LNR - Droits télés. Un gros lot à partager. Coupe d Europe. La nouvelle formule. Bayonne, Oyonnax et. «Le Racing peut battre tout le monde»

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1 2,20 DU 24 AU 30 MARS 2014 Midi Olympique N Espagne 2,20 - Polynésie XPF - Suisse 3,50 CHF - Canada 4,99 CAD - Belgique 2, Italie : 2,50 LNR - Droits télés Un gros lot à partager Coupe d Europe La nouvelle formule 2 à 4 au crible 35 Lundi Top 14 Biarritz relégué, Bayonne, Oyonnax et l Usap à la lutte 5 à 12 À L IMAGE DE TOULOUSE, QUI OBTIENT LE NUL À PARIS, LES GROS BRAS DU TOP 14 SE RÉVEILLENT À L APPROCHE DES PHASES FINALES. MONTPELLIER, CASTRES, LE RACING-METRO ET BORDEAUX-BÈGLES REVIENNENT FORT... 9 Maxime Machenaud «Le Racing peut battre tout le monde» Pro D2 Tarbes s accroche, Albi respire à 18 2,20 M F: 2,20 E 3 :HIKKRA=^UWWUW:?p@c@c@g@k";

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3 2 LUNDI 24 MARS MIDI OLYMPIQUE Dossier Les faits Éditorial Jacques VERDIER jacques.verdier@midi-olympique.fr Bouteille à la mer Stade français-stade toulousain : quel match! Quelle merveille! Voilà une opposition qui, pour un peu, nous ferait oublier les longues plages d ennui de l hiver que l on vient de traverser. Mais d où vient, d après vous, que Toulouse ait mis autant d enthousiasme, d envergure, de talent à aller défier de la sorte Paris sur ses terres? Pardon? Mais oui, bien sûr! L enjeu. Le besoin de points. Ce qui nous éloigne assez de ces oppositions entre grosses écuries où l équipe visiteuse «fait tourner» comme un manège. Mais ce match, par son seul enjeu, renforce en luimême l idée que le titre de champion de France devrait aller à l équipe qui finit en tête les matchs de poule. Vous hurlez? Je hurlais aussi il y a quelque temps de cela, persuadé qu il fallait sauver les phases finales, qu elles étaient le sel de notre rugby et bla-bla-bla Mais quel autre moyen la Ligue aurait-elle d éviter les fameux «doublons» qui sont la plaie de notre sport, tout en s assurant d un championnat disputé de bout en bout, match après match, pied à pied, sans impasses, ni stratégies d évitement? La culture des phases finales, son charme inégalable? J y suis sensible aussi, figurez-vous. Mais outre qu il faudra bien un jour trancher, qu il est impossible de continuer de la sorte, il est toujours permis d imaginer une Coupe de France feu le challenge Du Manoir? qui elle pourrait se jouer pendant les matchs internationaux, mêlant peut-être Top 14 et Pro D2 en matchs éliminatoires. Folie furieuse? La vraie folie, il me semble, c est aujourd hui qu on la traverse, avec les longs mois stériles, les oppositions dévaluées, un championnat revu à la baisse. Et si l idée vous paraît définitivement fumeuse, j aurais quand même aimé que la Ligue, dans son souci légitime d améliorer les choses, n occulte pas ce problème majeur. Autre chose? Oui, peutêtre. Il ne vous aura pas échappé que les matchs les plus tristes, les moins enlevés, se jouent quand même l hiver sous la pluie et la boue, par un froid de gueux. Dès que le beau temps revient, avouez que c est quand même une autre musique. Or, là encore, la tradition me semble avoir vécu. Et je plaide de toutes mes forces pour un championnat dont le calendrier serait revu à l aune de cette évidence. Si le rugby est un sport professionnel et les clubs des entreprises de spectacle qui se piquent de tirer les cœurs après eux, alors il faut jouer l été et assurer une vraie coupure durant l hiver. Je connais les implications que pareille mesure suppose, comme je sais que rien ne pourra se faire sans un accord européen, à même de repousser aussi la Coupe d Europe. Mais outre que tout le monde y retrouverait ses petits, l occasion de changer, de briser les diktats, est peut-être toute trouvée, aujourd hui, avec la refonte justement de la Coupe d Europe. Vous riez? Vous avez sûrement raison de le faire. D abord parce qu on ne rit plus beaucoup par les temps qui courent. Ensuite, parce qu écrivant cela, je sais n avoir aucune chance d être entendu. Mais ce sera là, ma petite bouteille à la mer. PS : un homme a mis fin à ses jours. Il s appelait François Charcellay, avait 58 ans, était journaliste à Midi Libre et avait débuté à Midol. C était un gars bien. Vraiment. Et on est triste. Sommaire P. 2-4 Dossier Les droits télés. Pages 2, 3 et 4. P. 5 à 12 Top 14 24e journée, le point. Page 5. Grenoble - Racing-Metro. Page 6. Bayonne - Union Bordeaux-Bègles. Page 7. Oyonnax - Montpellier. Page 8. Paris - Toulouse. Page 9. Perpignan - Biarritz. Page 10. Castres - Brive. Page 11. Clermont - Toulon. Page 12. P. 13 International Actualité. Pages 13 P. 14 à 18 Pro D2 Le point. Page 14 à 18. P.19 à 28 Ovalie Fédérale 1. Pages 19 et 20. Fédérale 2. Pages 21 et 22. Fédérale 3, jeunes et féminines. Page 23. Séries régionales. Page 24. Régions. Pages 25 à 28. P. 29 Treize Actualité. Page 29. P. 30 à 36 Horizons Opinions. Page 30. Technique. Page 31. Un jour. Page 32. Entretien. Page 33. Portrait. Page 36. P. 34 et 35 Cris & chuchotements Actualité. Pages 34 et 35. e-journal Midi Olympique Abonnés ou lecteurs de Midi Olympique en version numérique (sur ordinateurs, tablettes et smartphones), repérez dans votre journal les icônes suivantes. Cliquer sur l icône pour voir la vidéo Cliquer sur l icône pour voir le diaporama LIGUE NATIONALE DE RUGBY JUGEANT LE CONTEXTE FAVORABLE, L INSTAE QUI RÉGIT LE RUGBY PRO A PRÉSENTÉ JEUDI À BORDEAUX UNE SÉRIE DE MESURES VISANT NOTAMMENT À RENFORCER L ATTRACTIVITÉ DES CHAMPIONNATS. CANAL + IL S AGISSAIT AUSSI POUR LA LNR DE PROPOSER UNE RÉPARTITION LA PLUS ÉQUITABLE POSSIBLE DE LA MANNE DE 355 MILLIONS D EUROS VERSÉE PAR LA CHAÎNE CRYPTÉE, DIFFUSEUR POUR LES CINQ PROCHAINES ANNÉES. CHANGEMENTS SELON NOS INFORMATIONS, DES AJUSTEMENTS DEVRAIENT INTERVENIR DÈS LA SAISON PROCHAINE EN TOP 14 ET EN PRO D2. DOSSIER. DROITS TÉLÉS : L HEURE DU PARTAGE Par Jérôme PRÉVÔT, envoyé spécial jerome.prevot@midi-olympique.fr Le rugby se joue parfois sur des terrains feutrés. Jeudi, le stade s appelait le Mercure Meriadeck de Bordeaux, un hôtel quatre étoiles à la décoration très «années 70». Sans crampons ni trompettes, on y discutait de l avenir du rugby français «dopé» par deux puissants élixirs : le nouveau contrat de diffusion du Top 14 signé par Canal + en janvier (335 millions d euros sur cinq ans, soit plus du double de ce qui existait auparavant) ; et la perspective quasi certaine d une nouvelle Coupe d Europe, sur laquelle nos clubs exerceront un vrai contrôle. Pour la première fois, les dirigeants français avaient devant eux le projet noir sur blanc, après des semaines de rumeurs en tous genres. Pour Paul Goze, le président de la LNR, ça méritait bien de réunir la trentaine de présidents du Top 14 et de la Pro D2 comme on fait un conseil de famille au moment d un gros héritage. Une telle averse d argent n arrive pas si souvent dans une vie. Les cardinaux de l Ovale sont donc entrés en conclave dès 9 h 30. Ils avaient aussi convoqué les autres familles de la Ligue, telles que le syndicat des entraîneurs représenté par Alain Gaillard par exemple, car la LNR devait procéder à l élection d un nouveau membre de son comité directeur après la démission fracassante de René Bouscatel, le président du Stade toulousain. Il n avait pas accepté la signature de la dernière convention LNR-FFR, synonyme à ses yeux de ponction insupportable de ses joueurs internationaux. Bouscatel était pourtant présent à Bordeaux, pestant au détour d un couloir : «Je n ai jamais vu ça» sans que l on ne puisse savoir vraiment contre quoi il s érigeait. DHOMPS BAT LORENZETTI ET ENTRE AU COMITÉ DIRECTEUR L élection de son remplaçant fut le premier événement de la journée. On s attendait à voir le Racingman Jacky Lorenzetti s imposer, fort de son activisme sur le marché international des transferts. De ci de là, des silhouettes connues arpentaient les couloirs, le président de Toulon, chargé de sacs de voyage, Max Guazzini souriant et mystérieux quant à l issue du scrutin : «le vote est secret, Messieurs», Mohed Altrad, pressé de prendre un «avion privé», mais poli et disert : «Je suis parti avant le dépouillement. Mais si je suis là, c est parce que nous venons du monde de l entreprise et nos clubs sont des entreprises régies par le Code du commerce. Il nous fallait apporter un peu de méthode à la vente de nos droits télévisés et de nos divers produits dérivés.» Les coulisses des congrès donnent toujours lieu à ces petits conciliabules, ces ballets de couloir. Le petit jeu des journalistes en faction consistant à mettre un nom sur les visages les moins connus, ceux des pensionnaires du Pro D2 et même de la Fédérale 1 (le chaleureux Lucien Simon). Signe des temps, il y avait même un anglophone Le principe de solidarité parmi eux : l Australo-Narbonnais Anthony Hill. Puis Serge Blanco en personne fit son apparition, impérial forcément, en plein dialogue avec Vincent Merling de La Rochelle, président le plus ancien du monde professionnel avec l Aurillacois Christian Millette, lui aussi présent à cette réunion qui fera date. Puis un votant sortit pour foncer vers le buffet, prendre un verre d eau fraîche, un petit café et une fraise Haribo. On apprit soudain que l élu serait le Castrais Michel Dhomps qui avait été désigné d une courte tête. Digne, Jacky Lorenzetti sortit à son tour de la salle, seul, visiblement pressé de partir : «Je tiens à féliciter Michel Dhomps, ensuite je pense que le monde du rugby n est peut-être pas prêt à l ouverture, c est la conclusion que j en fais. Il y a un monde qui évolue avec des gens qui ont des visions différentes même si cette élection ne vaut pas schisme. Je fais partie d un courant, non pas rénovateur, mais qui représente les présidents propriétaires et actionnaires de leur club. Il me semblait normal qu ils soient représentés. Mais les idées mûrissent, 32 voix contre 30, ce n est pas si mal» Il n en fallait pas plus pour imaginer une lutte entre un rugby «moderniste» et un rugby plus «traditionnel», malgré les dénégations de Michel Dhomps lui-même : «Je m inscris dans la continuité des travaux de la LNR depuis quelques années. Mais ce n est pas la continuité pour le plaisir, je ne suis pas contre une évolution raisonnée. Aujourd hui, je n avais pas d adversaire et je ne pense pas qu il y ait des courants. Je me suis présenté parce que je pense apporter de la réflexion et de la sagesse et j ai de bonnes relations avec M. Lorenzetti.» Le régional de l étape, Laurent Marti, président de l UBB, ne cachait pas ses opinions : «J ai voté pour Jacky Lorenzetti, je l ai dit à Michel Dhomps. J ai trouvé normal que ceux qu on appelle les nouveaux présidents donnent leur avis, ils peuvent amener quelque chose de nouveau.» Ainsi va la vie d une Ligue. Il faut tenter de concilier l opinion de tout le monde, d Auch à Toulon, en passant par Narbonne, Oyonnax et Castres, chacun défendant ses intérêts avec âpreté. Visiblement, les débats ont été très vifs, à en juger par les exclamations qui traversaient les portes de la salle. On crut comprendre que Max Guazzini avait proposé de passer au Top 15, que certains présidents trouvaient normal de privilégier les locomotives médiatiques qui attirent le chaland. Les questions de la formule, des Jiff, des stades, du plafond salarial ont aussi été âprement débattues avec un luxe d arguments. Le président Paul Goze ouvrit enfin les portes pour faire sa synthèse : «Il y a des conflits, c est normal. Même si nous ne sommes pas en guerre, certains veulent toucher plus et d autres ne veulent pas toucher moins. Ça a toujours existé. Malgré les rivalités, la redistribution financière rénovée que nous proposons a été majoritairement approuvée. Tout le monde reste d accord sur un principe de solidarité, en gros de 60-40, même s il y a eu des aménagements.» L ex-deuxième ligne de l Usap donna quelques pistes avant de s engager sur au moins un sujet : «Considérez comme quasiment acquis que les prêts des joueurs en cours de saison seront libres.» L AUGMENTATION DES DROITS TÉLÉS A REPOSÉ LA QUESTION ESSENTIELLE DE LEUR RÉPARTITION ENTRE LES CLUBS DES DEUX DIVISIONS PROS. ET, EN FILIGRANE, CELLE, PLUS LARGE, DU PRIIPE DE SOLIDARITÉ ENTRE LES GROS ET LES PETITS CLUBS. 63% POUR LE TOP 14 Paul Goze l avait rappelé dès l officialisation de l accord avec Canal + concernant les droits télés : «Le principe de solidarité est depuis toujours un moteur de la Ligue». Une affirmation qui prenait tout son sens alors que la question de la répartition de cette nouvelle manne allait inévitablement se poser. Le président de Toulon avait d ailleurs dégainé très rapidement dans La Provence : «Il faut que les droits soient redistribués de manière rationnelle. Le mérite a un prix.» Le Toulonnais n est pas le seul à penser de cette manière, et certains clubs de Pro D2 craignaient la remise en cause du principe historique d une répartition mise en place entre les clubs de l élite et ceux de deuxième division depuis Les discussions ont été «houleuses», de l aveu du président clermontois Éric De Cromières. «Il y a eu un très grand débat. C est le sujet qui a monopolisé le plus de temps», confirme son homologue montpelliérain Mohed Altrad, qui a travaillé avec Paul Goze sur la partie stratégique du plan présenté jeudi. Finalement, «la règle des n a pas été remise en cause», assurait Goze à la sortie de la réunion, précisant cependant qu un «petit amendement» avait été effectué. UNE NOUVELLE RÉPARTITION Concrètement, la proposition - qui doit être validée par le comité directeur de la LNR - prévoit une nouvelle répartition allouant 63 % du montant des droits télés aux clubs de Top 14 et 37 % à ceux du Pro D2. «Ce ne sont pas deux ou trois pour cent qui déséquilibrent les choses, certifie Mohed Altrad. Au final, il y a un doublement des sommes pour tout le monde.» Il n empêche que ce recul a fait grincer des dents chez les présidents de deuxième division. «Notre principal souci est de faire en sorte que les choses se dégradent le moins possible pour nous et, même si la proposition est plutôt satisfaisante sur un plan global, il n est jamais agréable de perdre du terrain, explique le président d Aurillac Christian Millette. Pour beaucoup d entre nous, ces sommes sont vitales et nous en avons absolument besoin.» Dans une interview qu il nous avait accordée il y a quelques semaines, son homologue dacquois Alain Pécastaing, qui espérait toucher 5 à euros supplémentaires par ce biais, ne disait pas le contraire : «Le fossé financier entre le Top 14 et le Pro D2 est considérable et se creuse aujourd hui, bien plus que le fossé sportif. Alors il faut se poser les bonnes questions.» L apparition de la notion de méritocratie, aussi, a suscité le débat (lire p. 3). Millette reprend : «Je peux le comprendre mais je trouve qu elle est trop importante dans le projet qui nous a été présenté. Et c est problématique parce qu elle affaiblit les plus petits. J ai demandé à ce que l écart entre le premier et le dernier ne dépasse pas 25 à 30 %.» Mais le principe de la solidarité entre les deux étages du rugby professionnel ne se limite pas à la répartition des droits télés. Les facilités liées aux prêts des joueurs, par exemple, vont dans ce sens. Et témoignent du consensus global lié à la nécessité d une entraide entre la première et la deuxième division. «Il ne fallait pas changer les règles, reprend Mohed Altrad. Le président Goze ne le souhaitait pas et j étais d accord avec lui. Comme je l ai dit dans mon intervention, le rugby ne peut pas fonctionner sans solidarité. L écart est énorme entre les budgets du Top 14 et du Pro D2 et sans solidarité, la deuxième division ne peut plus exister, ni construire.» Or, le Top 14 a besoin du Pro D2 lui aussi. «Pour la formation, mais aussi parce que les clubs de deuxième division doivent pouvoir rivaliser s ils montent en élite, conclut Christian Millette. Dans tous les sports, une deuxième division forte est capitale et, en rugby, le Pro D2 joue bien son rôle à l heure actuelle.»

4 LUNDI 24 MARS MIDI OLYMPIQUE BRENNUS DAY : LE SUPERBOWL DU RUGBY CONFIÉ À MAX GUAZZINI «J ai eu l idée de créer une telle journée en observant ce qui se passe autour du Superbowl aux États-Unis, dit Paul Goze. Même les gens qui ne connaissent rien au football américain suivent cette rencontre» Ainsi est né le «Brennus Day», qui deviendrait l événement sportif français «récurrent» le plus populaire. Au menu : concert géant la veille de la finale du Top 14, animations à Paris et dans les deux villes des clubs finalistes C est Max Guazzini qui est en charge de ce nouveau concept. Première attendue en Et deuxième en 2016, à l étranger (Barcelone, Londres?), la finale du Top 14 devant s expatrier pour cause d Euro Dossier DROITS TÉLÉS : OBJECTIF 80 MILLIONS D PAR SAISON POUR LA LNR Canal + a déboursé 355 millions d pour s adjuger les droits télés du rugby lors des cinq prochaines saisons. Soit en moyenne 71 millions d par saison dans les caisses. Mais la Ligue ambitionne d atteindre 80 millions d par saison, en s appuyant sur les droits restant à commercialiser : la finale en clair du Top 14, les droits mobiles et internet, les droits internationaux, et la remise sur le marché du Pro D2 en 2014, en vue de la saison La valorisation du classement LE RANG AU CLASSEMENT DEVRAII PRENDRE DE L INTÉRÊT AU-DELÀ DES ENJEUX SPORTIFS : CHAQUE PLACE DEVIENDRAIT EN EFFET RÉCOMPENSÉE FINAIÈREMENT. LA PRIME AU MÉRITE Par Grégory LETORT (avec J.P.) gregory.letort@midi-olympique.fr La configuration des stades DÈS LA SAISON PROCHAINE, L ÉVALUATION DES STADES VIA L ATTRIBUTION DU «LABEL STADE» VA DEVENIR PRIMORDIAL POUR LES CLUBS. POUR LES MAUVAIS ÉLÈVES, LES SATIONS SERONT FINAIÈRES. LE LABEL VAUT CHER Par Léo FAURE leo.faure@midi-olympique.fr Le dispositif «Stade», qui doit influer directement sur la répartition des nouveaux droits télés, s appuie en fait sur des dispositions bien antérieures. Créé en 2012, le «Label stade» sert de base aux objectifs fixés aux clubs en termes de modernisation de leurs infrastructures. Pour son attribution, le «Label stade» prévoit une évaluation de la structure d accueil des matchs selon 159 critères, répartis en cinq aspects : la zone compétition, la zone grand public, la zone média, la zone VIP et les caractéristiques générales du stade. Pour les clubs de Top 14, l obtention du label est également conditionnée à la disposition d une enceinte de places au moins et dotée d un éclairage de lux au minimum. Pour la Ligue, le but est de présenter un produit plus propre au diffuseur Canal +, qui vient de consentir un effort financier important. Le niveau d éclairage obligatoire (1 400 lux) correspond par exemple au seuil pour permettre la diffusion télévisuelle d un match en nocturne en haute définition. Après deux années laissées aux clubs pour préparer les dossiers de demande du «Label stade», dix premiers dossiers seront présentés à une commission de la Ligue, en avril prochain. IITER PLUTÔT QUE SATIONNER Mais le calendrier concernant la modernisation des stades comprend aussi la mise en place progressive de sanctions financières, pour les clubs professionnels (Top 14 et Pro D2) ne pouvant prétendre au label à compter de la saison prochaine. Une menace à court terme qui fait déjà grincer des dents les présidents des clubs les moins bien dotés en termes d infrastructures. Pour les clubs de Top 14 dans l incapa-acité de décrocher le précieux Label stade, le calendrier prévoit dès la saison prochaine une retenue de 5 % sur la somme due, au titre des droits télés. Ce pourcentage grimpera à 10 % de retenue en et 15 % en Des sommes prélevées qui seront réparties, selon des conditions restant encore à définir, aux clubs dont le stade est en conformité. Pour les clubs de Pro D2, dont les enceintes sont globalement plus vétustes, les sanctions n entreront en vigueur qu en à hauteur de 4 % de retenue, pour être réévaluée à 6 % en Surtout, le programme vise à inciter les clubs à améliorer leurs stades. Un système de remboursement des sommes retenues a donc été prévu, pour les clubs non-titulaires du label mais ayant engagé des travaux de rénovation de leur stade. Le but étant d améliorer, pas nécessairement de sanctionner. Tous les points valent cher ont coutume de dire les joueurs du Top 14. Leurs présidents vont pouvoir calquer leurs discours sur cette affirmation. Avec la réflexion engagée sur une nouvelle méthode de répartition des ressources financières de la LNR, le classement du Top 14 va gagner en importance au-delà de la course aux six premières places qualificatives à la phase finale et de la lutte pour le maintien. Finir huitième ou neuvième, peu importe? À l avenir cela ne devrait plus être le cas. Parce que la LNR souhaite faire le choix de la valorisation sportive, indexant les dividendes qui seront reversés sur le classement de la saison (enveloppe de 8 M ) et sur la moyenne du classement des cinq dernières saisons (enveloppe de 3,5M ). Concernant le classement pour la saison en cours, le dernier du Top 14 toucherait Ensuite, et jusqu au huitième rang du championnat, chaque place au classement rapportera supplémentaires. Du 8 e rang à la première place, chaque position rapporte en plus En résumé, le quatorzième va toucher de la LNR et le premier en attendant la répartition des bonus liés à la participation à la phase finale. Quant à la moyenne du classement de cinq dernières saisons, il y a entre (14 e ) et (1 er ) à gagner. Entre chaque place du classement, un différentiel de De quoi réfléchir avant de choisir d opter pour des impasses qui sont encore trop souvent la norme. Avec cette nouvelle répartition, le ventre mou devrait s endurcir. Laurent Marti, président de l UBB y voit une forme de logique : «Il faut introduire un peu de méritocratie en gardant l esprit de solidarité. De toute façon, même s il y a eu des heurts par ci par là, j ai senti un relatif consensus au cours de cette réunion. Mais je trouve normal que ceux que l on appelle les gros clubs aient voix au chapitre. Certains présidents propriétaires de leur club amènent quelque chose de nouveau.» Les présidents des clubs majeurs du championnat - par définition fournisseurs d internationaux - seront en plus intéressés par des indemnités revues à la hausse : 1300 pour un international français, 260 pour un Bleuets contre respectivement 1000 et 200 en L argent pour rehausser l intérêt sportif du Top 14. Mais aussi du Pro D2. La valorisation financière est aussi souhaitée dans cette division sur le seul principe des résultats de la saison en cours : bonus de (16 e ) à (1 er ).

5 4 LUNDI Dossier Réunion des présidents de Top 14 et Pro D2 LA GRANDE MAJORITÉ DES PROPOSITIONS FORMULÉES PAR PAUL GOZE JEUDI À BORDEAUX AURAIENT TROUVÉ UN ÉCHO FAVORABLE PARMI LES PRÉSIDENTS DES CLUBS PROS. LE PATRON DE LA LIGUE DEVRAIT MAINTENANT CONVOQUER UNE DEUXIÈME RÉUNION MI-AVRIL, AVANT DE PASSER AU VOTE EN COMITÉ DIRECTEUR DÉBUT MAI. 24 MARS MIDI OLYMPIQUE LE «NEW DEAL» BIEN ACCUEILLI Jules Plisson, l ouvreur de Paris, Jiff et plein de talent, fera partie des joueurs qui devront incarner le Top 14 demain. Photo Icon Sport Pierre-Yves Revol, l ancien, et Paul Goze, l actuel président de la Ligue. Photo Midi Olympique - Bernard Garcia Par Philippe KALLENBRUNN philippe.kallenbrunn@midi-olympique.fr Jeudi, à Bordeaux, Paul Goze a présenté son «new deal» aux présidents des clubs professionnels. Derrière cette dénomination très rooseveltienne se cache en réalité une somme de propositions destinées à optimiser la répartition des droits télés, acquis en début d année par Canal + pour 355 millions d euros sur cinq ans. Premier enseignement de ce raout girondin : le patron de la Ligue nationale de rugby n en est pas mécontent du tout. Si l unanimité est toujours difficile à obtenir, les intérêts des uns n étant pas nécessairement ceux des autres, le Catalan voit désormais l avancée des travaux sous les meilleurs auspices. Selon nos informations, l immense majorité des changements soumis par la LNR pourraient en effet trouver très vite un écho favorable et une mise en application rapide. Parmi ceuxci, un certain consensus semble s être fait autour du point de bonus défensif, pour lequel l écart au score devrait passer de 7 points à 5 points. Le temps de préparation du buteur, lors des pénalités et des transformations, passerait, lui, à 45 secondes, contre une minute aujourd hui. Autre nouveauté ayant reçu un accueil favorable à Bordeaux : la suppression de la «symétrie» du calendrier, qui permettrait de rendre plus efficient le positionnement des matchs désignés par Canal + (diffuseur auquel serait par ailleurs accordé le droit de choisir la demi-finale exposée en prime time). Cet aménagement, visant à valoriser l exposition des meilleures affiches du championnat, s opérerait toutefois dans le respect d une règle : un espacement minimum de sept journées entre le match aller et le match retour opposant deux équipes. LES PRÊTS DE JOUEURS FACILITÉS D autre part, les conditions de prêts de joueurs se trouveraient largement assouplies : soit par le retour du joueur en cours de saison dans le club prêteur ; soit par la possibilité de prêter un joueur dans deux clubs différents lors de deux saisons consécutives ; soit par l autorisation de prêter des joueurs espoirs (en tant que jokers ou joueurs supplémentaires) en cours de saison ; soit enfin par le prêt de joueurs pros dans des clubs de Fédérale 1. Les mécanismes d indemnités de formation seraient par ailleurs réformés autour de trois principes : en bénéficieraient toutes les structures ayant participé Paul Goze à la formation du joueur, de l école de rugby jusqu au centre de formation. Ces indemnités, indexées sur le salaire du joueur, seraient aussi versées tout au long de sa carrière. Ce n est pas tout : les grandes gueules devraient se montrer moins ouvertes lors des prochaines saisons Un code éthique permettant de sanctionner lourdement les déclarations qui dégradent l image du championnat (impasses annoncées, insultes publiques, propos déplacés vis-à-vis de l arbitrage ) sera en effet vraisemblablement adopté. De même qu un travail de valorisation de l image des jeunes joueurs internationaux, dont la LNR voudrait qu ils incarnent le Top 14 auprès du grand public. Côté financier, devrait s ajouter à tout cela la non prise en compte, dans le salary cap d un club, de l ensemble des joueurs sous contrat espoir. L ultime proposition quasi adoptée serait celle qui conduirait à la reconstitution par chaque club de son fonds de réserve à hauteur de 15 % de la masse salariale à la fin de la saison , pour le budget (puis 20 % fin pour le budget ). Toutes ces mesures, hormis d ultimes ajustements à la virgule, devraient être entièrement entérinées lors d une deuxième réunion des présidents, qui devrait se tenir à la mi-avril, même s il faudra attendre le vote du comité directeur de la LNR, au plus tard début mai, pour qu elles deviennent applicables dès la saison prochaine. Le calendrier, de toute façon, devient serré, les clubs devant donner leur budget pour l exercice au plus tard le 15 mai prochain. GUAZZINI PROPOSE UN TOP 15 ET UN PRO D2 À 15 ÉQUIPES D autres propositions formulées par Paul Goze demeurent en revanche à l état de chantier. La principale d entre elles concerne les règles de montées et descentes entre Top 14 et Pro D2. «À cet égard, rien n est tranché, nous glissait-il dimanche, sans vouloir s apesantir sur le sort réservé aux autres propositions avant le vote en comité directeur. C est peut-être la proposition qui a soulevé le plus vif débat.» Le président de la Ligue suggérait la création d un barrage, joué sur le terrain du club de Pro D2, entre le club qui terminerait 13 e du Top 14 et le vainqueur de la phase préliminaire du Pro D2. Sur ce pointlà, Goze se heurterait pour l heure à la résistance des présidents de Pro D2, qui jugeraient trop difficiles, dans ces conditions, les possibilités d accession à l élite. À ce sujet, et pour contourner la problématique de ce match de barrage, une contre-proposition émanant de Max Guazzini aurait reçu, jeudi, un écho très favorable : le passage à 15 clubs dans chacune des deux divisions. Cette idée sera sans doute débattue dans le cadre du plan stratégique «rugby pro », également lancé par la LNR, et sur lequel plancherait notamment Mohed Altrad, le président du MHR. Autre proposition qui achoppe pour le moment : la fixation à 14 du nombre de Jiff ou de joueurs du centre de formation par équipe sur la feuille de match, en Pro D2 dès la saison , et en Top 14 à partir de Enfin, «Ni Top 12, ni suppression des phases finales!» Deux idées de plus en plus répandues dans une certaine frange du rugby professionnel restent catégoriquement rejetées par Paul Goze. Aucune des deux ne figurent d ailleurs dans son «new deal». La première concerne l opportunité de supprimer les phases finales du Top 14 et de désigner champion de France le club qui termine premier du championnat à l issue de la phase régulière, afin d éviter les «impasses». «Jamais!, clame le président de la LNR. C est une ineptie absolue, véhiculée par des gens qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ou qui croient que le rugby a été inventé lorsqu ils sont arrivés. Notre sport ne peut pas être la propriété d un petit nombre de clubs, il doit perdurer au travers de la diversité des équipes engagées. C est une ineptie d autant plus forte pour moi que cette idée va à l encontre de ma volonté de créer un événement majeur du sport français le jour de la finale du Top 14.» Cet événement porte pour nom de code le «Brennus Day» (lire page 3). Pas plus d espoir, à l heure actuelle, pour les partisans d un Top 12. «Je ne veux même pas en entendre parler une seconde, déclare Goze. Et il en sera ainsi tant que je serai président de la Ligue.» Ph. K. Goze soumettait l idée de réformer les règles du coaching, en limitant les changements tactiques à trois moments du match : 20 e minute, mi-temps et 60 e minute. Sur ce dernier point, les discussions n ont pas abouti et seront probablement poursuivies ultérieurement. Quoi qu il en soit, le patron de la Ligue loue les bienfaits du débat et exclut le moindre passage en force : «Je ne veux pas de décisions prises qui ne s approcheraient pas d un réel consensus.» L incitation à la Formation LES NOUVELLES MESURES COERNANT LES JIFF DEVRAIENT STIMULER LA FORMATION FRANÇAISE. À LA MODE ANGLAISE Par Marc DUZAN marc.duzan@midi-olympique.fr Jusqu à présent, la LNR accordait 1,5 millions d euros aux clubs de Top 14 et Pro D2 pour soutenir le développement des centres de formation. Dès la saison prochaine, cette somme serait portée à 5 millions d euros! De quoi permettre aux entités du rugby pro de mettre à disposition de leurs meilleurs jeunes des structures à la hauteur des ambitions françaises, pour la formation. Ce n est pas tout : les patrons de la Ligue prévoient aussi la mise en place d un fonds incitatif sur les Jiff (Joueurs issus de la formation française) ; cette juteuse cagnotte serait d ailleurs portée à 5 millions d euros (trois millions pour le Top 14 et 2 millions pour le Pro D2) dès la saison prochaine. Concernant les centres de formation, un montant fixe sera alloué aux trente clubs professionnels du rugby français (la moyenne haute est estimée, par club, à euros annuels en Top 14, contre euros en Pro D2), ainsi que des primes liées au classement des «CDF». Mais la mesure majeure concoctée par la Ligue nationale de rugby concernera le dispositif incitatif lié au nombre de Jiff sur les feuilles de match. Dès 2015, les clubs devront en effet aligner une moyenne de douze Jiff sur leur feuille de match. 10 % des droits télés et marketing versés par la Ligue aux trente clubs du rugby professionnel seront d ailleurs conditionnés à cette moyenne de Jiff par feuille de match. Comme c est déjà le cas en Angleterre, les bons élèves recevront donc des bonus. Les clubs ne respectant pas la donne pourraient quant à eux se voir imputés, dès 2016, de 2 % de leurs droits télés et marketing par match concerné! PLUS IITATIF QUE PÈRE FOUETTARD «On nous a souvent fait le reproche d être trop répressifs dans tout ce qu on entreprenait, expliquait le président Paul Goze dans la journée de jeudi. On a donc réfléchi, pour en venir à la conclusion qu il valait mieux être incitatif que père fouettard. À la manière des Anglais, nous récompenserons ainsi les équipes qui auront aligné le plus de Jiff dans la saison.» Concernant les Jiff, les sommes reversées aux trente entités professionnelles équivalaient cette saison à euros par club en Top 14, contre euros par club en Pro D2. Dès l an prochain, les primes pourraient passer à euros par club de l élite et euros pour les équipes du Pro D2. Elles atteindraient même et euros en 2016! Enfin, et ce n est pas anodin, un système de «prêt en cours de saison» serait mis en place entre les clubs, permettant ainsi aux jeunes Français peu utilisés dans leur club d aller chercher fortune ailleurs, sans être empêtrés dans des contingences contractuelles.

