ETUDE ENERGETIQUE DE LA REGION LANGUEDOC-ROUSSILLON BILAN GLOBAL

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1 DREAL L ANG UEDOC- ROUSSILLON ETUDE ENERGETIQUE DE LA REGION LANGUEDOC-ROUSSILLON BILAN GLOBAL Juillet 2011

2 Réalisation : Ce rapport a été réalisé en juillet 2011 par SOGREAH Climat Energie, sous la coordination de la DREAL et du Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, avec l appui de l ADEME, et le support méthodologique du bureau d étude et de recherche La Calade. Membres du comité de pilotage : Philippe Fricou (DREAL), Danye Aboki (DREAL), Clotilde Giacomazzi (DREAL), Nicolas Trillaud (Conseil Régional), Samuel Puygrenier (ADEME) Auteurs : Caroline Berthon, Pauline Brunnengreber, Midori Million, David Chotard, Gabriel Feuillet- Palma, Emmanuel Bentejac, Benoît Penet, Philippe Outrequin. Contact : Sogreah Unité Climat Energie - CLE@arteliagroup.com

3 Bilan énergétique du Languedoc-Roussillon Maîtrise de la demande en énergie : Synthèse Table des matières 1 OBJECTIFS DE L ETUDE CONTEXTE ET OBJECTIFS UNE ETUDE DANS LE CADRE DE L ELABORATION DU SRCAE PERIMETRE D ETUDE RAPPEL DES OBJECTIFS NATIONAUX ET INTERNATIONAUX BILAN REGIONAL CADRAGE METHODOLOGIQUE CONSOMMATIONS D ENERGIE PRISES EN COMPTE DANS LE BILAN UNITES UTILISEES CONSOMMATIONS PAR SECTEUR CONSOMMATIONS PAR ENERGIE TENDANCES D EVOLUTION ET POSITIONNEMENT PAR RAPPORT A LA MOYENNE FRANÇAISE TENDANCES D EVOLUTION EVOLUTION ENTRE 1990 ET EVOLUTION ENTRE 1999 ET POSITIONNEMENT DE LA REGION PAR RAPPORT A LA MOYENNE FRANÇAISE BILAN ENERGETIQUE PAR SECTEUR ISSU DE L ANALYSE SECTORIELLE BILAN DES CONSOMMATIONS 2005 ET BILAN DES CONSOMMATIONS PAR TERRITOIRE BILAN DES EMISSIONS DE GES PAR SECTEUR FACTEURS D EMISSION UTILISES POUR LES BILANS BILAN DES EMISSIONS DE GES SYNTHESE DES SCENARIOS D EVOLUTION DEFINITION DES SCENARIOS ET PRINCIPALES HYPOTHESES DEFINITION DES SCENARIOS HYPOTHESES COMMUNES A TOUS LES SCENARIOS EVOLUTION DE LA POPULATION ACTIVITE ECONOMIQUE PRINCIPALES HYPOTHESES SECTORIELLES SELON LES SCENARIOS HYPOTHESES POUR LE SECTEUR RESIDENTIEL HYPOTHESES POUR LE SECTEUR TERTIAIRE HYPOTHESES POUR LE SECTEUR DES TRANSPORTS HYPOTHESES POUR L INDUSTRIE HYPOTHESES POUR LE SECTEUR AGRICOLE SYNTHESE DES RESULTATS DES SCENARIOS EVOLUTION DES CONSOMMATIONS D ENERGIE... 39

4 3.2.2 EMISSIONS DE GES ASSOCIEES AUX SCENARIOS SYNTHESES SECTORIELLES LES BATIMENTS BATIMENTS RESIDENTIELS REPERES ET CHIFFRES CLES SCENARIOS D EVOLUTION ET POTENTIEL D ECONOMIE D ENERGIE ENJEUX ET PREFIGURATION DES ORIENTATIONS ET LEVIERS D ACTION BATIMENTS TERTIAIRES REPERES ET CHIFFRES CLES SCENARIOS D EVOLUTION ET POTENTIEL D ECONOMIE D ENERGIE ENJEUX ET PREFIGURATION DES ORIENTATIONS ET LEVIERS D ACTION LES TRANSPORTS REPERES ET CHIFFRES CLES SCENARIOS D EVOLUTION ET POTENTIEL D ECONOMIE D ENERGIE ENJEUX ET PREFIGURATION DES ORIENTATIONS ET LEVIERS D ACTION L INDUSTRIE REPERES ET CHIFFRES CLES SCENARIOS D EVOLUTION ET POTENTIEL D ECONOMIE D ENERGIE ENJEUX ET PREFIGURATION DES ORIENTATIONS ET LEVIERS D ACTION L AGRICULTURE CONCLUSION Figures Figure 1 : Carte des territoires infra-régionaux du SRCAE Source DREAL... 7 Figure 2 : Carte des territoires UTE (Source : Air-LR)... 8 Figure 3 : Principaux secteurs consommateurs d'énergie en Languedoc-Roussillon et en France (Source SOeS) 11 Figure 4 : Consommation finale régionale par combustible (Source SOeS) Figure 5 : Evolution des consommations finales par secteur en Languedoc-Roussillon (SOeS) Figure 6 : Evolution tendancielle des consommations totales d'énergie finale Figure 7 : Consommations d'énergie en Languedoc-Roussillon en Figure 8 : Répartitions des consommations d'énergie par secteur et par énergie en Figure 9 : Répartition des consommations d'énergie finale par territoire Figure 10: Répartition par secteur des consommations d'énergie de chaque territoire (2005) Figure 11 : Consommations d'énergie finale en 2005 par territoire Figure 12 : Consommations d'énergie finale par territoire et par secteur en Figure 13 : Répartition des consommations pour les 4 zones géographiques Figure 14 : Répartition des émissions de GES énergétiques par secteur en Figure 15 : Evolution des consommations finales d'énergie à 2020 par secteur selon les scénarios Figure 16 : Evolution des consommations finales d'énergie à 2050 par secteur selon les scénarios Figure 17: Evolution des consommations finales d'énergie à 2020 par énergie selon les scénarios Figure 18 : Evolution des consommations finales d'énergie à 2050 par énergie selon les scénarios Figure 19 : Evolution des émissions de GES énergétiques à 2020 selon les scénarios Figure 20 : Evolution des émissions de GES énergétiques à 2050 selon les scénarios

