SAHEL ET AFRIQUE DE L OUEST Mise à jour de la sécurité alimentaire Septembre 2009

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1 SAHEL ET AFRIQUE DE L OUEST Mise à jour de la sécurité alimentaire Septembre 2009 La situation alimentaire courante est caractérisée par la fin de la soudure dans la partie guinéenne de l Afrique de l Ouest et aussi localement dans le Sahel avec les récoltes précoces de mil, de maïs et du niébé en vert par endroit au Niger, au Nigeria et au Tchad. Dans la zone guinéenne les récoltes se généralisent et sont facilitées cette année par l arrêt des pluies observée depuis août. Dans la zone soudanienne et au Sahel, on assiste à une normalisation des pluies et un retour de l espoir pour une bonne campagne agricole dans plusieurs endroits allant du Sénégal au Tchad. A la faveur de la reprise des pluies, les marchés ont retrouvé leur sérénité, et localement sur plusieurs marchés les prix ont commencé à chuter (par exemple le maïs à Niamey au Niger, Dawanau au Nigeria, Bol au Tchad, sur les marchés du Bénin, Ziguinchor au Sénégal, Dapaong au Togo etc), signe de l arrivée prochaine des récoltes. Les conditions agro météorologiques, tout en se normalisant, n ont pas encore abouti à la restauration totale de la production laitière dans les zones pastorales, Figure 1. Estimation des conditions courantes de sécurité alimentaire, août et septembre Pour plus d information sur l échelle d insécurité du FEWS NET prière de consulter: Source: FEWS NET notamment au Niger, au Tchad, au Mali et au Burkina Faso où le cheptel vient juste de retrouver son embonpoint pour être productif. La normalisation des pluies et leur intensification, a malheureusement occasionné des inondations au Tchad, au Nigeria, au Niger, au Burkina Faso, au Mali, au Liberia, au Ghana, en Cote d Ivoire et en Sierra Leone. Environ 600,000 personnes ont perdu et/ou leurs stocks alimentaires, leur bétail, ou leurs cultures. Afin de réduire l impact de ces inondations, ces populations auront besoin des semences, des engrais, et d autres matériels comme les motopompes pour pouvoir profiter de l opportunité de bonnes productions de contre saison. Calendrier saisonnier et événements critiques en Afrique de l Ouest Source: FEWS NET FEWS NET Afrique de l Ouest Ouagadougou Tel: fewsnetrfnrwest@fews.net FEWS NET Washington 1717 H St NW Washington DC info@fews.net FEWS NET is a USAID-funded activity. The authors views expressed in this publication do not necessarily reflect the view of the United States Agency for International Development or the United States Government.

