Profil de pauvreté des communes du Mali

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1 Ministère du développement social, de la solidarité et des personnes âgées Observatoire du développement humain durable et de la lutte contre la té Programme des Nations Unies pour le développement Mali Profil de té des communes du Mali - Indice de Pauvreté Communale (IPC) - La carrtte 2006 de lla pauvvrretté communalle du Mallii Novembre 2006

2 Préface La té est un des défis majeurs de la problématique du développement économique des pays en développement comme le Mali. Sa réduction est au cœur des politiques macroéconomiques et sectorielles du gouvernement du Mali. Avec l adoption, en mai 2002 du Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP), toutes les actions entreprises concourent à cette fin avec un accent particulier sur la décentralisation sensée en accélérer le rythme. En effet, la décentralisation offre la possibilité de mieux adapter les services publics aux préférences locales et de renforcer l Etat de droit. Elle permet le transfert de pouvoirs, de compétences, de biens et de ressources du niveau central aux niveaux régional et local, le renforcement des capacités des collectivités locales concernées et le développement des initiatives de proximité. Il faut rappeler que c est pour approfondir davantage les éléments sus évoqués, que l Observatoire du Développement Humain Durable et de la Lutte Contre la Pauvreté (ODHD/LCPM) a produit en 2003 le Rapport National sur le Développement Humain Durable (RNDH) dont le thème était «Décentralisation et Réduction de la té». Dans ce rapport il avait été calculé à partir des données du Recensement Général de la Population et de l Habitat (RGPH98) un indice composite appelé Indice de Pauvreté Communale (IPC) qui classait les différentes communes du Mali. Lors de la dissémination de ce RNDH, les acteurs concernés avaient émis le vœu de bâtir cet indice sur des données plus récentes. C est dans ce cadre que l ODHD/LCPM en collaboration avec la DNSI à travers ses démembrements régionaux a mener cette enquête en vue de fournir les données actuelles sur les conditions de vie des communes et aussi de donner un nouveau classement à cet effet. Un des axes majeurs de la politique de décentralisation étant l élargissement de l accès aux équipements de base tels que les points d eau potable, les infrastructures sanitaires, scolaires et culturelles, ainsi qu à l accès des communes et de leurs populations à l énergie et aux technologies de l information ; qui non seulement favorisent le développement mais aussi participent en soi au bien-être des populations, toutes choses créant les conditions d un développement durable des collectivités locales et du pays dans son ensemble. Le présent rapport, «Profil de Pauvreté Communale», ambitionne d évaluer les chances réelles des communes du Mali de mieux lutter contre la té. Il établit une carte de té desdites communes pour ensuite indiquer les niveaux de té tels que mesurés à l échelle d un indice composite qui justement fait le bilan de l accès à l énergie et aux équipements de base ; un tel accès étant supposé favoriser le développement et le bien-être.

3 Les résultats de ce rapport serviront d inputs très importants à l élaboration du document CSLP-2 ème génération, surtout en tant que instrument de suivi évaluation des politiques en faveur des collectivités territoriales décentralisées d une part et aussi en matière de lutte contre la té d autre part. La création du groupe Ad hoc décentralisation et spatialisation du CSLP- 2 ème relève de ce souci exprimé plus haut. Enfin, c est le lieu de rendre un vibrant hommage au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour leur appui technique et financier qui a permis la réalisation de la présente étude. Le coordonnateur Zoumana Bassirou FOFANA

4 Table des matières Sigles et abréviations... 1 Résumé... 2 Introduction Collectivités territoriales et décentralisation Découpage spatial Domaines de compétence des collectivités territoriales Enjeux de la décentralisation Elaboration d'un Indice de té communale Filtrage des indicateurs de mesure de la té Création proprement dite de l'indice composite Observations et limites des données Niveaux et structures de la té des communes Indice de té communale Quintiles de té communale Répartition spatiale de la té communale Caractéristiques de la té communale Espace et peuplement Equipements et infrastructures de base Potentiel économique et financier Conclusions et recommandations Annexe A. Questionnaire d'enquêtes auprès des communes du Mali Annexe B. Indicateurs de té et d'équipements collectifs des communes du Mali Annexe C. Répartition des communes très s Annexe D. Structure des sources de financement des investissements au niveau des communes Références bibliographiques

