e pertise Mediaconstruct, sponsor officiel du BIM e ploration la lettre de Mediaconstruct édito Développement durable et maquette numérique.

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1 e pertise édito Développement durable et maquette numérique. Du 1 er au 7 avril se tiendra à Clermont-Ferrand la 10 e semaine du développement durable. Au cours de l inauguration seront présentées deux démonstrations technologiques innovantes. Une sur la caméra thermographique et une sur la maquette numérique. Clermont Demain, le journal municipal, distribué aux Clermontois, en fait une présentation dans son numéro de mars : La maquette numérique est la représentation graphique la plus intelligente qui existe actuellement pour décrire les objets en 3D sur lesquels sont attachées des informations. Elle permet d identifier clairement la composition d un bâtiment en plusieurs dimensions, et de le désosser virtuellement. Cette technologie innovante permet au maitre d ouvrage de tester plusieurs scénarios avant de valider définitivement la construction ou l amélioration d un bâtiment. La Ville de Clermont-Ferrand a été une des premières en France à développer et à utiliser cette technologie, proposée par l association Médiaconstruct, dans la gestion du patrimoine bâti. Les informations récoltées sont impressionnantes et permettent d évaluer au plus fin la performance énergétique du parc de bâtiments municipal. La maquette numérique est devenue un outil mature permettant une approche nouvelle pour la rénovation des bâtiments existants. Nous en avons la conviction : le chemin ouvert par la ville de Clermont sera repris par nombre de collectivités publiques et au-delà par la maitrise d ouvrage publique ou privée. Bruno Slama e ploration la lettre de Mediaconstruct Depuis sa création en 1989, l association Mediaconstruct se donne comme objectif la promotion de l interopérabilité des logiciels métiers au sein de la filière. L objectif? Décloisonner ces derniers en s appuyant sur un langage informatique commun. Dans un premier temps, l association travaille sur Edifact, un ensemble de mesures destinées à la dématérialisation des échanges de données administratives et financières puis, à partir de 1998, sur le BIM et les IFC, outils collaboratifs de conception des projets. N 47 MARS 2012 Mediaconstruct, sponsor officiel du BIM Mieux communiquer pour mieux construire : voilà les mots qui, depuis l origine, motivent Mediaconstruct. Aujourd hui, face à un contexte énergétique exigeant, cet enjeu est plus que jamais d actualité. Il s agit désormais de propulser le BIM sur le devant de la scène. Des pionniers fondateurs aux enjeux actuels Pendant 14 ans, les travaux de recherche et de développement de BuildingSmart et Mediaconstruct permettent de développer les IFC. L idée est de produire des spécifications afin d inciter les éditeurs à développer une nouvelle génération de logiciels compatibles. C est pourquoi, Mediaconstruct porte depuis toujours une attention particulière sur les outils développés par les éditeurs. Ces derniers ont ainsi bénéficié, depuis les débuts, d un collège dédié au sein de l association. 1

2 e ploration Aujourd hui, les missions de Mediaconstruct évoluent. Les professionnels de la Construction sont face à des urgences de qualité et de productivité et il leur est plus que jamais nécessaire de travailler de façon collaborative. Pour les y aider, l association rassemble tous les professionnels désireux de s investir dans le développement du BIM : éditeurs, architectes, ingénieurs, formateurs, etc. Tous peuvent déjà utiliser le BIM et contribuer, à leur niveau, à son amélioration. Des pas règlementaires Parmi les actions menées au cours de ces derniers mois, l association a engagé des travaux pour favoriser, dans les textes de loi, le recours aux méthodes collaboratives. L évolution de la réglementation thermique entraîne aujourd hui les métiers du Bâtiment dans un tournant que le BIM peut justement accompagner. Dans ce cadre, Mediaconstruct s est investi dans le plan Bâtiment Grenelle Environnement. L association a ainsi produit 28 propositions afin de favoriser la généralisation de l usage du BIM et des IFC. De plus, dans un contexte où la loi M.O.P.