2 AFRIQUE DE L OUEST Mise à jour de la sécurité alimentaire Septembre 2009 Situation alimentaire courante La situation alimentaire des ménages au cours de cette période s améliore globalement dans toute la région avec la généralisation des récoltes et la fin de la soudure dans la zone guinéenne. Dans la zone soudanienne et au Sahel, le retour des pluies a mis fin aux inquiétudes du mois d août, et la situation est entrain de normaliser avec l arrivée des productions de tubercules issues du sud, l amélioration des revenus tirée de la vente des œufs de pintades et même les récoltes précoces de niébé, de maïs, et de mil en vert par endroit au Niger, au Nigeria, et au Tchad. D une manière générale, la situation alimentaire en Afrique de l Ouest, est globalement modérée à bonne dans la région avec toutefois des situations localement difficiles comme dans les zones pastorales du Niger, du Tchad, du Burkina Faso, du Mali, du nord ouest du Sénégal et du nord, du centre et de l ouest de la zone agropastorale de la Mauritanie. Cela fait suite au retard d installation du couvert végétal dans ces zones ce qui n a pas permis une régénération à temps des pâturages. Les ménages pastoraux de ces zones furent obligés d alimenter les animaux avec des suppléments à base de blé et de graines de coton dont l offre est insuffisante et les prix très élevés dans toute la région suite à la dégradation de la filière cotonnière et aussi l usage des graines dans la production de l huile dont le prix a augmenté en L installation tardive de la saison et le développement tardif de la végétation ont par ailleurs affecté la production de lait fort importante pour les éleveurs en cette période pour acquérir les autres aliments. Aussi, dans les milieux urbains pauvres, la situation alimentaire difficile a continué à prévaloir du fait des difficultés d accès aux aliments dont ils font face avec le niveau général élevé des prix. Les sources de revenu des ménages n ont pas connu d améliorations significatives. Avec la hausse de la demande alimentaire consécutive à la période actuelle de Ramadan, les difficultés d accès se sont accrues dans certains pays notamment au Niger, au Nigeria, et au Tchad au niveau des ménages urbains et ceux vivant dans les zones périurbaines. Cela a amené les gouvernements à engager des actions de facilitation de l accès pour ces populations en difficulté. C est le cas avec la vente à prix étudié initiée au Niger et en Mauritanie où, selon le cas, le mil, le maïs, le riz, et le sucre sont vendus à des prix subventionnés entre 30 et 40 pourcent. Enfin, les pluies diluviennes qui se sont abattues sur l Afrique de l Ouest ont entrainé des inondations dans de nombreuses villes. En effet, de la Mauritanie au Tchad, des dégâts importants ont été enregistrés avec des pertes de vies humaines, des cultures et des destructions de maisons et des infrastructures publiques. Au 8 septembre 2009, d après une évaluation du bureau régional d OCHA en Afrique de l Ouest, près de personnes sont affectées par ces inondations suite aux fortes pluies qui se sont abattues sur l Afrique de l Ouest. Elles ont causé la mort de 159 personnes. Le Burkina Faso, le Niger, le Ghana, la Mauritanie, le Bénin et La Sierra Leone, figurent parmi les pays les plus touchés. Ces inondations font encourir aux populations affectées des risques élevés de maladies graves comme le choléra, le paludisme et la fièvre jaune. Elles ont aussi entrainé des pertes importantes de stocks alimentaires, de bétail et de cultures dans les bas fonds qui constituent cette année le premier espoir des paysans avec les multiples pertes de semis enregistrées sur les plateaux. Elles contribuent de ce fait à une accentuation de l insécurité alimentaire courante des ménages affectés. Cependant, malgré les pertes survenues sur les cultures en cours, le bon remplissage en eau des bas fonds et la recharge en conséquence des nappes phréatiques, peuvent être une bonne opportunité pour les productions de contre saison. Afin de réduire l impact de ces inondations, les populations affectées auront besoin des semences, des engrais, et d autres matériels comme les motopompes pour pouvoir profiter de l opportunité de bonnes productions de contre saison. Aussi, les missions d évaluation de la campagne agricole de CILSS FEWS NET FAO Gouvernement, prévues en octobre, pourraient identifier d autres actions à entreprendre pour faciliter le développement des stratégies positives de faire face. Déroulement de la saison agricole 2009/10 Le retour depuis août, d une pluviométrie assez bien répartie dans l espace et dans le temps a permis l amélioration des conditions des cultures au nord du Nigeria et dans les zones soudaniennes et sahéliennes de certains pays du Sahel, particulièrement dans les poches ayant accusé des déficits pluviométriques plus ou moins prononcés. Cela a fait renaitre l espoir pour une campagne agricole moyenne même dans les poches qui ont suscité tant d inquiétudes à cause des mauvaises conditions hydriques des cultures qui y on prévalu en début de saison. Le Réseau de Systèmes d Alerte Précoce contre la Famine 2