5 Sigles et abréviations ACP ANICT CED CSCOM CSLP DEF DNSI DNCT EDM e.g. GPC i.e. IGM IPC KMO MDRI ODHD/LCP OMS ONG PNUD TDRL Telect Tsec Analyse en composantes principales Agence nationale d'investissement des collectivités territoriales Centre d'éducation pour le développement Centre de santé communautaire Cadre stratégique de lutte contre la té Diplôme d'études fondamentales Direction nationale de la statistique et de l'informatique Direction nationale des collectivités territoriales Energie du Mali par exemple (exempli gratia) Groupe de té communale c'est-à-dire (id est) Institut géographique du Mali Indice de té communale Kaiser-Meyer-Olkin Mission de décentralisation et des réformes institutionnelles Observatoire du développement humain durable et de la lutte contre la té Organisation mondiale de la santé Organisation non gouvernementale Programme des Nations Unies pour le développement Taxe de développement régional et local Taux d'électrification taux du nombre d'écoles 2 nd par écoles 1 er cycle fondamental 1

6 Résumé Le profil de té des communes est la suite logique du travail entrepris lors du rapport 2003 de l'odhd, traitant de la problématique de la décentralisation en rapport avec le défi de la réduction de la té. La té ici n'est pas mesurée au niveau des individus mais plutôt de la commune en tant qu'entité décentralisée. A cet effet, un indice composite de té est élaboré (appelé Indice de Pauvreté Communale IPC) à l'aide des données recueillies auprès des communes. Cet indice compare les niveaux de té relative entre communes. Les variables qui rentrent dans la détermination de cette té relative sont le taux d'utilisation de l'électricité comme source d'éclairage des ménages et les différents taux d'accès aux équipements collectifs de base. La construction de l'indice composite s'est faite sur SPSS par application de la méthode d'analyse en composantes principales sur les données d'enquêtes auprès des communes. Elle scinde l'échelle de l'ipc en 5 groupes plus ou moins identiques en nombre de communes Q1 IPC -0.64, le groupe des communes très s ; Q < IPC -0.42, le groupe des communes bien s ; Q < IPC -0.16, le groupe des communes presque s ; Q < IPC 0.35, le groupe des communes moins s ; Q5 IPC > 0.35, le groupe des communes pas s. Grâce à l'indice de té communale, les communes ont été triées en quintiles de té. Après l'élaboration de cet indice appelé Indice de Pauvreté Communale (IPC), les communes ont ensuite été regroupées en quintiles de té et chaque quintile analysé aux niveaux national, régional et local. Enfin, ces différentes communes ont été caractérisées au regard de la densité de population, de la disponibilité et de l'accès aux infrastructures et équipements de base et au regard de leur potentiel économique respectif de développement. Un des objectifs attendus de la décentralisation est que les collectivités territoriales décentralisées réussissent mieux et plus rapidement à améliorer les conditions de vie de leurs populations grâce à une meilleure gestion des ressources désormais administrées par des organes élus à la base. Le classement des communes selon l'ipc est conforme à leur degré d'urbanité, les communes rurales étant majoritairement au bas de l'échelle, les communes urbaines au sommet et les communes semi-urbaines au milieu. La moyenne et la médiane de l'ipc des communes rurales sont toutes négatives contrairement aux autres types de communes. Aussi, 82% de ces communes ont un IPC négatif, contre 28% pour les communes semi-urbaines et 3% pour les communes urbaines. Pour des raisons de peuplement, les communes rurales ont été scindées, dans le présent rapport, en communes rurales et en communes semi-urbaines. Pour ce faire, l'on a isolé de l'ensemble des communes rurales celles dont au moins une localité atteignait le seuil de 5'000 habitants de population, faisant de la localité une ville selon le critère statistique de population; les communes correspondantes ont été appelées communes semi-urbaines e.g. Koury (9'000 habitants), Dougouwolowula (11'000), Kadiolo (13'000) ou Niono (28'000), etc. 2