5 Tableaux Tableau 1 : Consommation d'énergie finale en Mtep par secteur en Tableau 2 : Evolutions des consommations en Languedoc-Roussillon par rapport à Tableau 3 : Evolution des consommations en Languedoc Roussillon par rapport à Tableau 4 : Evolution des consommations finales par secteur en Languedoc-Roussillon (ktep) Tableau 5 : Consommations d'énergie par habitant et par secteur en France en Tableau 6 : Bilan des consommations Tableau 7 : Bilan des consommations Tableau 8 : Bilan des consommations d'énergie finale en 2005 par secteur, puis par zone géographique et énergie Tableau 9 : Bilan des consommations d'énergie finale en 2005 par zone géographique, puis secteur et énergie Tableau 10 : Facteurs d'émission de GES des combustibles (Source : Outil DGEC) Tableau 11 : Bilan des émissions de GES énergétiques par secteur en Tableau 12 : Hypothèses démographiques retenues pour l'ensemble des scénarios Tableau 13 : Principales hypothèses de scénarisation dans le secteur résidentiel Tableau 14 : Nombre d'interventions sur le bâti résidentiel dans les scénarios à Tableau 15 : Leviers mis en œuvre dans les scénarios du secteur transport Tableau 16 : Consommations d'énergie en GWh par secteur selon les scénarios Tableau 17 : Evolutions des consommations d'énergie à 2020 et 2050 par rapport à Tableau 18 : Evolutions des consommations d'énergie a 2020 et 2050 par rapport au scénario tendanciel Tableau 19 : Bilan des scénarios de consommation par énergie Tableau 20 : Evolution des consommations par habitant en MWh/an selon les scénarios Tableau 21 : Evolution des consommations par habitant en tep selon les scénarios Tableau 22 : Bilan des émissions de GES à 2020 et 2050 selon les scénarios Tableau 23 : Evolution des émissions de GES par rapport à 2005 selon les scénarios Tableau 24 : Evolution des émissions des GES par rapport aux scénarios tendanciels Tableau 25 : Evolution des émissions de GES par habitant selon les scénarios Tableau 26 : Bilan des scénarios pour l'ensemble du parc de logements Tableau 27: Comparaison des différents scénarios d évolution

6 1 Objectifs de l étude 1.1 Contexte et objectifs Une étude dans le cadre de l élaboration du SRCAE La loi Grenelle 2 de juillet 2010 portant «engagement national pour l environnement» prévoit l élaboration dans chaque région d un Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE). Ce schéma vise à définir les grandes orientations et objectifs régionaux, aux horizons 2020 et 2050 en matière de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre 1 (GES), maîtrise de la demande en énergie, lutte contre la pollution de l air, et adaptation au changement climatique. Le SRCAE a vocation à servir de cadre à l élaboration des Plan Climat Energie territoriaux (PCET), qui constituent la déclinaison des orientations du Schéma sous forme de plans d actions opérationnels. Le présent bilan des consommations d énergie et des potentiels d économie par secteur, et des émissions de GES associées, a été réalisé dans le cadre de l élaboration du SRCAE du Languedoc-Roussillon, volet maîtrise de la demande en énergie. L étude a été copilotée par la DREAL et le Conseil Régional, en collaboration avec l ADEME. Le Comité de Pilotage (COPIL) était constitué de ces trois entités Périmètre d étude Le bilan des consommations d énergie finale par secteur économique en Languedoc Roussillon est établi pour les années 2005 et Les secteurs étudiés sont : Le résidentiel Le secteur tertiaire, selon les 8 grandes branches du CEREN Les transports (hors transport aérien et maritime) L industrie (hors production d énergie) 2 L agriculture Le bilan des consommations et des potentiels d économies d énergie est un bilan en énergie finale (consommations finales, sans prendre en compte les installations de production d électricité par exemple). Les émissions de GES associées au bilan sont donc les émissions liées à la consommation finale d énergie, et n incluent pas les émissions de GES d origine non énergétique, ni les émissions de GES et de polluants atmosphériques des installations de production d énergie. Le traitement des déchets n a pas été traité dans cette partie : ce secteur est fortement émetteur de GES, mais principalement de GES non énergétiques. Un bilan des consommations énergétiques régionales a déjà été mené précédemment pour les années 99 et 2003, à l échelle régionale et à l échelle départementale. Le présent bilan 2005 et 2007 est effectué selon les dynamiques de territoire identifiées dans le SRADDT, et ne recoupe donc pas les limites administratives des départements. Les territoires étudiés sont basés sur les bassins de qualité de l air et sur les dynamiques territoriales identifiées dans le SRADDT, qui distingué 4 grands types de territoires en Languedoc-Roussillon : 1 Dioxyde de Carbone, Méthane, Protoxyde d azote, composés fluorés. 2 Conformément à la note méthodologique du SOeS 6

7 La métropole en réseau Le quadrilatère Languedocien Les têtes de pont (interfaces avec les régions voisines) : Inclut le Gard Rhodanien, Le Gevaudan, Le Roussillon, et le Sillon Audois Les avants pays (territoires ruraux en mutation) : Inclut les Causses Cévennes, Les contreforts du Massif Central, et Corbières Pyrénées. Les territoires étudiés dans le cadre du SRCAE sont représentés sur la carte ci-après : FIGURE 1 : CARTE DES TERRITOIRES INFRA-REGIONAUX DU SRCAE SOURCE DREAL Ce découpage est repris dans la présente synthèse et dans chacun des rapports sectoriels, sous les appellations «zone 1», «Zone 2»», «Zone 3», et «Zone 4», avec des subdivisions pour les zones fragmentées géographiquement (zones 2 et 4). 7

8 Ce découpage infra-régional est cohérent avec les territoires définis dans le cadre de la pollution de l air, représentés sur la carte suivante : FIGURE 2 : CARTE DES TERRITOIRES UTE (SOURCE : AIR-LR) Ce travail par territoire a nécessité un passage par l échelle communale, afin de reconstituer les consommations par territoire (dont certains sont éclatés sur plusieurs départements). Le travail réalisé, s il pourra dans certains cas éclairer les maîtres d ouvrage lors de la réalisation des PCET, n a pas cependant pas pour but la constitution d une base de données fiable et précise à l échelle communale mais de mettre en évidence les spécificités des territoires étudiés. 8

9 Rappel des objectifs nationaux et internationaux Les objectifs en matière de lutte contre le changement climatique se déclinent de l échelle internationale à l échelle européenne puis nationale à court, moyen et long terme. A l échelle internationale, les États prennent des engagements dans le cadre de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique : le Protocole de Kyoto fixe des objectifs à horizon , les négociations internationales se poursuivent pour fixer des objectifs au-delà de cette période. L Union Européenne a adopté fin 2008 le Paquet Énergie-Climat qui fixe les objectifs dits de «3 x 20 en 2020» et de stratégie «Bas Carbone» à plus long terme: depuis, le cadre réglementaire et de nombreuses Directives ont été revus afin d atteindre ces objectifs. Protocole de Kyoto : -8% d'émissions de GES en par rapport à 1990 pour l'ue Protocole de Kyoto : -0% pour la France 3 x 20 en 2020 de l'ue : - 20% de GES, 20% d'enr, 20% EE France: 23% d'enr UE : stratégie bas carbone France: Facteur 4 En France, la loi POPE de 2005 puis les lois Grenelle 1 (2009) et Grenelle 2 (2010) déclinent ces objectifs à l échelle nationale : les réglementations s inscrivent dans une perspective de Division par 4 des émissions par rapport à 1990 (le Facteur 4 à 2050). Bâtiment Bâtiments neufs : renforcer les RT vers le niveau BBC en 2012 et le niveau Energie Positive à % des consommations d'énergies des bâtiments existants (logements et tertiaire), vers une obligation de rénovation des bâtiments tertiaires publics et privés -40% d'énergie / -50% de GES pour les bâtiments de l'etat Rénovation des logements sociaux les plus énergivores rénovations de logements par an à partir de 2013 Energie EnR: produire à partir d EnR 23% de la consommation finale d énergie à 2020 : Le plan d action national EnR remis à la Commission Européenne en juin 2010 détaille cet objectif pour l électricité, la chaleur & le froid, et le transport, pour chacune des filières. Réseaux de chaleur : Multiplication par 3 des raccordements, soit 6 millions d équivalents logements Augmentation de la part des énergies renouvelables et de récupération à 75% de l approvisionnement des réseaux (environ 29% aujourd hui) soit une augmentation +2,5 Mtep à horizon 2020 Transport Objectif - 20 % des émissions du secteur des transports à 2020 (ramené au niveau de 1990) Fret : objectif +25% la part des modes non routier et non aérien d'ici 2012, et porter à 25% la part du fret non routier d'ici 2022 (contre 14% en 2006) 1500 km de transports en commun en site propre sur 15 ans 2000 km de LGV d'ici