6 LUNDI 24 MARS MIDI OLYMPIQUE 5 Top e journée XV Le de la semaine Résultats 15 D. Armitage Toulon 14 Talebula Bordeaux-Bègles 13 Lamerat Castres 12 Fickou Toulouse 11 Connor Bordeaux-Bègles 10 Trinh-Duc Montpellier 9 Machenaud Racing-Metro 7 Burban Stade français 8 Picamoles Toulouse 6 Leo Perpignan 5 Hines Clermont 4 Kruger Racing-Metro 3 Hayman Toulon 2 Paulo Clermont 1 H. Van der Merve Stade français CLERMONT - TOULON (D) BAVONNE (D) - BORDEAUX-BÈGLES CASTRES (O) - BRIVE 38-6 GRENOBLE - RACING-METRO OYONNAX - MONTPELLIER 8-22 PERPIGNAN - BIARRITZ (D) STADE FRANÇAIS - TOULOUSE Prochaine journée (23 e ) - 29 et 30 mars Brive - Clermont Stade français - Racing-Metro Biarritz - Castres Bordeaux-Bègles - Perpignan Oyonnax - Grenoble Montpellier - Bayonne Toulon - Toulouse Classement ven. 20 h 45 - M. Raynal sam. 14h55 - M. Garcès sam. 18h30 - M. Attalah sam. 18h30 - M. Cloute sam. 18h30 - M. Minery sam. 18h30 - M. Berdos sam. 20h45 - M. Poite Le point BO : UN GRAND SE RETIRE Par Jean-Marc PIQUEMAL jean-marc.piquemal@midi-olympique.fr Nous aurions pu débuter par le formidable match entre Paris et Toulouse, ce ne sera pas le cas. Ce week-end, l océan s est retiré entre Biarritz et Anglet. Après avoir longtemps lutté et fait vibrer ses supporters, le Biarritz olympique s est retiré lui aussi. Une nouvelle défaite, la dix-huitième de la saison, contre Perpignan, a définitivement scellé le destin des Basques. Il a fallu le point de bonus défensif marqué par Bayonne contre Bordeaux-Bègles pour officialiser le déclin du BOPB en Pro D2. Drôle de fin après une formidable décennie avec trois titres de champion de France, deux finales européennes. Chapeau Messieurs! Gageons qu il s agit là d un simple au revoir. Pour les autres, la vie continue et le Top 14 avec eux. Avec Clermont qui a remporté le combat des chefs face à Toulon, qui aurait mérité un peu mieux. Avec Montpellier qui grimpe sur le podium, profitant d une incroyable victoire à Oyonnax alors que les Haut-Bugistes croyaient avoir fait le plus dur dans leur duel à distance avec Perpignan. Castres a su prendre sa revanche du match aller contre Brive. Enfin, Paris et Toulouse, toujours qualifiés pour la phase finale et auteurs d une formidable opposition. Une première mi-temps parisienne, une deuxième toulousaine et un score de parité au bout du suspense. Notre petit doigt nous dit que ce Toulouse-là ressemble de plus en plus à un ténor européen. Réponse dans quelques jours. Pour le reste, on n éludera pas la victoire du Racing-Metro à Grenoble. Un résultat qui replace les Ciel et Blanc dans la course à la qualification et laisse les Alpins à leurs regrets ; ce troisième tiers de la saison n a pas été à la hauteur de leur entame. Pour autant, leur maintien est assuré et le contrat rempli pour les joueurs comme pour les entraîneurs. Entre l Usap, Bayonne et Oyonnax, la bagarre continue pour le maintien! L Oscar de la semaine JUANDRÉ KRUGER DEUXIÈME LIGNE DU RACING-METRO Si son début de saison s était avéré timide, gêné aux entournures par les aléas de ses sélections, le deuxième ligne sud-africain, Juandré Kruger, commence enfin à toucher son plein rendement. «Il lui a fallu une période d adaptation, explique Laurent Travers. Il a été surpris par notre championnat qu il n imaginait pas aussi rugueux. Le fait de parler de mieux en mieux le français contribue aussi à son éclosion.» Responsabilisé au niveau des annonces en touche en l absence - pour raisons tactiques - de l habituel capitaine d alignement Antoine Battut, Kruger a pleinement assumé son rôle, choisissant toujours les bonnes zones tout en privant Grenoble de deux ballons sur ses lancers. Une performance à laquelle il faut ajouter un investissement colossal dans les rucks et sur les ballons portés adverses. Attention, le Springbok est enfin lancé! N. Z. Coup de semonce L UBB se tient prête Ou s arrêteront les Girondins? Ils ont réussi à s imposer à Bayonne (23-22), ce qui les place en huitième position avec un match en retard (à Oyonnax le 4 ou 5 avril) avec autant de victoires que le Stade toulousain. Qui auraient cru qu ils en seraient à ce stade quand ils ont accédé au Top 14 par la petite porte en 2011? En tout cas, les hommes de Matthew Clarkin sont obligés de penser au top 6, ne serait-ce que pour pimenter une fin de saison qui n a rien d effrayant en termes de calendrier (réception de Perpignan, Toulon et Biarritz ; déplacement au Stade français). La victoire de samedi sonne donc comme un coup de semonce vis-à-vis des gros bras de notre élite. L UBB a eu certes un peu de chance à Bayonne mais elle a aussi montré qu elle peut transpercer les lignes adverses à tout moment avec un Talebula qui marche sur l eau, un Pierre Bernard qui accumule les points au pied et un alignement qui réussit toujours à «voler» la touche adverse qui fait pencher la balance. J. P. Statistiques individuelles Réalisateurs Joueur Club Pts Journée 1. Germain Brive P. Bernard Bordeaux-Bègles Wilkinson Toulon James Clermont Hook Perpignan Kockott Castres Urdapilleta Oyonnax Bustos Moyano Bayonne Paillaugue Montpellier Sexton Racing-Metro 147 Marqueurs Joueur Club Essais Journée 1. Talebula Bordeaux-Bègles Tian Oyonnax Guitoune Perpignan 9 - Giteau Toulon 9 5. Rokocoko Bayonne Garvey Castres 6 - Nagusa Montpellier Andreu Racing-Metro Arias Stade français 6 À DOMICILE À L'EXTÉRIEUR Pts J. G. N. P. p. c. b.o. b.d. Pts J. G. N. P. p. c. b.o. b.d. Pts J. G. N. P. p. c. b.o. b.d. 1 CLERMONT TOULON MONTPELLIER CASTRES PARIS TOULOUSE RACING-METRO BORDEAUX-BÈGLES BRIVE GRENOBLE PERPIGNAN BAYONNE OYONNAX BIARRITZ LES ÉTOILES Machenaud, Kruger (Racing-Metro). Hines (Clermont) ; Talebula, Connor (Bordeaux-Bègles) ; Dupuy (Stade français) ; Hernandez, F. Van der Merwe (Racing-Metro) ; Alexandre (Grenoble) ; Cudmore, James (Clermont), S. Armitage, D. Armitage. (Toulon) ; Lamerat, Claassen (Castres) ; Jaulhac (Bordeaux-Bègles) ; Fa aoso (Bayonne) ; Burban, H. Van der Merwe, Vuidravuwalu, S. Nicolas (Stade français) ; Tekori, Picamoles, Fickou (Toulouse) ; Trinh-Duc, Pélissier, Géli (Montpellier) ; Leo (Perpignan) ; Ngwenya (Biarritz) ; Lapeyre, Andreu, Le Roux, Cronjé, Ducalcon, Szarzewski, Brugnaut (Racing-Metro) ; Vanderglas, Roodt (Grenoble) ; Parra, Stanley, Paulo, Nalaga (Clermont) ; Smith, Hayman, Giteau, Michalak (Toulon) ; Kockott, Kirkpatrick, Capo Ortega, Dulin (Castres) ; Mela, Namy (Brive) ; Bernard, Domvo, Poux (Bordeaux- Bègles) ; Senekal, Tialata, Van Rensburg, Haare, Fernandez (Bayonne) ; Papé, Plisson (Stade français) ; Maestri, Qera, Tolofua, Doussain, Albacete, Vermaak (Toulouse) ; Nagusa, Tchale-Watchou, Tulou (Montpellier) ; Urdapilleta, Ma afu, Browne, Hansell-Pune (Oyonnax) ; Hook, S. Taofifenua, Jgenti (Perpignan) ; Molcard, Lesgourgues, Brew (Biarritz).

7 Je 6 LUNDI Top e journée Grenoble - Racing-Metro : MARS MIDI OLYMPIQUE > Et si Ratini... Ah, avec des si, quel match ne gagnerait-on pas? Pourtant, les trois-quarts franciliens eux-mêmes se posaient la question après le match : que serait-il advenu si la fusée Ratini avait été alignée à l aile droite du FCG, nonobstant son retour en retard à l entraînement? On l ignore, à vrai dire. Mais le fait est que la petite maladresse commise en milieu de terrain à la 53 e par les troisquarts du Racing-Métro aurait eu toutes les chances d être sanctionnée bien plus lourdement, alors que le score n était que de 19 à 13 pour les Ciel et Blanc... Las, Benjamin Thiéry n alignant pas le temps de référence d Alipate Ratini sur cent mètres, le FCG fut incapable de produire le copié-collé de l exploit réalisé contre Clermont. Il est vrai que les miracles se reproduisent rarement... N. Z. Micro... GRENOBLE TROISIÈME DÉFAITE D AFFILÉE DU FCG. DÉBARRASSÉ DU FANTASME DE LA QUALIFICATION, LE FCG N A PLUS QU UN OBJECTIF : LE MAINTIEN. LA SAINT- PATRAQUE Par Francis LARRIBE francis.larribe@midi-olympique.fr Brillants de réalisme, les Racingmen de Juandre Kruger ont dominé les débats notamment en conquête remportant sans embûches la deuxième manche face à des Grenoblois en manque de solutions. Photo Icon Sport RACING-METRO HABITUÉS CETTE SAISON À ÉVOLUER SOUS LA PLUIE, LES FRAILIENS ONT RÉCITÉ LEUR PARTITION SANS COUP FÉRIR, PORTÉS PAR UNE CHARNIÈRE SOBRE ET UN PAQUET D AVANTS REVAHARD. WATER PROOF Par Nicolas ZANARDI, envoyé spécial nicolas.zanardi@midi-olympique.fr «n ai encore pas pu mettre les moulés de toute la saison.» L aveu, signé Fabrice Estebanez, illustre assez bien la problématique rencontrée par le Racing-Metro depuis le début de la saison pour mettre son jeu en place. Un microclimat poursuitil le bus des joueurs parisiens? On l ignore mais il va falloir finir par le croire, tant tous les déplacements des Ciel et Blanc se soldent par des ondées malvenues. Et samedi soir, pour la journée mondiale de l eau, les Racingmen n ont pas pu déroger à cette drôle d habitude. Toutefois, comme à toute chose malheur est bon, les Franciliens ont au moins acquis, depuis le début de l année, le label «water proof». Et cela s est particulièrement vu à Grenoble, dans le sillage d un plan de jeu bien huilé. Laurent Labit avait eu beau nous glisser, dans un de ses habituels traits d humour, qu il avait hésité jusqu au dernier moment à titulariser son entraîneur adjoint Ronan O Gara pour pallier le forfait de Sexton, les techniciens franciliens avaient bien préparé leur coup via la charnière Machenaud-Hernandez. En premier lieu dans un secteur crucial sous les intempéries, le jeu au pied «Stratégiquement, il s agissait de ne pas sortir le ballon du terrain pour ne pas leur permettre d organiser leurs ballons portés.» Le point de départ d une stratégie machiavélique, dont les avants allaient constituer les maîtres d œuvre DIX-NEUF POINTS DE CONQUÊTE DIRECTE En effet, dominé lors du match aller, le pack du 92 a pris leur revanche sur le FCG. «Mais pas par rapport aux Grenoblois, corrigeait le capitaine Dimitri Szarzewski. Uniquement par rapport à nous-mêmes, tant nous avions été catastrophiques.» Animés de pareil levier de motivation, les Ciel et Blanc ont ainsi régné sans partage sur la ligne d avantage dans le sillage d une troisième ligne qui, nonobstant quelques erreurs balourdes dans le premier quart d heure, a lourdement pesé sur les débats. «Il avait été décidé d apporter de la densité au pack, expliquait Labit. Antoine Battut a beaucoup joué en ce début de saison, mais nous lui avons expliqué notre choix en début de semaine. L association Le Roux- Cronjé-Lauret était une première et a plutôt bien fonctionné, dans ces conditions particulières.» Toutefois, au-delà des rucks, c est surtout au rayon de la conquête que les hommes de Laurent Travers ont survolé les débats. Punis par deux mêlées enfoncées lors des matchs aller, les mammouths des Hauts-de-Seine ont largement rendu leur pareille aux Grenoblois, réalisant un 100 % sur leurs propres munitions tout en volant au FCG deux mêlées pour autant de touches (sur laquelle Kruger a littéralement plané), toutes sanctionnées de points sonnants et trébuchants, à savoir les deux drop-goals d Hernandez et les deux pénalités de Machenaud. Ajoutez à cela que l essai d Andreu fut le fruit d une mêlée à cinq mètres, et vous obtiendrez un total de 19 points sur 26 en conquête directe. Pas de hasard Macro... > Grenoble pris de vitesse C était l une des consignes livrées par le duo Travers-Labit à leurs hommes : dynamiser dès que possible le jeu pour surprendre la défense iséroise, dont la tendance à se replacer parfois lentement avait été remarquée. Option payante : en effet, c est après un coup franc dynamisé par Machenaud que les Franciliens ont obtenu leur première pénalité du match et réussi à déflorer leur score. Et surtout après un autre coup franc que les Racingmen réussirent à prendre Grenoble de vitesse, avec l essai de Roberts. Une action qui laissa sur le carreau l ouvreur du FCG Stewart autant que les illusions grenobloises. N. Z. Les promoteurs de ce Grenoble - Racing au Stade des Alpes, le onzième match des Grenoblois dans cette enceinte, l avaient baptisé le «Saint-Patrick Game». Saint-Patraque aurait mieux reflété la réalité de la prestation des Grenoblois. En dehors d un bon quart d heure en début de rencontre et d un baroud d honneur dans les dix dernières minutes, patatras. Dans l intervalle, le FCG ne proposa rien de cohérent, de construit. Rien qui put donner à penser que cette équipe possède les épaules assez larges pour viser plus haut. Avec cette défaite, la troisième consécutive après celles contre Biarritz à Lesdiguières et contre Brive à l extérieur une première cette saison dans le parcours du FCG ; avec cette deuxième défaite à domicile, le FC Grenoble est rentré dans le rang. Ce n est plus vers le haut qu il doit dorénavant regarder mais vers le bas. Et penser au maintien. Adieu, veaux, vaches, couvée. Et dire qu avant le coup d envoi du match, certains Grenoblois évoquaient encore la possibilité de se mêler à la course à la qualification! C était ignorer combien la place de quatrième qui fut celle du FCG au soir de la 17 e journée devait à la chance. Repensons aux victoires sur Toulon à l aller et au retour, sur Castres, combien elle devait aux circonstances (les victoires à l extérieur à Biarritz et au Racing), combien elle devait à des exploits individuels (ceux de Caminati, de Hart, de Ratini, etc.). La défaite du FCG face au Racing aura au moins un mérite. Celui de débarrasser les supporters et l équipe du phantasme de la qualification. «On n est pas fringants, commentait le président Marc Chérèque. Nous avons joué avec trop peu de ballons pour pouvoir inquiéter une équipe comme le Racing.» «L URGEE MAINTENANT, C EST DE MARQUER DES POINTS» Le président se rassurera en prenant connaissance des autres résultats de la 22 e journée. Les victoires de Bordeaux-Bègles à Bayonne et de Montpellier à Oyonnax, chez deux mal classés qui ne reprennent aucun point sur Grenoble rendaient la défaite moins préjudiciable pour les locaux. Avec onze points d avance sur Oyonnax, où il se rendra dès samedi pour un match à huit points, le FCG possède encore une avance qui, à quatre journées du verdict final, semble sinon confortable du moins suffisante pour lui assurer encore une place dans le Top 14 de la saison prochaine. «La défaite est une très grosse déception, dit Fabrice Landreau, le directeur sportif du FCG. Ce résultat ne récompense pas le bon travail que nous effectuons en semaine aux entraînements. La qualification, on oublie. Cela dit, nous ne sommes pas dans une logique de peur. Après le match, dans les vestiaires, Antony Hegarty, Naude Beukes et Fabien Gengenbacher ont tenu un discours positif. S ils savent maintenant que la qualification n est plus à l ordre du jour, ils ont tous dit qu il n est pas question de baisser la tête. L urgence maintenant, c est de marquer des points. Il y a trop longtemps que nous sommes bloqués à cinquante.» Oui, depuis Biarritz, le FCG fait du surplace. L occasion de reprendre sa marche avant va se présenter à lui dès samedi à Oyonnax. Contre Oyonnax qui va jouer sa place dans le Top 14. Grenoble - Racing-Metro GRENOBLE > 15. Gengenbacher (cap.) ; 14. Thiéry, 13. Jaouher, 12. Messina (21. Hunt 57 e ), 11. Caminati ; 10. Stewart (20. M. Nicolas 26 e ), 9. Hart (22. Lorée 67 e ) ; 7. Vanderglas, 8. Faure (19. Best mt), 6. Alexandre ; 5. Roodt (18. Beukes 62 e ), 4. Hand ; 3. Choirat (23. Edwards 36 e ), 2. Bouchet (17. Hegarty mt), 1. Buckle (16. Mutapcic mt). RACING-METRO > 15. Lapeyre ; 14. Planté (22. Fall 37 e ), 13. Chavancy, 12. Roberts (21. Estebanez 65 e ), 11. Andreu (20. Phillips 76 e ) ; 10. Hernandez, 9. Machenaud ; 7. Le Roux, 8. Cronjé, 6. Lauret (19. Battut 57 e ) ; 5. F. Van der Merwe (18. Ghezal 76 e ), 4. Kruger ; 3. Ducalcon (23. Mujati 67 e ), 2. Szarzewski (cap.) (16. Lacombe 56 e ), 1. Brugnaut (17. Kinchagichvili 64 e ). À GRENOBLE - Samedi 20 h spectateurs. Arbitre : M. M. Berdos (Armagnac-Bigorre). Note : Évolution du score : 7-0, 7-3, 10-3, 10-10, 10-13, (MT) ; 10-19, 13-19, RACING-METRO : 2E Roberts (24 e ), Andreu (68 e ) ; 2T, 2P (13 e, 40 e ) Machenaud ; 2DG Hernandez (27 e, 45 e ). Carton jaune : Le Roux (78 e ). Blessés : Planté (œil) ; Roberts (béquille). GRENOBLE : 1E Buckle (5 e ) ; 1T, 2P Hart (17 e, 56 e ). LES ÉTOILES Machenaud, Kruger. Hernandez, F. Van der Merwe ; Alexandre. Lapeyre, Andreu, Le Roux, Cronjé, Ducalcon, Szarzewski, Brugnaut ; Vanderglas, Roodt. LES BUTEURS Hart : 1T/1, 2P/2. Machenaud : 2T/2, 2P/2 ; Hernandez : 2DG/2 ; Lapeyre : 0DG/1. Les stats TEMPS DE JEU : 29 MN ET 56 S Pénalités concédées Grenoble 9 (8+1) Racing-Metro 10 (4+6) Plaquages Grenoble 87 (63+24) Racing-Metro 96 (37+59) Franchissements Grenoble 3 (0+3) Racing-Metro 5 (3+2) Turnovers concédés Grenoble 21 (7+14) Racing-Metro 17 (11+6) Passes Grenoble 60 (11+49) Racing-Metro 91 (48+43) Le match Tout en puissance Galaxie constellée d étoiles internationales, le Racing s est imposé au Stade des Alpes sans briller. Mais avec autorité et réalisme. Il était venu chercher la victoire pour se mêler à la course à la qualification, il l a obtenue en appliquant un schéma de jeu des plus simples : conquête, occupation. Confiant l application de ce plan minimaliste à ses leaders que furent Szarzewski, Machenaud et Hernandez. Le FC Grenoble a fait illusion jusqu à la vingtième minute de jeu après l essai de Buckle (5 e ) suite à un maul dévastateur et après la pénalité de Hart (17 e ). Le FCG avait-il retrouvé son rugby? La suite prouva que non. Une fois la mécanique du Racing lancée, le FCG ne sut, ne put, plus la stopper dominé qu il fut en puissance par l adversaire. Puissance individuelle, d un Kruger, d un Le Roux, d un Machenaud, d un Roberts. Puissance collective d un pack qui prit trois ballons au FCG en mêlée, qui en gagna cinq en touche et qui avança en permanence mettant la charnière parisienne dans les meilleures conditions pour conduire le jeu. D où les deux drop-goals de Hernandez (27 e et 45 e ), d où les essais de Roberts (25 e minute, Stewart K.-O. n ayant pas pu défendre), d Andreu (68 e ) derrière une mêlée à cinq mètres et un fermé d école. D où l impression d impuissance qui se dégagea de la prestation du FCG. Face à une opposition de la qualité de celle du Racing, le courage des Grenoblois ne suffit pas. F L.