7 Ces communes ont des perspectives de développement relativement meilleures aux communes purement rurales et en règle générale les indicateurs d'éducation y sont meilleurs. Du point de vue genre, la gestion des communes demeure encore exclusivement entre les mains des hommes. En effet, sur les 703 maires, seulement 7 sont des femmes, environ 1% du total. Il n'y a aucune femme maire dans les régions de Koulikoro, Ségou, Gao et Kidal, régions qui totalisent 37% de l'effectif des communes du Mali Du point de vue du niveau d'études des maires des communes, il ressort qu'en moyenne, celuici est de 9 années d'études achevées, soit l'équivalent du fondamental achevé et sanctionné par le DEF. Cependant, ce niveau varie en fonction du degré d'urbanité de la commune. Pour les communes rurales, le niveau dominant d'éducation est moins du secondaire, or pour les autres, il est au secondaire. Au chapitre des équipements collectifs, un accent particulier doit être mis sur l'éducation, la santé et le loisir. Pour ce qui est de l'éducation, il est encore à regretter le faible nombre d'écoles fondamentales second cycle par rapport à l'effectif des écoles primaires. Ainsi, l'on ne dénombre en moyenne que 15 écoles second cycle pour 100 écoles premier cycle alors que l'objectif devrait être autant d'écoles second cycle pour autant d'écoles premier cycle pour faire un cycle complet fondamental en vue de contribuer à la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement, en matière d'éducation. Dans l'ensemble, la médiane n'est que de 12% ce qui signifie que la moitié des communes dépassent à peine une école second cycle pour 10 écoles premier cycle. On dénombre encore au Mali, 194 communes sans second cycle, soit 28% de l'ensemble des 703 communes, y compris 3 communes urbaines de Fegui (cercle de Kayes), Fatao (cercle de Diéma) et Toya (cercle de Yélimané) toutes dans la région de Kayes. Ces communes regroupent 15% de la population du pays, soit plus de 1.7 millions d'habitants. Dans le domaine de la santé, l'offre de structures sanitaires semble relativement bonne puisque l'on compte en moyenne 12 structures dans un rayon de 15 km. Mais cette moyenne est trompeuse puisqu'elle n'est que l'effet des communes urbaines de Bamako sinon toutes les régions du pays ont des moyennes nettement inférieures. En matière de personnel de santé, les communes du Mali disposeraient au total de 653 médecins en poste pour seulement 500 sages-femmes et 1'568 infirmiers. De toute évidence, cet effectif est nettement en deçà des besoins des communes. Il devrait en résulter une faible satisfaction des normes OMS pour ce qui est des différents ratios de populations par personnel sanitaire. A l'instar des structures sanitaires, l'offre d'infrastructures de loisir (salles de spectacle et terrains de sport) semble peu satisfaisante. En effet, on compte en moyenne plus de 350 habitants par centre de loisir. Enfin, très peu de communes du Mali sont pourvues de sites touristiques, qu'ils soient naturels ou historiques. L'approvisionnement en eau potable de la plupart des communes s'opère en dehors du réseau EDM qui n'est présent que dans 33 des 703 communes, soit 5% de taux de couverture, ce qui paraît dérisoire. Il existe encore aujourd'hui 16 communes rurales dépourvues de la moindre source d'eau potable. Une autre caractéristique importante des conditions de vie dans les communes est le faible taux d'électrification. Seulement 46 ménages sur 1'000 ont accès à l'électricité, taux variant de 3