10 2 Bilan régional La croissance démographique du Languedoc-Roussillon est la plus forte de France, après la Corse. Depuis 1999, la région gagne plus de habitants chaque année. Le dynamisme démographique est particulièrement sensible sur le littoral et dans les zones sous influence des principales agglomérations, Montpellier, Nîmes et Perpignan. Cette forte croissance démographique résulte essentiellement de l'attractivité du Languedoc-Roussillon, et a des conséquences en termes de consommation d énergie, notamment dans les secteurs les plus consommateurs que sont les transports, le résidentiel, et le secteur tertiaire. 2.1 Cadrage méthodologique Consommations d énergie prises en compte dans le bilan Un bilan exprimé en énergie finale Le bilan des consommations est exprimé en énergie finale (énergie consommée par les utilisateurs finaux), qui est celle qui rend le mieux compte de l activité du territoire. Par conséquent, il n inclut pas les consommations d énergie des industries de production d énergie (électricité, raffinage, chauffage urbain), afin de ne pas générer de «double-compte» dans le bilan. Ces consommations ne sont d ailleurs pas prises en compte dans le bilan des consommations d énergie finale du SOeS. Différence entre bilan à climat réel et à climat normal Les données du SOeS 3 sur les consommations régionales sont des données de consommation réelle observée, non corrigée du climat. Elles permettent ainsi d observer l impact du climat (hiver plus ou moins clément notamment) sur les consommations d énergie Unités utilisées Les unités utilisées pour le bilan des consommations d énergie sont la tonne équivalent pétrole (tep) ou le kwh, ou les multiples de ces unités. La règle de conversion est la suivante : 1 GWh = 86 tep 3 Service de l Observation et des Statistiques du ministère de l écologie 10

11 2.2 Consommations par secteur Les consommations régionales totales exprimées en GWh d énergie finale sont les suivantes : Consommation totale 2007 : GWh soit 4,9 Mtep (DREAL LR) Consommation totale 2008 : GWh soit 5 Mtep (DREAL LR) Les données par secteur exprimées en Mtep sont les suivantes : TABLEAU 1 : CONSOMMATION D'ENERGIE FINALE EN MTEP PAR SECTEUR EN 2008 Consommation d'énergie finale, en Mtep Total Résidentiel - Tertiaire Transport Industrie Agriculture Languedoc-Roussillon 5,0 2,3 2,0 0,6 0,1 Ensemble des régions 160,5 65,8 50,3 40,9 3,5 Part Languedoc-Roussillon 3,1% 3,5% 3,9% 1,6% 2,9% SOURCE SOES La consommation finale d'énergie du Languedoc-Roussillon représente environ 3 % de la consommation de France métropolitaine alors que la population de la région représente 4 % de la population nationale. Cette faible consommation relative s'explique par le climat privilégié et par la faible industrialisation de la région. La part de la consommation d'énergie dans le secteur résidentiel et tertiaire, de même que dans le transport est plus importante dans la région qu'à l'échelon national. Dans l'industrie, c'est l'inverse. Cette caractéristique est directement liée à la structure de l'économie régionale. Le transport et le bâtiment représentent de ce fait 85% du bilan énergétique régional, c est donc sur ces deux secteurs que les potentiels d économie d énergie sont les plus importants : Les déplacements de voyageurs représentent environ 75% des consommations liées au transport. Le confort thermique des bâtiments (chauffage et climatisation) représente plus de la moitié des consommations d énergie des bâtiments. De plus, la climatisation est en développement : Selon le CEREN, la part des surfaces tertiaires climatisées en Languedoc Roussillon est passée de 24% en 1995 à 32% en 2003, et 33% en FIGURE 3 : PRINCIPAUX SECTEURS CONSOMMATEURS D'ENERGIE EN LANGUEDOC-ROUSSILLON ET EN FRANCE (SOURCE SOES) 11

12 2.3 Consommations par énergie La part des produits pétroliers dans le bilan régional en 2007 (52% pour 43% au niveau national) traduit l importance relative du secteur du transport en Languedoc-Roussillon. Par ailleurs, par rapport à la moyenne nationale, la Région consomme davantage d électricité (26% pour 23% au niveau national), et moins de gaz (14% pour 21% au niveau national). FIGURE 4 : CONSOMMATION FINALE REGIONALE PAR COMBUSTIBLE (SOURCE SOES) 12

13 2.4 Tendances d évolution et positionnement par rapport à la moyenne française Tendances d évolution Evolution entre 1990 et 2008 Les tableaux suivants présentent l évolution des consommations par secteur entre 1990 et 2008 (Source SOeS), et une comparaison de cette évolution par rapport aux évolutions françaises : TABLEAU 2 : EVOLUTIONS DES CONSOMMATIONS EN LANGUEDOC-ROUSSILLON PAR RAPPORT A 1990 Evolution des consommations finales Résidentiel - Total Transport Industrie Agriculture par secteur entre 1990 et en % Tertiaire Languedoc-Roussillon 20% 42% 10% -7% -1% Ensemble des régions 14% 26% 22% -9% 9% Evolution des consommations finales par habitant entre 1990 et en % Total Résidentiel - Tertiaire Transport Industrie Agriculture Languedoc-Roussillon -2% 16% -10% -24% -19% Ensemble des régions 4% 14% 11% -17% -1% Evolution des consommations rapportées au PIB entre 1990 et en % Total Résidentiel - Tertiaire Transport Industrie Agriculture Languedoc-Roussillon - 18% - 3% - 25% - 36% - 33% Ensemble des régions - 18% - 10% - 12% - 34% - 21% Source SOeS La forte augmentation des consommations en Languedoc-Roussillon entre 1999 et 2008 (+20%) est directement liée à la forte croissance démographique et économique de la région, ainsi qu à une augmentation des flux de transport. Cependant, selon l Observatoire Régional de l Energie, la consommation totale semble s être stabilisée entre 2005 et La consommation du secteur résidentiel-tertiaire a augmenté beaucoup plus rapidement en Languedoc que dans le reste de la France (+42% contre +26%). La consommation du secteur transport a augmenté de 10% entre 1990 et Pendant la même période la consommation française a augmenté de 22%. La consommation finale par habitant a baissé globalement de 2% en Languedoc alors qu elle a augmenté de 4% en France. Cependant, dans le résidentiel-tertiaire, la consommation par habitant a augmenté légèrement plus vite que dans le reste de la France (+16% contre +14%). Dans le secteur transport, elle a baissé de 10% alors qu elle augmentait de 11% en France. 13