8 J ai Bayonne - Bordeaux-Bègles : Top e journée LUNDI 24 MARS MIDI OLYMPIQUE 7 Macro... > La faillite des buteurs bayonnais Une seule pénalité inscrite sur quatre tentatives et deux transformations réussies sur trois tentées. Soit onze points oubliés en route. La sortie sur blessure de Bustos Moyano peut expliquer cette faillite alors que Brett, ressentant une pointe à une cuisse, préférait laisser sa place au jeune Ugalde après son premier échec. Une lourde responsabilité puisqu il n a pas inscrit la moindre pénalité cette saison. N. A. > Avantage ambigu Dans les cinq dernières minutes, M. Poite a signalé une pénalité pour Bayonne sur la ligne médiane, mais a laissé l action se dérouler et les Basques ont joué le jeu. Trop? Oui puisque l avantage a été vite consommé et que les hommes de Senekal n ont tiré aucun profit de cette décision arbitrale cruciale. Les avantages consommés sont décidément trop ambigus. À se demander si les entraîneurs ne devraient pas ordonner à leurs joueurs de faire des maladresses volontaires dans ce genre de situation. Ce ne serait pas très élégant, c est sûr mais ça serait plus efficace. J. P. Micro... Le trois-quarts aile australien Blair Connor a réussi une performance de choix. Il a secoué la défense bayonnaise et les Bordelais ont empoché leur deuxième victoire à l extérieur de la saison. Ils sont en piste pour le top 6 (au deuxième plan, Mathieu Ugalde). Photo M. O. - B. G. BORDEAUX-BÈGLES PAS D EUPHORIE CHEZ LES GIRONDINS, PRESQUE SURPRIS DE CE SUCCÈS CAPITAL. ONT-ILS VRAIMENT CONSCIEE DE TOUT LEUR POTENTIEL? EN PLEINE DÉCOUVERTE Par Jérôme PRÉVÔT, envoyé spécial jerome.prevot@midi-olympique.fr «un peu de mal à le dire, mais nous sommes dans la course, il faut le reconnaître.» Dans les préfabriqués de Jean-Dauger, Rapahaël Ibanez a lâché cette formule comme s il était le premier surpris de voir son club en piste pour le top 6. Un peu plus tard, dans les coursives de ces curieux vestiaires bayonnais, dans un cadre moins formel, il ajouta un peu malicieux : «Ce qu on a quand même oublié de dire, c est que le maintien de l UBB est désormais assuré, la voilà l information de la soirée. Alors OK, nous sommes contents, mais : Calmos!» À celui qui lui fit miroiter que la nouvelle Coupe d Europe prévoira sans doute un barrage entre le septième Anglais et le septième Français, chance supplémentaire de qualification, il réitéra son «Calmos!». Les Bordelais semblaient presque les premiers surpris de leur nouvel exploit. À croire, qu au départ, ils ne se sentaient pas capables de gagner à l extérieur sous la pluie un match au couteau, contre un adversaire, connu pour la puissance de son pack. Peur de gagner? Cette équipe est encore en pleine découverte de son propre potentiel, c est ce qui reste finalement de ce succès qui peut faire basculer la saison. Et c est le message que faisait passer Raphaël Ibanez, comme s il voulait bien analyser la part de chance que contenait cette victoire. «Après deux semaines sans compétition, on se demandait si nos joueurs allaient retrouver une dynamique positive. C est une première découverte. J ai trouvé notre équipe un peu timide en deuxième période. Je ne sais pas si on aurait pu perdre ce match. Mais je crois surtout qu on a eu peur de le gagner. Notre équipe a eu du mal à enfoncer le clou.» Oui, une fin de match obsédée par la conservation par des «pick and go» et par des groupés pénétrants finalement peu efficaces a posé question : «Toutes les formes de jeu se défendent si elles sont payantes. Je ne remets pas en cause les choix, il y avait du vent contre nous, mais l attitude des joueurs» Sur une pelouse fouettée par de violentes rafales arrosées par la pluie, les Bordelais n ont quand même pas gagné malgré eux, nous n irons pas jusque-là. Mais ils étaient conscients qu ils devaient pas mal de choses à l impéritie de leurs adversaires : «Il y a même eu une rafale de vent soudaine et violente qui nous a permis de leur piquer un ballon important en touche en fin de match», confia Louis-Benoît Madaule. DE LA TÉNACITÉ Crise de croissance? Les Bordelais ne semblaient pas finalement beaucoup plus avancés dans leur propre conscience de ce qu ils sont capables de faire. Leur humilité avait même quelque chose de touchant. Adam Jaulhac et Hugh Chalmers ont même mis en avant leur propre déception en sortant des vestiaires, comme des champions mis en échec : «Je crois que ce match gagné à l arraché aura endurci les joueurs. Ils avaient besoin de cette rugosité, dans un contexte aussi difficile. Ça donnera plus de possibilité à cette équipe. L an passé, nous aurions sans doute perdu une telle rencontre. Cette année, ce que nous n avons pas encore en maîtrise, nous l avons gagné en ténacité», poursuivait Raphaël Ibanez. Le staff de l UBB est encore en phase d exploration. Elle est peut-être encore encombrée de ses propres richesses : «J ai senti moi aussi cette peur de gagner. Avec de la fébrilité et une conquête moins forte d habitude. Mais je n oublie pas notre excellente première mi-temps : tout y est passé, jeu d occupation, phases dynamiques. Je constate que les coachs ont fait progresser notre équipe d une façon incroyable, l an passé nous nous serions écroulés sur la fin.» L UBB s est donc façonnée une sorte de machine de guerre, plus vite qu elle ne l aurait pensé, c est peut-être ça qu on appelle une crise de croissance. Le moins qu on puisse dire, c est que les Bordelais savent en sortir vers le haut. BAYONNE TROISIÈME REVERS À DOMICILE POUR LES BASQUES TOUJOURS EN SURSIS EN TOP 14. FRUSTRÉS PAS COULÉS Par Nicolas AUGOT, envoyé spécial nicolas.augot@midi-olympique.fr Ils pensaient certainement avoir fait le plus dur en inscrivant deux essais en moins de cinq de minutes. Deux éclairs pour revenir à un tout petit point de l Union Bordeaux-Bègles. Deux banderilles avant de porter une estocade qui ne faisait plus aucun doute dans un Jean-Dauger bouillant. Elle ne viendra jamais. Face à une bête blessée, cherchant à cacher le ballon par du pick and go, les Bayonnais confondaient vitesse et précipitation, oubliant les consignes alors que l adversaire avait déjà un genou à terre, entraînés dans le tourbillon de la folie d un scénario déjà incroyable. Un début d explication pour le capitaine d un soir Dewald Senekal : «Il y a certainement eu un peu trop d excitation car nous avions dit de ne pas trop jouer dans notre camp et c est pourtant ce que nous avons fait à ce moment-là. J aurais préféré jouer dans leur camp et gratter des ballons. Mais nous n arrivons pas à maîtriser nos moments forts. C est une faute faute assez habituelle dans notre jeu cette saison.» Malgré sa colère contre l arbitrage de monsieur Poite, le manager bayonnais Christian Lanta partageait la même analyse : «Nous avons fait preuve d une certaine solidité, notamment en conquête, mais elle n a pas été suffisante. Nous avons été fragiles dans notre gestion quand nous sommes revenus à 22 à 23. Nous avons voulu précipiter les choses, en voulant jouer trop tôt alors qu il fallait garder les ballons. Nous avions les armes mais nous n avons pas su les utiliser.» La prise de l axe avec des ballons portés semblait être la carte maîtresse des Basques. «Se battre, c est une chose», reconnaissait Senekal, Mais il faut aussi savoir trouver les solutions pour gagner.» UN VERRE À MOITIÉ QUOI? En sortant du terrain, la frustration des Bayonnais était renforcée par l annonce du résultat d Oyonnax, défait à domicile. Christian Lanta était le premier à reconnaître : «On aurait quasiment assuré le maintien.» Néanmoins le point de bonus défensif permet à l Aviron bayonnais d accroître son avance sur le premier relégable. Une opération comptable à l avantage des Basques qui avaient du mal à s en réjouir, conscients que ce petit pas en avant au soir de la 22e journée pourrait être insuffisant lors du décompte final. Touchés par ce troisième revers à domicile, les hommes de Christian Lanta ne sont pas encore coulés. Ils peuvent toujours sauver leur peau. C était finalement l information principale de la soirée, comme le soulginait le manager du club : «Le comportement de l équipe, sa qualité et son état d esprit, fait que l espoir est plus que jamais présent pour aller chercher ce maintien. J en suis convaincu. Ce qui est positif ce soir, c est que nous avons toujours les cartes en main.» L Aviron est toujours en sursis et s est vu finalement offrir un joker supplémentaire. Un joker dont ils avaient du mal à se réjouir quelques minutes après le coup de sifflet final à l image de Dewald Senekal : «Tout le monde est déçu mais nous gardons espoir même si le chemin sera plus difficile que prévu.» Et il faudra attendre quelques semaines pour savoir si le verre était à moitié plein ou à moitié vide après cette nouvelle défaite. Bayonne - Bordeaux-Bègles BAYONNE > 15. Spedding ; 14. Bustos Moyano (22. Ugalde 45 e ), 13. Rokocoko, 12. Fernandez, 11. O Connor ; 10. Brett, 9. Belie (21. Rouet 18 e -25 e, 57 e ) ; 7. Puricelli, 8. Haare (20. Fonua 60 e ), 6. Monribot (19. Marmouyet 50 e ) ; 5. Fa aoso, 4. Senekal (cap.) (18. Boutaty 60 e ) ; 3. Tialata (23. Muller 72 e ), 2. Roumieu, 1. Van Rensburg (17. Iguiniz 60 e ). BORDEAUX-BÈGLES > 15. Domvo ; 14. Talebula, 13. Le Bourhis, 12. Rey, 11. Connor ; 10. P. Bernard, 9. Adams (20. Saubusse 63 e ) ; 7. Chalmers, 8. Clarkin (cap.) (19. Graham 79 e ), 6. Madaule ; 5. Jaulhac (18. Fakaté 50 e ), 4. Marais ; 3. Toetu (23. Sa 40 e -66 e ), 2. Avei (16. Maynadier 55 e ), 1. Poux (17. Poirot 71 e ). À BAYONNE - Samedi 18 h spectateurs. Arbitre : M. Poite (MPY). Note : Évolution du score : 0-7, 3-7, 10-7, 10-14, 10-17, (MT) ; 10-23, 15-23, (score final). BORDEAUX-BÈGLES : 2E Domvo (4 e ), Madaule (26 e ) ; 2T, 3P (30 e, 38 e, 57 e ) P. Bernard. Non entrés en jeu : 21. Lacroix, 22. Sanchez. Blessés : Adams (genou), Clarkin (orteil), Sa (mollet). BAYONNE : 3E Rokocoko (23 e ) O Connor (59 e ), Ugalde (62 e ) ; 2T Bustos Moyano (23 e ), Ugalde (62 e ) ; 1P Bustos Moyano (10 e ). Non entré en jeu : 16. Etrillard. Blessé : Bustos Moyano (épaule gauche) LES ÉTOILES Talebula, Connor. Jaulhac ; Fa aoso P. Bernard, Domvo, Poux, Chalmers, Fakaté ; Senekal, Tialata, Van Rensburg, Haare, Fernandez, Puricelli. LES BUTEURS Bustos Moyano : 1T/1, 1P/2 ; Ugalde : 1T/2, 0P/1 ; Brett : 0P/1. P. Bernard : 2T/2, 3P/4. Les stats TEMPS DE JEU : 34 MN ET 6S Pénalités concédées Bayonne 8 (3+5) Bordeaux-Bègles 11 (5+6) Plaquages Bayonne 86 (36+0) Bordeaux-Bègles 88 (45+0) Franchissements Bayonne 5 (0+5) Bordeaux-Bègles 4 (4+0) Turnovers concédés Bayonne 17 (9+8) Bordeaux-Bègles 12 (8+4) Passes Bayonne 117 (56+61) Bordeaux-Bègles 102 (50+52) Le match Un essai surréaliste Il y eut une part de réussite dans ce succès bordelais, c est indéniable : les Bayonnais se sont arrêtés de jouer sur l essai de Domvo, persuadés que Jean-Baptiste Poux avait commis un en-avant (la vidéo prouva que non), voilà comment l arrière de l UBB a marqué en marchant. Puis David Roumieu fit un cadeau royal en servant trop facilement Madaule. On pourrait ajouter un avantage bayonnais que M. Poite a laissé consommer dans les dernières minutes ou que le buteur Martin Bustos Moyano est sorti sur blesssure. Mais les Girondins n ont pas volé pour autant cette victoire, grâce notamment à une très bonne première mi-temps : la maîtrise et l occupation étaient de leur côté et ils étaient gavés de ballons par des Basques trop approximatifs au pied. On ne mène pas 20 à 10 à l extérieur par hasard, d autant plus que les surdoués Talebula et Connor n avaient pas d équivalent en face. Le diamant fidjien aurait pu marquer deux essais de plus sur des exploits personnels. Bayonne a redressé la barre après le repos : un essai sur une belle séquence collective et une interception de Mathieu Ugalde. Mais la maladresse des buteurs basques interdit tout espoir de renversement. J. P.

9 8 LUNDI Top e journée Oyonnax - Montpellier : MARS MIDI OLYMPIQUE Macro... > Slade passe en touche Dans le camp oyonnaxien, on en fait le tournant du match. L action s est déroulée au quart d heure de jeu, au plus fort de la domination oyonnaxienne quand après avoir mis à mal les Montpelliérains par une progression sur un ballon porté, Oyonnax, dans un ultime assaut, a envoyé Slade à l essai. M. Garcès était près de l action, son juge de touche aussi qui n a rien signalé, et en visionnant le ralenti sur l écran géant, tout Mathon a cru à un essai en définitive refusé. M. Garcès a redonné le ballon aux Oyonnaxiens et sorti le carton jaune à l encontre de Geli jugé coupable d avoir écroulé le maul préalable à la réalisation de cet essai. J.-P. D. > Bis repetita L alignement oyonnaxien s est retrouvé déstabilisé à la demi-heure de jeu suite à la blessure de Miroslav Nemecek, son capitaine de touche. Christophe Urios avait prévu de remplacer un peu plus tard Damian Browne, malade, mais il lui a fallu faire rentrer sans attendre Damien Lagrange et l Irlandais a du disputer tout le match. Les faits ne sont pas sans rappeler ceux survenus à Mathon le 21 septembre dernier. Ce jour là, Miroslav Nemecek avait également du quitter le terrain après cinq minutes de jeu et avait été remplacé par le même Damien Lagrange. C était face au Stade français qui s était imposé à Mathon (15-16). Bis repetita J.-P. D. Micro... François Trinh-Duc, auteur d un très bon match avec dix-sept points à la clé, a porté les siens vers le succès. Une victoire qui laisse Montpellier plus que jamais en course pour arracher une place en phase finale Photo Jean-François Basset FRANÇOIS TRINH-DUC - OUVREUR DE MONTPELLIER LE CAPITAINE DU MHR A AUSSI ÉTÉ L UN DES GRANDS ARTISANS DE SA VICTOIRE EN INSCRIVANT DIX-SEPT POINTS AU PIED. CHEF DE BANDE Par Jean-Pierre DUNAND En dressant le bilan du match gagné à Oyonnax, Fabien Galthié se veut intransigeant. Il souligne aussi bien le bon que le moins bon. S il n hésite pas à pointer du doigt les difficultés rencontrées sur les mauls qui mirent ses joueurs en difficulté, mais aussi quelques plaquages manqués, il souligne en revanche l impact bénéfique apporté par «la mêlée qui a su prendre l ascendant, le comportement des joueurs sur les zones de contest qui a fait la différence, la discipline et l apport de François Trinh-Duc». Concernant l apport de son capitaine, l entraîneur héraultais va plus loin dans son propos «C est un buteur propre. Il a pris ses responsabilités et a fait basculer le match. C est une belle récompense. Il travaille tellement.» Avant le match, il avait été convenu que l ouvreur endosserait le rôle de buteur souvent confié à Jonathan Pélissé qui s en explique : «Je reviens de blessure. Nous savions que François était en réussite, qu il avait beaucoup travaillé en ce sens. Il était naturel de lui céder la place. Pour le reste, dans des conditions difficiles, il était primordial de chercher à les mettre à la faute. À partir de là, François a pris ses responsabilités.» CAPITAL CONFIAE Le travail a été bien fait. Trinh Duc a eu l occasion de cibler les perches à six reprises pour inscrire quatre pénalités auxquelles se sont ajoutés la transformation de l essai du remuant Nagusa et un drop-goal inscrit sur une action lancée après un en-avant de Ma afu à la réception d une chandelle montée par l ouvreur montpelliérain. Malgré les 17 points inscrits et la qualité de son jeu au pied qui laissa Oyonnax sous une pression constante, le capitaine héraultais se défend d avoir été le grand artisan de la victoire de son équipe : «Les avants ont réalisé un boulot formidables en étant froids et disciplinés tout en montant leurs qualités de combattants. Si j ai eu l occasion de buter, c est grâce à eux. Il est certain que j ai beaucoup travaillé pour buter et qu un match comme celui-ci va m aider à emmagasiner de la confiance. Mais c est également valable pour toute l équipe. Nous n étions pas simplement venus ici pour faire le job. Nous voulions prendre des points. Nous avions la volonté de réaliser un coup. C était un passage obligé pour rester dans la course à la qualification. Seul le Stade français a gagné à Oyonnax. Ce sont des points qui comptent alors que beaucoup d équipes cherchent encore à entrer dans les six premiers. Compte tenu des autres résultats, nous avons réalisé une excellente opération, mais il serait prétentieux d espérer une qualification directe. Pour aller la chercher, nous pourrons nous appuyer sur la confiance que va nous apporter ce match en sachant qu il nous reste quatre échéances importantes.» C est aussi à l avenir que pense Fabien Galthié en confiant «en venant à Oyonnax, nous n avions pas choisi de raccourci. Grâce à cette victoire, nous sommes dans les clous». De son voyage dans le Haut-Bugey, Montpellier n a pas rapporté que quatre points. Dans ses bagages le club de l Hérault a aussi glissé un énorme capital confiance, à l image de son capitaine. OYONNAX LES HOMMES DE L AIN ONT ÉTÉ BEAUCOUP TROP SATIONNÉS POUR PRÉTENDRE IMPOSER LEUR JEU. PRIS EN FAUTE Équipe la plus disciplinée à domicile depuis le début de saison, l US Oyonnax a affolé ses statistiques ce samedi face à Montpellier. Aux yeux de tous, l évidence s impose, cette multiplication des fautes a causé la perte des Oyonnaxiens en offrant à Trinh-Duc la possibilité de tenter six pénalités mais aussi en venant couper un trop grand nombre d actions. «Nous avions un arbitre international. Sans doute, avec l expérience voit-il plus de choses», tente d expliquer le centre Pierre Aguillon en recadrant aussitôt le débat : «Nous savions tous que face à une équipe comme celle de Montpellier, il ne fallait pas faire de fautes. Nous n avons pas d excuse. Nous avons pris une leçon de réalisme.» Christophe Urios évoque lui aussi cette répétition des sanctions qui a plombé le jeu oyonnaxien : «Montpellier a été soit beaucoup plus discipliné, soit beaucoup mieux arbitré.» Son propos ramène à cet essai refusé aux Oyonnaxiens au quart d heure de jeu : «C est le tournant du match. Il est évident que s il nous est accordé, tout aurait pu être différent. J aimerai faire le rapport entre les essais qui nous été refusés à la vidéo et ceux qui ont été accordés à nos adversaires. Cela n enlève en rien aux mérites des Montpelliérains. Ils ont été plus réalistes, ils se sont appuyés sur leur expérience. Ce match nous laisse de la déception et son premier quart d heure suscite de la frustration. Il va falloir rebondir très vite. Nous avons toujours notre destin entre les mains.» TOURNÉS VERS LA SUITE Les Oyonnaxiens ont accusé le coup, mais ils sont déjà tourné vers la suite et veulent s inspirer de l expérience du premier revers subi à domicile, face au Stade français, en septembre dernier. Comme le fait Pierre Aguillon : «Nous avions su réagir pour battre Toulon la semaine suivante.» Cette fois, c est Grenoble qui se présentera à Mathon et pour Antoine Tichit il faudra tirer les leçons du match perdu face à Montpellier : «Nous pensons déjà à ce match et nous avons qu il faudra le préparer très sérieusement. Durant la semaine qui a précédé la venue de Montpellier, nous avons manqué de justesse mentale, de précision technique. Cela s est ressenti sur le terrain. Cette défaite ne change rien. Notre objectif demeure le maintien.» J.-P. D. Oyonnax - Montpellier 8-22 OYONNAX > 15. Denos (cap.) (22. Lespinas 29 e ) ; 14. Tian, 13. Aguillon, 12. Hansell-Pune, 11. Gonzalez Amorosino ; 10. Urdapilleta, 9. Figuerola (21. Cibray 67 e ) ; 7. Ursache (19. Soqeta 63 e ), 8. Slade (20. Ch. André 40 e ), 6. Ma afu ; 5. Browne, 4. Nemecek (18. Lagrange 29 e ) ; 3. Clerc (17. Baïocco 63 e ), 2. Jenneker (16. Clark 69 e ), 1. Tichit (23. Rapant 63 e ). MONTPELLIER > 15. Bérard ; 14. Nagusa (22. Sicard 71 e ), 13. Tuitavake, 12. Olivier, 11. Dupont ; 10. Trinh-Duc (cap.), 9. Pelissié (20. Paillaugue 69 e ) ; 7. Grant (16. Bianchin 23 e -25 e, 19. Gorgodze 53 e ), 8. Tulou, 6. Bias ; 5. Privat (21. Hamilton 53 e ), 4. Tchale-Watchou (18. Timani 58 e ) ; 3. Faanunu (17. Lobo 75 e ), 2. Géli (16. Bianchin 58 e ), 1. Nariashvili (23. Watremez 67 e ). À OYONNAX - Samedi 18 h spectateurs. Arbitre : M. Garcès (Béarn). Note : Évolution du score : 0-3, 0-6 (MT); 0-9, 0-12, 3-12, 3-15, 3-22, MONTPELLIER : 1E Nagusa (65 e ) ; 1T, 4P (22 e, 33 e, 45 e, 58 e ), 1DG (41 e ) Trinh Duc. Carton jaune : Géli (15 e ). OYONNAX : 1E Tian (79 e ); 1P Urdapilleta (55 e ) LES ÉTOILES Trinh-Duc, Pelissié, Géli. Nagusa, Tchale-Watchou, Tulou ; Urdapilleta, Ma afu, Browne, Hansell-Pune. LES BUTEURS Urdapiletta : 0T/1, 1P/2. Trinh-Duc : 1T/1, 4P/6, 1DG/1. Les stats TEMPS DE JEU : 26 MN ET 40S Pénalités concédées Oyonnax 10 (4+6) Montpellier 10 (4+6) Plaquages Oyonnax 62 (40+22) Montpellier 86 (51+35) Franchissements Oyonnax 3 (1+2) Montpellier 10 (8+2) Turnovers concédés Oyonnax 15 (8+7) Montpellier 10 (7+3) Passes Oyonnax 93 (47+46) Montpellier 60 (46+14) Le match Une question de réalisme Les vingt premières minutes de la confrontation entre Oyonnax et Montpellier semblait avoir pris l ascendant. Il suf- portant en supériorité numérique et offrent un raccourci saisissant des différences qui permirent aux Héraultais camp du Haut-Bugey pour que Trinhfit que Montpellier revienne dans le de construire avec maîtrise leur succès. Elles traduisent avant tout sur le raultaise était lancée. Une entame Duc ouvre le score. La machine hé- froid réalisme des uns et le manque idéale de seconde période, avec un de réussite des autres. Au cœur d un drop-goal et la troisième pénalité de la premier quart d heure qui les vit bousculer leurs visiteurs sur des ballons quèrent un peu plus la tâche des soirée ajustés par Trinh-Duc compli- portés parfaitement organisés, les Oyonnaxiens. Jamais résignés, ils furent néanmoins beaucoup trop sanc- Oyonnaxiens eurent une double opportunité de prendre la marque, une tionnés pour prétendre aller au bout première fois sur une pénalité, une de leurs intentions, exception faite sur deuxième fois en force, en envoyant leur dernière offensive conclue par Slade à l essai, en coin. Le tir ajusté un essai de Tian, en réponse à celui par Urdapilleta fut renvoyé par le poteau, l essai du troisième ligne refusé plus tôt avait mis Montpellier hors de inscrit par Nagusa qui, un quart d heure après recours à la vidéo. Oyonnax jouait portée. J.-P. D.

10 Stade français - Toulouse : Top e journée LUNDI 24 MARS MIDI OLYMPIQUE 9 > Pour un plaquage manqué Le Stade français tenait son succès. Malgré cette deuxième mi-temps extraordinaire des Toulousains, les Parisiens, qui avaient conservé sept points d avance à moins de cinq minutes du terme, étaient parvenus à réinvestir le camp adverse dans les derniers instants grâce à Jérôme Fillol. Presque noyé dans la marée, le demi de mêlée remplaçant s était montré courageux dans un ruck en restant sur ses appuis pour contester la balle au sol. Pénalité contre Toulouse. Touche dans les 22 mètres adverses pour Paris. Un maul plus tard, le drop de Plisson passait à côté, mais le Stade français se préparait à recevoir le renvoi, et à revenir. Las, les Toulousains l ont vite joué. Paris se tenait prêt pourtant. Mais sur la ligne des 22 mètres, le jeune Frou, pilier remplaçant, a laissé échapper Maxime Médard. De cette petite erreur de défense a découlé la dernière action, qui a donné le dernier essai des Toulousains, et le match nul. G. C. Micro... STADE FRANÇAIS ET SI LES PARISIENS NE SE QUALIFIAIENT PAS POUR LA PHASE FINALE? L HYPOTHÈSE DOIT AUJOURD HUI ÊTRE PRISE EN CONSIDÉRATION. BONJOUR Les remplaçants ont fait la différence dans le choc des Stades. À l instar de Louis Picamoles raffûtant Meyer Bosman avec au soutien Christopher Tologua et Iosefa Tekori. Le banc a ainsi inscrit vingt et un points à zéro en trente minutes, égalisant à l ultime seconde. Photo Icon Sport TOULOUSE LES HAUTS-GARONNAIS ONT ARRACHÉ LE MATCH NUL AU TERME D UNE REMONTÉE FANTASTIQUE ET AU PRIX D UNE BELLE DÉBAUCHE DE JEU. UN INDICE STRATÉGIQUE POUR LA COUPE D EUROPE. PRÉLUDE À UN RÉCITAL? Par Guillaume CYPRIEN guillaume.cyprien@midi-olympique.fr Un mois après leur fameuse défaite à Castres (29-27), concédée au terme d un renversement de situation foldingue (22-3 pour Toulouse à la 30 e ), qui marqua les esprits par la lente agonie du paquet d avants de William Servat sous la pression castraise, ce match nul arraché à Paris a sans doute orienté de façon définitive les options stratégiques du staff haut-garonnais à quinze jours de jouer un quart de finale mortel à Thomon park face à l armée rouge du Munster. Car aucune équipe ne peut prétendre faire mordre la poussière sur leurs terres à Paul O Connel et ses copains en les prenant à leur propre jeu de rugby, dessiné au carré par un esprit pragmatique, en affichant une telle inconstance dans le domaine de la conquête, et plus généralement, de la rigueur mentale collective nécessaire pour percer frontalement de telle épaisseur de mur. En ce moment, le Stade toulousain est tout simplement en mesure de se perdre complètement, et comme par magie, de se retrouver, ou bien le contraire. «C est le rugby qui sort vainqueur aujourd hui», s en est amusé Guy Novès, souriant et léger en conférence de presse, satisfait au bout du compte d avoir offert leur dose de plaisir aux amoureux du jeu. Son équipe s était montrée tellement affreuse en première mi-temps, incapable en conquête, laxiste au plaquage, laissant le jeune Bonneval cadrer trop facilement deux défenseurs sur une relance de dos mal embarquée, pour lancer un essai superbe mais qui n aurait jamais dû être. Elle a montré ensuite quelle pouvait être sa volonté en renversant la proposition qui voulait que samedi, après cet essai inscrit par Flanquart sur une passe de Papé, le jeu de mouvement total soit l apanage des Parisiens. Et donc, quelles options de jeu pour Thomon Park? «Ce n est pas sûr qu on doive autant se découvrir», disait sans vraiment convaincre Pato Albacete, prenant sa part du gâchis en touche, où pourtant ses annonces ne furent pas la cause des deux ou trois erreurs en fond d alignement, sur des lancers offensifs aux abords des 22 mètres du Stade français. Jean-Marc Doussain, l expérience du Tournoi chevillé au corps, avec cette impression que la mêlée a vécu ses derniers instants dans l hémisphère nord, a concédé que «oui, les arbitres se montrant plus conciliants avec les équipes offensives, débuter le match au Munster avec ce genre d intention est une option». Lui jouera peutêtre ouvreur là-bas. LE BA A FAIT LA DIFFÉREE Le dos de McAlistser le lâchant après seulement dix minutes (affaire à suivre), le demi de mêlée international a fait la deuxième mi-temps qu il fallait. Normalement, il n aurait pas dû. Mais Novès, par une parade de sa façon, avait choisi au dernier moment de remplacer Beauxis par Tekori sur le banc. C est ballot, pouvait-on se moquer, quand McAlister s est blessé. La rentrée de Tekori, avec Picamoles et consorts, venus sur le pré pour tout faucher, a rendu son choix judicieux. Alors oui, le banc a fait la différence. Et il est fort à parier que beaucoup de ceux qui étaient assis dessus seront titulaires en Irlande. Cela relativise sans doute l inconsistance des quarante premières minutes. Mais quand le Stade toulousain, dans cette posture de désespéré, se montre si capable dans le jeu de mouvement permanent et désordonné, la voie du pragmatisme, souvent utilisée par le passé pour trancher les matchs au couteau des phases finales, ne semble plus un choix raisonnable. Pour eux, aujourd hui, être raisonnable, c est mettre le feu. L ADVERSITÉ Par Arnaud BEURDELEY arnaud.beurdeley@midi-olympique.fr Est-ce le début de la fin pour le Stade français? La question est volontairement provocatrice. Aujourd hui, le club de la capitale, dont on a depuis le début de saison souligné le renouveau et la qualité du jeu, figure toujours parmi les six clubs qualifiables pour la phase finale. Mais demain? Avant la réception du Stade toulousain, les Parisiens restaient sur quatre points en quatre rencontres. Un bilan famélique expliqué en partie par les nombreuses absences durant la période du Tournoi des 6 Nations. «C était l une de mes craintes, avoue Gonzalo Quesada. Malgré nos trois victoires à l extérieur depuis le début de saison, nous n avons pas su aller chercher suffisamment de points à l extérieur durant cette période. Et ça y est, nous sommes dans le dur.» Durant la période internationale, le Stade français s est incliné à Clermont, Brive et Montpellier. À chaque fois, le même tarif. Un zéro pointé. Même pas un petit point de bonus défensif à se mettre sous la dent. Une carence récurrente dans le parcours parisien. Avec trois points de bonus (défensifs et offensifs confondus) depuis le début de saison, seul Oyonnax a fait pire que le Stade français. Les Parisiens, eux, en totalisent quatre quand les clubs avec qui ils sont en concurrence pour la qualification en comptent au moins dix PLUS LE DROIT À L ERREUR Le match nul concédé aux Toulousains à l ultime seconde de la partie samedi dernier au Stade de France, conjugué aux victoires de Montpellier, Castres et surtout du Racing-Metro, a définitivement ôté aux Parisiens le moelleux d un matelas de sécurité, jusque-là très confortable. «On ne peut pas être tout à fait en colère, on ne peut pas non plus être vraiment positifs, a constaté Quesada à l issue de la rencontre. En fait, c est une sonnette d alarme.» Paris n a plus le droit à l erreur. Et son calendrier ne rassure pas, même les plus optimistes. Samedi prochain, le derby contre le Racing-Metro sera probablement le juge de paix d une saison parisienne dont beaucoup pensaient qu elle était à l abri d un tel scénario. «On n a jamais été aussi bons que dans l adversité, positive Quesada. On va tenter de se resserrer avant ce derby. On n est pas mort et notre chance c est d avoir ce derby la semaine prochaine pour prendre notre revanche, contre le Racing.» Dans l hypothèse d un nouvel échec, le Stade français risque alors de ne plus figurer parmi les six clubs équipes qualifiables, ce qui n est plus arrivé depuis la deuxième journée de Top 14 Stade français - Toulouse STADE FRANÇAIS > 15. Bonneval ; 14. Vuidravuwalu, 13. Doumayrou (22. Danty 71 e ), 12. Bosman, 11. Ioane ; 10. Plisson (21. M. Steyn 79 e ), 9. Dupuy (20. Fillol 72 e ) ; 7. S. Nicolas, 8. D. Lyons (cap.), 6, Burban (19. Macome 61 e ) ; 5. Papé, 4. Flanquart (18. Mostert 53 e ) ; 3. Slimani (23. Attoub 76 e ), 2. Bonfils (16. Sempéré 53 e ), 1. H. Van der Merwe (17. Frou 76 e ). TOULOUSE > 15, Médard ; 14, Clerc, 13. Fickou, 12, Poitrenaud (22. Fritz 62 e ), 11. Gear ; 10. McAlister (20. Doussain 15 e ), 9. Vermaak ; 7. Qera, 8. Galan (19. Picamoles 49 e ), 6. Y. Camara (21. Tekori 49 e ) ; 5. Albacete, 4. Maestri (18. Millo-Chluski 76 e ) ; 3. Jonhson (23. Montès 61 e ), 2. Bregvadze (16. Tolofua 49 e ), 1. Ferreira (17. Steenkamp 49 e ). À SAINT-DENIS - Samedi 15 heures spect. Arbitre : M. Péchambert (Périgord-Agenais). Note : Évolution du score : 3-0, 8-0, 10-0, 10-5, 15-5, 17-5, 20-5, 25-5, 27-5, 27-8 (MT) ; 27-13, 27-18, STADE FRANÇAIS : 3E Dupuy (9 e ), Plisson (17 e ), Flanquart (32 e ); 3T, 2P (4 e, 28 e ) Dupuy. Carton jaune : Macome (67 e, faute technique) TOULOUSE : 4E McAlister (10 e ), Vermaak (42 e ), Tekori (50 e ), Montès (80 e ) ; 2T (50 e, 80 e ), 1P (40 e ) Doussain. Blessé : McAlister (dos). LES ÉTOILES Dupuy. Burban, H. Van der Merwe, Vuidravuwalu, S. Nicolas ; Tekori, Picamoles, Fickou. Papé, Plisson ; Tolofua, Doussain, Albacete, Maestri, Qera, Vermaak. LES BUTEURS Dupuy : 3T/3, 2P/3 ; Plisson : 0DG/1. Poitrenaud : 0DG/1 ; Doussain : 2T/3, 1P/1; McAlister : 0T/1, 0P/1. Les stats TEMPS DE JEU : 33 MN ET 21S Pénalités concédées Stade français 13 (2+11) Toulouse 14 (7+7) Plaquages Stade français 179 (75+104) Toulouse 79 (37+42) Franchissements Stade français 7 (7+0) Toulouse 10 (3+7) Turnovers concédés Stade français 16 (9+7) Toulouse 16 (7+9) Passes Stade français 95 (44+51) Toulouse 192 (92+100) Le match Coaching gagnant «À la mi-temps, je ne pensais jamais qu on reviendrait à ce niveau.» La confession du manager toulousain Guy Novès en dit long sur la performance de ses joueurs. À la pause, le Stade français comptait 19 points d avance grâce à la fluidité d un jeu séduisant, efficace (presque toulousain) et concrétisé par trois essais de Dupuy, Plisson et Flanquart. Paris survolait et se nourrissait des nombreuses fautes adverses. D aucuns imaginaient alors une véritable gifle, une humiliation pour Albacete et ses partenaires. En vain. Guy Novès avait constitué un banc comme d autres construisent des blindés. Et quand Christopher Tolofua, Iosefa Tekori, Louis Picamoles et Gurthro Steenkamp sont entrés en jeu à la 48 e, la rencontre a définitivement changé de physionomie. Ces quatre-là ont bousculé la rencontre et renversé les Parisiens. Déjà quelques minutes plus tôt, grâce à un essai (42 e ) du demi de mêlée Vermaak, Toulouse avait repris espoir et mit la main sur le ballon. À tel point que, durant les quarante minutes de la seconde période, le Stade français n a rien pu faire d autres que défendre, défendre et encore défendre. Et plutôt bien d ailleurs puisque Yoann Montès n a réussi à inscrire l essai offrant l égalisation (en cas de transformation réussie) qu au deuxième coup de cloche de Notre-Dame, synonyme de fin du match. A. B.

