des produits de base au mois de juin Faible niveau de l inflation dans les pays industrialisés. - Resserrement attendu de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine contre des politiques toujours souples pour les autres grandes banques centrales. - Orientation à la hausse des principaux indices bousiers internationaux et appréciation du dollar, suite à l accord conclu entre la Grèce et ses créanciers. CONJONCTURE NATIONALE - Baisse attendue du taux de la croissance économique pour l année Repli de la production de céréales pour la campagne en cours. - Baisse de la production industrielle durant les quatre premiers mois de Contraction des principaux indicateurs d activité dans les services, notamment le tourisme et le transport aérien. - Détente des tensions inflationnistes au terme du mois de juin Accentuation des besoins de liquidité des banques au second trimestre de l année Poursuite de la tendance haussière du marché financier conjuguée à une consolidation des transactions et des émissions des sociétés par appel public à l épargne. - Contraction du déficit courant et consolidation des entrées nettes de capitaux au cours du premier semestre de Dépréciation du dinar vis-à-vis du dollar et appréciation par rapport à l euro au cours du premier semestre de Ce document est téléchargeable à partir du site Internet de la Banque Centrale de Tunisie, chapitre Publications, à l adresse http : //

2 ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL La Banque Mondiale a révisé, au mois de juin 2015, ses prévisions de croissance de l économie mondiale, à 2,8% pour l année en cours contre des estimations précédentes de 3% au mois de janvier dernier et 2,6% réalisés en 2014, tout en gardant inchangées ses estimations pour les années 2016 et 2017, soit 3,3% et 3,2%, respectivement. En effet, la Banque a expliqué cette révision à la baisse notamment par le repli de la croissance dans les pays émergents et en développement et ce, en raison de plusieurs facteurs dont, principalement, le resserrement de la politique monétaire américaine par rapport à des politiques de plus en plus souples des autres grandes banques centrales, ce qui a favorisé l appréciation du dollar et l apparition de tensions concernant l afflux de capitaux vers les pays en développement. Ceci pourrait aggraver la fragilité des équilibres extérieurs et de la dette extérieure dans ces pays. Par ailleurs, la plupart de ces pays n étaient pas en mesure de tirer avantage de la dépréciation de leurs monnaies vis-à-vis du dollar et accroître leur niveau de compétitivité en raison de la dépréciation du yen et de l euro. La Banque a précisé en outre que l impact de la baisse des prix internationaux du pétrole sur le rythme d activité dans les pays importateurs a été limité, alors que les répercussions négatives ont continué à se faire sentir dans la majorité des pays exportateurs, surtout avec l émergence de certaines tensions sur les taux de change et sur les budgets publics, outre les pressions inflationnistes. Par ailleurs, la Banque mondiale a exprimé son optimisme quant aux perspectives de croissance dans les pays à revenu élevé, surtout avec la poursuite de la baisse des prix de l énergie et l amélioration des conditions de financement en général, malgré le resserrement de la politique monétaire américaine. Dans l ensemble, la Banque prévoit une croissance de 2% dans ce groupe de pays, au cours de cette année, et de 2,3% pour les deux prochaines années. S agissant des Etats-Unis, il est attendu que l activité continue son évolution à un rythme globalement solide (2,7% en 2015 et 2,8% en 2016), en dépit de son affaiblissement au cours du premier trimestre de l année courante. Egalement, le rythme de croissance devrait s accélérer dans la Zone Euro (1,5% en 2015 et 1,8% l année prochaine), ainsi qu au Japon (1,1% et 1,7% respectivement) dont l économie a bénéficié des mesures monétaires et fiscales, ainsi que des réformes structurelles mises en place par le gouvernement japonais. Pour la Chine, la Banque Mondiale prévoit une expansion économique de 7,1% en 2015, de 7% l an prochain et de 6,9% en Cette décélération est expliquée, essentiellement, par le ralentissement du rythme de la demande intérieure, surtout l investissement considéré comme le moteur principal de la demande globale dans ce pays. Plus généralement, les incitations monétaires mises en place par la Banque Centrale Chinoise et les réformes structurelles en vue de réduire la fragilité financière pourraient contribuer à limiter l impact du ralentissement de l activité qui se caractérise désormais par une croissance rapide du secteur des services contrastant avec une décélération continue du secteur de la production industrielle. 2

3 CROISSANCE ECONOMIQUE (En %) ,0 3,4 4,6 4,2 3,4 3,3 4,7 3, ,4 1,8 2,1 2, monde pays avancés pays émergents et en développement * Prévisions Source : Perspectives économiques mondiales du FMI (juillet 2015) De son côté, le Fonds Monétaire International (FMI) a également révisé ses prévisions de croissance économique mondiale dans son dernier rapport paru au mois de Juillet En effet, il prévoit un taux de croissance de 3,3% pour cette année (contre 3,5% prévus en avril dernier) et 3,8% pour l année prochaine (soit le même taux prévu en avril dernier). Par ailleurs, le FMI a justifié cette révision à la baisse par le repli de la croissance aux Etats-Unis au cours du premier trimestre de l année en cours, tout en prévoyant un taux de croissance de 2,5% pour cette année dans ce pays (contre des estimations précédentes de 3,1%). Globalement, il est attendu que le rythme d activité demeure solide dans les pays avancés surtout avec le maintien de conditions de financement encore souples et de politiques budgétaires modérées, outre le repli des prix des hydrocarbures, le regain de confiance et l amélioration du niveau de l emploi. Dans ce contexte, l économie de la Zone Euro devrait croître de 1,5% au cours de cette année (prévision inchangée) et de 1,7% l an prochain (contre des prévisions précédentes de 1,6%). Toutefois, le FMI a mis en garde contre les risques de la crise de la dette grecque sur toute la zone en l absence d un accord qui mettrait fin à cette crise. Pour les pays émergents et en développement, le FMI prévoit un taux de croissance de 4,2% en 2015 et 4,7% l an prochain contre des estimations précédentes de 4,3% et 4,7% respectivement. En fait, le Fonds a signalé que ce ralentissement continu de l activité dans ces pays est imputable à plusieurs facteurs dont, principalement, la baisse des prix des produits de base, le resserrement des conditions de financement et l absence de réformes structurelles, outre le ralentissement de l économie chinoise et l existence de certaines difficultés économiques liées à certains facteurs géopolitiques, d une manière générale. Pour ce qui est de l emploi, le taux de chômage s est replié aux Etats-Unis pour revenir à 5,3% au mois de juin 2015, soit son niveau le plus bas depuis avril 2008, contre 5,5% en mai dernier. Cette baisse est due, 3