14 Evolution entre 1999 et 2008 L évolution entre 1999 et 2008 montre les tendances suivantes : TABLEAU 3 : EVOLUTION DES CONSOMMATIONS EN LANGUEDOC ROUSSILLON PAR RAPPORT A 1999 Evolution des consommations Résidentiel - finales par secteur entre 1999 et Total Transport Industrie Agriculture Tertiaire en % Languedoc-Roussillon 8% 12% 6% -2% -5% Ensemble des régions 1% 3% 3% -5% -1% Evolution des consommations finales par habitant entre 1999 et en % Total Résidentiel - Tertiaire Transport Industrie Agriculture Languedoc-Roussillon -4% 0% -6% -13% -16% Ensemble des régions -5% -3% -3% -10% -7% Evolution des consommations rapportées au PIB entre 1999 et en % Total Résidentiel - Tertiaire Transport Industrie Agriculture Languedoc-Roussillon -12% -8% -13% -20% -22% Ensemble des régions -15% -13% -13% -19% -16% Source SOeS La consommation du secteur résidentiel-tertiaire continue d augmenter plus rapidement en Languedoc que dans le reste de la France (+12% contre +3%), et la même tendance est observée dans les transports. La consommation finale par habitant a baissé globalement de 4% en Languedoc-Roussillon, contre une baisse de 5% pour la moyenne française, mais la consommation par habitant dans le résidentiel tertiaire est restée stable alors qu elle a baissé de 3% en France. La consommation par habitant du secteur transport a diminué de 6%, à un rythme plus rapide que sur l ensemble de la France (-3%) La consommation par habitant dans le résidentiel transport stagne alors qu elle a baissé de 3% sur l ensemble de la France 14

15 Le tableau ci-dessous présente l évolution détaillée par secteur et par année depuis 1990 (à climat réel) : TABLEAU 4 : EVOLUTION DES CONSOMMATIONS FINALES PAR S ECTEUR EN LANGUEDOC-ROUSSILLON (KTEP) Consommation finale totale tous secteurs Source SOeS Pégase Secteur résidentiel Secteur tertiaire Transports Industrie Agriculture FIGURE 5 : EVOLUTION DES CONSOMMATIONS FINALES PAR SECTEUR EN LANGUEDOC-ROUSSILLON (SOES) Le graphique ci-dessous, basé sur les données du SOeS, présente l évolution des consommations d énergie finales régionale, avec la mise en évidence de la tendance depuis

16 FIGURE 6 : EVOLUTION TENDANCIELLE DES CONSOMMATIONS TOTALES D'ENERGIE FINALE Ce graphique met en évidence une augmentation continue des consommations finales régionales, en lien avec l augmentation de la population. 16

17 2.4.2 Positionnement de la région par rapport à la moyenne française En 2008, la région Languedoc Roussillon reste la région de France dont la consommation d énergie par habitant est la plus faible (1,93 tep/habitant). Ce ratio est relativement stable, plus qu il était de 1,95 tep/habitant en Il se situe nettement en dessous de la moyenne française (2,6 tep par habitant). Cette situation d explique d une part par le faible poids de l industrie, et d autre part par le moindre besoin de chauffage dans les bâtiments résidentiels et tertiaires du fait du climat. TABLEAU 5 : CONSOMMATIONS D'ENERGIE PAR HABITANT ET PAR SECTEUR EN FRANCE EN 2008 Résidentiel - Consommation tep/hab. Total Transport Industrie Agriculture Tertiaire Lorraine 3,6 1,3 0,6 1,7 0,05 Haute-Normandie 3,6 1,0 0,8 1,8 0,05 Nord-Pas-de-Calais 3,2 1,0 0,6 1,6 0,03 Champagne-Ardenne 3,2 1,2 0,9 1,0 0,13 Alsace 2,9 1,1 0,7 1,0 0,03 Franche-Comté 2,8 1,2 0,8 0,8 0,05 Aquitaine 2,7 1,1 0,8 0,7 0,07 Rhône-Alpes 2,7 1,2 0,8 0,7 0,03 Picardie 2,7 0,9 0,7 0,9 0,09 Provence-Alpes-Côte d'azur 2,7 0,9 0,8 0,9 0,02 Bourgogne 2,6 1,1 1,0 0,5 0,09 Limousin 2,6 1,1 0,8 0,7 0,08 Poitou-Charentes 2,6 1,0 0,9 0,5 0,11 Centre 2,5 1,2 0,8 0,4 0,11 Auvergne 2,5 1,1 0,8 0,5 0,09 Basse-Normandie 2,4 1,1 0,9 0,3 0,09 Pays de la Loire 2,4 1,1 0,8 0,4 0,11 Bretagne 2,3 1,0 0,8 0,3 0,14 Île-de-France 2,2 1,1 0,9 0,2 0,01 Corse 2,1 1,3 0,8 0,0 0,02 Midi-Pyrénées 2,1 0,9 0,8 0,4 0,08 Languedoc-Roussillon 1,9 0,9 0,8 0,2 0,04 Ensemble des régions hors Île-de-France 2,7 1,1 0,8 0,8 0,07 Ensemble des régions 2,6 1,1 0,8 0,7 0,06 Source : SOeS 17

18 2.5 Bilan énergétique par secteur issu de l analyse sectorielle Les données ci-dessous résultent du bilan détaillé par secteur effectué par territoire et par énergie. Il n est pas tout à fait identique aux statistiques régionales du SOeS du fait des incertitudes inhérentes à la méthode et des différences de périmètre. Les consommations du transport n incluent pas les transports aériens ni maritimes Bilan des consommations 2005 et 2007 TABLEAU 6 : BILAN DES CONSOMMATIONS Gwhef Transport Résidentiel Tertiaire Industrie Agriculture Total % Electricité % Gaz % Produits pétroliers % Charbon % Autres % Total % % 41% 32% 11% 14% 2% 100% - FIGURE 7 : CONSOMMATIONS D'ENERGIE EN LANGUEDOC-ROUSSILLON EN 2005 FIGURE 8 : REPARTITIONS DES CONS OMMATIONS D'ENERGIE PAR SECTEUR ET PAR ENERGIE EN

19 TABLEAU 7 : BILAN DES CONSOMMATIONS Gwhef Transport Résidentiel Tertiaire Industrie Agriculture Total % Electricité % Gaz % Produits pétroliers % Charbon % Autres % Total % % 43% 29% 12% 13% 2% 100% - Le bilan 2007 est légèrement inférieur au bilan 2005, notamment dans le secteur résidentiel, du fait d un hiver plus clément Bilan des consommations par territoire Réparties par secteur, par énergie, puis par territoire (et sous-territoires pour les zones 2 et 4), les consommations en 2005 sont résumées dans les tableaux suivants. Le tableau ci-dessous présente la décomposition des consommations par secteur, puis par zone géographique : TABLEAU 8 : BILAN DES CONSOMMATIONS D'ENERGIE FINALE EN 2005 PAR SECTEUR, PUIS PAR ZONE GEOGRAPHIQUE ET ENERGIE Gwhef Electricité Gaz Produits pétroliers Charbon Autres Total Est Nord Résidentiel 2 - Ouest Sud Centre Sud Est Nord Tertiaire 2 - Ouest Sud Centre Sud Est Transport 2 - Nord Ouest Sud Centre Sud