8 30 pour 1'000 pour les communes rurales à 246 pour 1'000 pour les communes urbaines en passant par 53 pour 1'000 pour les communes semi-urbaines. Dans ces conditions, on comprend que l'éclairage public soit l'apanage des seules communes moins ou pas s. Le Mali ne compte à ce jour que 92 communes avec éclairage public, soit 13% des 703 communes. En complément à la radio, la couverture télévisuelle des communes est tout aussi importante. Elle concerne 534 communes, soit 76% de l'ensemble à raison de 75% des communes rurales, 77% des communes semi-urbaines et 86% des communes urbaines. Cette couverture est mieux répartie par quintile que la radio de proximité. La couverture téléphonique des communes s'est considérablement améliorée ces dernières années, elle est aujourd'hui de 59%, soit 418 communes au total. Toutes les communes urbaines sont couvertes ainsi que 82% des communes semi-urbaines et un peu plus de la moitié (51%) des communes rurales. Le potentiel économique et financier de la commune peut s'apprécier au regard de l'importance du cheptel, de la présence d'infrastructures économiques telles que usine, banque de céréales, banque ou caisse d'épargne, de la mobilisation des ressources fiscales et du poids des investissements et de leurs sources respectives de financement. La très faible industrialisation du pays apparaît ici dans le très faible nombre de localités pourvues d'usine. Les 50 localités du pays avec industrie sont toutes pas s (41) ou moins s (9). Les banques ne sont présentes que dans 41 localités du pays, situées presque exclusivement dans des communes pas s (38). A la faveur de l'argent du coton, elles sont mieux représentées dans la région de Sikasso (10 localités) tout comme à Kayes (8) à l'affût des transferts de fonds des émigrés. Le fonctionnement des communes et leurs programmes de développement se financent en partie sur leurs ressources fiscales comprenant la TDRL, les taxes perçues sur certaines activités (abattage de bétail et exploitation des carrières) et les vignettes. La TDRL représente en moyenne 46% de la fiscalité totale perçue, pourcentage variant entre 47% pour les communes rurales et 38% pour les communes urbaines. Elle reste de loin la fiscalité la plus importance pour les communes rurales que pour les communes urbaines où l'impôt professionnel prend une relative importance dans la mobilisation des ressources fiscales, notamment dans le district de Bamako où il représente 36% de la fiscalité locale contre 19% de TDRL. A la faiblesse de la mobilisation des ressources par les communes est associée la faiblesse du taux d'investissement communal qui n'est que de 1.7% en 2004, en moyenne avec des régions sans investissement communal telles qu'à Koulikoro, Ségou et Kidal. Par source de financement de l'investissement, l'anict intervient à hauteur de 31%, devant les projets et programmes (19%), les ONG (15%), l'etat ou la commune (11% chacun). La part de l'anict dans le financement est encore plus importante dans les communes rurales (38%) et semi-urbaines (37%), alors que l'etat et les ONG interviennent proportionnellement plus dans les communes urbaines, respectivement 26% et 21%. Il en résulte une plus grande importante intervention de l'anict dans les communes bien s et très s qui se retrouvent principalement dans les communes rurales. 4

9 Le découpage territorial pose la nécessité d'un développement local à la base reposant sur un pôle de développement qui offrirait à l'ensemble des communes les conditions de mise en valeur du potentiel local L'analyse de l'ipc laisse apparaître que les communes très s sont toutes rurales et que seulement 3 communes semi-urbaines sont bien s. A l'opposé, presque toutes les communes urbaines sont pas s. Le classement opéré hisse la commune VI au premier rang des communes pas s du Mali, suivie dans l'ordre des communes V, I, IV, III, II, Sikasso, Kayes, Mopti, Gao, Ségou et Koutiala. Les chefs lieux de région Tombouctou, Koulikoro et Kidal occupent respectivement les 15 ème, 16 ème et 17 ème place. Au-delà de l'ipc, le profil de té communale intègre des indicateurs relatifs à l'éducation, à la santé, à l'eau potable, à l'électrification, à la communication et au loisir. Ce faible taux d'accès à l'électricité est un handicap majeur au bien-être des populations ainsi qu'au développement industriel du pays. 5

10 Introduction La production du Rapport National sur le Développement Humain Durable (RNDH), édition 2003, portant sur le thème : «Décentralisation et réduction de la té» a été l occasion pour l Observatoire du Développement Humain Durable et de la Lutte contre la Pauvreté au Mali (ODHD/LCPM), d élaborer un nouvel instrument de mesure de la té de condition de vie des communes, appelé «Indice de Pauvreté Communale». L outil est basé sur la comparaison des niveaux de té relative des communes urbaines et rurales. Les variables qui rentrent dans sa détermination sont le taux d utilisation de l électricité comme source d éclairage des ménages et les différents taux d accès aux services sociaux de base. Grâce à cet indice, il a été possible d établir un classement national et régional de l ensemble des communes du Mali selon leur degré de té en équipements sociaux de base. L indice de Pauvreté Communale (IPC2003) a été calculé sur la base des données du Recensement Général de la Population et de l Habitat (RGPH98). Lors des ateliers régionaux de dissémination des résultats du RNDH, édition 2003, les communes ont fortement recommandé d actualiser leur classement en fonction des nouvelles situations du terrain. C est pourquoi l ODHD, avec l appui technique de la DNSI (Direction Nationale de la Statistique et de l Informatique) et ses démembrements régionaux, a réalisé, du 27 mars au 18 avril 2006 une enquête d actualisation de l IPC auprès des 703 communes du Mali. Les données de cette enquête ont servi à élaborer un Indice Composite de Pauvreté des Communes. En amont de l'élaboration de l'indice composite de té relative des communes, le rapport présente le découpage spatial du pays et passe en revue les domaines de compétence des collectivités territoriales. Il met un accent particulier sur les enjeux majeurs de la décentralisation au Mali en les examinant sous les aspects importants liés à la problématique de la lutte contre la té. Cet examen particulier est motivé par l'hypothèse que les collectivités territoriales décentralisées devraient réussir mieux et plus rapidement à améliorer les conditions de vie des populations grâce à une meilleure gestion des ressources désormais administrées par des organes élus à la base. Après l'élaboration de l'ipc, les communes ont ensuite été regroupées en quintiles de té. Chaque quintile est analysé aux niveaux national, régional et local. Enfin, les communes ont été caractérisées au regard de la densité de la population, de la disponibilité et de l'accès aux infrastructures et équipements de base et au regard de leur potentiel économique respectif de développement. 6