3 AFRIQUE DE L OUEST Mise à jour de la sécurité alimentaire Septembre 2009 La répartition spatiale des cumuls de la pluviométrie estimée (RFE) du 1 er mai au 17 septembre 2009 est illustrée par la Figure 2. Dans la partie septentrionale de ces pays, une bonne pluviométrie a continué pendant le mois d août comme l indique la Figure 2. Les cumuls mensuels atteignent 600 mm au nord ouest de la Guinée Conakry présageant ainsi une bonne fin de la campagne agricole principale (avril octobre). Les anomalies de RFE par rapport à la moyenne à court terme (2004/08) observées depuis le début de la saison (Figure 3) persistent toujours notamment au Nord du Nigeria, au milieu de la zone agricole du Tchad et plus à l ouest entre la Côte d Ivoire et le Liberia. Il faut, cependant, noter que ces déficits se sont résorbés de manière significative suite à l amélioration de la situation pluviométrique. Ce tableau favorable est renforcé par la position actuelle du front Intertropical qui est pratiquement au dessus de sa position décadaire moyenne ( ) (Figure 4). En effet, jusqu en deuxième décade d août, il a continué sa migration vers le nord pour se trouver pour la première fois légèrement au nord de sa position moyenne en troisième décade d août. Ceci laisse présager un prolongement de la saison au delà de la mi septembre, ce qui permettra à certaines cultures des zones ayant accusé de retard de boucler leur cycle de développement. Ainsi, la bonne pluviométrie du mois d aout s est traduite par une amélioration des conditions hydriques des cultures et de la situation phytosanitaire. En fait les déficits pluviométriques en début de campagne avaient non seulement causé un retard dans la mise en place des cultures mais aussi, elles ont favorisé le développement d ennemis de cultures qui avaient causé des dégâts par endroits là où les cultures ont survécu au déficit hydrique notamment au Niger. Figure 2 : Pluviométrie estimée par satellite, cumuls des pluies du 1 er mai au 17 septembre 2009 (mm). Source : NOAA/CPC/FEWS NET Figure 3 : Pluviométrie estimée par satellite, anomalies des pluies du 1 er mai au 6 septembre 2009 (mm) Source : NOAA/CPC/FEWS NET Figure 4. Position moyenne décadaire du Front Intertropical comparée à sa moyenne ( ). Globalement sur le plan agricole, dans la partie agricole bimodale des pays du Golfe de Guinée (sud ouest du Nigeria, extrême sud du Bénin, Togo, Ghana, Côte d Ivoire et le sud est du Libéria), la petite saison sèche qui a débuté effectivement en fin juillet s est prolongée jusqu en fin août. A la faveur de cette accalmie pluviométrique observée depuis le mois de juillet, les Source : USGS/FEWS NET activités de la première récolte ont trouvé de bonnes conditions de séchage des produits ce qui a été favorable à leur mise en marché et leur conservation. Au Sahel également, des pluies adéquates tant au point de vue quantitatif que répartition spatio temporelle ont assuré la continuation d un développement normal des cultures céréalières (mil, maïs et sorgho), des légumineuses (arachide, niébé, voandzou, et sésame), et des tubercules (manioc et patate douce). Globalement, les principales cultures sont aux stades épiaison et grenaison pour le mil et le maïs et la formation des gousses pour les légumineuses. Le Réseau de Systèmes d Alerte Précoce contre la Famine 3