20 Gwhef Electricité Gaz Produits pétroliers Charbon Autres Total Est Nord Industrie 2 - Ouest Sud Centre Sud Est Nord Agriculture 2 - Ouest Sud Centre Sud Est Nord TOTAL 2 - Ouest Sud Centre Sud TOTAL Le tableau ci-dessous présente les consommations par zone géographique, puis par secteur : TABLEAU 9 : BILAN DES CONSOMMATIONS D'ENERGIE FINALE EN 2005 PAR ZONE GEOGRAPHIQUE, PUIS SECTEUR ET ENERGIE GWhef Electricité Gaz Produits pétroliers Charbon Autres Total Zone Résidentiel Tertiaire Transport Industrie Agriculture Zone 2-Est Résidentiel Tertiaire Transport Industrie Agriculture

21 GWhef Electricité Gaz Produits pétroliers Charbon Autres Total Zone 2-Nord Résidentiel Tertiaire Transport Industrie Agriculture Zone 2-ouest Résidentiel Tertiaire Transport Industrie Agriculture Zone 2-Sud Résidentiel Tertiaire Transport Industrie Agriculture Zone 2-total Résidentiel Tertiaire Transport Industrie Agriculture Zone Résidentiel Tertiaire Transport Industrie Agriculture Zone 4-centre Résidentiel Tertiaire Transport Industrie Agriculture Zone 4-sud Résidentiel Tertiaire Transport Industrie Agriculture

22 GWhef Electricité Gaz Produits pétroliers Charbon Autres Total Zone 4-total Résidentiel Tertiaire Transport Industrie Agriculture TOTAL Résidentiel Tertiaire Transport Industrie Agriculture Le bilan énergétique total par territoire est représenté sur le graphique ci-dessous : FIGURE 9 : REPARTITION DES CONSOMMATIONS D'ENERGIE FINALE PAR TERRITOIRE Les Zones 1 (métropole) et 2 (zones «frontalières avec les autres régions) concentrent les 2/3 des consommations d énergie finale régionales. La répartition des consommations d énergie par secteur pour chacune des zones géographique permet de mettre en évidence les spécificités de chaque territoire en matière de consommation d énergie : 22

23 FIGURE 10: REPARTITION PAR SECTEUR DES CONSOMMATIONS D'ENERGIE DE CHAQUE TERRITOIRE (2005) Ces répartitions sont à mettre en regard des consommations de chaque zone en valeur absolue : FIGURE 11 : CONSOMMATIONS D'ENERGIE FINALE EN 2005 PAR TERRITOIRE 23

24 FIGURE 12 : CONSOMMATIONS D'ENERGIE FINALE PAR TERRITOIRE ET PAR SECTEUR EN 2005 FIGURE 13 : REPARTITION DES CONSOMMATIONS POUR LES 4 ZONES GEOGRAPHIQUES 24

25 La Zone 1 est la plus consommatrice d énergie en valeur absolue (38% des consommations finales régionales). Les bâtiments consomment 47% de l énergie finale (pour 43% au niveau régional), et les transports 38% (pour 41% au niveau régional). Le tertiaire a un poids particulièrement élevé (14% pour 11% au niveau régional). L industrie est un enjeu important également pour ce territoire, avec 14% des consommations finales. L agriculture représente 1% des consommations. La Zone 2 représente 28% des consommations finales régionales. L industrie est un enjeu important pour cette zone, avec 19% des consommations finales. La Zone 3 représente16% des consommations finales régionales. Le transport y représente 45% des consommations, légèrement plus qu au niveau régional. Les bâtiments consomment 40% de l énergie finale, et l industrie 12%. La Zone 4 représente 18% des consommations finales régionales avec un poids prépondérant des transports (48% pour 43% au niveau régional) et du résidentiel (34% pour 32% au niveau régional). L industrie représente une part très faible des consommations (5%), pratiquement à égalité avec l agriculture (4%). 25

26 2.6 Bilan des émissions de GES par secteur Facteurs d émission utilisés pour les bilans Les facteurs d émission utilisés pour le bilan proviennent de l outil de calcul de la DGEC du ministère de l écologie pour les combustibles. Le facteur d émission à utiliser pour les consommations finales d électricité peut être choisi selon diverses hypothèses. L ADEME et EDF ont ainsi défini des facteurs d émission différents selon les usages, présentés ci-dessous. Le comité de pilotage a retenu l hypothèse suivante pour le facteur d émission de l électricité : 180 g CO 2 eq/kwh pour le chauffage 80 g CO 2 eq/kwh pour l ensemble des autres consommations Concernant l utilisation du bois-énergie, il a été fait l hypothèse que son utilisation était neutre au niveau des GES (cependant, l utilisation du bois comme combustible a un effet sur les émissions de polluants atmosphériques et de particules). Les facteurs d émission par secteur pour les autres énergies sont détaillés dans le tableau ci-après, pour le CO 2, ainsi que pour le CH4 (méthane) et le N2O (protoxyde d azote). Afin d exprimer les émissions en équivalent CO 2, les pouvoirs de réchauffement global (PRG) suivants sont utilisés (Source : CITEPA) : CH4 : 21 N2O : 310 Attention : les facteurs d émission pour le CO 2 sont exprimés en t/gwh, et ceux du CH4 et du N2O en kg/gwh. De fait, le émissions de CH4 et N2O, exprimées en équivalent CO 2, représentent moins de 1% des émissions liées à la consommation finale d énergie. Les bilans présentés ci-après sont donc exprimés en tonnes équivalent CO 2. 26

27 TABLEAU 10 : FACTEURS D'EMISSION DE GES DES COMBUSTIBLES (SOURCE : OUTIL DGEC) Facteur d'émission Facteur d'émission Facteur d'émission Facteur d'émission CO 2 en CH4 en N2O en CO 2 en t/tj kg/tj kg/tj t/gwh Transport Facteur d'émission CH4 en kg/gwh Facteur d'émission N2O en kg/gwh Produits pétroliers 74,03 2,70 1, GPL 57,00 17,78 2, Biocarburants 68,37 3,46 1, Résidentiel Produits pétroliers 73,10 7,19 1, Combustibles minéraux solides, charbon 95,00 15,00 3, Gaz naturel 57,00 5,00 2, Biomasse (bois, plaquette de bois) 91,99 268,33 4, Tertiaire Produits pétroliers 74,51 6,58 1, Combustibles minéraux solides, charbon 95,00 85,00 3, Gaz naturel 57,00 2,50 2, Biomasse (bois, plaquette de bois) 90,51 3,14 3, Industries manufacturières et construction Produits pétroliers 90,96 3,96 2, Combustibles minéraux solides, charbon 133,48 30,38 2, Gaz naturel 57,00 3,87 2, Biomasse (bois, plaquette de bois) 96,76 3,73 3, Agriculture, foresterie et pêche Produits pétroliers 73,45 4,76 1, Combustibles minéraux solides, charbon 95,00 15,00 3, Gaz naturel 57,00 2,50 2, Biomasse (bois, plaquette de bois) 91,56 5,83 3, Dans les bilans présentés ci-après, il a été pris l hypothèse que les consommations de bois ne sont pas comptabilisées dans le bilan des émissions. 27