4 notamment, à la diminution de la population active. Dans la Zone Euro, le taux de chômage s est stabilisé au niveau de 11,1% au mois de mai S agissant de l évolution des prix internationaux des produits de base, l indice général des prix, élaboré par le FMI, a enregistré une baisse de 1,6% au mois de juin 2015 par rapport au mois précédent. Cette évolution s explique par la contraction des prix de l ensemble des produits, surtout les métaux (-4,6%) et à un degré moindre l énergie (-1,9%). D une année à l autre, l indice général des prix a accusé une baisse de 33,4%, au même mois, en raison du repli des prix de tous les produits, plus particulièrement ceux de l énergie (-41,7%) et des produits alimentaires (-19,5%), ainsi que des métaux (-17,7%) EVOLUTION DES PRIX DES PRODUITS DE BASE (En glissement annuel et en %) janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre janvier février mars avril mai juin Indice global Indice de l'énergie Indice des produits alimentaires Indice des métaux Il est à signaler que les prix mondiaux du pétrole brut se sont orientés, récemment, à la baisse pour revenir à 48,52 dollars pour le baril du léger américain et 53,31 dollars pour le baril de Brent, au terme du mois de juillet 2015, soit pratiquement leur plus bas niveau depuis trois mois et ce, sur fond de hausse des stocks américains et un retour probable des exportations iraniennes à un rythme plus accéléré, parallèlement au repli de la demande chinoise et l appréciation du dollar. Pour ce qui est de l évolution des prix à la consommation, le taux d inflation s est replié dans la Zone Euro pour se situer au mois de juin 2015 à 0,2% en glissement annuel contre 0,3% le mois précédent en rapport, notamment, avec la baisse des prix de l énergie (-5,1%). Aux Etats-Unis, le rythme d évolution des prix a connu une certaine accélération, en juin 2015, soit 0,1% en glissement annuel contre une stabilité en mai dernier. De même, l inflation de base dans ce pays a connu la même tendance d un mois à l autre, soit 1,8% contre 1,7%. 4

5 EVOLUTION DE L INFLATION (En % et en glissement annuel) 3,0 2,5 2,0 1,5 1,0 0,5 0,0-0,5-1,0 janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre janvier février mars avril mai juin 0,2 0, Etats-Unis Zone Euro Du côté des politiques monétaires, il est attendu que la Réserve Fédérale Américaine (FED) procède à un relèvement de son taux d intérêt directeur durant la période restante de l année en cours, selon les déclarations récentes de la présidente de la FED au cours du mois de juillet En effet, plusieurs facteurs plaident en faveur d une telle augmentation, surtout l amélioration de la situation de l emploi, l accélération de l inflation et la publication de statistiques encourageantes dans le secteur immobilier. Et d une manière générale, même si la présidente de la Banque n a donné aucune précision quant à la fréquence des augmentations du taux d intérêt jusqu à la fin de cette année, elle a insisté sur l effet limité du prochain relèvement sur le caractère accommodant de la politique monétaire et sur l activité économique américaine en général. De son côté, la Banque Centrale Européenne (BCE) a maintenu inchangés ses principaux taux d intérêt directeurs lors sa dernière réunion. Par ailleurs, l attention de la BCE s est focalisée récemment sur les moyens de trouver des solutions juridiques et institutionnelles lui permettant de traiter avec la Grèce dont le système bancaire est resté quasi-paralysé durant près de deux semaines au mois de juillet. Dans ce cadre, les interventions de la BCE se sont contractées sensiblement envers les banques grecques via les facilités de liquidités d urgence (Emergency Liquidity Assistance) qui devront désormais revenir à un rythme plus élevé, surtout après la conclusion, récemment, d un accord final concernant la crise de la dette grecque. Concernant l évolution des marchés financiers internationaux, les principaux indices boursiers se sont orientés à la hausse, au cours du mois de juillet Ainsi, les deux indices américains Dow Jones et Nasdaq ont enregistré une augmentation de 0,7% et 2,5%, respectivement, vers la fin du mois et en comparaison avec le terme du mois précédent, surtout après la conclusion d un accord permettant à la Grèce de rester dans la Zone Euro et, d autre part, suite à la reprise progressive des bourses chinoises qui ont déjà accusé une baisse qui a duré près de trois semaines (entre fin juin et début juillet) en rapport avec les mesures restrictives prises par le gouvernement chinois en vue de limiter la spéculation boursière, outre la parution de statistiques économiques américaines jugées positives concernant l évolution du secteur immobilier et les déclarations de la présidente de la FED à propos d un relèvement probable du taux d intérêt directeur au cours de cette année. Egalement, la plupart des indices boursiers européens se sont inscrits sur une tendance haussière en rapport avec l accord positif conclu concernant la crise de la dette 5

6 grecque et qui va permettre à la Grèce de rester dans la Zone Euro. Ainsi, l indice français CAC 40 a augmenté de 5,3% à la même date. Parallèlement, l indice japonais NIKKEI a enregistré une hausse de 1,7% après avoir connu une certaine baisse au début du mois dans le sillage du repli des bourses chinoises et des craintes quant à la dette grecque. Pour ce qui est des marchés des changes internationaux, ils ont été marqués surtout par une baisse de l euro contre le dollar en relation avec le resserrement de plus en plus probable de la politique monétaire américaine et le maintien d une politique monétaire plus accommodante de la part de la BCE, surtout après l accord conclu concernant la crise de la dette grecque, ce qui devrait pousser la BCE à injecter plus de liquidités dans les banques de ce pays. Ainsi, le taux de change de l euro est revenu à 1,0930 dollar, vers la fin du mois de juillet 2015, contre 1,1140 dollar à fin juin. EVOLUTION DES TAUX DE CHANGE (Moyennes mensuelles) ,304 1,0998 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet ,50 1,45 1,40 1,35 1,30 1,25 1,20 1,15 1,10 1,05 1,00 USD/JPY (Axe de G.) EUR/USD (Axe de D.) 6