11 10 LUNDI Top e journée Perpignan - Biarritz : MARS MIDI OLYMPIQUE PERPIGNAN L USAP A ASSURÉ LE MINIMUM POUR SE RAPPROCHER DU MAINTIEN. GRÂCE, EN BONNE PARTIE, À SON TROISIÈME LIGNE CENTRE SAMOAN, EN PARTAE POUR L ANGLETERRE MAIS TOUJOURS AUSSI INVESTI ET ACTIF. LEO, MESSIE INATTENDU 1 SOIT LE NOMBRE DE TALONNEURS EORE VALIDES AU BIARRITZ OLYMPIQUE À Perpignan, Arnaud Héguy n avait pas de remplaçant attitré au talonnage. Il a donc dû disputer sa deuxième rencontre en entier d affilée. Et pour cause, Héguy est le seul talonneur encore d aplomb au BO. Opéré d une épaule, Jean-Philippe Genevoix est out jusqu à la fin de saison. Romain Ruffenach s est fracturé un doigt lors du dernier match avec les moins de 20 ans contre l Irlande. Quant à Jonnah Dabti, il souffre d une entorse à un genou. En bref... CYRIL LAFON, DEMI-CENTURION Cyril Lafon dirigeait son 50 e match de Top 14. L arbitre originaire du comité du Lyonnais a donné ses premiers coups de sifflets dans l élite en Âgé de 39 ans, il occupe dans le civil un poste de chercheur à l Inserm. BUROTU REVIENT À SES PREMIERS AMOURS Seremaia Burotu a renoué avec ses premiers amours lors du déplacement à Aimé-Giral. Le polyvalent Fidjien avait été titularisé sur le flanc de la mêlée biarrote. Troisième ligne de formation, il s est reconverti au poste de trois-quarts centre juste avant de rejoindre le Pays basque à la demande du BO. Burotu avait déjà été utilisé en troisième ligne cette saison. Il avait débuté le match de Challenge européen face à Sale en numéro 8 le 19 octobre dernier. Il avait glissé au poste de flanker contre Toulouse après la blessure d Imanol Harinordoquy le 15 février dernier. BIARRITZ LES BIARROTS ONT OFFICIELLEMENT DIT ADIEU AU TOP 14, MINÉS PAR DES MAUX RÉCURRENTS. LE CŒUR BRISÉPar Jérôme FREDON, envoyé spécial jerome.fredon@midi-olympique.fr Meilleur plaqueur côté catalan, Dan Leo a été élu homme du match. Une juste récompense. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany Par Vincent BISSONNET, envoyé spécial vincent.bissonnet@midi-olympique.fr Au coup d envoi de la troisième période, les supporters sang et or, espèce en voie d extinction en cette période de disette, ont pu commencer à rembobiner, avec passion et exaspération, ce match de toutes les peurs. Au-delà du soulagement, rien ou presque n a été épargné à leurs favoris à l heure des comptes au comptoir : la prestation collective, très insuffisante, la fébrilité générale, des plus inquiétantes, la prestation de Nicolas Durand, méconnaissable, l absence du capitaine Bertrand Guiry, incompréhensible... De ce débat d idées et d opinions, un homme est ressorti indemne, voire grandi : Dan Leo. Si l Usap possède, sur le papier, des talents resplendissants - Hook, Taofifenua ou Lopez - elle s est trouvé, avec le Samoan, un sombre héros dans l amer. Un phare dans la tempête. Samedi, l athlétique et rugueux numéro 8, réputé pour son extrême combativité, s est révélé des plus précieux de par son impact physique et son abattage. Sans fioriture mais avec une efficacité remarquable. «Je sors avant tout frustré de ce match, tempérait Dan Leo à la sortie du vestiaire. Quand on sait le rugby que cette équipe est capable de produire et que l on regarde notre prestation du jour... Mais nous n avions pas besoin de la manière, juste de la victoire. Il faudra tout de même retrouver de la confiance pour jouer à notre vrai niveau à Bordeaux.» LONDON CALLING, DEUXIÈME VERSION L Union, le prochain adversaire de Dan Leo et de ses coéquipiers. Son premier club dans l Hexagone. Le meilleur allié de l Usap, aussi, à l occasion de cette 22 e journée. «Je tiens à remercier mes amis bordelais. Leur bon résultat nous aide beaucoup. Mais nous allons pour autant chez eux pour chercher un résultat. Il n y a plus d amitié qui tienne sur le terrain. Surtout qu entre les suspensions et les blessures, je n ai pas pu les affronter depuis mon départ. Ce sera un moment spécial.» Chaban-Delmas, un rendez-vous avec le passé à l heure où s écrit son avenir. D ici samedi, Dan Leo, 31 ans et 37 sélections au compteur, aura certainement choisi la prochaine destination de sa carrière. London calling, deuxième version : «Je vais jouer à Londres mais je ne sais pas encore dans quel club. Je dois prendre ma décision dans la semaine. Je vais peut-être retourner aux Wasps.» Histoire de boucler joliment la boucle? HISTORIEN DU RUGBY DU PACIFIQUE Depuis le début du mois, le départ de Dan Leo de Catalogne, après deux saisons, est acté. Sans l ombre d une ambiguïté ni d une rancœur. «C est mon choix de partir. Je n avais aucun problème avec l Usap. Je voulais juste retourner en Angleterre. Quand je suis parti pour la France, j ai eu le sentiment de ne pas avoir laissé une bonne image de moi là-bas. J ai un travail à finir : y gagner une bonne réputation. Je pense que c est la meilleure chose pour ma carrière. Surtout que le Mondial se déroulera en Angleterre. Ce sera mon dernier objectif. J arrêterai après.» Avant d effectuer ce come-back, Dan Leo tient à quitter l Hexagone la tête haute et le cœur léger : «J ai passé quatre superbes saisons en France. J espérais de meilleurs résultats en arrivant à Perpignan mais, maintenant, l essentiel est de laisser le club dans l élite. Il ne faut penser à rien d autre pendant encore un mois.» Et ce, même si son quotidien n autorise guère de répit. Devoir de mémoire oblige : «Je suis en train de finir un livre sur l histoire du rugby dans les îles Pacifique, des Samoa, des Fidji et des Tonga. Peu de monde connaît notre histoire, même les joueurs. Cela a représenté un très gros travail, depuis deux ans, surtout que je veux y apporter un grand soin. Le livre devrait être publié dans quatre ou cinq mois.» Une anthologie à retrouver, cet été, dans toutes les bonnes librairies... anglaises, of course. Le Samoan ouvrira alors le chapitre final de son histoire personnelle : «Les derniers hurlements de Leo.» Combien de fois les Biarrots ont-ils vu ce scénario catastrophe se répéter depuis le début de saison? Ils ne le comptent bien évidemment plus. Le BO a encore perdu sans vraiment avoir pourtant démérité face à des Catalans paralysés par l enjeu. La volonté des joueurs basques n est absolument pas à remettre en question tant ils ont été admirables de générosité et de solidarité à Aimé-Giral. Ils avaient parfaitement préparé leur coup comme le démontre le superbe essai en première main inscrit à la 11 e minute par Aled Brew. «Nous avions vu que leur troisième ligne anticipait beaucoup sur l extérieur pour défendre à l intérieur du 10, raconte l international gallois replacé pour l occasion au centre. Du coup, elle laissait un trou important entre la mêlée et l ouvreur. La superbe course de Yann (Lesgourgues, N.D.L.R) m a permis de m engouffrer dans l intervalle». DIX-HUIT ANS APRÈS... Mais à l image de cette saison effectuée par vents contraires, ce moment de bonheur est de courte durée. Trompé par un rebond capricieux, Joe Pietersen doit laisser Richard Haughton s en aller inscrire un essai casquette. Rattrapés par l inexorable fatalité et l usure physique liée au manque de profondeur de l équipe, les Biarrots ont définitivement lâché dans le money-time. Pour les partenaires de Julien Peyrelongue, il s agit de la défaite de trop. Ce revers le dix-huitième en 22 journées les envoie mathématiquement en Pro D2. Dix-huit après l avoir quitté, le Biarritz olympique retrouvera la saison prochaine l antichambre de l élite. Depuis la perte du derby basque à Aguilera, les Biarrots s étaient fait une raison. Il n empêche, la pilule avait du mal à passer pour Serge Blanco. Présent au stade, l homme fort du BO était introuvable à la fin du match. Il a préféré s éclipser par une porte dérobée plutôt qu avoir à commenter cette douloureuse nouvelle devant la presse. Un silence radio partagé par son plus fidèle soutien Laurent Rodriguez. Le manager n était pas plus visible aux abords du vestiaire biarrot. Les joueurs ne se sont par contre pas défilés, se comportant en vrais pros. «J ai le cœur brisé, commente la mine sombre Julien Peyrelongue. J ai connu des moments glorieux avec le BO comme les trois titres de champions de France, les deux finales de H Cup et la victoire en Challenge européen. Ce soir, après quatorze années passées à défendre inlassablement ce maillot rouge et blanc, je laisse Biarritz en Pro D2. Ça fait mal». Le BO a plongé dans la pénombre. Perpignan - Biarritz PERPIGNAN > 15. Hook ; 14. Michel, 13. Marty, 12. Piukala, 11. Haughton (21. Benvenuti 57 e ) ; 10. Allan (22. Mafi 65 e ), 9. Durand (20. Duvenage 54 e ) ; 7. Strokosch, 8. Leo, 6. Perez (19. Purll 57 e ) ; 5. R. Taofifenua, 4. Vilaceca (18. Vahaamahina 54 e ) ; 3. Jgenti (23. Pulu 54 e -78 e ), 2. Guirado (cap.) (16. Terrain 73 e ), 1. Taumalolo (17. S. Taofifenua 57 e ). BIARRRITZ > 15. Pietersen (21. Couet Lannes 76 e ); 14. Ngwenya, 13. Brew, 12. Gimenez, 11. Thomas; 10. Peyrelongue (cap.) (20. Yachvili 62 e ), 9. Lesgourgues ; 7. Burotu, 8. Fono (18. Furno 59 e ), 6. Molcard; 5. Dubarry (19. Dos Santos 66 e ), 4. E. Lund ; 3. Broster (17. Gomez Kodela 54 e ), 2. Heguy, 1. Synaeghel (23. Van Staden 63 e ; 16. Lourdelet 76 e ). À PERPIGNAN - Samedi 18 h spectateurs. Arbitre : M. Lafon (Lyonnais). Note : Évolution du score : 3-0, 3-7, 10-7, (MT) ; 13-10, (score final). PERPIGNAN : 1E Haughton (20 e ); 1T, 3P (4 e, 62 e, 70 e ) Hook. BIARRITZ : 1E Brew (11 e ) ; 1T, 1P (40 e +1) Peyrelongue. Non entré en jeu : 22. Guyot. Blessé : Furno (mollet droit). LES ÉTOILES Leo ; Ngwenya. Hook, R. Taofifenua, Jgenti, Haughton ; Héguy, Molcard, Lesgourgues, Brew. LES BUTEURS Hook : 1T/1, 3P/3, 0DG/1. Peyrelongue : 1T/1, 1P/2. Les stats TEMPS DE JEU : 27 MN ET 50 S Pénalités concédées Perpignan 11 (5+6) Biarritz 13 (9+4) Plaquages Perpignan 68 (30+38) Biarritz 109 (62+47) Franchissements Perpignan 2 (1+1) Biarritz 4 (1+3) Turnovers concédés Perpignan 17 (13+4) Biarritz 9 (1+8) Passes Perpignan 111 (57+0) Biarritz 87 (40+47) Le match Aimé-Giral a déjà tout oublié Les supporters catalans retiendront seulement, de cette pluvieuse soirée, le souvenir d une opération comptable inespérée. Sur le contenu, l Usap a livré une prestation des plus médiocres eu égard à son véritable potentiel. Les Perpignanais ont, certes, nettement dominé dans la possession du ballon. Mais ils sont apparus empruntés et maladroits comme rarement cette saison. Leurs sept en-avant réalisés en vingt-cinq minutes illustrent cette extrême fébrilité. Dans le même ordre d idées, la naïveté de leur défense, sur la combinaison en première main entre Lesgourgues et Brew, et les six ballons perdus en touche auront également enrayé leur mécanique. Guilhem Guirado et ses partenaires ont heureusement pu compter sur un rebond favorable à Richard Haughton, sur une mêlée globalement dominatrice et sur le relatif manque de pragmatisme des Basques en deuxième période. Comme à Grenoble et à Toulon, les visiteurs ont offert une belle résistance à leurs hôtes, en dépit d une indiscipline récurrente. Après le repos, le BOPB s est montré le plus dangereux. Gimenez et consorts ont franchi la défense catalane à trois reprises pour s ouvrir les portes d un exploit. En vain... C était écrit : cette saison, rien ne devait tourner en faveur des Biarrots... V. B.

12 Castres - Brive : 38-6 Top e journée LUNDI 24 MARS MIDI OLYMPIQUE 11 > Godignon en quête de cohérence Le deuxième carton rouge infligé à Brive sur le terrain de Pierre-Antoine au troisième ligne fidjien Waqaniburotu (60 e ) pour un plaquage haut sur le centre castrais Paul Bonnefond était-il sévère? L entraîneur du CABCL Nicolas Godignon ne conteste pas la décision de Laurent Cardona sur le fond mais s interroge : «Je ne comprends pas la cohérence des cartons. La veille avec Clermont, Fritz Lee sur une action similaire (cravate sur Belan à la 67 e du match contre Toulon, N.D.L.R.) écope d un carton jaune et là, c est rouge.» Qui a conduit le CABCL a terminer le match à treize ouvrant un boulevard au CO en quête de bonus offensif. G. L. Micro... BRIVE SI LE PROMU EST EN PASSE D ASSURER SON MAINTIEN, L EFFET DE SURPRISE A DISPARU ET SES ADVERSAIRES SONT REVAHARDS. LE REVERS DE LA MÉDAILLE Par Grégory LETORT, envoyé spécial Dans une rencontre électrique, émaillée par plusieurs altercations et six cartons distribués, les Castrais ont su rester mobilisés pour remporter une précieuse victoire bonifiée. Photo La Dépêche du Midi CASTRES WIHONGI BLESSÉ, FORESTIER EXPULSÉ ET PEIKRISHVILI SORTI, LA PREMIÈRE LIGNE DU CO A PAYÉ UN LOURD TRIBUT À LA VICTOIRE BONIFIÉE FACE AUX BRIVISTES. MAIS LE CO A ASSURÉ L ESSENTIEL. SORTIES DE MÊLÉE Par Émilie DUDON, envoyée spéciale emilie.dudon@midi-olympique.fr C est le péché castrais du moment : depuis deux mois, le champion de France manque ses entames de matchs et s oblige à aller puiser dans ses ressources pour refaire son retard et ne pas hypothéquer ses chances de qualification en concédant une première défaite à domicile. S il s est récemment sorti de telles situations face à Oyonnax et Toulouse, le CO voulait éviter cet écueil pour ne pas se compliquer un peu plus la tâche face à des Brivistes extrêmement accrocheurs, surtout quand ils prennent les devants au score. Les Tarnais ne le savent que trop bien : ils s étaient faits humilier 34-0 à Amédée-Domenech au match aller... Au final, le champion a rempli son contrat : s il aurait «pu tuer le match plus tôt», comme le concède Geoffrey Palis, ils menait 16-3 à la pause et s est finalement imposé avec le bonus offensif sur un large score final de 38 à 6. WIHONGI BLESSÉ, PEIKRISHVILI ET FORESTIER DEHORS D autant plus appréciable que les choses auraient pu mal tourner avec la blessure, dès la troisième minute, du pilier droit Karena Wihongi. Blessé à l ischio-jambier sur la première mêlée de la rencontre, le Néo-Zélandais était contraint de quitter le terrain en boîtant. Un coup dur. Mais pas le seul. Peu avant la demi-heure de jeu, son remplaçant, Anton Peikrishvili, était sanctionné d un carton jaune - de même que le capitaine briviste Arnaud Mela. De très mauvais augure face à une mêlée corrézienne parmi les plus difficiles à jouer dans ce championnat... «Heureusement, on a eu un peu de chance, sourit le coach des trois-quarts David Darricarrère. Il n y a pas eu de mêlée à disputer, donc pas de carence et pas de mêlée simulée durant ce laps de temps.» Ce n était pourtant pas fini : à la 48 e, après un nouvel accrochage entre deux équipes bouillantes, c est le gaucher international Yannick Forestier qui écopait d un carton rouge aux côtés du demi de mêlée briviste Damien Neveu... Une hécatombe en première ligne, qui n a finalement pas eu d incidence directe pour les Tarnais : «Le match aurait pu basculer à ce moment-là, quand les deux cartons rouges ont été distribués et que l essai de Brice (Dulin,52 e, N.D.L.R.) a été refusé en suivant, reprend le technicien. Cela aurait pu nous perturber, mais nous sommes parvenus à rester dans le match, sans paniquer. Même à quatorze, nous avons su mettre l alternance nécessaire pour marquer et l emporter avec le bonus.» Revanche est prise donc, bien que les Castrais se défendaient, samedi soir, de toute velléité de vengeance après l affront du match aller. Remontés à la quatrième place du classement, ils ont maintenant un coup à jouer à Biarritz. Sauf que. Les absences en première ligne pourraient poser problème. Yannick Forestier sera suspendu dans l attente de sa comparution devant la commission de discipline de la LNR et Karena Wihongi, qui inquiétait alors qu il doit passer des examens médicaux ce lundi, pourrait être absent un moment. Même s il pourrait être cité après son mauvais geste, Anton Peikrishvili sera disponible, en revanche, de même que le gaucher Saimone Taumoepeau, ainsi que les polyvalents Michael Coetzee et Mihaïta Lazar. Si le jeune Florian Houérie peut aussi être utilisé, il faudra prier pour que personne ne se blesse dans les semaines à venir, alors que le club prépare deux déplacements capitaux (à Biarritz et Clermont). David Darricarrère se veut toutefois rassurant : «C est toujours pénalisant de perdre deux piliers en un match mais notre groupe est assez large et solidaire pour faire face. Il faudra faire avec de toute façon.» Ou plutôt sans. Mais cela n effraie pas non plus le deuxième ligne Rodrigo Capo Ortega, passé capitaine à la sortie de Yannick Caballero (53 e ) : «L équipe est assez homogène pour combler ces absences et se resserrer dans la difficulté. Je ne suis pas inquiet.» Le CO peut s inspirer du MHR qui est allé s imposer à Oyonnax samedi avec cinq piliers blessés... Tout finit par se payer. Samedi, Castres a présenté la facture de sa défaite en octobre dernier au Stadium de Brive : giflé 34-0 avec quatre essais en Corrèze (9 e journée), le CO a pris sa revanche au terminus «d une soirée pluvieuse et ennuyeuse», dixit Nicolas Godignon, patron du staff briviste. Deux heures après le coup d envoi, le champion de France en titre a donc, à quatorze contre treize, levé les bras en vainqueurs : Une revanche évidemment. Ce fut perceptible dans l engagement et dans l agressivité déployée par Lamerat, Claassen et consorts. «Castres se souvenait du match aller à Brive? Comme toutes les équipes. Nous n avons pas su relever le challenge, déplorait le talonneur du CABCL François Da Ros. On s est perdu dans les rucks. On encaisse 40 points : c est la première fois cette saison. Il fallait bien que ça arrive. Il ne s agit pas de relâchement. Ce sont les aléas.» Effectivement, la thèse du relâchement ne tient pas. Mais Brive n a pas perdu par hasard. Da Ros pointe : «Nous avons manqué de maîtrise et de réalisme. Nous n avons pas gardé l esprit clair sur les phases de combat. On a laissé trop de jus dans les rucks. Castres nous a piqués où il fallait.» Brive avait trouvé sa voie dans le combat depuis le début de saison. Cette fois, ce fut une impasse : 21 pénalités concédées, un bras cassé en mêlée et quatre cartons dont deux rouges, le promu s est sabordé. «21 pénalités concédées, ce sera difficile à battre C est indigne du Top 14 et du rugby», déplorait presque incrédule Nicolas Godignon. «On ne peut pas gagner quand on laisse plus de 10 pénalités à l adversaire. Là, on a pris 20 pénalités», soufflait Arnaud Mignardi. «Dont dix ou douze stupides», embrayait Arnaud Mela. Mignardi ne racontait pas d histoire : «Nous sommes tombés dans le mauvais côté de l agressivité. Avec les fautes effectuées, on se pénalise nous-même. Et Castres qui a maîtrisé son jeu nous a mis à mal» UN NON-MATCH DE REPRISE Trop d agressivité tue l agressivité. «De la connerie. On s est pris la tête alors qu ils voulaient nous faire dégoupiller», regrettait Mela. Brive pris à son propre jeu À semer le vent, on récolte la tempête. Et puis pour Mela c est évident : cette équipe venue du Pro D2 ne peut pas supporter la moindre baisse de régime. «On a été dépassés par le début de match du CO qui était prêt à faire un grand match alors que nous n étions pas mobilisés comme nous pouvons l être. Nous n étions pas morts de faim comme d habitude. Quand on n est pas à 100 %, voilà le tarif.» Nicolas Godignon, sourire crispé : «Et encore, le score est flatteur pour nous je trouve. Le visage montré ce soir ne nous ressemble pas.» Mignardi énumère : «Nous n avons pas su jouer : au niveau des lancements de jeu on n a rien fait, on a été contré en conquête, on s est troué en défense» Mela achève : «Dans l engagement, dans la vitesse de jeu, Castres était prêt. Nous avons manqué de précision et d organisation. Et nous n avons pas été capables d aller dans leur camp.» C est une leçon pour l avenir autant qu un accident de parcours qui peut s expliquer par la réception de Clermont vendredi prochain (23 e journée). «Ce sera peut-être le match de notre maintien et les joueurs le savaient», excuse Godignon. Au moins ce non-match de reprise parachève la mobilisation. «Une belle claque pour préparer Clermont», résume Arnaud Mignardi. «Il n y a pas de colère, jure Da Ros. Mais quand on prend une leçon, on n a qu une envie : remettre les pendules à l heure. Chez nous contre Clermont, on sera à %.» Et disciplinés jusqu à quel point? Castres - Brive 38-6 CASTRES > 15. Palis ; 14. Evans (22. Dulin 19 e ), 13. Lamerat, 12. Baï (21. Bonnefond 51 e ), 11. Grosso ; 10. Kirkpatrick, 9. Kockott (20. Garcia 71 e ) ; 7. Caballero (cap.) (17. Taumoepeau 53 e ), 8. Claassen, 6. Diarra (19. Bornman 55 e ) ; 5. Capo Ortega, 4. Desroche (18. Faasalele 59 e ) ; 3. Wihongi (23. Peikrishvili 3 e ), 2. Bonello (16. Mach 49 e ), 1. Forestier. BRIVE > 15. Germain ; 14. Namy, 13. Mignardi (22. Ma ilei 69 e ), 12. Sanchou (20. Pejoine 52 e ), 11. Radikedike ; 10. Swanepoel (21. Sola 19 e -26 e, mt), 9. Neveu ; 7. Waqaniburotu, 8. Murphy, 6. Hauman (19. Hirèche 67 e ) ; 5. Mela (cap.), 4. Naikatini (18. Pinet 49 e ); 3. J. Coetzee (23. P. Barnard 49 e ), 2. Ribes (16. Da Ros 49 e ), 1. Asieshvili (17. Lavergne 49 e ) À CASTRES - Samedi 18 h spectateurs. Arbitre : M. Cardona (Provence). Note : Évolution du score : 7-0, 10-0, 13-0, 16-0, 16-3 (MT) ; 19-3, 19-6, 26-6, 31-6, 38-6 (score final) CASTRES : 4E Claassen (19 e ), Grosso (69 e ), Palis (72 e ), Bonnefond (77 e ) ; 3T Kockott (19 e, 69 e ), Garcia (77 e ) ; 4P Kockott (25 e, 31 e, 35 e, 49 e ). Carton jaune : Peikrishvili (26 e ) Carton rouge : Forestier (49 e ) Blessés : Wihongi (lésion ischio-jambier gauche), Evans (commotion, examens à suivre) BRIVE : 2P Germain (40 e, 58 e ). Cartons jaunes : Mela (26 e ), Radikedike (36 e ) Cartons rouges : Neveu (49 e ), Waqaniburotu (60 e ) LES ÉTOILES Lamerat, Claassen. Kockott, Kirkpatrick, Capo Ortega, Dulin ; Mela, Namy. LES BUTEURS Kockott : 2T/2, 4P/6 ; Palis : 0T/1 ; Garcia : 1T/1. Germain : 2P/3. Les stats TEMPS DE JEU : 23 MN ET 37S Pénalités concédées Castres 11 (4+7) Brive 20 (12+8) Plaquages Castres 48 (13+35) Brive 75 (48+27) Franchissements Castres 8 (1+7) Brive 1 (0+1) Turnovers concédés Castres 11 (6+5) Brive 9 (6+3) Passes Castres 105 (62+43) Brive 40 (16+24) Le match Le match le plus long Que retenir de ces cent cinq minutes de jeu déployées samedi à Pierre-Antoine dans un froid hivernal et sous une pluie battante, entre bagarres, arrêts de jeu, appels à la vidéo et cartons (six au total, dont trois rouges)? Que les Castrais l ont emporté au métier. Humiliés au match aller (0-34), les champions de France n ont pas failli dans l engagement cette fois. Les Brivistes non plus, qui ont payé leur débauche d énergie par un nombre incommensurable de pénalités concédées (lire ci-dessus) et ont permis aux Tarnais de mener au score 16-3 à la mi-temps alors qu ils peinaient à concrétiser leurs occasions. En effet, seul Claassen avait trouvé la faille (19 e ) malgré la nette domination des siens. Au retour des vestiaires, les esprits s échauffaient encore. Et après les deux jaunes distribués en première période (Mela et Peikrishvili, 26 e ), M. Cardona sortait cette fois les rouges (Neveu et Forestier, 48 e, Waqaniburotu, 60 e ). En infériorité jusqu à la fin de la rencontre, les Corréziens subissaient de plus en plus et finissaient par craquer dans le dernier quart d heure, encaissant trois essais en moins de dix minutes par Grosso (69 e ), Palis (72 e ) et Bonnefond (77 e ). Contrat rempli pour le CO, qui empochait le bonus offensif. Il était temps que ça s arrête pour Brive É. D.