28 2.6.2 Bilan des émissions de GES En 2005, les émissions régionales de GES sont estimées à 12 millions de tonnes équivalent CO 2. Le bilan régional des émissions de gaz à effet de serre est marqué par le poids du secteur des transports. En effet ce secteur qui émet le plus de gaz à effet de serre, constitue 51 % des émissions totales liées aux consommations d énergie finale, bien que son poids dans le bilan des consommations d énergies soit moindre (41%). Le secteur résidentiel est le second poste le plus émetteur avec 24 % des émissions totales de gaz à effet de serre de la région (pour 32% des consommations d énergie). TABLEAU 11 : BILAN DES EMISSIONS DE GES ENERGETIQUES PAR SECTEUR EN 2005 Secteurs Emissions 2005 en kt CO 2 eq % des émissions t CO 2 eq/habitant Transport % 2,4 Résidentiel % 1,2 Tertiaire % 0,4 Industrie % 0,6 Agriculture 312 3% 0,1 Total % 4,8 Le tableau ci-dessous détaille les émissions par GES : Secteurs CO2 en kt CH4 en t N2O en t CO2 eq en kt Transport Résidentiel Tertiaire Industrie Agriculture Total FIGURE 14 : REPARTITION DES EMISSIONS DE GES ENERGETIQUES PAR SECTEUR EN 2005 Ce bilan correspond à une émission de 4,8 tonnes équivalent CO 2 par habitant (émissions liées à la consommation finale d énergie uniquement, hors émissions non énergétiques). 28

29 TABLEAU 12 : BILAN DES EMISSIONS DE GES PAR SECTEUR EN 2007 Secteurs Emissions 2007 en kt CO 2 eq % des émissions Transport % Résidentiel % Tertiaire % Industrie % Agriculture 307 3% Total % Le tableau ci-dessous détaille les émissions par GES : Secteurs CO2 en kt CH4 en t N2O en t CO2 eq en kt Transport Résidentiel Tertiaire Industrie Agriculture Total

30 3 Synthèse des scénarios d évolution A NOTER : La déclinaison par territoire infra-régional n est pas réalisée pour la scénarisation des consommations d énergie. Cette déclinaison pose en effet le problème de la disponibilité d indicateurs et d hypothèses différenciées selon les zones. 3.1 Définition des scénarios et principales hypothèses Le MEDDTL a défini un certain nombre d hypothèses de cadrage sur lesquelles les scenarios régionaux de calcul des potentiels d économie d énergie peuvent s appuyer, et propose des définitions des scénarios tendanciels et Grenelle, sur lesquelles la présente étude s est appuyée Définition des scenarios Trois scénarios d évolution ont été étudiés, à horizon 2020 et horizon 2050 : Un scénario «tendanciel», qui prend en compte l évolution démographique et économique de la région, et qui évalue l évolution des consommations finales en considérant qu aucune nouvelle mesure de réduction d émissions, de maîtrise de la consommation énergétique, de développement des énergies renouvelables ou d amélioration de l efficacité énergétique ne sont prises (c est un scenario «au fil de l eau», mais pas un scénario du «laissez-faire»). Il est construit sur la base des grandes évolutions structurelles de la Région (prospective d augmentation de la population notamment) et prend en compte: les tendances d évolution observées en termes d efficacité énergétique : évolution des consommations unitaires par m2 (bâtiment) ou par km (transports), évolution de la réglementation thermique, etc. Ce scenario n est donc pas seulement la poursuite de la tendance de croissance des consommations régionales depuis 1990, car ce scénario tient compte de la mise en œuvre des mesures d efficacité énergétique existantes (on peut donc considérer que c est un tendanciel «corrigé»). Le scénario tendanciel est le point de départ d une analyse prospective ayant pour but de définir les objectifs et orientations du schéma. Un scénario «Grenelle» : Ce scénario suppose la mise en œuvre des orientations du Grenelle dans chacun des secteurs, en tenant compte des actions possibles des territoires, et notamment des démarches engagées par les différentes échelles territoriales en termes de plans climat énergie territoriaux. Il évalue les gisements d économie d énergie obtenus grâce aux actions mises en œuvre (réhabilitation des logements et des locaux tertiaires, application de la réglementation thermique, amélioration de l efficacité énergétique des équipements de chauffage et de production d eau chaude, report modal...). Un scénario «Ambitieux» : Ce scénario vise à identifier un potentiel d économie d énergie «maximaliste», qui suppose une action très forte au niveau du territoire. Les hypothèses détaillées et chiffrées de chacun de ces scénarios sont présentées dans chacun des rapports sectoriels, et synthétisées dans le présent document. Ces scénarios doivent être considérés comme un outil d aide à la décision qui permettra de définir les domaines d actions prioritaires de la région, les orientations du schéma au regard de la tendance observée, et les objectifs que la région peut atteindre à partir des actions envisagées et envisageables par les acteurs locaux. 30

31 3.1.2 Hypothèses communes à tous les scenarios L ensemble des scenarios est basé sur un certain nombre d hypothèses communes, notamment en termes de démographie et d évolution économique. Ces hypothèses permettent de prendre en compte le dynamisme démographique de la région Languedoc- Roussillon et ses conséquences sur les consommations tendancielles projetées dans les secteurs les plus consommateurs que sont les transports, le résidentiel, et le secteur tertiaire Evolution de la population Projections nationales Au niveau national, compte tenu des dernières estimations disponibles, le MEDDTL a choisi de retenir le scénario «fécondité haute» de l INSEE réactualisé en En effet, les dernières données de population indiquent que le point 2010 du scénario central de croissance de la population a déjà été atteint en De même le scénario «nombre de ménages haut» de l INSEE (2006) a été retenu. 4 Le scénario central de l INSEE estime qu en 2050, la France métropolitaine compterait 70 millions d habitants, soit 9,1 millions de plus qu en Le nombre de ménages tend cependant à croître plus vite que la population (+1,24% par an en moyenne pour le nombre de ménages entre 1975 et 2005, +0.48% pour la population), en raison de la baisse continue du nombre moyen de personnes par ménage lié à des mises en couple plus tardives, des unions plus fragiles, mais aussi des personnes âgées plus nombreuses qui continuent à vivre à leur domicile à un âge plus avancé. 4 Source : INSEE, Fiches thématiques relatives à la co-élaboration des schémas régionaux du climat, de l air et de l énergie, MEDDTL 31

32 Déclinaison régionale Au niveau régional, l INSEE a réalisé un exercice de projection, qui a également été décliné par territoire infrarégional dans le cadre du SRADDT. Le taux de croissance de la population à 2030 retenu dans le SRADDT est de 1,54%/an. Il est décliné selon les territoires du SRADDT de la façon suivante : Ce scénario est donc légèrement supérieur au scénario régional réalisé en 2007 par l INSEE 5, qui table sur une évolution de la population de 1,4% par an à l horizon 2030, avec des disparités importantes selon les départements (croissance forte en Hérault, croissance plus faible avec un vieillissement marqué de la population en Lozère). Selon l INSEE 6, l'attractivité région du Languedoc-Roussillon connaîtrait la plus forte hausse du nombre de ménages (1,3% par an). Le nombre de ménages serait ainsi, selon les scénarios, de 1260 à 1284 milliers de ménages en 2020, et de 1405 à 1446 milliers en En région Languedoc-Roussillon, le nombre de personnes par ménage et d ores-et-déjà inférieur à la moyenne nationale. Le nombre de personnes par ménage est une hypothèse particulièrement importante pour le secteur résidentiel, en tant que déterminant du besoin de logements neufs. Le scénario d évolution de la population régionale retenu dans le cadre du présent exercice de scénarisation est établi à partir des nouvelles projections régionales de l INSEE (décembre 2010) : La population régionale atteindrait, selon le scenario central de l INSEE Languedoc-Roussillon, 3291 milliers d habitants en «Projections de population en Languedoc-Roussillon à l'horizon 2030» - INSEE Repères synthèse n 9, octobre Source : «Projections de ménages pour la France métropolitaine, ses régions et ses départements (horizon 2030)» - INSEE résultats, n 19, octobre Projections de population en Languedoc-Roussillon à l horizon 2040 : La croissance démographique resterait forte mais se tasserait, INSEE Languedoc-Roussillon, Décembre