*, favorable aux petites entreprises, est moins utilisée, Mediaconstruct entend se positionner encore plus avant dans les évolutions du jeu règlementaire en prenant en compte les intérêts des PME. Ce travail rend cohérent son action GreenConServe, réalisée en lien avec Oséo. Aujourd hui, le BIM est de plus en plus présent dans le paysage gouvernemental, comme le prouve la récente feuille de route ambition Ecotecfh. Présenté par le comité stratégique de la filière éco-industrie (COSEI) et approuvé par les ministres de l écologie de l industrie, le document mentionne explicitement le recours à la maquette numérique parmi ses 87 actions destinées à la filière verte. De son côté, le PUCA, en liaison notamment avec l ADEME et Oséo, lancera en janvier 2013 un appel à recherche-action destiné à repérer des solutions aux problèmes rencontrés sur le terrain dans la mise en œuvre du BIM. Formation et données produits Mediaconstruct travaille également avec la filière formation. En partenariat avec la fondation UNIT (Université Numérique Ingénierie et Technologie), l association participe au développement de cours de référence sur le BIM et les IFC, accessibles aux architectes et ingénieurs en école. Côté fabricants, la mobilisation est également bien amorcée : e-catalogue, dictionnaires de données produits, etc. Conscients de la nécessité d harmoniser leurs informations produit et de les rendre plus accessibles, les industriels, sous l égide de l AIMCC, ont insufflé un mouvement international qui vise à normaliser leurs données pour les intégrer dans la maquette numérique. Le collège industriels créé au sein de Mediaconstruct propose et soutient les évolutions en la matière. Tous ces nombreux projets concourent à faire du BIM l outil de demain. Mais ce travail de développement ne peut se faire sans votre participation. En rejoignant Mediaconstruct, vous décidez d apporter votre contribution dans la réflexion et la mise en œuvre des projets. Finalement, vous choisissez de sponsoriser le BIM! n * La loi du 12 juillet 1985, dite loi M.O.P., et son décret d application du 29 novembre 1993, définissent de manière précise la mission minimum de l architecte en matière de marchés publics. en bref NORMALISATION DES DONNEES PRODUIT Un pas de plus vers la certification! Une nouvelle étape vers la certification ISO vient d être franchie courant mars. Une revue des IFC 4 va s ouvrir pour une période de 5 mois et sera clôturée par un vote. Si celui-ci est favorable, les IFC pourraient obtenir le statut de standard international (ISO 16739) avant la fin

3 e pression Bâtiment 46 m de haut et 150 m de long, posé sur un radier d un poids de m 2 au sol, et sur un bassin d eau 7 m en contrebas. 19 icebergs : surface totale de m 2 (extérieure), panneaux de vêture en Ductal. 47 enveloppes vitrées (surface totale de m 2 ). 12 verrières : m 3 de poutres lamellée collée, m 2 de vitrage. 300 giga-octets de volume de données En collaboration avec GTM Bâtiment et Dodin Campenon Bernard, l entreprise PETIT, filiale VINCI Construction France, construit actuellement la Fondation Louis Vuitton (Bois de Boulogne) dessinée par Franck Gehry. Un défi architectural relevé avec le BIM. Guillaume Duché (directeur technique) Philippe Vancapernolle (son adjoint) et Julien Ischer (responsable Gros Œuvre) nous parlent de ce projet qui vient d ailleurs de remporter un prix de l innovation chez VINCI. Quelle méthode de travail a été développée en phase projet du fait de l utilisation d un BIM? Un scan 3D du modèle physique a tout d abord été réalisé par Gehry Partners. Ce modèle 3D scanné a servi de base au modèle BIM de conception réalisé par les équipes de maîtrise d œuvre. A l issue du travail de conception, le modèle BIM d exécution du projet a pu évoluer, en