13 12 LUNDI Top e journée Clermont - Toulon : MARS MIDI OLYMPIQUE TOULON À CLERMONT, LES VAROIS ONT LIVRÉ UNE PERFORMAE EN ADÉQUATION AVEC LEURS AMBITIONS. ÇA, C EST TOULON! Par Marc DUZAN, envoyé spécial marc.duzan@midi-olympique.fr Décisif, l ailier fidjien de Clermont Napolioni Nalaga se fait la belle et signe le seul essai clermontois. À ses basques, Frédéric Michalak revenu en dix à Toulon a montré que ses qualités de créateur étaient intactes. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany CLERMONT VAINQUEURS CHAEUX DES TOULONNAIS, LES CLERMONTOIS DOIVENT VITE RELEVER LE NIVEAU DE LEUR JEU POUR NE PAS CONNAÎTRE UNE ÉNORME DÉSILLUSION FACE À LEICESTER, DANS DEUX SEMAINES. EN ATTENDANT MIEUX Par Léo FAURE, envoyé spécial leo.faure@midi-olympique.fr Le constat prête à sourire. Clermont, que les rabatjoie qui regardent les phases finales depuis leur canapé s amusent à affubler du statut de poissard éternel, au nom d un palmarès en complet décalage avec la qualité du jeu produit en saison régulière, a profité vendredi d une chance de cocu. Celle-là même qui lui avait fait défaut une énième fois en finale de la H Cup, à Dublin, face à ces mêmes Toulonnais. Un symbole? L essai inscrit par Nalaga en début de match est la copie certifiée conforme de celui qui avait permis à Delon Armitage de s offrir un essai en solitaire et une Coupe d Europe en mai dernier. Un ballon arraché, un relais et un déboulé sur l aile, le champ ouvert par l absence de troisième rideau. Un petit coup de bol, qui a tant fait pleurer les Clermontois mais qui, en guise compensation un peu légère, leur a offert vendredi de prolonger cette série irréelle de victoires à domicile (74). L avantage, c est que les Auvergnats ne se voilaient pas la face sur la qualité de leur prestation. Débarqué très vite devant la presse, Vern Cotter lâchait un sourire en direction de Pierre Mignoni, avant d assumer ce constat. «On n a pas fait un bon match. Il y a eu beaucoup de déchets, de grosses défaillances dans nos structures de jeu, défensives comme offensives. Franchement, c est une victoire chanceuse.» Les constatations d usage balayées et l essentiel préservé avec ces quatre points qui leur redonnent la tête du classement, reste à savoir ce que les Clermontois pourront retirer de ce match. Et sans verser dans la provocation, il n est pas impossible que ce scénario soit la meilleure chose qui leur soit arrivée depuis un bon moment. Franchement, en termes de préparation d événements majeurs, qui aurait préféré les voir corriger de soixante points une obscure équipe de secondes lames venue se faire purger en Auvergne? «Au moins, on sait sur quoi bosser. Sur ces matchs, on peut vraiment s évaluer», appréciait Morgan Parra. Face à des Toulonnais très entreprenants et sérieux dans le combat, Clermont a fait face à ses lacunes du moment. Un examen blanc validé sans mention. PARRA-JAMES SAUVENT LES MEUBLES Pour accélérer la montée en puissance, les Auvergnats ont décidé «d avancer l entraînement de lundi à dimanche, pour avoir du temps de travail supplémentaire tous ensemble» (Rougerie). Collectivement, Clermont a reproduit des schémas de début de saison, quand tout n était pas encore rôdé. Les huit semaines partagées avec l équipe de France et les trois semaines sans jouer peuvent l expliquer, mais il y a désormais une urgence majeure de retrouver des automatismes. Un besoin qui devrait conduire les Auvergnats à aligner à nouveau, la semaine prochaine à Brive, une équipe proche de celle qui débutera le quart de finale de H Cup face à Leicester. Avec en prime les retours annoncés de Benjamin Kayser et de Wesley Fofana. Autre point noir : le manque de punch des Clermontois. Physiquement, l ASMCA est apparue émoussée. Là encore, sans conséquence directe. Pas sans explication. «On a effectué un gros travail de préparation la semaine dernière. Il y avait peutêtre un peu d usure sur ce week-end mais le but est de trouver un pic de forme dans deux semaines», tempérait Morgan Parra, dont la précision retrouvée au pied sonne comme une des rares satisfactions de la rencontre. Avec son associé de la charnière Brock James, excellent dans le jeu d occupation en fin de match, ils ont préservé les leurs d une grosse désillusion. Il reste désormais deux semaines pour relever le curseur et s éviter ces sueurs froides, quand Leicester viendra tenter le braquage du siècle à Marcel-Michelin. C est une conversation surprise entre Danie Rossouw et Juan Fernandez Lobbe, vingt-quatrième homme au Michelin, vendredi soir. «Super match, mon pote! - Ouais Avec deux ballons de plus en touche, on aurait pourtant pu faire tomber leur record d invincibilité. - Relax, mec. Tu les retrouveras en finale et tu les battras!» C est un SMS, envoyé au coup de sifflet final par Didier Faugeron à son ancien collègue du Stade français Jacques Delmas : «J ai été très impressionné parce que vous avez produit. Bravo.» À Clermont et sans cinq membres de son XV majeur (Bastareaud, Botha, Sheridan, Fernandez Lobbe, David Smith), le champion d Europe a donc livré sa plus belle performance de la saison. Ce qu on a aimé en Auvergne? La résurrection, d abord, de Frédéric Michalak à un poste qui fut rarement le sien depuis son arrivée sur la Rade en Après dix minutes difficiles, l international français a ainsi démontré que s il ne pouvait rivaliser avec Brock James dans le jeu au pied d occupation, son instinct dans la distribution et l animation n avait que peu d équivalent en Top 14. «Nous voulions éviter leurs excellents gratteurs-récupérateurs sur les points de rencontre, expliquait le capitaine Sébastien Tillous-Borde en conférence de presse. Il était donc important, pour nous, de déplacer la balle vers les extérieurs.» Au-delà de la prestation du numéro 10 des prémices de l ère Saint-André, on retiendra également l abattage défensif de Juan Smith (12 plaquages, meilleur ratio du match), lequel confirme là un incroyable retour au plus haut niveau : «Après trois saisons passées loin des terrains, je pense encore vivre un rêve, ou une espèce de miracle. Ce que j ai vécu à Clermont vendredi soir, dans un contexte si hostile, et face à spectateurs, dépasse même tout ce que j avais pu attendre lorsque j ai signé à Toulon. Je vis une aventure exceptionnelle.» Et c est tout? «Non. Mercredi dernier, j ai aussi prolongé mon contrat au club jusqu en 2016!» Bernard Laporte, à l origine de l un des plus impensables paris du rugby contemporain, peut crier victoire. LE ROI DELON Si Toulon, tellement fébrile en début de saison, a retrouvé au Michelin le volume de jeu qui avait fait de lui un champion d Europe, c est aussi grâce au talent incommensurable de Delon Armitage, dont le message envoyé à Stuart Lancaster est désormais très clair : le Quins Mike Brown a beau sortir d un Tournoi étincelant, il n a ni la longueur de pied de l ancien arrière des London Irish, ni son flair dans les relances. Conspué comme jamais en Auvergne, le frère aîné de Steffon fut donc incisif sur chacune de ses prises de balle, renversant à l impact (quel autre joueur peut-il se permettre de faire reculer Benson Stanley?) et précis dans son jeu au pied. Un mot, Delon? «Non», se contentait-il de lâcher, sans même nous adresser un regard, dans les couloirs du Michelin. Parce que le plus vieux des Armitage ne goûte que très peu aux plaisirs de l interview, nous n aurons donc pas le bonheur de savoir ce que l arrière du RCT glissa à l oreille de Brock James, lorsqu il s avança vers lui, au beau milieu de la deuxième mi-temps. Malgré l indifférence (le mépris, vous dites?) dont fit une nouvelle fois preuve l arrière anglais à l égard de personnes souhaitant seulement recueillir la moelle intrinsèque d une pensée qu il semble juger inestimable, on aura néanmoins l élégance de reconnaître qu à Clermont, Delon Armitage fut le roi du terrain. En bref... TOULON : SIX TOUCHES PERDUES Même si les Varois alignaient quatre sauteurs vendredi soir (Juan Smith, Virgile Bruni, Ali Williams et Jocelino Suta), ils furent particulièrement imprécis dans ce secteur de jeu, égarant six munitions à Hines and co dans les airs... CLERMONT : SIVIVATU ABSENT À BRIVE Touché à l épaule gauche et contraint de quitter le terrain à la 64e minute de jeu, l ailier All Black Sitiveni Sivivatu devrait être laissé au repos le week-end prochain, pour le retour du derby du centre en Corrèze. Sa sortie, vendredi, avait obligé les Clermontois à une réorganisation étonnante de la ligne de trois-quarts : Rougerie à l aile et une paire de centres inédite Delany-King. Clermont - Toulon CLERMONT > 15. Byrne ; 14. Sivivatu (21. Delany 64 e ), 13. Rougerie (cap.), 12. Stanley (22. King 61 e ), 11. Nalaga ; 10. James, 9. Parra ; 7. Vosloo (19. Chouly 65 e ), 8. Lee, 6. Bonnaire ; 5. Hines (18. Pierre 75 e ), 4. Cudmore ; 3. Zirakashvili (23. Kotze 70 e ), 2. Paulo (16. Cabello 74 e ), 1. Domingo (17. Debaty 57 e ). TOULON > 15. D. Armitage ; 14. Palisson (22. Belan mt), 13. Wulf, 12. Giteau, 11. Tuisova ; 10. Michalak (21. Wilkinson 65 e ), 9. Tillous-Borde (cap.) (20. Claassens 55 e ) ; 7. Bruni, 8. S. Armitage, 6. J. Smith ; 5. A. Williams (18. Rossouw mt), 4. Suta ; 3. Hayman, 2. Burden (16. Noirot 49 e ), 1. Chiocci (17. Fresia 67 e ). À CLERMONT - Vendredi 20 h spectateurs Arbitre : M. Gaüzère (Côte basque-landes). Note : Évolution du score : 3-0, 6-0, 13-0, 13-3, 13-6 (MT) ; 16-6, 16-9, 16-16, 19-16, (score final). CLERMONT : 1E Nalaga (20 e ) ; 1T, 5P (4 e, 10 e, 54 e, 69 e, 80 e ) Parra. Non entré en jeu : 20. Lacrampe. Cartons jaunes : Cudmore (37 e ), Lee (67 e ). Blessé : Sivivatu (épaule). TOULON : 1E Chiocci (60 e ) ; 1T, 3P (24 e, 33 e, 56 e ) Michalak. Non-entrés en jeu : 19. Gunther, 23. Chilachava. LES ÉTOILES Hines. Cudmore, James ; S. Armitage, D. Armitage. Parra, Stanley, Paulo, Nalaga ; Smith, Hayman, Giteau, Michalak. LES BUTEURS Parra : 1T/1, 5P/6; James : 0DG/1. Michalak : 1T/1, 3P/4; Wilkinson : 0P/1. Les stats TEMPS DE JEU : 27 MN ET 48S Pénalités concédées Clermont 16 (9+7) Toulon 11 (4+7) Plaquages Clermont 93 (40+53) Toulon 78 (41+37) Franchissements Clermont 3 (1+2) Toulon 8 (6+2) Turnovers concédés Clermont 7 (6+1) Toulon 17 (6+11) Passes Clermont 107 (50+57) Toulon 120 (63+57) Le match Le RCT rate le coche Dans une saison, les occasions de gagner à Clermont ne sont pas légion. se contenter de deux pénalités de les extérieurs, ils devaient toutefois En la matière, Toulon a le chic de s en Michalak pour revenir au score, ne approprier une bonne partie. Le problème est que, comme depuis deux sera chose faite à la reprise. Revenus parvenant pas à inscrire d essai. Ce ans, les Varois n ont pas profité de sur un jeu autour des rucks, les Varois l ouverture. finissaient par envoyer Chiocci derrière Les vingt premières minutes n auguraient pourtant rien de bon pour le Clermontois ne sont pas invaincus à la ligne (60 e, 16-16). Mais les RCT. Clermont avait la main sur le domicile depuis quatre ans pour rien. ballon, occupait le camp adverse et Avec une grosse force mentale et grâce concrétisait cette domination pour à des groupés-pénétrants destructeurs, ils plaçaient par deux fois Parra deux pénalités de Parra, puis un essai de Nalaga (18 e, 13-0). Le moment choisi par les Toulonnais pour élever leur prendre l avantage au pied. Le demi de dans des conditions idéales pour re- niveau de jeu. Malgré leur supériorité numérique en fin de première pé- finalement les siens (22-16). Mais que mêlée de l équipe de France délivrait riode et de multiples occasions sur ce fut dur... Lé. F.

14 LUNDI 24 MARS MIDI OLYMPIQUE 13 International Actualité L interview LUKE BURGESS - DEMI DE MÊLÉE DE MELBOURNE APRÈS DEUX SAISONS DÉLICATES À TOULOUSE, L AUSTRALIEN EST REVENU AU PAYS ET A SIGNÉ AUX REBELS (SUPER 15). IL REVIENT SUR SON SÉJOUR EN FRAE. «Novès ferait fureur dans le Super 15» Propos recueillis par Jacques BROQUET, correspondant Vous voilà de retour dans le rugby australien. Est-ce que ce retour a été difficile? Non, pas du tout, car je suis né en Australie et j ai fait toutes mes gammes dans le rugby australien. Alors, c est juste un retour aux sources. Vous retrouvez le Super 15. Quelles sont les principales differences avec le Top 14? L arbitrage est très différent. Les zones de ruck sont beaucoup plus vives dans le Super 15 que dans le Top 14. Mais au niveau physique, c est beaucoup plus dur en France et, finalement, cet aspect physique rend le championnat francais très dur, beaucoup plus dur que le Super 15. Existe-t-il une grande difference au niveau de la technique individuelle entre les deux compétitions? Le niveau du jeu au pied est nettement supérieur en Europe. En revanche, par la nature des matchs et des conditions météo, les joueurs de l hémisphère Sud sont plus adroits balle en main. Cela se reflète t-il au niveau des entraînements? Tout à fait. Comme les matchs sont moins durs physiquement, les charges d entraînement sont plus lourdes dans le Sud. En France, vu le grand nombre de rencontres à jouer, il y a un gros effort porté sur la récupération des joueurs pour ne pas les griller complètement. La gestion de la saison est un exercice de haute precision, plus qu ici. Comment avez-vous jugé le niveau du Top 14? C est le summum. Le jeu est peut-être moins rapide que dans l hémisphère Sud, il y a moins de dynamisme, mais l engagement physique n est pas comparable. C est très dur en France. Il y a plus de défi physique qu ici. Par exemple, le poste de demi de mélée est plus stratégique en Europe. Ici, on vous demande d éjecter le ballon le plus rapidement possible car il y a moins de pression au niveau des rucks. En France, il faut que le demi de mélée trouve des solutions de manière constante ; il lui faut constamment s adapter. Cela aura été pour moi le challenge le plus difficile à surmonter. H CUP FUTURS ADVERSAIRES DES CLUBS FRANÇAIS EN QUARTS DE FINALE EUROPÉENS, LE LEINSTER, LE MUNSTER ET LEICESTER ONT BRILLÉ CE WEEK-END DANS LEUR CHAMPIONNAT RESPECTIF. AU FEU VERT Par Jérôme FREDON jerome.fredon@midi-olympique.fr Comment vit-on les doublons quand on est joueur au Stade toulousain? C est effectivement un défi assez unique au monde, où on vous fait jouer sans vos meilleurs joueurs. Mais celà oblige les joueurs qui restent au club à s impliquer encore plus et à prendre leurs responsabilités. Tout le monde est sous pression et on compte beaucoup sur vous pour «tenir la baraque» et faire gagner le club. Je peux vous dire que je me souviens de sacrées séances en opposition avec les espoirs certains mercredis soir quand les internationaux étaient en sélection. Ce sont sans doute quelques-unes des séances les plus dures que j ai eu à vivre au niveau engagement physique, surtout qu il n y avait pas d arbitre (rires). Quel souvenir gardezvous de votre passage en France qui n a pas toujours été couronné de succès? J ai passé deux années exceptionnelles, entourées de gens très attachants. Ces deux saisons restent les plus belles de ma carrière et je les ai vécues comme des cadeaux. J ai recu le soutien précieux d un garcon comme Jean-Baptiste Elissalde qui est quelqu un de très intelligent et créatif, et au contact duquel j ai énormément appris. Est-ce que vous pensez que la «méthode Novès» fonctionneraient dans l hémisphère Sud? Je pense que oui. Guy Novès est un très bon entraîneur, qui connaît très bien le jeu. Il promeut le jeu de mouvement alors, dans le contexte du rugby sudiste, où les espaces sont là, ses idées feraient fureur. Il a une telle passion, c est extraordinaire. Et puis il aime les joueurs qu il connaît par Même en petite tenue, ils n ont pas tremblé! Pour affronter Trévise et les Zebre, le Leinster et le Munster avaient mis au repos une grande majorité des vainqueurs du Tournoi. Les Brian O Driscoll, Peter O Mahony, Rob Kearney et Conor Murray avaient laissé leur place à leurs habituelles doublures, aux Fergus McFadden, Donnacha Ryan, Zane Kirchner et autres Duncan Williams. Un luxe que Toulon et Toulouse, leurs futurs adversaires français en H Cup, ne peuvent pas se permettre! Ce privilège est autorisé par le règlement de la Fédération irlandaise (Irfu) donnant, depuis l émergence du professionnalisme, la priorité absolue au XV du Trèfle sur les provinces régionales. En manque de temps de jeu avec le Munster depuis sa fracture à un bras, Paul O Connell avait expressément demandé à Rob Penney de lui faire commencer la rencontre. Mais il a dû se retirer juste avant le coup d envoi en raison d une légère douleur à une épaule. Il a néanmoins fait une apparition furtive à la mi-temps sur la pelouse de Thomond Park en compagnie du trophée des 6 Nations. Cette absence du talismanique «POC» n a pas empêché la Red Army de disposer assez facilement de Trévise (14-3) grâce à deux essais de Keith Earls et James Downey. Le travail de sape opéré par le paquet des avants a fini par porter ses fruits. Les Munstermen ont fini par avoir Trévise à l usure. Invaincue en Ligue celte à domicile, l armée rouge reste dans le sillage du Leinster. Ce succès des hommes de Penney leur permet de s offrir un choc de feu face à leur rival honni de Dublin, samedi soir, à l Aviva Stadium. LE DOUBLÉ DE DAVID MÉLÉ De son côté, le Leinster a eu la main lourde face aux Zebre (27-0). Les partenaires de Leo Cullen comptent désormais deux points d avance au classement sur le Munster grâce à leur succès bonifié obtenu dans les dernières secondes. Les Italiens n ont pas pesé bien lourd face à l impressionnante cœur. Mais il aurait des problèmes avec la langue car son anglais est un peu faible (rires). Quel restera le plus beau souvenir de vos deux saisons passées dans le Top 14? Pour moi, sans hésitation, l amitié et la fraternité des joueurs. J ai été tellement bien accueilli et encadré, je ne l oublierai jamais. Et, pour finir, quel aura été le moment le plus difficile? Partir, quitter un environnement que j aimais et laisser derrière des amis et une véritable «famille». force de frappe dublinoise. Les Toulonnais sont prévenus. Le danger dans cette équipe peut venir de partout. Le Leinster a fait mal à la défense des Zebre dans l axe, notamment sur les ballons portés. L essai du bonus offensif marqué par le troisième ligne centre Jordi Murphy témoigne d ailleurs de la parfaite maîtrise dublinoise de ce jeu de flair obscur. Dans le jeu courant, les troisquarts de la capitale irlandaise se sont aussi montrés en verve. Le centre Noel Reid et l ailier Luke Fitzgerald, auteur d un doublé, ont profité du bon travail préparatoire de leurs avants sur plusieurs temps de jeu pour prendre à revers l arrière-garde des Parmesans. Dans leur antre de Welford Road, enfin, les Tigres de Leicester n ont fait qu une bouchée d Exeter (45-15). Les futurs adversaires des Clermontois en quart de la H Cup ont inscrit la bagatelle de sept essais à des Chiefs surclassés en puissance et en vitesse. Auteur d une excellente entrée en jeu à la 65 e minute, l ex-joueur de l Usap David Mélé s est même offert un doublé. Cette victoire écrasante permet à Leicester de revenir à égalité de points avec le troisième, Bath. Résultats & classements Super 15 6 e journée (21-22 mars) Highlanders - Hurricanes (d) Waratahs (o) - Rebels 32-8 Blues (o) - Cheetahs Brumbies - Stormers Bulls - Sharks (d) Force - Chiefs (d) Lions - Reds (d) Exempt : Crusaders Premiers de conférence 1. Sharks Waratahs Chiefs Autres qualifiés 4. Bulls Brumbies Lions Highlanders Force Blues Crusaders Reds Rebels Hurricanes Stormers Cheetahs Angleterre 17 e journée (21-23 mars) Worcester (d) - London Wasps Gloucester (o) - Newcastle (o, d) London Irish - Bath (o) Sale - Northampton 19-6 Saracens (o) - Harlequins Leicester (o) - Exeter Classement Pts J. G. N. P. Bon. 1. Saracens Northampton Bath Leicester Sale Harlequins London Wasps Exeter Gloucester London Irish Newcastle Worcester Ligue celte 17 e journée (21-22 mars) Edimbourg (d) - Ulster 3-9 Leinster (o) - Zebre 27-0 Ospreys (o) - Cardiff 34-9 Glasgow - Scarlets 14-6 Munster - Trévise 14-3 Newport Dragons - Connacht (o) 8-24 Classement Pts J. G. N. P. Bon. 1. Leinster Munster Ulster Glasgow Ospreys Scarlets Edimbourg Connacht Newport Dragons Cardiff Trévise Zebre Vodacom Cup 3 e journée (21-22 mars) Blue Bulls - Golden Lions (d) SWD Eagles (o) - Boland Cavaliers Western Province (o) - EP Kings Valke (o) - Leopards (o) Border Bulldogs - Simba (d) Griquas (o) - Limpopo Free State (d) - Natal Sharks Griffons - Steval Pumas (o) 5-69 Classements POULE NORD_1. Steval Pumas, Griquas, 13 pts ; 3. Leopards, 11 pts ; 4. Golden Lions, 9 pts ; 5. Blue Bulls, Valke, 6 pts ; 7. Griffons, 1 pt ; 8. Limpopo, 0 pt. POULE SUD_1. Sharks, 13 pts ; 2. Free State, 11 pts ; 3. Western Province, 9 pts ; 4. SWD Eagles, 12 pts ; 5. EP Kings, 6 pts ; 6. Simba, 5 pts ; 7. Border Bulldogs, 4 pts ; 8. Boland Cavaliers, 0 pt. Italie 16 e journée (22-23 mars) Calvisano (o) - Lazio Rome FO Rome - Reggio Emilia (d) 13-9 Mogliano (d) - Rovigo Padoue - San Donà 19-8 Capitolina Rome - Viadana (o) 7-33 Exempt : Prato Classement 1. Calvisano, 59 pts ; 2. Rovigo, 58 pts; 3. Viadana, 44 pts ; 4. Mogliano, 42 pts; 5. Prato, 41 pts ; 6. Padoue, 41 pts ; 7. FO Rome, 34 pts ; 8. San Donà, 22 pts ; 9. Lazio Rome, 17 pts ; 10. Reggio Emilia, 11 pts ; 11. Capitolina Rome, 5 pts. Belgique 12 e journée (23 mars) Asub Waterloo (o) - Soignies 33-8 Liège - Dendermonde Coq mosan - Frameries Boitsfort - Kituro Shaerbeek 16-0 Classement 1. Boitsfort, 48 pts ; 2. Asub Waterloo, 44 pts ; 3. Kituro, 39 pts ; 4. Dendermonde, 38 pts ; 5. Soignies, 32 pts ; 6. Frameries, 14 pts ; 7. Liège, 11 pts ; 8. Coq mosan, 2 pts. Espagne 18 e journée (22-23 mars) Santboiana (o) - Atl. Madrid (d) Hernani (o) - Séville Getxo (o) - Santander 35-6 Cisn. Madrid - El Salvador (d) Vigo - Gernika (o) Valladolid (o) - Ordizia 44-3 Classement 1. Valladolid, 71 pts ; 2. Cisneros Madrid, 60 pts ; 3. Santander, 59 pts; 4. El Salvador, 55 pts; 5. Atlético Madrid, 54 pts ; 6. Ordizia, 49 pts ; 7. Getxo, 46 pts ; 8. Gernika, 39 pts; 9. Hernani, 38 pts; 10. Santboiana, 38 pts; 11. Vigo, 26 pts; 12. Séville, 17 pts. Portugal 16 e journée (22-23 mars) Tecnico Lisbonne - Belenenses (d) Coimbra (o) - CDU Porto 36-7 Arcos de Vald. - CDU Lisbonne (o) 7-45 Montemor o Novo - Direito (o) 6-69 Cascais - Agronomia (o) Classement 1. Tecnico Lisbonne, 68 pts ; 2. Direito, 64 pts ; 3. Agronomia, 63 pts ; 4. CDU Lisbonne, 60 pts ; 5. Belenenses, 43 pts ; 6. Cascais, 28 pts ; 7. Coimbra, 27pts; 8. CDU Porto, 24 pts ; 9. Arcos de Valdevez, 20 pts ; 10. Montemor o Novo, 12 pts. Japon All Japan Championship - finale Wildknights - Brave Lupus Les Wildknights de Berrick Barnes réalisent le doublé après leur succès en Top League le mois dernier. Coupe du Pacifique Dernière journée (18-19 mars) Fidji A (o) - Japon juniors Pampas (o) - Tonga A Classement Poule A _ 1. Reds A, Fidji A 11 pts ; 3. Force A, 10 pts; 4. Japon juniors, 0 pt. Poule B _ 1. Pampas, 19 pts; 2. Tonga A, 9 pts; 3. Waratahs A, 8 pts; 4. Samoa A, 7 pts; 5. Brumbies A, 5 pt. Finale (23 mars) Pampas - Reds A Les Pampas argentins remportent l édition 2014 et succède à l équipe des Fidji A. Qualifications Mondial Zone Amériques - barrages aller Uruguay - Etats-Unis Le match retour aura lieu samedi prochain aux Etats-Unis. Le vainqueur sera qualifiée pour la Coupe du monde 2015 (poule B). Le perdant devra en passer par les repêchages. Circuit mondial à VII Tournoi de Tokyo (6 e étape) Poule A Nouvelle-Zélande, Galles, Canada, Portugal Poule B Afrique du Sud, Argentine, Kenya, Japon Poule C Fidji, Samoa, France, Etats-Unis Poule D Australie, Angleterre, Ecosse, Espagne LES FRANÇAIS Phase de poules France - Fidji France - Samoa France - Etats-Unis Phases finales BOWL Quart de finale France - Argentine Demi-finale France - Ecosse LES AUTRES FINALES Cup Fidji - Afrique du Sud Plate Australie - Etats Unis Bowl Galles - Ecosse Shield Argentine - Samoa 26-0 Classement 1. Afrique du Sud, 116 pts ; 2. Nouvelle- Zélande, 114 pts ; 3. Fidji, 95 pts ; 4. Angleterre, 85 pts ; 6. Australie, 72 pts ; 7. Kenya, 57 pts ; 8. Argentine, 56 pts ; 9. Canada, 53 pts; 10. Galles, 45 pts ; 11. France, 43 pts ; 12. Ecosse, 37 pts; 13. Etats-Unis, 27 pts ; 14. Portugal, 22 pts ; 15. Espagne, 9 pts ; 16. Japon, 5 pts ; 17. Tonga, 2 pts ; 18. Russie, Uruguay, Zimbabwe, 1 pt. En bref... FRAE VII HORS DU TOP 10 Troisième de sa poule lors de l étape de Tokyo, l équipe de France à VII a ensuite été battue par l Ecosse (21-12) en demi-finale de la Bowl. Une contreperformance pour les Français qui ont pourtant longtemps cru réaliser un exploit face aux Fidji (battus sur la sirène par les futurs vainqueurs de l épreuve sur le score de 22 à 19). Au classement général du circuit mondial, les Bleus tombent à la onzième place avant l étape de Hong Kong, où ils seront dans la poule de l Australie, l Afrique du Sud et l Espagne. ANGLETERRE : FORD IMPRESSIONNE L étoile de George Ford, le jeune demi d ouverture international anglais (21 ans, 2 sélections) brille de plus en plus. Il a livré une prestation énorme avec Bath, large vainqueur chez les London Irish. Vingt-quatre points et une influence énorme sur le jeu, il risque de servir d aiguillon à Owen Farrell.

15 14 LUNDI 24 MARS MIDI OLYMPIQUE Pro D2 24 e journée Résultats ALBI (O)- DAX 36-5 AUCH - COLOMIERS LA ROCHELLE (O) - BEZIERS 27-7 LYON (O) - AURILLAC MONT-DE-MARSAN (O) - BOURG-EN-BRESSE 29-6 PAU - BOURGOIN CARCASSONNE - AGEN (O) TARBES - NARBONNE (D) Prochaine journée (25 e ) - 29 et 30 mars 2014 Bourgoin - Lyon sam. 17 h 30 - M. Chalon Aurillac - Tarbes Béziers - Mont-de-Marsan Colomiers - La Rochelle Dax - Carcassonne Narbonne - Albi Agen - Pau Bourg-en-Bresse - Pau sam. 18 h 30 - M. Descottes sam. 18 h 30 - M. Millotte sam. 18 h 30 - M. Charabas sam. 18 h 30 - M. Assmus (Canada) sam. 18 h 30 - M. Mallet dim. 15 heures - M. Blasco-Baqué dim. 15 heures - M. Boyer Les points > Victoire: +4; nul: +2; défaite: 0. Bonus offensif > Trois essais de différence : +1. Bonus défensif > Défaite de moins de 8 points : +1. Cas d égalité > 1. Points terrain sur l ensemble des matchs des équipes concernées; 2. Goalaverage sur l ensemble des matchs des équipes concernées; etc. Les promotions > Le premier à l issue de la phase qualificative est déclaré champion et accède directement au Top 14. Les clubs classés de la 2 e à la 5 e place disputeront une phase éliminatoire. Le 2 e reçoit le 5 e et le 3 e reçoit le 4 e. La finale a lie sur terrain neutre. Le vainqueur accède au Top 14. Les relégations > Les 15 e et 16 e places seront reléguées directement en Fédérale 1. Le Joueur de la semaine MATHIEU ANDRÉ DEUXIÈME LIGNE D ALBI L ensemble du pack albigeois aurait mérité d être cité mais Mathieu André a réalisé un match gigantesque. Dans tous les bons coups, le géant tarnais a volé sur la touche landaise, chipant de nombreux ballons (bien aidé par son compère de la deuxième ligne César Damiani). Contre ses anciens coéquipiers dacquois, le numéro 4 d Albi a fait très mal, se proposant souvent dans la ligne pour faire jouer sa puissance face à laquelle les Dacquois n ont pas eu grand chose à opposer. Opportuniste, il a même été à la conclusion d une longue action d envergure et a inscrit l essai permettant aux Tarnais de prendre le large au score. Une partie pleine. D.B. Classement Le point LYON S EN RAPPROCHE Par Léo FAURE leo.faure@midi-olympique.fr Mathématiquement, Lyon est encore loin du compte. À six journées de la fin, il reste 30 points à distribuer. Le Lou en compte aujourd hui douze d avance sur La Rochelle et devra encore rester vigilant. Pourtant, au rythme auquel avancent les Rhodaniens, ils semblent aujourd hui inarrêtables dans la course au Top 14. Face à une équipe aurillacoise certes largement remaniée, ils ont une nouvelle fois empoché cinq points, samedi (45-16). C est la dixième fois cette saison qu ils glanent le bonus offensif. Des statistiques qui légitiment une remontée qui paraît aujourd hui inéluctable. Derrière, La Rochelle a pourtant le mérite de ne pas faiblir. Cinq points de pris ce week-end face à Béziers (27-7) et, faute de ne pouvoir jouer la première place au coude à coude, la perspective d une demi-finale d accession à domicile qui se profile. L intérêt n est pas négligeable pour les Maritimes, qui restent sur deux échecs à l extérieur à ce stade de la compétition. À leur poursuite, Agen et Pau ont gagné ce week-end (respectivement face à Carcassonne et Bourgoin) et se détachent désormais très nettement dans le wagon de tête. Pour la dernière place de qualifié, les deux prétendants désignés s affrontaient ce week-end. Tarbes a battu Narbonne (19-12) et garde le droit d espérer, même si les Audois conservent l avantage au classement. En bas du classement, la victoire bonifiée d Albi sur Dax (36-5) devrait suffire aux Tarnais pour s assurer le maintien. L épée de Damoclès ne plane désormais plus que sur trois clubs (Bourg-en-Bresse, Auch et Carcassonne), pour une seule place de rescapé. Parmi ceux-là, la mauvaise opération du weekend est au passif de l USC, à nouveau balayée sur sa pelouse par Agen (12-26). Largement battu à Mont-de-Marsan, Bourgen-Bresse jouera une carte importantissime la semaine prochaine, chez lui face à Pau. Pour Auch, la sensation est cruelle : s ils sont ceux qui ont pris le plus de points ce week-end dans la perspective du maintien, les Gersois ont aussi laissé filer, après la sirène, une victoire qui leur tendait les bras face à Colomiers (28-28). XV Le de la semaine 15 Saout Colomiers 14 Cabannes Mont-de-Marsan 13 Dubié Mont-de-Marsan 12 Veau Tarbes 11 Niko Pau 10 Tranier Lyon 9 Iribaren Tarbes 7 Léguizamon Lyon 8 Raynaud Albi 6 Djebaili La Rochelle 5 Grobler La Rochelle 4 André Albi 3 Atonio La Rochelle 2 Narjissi Agen 1 Muzzio Tarbes À DOMICILE À L'EXTÉRIEUR Pts J. G. N. P. p. c. b.o. b.d. Pts J. G. N. P. p. c. b.o. b.d. Pts J. G. N. P. p. c. b.o. b.d. 1 LYON LA ROCHELLE AGEN PAU NARBONNE TARBES COLOMIERS BOURGOIN-JALLIEU AURILLAC MONT-DE-MARSAN DAX BÉZIERS ALBI BOURG-EN-BRESSE AUCH CARCASSONNE Les étoiles Grobler, Djebaïli (La Rochelle) ; Dubié (Mont-de-Marsan) ; André, Raynaud (Albi) ; Briscadieu (Auch) ; Narjissi (Agen) ; Iribaren (Tarbes). Lagarde, Gourdon, Atonio (La Rochelle) ; Chaput, Carmignani (Béziers) ; Cabannes, Brethous, Flanagan (Mont-de-Marsan) ; Girard (Bourg-en-Bresse) ; Niko, Boulogne (Pau) ; Viallet, Gondrand (Bourgoin); Dedieu, Ponnau, Hamadache.(Albi) ; Medvès, Jenkins, Prat (Auch) ; Saout, Belzunce, Skrela, Baluc-Rittener (Colomiers) ; Tranier, N Zi, Leguizamon, Bonrepaux, Tui neau, Ratuvou (Lyon) ; Havea (Aurillac) ; Giraud, Bales, Lagarde, Tagotago (Agen) ; Teyssier, Tisseau (Carcassonne) ; Lilo, Moeke (Tarbes) ; Jenkins, Fekitoa ( Narbonne). Bobo, Cler, Soucaze, Van Vuuren (La Rochelle) ; Fournil, Fernandes Moreira, Aho (Béziers) ; Mirande, Bost, Botha (Mont-de-Marsan) ; Witt, Lancelle (Bourg-en-Bresse) ; Bouilhou, Ramsay (Pau) ; Denêtre, Levast (Bourgoin); Kwarazfélia, Tetrashvili, Djebablah, Corréa, Visensang, Calas (Albi) ; Ternisien (Dax) ; Elgoyhen, Boukerou, Bissuel, Fajardo, Lagardère (Auch) ; Rioux, Berneau, Bolakoro (Colomiers) ; Roux, Chabal, Regard, Lynn (Lyon) ; Simpson, McPhee, Roussel, Hayes (Aurillac) ; Demotte, Valdes, Paris, Ratuniyarawa, Jooste (Agen) ; Etien, Koffi (Carcassonne) ; Veau, Collet, Manu, Muzzio (Tarbes) ; Valentine, Fichten, Navakadretia, Rattez, Smith, Postal (Narbonne).