11 1. Collectivités territoriales et décentralisation La mise en place des communes au Mali est le résultat d'un long processus de décentralisation qui débuta en 1919 dans le contexte colonial avec la création des communes mixtes de Bamako et de Kayes, suivies de celles de Mopti et de Ségou en A partir de 1947, il sera reconnu le statut de commune de moyen exercice à certaines collectivités. Il faut attendre 1956 pour que naisse et se généralise le statut de commune de plein exercice. A l indépendance en 1960, le Mali comptait 14 communes urbaines, réparties dans les régions de Kayes (3), Koulikoro (2), Sikasso (3), Ségou (2), Mopti (1), Tombouctou (1), Gao (1) et dans le district de Bamako (1). Plus tard, le district de Bamako sera éclaté en 6 communes distinctes, portant ainsi le nombre total de communes du Mali à 19. Avec l'adoption de la loi du 4 novembre 1996, le processus de décentralisation se poursuivra pour aboutir, en 1999, à la création de 682 nouvelles communes portant ainsi le nombre total des communes à 701 comprenant cette fois des communes urbaines et rurales. Le processus se poursuivant, le Mali compte aujourd'hui 703 communes dont 37 communes urbaines. Les enjeux de cette décentralisation au Mali seront ici examinés sous quelques aspects importants en particulier ceux liés à la problématique de la lutte contre la té. Au préalable, le rapport présente le découpage spatial actuel du pays et analyse les domaines de compétence des collectivités territoriales Découpage spatial La commune est la collectivité territoriale décentralisée de base, à côté des autres collectivités 1 que sont la région (y compris le district de Bamako) et le cercle. Elle est dotée de la personnalité morale et de l'autonomie financière, le tout sous l'autorité d'un conseil communal dirigé par un maire. La commune est composée de communautés que sont : y les villages et / ou de fractions, pour la commune rurale ; y les quartiers, pour la commune urbaine. La constitution de la commune résulte d'une adéquation entre la volonté des villages et fractions de vivre ensemble, l'existence de liens de solidarité entre eux et la viabilité économique du nouvel espace constitué. Au nom de ce principe de constitution, des villages peuvent bien refuser de s'adjoindre à d'autres pour constituer une commune et vouloir s'ériger en commune distincte comme ce fut le cas des communes de Samankidy, de Fegui et de Gouméra en première région. Il en résulte une plus forte différenciation dans la densité de peuplement des communes (Tableau 1.1.1). 1 Loi du 11 février 1993 déterminant les conditions de la libre administration des collectivités territoriales modifiée par la loi du 16 octobre