7 CONJONCTURE NATIONALE Activité économique : Révision à la baisse du taux de croissance économique attendu pour l année 2015 Suite aux derniers évènements qu a connus le pays, le taux de croissance économique estimé pour 2015 a été révisé à la baisse pour la deuxième fois de 1,7% à 1% contre 3% prévu initialement. Encore faut-il signaler que la croissance économique, au premier trimestre de l année en cours, a atteint 1,7%, en glissement annuel, contre 2,3% le trimestre précédent et 2,4% durant la même période une année auparavant. Egalement, le taux de chômage global a quasiment stagné au cours du premier trimestre de 2015 en se situant à 15%. Néanmoins, le taux de chômage des diplômés de l enseignement supérieur, qui demeure à un niveau assez élevé, a légèrement diminué, revenant de 30,4% à 30%, entre le dernier trimestre de 2014 et le premier trimestre de l année en cours. 1- AGRICULTURE ET PECHE La quantité collectée de céréales au cours de la campagne a atteint, au terme du mois de juin 2015, 5,6 millions de quintaux contre 7,5 millions durant la même période une année auparavant. Il y a lieu de signaler que la production pour la campagne en cours est estimée à 14 millions de quintaux contre 23,4 millions réalisés la saison écoulée. Par ailleurs, les importations de céréales se sont accrues de 6% au cours du premier semestre de 2015 pour se situer à 1.715,3 mille tonnes. Concernant le secteur de l élevage, la production du lait frais a enregistré, au cours du premier semestre de 2015, un ralentissement de son rythme de progression (3,3% contre 6,4% au cours de la même période de l an passé) pour se situer à environ 670 mille tonnes, alors que les quantités collectées ont augmenté de 4,1% pour se situer à 443,6 mille tonnes, ce qui a entrainé une hausse du taux de collecte de 0,5 point de pourcentage, passant d une période à l autre de 65,7 % à 66,2%. Egalement, la production de viandes rouges a connu, durant la même période, une décélération, soit une hausse de 1,4% contre 4,2% au premier semestre de 2014, pour se situer à 57,9 mille tonnes. En revanche, pour le secteur de la pêche et de l aquaculture, la production a baissé de 8,2% au cours des six premiers mois de 2015 par rapport à la même période de l année précédente, pour revenir à 58,1 mille tonnes. Ce fléchissement est imputable à la régression de la production des principaux modes de pêche, notamment la pêche pélagique (-7,6%), la pêche au poisson bleu (-10,6%) et ce, malgré la progression de celle de la pêche côtière (3,9%). Par ailleurs et compte tenu de la récolte exceptionnelle de l huile d olive pour la campagne , la balance alimentaire avec l extérieur a dégagé, au cours du premier semestre de 2015, un excédent de 314,4 MDT contre un déficit de 656,5 MDT au cours de la même période de 2014 et ce, suite à la forte reprise des exportations (129,3% contre -31,5%) face à une progression de moindre ampleur pour les importations (19,2% contre -8,6%). Ainsi, le taux de couverture s est élevé à 116% contre 60,3% un an plus tôt. 7

8 2- ACTIVITE INDUSTRIELLE L indice général de la production industrielle (base 100 en 2010) a accusé, au cours des quatre premiers mois de 2015, une baisse de 1,4% contre -0,2% pendant la même période de l année précédente. Ce repli est imputable à la poursuite de la régression de la production dans les industries non manufacturières (-7,8% contre -4%), alors que celle des industries manufacturières a connu une légère décélération (1,3% contre 1,4%). La progression des quantités produites dans les industries manufacturières est due, notamment, à la forte reprise dans les industries agroalimentaires (16,1% contre -9,3%) et à la légère hausse dans les industries diverses (1,2% contre 8,1%). En revanche, les autres secteurs ont enregistré une baisse, en particulier les industries chimiques (-10% contre 6,8%), les industries de matériaux de construction, céramique et verre (-2,5% contre 8,2%), les industries du textile et habillement, cuirs et chaussures (-1,5% contre 2,8%) et les industries mécaniques et électriques (-0,9% contre 2%). Quant au fléchissement de la production des industries non-manufacturières, il s explique surtout par la contraction de la production minière (-45,5% contre 81%) et à un degré moindre, par la poursuite de la baisse de la production énergétique (-6,1% contre -6%). S agissant des échanges commerciaux du secteur industriel avec l extérieur, les exportations des industries manufacturières hors industries agroalimentaires ont enregistré, au cours du premier semestre de 2015, un ralentissement de leur rythme d accroissement (1,4% contre 5,4%), suite au repli des exportations des industries du textile, habillement, cuirs et chaussures (-6,3% contre 2,7%) et à la décélération de celles des industries mécaniques et électriques (3,7% contre 6,3%). En outre et en relation avec la régression de la production industrielle dans la plupart des branches, les importations de matières premières et demi-produits et celles des biens d équipement ont connu, au terme du mois de juin 2015, des évolutions modestes soit 1,5% et 0,9%, respectivement, contre 2,3% et 2,1% durant la même période une année auparavant. Par ailleurs, la consommation d électricité de haute et moyenne tensions dans le secteur industriel a connu une reprise de 4,7%, au cours des quatre premiers mois de 2015, contre une légère baisse de 0,1% à la même période de l année écoulée. Concernant les échanges commerciaux du secteur énergétique, ils ont enregistré, au cours du premier semestre de 2015, un fléchissement notable des exportations de 41% et à un degré moindre pour les importations (-15,2%) ce qui a entraîné l aggravation du déficit de la balance commerciale du secteur d environ 217 MDT ou 12,2% relativement à la même période de Ainsi, le taux de couverture des importations par les exportations s est fortement détérioré revenant de 51,5% à 35,8%, d une période à l autre. 3- TOURISME Suite aux derniers évènements qu a connus le pays, les principaux indicateurs d activité du secteur touristique ont poursuivi, en juin 2015, leur tendance baissière. En effet, les entrées de touristes étrangers et les nuitées touristiques globales se sont repliées de 36,7% et 35,6% en glissement annuel, respectivement, contre des baisses de 3,3% et 3,9% un an plus tôt. Aussi, les recettes touristiques en devises ont-elles accusé un net recul de 23,6% contre une hausse de 15,1% en juin