33 Le tableau ci-dessous résume les hypothèses utilisées pour l ensemble des scénarios sectoriels : TABLEAU 13 : HYPOTHESES DEMOGRAPHIQUES RETENUES POUR L'ENSEMBLE DES SCENARIOS Année Population Languedoc/France 4,1% - - 4,6% - Pers/ménage 2,26 2,11 2,03 2,01 1,97 Résidences principales En outre, on observerait un vieillissement de la population en Languedoc-Roussillon, la part des plus de 60 ans passant de 25% en 2007 à 35% en (pour 21% en 2007 à 31% en 2040 au niveau national) Activité économique Données nationales Au niveau national, le MEDDTL fournit les données de cadrage suivantes sur l évolution économique nationale : Croissances macro-sectorielles, hypothèses centrales (part des secteurs dans le PIB national) : La part du tertiaire dans l économie nationale est donc en croissance, tandis que celle de l agriculture et de l industrie diminue. Concernant la croissance des surfaces tertiaires, le MEDDTL a repris en première instance les calculs de Med- Pro basés sur les hypothèses du scénario tendanciel 2007 relatives à la productivité de l'emploi, la surface par employé et le taux de renouvellement des surfaces tertiaires (taux de sortie de 0,5%/an) : 33

34 Données régionales Au niveau régional, s il est difficile de prévoir l évolution des emplois dans le secteur industriel, on peut en revanche faire l hypothèse d une augmentation des emplois tertiaires, en lien avec l augmentation continue de la population. Les deux graphiques suivants illustrent l évolution récente de l emploi en Languedoc-Roussillon 8. Ces graphiques mettent en évidence la hausse régulière des emplois tertiaires, le fort dynamisme de la construction, et une tendance à la diminution des emplois industriels. L ensemble des courbes fait apparaître l effet de la crise à partir de L année économique et sociale 2009 en Languedoc-Roussillon, INSEE, Mars

35 3.1.3 Principales hypothèses sectorielles selon les scenarios Le détail des hypothèses est présenté dans les rapports sectoriels. Les principales hypothèses macroéconomiques des scénarios sont les suivantes : Evolution de la population (base scénario INSEE de décembre 2010 à horizon 2040, présenté ci-avant) La part des plus de 60 ans passerait de 25% en 2007 à 35% en 2040 (pour 21% en 2007 à 31% en 2040 au niveau national) Un nombre de personnes par ménage inférieur à la moyenne nationale et en baisse Augmentation des surfaces tertiaires par habitant Evolution des secteurs industriels incertaine Hypothèses pour le secteur résidentiel Les principales hypothèses sont les suivantes : Hypothèses sur les constructions neuves (nombre calé sur les hypothèses d évolution de la population, et hypothèses d application des réglementations thermiques) Hypothèses de rénovation de l existant (bâti et équipements) : la modélisation a été réalisée par type d interventions. Les études OPEN et l étude régionale de l OREF ont permis de cadrer les hypothèses Hypothèses d évolution des consommations d électricité spécifique et de climatisation (augmentation de la climatisation dans tous les scénarios, sauf ambitieux) TABLEAU 14 : PRINCIPALES HYPOTHESES DE SCENARISATION DANS LE SECTEUR RESIDENTIEL Scénario Hypothèses 2020 Hypothèses 2050 Tendanciel Neuf : RT % Existant : interventions/an en moyenne Grenelle Neuf : RT % Existant : rénovations/an en moyenne (bouquets de travaux) Diminution des systèmes fioul, GPL et charbon à l horizon 2020 au profit des systèmes PAC, bois et gaz. Ambitieux Neuf : RT % Existant : rénovations/an en moyenne (bouquets de travaux complets) Neuf : RT % / RT % Existant : interventions/an en moyenne Neuf : RT % / RT % Existant : interventions/an en moyenne (bouquets de travaux) Diminution des systèmes fioul, GPL et charbon à l horizon 2020 au profit des systèmes PAC, bois et gaz. Développement chauffage urbain Neuf : RT % / RT % Existant : interventions/an en moyenne (bouquets de travaux complets) Des bouquets de travaux détaillés par type, âge, et énergie principale Les bouquets de travaux ont intégré les hypothèses suivantes : Renouvellement des équipements de chauffage, et transferts d énergie 35

36 Besoins de chauffage : déclinaison de bouquets de travaux (isolation des parois opaques, des parois vitrées, des toitures, des planchers ) Besoins en ECS (isolation des tuyauteries, réduction du débit d eau). Performance des équipements L ambition de chaque élément des bouquets de travaux (par exemple performance de l isolation, % de ménages choisissant une chaudière performante, etc ) Consommations d électricité spécifique et de climatisation : Pénétration des équipements performants (notamment pour l éclairage), protection solaire. L augmentation du taux de climatisation est une spécificité régionale, ainsi que les problématiques de confort d été, y compris dans le neuf (cf étude IZUBA et CR d entretien) TABLEAU 15 : NOMBRE D'INTERVENTIONS SUR LE BATI RESIDENTIEL DANS LES SCENARIOS A Scénario Tendanciel Scénario Grenelle Scénario Ambitieux Isolation des parois opaques Isolation des parois vitrées Nombre d'interventions par action Bâti Isolation toiture Isolation sol Etanchéification à l'air de l'enveloppe et VMC double flux avec récupérateur d'énergie Nombre de changement de chaudières Hypothèses pour le secteur tertiaire Pour ce secteur, les hypothèses d évolution tendancielle ont porté sur l évolution du parc en surface et l amélioration de l efficacité énergétique. Les gisements ont ensuite été estimés sur le parc existant (bouquets de travaux types par secteur). Evolution du parc Surfaces par habitant : Environ 10m2/habitant en LR (pour 14m2 au niveau national), hypothèse 2020 = 12,3 m2/hab et 2050 = 15,9 m2/hab En moyenne, +650 millions m2/an Le parc tertiaire à 2020 est estimé selon ces hypothèses à 36 millions de m2 en 2020 (+37% par rapport à 2005), et près de 56 millions de m2 en 2050 (+110% par rapport à 2005). Au niveau national, rappelons que les surfaces ont augmenté de 35% entre 1990 et 2007, tandis que la population n augmentait que de 8%. Ainsi, la surface tertiaire par habitant en France est passée approximativement de 11,7 m2/habitant en 1990 à 14.5 m2/habitant en