étroite collaboration avec la maitrise d œuvre. Etudes d exécution et de synthèse tous corps d état alimentent la maquette numérique de la Fondation : ce sont 8 à 10 lots techniques et 36 lots architecturaux qui sont en interaction. Nous n avons pas imposé un format d échanges mais laissé chacun tra- vailler selon ses habitudes. Pour chaque professionnel le format et la typologie des informations à nous fournir étaient définis, à nous de les réintégrer dans le BIM ensuite. Nous avons donc utilisé la passerelle IFC pour les fichiers qui n étaient pas natifs de Catia. Nous avons joué le rôle de BIM Manager en somme. Que vous a permis le BIM? Le BIM s est imposé du fait de la difficulté géométrique et de la technicité de l ouvrage. Le souci de rationalisation des procédés y participe aussi. Au-delà de la visualisation, ce ne sont pas les avantages qui manquent : Développabilité des formes pour leur optimisation dans le cadre d un processus industriel de fabrication des éléments. Travail de synthèse entre modèle géométrique et structurel, soit une efficacité dans le contrôle de la position des fibres neutres des éléments de structure. Gestion de projet améliorée pour le service Méthodes (connexion à l outil de planification des tâches) pour mieux penser les phasages du chantier. Topographie au cordeau : un relevé de récolement de la charpente par scan laser (photogrammétrie) superposé au BIM permet de vérifier la tolérance des écarts et d effectuer les ajustements nécessaires. Quels problèmes avez-vous pu rencontrer ou relever? Les facilités de modifications dans un BIM posent le problème de la responsabilité. Il semble impératif de mettre en place des process de validation, qui restent à l état de papier pour le bureau de contrôle à ce jour. Le BIM c est l information en temps réel, d où un danger : être esclave de la mise à jour des données techniques. La gestion des informations nécessite de trouver le moment opportun pour les actualiser. Un autre écueil : faire descendre le BIM sur le chantier, où les compagnons sont plus habitués à manipuler de la 2D. Un travail de sensibilisation est mené ici auprès des équipes pour visionner le BIM du projet avant la mise en œuvre d éléments : des postes sont en accès libre pour les chefs de chantier. L usage du BIM nécessite aussi de former des professionnels, ce qui suppose une mobilisation humaine et des investissements. Quel bilan en tirez-vous? Se servir de la maquette numérique représente un atout de modernité et de qualité. En phase de réponse à un appel d offres par exemple, le BIM permet une identification rapide des problèmes qui peuvent être solutionnés en amont dans un but d optimisation de coût global. C est par ailleurs un moyen de connaître efficacement les métrés à traiter, la précision des ces informations permet de limiter les sources d erreur pour le chiffrage des entreprises. Il en va de même pour les économies liées à l optimisation des formes pour leur fabrication industrielle. Enfin, l usage du BIM donne une image positive de nos métiers pour attirer de nouvelles recrues. n 3

4 e pression Changer d échelle Le Rectorat d Aix-Marseille a lancé un concours architectural d aménagement du quartier des Fenouillères, en association avec le CSTB et le CETE Méditerranée. Dans le cadre du Plan Campus, il s agit de restructurer un restaurant universitaire en lui associant une médiathèque, une bibliothèque universitaire, et de créer des logements pour les chercheurs et les étudiants. Et pour mieux motiver le choix du projet, les donneurs d ordre ont voulu utiliser la maquette numérique. Julien Soula (responsable de l activité Maquette Numérique Urbaine, TIDS/MODEVE) nous explique cette nouvelle pratique. Quel a été le rôle du CSTB? Le CSTB a fourni le terrain virtuel aux candidats qu il accompagne dans les limites légales de l appel d offres. Le CCAG était complexe et a nécessité quelques allers-retours, sous contrôle d huissier, avec les candidats qui ne maitrisaient pas