16 Pro D2 24 e LUNDI 24 MARS MIDI OLYMPIQUE journée 15 Tarbes - Narbonne : TARBES EN GAGNANT DEVANT UN RIVAL QU ILS AVAIENT TOUTE RAISON DE CRAINDRE, LES TARBAIS ONT BIEN FAIT LEUR DEVOIR. ILS ONT MÊME RENDU INEFFICACE L ÉQUIPE RÉPUTÉE LA PLUS OFFENSIVE DU CHAMPIONNAT DÉFENSE DE PASSER Par Georges DUTHU Pour donner une image de la folle énergie dépensée par les deux équipes dans l après-midi d hier, il suffit de s arrêter sur le dernier ballon du match, celui que les Tarbais ont regagné autour de la mêlée après que leur centre, Maxime Veau, eut échoué d un rien dans le prolongement d une relance de son compère du centre, Adriu Delai. Un ballon de pénalité, quasiment sous les poteaux, alors que la sirène retentit. Un ballon que Teddy Iribaren s empressa de botter en touche, un ballon comme un bouchon laissant partir la pression. Narbonne conservait ainsi un point de bonus défensif qu il avait sûrement mérité, mais qui aurait dû lui échapper. À vrai dire, rares devaient être ceux qu un brin de lucidité habitait encore, au terme d un engagement souvent féroce, d une partie indécise jusqu au bout. «Sur le moment, j ai râlé, mais quand je vois comment tous nos joueurs se sont engagés dans le défi, je n ai pas envie de m étendre sur ce choix discutable», dira Pierre-Henry Broncan. Et son compère Nicolas Nadau n est pas plus remonté. Il voit en ce bonus laissé à l adversaire «une récompense pour Narbonne qui a bien mérité de repartir avec quelque chose». C est simple, quelques secondes avant cet acte final, Algisi avait laissé échapper un ballon d essai bien joué par les siens sur le petit côté, un ballon de match nul peut-être. NARBONNE SANS ESSAI On aurait pu craindre que les promesses de l affiche ne tombent totalement à l eau avec ce temps de mars, ce vent tourbillonnant et cette pluie. Sans doute aurait-on suivi un autre spectacle dans des conditions plus clémentes, mais de déni de jeu il n y eut pas. Simplement, on joua autrement, même Narbonne qui vint contester chaque ballon au sol et lança défi sur défi autour des paquets, avant de revenir, l arcen-ciel aidant, à de plus larges mouvements. On vit alors que la réputation des Teddy Iribaren, brillant, est l auteur du seul essai de la rencontre. Photo Laurent Dard Audois n était pas surfaite sauf qu ils ne marquèrent pas le moindre essai, eux qui en avaient pourtant inscrit une flopée dans leurs dernières sorties. Ici, il faut souligner, et ce n est pas nouveau, combien les Tarbais se donnent en défense. Ils ont connu une fin de match haletante, mais ils n y ont rien concédé sous les coups de boutoir et les déploiements de leurs entreprenants rivaux. «Narbonne est une équipe forte d individualités de haut niveau, relève Pierre- Henry Broncan, mais on a défendu comme des morts de faim. Tout le monde a fait le boulot, c est la solidarité et la combativité qui expliquent ce résultat.» En plus, c est Tarbes qui marque le seul essai de la partie, Tarbes qui aurait même pu en compter deux de plus. «Mais c est aussi le cas de Narbonne», reconnaîtra Nicolas Nadau, beau joueur. Foin de calculs, la victoire suffit à leur bonheur, les Tarbais l ont montré en faisant cercle au coup de sifflet final. NARBONNE ARCHI-PÉNALISÉS ET CONTRÉS EN TOUCHE, LES NARBONNAIS N ONT PAS PU DÉVELOPPER LE JEU QUI LES REND SI REDOUTABLES. ILS SE CONTENTENT DO DU BONUS DÉFENSIF. UNE BALLE DANS LE PIED Par Simon VALZER Simon.valzer@midi-olympique.fr L air des Pyrénées ne réussit décidément pas aux ambitieux. Il y a quelques mois, les Lyonnais s étaient cassé les dents à Maurice-Trélut (37-10), Colomiers et Aurillac en firent de même, avant que ne vienne le tour des Agenais, eux également balayés (21-12). Hormis la Section paloise, aucun prétendant à la montée en Top 14 n est, jusqu alors, parvenu à s imposer chez les Tarbais. Le défi qui attendait les Narbonnais était donc immense. Mais pas aussi grand que leur ambition dévorante. Dès lors, c est bien l amertume qui prédominait dans les mots du capitaine Sébastien Petit à l issue de la rencontre : «Bien sûr que nous sommes frustrés. Nous nous sommes dit beaucoup de choses dans la semaine, entre autres de venir gagner ici, à Tarbes. Nous ne l avons pas fait. C est dommage.» UNE TOUCHE À REVOIR Les optimistes auront beau souligner le point de bonus, celui-ci ne suffit pas au bonheur des Narbonnais : «Nous n avons pas à attendre sur les autres équipes pour gagner des points», posait l entraîneur Justin Harrison. Voilà qui a le mérite d être clair. Depuis qu il est lancé sur son incroyable dynamique, le RCNM exècre la défaite, et tous les facteurs qui l entraînent. Dimanche, en l occurrence, ce fut la touche. Contrés à cinq reprises sur leurs lancers (et souvent alors qu ils étaient proches de la ligne tarbaise), les Audois ont gaspillé de précieuses munitions. Au vu de leur potentiel offensif, on imagine que l issue du match aurait été toute autre s ils avaient su déjouer l excellent contre haut-pyrénéen Carcassonne - Agen : AGEN CARCASSONNE ÉTAIT UNE ÉTAPE DANS LEUR QUÊTE DE CONFIAE. LES AGENAIS ONT RÉUSSI BIEN PLUS EN BONIFIANT LEUR VICTOIRE. CONTRAT REMPLI Par Salah BAGUIGUI Leurs trois dernières rencontres à l extérieur (Tarbes, Narbonne et Bourgoin) s étaient soldées par un échec. De quoi miner la confiance des Agenais. «On était sorti du dernier bloc avec la confiance au ras des pâquerettes. Dans la reconstruction de cette confiance, c est un nouveau morceau que l équipe vient de déposer, à Carcassonne, sur son édifice», soulignait à l issue de la rencontre l entraîneur Stéphane Prosper pas peu fier, malgré tout, de la performance de ses protégés. «AMÉLIORER NOTRE DISCIPLINE» D autant plus que si les Agenais avaient coché Carcassonne sur leurs tablettes, le bonus offensif en prime, ils ne s attendaient vraiment pas à ce que leur mission soit aussi laborieuse. D autant moins à voir une formation vendre aussi chèrement sa peau après l humiliation subie chez son voisin narbonnais. Mais la chance aidant - «c est un signe», lâchera Stéphane Prosper, c est bien après le temps réglementaire que les visiteurs, profitant de la pénalité manquée des Carcassonnais dans leur quête du bonus défensif, iront décrocher le cinquième point après une relance de 80 mètres. «C est l état d esprit de ce groupe qui a permis d aller d abord chercher la victoire et ensuite de la bonifier. C est très, très bien. L état d esprit et cette envie de ne rien Le match Un acte manqué lâcher. Jusqu au bout. Même après la fin du temps réglementaire. D aucuns auraient cru que l on se serait contenté des points de la victoire. Surtout après avoir récupéré le ballon dans nos 22. Mais les joueurs avaient envie d autres choses, envie de montrer autre chose. Ils l ont fait. Bravo à eux», poursuivait Stéphane Prosper qui ne parvenait malgré tout pas à s expliquer ces vingt premières minutes de la seconde période au cours desquelles son groupe a affiché une certaine fébrilité. «Le vent? Les giboulées? Je ne sais pas. Mais ce qui est clair, c est qu on a déjoué, notamment en touche, ce qui ne nous a pas permis d accentuer notre mainmise sur le match de la première période.» Pas de quoi lui ôter le sourire d une mission bien remplie au cours de laquelle les joueurs lui ont offert de multiples motifs de satisfaction. «Le travail en mêlée commence à porter ses fruits et nous permet de rivaliser avec de gros packs, la défense, encore, qui a fait reculer l attaque carcassonnaise, l alternance maîtrisée, la puissance des joueurs sur les duels et le jeu direct On a mis l accent sur certains secteurs de jeu et les gars ont été efficaces. Il reste à améliorer notre discipline. Ce n est pas le match le plus abouti mais on se contentera du résultat.» Un résultat important sur le plan psychologique avant la réception des Palois pour une confrontation au sommet dans la quête de ces deux formations d une demifinale à domicile. Une nouvelle fois, les Carcassonnais n étaient pas au rendez-vous de leur entame de match. Il aura suffi de sept minutes pour donner l occasion aux visiteurs d afficher leurs ambitions par l essai de leur ailier Paris. Grâce à la botte de leur ouvreur Bosch, les Audois réussiront à passer devant au tableau d affichage peu avant le quart d heure de jeu. Mais une fois de plus, à l image du dénouement de leur rencontre face à La Rochelle, ils feront les frais d une erreur d arbitrage (31 e ). Une pénaltouche perdue dans l en-but visiteur, un long coup de pied à suivre de Bales et c est Lagarde, à la réception, qui dame le pion à Tatupu devant lequel le ballon est, semble-t-il, sorti en touche puis Rooney et Tuilagi. Tous trois aux abonnés absents pour avoir cru que l arbitre sifflerait. Face à une équipe ambitieuse et bien en place, les Audois n avaient hier encore que leur courage et leur pack à opposer. Bien maigre pour empêcher, ironie du sort, les Agenais de prendre le bonus offensif bien après la sirène sur une relance depuis leur «22». Et ce, alors que Pretorius venait de manquer la pénalité du bonus défensif des quarante mètres en face. S. B. Tarbes - Narbonne À TARBES - Dimanche 15 heures spectateurs. Arbitre : M. Soulan (Midi-Pyrénées). Évolution du score : 0-3, 0-6, 3-6, 6-6, 9-6 (MT) ; 16-6, 16-9, 16-12, TARBES : 1E Iribaren (47 e ) ; 1T, 4P (18 e, 24 e, 29 e, 61 e ) Moeke. Carton jaune : Fono (75 e, antijeu). Non entrés en jeu : 20. B. Chevchenko, 21. Chkhaidze, 22. Domec. NARBONNE : 4P Etienne (3 e, 14 e, 51 e, 53 e ). Carton jaune : Herjean (45 e, brutalité). TARBES 15. Laharrague ; 14. Thuriès 13. Delai, 12. Veau, 11. Lilo ; 10. Moeke, 9. Iribaren ; 7. Manu (19. Fono 61 e ), 8. Bézian, 6. Collet ; 5. I. Domolaïlaï (cap.), 4. Sirbe (18. Nemsadze 60 e ), 3. Mirtskhulava (23. Garcia 21 e ), 2. Casals (16. Maumus 51 e ), 1. Muzzio (17. Grobler 51 e ). NARBONNE 15. Rattez ; 14. Navakadretia, 13. Grammatico (21. Jasmin 70 e ), 12. Kaufana (22. T. Smith 48 e ), 11. Fekitoa ; 10. Etienne, 9. Valentine (20. Rouet 52 e ) ; 7. J. Jenkins, 8. Herjean, 6. Beaux (19. Postal 59 e ) ; 5. Aurignac (18. Uva 62 e ), 4. Strauss, 3. Wright (23. Zanon 57 e ), 2. Vuli (16. Algisi 48 e ), 1. Petit (cap.) (17. Fichten 53 e ). LES ÉTOILES Iribaren. Lilo, Moeke ; Jenkins, Fekitoa. Veau, Collet, Manu, Muzzio ; Valentine, Fichten, Navakadretia, Rattez, Smith, Postal. L INFIRMERIE Tarbes Mirtskhulava est blessé au coude gauche. > Aurillac Tarbes, samedi 18 h 30 Narbonne Le deuxième ligne Bertrand Aurignac est blessé à une épaule. > Narbonne Albi, samedi 18 h 30 Le match Iribaren pour finir Après une première mi-temps cadenassée par les remarquables aptitudes défensives des deux équipes, le match s est débridé au cours du second acte. Pour vaincre, les Tarbais se sont appuyés sur un alignement brillant, tant en défense où il se montra redoutable au contre qu en attaque où les combinaisons imaginées par Pierre- Henry Broncan ont fait des ravages dans la défense narbonnaise. Le seul essai de la partie vint d ailleurs d un de ces mouvements qui permit au flanker tarbais Manu de percer dans le couloir des cinq mètres. Quelques temps de jeu plus tard, Iribaren s échappait au ras du ruck pour aplatir. Le demi de mêlée s illustra aussi en toute fin de partie, mais cette fois dans un registre moins positif, quand il éjecta le ballon en touche sur une énième pénalité sanctionnant les Narbonnais plutôt que de prendre les trois points. Mais au vu de l investissement sans faille des Narbonnais, on se dit qu il est tout de même mérité S. V. Carcassonne - Agen À CARCASSONNE - Dimanche 13 heures spectateurs. Arbitre : M. Marchat (Midi-Pyrénées). Évolution du score : 0-5, 3-5, 6-5, 6-8, 6-15, 9-15 (MT) ; 9-18, 12-18, 12-21, AGEN : 3E Paris (6 e ), Lagarde (31 e ), Jooste (80 e ) ; 1T (31 e ), 3P (16 e, 58 e, 67 e ) Lagarde. Cartons jaunes : Demotte (3 e, brutalité), Giraud (50 e, antijeu). Non entrés en jeu : 17. Afatia, 20. Ferrary, 21. Francis. CARCASSONNE : 4P G. Bosch (9 e, 13 e, 36 e ), Pretorius (61 e ). Cartons jaunes : Tisseau (3 e, antijeu). CARCASSONNE 15. Rooney (22. Lévêque 70 e ) ; 14. Lazzarotto, 13. Bancroft, 12. Tuilagi, 11. Tatupu ; 10. G. Bosch (21. Pretorius 58 e ), 9. Salobert (20. Raynaud 58 e ) ; 7. Koffi, 8. Teyssier, 6. Etien (cap.) ; 5. Tisseau (18. Guironnet 66 e ), 4. Kruger (19. Roidot 7 e ) ; 3. Kouider (23. Ben Bouhout 61 e ), 2. Acquier (16. Saby 60 e ), 1. Ursache (17. Etcheverry 52 e ). AGEN 15. Lamoulie ; 14. Tagotago, 13. Ludik 12. Mazars (22. Roux 65 e ), 11. Paris, 10. Lagarde, 9. Balès ; 7. Erbani, 8. Giraud, 6. Tau (19. Jooste 72 e ), 5. Valdès (18. Ratuniyarawa 58 e ), 4. Demotte ; 3. Telefoni (23. Joly 52 e ), 2. Narjissi (cap.) (16. Fogarty 61 e ), 1. Cabarry. LES ÉTOILES Narjissi. Giraud, Balès, Lagarde, Tagotago ; Teyssier, Tisseau. Demotte, Valdes, Paris, Ratuniyarawa, Jooste ; Etien, Koffi. L INFIRMERIE Carcassonne Kruger a quitté le terrain sept minutes après le coup d envoi pour une blessure à un genou. > Dax - Carcassonne, samedi 18 h 30 Agen Pas de blessé à déplorer. > Agen - Pau, dimanche 15 heures

17 16 LUNDI Pro D2 24 e journée 24 MARS MIDI OLYMPIQUE Pau - Bourgoin : Albi - Dax : 36-5 ALBI LES TARNAIS, SURVOLTÉS, N ONT PAS LAISSÉ LA MOINDRE CHAE À DAX. ILS GLANENT UN BONUS PRÉCIEUX ET SE RASSURENT QUANT À LEUR NIVEAU. CŒURS VAILLANTS 74 e minute : l ailier Elijah Niko résiste au plaquage de la rigoureuse défense berjallienne et aplatit le dernier essai palois. Accueillis par des sifflets en entrant sur le terrain, les Béarnais ne retiendront que la victoire, difficile, de cette rencontre. Photo Luke Laissac PAU LES BÉARNAIS MONTRÉS DU DOIGT ET SIFFLÉS PAR LEURS SUPPORTERS ONT PASSÉ UNE SOIRÉE DIFFICILE... D AUTANT PLUS QUE BOURGOIN A PARFAITEMENT JOUÉ LE COUP. LE JOB, PAS DAVANTAGE! Par Marc BRUNO En plus de la lettre envoyée aux joueurs par les supporters du «16 e Homme», avec la bénédiction du président, pour leur exprimer leur mécontentement après le non match de Dax, un papier disposé sur chaque siège des tribunes, signé des mêmes auteurs, demandait le silence complet à l entrée des Vert et Blanc sur le terrain. C est donc dans un silence pesant accompagné par quelques sifflets que les deux équipes ont pénétré sur la pelouse. Du jamais vu au Hameau! Estce pour cette raison que les Palois se montrèrent d humeur grincheuse dans les vestiaires à l issue de la partie, ou plus simplement parce que le contenu du match n avait pas été à la hauteur des espérances? «C est sûr que de rentrer sur le terrain en entendant des sifflets ne met pas dans les À PAU - Samedi 18 h spectateurs. Arbitre : M. Blondel (Languedoc). Évolution du score : 3-0, 6-0, 6-7, 13-7 (MT) ; 13-10, 16-10, 19-10, 19-13, 26-13, 33-13, PAU : 3E Solofuti (40 e ), Acébès (71 e ), Niko (74 e ) ; 3T, 4P (2 e, 17 e, 55 e, 62 e ) Hough. Cartons jaunes : Solofuti (18 e ), Charlet (28 e ), Du Toit (75 e ). BOURGOIN : 2E Denêtre (18 e ), Khribache (77 e ) ; 2T, 2P (53 e, 65 e ) Gondrand. Cartons jaunes : Pivot (28 e, 39 e ) Levast (38 e ), Pelo (55 e ). Carton rouge : Pivot (39 e ). PAU 15. Manca ; 14. Acébès, 13. Valançon (21. Bonnet 54 e ), 12. Drouard (22. Lescalmel 59 e ), 11. Niko ; 10. Hough, 9. Boulogne (20. Daubagna 72 e ) ; 7. J. Domolaïlaï (23. Decamps 28 e -38 e, 19. Barrère 56 e ), 8. Solofuti, 6. Bouilhou (cap.) ; 5. Dry (18. Fèvre 65 e ), 4. Ramsay ; 3. Charlet meilleures conditions, insistait Kévin Boulogne. Déjà qu il y avait de la pression et qu on manquait de sérénité, ça n a pas arrangé les choses. Toutefois, reconnaissons que Bourgoin a fait le match qu il fallait pour nous compliquer la tâche et qu on ne pouvait pas espérer plus. Retenons la victoire, c est tout!» Pau - Bourgoin (23. Decamps 54 e ), 2. Bourgeois (17. Du Toit 72 e ), 1. Jacquot (16. Fakalelu 62 e ). BOURGOIN 15. Bouet ; 14. Insardi (18. Pelo 38 e -mt), 13. Perrin, 12. Denêtre, 11. Viallet (22. Moinot 59 e ) ; 10. Gondrand, 9. Faure (21. Mandon 51 e ) ; 7. Recordier (18. Pelo 28 e -38 e, mt-58 e 23. Garcia 58 e -65 e ), 8. Levast (cap.) (20. Souquet 49 e ), 6. Guillot ; 5. Cotte (19. Adamou 54 e ), 4. Gabriel (17. Th. Cotte 57 e ) ; 3. Spachuk, 2. Janaudy (16. Khribache 64 e ), 1. Pivot. LES ÉTOILES Niko, Boulogne ; Viallet, Gondrand. Bouilhou, Ramsay ; Denêtre, Levast. L INFIRMERIE Pau Juste des petits bobos à signaler. > Agen - Pau, dimanche 15 heures Bourgoin Quelques contusions mais pas de blessé sérieux. > Bourgoin - Lyon, samedi 17 h 30 SCÉNARIO ESCAMOTÉ? Le point positif était bel et bien les quatre points engrangés mais pour le reste, il faudra revenir. Les Palois avaient sans nul doute envisagé un autre scénario que par pudeur ou fierté personne n évoqua. Car le point de bonus offensif aurait fait leur affaire, mais voilà ces diables de Berjalliens ne l entendaient pas de la même oreille. «C est une bonne équipe qui a réalisé un bon match, reconnaissait Claude Dry. Devant, nous n avions pas oublié ce qui s était passé là-bas et je pense que nous avons remis les choses à leur place. En mêlée et en conquête notamment nous avons assuré.» Oui, mais la Section qui a évolué en supériorité numérique pendant toute la deuxième période n a trouvé le chemin de l essai qu à la 71 e minute sur un ballon contré par Boulogne, dans son camp, avant que Lescalmel ne le ramasse et expédie Acébès dans l en-but. «C était un match bizarre qui a mis du temps à se décanter, confessait Acébès. Le jeu était haché, le ballon était glissant et nous ne sommes pas parvenus à faire ce qu on souhaitait. À nous de cravacher et de montrer au public qu on a du caractère.» Du caractère, il en faudra aux Palois la semaine prochaine pour aller défier Agen dans son antre. «Je ne suis pas inquiet par rapport à ce match car la motivation sera au rendez-vous, confiait Joël Rey. Cette confrontation me donne envie, ça va être un bon match.» Reste à souhaiter pour la Section que le coach ait des dons de visionnaire! BOURGOIN SANS LA PRESSION DU RÉSULTAT, LES NORD-ISÉROIS ONT AFFICHÉ DE BELLES VALEURS. UN CARACTÈRE BIEN TREMPÉ Paradoxalement, malgré la défaite, le sourire était de rigueur dans les vestiaires berjalliens. Le sentiment du devoir accompli flottait et le coach Pascal Peyron ne cachait pas sa satisfaction. «Je suis ravi du comportement de mon équipe et de l état d esprit du groupe, insistait-il. C est vraiment un gros point positif!» Seule frustration, au vu de la prestation de ses protégés et de la rigueur défensive affichée durant plus d une période, alors qu ils évoluaient à quatorze contre quinze, de ne pas ramener du Béarn le point de bonus défensif. «C est vrai qu on méritait ce point qui aurait récompensé notre investissement, reconnaît-il. Car au-delà de notre solide défense nous avons proposé de belles choses dans le jeu.» Mais voilà, en infériorité numérique, à l extérieur, c était quasiment mission impossible d autant que Monsieur Blondel s est montré vraiment sévère en sortant Pivot sur carton rouge. «Il y a certes un peu d injustice, approuve le coach. Néanmoins, je ne veux pas polémiquer. Je préfère souligner la performance de mes gars qui n ont rien lâché même après avoir pris deux essais coup sur coup.» Les Berjalliens ont prouvé qu ils avaient du caractère. Voilà les Lyonnais prévenus à une semaine de leur déplacement à Pierre-Rajon d autant que les Berjalliens ont coché ce derby en lettres capitales sur leur agenda. M. B. Le match En panne d inspiration En tête à la pause grâce à un essai signé Solofuti avant la sirène alors que les Palois évoluaient en supériorité numérique, il n y avait pas de quoi pavoiser. Cette Section n était pas dans son assiette! D autant qu avant, en panne d inspiration, elle avait confié les clefs de la maison à Hough qui avait assuré le travail au pied. Les Berjalliens, eux, ne se posaient pas de questions et envoyaient du jeu. Ainsi à mi-première période, l ailier Denêtre, aussi agile qu un écureuil, en pointant dans l enbut avait permis aux siens de faire douter la Section. Au retour des vestiaires on pensait que les Palois en supériorité numérique n allaient faire qu une bouchée de leur adversaire. Il n en fut rien car la défense des Berjalliens veillait. Il a fallu attendre les dix dernières minutes pour qu Acébès et Niko ne trouvent le chemin de l essai sans anéantir les visiteurs qui relevèrent la tête en propulsant ensuite Khribache dans l en-but. M. B. Par David BOURNIQUEL Il est des matchs comme ça. De ceux qui réconcilient une équipe avec son public. Il suffisait de voir les spectateurs du Stadium municipal d Albi attendre patiemment la sortie des joueurs pour leur réserver une ovation pour comprendre qu il venait de se passer quelque chose sur le pré. Un plaisir rare. Ce n est pas tous les week-ends que les «aficionados» tarnais voient leur équipe marquer cinq essais et étriller son adversaire. Cinq essais, un bonus offensif, des attaques limpides, une défense très en place, une mêlée conquérante, une touche efficace Il a fallu attendre vingtquatre journées mais désormais Albi tient son match référence. Certes, le résultat très positif est à pondérer. Dax n a pas livré un grand match, semblant déjà tourné vers la réception de Carcassonne la semaine prochaine. Il n empêche que les Tarnais ont fait le métier, assurant les fondamentaux et jouant juste. La mêlée a dominé sans partage, glanant un essai de pénalité. Les talonneurs dacquois, Emmanuel Maignien puis Boris Béthery ont vécu un enfer en touche, ne trouvant que trop rarement leurs sauteurs, bien lus par Mathieu André et César Damiani, auteurs tous les deux d un match très solide. Julien Raynaud, le capitaine albigeois, de retour après quinze jours de coupure pour soigner une épaule, expliquait : «Il est vrai Le match Dax étouffé d entrée À ALBI - Samedi 18 h spectateurs. Arbitre : M. Noirot (Languedoc). Évolution du score : 5-0, 12-0, 15-0, 22-0 (MT) ; 29-0, 36-0, 36-5 (score final). ALBI : 5E Bonnet (5 e ), M. André (8 e ), de pénalité (32 e ), Visensang (55 e ), Lacroix (68 e ) ; 4T Marques (8 e, 32 e ), Bouillon (55 e, 68 e ); 1P Marques (12 e ). Carton jaune : Marques (47 e ). DAX : 1E S. Ternisien (80 e +1). Cartons jaunes : Coletta (11 e ), Bert (26 e ), Maignien (38 e ). Non entré en jeu : 22. Justes. ALBI 15. Peluchon ; 14. Lacroix, 13. Hecker, 12. Bonnet, 11. Rokoduru (20. Misse 57 e ) ; 10. Barthélémy (21. Bouillon mt), 9. Marques, 7. Calas (22. Chateauraynaud 51 e ), 8. Raynaud (cap.), 6. Visensang ; 5. Damiani (18. Corréa 58 e ), 4. André (19. J. Mondoulet 63 e ) ; 3. Kwarazfélia (23. Hamadache 45 e ), 2. Ponnau (16. Djebablah 51 e ), 1. Dedieu (17. Tetrashvili 51 e ). que Dax n avait pas de grandes ambitions. Mais il fallait quand même le sortir ce match! Avant la rencontre, j ai insisté sur le fait que nous n avions pas encore de match référence cette année. Les joueurs m ont entendu et ont livré un match plein et complet. Je tiens à rendre hommage à tous les joueurs qui ont su se racheter après la pâle prestation de Béziers» Rémy Ladauge, entraîneur des arrières et spécialiste de la défense, a passé, pour une fois, un samedi soir serein. «C est très facile de jouer au rugby dans ces conditions, quand tout réussi et que l on avance sur chaque impact J apporterais quand même un petit bémol à notre performance, j aurais bien aimé que les Dacquois ne marquent pas leur essai et que l on reste concentrés jusqu au coup de sifflet.» EORE UNE VICTOIRE Un point noir qui n enlevait pas le sourire du visage de Cyriac Ponnau : «Cette victoire fait un bien fou. Nous nous sommes prouvés des choses. Nous craignions cette rencontre. Au match aller, nous avions été largement battus en mêlée fermée Quand on a vu que Dax allait nous aligner son équipe-type, on a compris qu il allait falloir se serrer les coudes pour l emporter. C est ce que nous avons su faire.» Malgré ce point de bonus offensif, Albi n a pas encore validé son maintien. Il reste vraisemblablement encore une victoire à aller chercher. Ce sera difficile la semaine prochaine à Narbonne mais à cœurs vaillants Les Dacquois n ont pas existé. Au vrai, ils ont semblé ne jamais vraiment entrer sur le pré tant les Albigeois ont su les étouffer en imposant un rythme fou à la rencontre. À la clé, deux essais limpides encaissés en huit minutes et un déficit de vingt-deux points à la demi-heure de jeu. Samedi soir, la différence de motivation était trop flagrante entre des Albigeois qui jouaient encore leur survie et des Dacquois qui n avaient plus rien à craindre depuis qu ils sont assurés de se maintenir. Les Landais ont donc bu le calice jusqu à la lie, montrant leurs limites, en conquête notamment. Même la mêlée, pourtant réputée comme étant une des plus puissantes de la division, volait en éclat face au pack tarnais : M. Noirot sanctionnait d ailleurs l édifice landais d un essai de pénalité à la demi-heure de jeu. Deux essais supplémentaires venaient même sanctionner les manques dacquois en deuxième période, portant le score à 36 à 0 avant que Simon Ternisien, au bout du temps réglementaire et sur une des seules incursions des siens dans le camp d Albi, ne marque pour l honneur. Un match à oublier. D. B. Albi - Dax 36-5 DAX 15. Laousse-Azpiazu ; 14. Ragamate, 13. Devade (21. S. Ternisien 3 e -12 e ), 12. Mathy (21. S. Ternisien 57 e ), 11. Ben Letaïef ; 10. Lacoste, 9. Salle-Canne (cap.) (20. Lesparre 57 e ) ; 7. Coletta (19. Garcia 61 e ), 8. Ch. Ternisien, 6. Chollon (16. Béthery 39 e -48 e ) ; 5. Van Jaarsveld, 4. Bert (18. Vervoort 55 e ) ; 3. Boyoud (23. Arias 44 e ), 2. Maignien (16. Béthery 48 e ), 1. Hugues (17. Lafon 58 e ). LES ÉTOILES M. André, Raynaud. Dedieu, Ponnau, Hamadache. Kwarazfélia, Tetrashvili, Djebablah, Corréa, Visensang, Calas ; S. Ternisien. L INFIRMERIE Albi Romain Barthélémy est sorti à la mitemps (coup sur un genou). César Damiani voit sa saison quasi terminée (fracture acromio-claviculaire). > Narbonne - Dax, samedi 18 h 30 Dax Pas de blessé > Dax - Carcassonne, samedi 18 h 30