4 AFRIQUE DE L OUEST Mise à jour de la sécurité alimentaire Septembre 2009 Ainsi, à la faveur de la normalisation de la situation pluviométrique depuis pratiquement la fin de juillet et grâce à la résistance extraordinaire de certaines cultures comme le mil face au stress hydrique et l expérience des producteurs, il y a toujours lieu d espérer une récolte moyenne même dans les zones septentrionales du Sahel qui ont été les plus affectées. Toutefois, des inquiétudes persistent sur le plan pastoral notamment dans les zones pastorales du Tchad, du Niger et du Mali et de matière très localisé au nord ouest du Sénégal et au sud ouest de la Mauritanie. Les évaluations annuelles qui vont débuter le mois prochain doivent être conduites avec diligence pour estimer les conséquences de cette installation variée et avec beaucoup de perturbation de la campagne agricole. Marchés et échanges A la faveur de la bonne reprise des pluies et du bon développement végétatif des cultures, les prix des produits agricoles ont amorcée une baisse dès la mi août. Cette baisse s explique non seulement par la bonne évolution de la campagne hivernale qui a poussé les producteurs et les commerçants à déstocker mais aussi par le début des récoltes au sud et l arrivée en maturation par endroit au Sahel. D autres facteurs comme la vente à prix réduit initié par les gouvernements à partir des stocks nationaux de sécurité ont également contribué à un bon approvisionnement des marchés notamment en céréales ce qui a poussé les prix à la baisse. Aussi les flux des différents produits se font sans aucune entrave favorisant ainsi une bonne répartition spatiotemporelle des produits au fur et à mesure qu ils arrivent sur les marchés des zones excédentaires. Comparés aux moyennes de la même période sur les cinq dernières années, les prix moyens de ces céréales en fin août 2009 demeurent en général à des niveaux plus élevés que la moyenne. Toutefois, des niveaux plus bas que la moyenne sont observés pour le riz (à Tilène à Dakar, Sénégal et Madina à Conakry, Sénégal) et pour le maïs dans les zones où les récoltes ont commencé, comme Bobo Dioulasso au Burkina Faso, Cotonou, Bohicon et Parakou au Benin. Ainsi, pour le maïs, son prix en août 2009, s affiche plus élevé que la moyenne de 15 à 48 pourcent sur les principaux marchés de consommation suivis comme Niamey au Niger et sur les marchés de gros comme Dawanau au Nigeria, Bouaké en Cote d Ivoire et Malanville au Bénin. Des niveaux plus bas que la moyenne allant de 2 à 40 pourcent sont cependant observés sur les marchés situés dans les zones de forte production comme Bobo Dioulasso au Burkina Faso et Bohicon au Bénin. En ce qui concerne le mil, du fait du non démarrage des récoltes, le niveau général du prix est toujours plus élevé que la moyenne de 20 à 40 pourcent sur la plupart des marchés de consommation. Toutefois des niveaux plus bas que la moyenne saisonnière sont observés localement au Sénégal (Kaolak et Tambacounda) où la saison agricole une évolution très satisfaisante. Quant au riz, la tendance globale à la stabilité se reflète dans les marchés de la région. Toutefois, le niveau général est toujours supérieur à la moyenne sauf au Sénégal et en Guinée où il atteint la moyenne saisonnière suite à la détaxation des importations du riz ordinaire par le gouvernement. Pour le marché du bétail, l offre reste toujours moyenne avec la remonté du bétail dans la zone pastorale. Toutefois, la régénération des pâturages a permis la restauration de l embonpoint des animaux et une amélioration qualitative de l offre. Avec l augmentation de la demande en viande consécutive à la période de Ramadan, les prix des animaux sont en hausse sur les principaux marchés de la région procurant ainsi des revenus substantiels aux éleveurs durement éprouvés par la régénération tardive des pâturages. L amorce relativement précoce de la baisse des prix dès août, est un bon signe pour les perspectives des récoltes Si les pluies continuent à intéresser la région avec la même allure qu actuellement, les récoltes des cultures pluviales vont débuter en octobre dans toute la zone et la baisse des prix se généralisera avec une forte tendance au retour à leur niveau des moyennes saisonnières. La situation alimentaire des ménages sera par conséquent en nette amélioration aussi bien pour les ménages agricoles que ceux dépendant des marchés comme les éleveurs et les ménages urbains. Le Réseau de Systèmes d Alerte Précoce contre la Famine 4