9 Au cours du premier semestre de 2015, les entrées de touristes étrangers ont connu une baisse de 24,6% en comparaison avec leurs niveaux au cours de la même période de l année précédente, contre une hausse de 1,3% en 2014, pour s élever à 2 millions de visiteurs. Cette évolution a été enregistrée suite au repli du nombre de touristes européens (-26,9% contre -0,6% au cours du premier semestre de 2014), principalement les Allemands (-21,8% contre +3,2%), les Français (-25,9% contre -8%) et les Italiens (-53,4% contre +27,3%). De même, les entrées des Maghrébins ont accusé un net fléchissement au cours de la même période (-24,6% contre 2,6%), suite notamment au recul des entrées des Libyens (-39,5% contre -7,6%) et la décélération de celles des Algériens (3,7% contre 32,3%). Parallèlement, les nuitées touristiques globales ont enregistré, durant la même période, un fléchissement de 23,1% (contre -0,7% une année auparavant) portant sur environ 8,5 millions d unités. Par zone touristique, la baisse des nuitées a touché toutes les régions notamment celles de Mahdia (-42,3%), Djerba-Zarzis (-29,9%), Monastir-Skanès (-29,4%) et Nabeul-Hammamet (-22,2%). Pour leur part, les recettes touristiques en devises ont accusé une baisse de 17,1%, au cours du premier semestre de 2015, pour se situer à environ MDT. EVOLUTION DES RECETTES TOURISTIQUES EN DEVISES AU COURS DU PREMIER SEMESTRE 2015 (En MDT) TRANSPORT AERIEN Corrélativement à la baisse des flux de touristes étrangers, le trafic aérien de passagers a enregistré, au cours du mois de juin 2015, une baisse de 32,1% en termes de glissement annuel contre -0,7% une année auparavant. 9

10 Ainsi, durant le premier semestre de l année en cours, le nombre de passagers a connu un net fléchissement (-21,5% contre 4,1% durant la même période de 2014) pour s établir à environ 3,8 millions de voyageurs. Cette évolution est imputable au repli observé au niveau des lignes internationales (-23,7%) contrastant avec la hausse du trafic sur les lignes intérieures (21,2%). Par aéroport, le trafic de passagers s est contracté dans tous les aéroports notamment ceux de Sfax (-81,7%), de Tabarka (-58%), de Monastir (-42,1%) et de Tunis-Carthage (-17,9%). 5- EVOLUTION DES PRIX L indice général des prix à la consommation familiale a poursuivi, en juin 2015, la décélération de son rythme de progression pour le deuxième mois consécutif. Ainsi, d un mois à l autre, la hausse de cet indice s est limitée à 0,2% contre 0,4% un mois auparavant et 0,5% au cours du même mois de Cette tendance est principalement due à la baisse des prix des produits alimentaires (-0,5% contre 0% en mai 2015), ainsi qu à la progression à un rythme moins rapide des prix des produits manufacturés (0,4% contre 0,7%), alors que les tarifs des services se sont inscrits en hausse (0,6% contre 0,3%). En termes de glissement annuel, le taux d inflation a connu, au cours du mois de juin 2015, un ralentissement de son rythme d évolution pour s établir à 5% contre 5,3% en mai. Cette tendance s explique, surtout, par la poursuite du ralentissement de la hausse des prix des produits alimentaires (5,1% contre 6,3%), ainsi que de ceux des produits manufacturés (5,4% contre 5,5%), alors que les tarifs des services ont connu une accélération de leur rythme pour s élever à 4,4%. En moyennes mensuelles, le taux d inflation s est situé à 5,5% au cours du premier semestre de 2015 contre 4,5% pour la même période de 2014, en relation principalement avec la hausse des prix de l alimentation et boissons (6,9%), des articles de l habillement et chaussures (6,7%) ainsi que des tarifs des hôtels et restaurants (10,8%). Par régime de fixation des prix, l accélération de l inflation a concerné aussi bien les produits libres (5,6% en moyenne contre 5% au cours du premier semestre de l an passé) que les produits non libres ou encadrés (5% contre 2,8%). Encore faut-il signaler que hors produits alimentaires et énergie, la hausse des prix s est limitée à 4,9% en moyenne au cours du premier semestre de

11 EVOLUTION DU TAUX D INFLATION AU COURS DU PREIMIER SEMESTRE 2015 (Variations en glissement annuel et en % de l indice général des prix à la consommation) EVOLUTION DES PRIX DES PRODUITS ALIMENTAIRES ET BOISSONS AU COURS DU PREIMIER SEMESTRE 2015 (Variations en glissement annuel et en % des prix des produits alimentaires et boissons) 6,3 6,1 5,9 5,7 5,5 5,3 5,1 4,9 4,7 4,5 5,7 5,7 5,7 5,9 5,6 5,5 5,2 5,0 5,3 5,4 5,7 5 6,0 5,8 5,6 5,6 5,2 5,0 9,0 8,5 8,0 7,5 7,0 6,5 6,0 5,5 5,0 4,5 4,0 8,0 7,7 7,6 7,2 7,0 7,1 6,3 6,6 6,8 7,2 7,9 7,9 5,1 7,1 6,3 5,7 5,7 5,

12 SITUATION DU SYSTEME FINANCIER Accentuation des besoins de liquidité des banques au second trimestre de l année LIQUIDITE BANCAIRE ET REFINANCEMENT DU SYSTEME FINANCIER LIQUIDITE BANCAIRE Portant la marque de l effet restrictif exercé simultanément par les avoirs nets en devises et le compte courant du Trésor, la liquidité bancaire s est de nouveau resserrée au deuxième trimestre de 2015, et ce, après avoir connu une nette amélioration depuis le troisième trimestre LIQUIDITE STRUCTURELLE ET VOLUME GLOBAL DE REFINANCEMENT (EN MDT) Volume global de refinancement Liquidité structurelle A- ANALYSE DES FACTEURS AUTONOMES DE LA LIQUIDITE EN TERMES DE NIVEAUX Le second trimestre de l année 2015 a été caractérisé par : - Une baisse considérable des actifs nets sur l étranger de 942 MDT, essentiellement imputable : au repli des avoirs nets en devises de 482 MDT suite notamment à l accentuation du déficit courant dont l origine est le creusement du déficit de la balance commerciale de 422 MDT en moyenne par rapport au trimestre antérieur puisque les importations ont progressé à un rythme plus élevé que celui des exportations au cours de la période sous revue. à la consolidation du compte «devises des intermédiaires agréés» de 358 MDT, en raison notamment de l augmentation de 133 MDT, par rapport au second trimestre, des opérations d achat net 1 Les données statistiques sont présentées en termes de moyennes trimestrielles. 12