37 Méthode d évaluation des gisements sur les bâtiments existants : Bouquets de travaux / mesures par branche (l approche a été simplifiée, en raison de l hétérogénéité des activités) % de gain par type d intervention (par mesure) Taux de pénétration de la mesure selon les scénarios Hypothèses pour le secteur des transports L évolution des consommations énergétiques du secteur, dominé par le transport routier dépend de 4 variables principales, sur lesquelles ont porté les hypothèses : L augmentation du nombre de véhicules (lié à l augmentation de la population) L évolution des kilomètres parcourus L Amélioration de l efficacité énergétique (consommations unitaires des véhicules) Le report modal TABLEAU 16 : LEVIERS MIS EN ŒUVRE DANS LES SCENARIOS DU SECTEUR TRANSPORT Evolution Leviers d action Mobilité quotidienne locale Mobilité longue distance - Développement des modes doux - Augmentation de l offre et intensification des TC - Développement du covoiturage et télétravail - Aménagement du territoire (densification et Développement de la mixité - Report modal - Développement du covoiturage et télétravail Amélioration de l efficacité énergétique - Développement des véhicules électriques - Amélioration du taux de remplissage - Eco-Conduite - Evolution voir Rupture technologique Transport de marchandise - Report modal ferroviaire et fluvial - Aménagement du territoire (développement de la mixité, logistique urbaine - Optimisation logistique (taux de remplissage, voyage à vide) Hypothèses pour l Industrie L évolution tendancielle de l industrie est caractérisée par une forte incertitude (évolution des branches en fonction du dynamisme régional, et surtout ouverture et fermeture d Installations Grandes Consommatrices d Energie). Les hypothèses d évolution ont été réalisées sur la base : De l évolution des emplois par branche industrielle (sur la base de l évolution passée) De l évolution du ratio de consommation par emploi (hypothèse de gain d efficacité énergétique 37

38 Les hypothèses de scénarisation sont basées sur la mobilisation du gisement, estimé à 30% par le CEREN (hors sidérurgie) au niveau national. Selon le CEREN, les 2/3 du gisement pourraient être atteints par la mise en œuvre de techniques économes au niveau des procédés, et le 1/3 restant pourrait être obtenu par des mesures transverses sur les utilités. Des pourcentages différents de mobilisation de ce gisement ont été appliqués selon les scénarios Hypothèses pour le secteur agricole Pour ce secteur, des hypothèses ont été faites sur l évolution de l activité agricole en région, l amélioration tendancielle de l efficacité énergétique des engins. Pour les scénarios Grenelle et ambitieux, les leviers d action ont porté sur les techniques agricoles, l amélioration de l efficacité énergétique des engins, et l utilisation rationnelle de l énergie au sein des bâtiments d élevage. Dans le cadre du SRCAE, la valorisation énergétique des déchets agricoles constitue également un axe important (non traité dans la présente étude). 38

39 3.2 Synthèse des résultats des scénarios Evolution des consommations d énergie Les tableaux suivants présentent les résultats des différents scénarios : En valeur absolue En pourcentage d évolution par rapport à 2005 et par rapport à l évolution tendancielle En consommation par habitant et par m2 pour les bâtiments TABLEAU 17 : CONSOMMATIONS D'ENERGIE EN GWH PAR SECTEUR SELON LES SCENARIOS Gwhef Secteurs 2005 Tendanciel Grenelle Ambitieux Tendanciel Grenelle Ambitieux Transport Résidentiel Tertiaire Industrie Agriculture Total TABLEAU 18 : EVOLUTIONS DES CONSOMMATIONS D'ENERGIE A 2020 ET 2050 PAR RAPPORT A 2005 Evolution par rapport à Secteurs Tendanciel Grenelle Ambitieux Tendanciel Grenelle Ambitieux Transport 9% -7% -20% 12% -24% -50% Résidentiel 15% -15% -23% 23% -11% -26% Tertiaire 24% -11% -22% 70% 19% -11% Industrie -10% -21% -28% -15% -35% -40% Agriculture -11% -12% -12% -17% -21% -21% Total 10% -12% -22% 18% -17% -36% TABLEAU 19 : EVOLUTIONS DES CONSOMMATIONS D'ENERGIE A 2020 ET 2050 PAR RAPPORT AU SCENARIO TENDANCIEL Evolution par rapport au tendanciel Secteurs Grenelle Ambitieux Grenelle Ambitieux Transport -15% -27% -32% -55% Résidentiel -26% -33% -28% -40% Tertiaire -28% -37% -30% -48% Industrie -13% -20% -24% -30% Agriculture -2% -2% -5% -5% Total -20% -29% -29% -46% Au global, à l horizon 2020 : Le scénario tendanciel prévoit une augmentation des consommations de 10% par rapport à 2005 Le scénario Grenelle permet une économie d énergie de 12% par rapport à 2005, et de 20% par rapport à l évolution tendancielle. Le scénario ambitieux permet une économie d énergie de 22% par rapport à 2005, et de 29% par rapport à l évolution tendancielle. 39

40 A l horizon 2050 : Le scénario tendanciel prévoit une augmentation des consommations de 18% par rapport à 2005 Le scénario Grenelle permet une économie d énergie de 17% par rapport à 2005, et de 29% par rapport à l évolution tendancielle. Le scénario ambitieux permet une économie d énergie de 36% par rapport à 2005, et de 46% par rapport à l évolution tendancielle. La lecture de ces résultats appelle plusieurs commentaires : L évolution des consommations globales régionales est fortement tirée par la croissance démographique (la plus forte de France après la Corse) Les scénarios transport et résidentiel sont des scénarios véritablement ambitieux, qui impliquent la mise en œuvre de moyens importants Le secteur tertiaire est un secteur au sein duquel les baisses sont difficiles à obtenir par rapport à l existant en 2005, compte-tenu du doublement des surfaces à l horizon 2050, et du développement de la climatisation et de l électricité spécifique. Le scénario industrie est plus théorique, mais on peut penser que les contraintes réglementaires (notamment pour les industries soumises à quotas), seront un levier puissant. Ces résultats sont présentés dans les graphiques ci-dessous, par secteur, puis par énergie. FIGURE 15 : EVOLUTION DES CONSOMMATIONS FINALES D'ENERGIE A 2020 PAR SECTEUR SELON LES SCENARIOS FIGURE 16 : EVOLUTION DES CONSOMMATIONS FINALES D'ENERGIE A 2050 PAR SECTEUR SELON LES SCENARIOS 40

41 TABLEAU 20 : BILAN DES SCENARIOS DE CONSOMMATION PAR ENERGIE Gwhef Energie Etat initial Tendanciel Grenelle Ambitieux Tendanciel Grenelle Ambitieux Electricité Gaz Produits pétroliers Autres Total FIGURE 17: EVOLUTION DES CONSOMMATIONS FINALES D'ENERGIE A 2020 PAR ENERGIE SELON LES SCENARIOS FIGURE 18 : EVOLUTION DES CONSOMMATIONS FINALES D'ENERGIE A 2050 PAR ENERGIE SELON LES SCENARIOS Ces graphiques mettent en évidence la difficulté de réduire les consommations d énergie finale compte-tenu de l évolution prévue de la population régionale (voir ci-après l évolution des ratios de consommation par habitant). 41

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