12 Tableau Répartition des communes et de leurs populations par région Commune Rurale Urbaine Total Effectif Population moyenne Effectif Population moyenne Effectif Population moyenne Kayes Koulikoro Sikasso Ségou Mopti Tombouctou Gao Kidal Bamako Mali La population moyenne d'une commune urbaine est d'environ 5 fois celle d'une commune rurale. Mais ce rapport est encore beaucoup plus important dans les régions de Sikasso (environ 8 fois) et de Ségou (environ 6 fois). Par contre, il est très faible (moins de deux fois) dans la région de Kayes. Les autres régions se situent entre ces extrêmes de Kayes et de Sikasso. Au total, les communes urbaines représentent 20% de la population du pays alors qu'elles ne constituent que 5% du nombre total des communes. Pour des raisons de peuplement, les communes rurales ont été scindées, dans le présent rapport, en communes rurales et en communes semi-urbaines. Pour ce faire, l'on a isolé de l'ensemble des communes rurales celles dont au moins une localité atteignait le seuil de 5'000 habitants de population, faisant de la localité une ville selon le critère statistique de population; les communes correspondantes ont été appelées communes semi-urbaines e.g. Koury (9'000 habitants), Dougouwolowula (11'000), Kadiolo (13'000) ou Niono (28'000), etc. Ces communes ont des perspectives de développement relativement meilleures aux communes purement rurales et en règle générale les indicateurs d'éducation y sont meilleurs. La répartition de la population du pays (Tableau 1.1.2) entre les trois types de communes (rurale, semi-urbaine et urbaine) est en soi un enjeu de développement avec au centre la problématique des ressources humaines et de la demande de produits et services à satisfaire. 8

13 Tableau Population moyenne des communes Population Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine Sous-total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total A côté de la commune, le cercle est cette autre collectivité territoriale regroupant un certain nombre de communes. Il est dirigé par un organe appelé conseil de cercle dont les membres sont élus au prorata des conseils communaux des communes qui le composent. Le regroupement de plusieurs cercles compose la région dont l'assemblée régionale en est l'organe de direction, constituée au prorata des conseils de cercle. La collectivité territoriale du district de Bamako est régie par un statut particulier conformément à la loi du 21 février 1996, portant statut particulier du district de Bamako. Elle est composée de six communes urbaines. Contrairement à l'administration déconcentrée, l'articulation des différents niveaux de collectivités n entraîne ni subordination, ni exercice de tutelle d'une collectivité territoriale par rapport à une autre, chacune exerçant en toute autonomie, les compétences qui lui sont attribuées, conformément à la loi. 9

14 Du point de vue genre, la gestion des communes demeure encore exclusivement entre les mains des hommes. En effet, sur les 703 maires (Tableau 1.1.3), seulement 7 sont des femmes, environ 1% du total, à raison de 5 communes rurales (0.75%) et de 2 communes urbaines (5.41%). Il n'y a aucune femme maire dans les régions de Koulikoro, Ségou, Gao et Kidal, régions qui totalisent 37% de l'effectif des communes du Mali. Tableau Répartition par sexe des maires de communes Commune Rurale Urbaine Total Homme Femme Homme Femme Homme Femme Kayes Koulikoro Sikasso Ségou Mopti Tombouctou Gao Kidal Bamako Mali Dans la plupart des cas, le maire réside dans le chef lieu de la mairie (73%), sinon, il réside dans une autre localité de la même commune (23%) ou encore une autre localité du cercle (2%) ou du pays (2%). Il y réside à 100% dans le cas des communes urbaines (Tableau 1.1.4). 10

15 Tableau Répartition par lieu de résidence des maires de communes Résidence du Maire de la Commune Chef lieu de la mairie Autre localité de la commune Autre localité du cercle Autre localité de la région Autre localité du pays Kayes Urbaine 12 Rurale Sous/total Koulikoro Urbaine 3 Rurale Sous/total Sikasso Urbaine 3 Rurale Sous/total Ségou Urbaine 2 Rurale Sous/total Mopti Urbaine 5 Rurale Sous/total Tombouctou Urbaine 3 Rurale Sous/total Gao Urbaine 2 Rurale 14 8 Sous/total 16 8 Kidal Urbaine 1 Rurale 10 Sous/total 11 Bamako Urbaine Mali Urbaine Rurale Total Généralement, les maires sont originaires du chef lieu de la mairie (64%) ou d'une autre localité de la commune (31%) et seulement dans de très rares cas originaires d'autres localités que la commune (Tableau 1.1.5). 11