13 de monnaies étrangères par les banques auprès de la Banque Centrale afin d alimenter leurs comptes en devises pour faire face à leurs transactions courantes. et à l accroissement du compte «dépôts en devises» de 181 MDT suite à l affectation, au terme du premier trimestre 2015, du dépôt de la Banque d Algérie d un montant de 100 M$ (194 MDT) à ce compte et dont l effet a été pleinement ressenti au deuxième trimestre. - La diminution importante du solde net des administrations publiques de 638 MDT, portant la marque de la hausse du compte «gouvernement tunisien, compte divers» de 805 MDT en moyenne, compte tenu de la comptabilisation, en mai 2015, d une partie, soit M$ (ou MDT), de l emprunt obligataire encaissé au terme du mois de janvier 1 de l année courante, dans ledit compte. - Quant au solde du compte courant du Trésor, il a diminué de 148 MDT, en moyenne, par rapport au premier trimestre En effet, le repli du compte du Trésor est essentiellement imputable à l encaissement d une enveloppe de recettes fiscales, au cours du trimestre sous-revu, moins importante que celle perçue un trimestre auparavant, et à la consolidation des subventions de l Etat au profit de sociétés et organismes publics, notamment celles accordées à l Office des Céréales. - Un repli de 66 MDT, en moyenne, des billets et monnaies en circulation par rapport au trimestre précédent. Etant précisé que ce facteur a connu une augmentation de 50 MDT au cours du mois de juin 2015, qui a coïncidé en partie avec le mois de Ramadan. EVOLUTION DES FACTEURS DE LA LIQUIDITE BANCAIRE ET DES OPERATIONS DE POLITIQUE MONETAIRE (Moyennes quotidiennes en MDT) DESIGNATION BILLETS & MONNAIE EN CIRCULATION SOLDE NET DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES Dont : SOLDE DU CCT ACTIFS NETS SUR L ETRANGER Dont: AVOIRS NETS EN DEVISES AUTRES FACTEURS NETS = LIQUIDITE STRUCTUELLE (A) APPELS D OFFRES OPERATIONS D OPEN MARKET SWAP DE CHANGE FACILITES PERMANENTES DE DEPOT A 24 HEURES FACILITES PERMANENTES DE PRET A 24 HEURES = TOTAL OPERATIONS DE POLITIQUE MONETAIRE (B) = AVOIRS EN COMPTES COURANTS DES BANQUES (A) +(B) 1 er trim ème trim Var. 2 ème trim.2015 / 1 er trim Il est à noter qu initialement, lors de son encaissement le 30 janvier 2015, cet emprunt, dont la valeur est de 989,2 M$ (1.840,5 MDT), a été affecté totalement dans le «compte spécial du gouvernement tunisien en devises». 13

14 EVOLUTION DES FACTEURS DE LA LIQUIDITE (EN MDT) T T T T T T Billets & monnaies en circulation Actifs nets / l'étranger Total des facteurs Solde net des administrations pub. Autres facteurs nets B- EFFETS 1 DE L EVOLUTION DES FACTEURS AUTONOMES SUR LA LIQUIDITE BANCAIRE Les facteurs autonomes de la liquidité ont exercé, au deuxième trimestre de 2015 un effet restrictif total de MDT, contre MDT au premier trimestre. Cet effet a résulté : - de l effet restrictif de MDT exercé par les avoirs nets en devises dû essentiellement à l augmentation des opérations de change effectuées entre la BCT et les banques et ayant porté sur une enveloppe totale nette de MDT au second trimestre contre MDT au trimestre précédent, opérations qui ont servi à combler le creusement du déficit de la balance courante constaté sur la période étudiée. Il est à noter que les opérations de change manuel ont pu réduire l effet restrictif des avoirs en devises de 190 MDT au cours du second quart de l année de l effet restrictif de 201 MDT exercé par le solde du compte courant du Trésor, ayant pour cause, outre l encaissement des recettes fiscales, essentiellement celles relatives aux acomptes provisionnels du premier trimestre perçus en avril 2015, les souscriptions aux émissions de Bons du Trésor qui ont entrainé le retrait d un montant de 360 MDT du marché monétaire en faveur du Trésor au cours du trimestre susmentionné. - de l effet expansif de 509 MDT des billets et monnaies en circulation sur la trésorerie bancaire, contre +303 MDT le trimestre précédent. Paradoxalement, le mois de juin 2015 (dont la deuxième moitié a coïncidé avec la première moitié de Ramadan) a enregistré l effet expansif le moins important du trimestre, soit +120 MDT contre +211 MDT et +178 MDT respectivement aux mois d avril et de mai. 1 L effet global est mesuré par le cumul des effets quotidiens des facteurs autonomes sur la trésorerie bancaire. 14

15 EFFETS DES FACTEURS AUTONOMES ET DES OPERATIONS DE POLITIQUE MONETAIRE SUR LA LIQUIDITE (DONNEES DE FIN DE PERIODE EN MDT) Désignation T T Billets et Monnaies en Circulation (a) 303,2 508,6 Compte Courant du Trésor (b) -552,2-201,2 Avoirs Nets en Devises (c) , ,7 Effets des autres facteurs nets (d) -49,5-201,4 Total des effets des FAL (1) = (a)+(b)+(c)+(d) , ,7 Effet des opérations de politique monétaire (2) Variation du solde du compte courant ordinaire des banques tenu à la BCT (3)=(1)+(2) -265,1 85,3 EVOLUTION DE L'EFFET DES FAL (EN MDT) 1500 T T T Effet BMC Effet CCT Effet AND Effet autres FAL Total effet FAL Compte tenu de l évolution des facteurs autonomes de la liquidité bancaire, les opérations de politique monétaire ont totalisé, en moyenne, MDT au cours du deuxième quart de 2015, soit MDT de plus que le trimestre précédent. Les avoirs en comptes courants ordinaires des banques tenus à la Banque Centrale ont baissé de 139 MDT, pour s établir en moyenne à 148 MDT. 15