encore complètement des rendus en maquette numérique. Mais le maitre d ouvrage, acquis à ce processus innovant, a su leur laisser le temps de répondre. Comment s est déroulé ce concours? Les projets ont été loadés dans le logiciel evecity ainsi que la modélisation du département 13. Et c est parti! En mode avion, nous survolons Aix-en-Provence pour atterrir aux Fenouillères. On se balade inte- ractivement sur les lieux du futur chantier. Les décideurs regardent chaque projet à travers l œil du piéton, d un cycliste, ou de la fenêtre d un riverain. Un moyen puissant de visualiser les solutions proposées grâce auquel on switche en un clic de l une à l autre, pour mieux les comparer. En quoi cette expérience est-elle originale? Pour la première fois, les deux échelles de la ville et du bâtiment sont réunies! Il a été demandé aux 4 architectes retenus de fournir un modèle 3D et un fichier IFC de leur projet. Le but : mettre en situation les solutions pour les apprécier aux niveaux visuel et réglementaire. En effet, avec le BIM-IFC du bâtiment, il a été possible d effectuer un calcul de Bbio (RT 2012). Cette expérience confirme que la modélisation urbaine et objet devient un support précieux d aide à la décision. Quelles perspectives en tirez-vous? A l échelle urbaine, la vue piétonne représente un haut niveau de détail. Or les IFC n intègrent pas encore de véritable rendu (textures, couleurs) et sont à l échelle du bâtiment un moyen d évaluation des calculs environnementaux. Dans l idéal, il faudrait faire converger l aspect réglementaire des IFC et la puissance d immersion visuelle des jeux vidéo! Ce sont pour nous des pistes de travail importantes. n e position Rebondir pour aller plus loin Le 27 janvier, une rencontre - presque au sommet - qui n a fait pas beaucoup parlé d elle et pourtant elle est annonciatrice d un chantier d envergure. L AIMCC accueillait des membres de BuiIdingSMART International (anglais, américains, norvégiens, allemands ) pour croiser la vision d acteurs du BIM et celle des industriels. Le sujet : comment décrire les produits et systèmes pour leur prise en compte dans le BIM? Poser les fondamentaux L industriel doit pouvoir répondre aux demandes des différents acteurs (design, commerce, maintenance,...) à partir d un référentiel unique de description de ses produits et systèmes. Ainsi assurer une cohérence de la description et de l interopérabilité sur le cycle de vie du produit, simplifier de la production / gestion / maintenance des données, et gérer des exports de contenu en fonction des usages. Main dans la main Cette rencontre a mis en évidence le fait qu aussi bien dans les IFC que les IFD ou l ISO 16757, la notion de référentiel des propriétés des produits - telles que nous pouvons les trouver dans le DTH français - n apparait pas. Il en va de même de la gestion de ces propriétés au niveau des spécificités régio- nales (au sens des régions mondiales ou pays). Ceci a amené l AIMCC et l Afnor à s associer pour proposer le lancement de travaux méthodologiques sur : les règles de définition des propriétés des produits; l administration des ces propriétés indépendamment de l usage ; la synchronisation avec les usages : IFC pour la CAO, le design, les calculs ; et d autres communautés comme GS1 pour le commerce, ecl@ss pour la maintenance Un engagement français à l international Suite à cette journée d échanges du 27 janvier, la France dans BSI (via l AIMCC et ses partenaires) se propose de mener différentes actions dont : l analyse des normes produits harmonisées (hen) permettant d apposer le marquage CE pour constituer la base 4