18 Pro D2 24 e journée LUNDI 24 MARS MIDI OLYMPIQUE 17 La Rochelle - Béziers : 27-7 LA ROCHELLE LES MARITIMES CONFIRMENT LEUR FORME DU MOMENT ET TRAVAILLENT À LEUR STYLE DE JEU OFFENSIF. ENTRE ORIGINALITÉ ET DÉTERMINATION. UN ALLÉCHANT PROFIL Par Marc IRAZU Sixième victoire consécutive, deux points de bonus offensifs lors des deux derniers matchs, les indices de satisfaction ne manquent pas dans le club maritime. C est bien sûr le moment de monter en pression pour tous les prétendants aux quatre places qualificatives. Leur nombre, l importance de recevoir en demi-finale et un calendrier savoureux rendent donc la compétition haletante. À l heure du mouvement. L air de rien, les Maritimes sont en train de se créer un style, une identité originale pour mieux pallier à leurs limites offensives. Les blessures de Canale, Grandclaude et Murimurivalu ont leur importance bien sûr mais, tout de même, les trois-quarts rochelais ont trop souvent manqué de réalisme. Ces essais loupés d un rien pour un empressement ou une maladresse ont conduit Patrice Collazo et Fabrice Ribeyrolles à penser le jeu de mouvement autrement. De plus en plus souvent, ce sont ainsi les avants rochelais qui initient le fameux jeu dans la défense convoité par toutes les écuries. Question de vitesse peut-être, qui facilite les passes après contacts à proximité des zones de rencontre plutôt qu en bout de ligne où les «gazelles» sont lancées à fond et plus exposées aux fautes de main. Question aussi (surtout?) de profil de joueurs. Et ils sont nombreux dans les trois lignes du pack à se complaire dans ce système de «rush and off load» qui améliore beaucoup la continuité des actions stadistes. UNE MI-TEMPS, QUATRE ESSAIS Ce fut évident contre Béziers, dès les premières minutes. Les démarrages de Gourdon, les passes sur un pas de Grobler, ou en tombant d Atonio et Sazy, les soutiens à hauteur et accélérations de Van Vuuren, Djebïli ou Soucaze, on ne met pas l adversaire en difficulté de façon plus efficace. «Nous marquons quatre essais construits en première mi-temps dont trois qui partent de loin dans notre camp, sourit Fabrice Ribeyrolles, l entraîneur des lignes arrières. C est intéressant en termes d intention et de qualité de jeu. Il nous faut maintenant reproduire pendant quatre-vingts minutes À LA ROCHELLE - Samedi 18 h spectateurs. Arbitre : M. Delpy (Ile-de-France). Évolution du score : 5-0, 5-7, 10-7, 13-7, 20-7, 27-7 (MT et score final). LA ROCHELLE : 4E Djebaïli (6 e, 35 e ), Van Vuuren (18 e ), Soucaze (33 e ) ; 2T (33 e, 35 e ), 1P (22 e ) Fortassin. Carton jaune : Fortassin (80 e, antijeu). BÉZIERS : 1E Chaput (12 e ) ; 1T Fournil (12 e ). Cartons jaunes : Carmignani (14 e, plaquage haut), S. Chevtchenko (28 e, antijeu). LA ROCHELLE 15. Cestaro ; 14. Bobo, 13. Lagarde, 12. Vuli Vuli (22. Marienval 77 e ), 11. Cler ; 10. Fortassin, 9. Audy (21. Berger 62 e ) ; 7. Gourdon (19. Kieft 50 e ), 8. Soucaze (20. Wessels 65 e ), 6. Djebaïli (18. Cedaro mt) ; 5. Grobler, 4. Sazy ; 3. Atonio (cap.) (23. Marshall 61 e ), 2. Van Vuuren (16. Forbes 56 e ), 1. Corbel (17. Lafoy 44 e ). BÉZIERS 15. Suchier ; 14. Max, 13. Puyo, La Rochelle - Béziers S. Chevtchenko, 11. Gmir ; 10. Fournil (21. Malié 56 e ), 9. Chaput (20. Cambérabéro 56 e ) ; 7. Manoa (19. Ramoneda 60 e ), 8. Carmignani (cap.), 6. Zouhair (22. Massot 51 e ) ; 5. Maamry, 4. Toevalu (23. Boughanmi 62 e ) ; 3. Bocca (18. Aho 51 e ), 2. Pinto Ferrer (16. Ardiaca 68 e ), 1. Sheklashvili (17. Fernandes Moreira 51 e ). LES ÉTOILES Grobler, Djebaïli. Lagarde, Gourdon, Atonio ; Chaput, Carmignani, Bobo, Cler, Soucaze, Van Vuuren ; Fournil, Fernandes Moreira, Aho. L INFIRMERIE La Rochelle Pas de nouveau blessé. Loann Goujon a repris l entraînement et Gonzalo Canale commence à trottiner cette semaine. > Colomiers - La Rochelle, samedi 18 h 30 Béziers Pas de nouveau blessé chez les Héraultais, déjà handicapés ces dernières semaines. > Béziers - Mont-de-Marsan, samedi 18 h 30 ce que nous sommes capables de faire pendant quarante.» Le technicien rochelais savoure également le mélange des rôles qui vit trois des quatre essais des siens marqués en position de débordement par des gaillards d avants. «Cela prouve que l on est bien dans le déplacement et l animation offensive. On arrive à se replacer, à trouver des solutions par les avants et les trois-quarts. Nous avons ainsi vu des choses très intéressantes pendant une heure. Nous avons maintenant un match à Colomiers à préparer, mais la fin de saison risque d être très excitante.» BÉZIERS DOMINÉS EN PREMIÈRE PÉRIODE, LES HÉRAULTAIS ONT CORRIGÉ LE TIR LORS DU DEUXIÈME ACTE. LES RESSOURCES DU PLAISIR Les Maritimes du capitaine Uini Atonio ont livré une prestation riche pendant quarante minutes. Ils doivent désormais confirmer pendant une rencontre entière. Photo Xavier Leoty Parce qu ils ont craint la défaite sur un score fleuve, les Biterrois n en ont que mieux apprécié leur capacité de remobilisation affichée de façon crescendo pendant toute la seconde mi-temps. Peut être étaientils tout simplement dans les bonnes dispositions d esprit pour y parvenir ; on ne change pas de visage de la sorte sur l air des lampions. «Avant le match, j avais dit aux gars qu il nous faudrait rechercher du plaisir, de l enthousiasme et développer le maximum de jeu, explique Romain Carmignani, le capitaine biterrois, ému par le bel accueil du public rochelais à l ancien joueur, pendant sept saisons et 150 matchs. Cela a été un match en deux parties. On n a pas baissé les bras, on a été courageux et vaillants et c est ce qui reflète bien notre état d esprit, surtout avec une équipe remaniée où plusieurs joueurs n évoluaient pas à leur poste. Nous devions être plus agressifs et mieux organisés en défense.» EN CONSTRUCTION Et ils le furent, puisant leur motivation dans une solidarité sans faille. «Le groupe n a qu un an et demi d existence et continue donc à se construire. Nous avons besoin de continuité, de travailler plus sereinement. L important est donc la phase positive du moment, l enthousiasme qui permet d arriver le lundi matin à l entraînement et de passer du bon temps tous ensemble.» M. I. Le match À mi-temps Partis sur les chapeaux de roues, les Rochelais ont peu à peu perdu le rythme infernal qui avait proprement étouffé les Biterrois toute une mi-temps. Ces derniers ont à l inverse corrigé le tir durant le second acte. Ragaillardis par une meilleure résistance en défense et en conquête. Avant cela, ils essuyèrent une des plus longues et des plus intenses dominations qui soient. Quarante minutes intenables où ils craquèrent à quatre reprises sous les coups de boutoir maritimes venus de toutes parts et menés par beaucoup trop de joueurs différents pour pouvoir être contenus. La méthode rochelaise reposa sur une demi-douzaine de fers de lances - des avants surtout - tour à tour franchisseurs ou relayeurs à une vitesse effrénée. Gourdon, comme à son habitude pour amorcer les coups, mais aussi Grobler, Djebaïli, Van Vuuren, Soucaze, Lagarde, Cler, Cestaro ou Bobo. M. I. Mont-de-Marsan - Bourg-en-Bresse : 29-6 MONT-DE-MARSAN LES LANDAIS ONT CONFIRMÉ LA PROGRESSION ENTAMÉE DEPUIS QUELQUES SEMAINES. LES CHOSES DANS L ORDRE Par Pierre BAYLET Maintien quasiment en poche, les Montois ont pour objectif, en cette fin de saison, de continuer à peaufiner leur jeu, et d obtenir les meilleurs résultats possibles tout en donnant du plaisir à leurs supporters. Lesquels attendaient, avec la réception du promu, une indigestion de jeu, après le match spectaculaire livré à Bourgoin. Oui mais voilà, après deux semaines d un soleil printanier, l hiver était de retour sur la pelouse du stade Guy-Boniface, obligeant les Landais à revoir leurs plans. Et si, à l issue d une rencontre maîtrisée de bout en bout, Christophe Laussucq avait le sourire, c est d abord parce qu il avait vu son équipe capable de ne pas mettre la charrue avant les bœufs : «Lorsqu on fait les choses dans l ordre, on voit bien que ce groupe a un vrai potentiel. Nous avons su imposer notre puissance à partir d une conquête efficace, et cela nous a aidés ensuite à mettre en place ce jeu de passes vers lequel nous souhaitons tendre.» Et c est vrai qu avant de se lancer dans un rugby de grand large durant les vingt dernières minutes, matérialisé par deux magnifiques essais, les Landais ont su d abord, sous une pluie battante, châtier leur adversaire à partir d une conquête remarquable et d une science des ballons portés leur permettant, sur cette phase de jeu, de franchir deux fois la ligne en première période. PRÉPARER LA SAISON PROCHAINE La confirmation entrevue depuis maintenant quelques semaines de la capacité nouvelle de ce groupe à choisir les bonnes formes de jeu selon les circonstances. Il y a encore trois mois, dans de telles conditions, les Montois auraient peut-être galéré un peu plus pour venir à bout d un adversaire limité mais accrocheur. Mais après beaucoup de tâtonnements, le jeu voulu par Christophe Laussucq et son staff commence à se mettre en place. De bon augure pour cette fin de saison et pour celle à venir : «Les derniers matchs doivent nous permettre de nous étalonner et d emmagasiner de la confiance. Ils doivent nous servir à acquérir quelques certitudes pour la prochaine saison, pour laquelle le groupe ne devrait pas évoluer énormément, sinon à travers quelques renforts qui vont instaurer un peu plus de concurrence.» On attend donc avec intérêt les prochaines sorties des Jaune et Noir pour confirmer ses progrès. Libérés de la pression qui pesait sur leurs épaules d ex-pensionnaires du Top 14, les Montois peuvent définitivement envisager leur fin de saison sous l angle du plaisir à prendre et à faire partager. Et ils ont les moyens d atteindre cet objectif. Le match L important, c est demain Sous une pluie battante, les bonnes résolutions des deux équipes ont vite été douchées et c est naturellement dans le combat d avants que s est jouée cette rencontre. Et dans ce secteur, les Bressans auront été mis en difficulté, égarant plusieurs ballons en touche et encaissant trois essais issus de la domination sans partage du pack landais. En seconde période, épuisés par la puissance adverse et n arrivant plus à mettre la main sur le ballon, ils encaissaient deux essais supplémentaires, au grand large cette fois. Pour Yoann Boulanger, l entraîneur de l Ain, qui se défendait d avoir fait l impasse sur cette rencontre, l essentiel était tout de même ailleurs : «Il nous reste trois matchs à domicile dont Auch et Carcassonne. Il nous faut nous concentrer sur ces rencontres pour assurer notre maintien. Ce soir, sans galvauder ce match, nous ne pouvions pas rivaliser avec les Montois.» P. B. Mont-de-Marsan - Bourg-en-Bresse 29-6 À MONT-DE-MARSAN - Samedi 18 h spectateurs. Arbitre : M. Gasnier (Pays catalan). Évolution du score : 0-3, 5-3, 12-3, 17-3, 17-6 (MT) ; 24-6, 29-6 (score final). MONT-DE-MARSAN : 5E Lemalu (11 e ), de pénalité (25 e ), Brethous (33 e ), Mirande (57 e ), Caudullo (77 e ) ; 2T Dut (26 e, 58 e ). BOURG-EN-BRESSE : 2P Lancelle (4 e, 39 e ). Carton jaune : Giraud (23 e ). MONT-DE-MARSAN 15. Lucu (20. Claverie 7 e ) ; 14. Cabannes, 13. Dubié, 12. Mirande, 11. Vunisa ; 10. Dut (22. Durquet 66 e ), 9. Pic ; 7. Bost, 8. Mamea (19. Taulanga 70 e ), 6. Brethous (21. Tastet 50 e ) ; 5. Botha, 4. Flanagan (18. Liebenberg 50 e ) ; 3. Giudicelli (23. S. Ormaechea 61 e ), 2. Blanchard (cap.) (16. Caudullo 58 e ), 1. Fiorini (17. Mailau 58 e ). BOURG-EN-BRESSE 15. Seymour ; 14. Porret, 13. Frenet (cap.), 12. Perret, 11. Cassin ; 10. Lancelle (21. Aiuta 58 e ), 9. Maiquez (20. Ducrozet 58 e ) ; 7. Grange, 8. Tawake (22. Buatier 63 e ), 6. Witt ; 5. Giraud (19. Coste 53 e ), 4. Kalou (18. Brochier 53 e ) ; 3. Tokotuu (23. Curie 63 e ), 2. Girard (16. Deliège 47 e -61 e ), 1. Kavtidze (17. Drancourt 53 e ). LES ÉTOILES Dubié. Cabannes, Brethous, Flanagan ; Girard. Mirande, Bost, Botha ; Witt, Lancelle. L INFIRMERIE Mont-de-Marsan Lucu sorti très tôt est de nouveau blessé aux ischios-jambiers et sera certainement absent pour quelques semaines. Pas d autre blessé à déplorer. > Béziers - Mont-de-Marsan, samedi 18 h 30 Bourg-en-Bresse K.-O. pour le talonneur Deliège, qui devra sûrement observer le temps de repos règlementaire. Lancelle se plaignait d un hématome à une cuisse. > Bourg-en-Bresse - Auch, dimanche 15 heures.

19 18 LUNDI Pro D2 24 e journée 24 MARS MIDI OLYMPIQUE Auch - Colomiers : Lyon - Aurillac : LYON MALGRÉ UNE ÉQUIPE REMANIÉE À CAUSE DES BLESSURES, LE LEADER LYONNAIS S EST OFFERT UN LARGE SUCCÈS BONIFIÉ. TRÈS EOURAGEANT. À SA MAIN Clément Briscadieu éjecte un ballon sous le regard de Benjamin Rioux et Romain Mémain. Ce match nul à domicile contre Colomiers, qui n est pas un mauvais résultat dans l absolu, ne fait pas les affaires des Auscitains qui restent englués à la dernière place. Photo La Dépêche du Midi AUCH LE FCAG A COÉDÉ UN TROISIÈME MATCH NUL À DOMICILE QUI CONFORTE LE CLUB DANS UNE POSITION CRITIQUE AU CLASSEMENT. PAS VRAIMENT RÉCOMPENSÉS Par Didier NAVARRE, envoyé spécial Ils ont tout tenté, les hommes de Luc Bissuel. Jusqu à la 79 e minute, ils caressaient encore l espoir d accrocher leur sixième succès de la saison. Un résultat qui aurait été satisfaisant puisqu il leur aurait offert la perspective de revenir à une longueur de Bourg-en-Bresse, le dernier non relégable et le principal concurrent direct des Auscitains. La formation bressane sera d ailleurs le prochain adversaire du FCAG dans une rencontre qui décidera en grande partie de l avenir des Gersois à ce niveau de compétition. Finalement, Auch ira dimanche à Bourg avec trois points de retard au classement puisque, dans les dernières secondes, sa défense s est inclinée sous les coups de butoir columérins. Auch n a pas perdu, mais ce partage des points a pour l ensemble du groupe le goût amer de la défaite. SÉVÈRE MONSIEUR DUBREUILH C est une équipe meurtrie, frustrée, au bord de la crise de larmes pour certains qui est retournée aux vestiaires. «Nous avons travaillé toute cette semaine pour obtenir une victoire et non un match Auch - Colomiers À AUCH - Samedi 18 h spectateurs. Arbitre : M. Dutreuilh (Pays-de-la-Loire). Évolution du score : 0-3, 0-6, 3-6, 6-6, 13-6, 13-11, (MT) ; 20-14, 20-17, 25-20, 25-23, 28-23, AUCH : 3E Riva (25 e ), R. Jenkins (43 e ), Medvès (52 e ) ; 2T (25 e, 43 e ), 3P (16 e, 21 e, 69 e ) Briscadieu. Carton jaune : Brison (77 e ). Non entré en jeu : 21. Clarac. COLOMIERS : 2E Belzunce (28 e ), Berneau (79 e ); 6P Skrela (3 e, 11 e, 37 e, 47 e, 59 e, 64 e ). AUCH 15. Prat ; 14. Riva, 13. Thierry (22. Puletua 72 e ), 12. Lagardère (20. Brethous mt), 11. Ascarat ; 10. Fajardo, 9. Briscadieu ; 7. Elgohyen, 8. R. Jenkins, 6. Medvès (19. Come 71 e ) ; 5. Lacroix (18. Dargier de Saint-Vaulry 55 e ), 4. Boukerou ; 3. Sicaud (23. Brison 42 e ), 2. Bissuel (cap.) (16. Le Guen 55 e ), 1. Abadie (17. Magnan 68 e ). COLOMIERS 15. Saout ; 14. Batlle, 13. Maurino, 12. Bolakoro, 11. Belzunce ; 10. Skrela (21. Lafforgue 69 e ), 9. Inigo (22. Culinat 62 e ) ; 7. Berneau (cap.), 8. Baluc-Rittener (19. Amosa 55 e ), 6. Vivalda (18. Cholley 70 e ) ; 5. Mémain, 4. Bortolaso (20. Lledos mt) ; 3. Castellina (23. Rayssac 69 e ), 2. Rioux (16. Van der Westhuizen 56 e ), 1. Weber (17. Falatea 56 e ). LES ÉTOILES Briscadieu. Medvès, R. Jenkins, Prat ; Saout, Belzunce, Skrela, Baluc-Rittener. Elgoyhen, Boukerou, Bissuel, Fajardo, Lagardère ; Rioux, Berneau, Bolakoro. L INFIRMERIE Auch Benjamin Sicaud est sorti prématurément, victime d une fracture d une malléole. Anthony Lagardère (K.-O.) a cédé sa place à Jonathan Brethous. > Bourg-en-Bresse - Auch, dimanche 15 heures Colomiers Guillaume Bortolaso se plaignait d une acromio. > Colomiers - La Rochelle, samedi 18 h 30 nul, livre Grégory Patat. La semaine prochaine, à Bourg, c est simple. Nous allons livrer un match éliminatoire. Si nous nous inclinons, nous serons en Fédérale 1.» Outre la frustration de ce troisième partage des points à domicile, après Albi (29-29) et Dax (16-16), l entraîneur auscitain remettait un peu en question, et ce en toute objectivité, la prestation du corps arbitral. «Le coup de pied sur la pénaltouche de Yannick Lafforgue en toute fin de rencontre serait allé en ballon mort, selon mes joueurs. Le juge de touche le dément. D autre part, monsieur Dubreuilh a fait part d une sévérité extrême à notre encontre. Notre mêlée a été pénalisée à tort. En fin de match, le carton jaune à l encontre de Romain Brison n est pas justifié et nous fait particulièrement mal. Samedi soir, nous alignons pourtant une équipe de 23 ans de moyenne d âge, avec 98 % de Jiff, dont deux joueurs qui ont remporté le grand chelem des moins de 20 ans. D un autre côté, nous n intéressons pas grand monde avec notre budget de 2,5 millions d euros. Je me demande même si nous ne gênons pas...» Et pour compliquer un peu plus la tâche du FCAG, le solide droitier Benjamin Sicaud a été victime d une fracture de la malléole. Rien ne semble épargner le club gersois cette saison. COLOMIERS APRÈS CINQ MATCHS SANS VICTOIRE, CE SCORE DE PARITÉ FAIT DU BIEN AUX TÊTES. LES VOILÀ RASSURÉS Les déplacements à Jacques- Fouroux se suivent et se ressemblent pour la Colombe. Lors de l exercice 2013, un score de 19 à 19 avait sanctionné les débats. Un an après, presque jour pour jour, elle est venue une nouvelle fois partager les points avec son rival auscitain. Cette fois, c est un 28 à 28 qui n est pas fait pour déplaire à Bernard Goutta. «Nous avions préparé cette rencontre pour accrocher la victoire. Au regard de la partie, nous n allons pas faire la fine bouche. C est un résultat positif de faire match nul à Auch. Après une série de cinq matchs consécutifs sans victoire, ce résultat nous permet de nous laver la tête et de repartir sur de nouvelles bases.» FINIR DU MIEUX POSSIBLE Un point de vue que partageait le capitaine, Fabien Berneau : «Un match nul à Auch, c est l équivalent d une victoire. Je pense que la copie que nous laissons est dans l ensemble satisfaisante. Nous sommes un peu rassurés après cette mauvaise passe du mois de février.» À six journées du terme, les Columérins n ont plus la perspective d atteindre le dernier carré. Toutefois, ils espèrent décrocher la meilleure place possible. Leur prochain objectif est de valider ce nul par une victoire aux dépens de La Rochelle. D. N. Le match Balle de match ratée Entré à dix minutes du terme à la place de David Skrela, Yannick Lafforgue a eu la balle de match à moins d une minute de la sonnerie finale. En moyenne position, le buteur columérin a eu la transformation de la gagne. Or, sa seule tentative au pied est passée légèrement à gauche des poteaux auscitains. Comme la saison écoulée (19-19), les deux formations se sont séparées sur un score de parité. Au regard de la physionomie de la partie, une défaite gersoise aurait été un peu injuste puisqu en seconde période le FCAG a eu la mainmise sur le débat, excepté dans les dernières minutes où Auch a payé un lourd tribut au carton jaune du pilier Romain Brison. En supériorité numérique, le pack columérin a trouvé la solution pour arracher son second nul de la saison et le premier à l extérieur. D. N. Par Sébastien FIATTE Lyon a fait un pas de plus vers le titre de champion et le Top 14. Les joueurs de Tim Lane, Olivier Azam et David Ellis ont signé un septième succès de rang, le troisième consécutif accompagné du bonus offensif. Contre Aurillac, qui avait laissé neuf titulaires à la maison et deux - Fournier et Hayes - sur le banc, ils n ont pas été géniaux. Mais ils ont su planter quatre flèches par leurs trois-quarts - Ratuvou, Regard, Romanet et Ambaka sur interception - et profiter de leur supériorité en mêlée et de l arbitrage strict de l Argentin M. Sylvestre, qui n a pas fait rejouer cinquante fois les mêlées avant de siffler deux essais de pénalité pour les Lyonnais en deuxième période. «Il y a eu des décisions en mêlée en notre faveur, reconnut, sans fanfaronner, l entraîneur des avants, Olivier Azam. On a maîtrisé notre sujet, même si on a mis dix minutes à se mettre en route.» LAURENT TRANIER OUVREUR On dirait plutôt un gros quart d heure. Il y eut en effet cette balle perdue en mêlée (3 e ), cette touche qu Eugène N Zi ne put contrôler (6 e ), cet en-avant de Tu ineau à la réception d une chandelle (8 e ), cet en-avant entre Bosviel et Regard (13 e ), cette pénalité concédée par Ratuvou devant ses 22 mètres (15 e ) et ce contact entre Chabal et un de Le match À VÉNISSIEUX - Samedi 18 h spectateurs. Arbitre : M. Sylvestre (Argentine). Évolution du score : 0-3, 3-3, 3-6, 10-6, 17-6 (MT); 24-6, 24-9, 31-9, 38-9, 38-16, LYON : 6E Ratuvou (27 e ), Regard (39 e ), de pénalité (48 e, 78 e ), Romanet (58 e ), Ambaka (66 e ) ; 6T Bosviel (27 e, 39 e, 48 e, 58 e ), Vergallo (66 e, 78 e ); 1P Bosviel (14 e ). Non entré en jeu : 19. Kolelishvili. AURILLAC : 1E Hayes (69 e ) ; 1T Renaud ; 3P McPhee (5 e, 16 e ), Renaud (57 e ). Cartons jaunes : Tokotuu (45 e ), Fournier (76 e ) LYON 15. Bosviel (22. Ambaka 60 e ) ; 14. Romanet, 13. Lynn (21. Sukanaveita 57 e ), 12. Regard, 11. Ratuvou ; 10. Tranier, 9. Januarie (20. Vergallo 60 e ) ; 7. Leguizamon, 8. Chabal (18. Sousa 53 e ), 6. N Zi ; 5. Nallet (cap.), 4. Tu ineau ; 3. Roux (23. Mavinga 53 e ), 2. Bonrepaux (16. Colliat 53 e ), 1. Balan (17. Du Preez 53 e ). ses coéquipiers devant la ligne aurillacoise (20 e ). À leur décharge, les Lyonnais avaient vécu une semaine compliquée par les blessures du troisième ligne Frans Viljoen et de l arrière, Toby Arnold, victimes d une fracture à une main, et du forfait de l ouvreur, Lachie Munro, touché à un genou. Pour le remplacer, le staff fit appel à Laurent Tranier. Apparu à quatre reprises au centre cette saison après avoir disputé les matchs de préparation en troisième ligne, l ancien Biarrot a parfaitement assuré l intérim, excepté un ou deux coups de pied mal négociés. «Ça faisait longtemps que je n avais pas tapé dans le ballon, souritt-il après la rencontre. Je suis heureux d avoir joué, même si c était en dix à cause des blessures. J ai fait mon maximum et ce n était pas parfait. J espère que Lachie sera présent à Bourgoin. L objectif était de sortir correctement de notre camp et de tenir le ballon. On a réussi à marquer sur le quatrième ou cinquième temps de jeu.» Le premier essai en fut l illustration. Après un bon travail des avants, Januarie transmit le ballon à Tranier, qui servit Regard lancé. «On s entraîne tous tout le temps à fond, rappelle le troisième ligne, Eugène N Zi, titularisé pour la première fois depuis le 12 janvier et la venue de Carcassonne. Je n avais pas débuté un match depuis longtemps et ce fut un peu dur de se mettre dans le bain. Mais on a vite relevé la tête et c était reparti.» Aurillac a eu des occasions «On a pu mettre Lyon en difficulté par moments. La défaite est lourde mais il y a beaucoup de choses positives à retenir.» Non, Jérémy Davidson ne fit pas dans la méthode Coué après la rencontre. Auteur d un seul essai, par Hayes, en fin de match, Aurillac a joué et aurait pu en inscrire un ou deux de plus. Seuls Albi (25) et Montde-Marsan (17) ont d ailleurs réussi à marquer plus de points sur la pelouse lyonnaise depuis le début de saison. La plus belle occasion naquit des jambes d Havea. Parti derrière sa mêlée depuis ses vingt-deux mètres, le troisième ligne affola l arrière-garde lyonnaise. Après plusieurs temps de jeu, la balle parvint à Simpson sur l aile droite. L arrière ne vit pas le retour de Januarie et sa passe fut interceptée juste devant l en-but lyonnais (22 e ). Quelques minutes plus tard, Regard marqua le premier essai lyonnais. Ratuvou mystifia ensuite la défense adverse juste avant la pause (37 e ). Le train lyonnais était lancé. S. F. Lyon - Aurillac AURILLAC 15. Simpson ; 14. Jeudy, 13. Cassan, 12. Yobo, 11. Tokula (22. Soriano 75 e ) ; 10. McPhee (21. Renaud 53 e ), 9. Gracia (20. Adriaanse 60 e ) ; 7. Roussel (cap.), 8. Havea (23. Seuteni 48 e -55 e, 19. Lajarrige 73 e -76 e, 1. Takatai 76 e ), 6. Maninoa ; 5. Maréchal, 4. Hézard (18. Hayes 57 e ) ; 3. Tokotuu, 2. Pelissié (16. Catanzano 73 e ), 1. Takatai (17. Fournier 49 e ). LES ÉTOILES Tranier, N Zi, Leguizamon, Bonrepaux, Tu ineau, Ratuvou ; Havea. Roux, Chabal, Regard, Lynn ; Simpson, McPhee, Hayes. L INFIRMERIE Lyon Pas de blessé à signaler. > Bourgoin - Lyon, samedi 17 h 30 Aurillac Pas de blessé à déplorer. > Aurillac - Tarbes, samedi 18 h 30