16 IMPACT DES FAL ET DES OPERATIONS DE PM SUR LE SCCOB MDT MDT Opérations de PM Total FAL SCCOB (axe droit) Moy trim SCCOB (axe droit) 1-2. MARCHE INTERBANCAIRE ET OPERATIONS DE POLITIQUE MONETAIRE Au second trimestre de 2015, l importante hausse de la demande des banques emprunteuses de liquidité ( MDT) conjuguée à la baisse de l offre de liquidité par les banques excédentaires (-61 MDT), se sont traduites par la consolidation des besoins de liquidité, émanant des banques. Au niveau du compartiment interbancaire, les transactions se sont accrues de 48 MDT, au cours de la période sous-revue pour s établir à 800 MDT, en moyenne. Leur évolution a porté la marque de la hausse des transactions à terme de 163 MDT, tandis que celles à vue ont régressé de 115 MDT. Etant précisé que 68% des opérations ont pris la forme de transactions à terme contre 51% le trimestre précédent. EVOLUTION DES TRANSACTIONS SUR LE MARCHE INTERBANCAIRE (EN MDT) EVOLUTION DES TRANSACTIONS SUR LE MARCHE INTERBANCAIRE (EN %) % % 80% 70% 60% 55,5 66,9 68,1 52,4 51,0 68, % 40% % 20% 10% 44,5 33,1 31,9 47,6 49,0 31, T T T T T T2 0% 2014 T T T T T T2 A VUE A TERME A VUE (%) A TERME (%) 16

17 Sur le marché des titres de créances négociables, les encours des certificats de dépôts et des billets de trésorerie ont reculé respectivement de 468 MDT et 43 MDT par rapport au premier trimestre pour atteindre, au terme du trimestre sous-revu, des montants respectifs de MDT et 914 MDT. Il est à noter que contrairement aux billets de trésorerie dont l encours a été plus ou moins stable, depuis le début de l année, l encours des certificats de dépôts a sensiblement baissé par rapport à janvier ENCOURS DES CERTIFICATS DE DEPOTS ET DES BILLETS DE TRESORERIE (En MDT) ,5 4610, , ,1 924,2 956, ,1 913,9 0 janv.-15 févr.-15 mars-15 avr.-15 mai-15 juin-15 CD BT Dans le cadre de ses opérations de politique monétaire, l Institut d émission est intervenu, principalement, à travers des appels d offres à 7 jours, qui ont porté sur une enveloppe moyenne de MDT au cours du second trimestre 2015, contre MDT un trimestre auparavant. Egalement, l encours moyen des opérations d open-market s est établi à 334 MDT, en baisse de 60 MDT par rapport à celui du trimestre précédent. Cela s explique par le remboursement d une ligne de BTA, au mois de février 2015 pour un montant de 583 MDT dont 140 MDT en faveur de la BCT au titre de ses achats fermes de Bons du Trésor. Avec l élimination des réserves obligatoires sur l encours des crédits à la consommation 1, les banques continuent à recourir de moins en moins aux facilités de prêt à 24 heures. Celles-ci ont reculé de 281 MDT, en moyenne, par rapport au premier quart de 2015 pour s établir à 76 MDT. Les facilités de dépôt à 24 heures ont diminué de 25 MDT, en moyenne, pour atteindre 37 MDT au trimestre sous-revu. Les instruments d intervention de la BCT sur le marché monétaire ont été enrichis par l entrée en vigueur des swaps de change, institués en vertu des dispositions de la circulaire aux établissements de crédit n du 27 décembre 2013.La première opération du genre a été effectuée au mois de mai et a porté sur un montant de 35 MDT pour une échéance d un mois. Elle a été suivie par une deuxième opération de 113 MDT, en juillet, donnant lieu à une moyenne trimestrielle de 12 MDT. 1 Circulaire aux banques n du 4 février

18 OPERATIONS DE POLITIQUE MONETAIRE (EN MDT) (Données trimestrielles) 2015 T T T T T T Appels d'offres Facilité de dépôt à 24h Opérations d'open-market Facilité de prêt à 24h Swap de change 1-3. LES TAUX DU MARCHE MONETAIRE Le taux moyen pondéré (TMP) des appels d offres a augmenté d un point de base par rapport au trimestre précédent, pour s établir à 4,76%. S agissant du taux d intérêt pondéré au jour le jour sur le marché interbancaire, il a fluctué, au second trimestre 2015, entre un minimum de 4,55% et un maximum de 4,96%. De ce fait, les taux moyens mensuels du marché monétaire (TMM) se sont établis respectivement à 4,80%, 4,77% et 4,80% au cours des trois mois du trimestre sous-revu, soit une moyenne trimestrielle de 4,79%, contre 4,84% au cours du trimestre précédent. TAUX MOYENS PONDERES (TMP) DES APPELS D OFFRES A 7 JOURS 4,80 4,75 4,70 En % 4,60 4,50 4,50 4,40 TMP 7j Taux directeur 18

19 Concernant le taux minimum de rémunération de l épargne (TRE), il est resté inchangé, à 3,50%, et ce, depuis le mois de juillet EVOLUTION DES TAUX DU MARCHE MONETAIRE ET DU TRE (EN %) 5,25 5,00 4,75 4,50 4,71 4,68 4,72 4,72 4,70 4,78 4,98 4,94 4,92 4,93 4,93 4,88 4,89 4,80 4,82 4,80 4,77 4,80 4,25 4,00 3,75 3,50 3,25 3,00 Corridor TMM Taux directeur TRE 2- EVOLUTION DES RESSOURCES DU SYSTEME FINANCIER ET DE LEURS CONTREPARTIES La masse monétaire M3 a connu, au cours du premier semestre de l année 2015, une décélération pour augmenter de 0,7% seulement contre 3,1% une année auparavant reflétant celle aussi bien des créances nettes sur l Etat (7,1% contre 12,1% en 2014) que des concours à l'économie (3,2% contre 5,1% en 2014) ; alors les créances nettes sur l extérieur ont poursuivi leur baisse quoique à un rythme inférieur à celui enregistré au cours de la même période de l année précédente (-10,2% contre -57,5%) EVOLUTION DES RESSOURCES DU SYSTEME FINANCIER S agissant des ressources, l évolution de l agrégat de monnaie M3, au cours du premier semestre de l année 2015, est imputable, notamment, à la quasi-stagnation de l encours des billets et monnaies en circulation (0,4% contre 4%) et la décélération des dépôts à vue auprès des banques (2,2% contre 6,4%). Par ailleurs, le léger repli enregistré au niveau des dépôts quasi-monétaires, durant le même intervalle, résulte, principalement, du ralentissement du rythme de progression des dépôts à termes et autres produits financiers (6,1% contre 15,1%) et de l accentuation de la baisse de l encours des certificats de dépôts (-22% contre -13,1%) qui ont été atténué en partie par l augmentation des dépôts en comptes spéciaux d épargne (3,5% contre 1,7%). 19