5 Les prix mensuels sont fournis par les enquêteurs de FEWS NET, ceux des systèmes d'information sur les marchés, par le PAM, et par d'autres réseaux et partenaires privés. L'Afrique de l Ouest peut être divisée en zones agro écologiques (allant du nord vers le sud) ou en bassins commerciaux (allant de l'ouest vers l'est), tous importants pour l'interprétation du comportement et de la dynamique du marché. Les trois principales zones agro écologiques incluent la zone Sahélienne, la zone Soudanaise et la zone Côtière où la production et la consommation peuvent être facilement classifiées. (1) Dans la zone Sahélienne, le mil constitue le principal produit alimentaire cultivé et consommé en particulier dans les zones rurales et de plus en plus par certaines populations qui y ont accès en milieux urbains. Des exceptions sont faites pour le Cap Vert où le maïs et le riz sont les produits les plus importants, la Mauritanie où le blé et le sorgho et le Sénégal où le riz constituent des aliments de base. Les principaux produits de substitution dans le Sahel sont le sorgho, le riz, et la farine de manioc (Gari), avec les deux derniers en période de crise. (2) Dans la zone Soudanienne (le sud du Tchad, le centre du Nigéria, du Bénin, du Ghana, du Togo, de la Côte d'ivoire, le sud du Burkina Faso, du Mali, du Sénégal, la Guinée Bissau, la Serra Leone, le Libéria) le maïs et le sorgho constituent les principales céréales consommées par la majorité de la population. Suivent après le riz et les tubercules particulièrement le manioc et l igname. (3) Dans la zone côtière, avec deux saisons de pluie, l igname et le maïs constituent les principaux produits alimentaires. Ils sont complétés par le niébé, qui est une source très significative de protéines. Les trois bassins commerciaux sont simplement connus sous les noms de bassin Ouest, Centre, et Est. En plus du mouvement du sud vers le nord des produits, les flux de certaines céréales se font aussi horizontalement. (1) Le bassin Ouest comprend la Mauritanie, le Sénégal, l ouest du Mali, la Sierra Leone, la Guinée, le Libéria, et la Gambie où le riz est le plus commercialisé. (2) Le bassin central se compose de la Côte d'ivoire, le centre et l est du Mali, le Burkina Faso, le Ghana, et le Togo où le maïs est généralement commercialisé. (3) Le bassin Est se rapporte au Niger, Nigéria, Tchad, et Bénin où le millet est le plus fréquemment commercialisé. Ces trois bassins commerciaux sont distingués sur la carte ci dessus. i

6 MAÏS: Le maïs est le principal aliment de base pour la majorité des populations des pays côtiers Ouest africains et Guinéen, particulièrement celles en insécurité alimentaire et les populations rurales. Il se place comme un produit de substitution pour le millet et le sorgho dans le Sahel pendant les périodes de déficits. Il est également utilisé dans l industrie alimentaire et l'alimentation animale. ii

7 NIEBE: Le niébé est un aliment de base pour les pays côtiers et est également utilisé comme source de protéines et substitut pour la viande par les ménages pauvres au Sahel. RIZ: Le riz est un produit important pour les urbains au Sahel urbain et les populations du bassin Ouest de l Afrique de l Ouest. Le suivi du marché du riz est nécessaire parce que son dysfonctionnement peut mener à une instabilité sociale. Tous les marchés représentés ici sont ceux qui importent le riz des marchés internationaux pour sa redistribution vers d'autres marchés locaux. iii

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9 SORGHO: Le sorgho est généralement le premier produit substitut pour le millet et est important au Sahel pour la consommation humaine, industrielle et pour l'alimentation de bétail. Il y a actuellement une concurrence significative entre la consommation humaine dans les zones sahéliennes et les brasseries qui demandent le sorgho pour la production de la bière. v

10 IGNAME: L igname est importante pour la sécurité alimentaire dans les pays côtiers et la partie sud du Nigéria. Par des flux commerciaux, l'igname excédentaire des pays côtiers est acheminée vers les zones urbaines du Sahel et aussi dans plusieurs zones rurales pour renforcer la disponibilité alimentaire pendant les périodes de soudure et de déficits. C'est également un premier produit de substitution quand les prix des céréales commencent à hausser. MIL: Le mil est le principal aliment de base pour la grande majorité des populations sahéliennes rurales particulièrement pauvres et le plus souvent en insécurité alimentaire. Les marchés ci dessous sont les principaux dans les pays du Sahel que la majorité de la population fréquente pour s approvisionner. vi

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