20 LUNDI 24 MARS MIDI OLYMPIQUE 19 Ovalie Fédérale 1 Poule 1 Cognac - Massy Lille (o) - Saint-Nazaire Montluçon (o) - Bobigny Nevers (o) - St Jean-d'Angély 38-7 Vannes - Dijon (d) Massy Lille Nevers Vannes Saint-Nazaire Bobigny Cognac Montluçon St Jean-d'Angély Dijon Avec un peu d avance, les jeux sont faits, et nul ne s en plaindra au moment d élaborer, dans quinze jours, le fatidique classement. Dijon et Saint-Jean-d Angély sont mathématiquement relégués (ou plutôt, relégables, car sait-on jamais?), Montluçon, Cognac, Bobigny et Saint-Nazaire maintenus. De même, le carré d honneur est formé. Vannes, au grand soulagement des aficionados bretons, y prend place à la faveur d une nette victoire sur son hôte bourguignon. Plus en avant encore, Massy conserve le leadership du fait de sa compétitivité à l exportation en terres charentaises. Les Franciliens retrouveront selon toute vraisemblance la formation la moins bien classée de la poule 3. Lille et Nevers sont en ballottage pour l obtention de la deuxième place. Avantage aux protégés de Guillaume Jan et Jean Anturville dont le rival balbynien ne risque et n espère plus rien. Tout le contraire de Massicois appelés à passer en mode phase finale Ph. A. PROCHAIN MATCH LE 6 AVRIL Bobigny - Nevers Dijon - Cognac Massy - Lille Saint-Nazaire - Montluçon St-Jean-d Angély - Vannes FÉDÉRALE 1B Cognac - Massy Lille (o) - Saint-Nazaire Montluçon - Bobigny Nevers (o) - StJean-d'Angély Vannes (o) - Dijon 27-0 Classement - 1. Lille, 74 pts, 17 m; 2. Massy, 71 pts, 17 m; 3. Nevers, 64 pts, 17 m; 4. Vannes, 49 pts, 17 m; 5. Cognac, 49 pts, 17 m; 6. Dijon, 28 pts, 17 m; 7. Montluçon, 24 pts, 17 m; 8. Bobigny, 24 pts, 17 m; 9. Saint-Nazaire, 21 pts, 17 m; 10. StJean-d'Angély, 6 pts, 17 m. Poule 2 Mâcon (d) - Aix-en-Provence Romans/Isère - Vienne 26-7 Aubenas-Vals (o) - Annecy 54-7 Chalon/Saône (o) - La Voulte-Valence La Seyne - Chambéry Mâcon Aubenas-Vals Aix-en-Provence La Seyne Romans/Isère Chambéry La Voulte-Valence Chalon/Saône Vienne Annecy La grosse surprise est venue de Saôneet-Loire où Aix-en-Provence s impose en ne laissant que les miettes du festin aux Mâconnais. Le relégué du Pro D2 se positionne ainsi en candidat on ne peut plus sérieux à la phase finale. En effet, si rien n est acquis sur le seul plan arithmétique, on peut supposer que La Seyne-sur-Mer ne commettra pas le moindre faux pas du côté d Annecy le 6 avril. Autant dire que la quatrième place tend les bras aux Varois. Pour Romans-sur- Isère, il s agira d accomplir une performance tout simplement exceptionnelle. À savoir, une victoire bonifiée aux dépens du concurrent direct aixois! Peu probable, pour ne pas dire impossible. Et si par ailleurs Chambéry, La Voulte-Valence et Chalon-sur- Saône sont au-dessus de la ligne de flottaison, pour Vienne et Annecy, le retour à l échelon médian se précise. Enfin, n oublions surtout pas de dire qu Aubenas-Vals est sur la voie royale Ph. A. PROCHAIN MATCH LE 6 AVRIL Aix-en-Provence - Romans-sur-Isère Annecy - La Seyne Chambéry - Mâcon La Voulte-Valence - Aubenas-Vals Vienne - Chalon-sur-Saône FÉDÉRALE 1B Mâcon - Aix-en-Provence Romans/Isère - Vienne Aubenas-Vals - Annecy Forf. 2 Chalon/Saône - La Voulte-Valence La Seyne (o) - Chambéry 26-7 Classement - 1. La Seyne, 58 pts, 17 m; 2. Mâcon, 56 pts, 16 m; 3. Romans/Isère, 54 pts, 16 m; 4. Aix-en-Provence, 51 pts, 16 m; 5. Chambéry, 44 pts, 17 m; 6. La Voulte-Valence, 35 pts, 17 m; 7. Aubenas-Vals, 27 pts, 17 m; 8. Annecy, 18 pts, 17 m; 9. Chalon/Saône, 15 pts, 16 m; 10. Vienne, 12 pts, 15 m. Cognac - Massy Mâcon - Aix-en-Provence À COGNAC - Dimanche 15 h 30 - Massy bat Cognac (21-8). Arbitre : M. Trieux (Béarn). Massy : 4E Prier (28e), Mendes (39e), Tidjini (60e), Desassis (65e) ; 1T (28e), 3P (3e, 23e, 37e) Hickey. Carton blanc : Kuparadze. Cognac : 2 E Cosson (33e) Dupuy (70e) ; 1T Williams (70e) ; 3P Cremoux (10e), Williams (44e, 52e). Cartons blancs : Lafite (23e), Engelbrecht (42e). COGNAC 15. Séré (22. Williams 40e) ; 14. Dupuy, 13. Aguilera (19. Graulout 57e), 12. Lafite (20. Aguilera 71e), 11. Cremoux ; 10. Gatuingt (21. Vergnaud 45e), 9. Tardy ; 7. Beguier (23. Couvret 48e), 8. Baudin, 6. Valour (16. Richard 56e), 5. Cosson, 4. Letellier, 3. Negrotto (19. Millet 53e), 2. Michaud (17. Javelaud 49e), 1. Engelbrecht (18. Fouché 70e). MASSY 15. Girard ; 14. Mendes, 13. Di Martino, 12. O. Brien, 11. Milhorat ; 10. Hickey, 9. Prier (20. Tidjini 60e) ; 7 7. Gomez, 8. Desassis (19. Dibel 67e), 6 Sutiashvili (23. Ashvetia 41e) ; 5. Molitka, 4. Purdy ; 3. Kuparadze, 2. Denoyelle, 1. Wende (22. Navarro 52e). LES MEILLEURS À Massy, Denoyelle, Sutiashvili, Desassis, Prier, O. Brien, Girard, Mendes ; à Cognac, Michaud, Javelaud, Cosson, Tardy, Dupuy, Williams. Cognac a offert hier un beau final à son public pour le dernier match à domicile. Face à une équipe de Massy remarquablement armée et très joueuse, les locaux ont fait mieux que résister. À la peine face au rythme et aux relances incessantes des Franciliens, les Cognaçais ont opposé beaucoup de courage et d intelligence pour tirer parti au maximum de leurs moyens. Menés 21-8 à la mi-temps, puis à l heure de jeu, ils n ont jamais lâché, ce qui leur a permis de revenir à à dix minutes de la fin, à trois points d un bonus défensif qu ils auraient mérité. Gérard GUIDIER À MÂCON - Dimanche 16 heures - Aix-en-Provence bat Mâcon (16-9). Arbitre : M. Mallet (Drôme-Ardèche). Aix-en-Provence : 2E Barriol (21e), Vakacegu (57e) ; 1T (21e), 4P (4e, 16e, 32e, 79e) Latapie. Mâcon : 6P Fourie (8e, 11e, 25e, 47e, 54e, 74e). MÂCON 15. Fourie ; 14. Achahbar, 13. Mathuriau, 12. Baleinadogo (22. Aiono 51e), 11. Le Bourhis ; 10. Solana (21. Brunel 65e), 9. Campeggia (cap.) ; 7. Aguilar, 8. Vaioleti, 6. Pommerel ; 5. Charlon (18. Naude 67e), 4.Birembaut ; 3. Kopaliani (23.Toke 60e), 2. Blanchard, 1. Tchougong (17. Popescu 49e). AIX-EN-PROVEE 15. Noutary ; 14. Vackacegu, 13. Uys, 12. Jacquet, 11. Human (22. Levy 42e) ; 10. Latapie (21. Kotz 67e), 9. Bruzullier ; 7.Beun (19.Youcef 71e), 8. Driollet (cap.), 6. Barriol ; 5. Mynhardt, 4. Carrier (18. Recuerda 71e) ; 3. Albertse (23. Cossia 49e), 2. Jean (16. Colliat 53e), 1. Louis (17. Turini 59e). LES MEILLEURS À Aix-en-Provence, Latapie, Jean, Uys, Barriol ; à Mâcon, Achabhar, Fourie. Les Aixois s appliquent et avancent dès l entame alors que l ASM s installe une nouvelle fois dans un faux rythme. Cela se traduit par des Mâconnais qui ne vont pas presser les Aixois en défense. Aussi c est Barriol qui inscrira le premier essai à la 21e. Mâcon s en remet à son buteur qui assure, mais les Aixois virent en tête. À la reprise, l ASM subtilise une touche et une mêlée laissant présager un retournement de situation. En vain puisque Aix signifie par Vakacegu et un second essai qu il ne lâchera rien. Les minutes passent et Mâcon laisse quelques occasions dues à l engagement des Aixois. Dans les arrêts de jeu Mâcon imposera une séquence de plus de trois minutes soldée par un en-avant. Aix tient sa revanche et c est mérité. Jean-Luc FERRET Lille - Saint-Nazaire À LILLE - Dimanche 15 heures - Lille bat Saint-Nazaire (15-10). Arbitre : M. Bouzac (Alpes). Lille : 5E Rémond (7e), Potelle (34e), Pretkowski (47e), Leblon (50e), Klur (70e) ; 4T Bourgeois (7e), Dilhan (47e, 50e, 70e) ; 1P Bourgeois (5e). Saint-Nazaire : 1E Naves (10e) ; 1T, 1P (26e) Dorbeaux. LILLE 15. Dilhan ; 14. Kandé, 13. F. Romain, 12. Turinui (22. Caloni 66e), 11. Klur ; 10. Bourgeois (20. S. Romain 52e), 9. Rémond (21. Hackett 52e) ; 7. Justumus, 8. Leblon (cap.), 6. Ringot (19. Provo 74e) ; 5. Pierre (18 Lefebvre 62e), 4. August ; 3. Sadon (23. Pretkowski 41e), 2. Noé (16. Dienst 65e), 1. Potelle (17. Rogers 41e). SAINT-NAZAIRE 15. Naves ; 14. Omondi, 13. Coisy, 12. Alvarez (18. Mahuahiti 72e), 11. Aicardi (22. Bidau 52e) ; 10. Dorbeaux (21. Decottignies 67e), 9. Debrach (20. Fornier 63e) ; 7. Macovei, 8. Rabaj (23. Sanchez Pereira 41e), 6. Brazier ; 5. Gauche, 4. Gujaraidze (19. Veuillet 56e) ; 3. Ney, 2. Olive (16. Parriel 35e), 1. Drogon (17. Imhoff 60e). LES MEILLEURS À Lille, Klur, Turinui, Rogers, August, Justumus ; à Saint-Nazaire, Naves, Gauche, Macovei, Sanchez Pereira, Dorbeaux. Les Lillois poursuivent sur leur lancée en enchaînant les victoires bonifiées, signe d une progression linéaire et d une préparation qui doit les mener à leur meilleur niveau pour la phase finale. Le calcul semble plutôt bon même s il a mis en cause la deuxième place de la poule. Pas vraiment une fin en soi. Face à Saint-Nazaire, une belle opposition, les Nordistes ont mis une période à se mettre véritablement dans le rythme. Et surtout à prendre la mesure d un adversaire en jambe et dangereux dans les duels. Il faut dire aussi que les Nazairiens furent victimes de la loi de la carence et durent jouer à quatorze et mêlées simulées toute la seconde période, faute de talonneur. Les Lillois n en demandaient d ailleurs pas tant Gilles DEPRECQ Romans-sur-Isère - Vienne 26-7 À ROMANS-SUR-ISÈRE - Samedi 16 h 30 - Romans-sur-Isère bat Vienne 26-7 (16-0). Arbitre : M. Soucaret (Midi-Pyrénées). Romans-sur-Isère : 2E Mutel (28e), Terchi (68e) ; 2T (28e, 68e), 4P (22e, 26e, 40e, 62e) Vernissat. Vienne : 1E Bobryk (51e) ; 1T Kvirikasvhvili. ROMANS-SUR-ISÈRE 15. Dupont ; 14. Terchi, 13. Daunivuccu, 12. Lotito (22. Barnay 65e), 11. Vernissat ; 10. Guilhot (21. Quinnez 52e) ; 9. Besson (20. Servien 52e) ; 7.Goumat (19. Colle 62e), 8. Loutongo, 6. Bezert (cap.) ; 5. Talasinga, 4. Mutel (18. Koita 52e) ; 3. Ruyssen (23. Pointud 48e), 2. Pages (16. Testa 48e), 1. Scapaticci (17. Lea aetoa 48e). VIENNE 15. Kvirikasvhvili ; 14. Chaix, 13. Bard (22. Sabot 64e), 12. Sunuila (20. Campeggia 57e), 11. Ngognje ; 10. Halse (21. Boissière 64e) ; 9. A. Aubeneau ; 7. Burat (18. Schort 56e), 8. Kaino, 6. Massot (cap.). ; 5. Allard (19. Herbeth 71e), 4. D Alfonso ; 3. Greff (16. Argoud 20e ; 17. Motolo 57e), 2. Bobryk, 1. Vaipulu (3. Greff 45e). LES MEILLEURS À Romans-sur-Isère, Loutongo, Dupont, Lotito, Bezert, Scapaticci ; à Vienne, Massot, Kvirikasvhili, Bobryk. Face à une équipe iséroise n ayant plus rien à perdre et qui n a pas démérité, les Damiers ont remporté un succès logique. Ils ont su faire preuve de patience, multipliant les temps de jeu pour autant sans pour autant obtenir un résultat tangible. Dominateurs en conquête, ils trouvaient l ouverture à la 22 e par Vernissat sur une pénalité. En confiance, ils accéléraient et inscrivaient un superbe essai dans sa conception, Mutel terminant le travail de ses coéquipiers. L entame de la deuxième période était timide pour les locaux, Vienne en profitait pour réduire le score par un essai de Bobryk. Ce n était qu un feu de paille. La machine romanaise repartait. Après quelques occasions vendangées, Quinnez faisait la différence et servait Terchi qui donnait à la victoire locale plus de consistance. Denis RAVANELLO Montluçon - Bobigny Aubenas-Vals - Annecy 54-7 À MONTLUÇON - Dimanche 15 heures - Montluçon bat Bobigny (24-0). Arbitre : M. Megret (Bretagne). Montluçon : 5E Faure (9e), Perrin (36e), Williams (40e, 54e), Pszonack (79e) ; 5T, 1P (13e) Pujo. Bobigny : 2E Moumini (43e), Wavrin (58e) ; 2T Pichot. MONTLUCON 15. Pszonack (2. Wothington 80e) ; 14. Catelin, 13. Williams, 12. Perrin, 11. Cazot (22.Gigauri 67e) ; 10. Pujo, 9. Senio (20. Roussillon 45e) ; 7. Fontaine (19. Arthus 72e), 8. Tutaia, 6. Vachelard ; 5. Lombard (18. Michaux 53e), 4. Geldenhuys ; 3. Moreno (23. Gelantia), 2. Faure, 1. Siepielski (cap.). BOBIGNY 15. Daguin (22.Gassie 59e) ; 14. Barrere (21. Moumini 41e), 13. Dicka, 12. Barbarit, 11. Tixier ; 10. Pichot, 9. Bouhraoua (20 Rubio 46e) ; 7. Auvergnas (cap.), 8. Wavrin, 6. Delage (18.Vuemba 60e ; 16. Belloc 70e) ; 5. Raynaud (19. Sacko 64e), 4.Smidt ; 3. Ferrer, 2. Lalanne, 1.Bouhris (17. Dufrenois 47e). LES MEILLEURS À Montluçon Pszonack, Faure, Perrin, Senio, Williams ; à Bobigny, Wavrin, Dicka, Moumini, Tixier, Daguin. Ouf de soulagement à Montluçon. Car c était le match de la dernière chance pour le maintien du MR en Fédérale 1. Pari gagné pour les Noir et Blanc qui ont rempli leur contrat avec brio en battant très largement une équipe de Bobigny assommée et peu réactive, 38 à 14. Montluçon a largement dominé pendant tout le match en inscrivant cinq essais transformés et une pénalité. Combattants face à leur public, les joueurs du MR ont multiplié les attaques collectives et percutantes creusant le score dès la première-mi-temps, 24 à 0. De retour sur le terrain en deuxième période, les Balbyniens ont tenté de relever la tête. Malgré deux essais, ils s écrasent et concèdent le bonus offensif à leur adversaire. Eva SIMMONOT À AUBENAS - Dimanche 15 heures - Aubenas bat Annecy 54-7 (28-0). Arbitre : M. Vanamandel (Alsace). Aubenas : 8E Saussaut (8e), de pénalité (18e), Taverna (20e), Rolland (40e, 58e), Bekkal (55e), Mejean (63e), de pénalité (75e) ; 7T Bourlons (8e, 18e, 20e, 40e, 58e, 63e, 75e). Carton jaune : Rolland (70e). Annecy : 1E Ruys (72e) ; 1T Giovannini. Carton blanc : Kordzielewski (75e). AUBENAS-VALS 15. Bourlon ; 14. Andreu (21. Mantovani 64e), 13. Atamna-Monnet, 12. Wemama, 11. Rolland ; 10.Irazoqui (22. Bekkal 46e), 9. Durif (20. Helmer 56e) ; 7. Pleindoux (19. Mejean 59e), 8. Chalandard, 6. Saussaut ; 5.Taverna (cap.), 4. Plataret (18. Ceyte 60e) ; 3. Holtzinger (23. Merabet 50e), 2 Suarez (17. Dorey 50e), 1. Guarese (16. Medjhadi 50e). ANNECY 15. Vigne ; 14. Geantet, 13. Charvat, 12. Serieys (22. Montiel 50e), 11. Marin ; 10. Giovannini, 9. Berruyer (21. Perrot 40e) ; 7. Lhospitel (18. Purdie 64e), 8. Kordzielewski, 6. Ruys ; 5. Naufahu (19. Lebas 50e), 4. De Bruin (cap.) ; 3. Botha (23. Vigne-Donati mt), 2. Avettand-Fenoel (16. Batigne mt), 1. Lebert (17. Kutarashvili mt). LES MEILLEURS À Aubenas-Vals, Saussaut, Chalandard, Pleindoux, Taverna, Plataret ; à Annecy, Kordzielewski, Berruyer, Giovannini, Ruys, De Bruin. Aubenas-Vals a terminé la phase préliminaire à domicile par une ribambelle d essais face à la lanterne rouge, Annecy. Sérieux et appliqués, les Ardéchois n ont jamais desserré l étreinte face à une équipe, il est vrai, vite résignée. Huit essais sont venus récompensés la domination sans partage d Aubenas-Vals qui, par ce succès bonifié, rejoint Mâcon en tête du classement. Olivier ARDEFF Nevers - Saint-Jean-d Angély 38-7 Chalon-sur-Saône - La Voulte-Valence À SERMOISE-SUR-LOIRE - Dimanche 15 heures - Nevers bat Saint-Jean-d Angély 38-7 (26-0). Arbitre : M. Carbonnel (Lyonnais). Nevers : 6E San Martin (3e), Colombat (14e), Bastide (20e, 63e), Bonvalot (32e), Maya (55e) ; 4T James (3e, 20e, 32e, 55e). Saint-Jean-d Angély : 1E Vacheret (73e) ; 1T Lazar. Carton blanc : Gâteau (16e) ; carton jaune : Lopez-Herrero (43e). NEVERS 15. Capdeville ; 14. Smales, 13. San Martin, 12. Bosch (cap.), 11. Bonvalot (22. Maya mt) ; 10. James (21. Duvallet 59e), 9. Lanne-Petit (20. Viazzo 66e) ; 7. Bastide, 8. Diotallevi (19. Vitale 66e), 6. Pécrix ; 5.= Praud, 4. Sigoire (18. Esclauze 51e) ; 3. Lakepa (23. Colati 51e), 2. Colombat (16. Bonet 56e), 1. Maury (17. Moeakiola 56e). SAINT-JEAN-D ANGÉLY 15. Botica (22. Mitu 48e ; 21. Lazar 56e) ; 14. Bolavucu, 13. Fournials, 12. Vaïnikolo, 11. Bado ; 10. Fourcade, 9. Lopez- Herrero (20. Thuillier 53e) ; 7. N Diaye Preira, 8. Vacheret (cap.), 6. Sakvarelidze (18. Verbois 59e) ; 5. Giucal (19. Barrera 51e), 4. Gâteau ; 3. Vasiliu (23. Murre 51e), 2. Alligier, 1. N Diaye (17. Arif 56e). LES MEILLEURS À Nevers, Colombat, Praud, Bastide, Pécrix, Diotallevi, James, Bosch, Bonvalot ; à Saint-Jean-d Angély, Vacheret, Fourcade, Vaïnikolo. Nevers a rempli le contrat imposé par les circonstances et défait Saint-Jean-d Angély en ajoutant la cerise du bonus sur le gâteau de l offensive. L entame des Jaunets ne laissa pas la place au moindre doute. Les Pictocharentais furent réduits à défendre et à commettre des fautes alors que le Bourguignons convertirent, en l espace de vingt minutes, trois mouvements nés de pénaltouches. La combinaison du jour, passe au pied de l ouvreur James pour ses ailiers, paya également avant les citrons, Bonvalot grillant la politesse à son vis-à-vis Bolavucu. Les Neversois ajoutèrent deux essais après la pause dont un splendide, conclu par Maya, qui fit briller toute les arrières. Antoine DESCHAMPS À CHALON-SUR-SAÔNE - Dimanche 15 heures - Chalon-sur- Saône bat La Voulte-Valence ((10-13). Arbitre : M. Chartrain (Alpes). Chalon-sur-Saône : 4E Marot (32e), Genevois (41e), Grimault (62e-74e) ; 4T Cabadais (32e, 41e), Pacquelet (52e, 74e) ; 1P Cabadais (13e). Carton jaune : Genevois (60e). La Voulte-Valence : 1E Labbi (9e) ; 1T Vilaret, 4P Vilaret (46e, 65e), Labbi (39e), Habert (60e). Cartons jaunes : Vilaret (30e), Habert (60e). CHALON-SUR-SAÔNE 15. Pacquelet ; 14. Lebeault, 13. Takai (22. Renaud 74e), 12. Grimaud, 11. Marot (21. Vialay 70e) ; 10. Catinot, 9. Cabadais (20. Lopez 60e) ; 7. Bayle, 8. Maka (18. G. Martin 74e), 6. Colas (19. J. Martin 51e) ; 5. Bray, 4. Genevois ; 3. Wey (23. Alvès 51e), 2. Juillet (16. Susigan 51e), 1. Battilana (17. Sovatobua 62e). LA VOULTE-VALEE 15. Alegre ; 14. Alcade, 13. Labbi, 12. Tamghart (22. Rolland 40e), 11. Zagae ; 10. Vilaret, 9 Sylvestre (20. Alcade 60e) ; 7. Habert, 8. Ameur, 6. Valdaut (19. Solerin 60e) ; 5. Passaportis (18. Brielle 46e), 4. Mather ; 3. Oliver (23. Didier 60e), 2. Piraux (16. Terrasse 74e), 1. Balan (17. Gouagout 60e). LES MEILLEURS À Chalon-sur-Saône, Juillet, Genevois, Grimault, Marot ; à La Voulte Valence, Habert, Ameur, Labbi, Allègre. Pour la der à domicile, Chalon-sur-Saône s est fait plaisir en inscrivant quatre essais et pris ainsi le bonus offensif et se maintient en Fédérale 1. Pourtant, c est la Voulte Valence qui réalise la meilleure entame de la rencontre en marquant dix points dans le premier quart d heure. Puis les hommes d Éric Catinot vont ensuite rapidement égaliser. La Voulte- Valence vire à la pause en tête (13-10). La deuxième mi-temps est à l actif des Chalonnais qui prennent largement le score d entrée mais La Voulte- Valence revient à un point. Grimault va être l auteur d un doulé pour les Chalonnais. Jean-Marc BOISSELOT Vannes - Dijon 23-7 La Seyne-sur-Mer - Chambéry À VANNES - Dimanche 15 heures - Vannes bat Dijon 23-7 (10-0). Arbitre : M. Dufort (Côte basques-landes). Vannes : 2E Ford (24e), Burgaud (80e+5) ; 2T Ford (24e), Lebarilier (80e+5) ; 3P (8e, 58e, 64e) Ford. Carton jaune : Zouaï (38e). Dijon : 1E de pénalité (47e) ; 1T Aït Issasd. Cartons blancs : Ninidze (26e), Faivre (72e). VANNES 15. Malzieu ; 14. Duplenne, 13. Burgaud, 12. Mistura (22. Charmont 80e+1), 11. Cocetta (21. Lebarillier 52e) ; 10. Ford, 9. Payen (cap.) ; 7. Farré, 8. Delangle, 6. Bourdrel (20. Cochereau 55e) ; 5. Parker (18. Leroy 52e), 4. Lagioiosa (19 Négrillo 79e) ; 3. Zouaï (23. Pacheco 38e), 2. Grobler (16. Cloostermans 52e), 1. Phélipponneau (17. Garcia 57e). DIJON 15. Aït Issad (cap.) ; 14. Mettey (22. Erinle 54e), 13. Trapet, 12. Paterson, 11. J. Jeuvrey ; 10. Cortes, 9. Cabus (20. Rebelkon 54e) ; 7. Tonga (19 A. Jeuvrey 75e), 8. Robahakanu, 6. Faivre ; 5. Derotte (23. Jacouton 29e ; Derotte 37e ; 16 Fourot 75e), 4. Flanquardt ; 3. Ninidze (23. Jacouton 49e), 2. Edwards (17. Kohler 49e), 1. Suster (18 Chapelle 49e). LES MEILLEURS À Vannes, Lagioiosa, Delangle, Burgaud, Farré ; à Dijon, Derotte, Robahakanu, Paterson, Mettey. Saint-Nazaire battu à Lille, Vannes victorieux de Dijon a décroché hier son ticket pour le Jean-Prat. Non sans souffrir face à une équipe de Dijon gaillarde et généreuse. Les Bretons qui restèrent toujours à la merci d un retour dijonnais réussirent à se démarquer et à prendre par deux fois l option sur la victoire. D abord sur une pénalité de Ford (64e) et en toute fin de rencontre dans le temps additionnel avec l essai de Burgaud. À défaut de convaincre totalement, les Vannetais ont su négocier ce passage obligé. On ne leur en demandait pas plus. Didier LE PALLEC À LA SEYNE-SUR-MER - Dimanche 15 h 15 - La Seyne-sur-Mer bat Chambéry (9-3). Arbitre : M. Berot (Lyonnais). La Seyne-sur-Mer : 2E Traversa (49e), Falconetti (63 ) ; 3P Arniaud (3e, 14e, 30e). Carton blanc : Sourice (37e) ; carton jaune : Sénac (76e). Chambéry : 1E Hernandez (78e) ; 1T, 1P (26e) Decarre. Carton jaune : Blanc-Mappaz (45e), Silago (48e). LA SEYNE-SUR-MER 15. Falconetti ; 14. Lacroix (20. Mouchel 64e), 13. Santolini, 12. Drilhon (22. Viard 55e), 11. Horb ; 10. Arniaud, 9. Chambon (21. Delmonte 62e) ; 7. Sourice, 8. Capdeillayre (cap.), 6. Willem (19. Ormea 55e) ; 5. Archimbeau (18. Doukbi 59e), 4. Sénac ; 3.Kervarec (23. Paoli 64e), 2. Traversa (16. Carrat 50e), 1. Bodéré (17. Escriba 64e). CHAMBÉRY 15. Decarre ; 14. Pongi, 13. Micheluzzi, 12. Silago (20. Hernadez 64e), 11. Simon-Cote (22. Colliat 68e) ; 10. Dandrea, 9. Arthus ; 7. Blanc- Mappaz, 8. Galeone, 6. Vicente (cap.) (19. Rey-Gorrez 64e) ; 5. Souvent, 4. Gonzalez (18. Koroilogauatu 68e) ; 3. Kartvelishvili (23. Perrier 68e), 2. Kutil (17. Garcia 59e), 1. Lafume (16. Crozat 38e). LES MEILLEURS À La Seyne-sur-Mer, Bodéré, Traversa, Capdeillayre, Arniaud, Drilhon, Falconetti ; à Chambéry, Arthus, Galeone, Gonzalez, Decarre. Les Seynois ont fait le plus dur dans l optique de la qualification en se débarrassant, non sans mal, de cette coriace équipe savoyarde. Si les Varois prennent la direction du jeu, le fort mistral perturbe leur transmission. Ils doivent alors s en remettre à la botte d Arniaud pour assurer un petit score à la pause (9-3). Ils vont néanmoins exercer une forte pression après la pause. Chambéry commet des fautes et joue à treize. Traversa, puis Falconetti plantent alors deux banderilles qui leur assurent un succès difficile mais néanmoins mérité. Sébastien BOTTASSO.

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