20 VARIATION MENSUELLE DES PRINCIPAUX AGREGATS MONETAIRES (EN MDT) Avril Mai Juin Avril Mai Juin MASSE MONETAIRE (M3) CREANCES NETTES/EXTERIEUR CREANCES NETTES SUR L ETAT CONCOURS A L ECONOMIE A signaler que la hausse notable des autres ressources, durant le premier semestre de l année 2015, notamment, les ressources spéciales (75,5% contre 4,5%) est imputable, essentiellement, à la mobilisation d'un montant de 1 milliard $US en janvier 2015 au titre de l emprunt obligataire que l'etat Tunisien a émis sur les marchés financiers internationaux, logé actuellement dans un compte au nom du Gouvernement en devises et géré par la BCT EVOLUTION DES CONTREPARTIES DU SYSTEME FINANCIER Pour ce qui est des contreparties, les créances nettes sur l extérieur ont accusé, au terme du premier semestre de l année 2015, une baisse moins importante que celle enregistrée l année précédente (-222 MDT contre MDT). A noter que la forte diminution de cet agrégat au cours du premier semestre de l année 2014 est imputable, notamment, à l augmentation des engagements extérieurs du système financier dont les dépôts des non-résidents qui en constituent la principale composante. Les avoirs nets en devises ont progressé, durant le premier semestre de l année 2015, de 139 MDT contre une baisse de 646 MDT une année auparavant pour clôturer le mois de juin de l année sous-revue à un niveau de MDT soit l équivalent de 114 jours d'importation contre MDT et 112 jours, respectivement, au terme de l année Les créances nettes sur l Etat ont enregistré, au cours du premier semestre de l année en cours, une augmentation de 847 MDT contre MDT durant la même période de 2014 sous l effet conjugué de l accroissement modéré de l encours des bons du Trésor en portefeuille des banques (394 MDT contre MDT) et la baisse du solde du compte courant du Trésor (-212 MDT contre +421 MDT). A signaler que la hausse des créances nettes sur l Etat au cours du premier semestre de l année 2014 résulte de l encaissement de l emprunt obligataire national pour un montant de 959 MDT. 20

21 EVOLUTION DES RESSOURCES DU SYSTEME FINANCIER ET DE LEURS CONTREPARTIES (Chiffres de fin de période en MDT) D E S I G N A T I O N JUIN 2015* VARIATIONS EN % SAUF INDICATION CONTRAIRE JUIN 2014 JUIN 2015 DEC.2013 DEC.2014 AGREGAT M ,0 0,6 MASSE MONETAIRE (M3) ,1 0,7 MASSE MONETAIRE (M2) ,3 0,6 MONNAIE (M1) ,6 2,3 QUASI-MONNAIE ,4-0,6 M 3-M ,5 4,4 M4 -M3** AUTRES RESSOURCES ,7 13,0 TOTAL RESSOURCES = TOTAL CONTREPARTIES ,7 3,4 CREANCES NETTES/EXTERIEUR ** CREDITS INTERIEURS ,1 3,8 CREANCES NETTES SUR L ETAT ** DT : BONS DU TRESOR** COMPTE COURANT DU TRESOR ** CONCOURS A L'ECONOMIE ,1 3,2 DT : CREDITS A L ECONOMIE ,1 3,1 * Données provisoires. ** Pour ces agrégats, les variations sont exprimées en MDT. Par ailleurs, les émissions des bons du Trésor, au cours du premier semestre de l année 2015, se sont accrues de 833 MDT contre des remboursements à ce titre d un montant de 674 MDT, soit des souscriptions nettes de +159 MDT contre MDT, 868 MDT et +376 MDT, respectivement, durant la même période de l'année écoulée. En ce qui concerne les concours à l économie, ils ont enregistré un ralentissement de leur rythme de progression (3,2% contre 5,1%) reflétant, essentiellement, la forte décélération du taux de croissance de l encours du portefeuille-escompte (201 MDT contre MDT). Selon les statistiques de la centrale des risques et le fichier des crédits aux particuliers et compte non tenu des avals et cautions, l augmentation de l encours des crédits, au cours du premier semestre de l année 2015, a profité, principalement, au secteur des services (+959 MDT) qui a accaparé près de 78% de l enveloppe globale de l augmentation des crédits à l économie. 21

22 MARCHE FINANCIER Poursuite de la tendance haussière du marché conjuguée à une consolidation des transactions et des émissions des sociétés par appel public à l épargne L activité du marché financier a été caractérisée, au cours du second trimestre de l année 2015, par : - Une poursuite de la hausse de l indice Tunindex suivie par une légère baisse à la fin du trimestre suite aux événements de Sousse ; - L enrichissement de la cote de la Bourse par l introduction de la société «Universal Auto Distributors Holding» -UADH- sur le marché principal. Le Conseil de la Bourse a également donné son accord de principe pour l admission de la société «Office Plast» spécialisée dans la fabrication d articles scolaires et bureautiques au marché alternatif de la cote ; - L octroi de l agrément du Conseil du Marché Financier (CMF) pour la constitution : du fonds commun de placement (FCP) de type obligataire «UGFS Bonds Fund», et du fonds d amorçage «Capital Lease Seed Fund 2» (15 MDT) Et ce, outre l octroi de l agrément du CMF pour la liquidation des fonds communs de placement «FCP Fina 60» et «FCP Serena Valeurs Financières» suite à l expiration de leur durée de vie et pour la liquidation anticipée des fonds «FCP Al Baraka» et «FCP Général Dynamique» et du FCPR «Syaha Capital FCPR» à la demande de la société de gestion. I- LE MARCHE PRIMAIRE Le recours du Trésor à l endettement intérieur s est poursuivi au cours du second trimestre 2015 avec, toutefois, une interruption des émissions de bons du Trésor assimilables (BTA) en mai en raison des taux excessifs demandés par les adjudicataires. EMISSIONS DE L ETAT (En MDT) D E S I G N A T I O N 2 EME TRIM (*) 1 ER TRIM EME TRIM Bons du Trésor Assimilables (BTA) Bons du Trésor à court terme (BTCT) TOTAL (*) Compte non tenu des adjudications d échange de bons du Trésor (montant levé de 7,7 MDT). Les émissions de bons du Trésor se sont, dans ce cadre, inscrites en baisse de 80 MDT ou 18%, d un trimestre à l autre, et ont totalisé 377 MDT (dont 329 MDT ou 87,3% sous forme de BTA). EMISSIONS DES ENTREPRISES PAR APE (En MDT) D E S I G N A T I O N 2 EME TRIM ER TRIM EME TRIM Titres de capital Titres de créance TOTAL DES FONDS LEVES