5 e position e périence région d un Dictionnaire des caractéristiques (ou propriétés) Techniques Harmonisées européenne (DTH) ; l enrichissement de ce dictionnaire avec les propriétés spécifiques pays France liées aux marques de qualité locales et/ou aux réglementations locales (RT2012, HQE, NRA ) ; le développement, avec l AFNOR, d une méthodologie de maintenance élargie de ce dictionnaire pour son ouverture aux autres acteurs européens. à l initiative d une certification nationale Réactivé fin 2011, le collège éditeurs de Mediaconstruct n est pas à cours d idées. Son action phare : la certification nationale. L idée avait germé à la matinée éditeurs de janvier, confirmée à la conférence téléphonique de briefing ante ITM d Oslo du 15 mars. Le plan de bataille sera fixé le 30 mars à la réunion du collège. Pourquoi? Pour la plupart des éditeurs français, obtenir la certification internationale repré - sente une démarche d envergure. Par ailleurs, la certification ISG Internationale telle qu elle est actuellement organisée n est pas optimale. A cela s ajoute la publication imminente de l ISO-IFC 2X4, norme qui pourrait être mentionnée officiellement dans les textes réglementaires français des procédures de marchés. D où vient l idée, à l instar de la Norvège pour les logiciel de calcul thermique, de mettre en place une certification nationale. Comment faire pour y parvenir? Fonctionner en deux temps semble plus sûr : se préparer par galops d essais en 2012 pour mieux transformer l essai en D abord il faut se familiariser avec les outils d auto-validation. Il y a le GTDS, un serveur de validation syntaxique de fichiers IFC développé par Dernière minute Suite à cette rencontre, les positions de la France ont été exposées par une délégation de six personnes - AIMCC, CSTB, Edibatec, Mediaconstruct, Saint- Gobain - à l International User Groupet à l International Technical Management committee de BSI à Oslo les mars derniers. Une présentation très bien accueillie, des retours positifs. A suivre dans un prochain numéro d expertise. n l ISG International, mais aussi evebim pour la validation visuelle. Ce serait aussi une manière de participer à la consolidation de ces outils et des leurs procédures de certification. Dans cette perspective, le CSTB pourrait devenir une antenne de l ISG International, en tant qu organisme français de certification IFC (ce qui soulagerait d ailleurs l activité de l ISG international). Quelles perspectives? La certification sera ainsi développée en langue française avec un référent local : ce qui devrait en faciliter l accès. De plus, une telle certification a plus de valeur pour les éditeurs nationaux dont les logiciels sont étroitement liés au contexte réglementaire et professionnel du pays. Enfin, il est prévu de partitionner cette certification pour que les éditeurs n entament pas une démarche sur l entièreté du logiciel (toujours plus lourde), mais sur les parties qui leur semblent les plus opportunes, spécifiques voire réglementaires. n agenda clermont-ferrand 2 avril BIM s day régional à Clermont-Ferrand Salle Michel de l Hospital, mairie de Clermont-Ferrand (63) Au sein de la semaine du développement durable, une après-midi est consacrée à la maquette numérique. - De 13h30 à 16h30 : rencontre destinée aux élèves en formation dans le Bâtiment - De 17h à 18h : démonstration pour les enseignants et les services techniques territoriaux - De 18h à 19h30 : conférence et débat ouvert à tous les professionnels. > Inscription gratuite : PARIS 2 et 4 avril Stage maquette numérique CSTB Formation CSTB, 4 av. Recteur Pointcaré, Paris 16 e. De 9h à 17h30 : les outils informatiques de travail collaboratif : la maquette numérique. - les fondamentaux de la maquette numérique de construction (BIM), - la maquette numérique, au service de la maîtrise d œuvre, - l enrichissement de la maquette numérique, - l exploitation de la maquette numérique. Programme détaillé : Bulletin d inscription : Contact : cstb-formation@cstb.fr La lettre de Mediaconstruct est éditée par : Ont participé à ce numéro : Bruno Slama, Alain Maury, Jean-Yves Ramelli, Eric Lebègue, Frédéric Grand, Julien Soula, Matthieu Ferrua, Laurent Ortas, Patrick Ponthier. Conception et réalisation : Mars Consultez également la Lettre de BuildingSmart international sur > Recevez e pertise Connectez-vous sur la lettre de Mediaconstruct 5