23 Le second trimestre 2015 a été caractérisé par un dynamisme des émissions sur le marché primaire. Dans ce cadre, le CMF a accordé son visa pour l émission de cinq emprunts obligataires émis par deux banques et trois sociétés de leasing pour une enveloppe globale de 200 MDT et pouvant atteindre un maximum de 220 MDT 1 ainsi que pour quatre opérations d augmentation du capital en numéraire susceptibles de drainer un montant cumulé de 199 MDT 2. Les fonds mobilisés par appel public à l épargne (APE) par les entreprises sur le marché primaire se sont, pour leur part, inscrites en hausse de 91% par rapport au trimestre précédent et ont totalisé 344 MDT dont 255 MDT ou 74,1% sous forme d emprunts obligataires. Les fonds levés au titre des emprunts obligataires ont totalisé 255 MDT, dont 160 MDT sous forme d emprunts subordonnés, alors que les augmentations du capital en numéraire ont été de 89 MDT. ACTIVITE DES OPCVM D E S I G N A T I O N JUIN 2014 MARS 2015 JUIN 2015 Nombre en activité (en unités) Actifs nets (En MDT) OPCVM obligataires OPCVM mixtes et actions Le nombre des Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) en activité s est élevé à 125 unités à fin juin 2015 suite à l entrée en activité du fonds commun de placement du type mixte «FCP Smart Equity 2». Les actifs nets détenus par les OPCVM se sont inscrits en baisse de 83 MDT par rapport à fin mars 2015 et ont totalisé MDT à fin juin Les OPCVM en activité ont réalisé un rendement de 2,04% au titre du premier semestre 2015 (contre 1,9% au cours de la même période de l année 2014). II- LE MARCHE SECONDAIRE Le nombre des sociétés cotées s est accru à 78 unités, au terme du second trimestre de l année 2015, suite à l introduction en Bourse de la société «Universal Auto Distributors Holding»- UADH- appartenant au groupe «Loukil» sur le marché principal via une offre publique à prix ferme (OPF) au prix de 6,500 dinars par action sachant que la demande exprimée pour l OPF a atteint quatre fois la quantité offerte. Concernant l activité boursière, l indice Tunindex a suivi un trend haussier continu tout au long du second trimestre 2015 avec un plus haut niveau de 5.770,32 points atteint le 24 juin. Néanmoins les événements de Sousse ont induit une légère baisse de l indice qui a clôturé le mois de juin à 5.718,94 points ; soit un rendement de 7,6% au titre du second trimestre et de 12,4% depuis le début de l année Au cours du second trimestre 2015, la plupart des indices sectoriels se sont inscrits en hausse, neuf indices ayant réalisé des performances positives à des taux variant entre 7,9% (services financiers) et 20,3% (produits ménagers et de soin personnel) alors que quatre autres indices ont enregistré une baisse à des 1 Il s agit des emprunts émis par l ATL (30 à 40 MDT) et l AIL (15 à 20 MDT) et des emprunts subordonnés émis par la BH (90 MDT), Tunisie Leasing (15 à 20 MDT) et l UIB (50 MDT). 2 Il s agit des augmentations du capital de Modern Leasing, Tunis Ré, la Banque de l Habitat et de la société UADH dans le cadre de son introduction en Bourse. 23

24 taux compris entre -2,9% (industries) et -6,5% (automobiles et équipementiers). L indice TUNBANK a, quant à lui, enregistré un rendement positif de 8,3%. EVOLUTION DU VOLUME DES TRANSACTIONS (En MDT) D E S I G N A T I O N 2 EME TRIM ER TRIM EME TRIM Volume global des transactions Cote de la Bourse Hors cote Opérations d enregistrement et déclarations Les transactions réalisées sur la cote de la Bourse se sont, pour leur part, accrues de 21,4% d un trimestre à l autre et ont totalisé 636 MDT, au titre du second trimestre 2015 ; soit un volume quotidien moyen des transactions de 10,1 MDT (contre une moyenne quotidienne de 9,4 MDT depuis le début de l année 2015). EVOLUTION DES INDICATEURS BOURSIERS D E S I G N A T I O N JUIN 2014 MARS 2015 JUIN 2015 Indice TUNINDEX en points (base le 31/12/1997) 4.595, , ,94 Capitalisation boursière (en MDT) Capitalisation boursière / PIB (en %) 18,1 21,8 (*) 23,2 (*) PER moyen 12,99 16,31 15,95 Nombre des sociétés cotées (en unités) Taux de liquidité mensuel (en %) ,5 Taux de la participation étrangère (en %) 22,93 25,59 26,27 (*) Calculé sur la base du PIB de l année Par ailleurs, 27 valeurs cotées ont enregistré une hausse de leur cours, au cours du second trimestre 2015, le meilleur rendement ayant été réalisé par le titre «BH» (+61,9%) alors que 47 autres valeurs ont accusé une baisse du cours, la plus mauvaise performance revenant au titre «MIP» (-40%). La capitalisation boursière s est, pour sa part, consolidée de MDT ou 6,5%, au cours du second trimestre 2015 avec un niveau de capitalisation du marché de MDT à fin juin 2015 représentant 23,2% du PIB. Le taux de la participation étrangère s est élevé à 26,27% au terme du second trimestre 2015 (contre 25,59% à fin mars 2015) avec un solde net de leur intervention sur la cote de la Bourse positif de 101 MDT. Les acquisitions des étrangers ont notamment concerné les titres «SFBT» et «SAH». 24

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