16 Tableau Répartition par origine des maires de communes Origine du Maire de la Commune Chef lieu de la mairie Autre localité de la commune Autre localité du cercle Autre localité de la région Autre localité du pays Kayes Urbaine 12 Rurale Sous/total Koulikoro Urbaine 2 1 Rurale Sous/total Sikasso Urbaine 2 1 Rurale Sous/total Ségou Urbaine 1 1 Rurale Sous/total Mopti Urbaine 4 1 Rurale Sous/total Tombouctou Urbaine 3 Rurale Sous/total Gao Urbaine 1 1 Rurale 9 13 Sous/total Kidal Urbaine 1 Rurale 9 1 Sous/total Bamako Urbaine Mali Urbaine Rurale Total Du point de vue du niveau d'études des maires des communes, il ressort qu'en moyenne, celuici est de 9.15 années d'études achevées, soit l'équivalent du fondamental achevé et sanctionné par le DEF. Cependant, ce niveau varie en fonction du degré d'urbanité de la commune. Ainsi, en moyenne, un maire de commune rurale a 8.71 années d'études (correspondant au fondamental inachevé) contre pour son homologue de commune urbaine (correspondant au secondaire achevé) et pour celui de commune semi-urbaine (correspondant au fondamental achevé avec un secondaire entamé mais non achevé). Pour les communes rurales, le niveau dominant d'éducation est moins du secondaire, or pour les autres, il est au secondaire (Graphique 1.1.1) 12

17 Graphique Niveau d'études des maires des communes Nombre d'années d'études achevées maire commune Mean = 9,15 Std. Dev. = 4,721 N = Nombre d'années d'études achevées maire commune rurale Mean = 8,71 Std. Dev. = 4,66 N = M20. Nombre d'années d'études achevées maire commune semi-urbaine Mean = 10,06 Std. Dev. = 4,718 N = Nombre d'années d'études maire commune urbaine Mean = 12,25 Std. Dev. = 4,038 N = Domaines de compétence des collectivités territoriales Les domaines de compétence des collectivités territoriales varient selon les époques. Ainsi avec le statut de commune de plein exercice, les autorités exécutive et délibérante sont toutes issues d élections. Par contre, dans le cas des autres statuts, les fonctions de maire restent dévolues à un fonctionnaire de l administration coloniale assisté d un conseil municipal. Les membres de ce conseil municipal sont élus dans le cas des communes de moyen exercice. Tandis que, dans le cas des communes mixtes, ils sont soit nommés par l'administration coloniale, soit élus selon le degré de développement de la commune. Quel que soit le statut, la commune bénéficie de la personnalité civile et jouit des prérogatives d'une commune de plein exercice. Aujourd'hui, indépendamment du niveau de regroupement des communautés de base ou des collectivités territoriales, les collectivités ont compétence sur toutes les actions de développement des territoires concernés e.g.: y élaboration, gestion et suivi des programmes de développement ; 13

18 y gestion domaniale et foncière ; y protection de l'environnement ; y institution de taxes rémunératoires des prestations et des redevances ; y réglementation en matière de police administrative ; y mise en cohérence des stratégies de développement et d aménagement du territoire. En plus de ces compétences générales, les collectivités ont des compétences spécifiques mais complémentaires, surtout relatives à la création et à la gestion des équipements collectifs de base tels que école, centre de santé, point d'eau potable, infrastructure routière, lieu de loisir et de culture. Il faut ajouter les domaines de l'aménagement du territoire et de la réglementation de l'activité économique dans les secteurs du développement rural, de l'artisanat et du tourisme Enjeux de la décentralisation Un des objectifs attendus de la décentralisation est que les collectivités territoriales décentralisées réussissent mieux et plus rapidement à améliorer les conditions de vie de leurs populations grâce à une meilleure gestion des ressources désormais administrées par des organes élus à la base. En effet, la décentralisation suppose une appropriation de la gestion publique au niveau local, à travers des actions spécifiquement adaptées aux besoins du terrain et plus conformes aux aspirations de bien-être des citoyens. Pour ce faire, il importe que les populations soient responsabilisées afin qu'elles puissent suivre et contrôler la gestion des élus selon les priorités de développement local. Cette responsabilisation sera opérationnalisée à travers l'institutionnalisation de la participation des populations à la base, laquelle participation couplée de la libération des initiatives locales de tous les acteurs devrait entraîner une plus grande efficacité dans l'utilisation des ressources publiques et locales. Au niveau de la commune en tant que collectivité territoriale décentralisée de base, les principaux enjeux de la décentralisation demeurent: y la mise à disposition d'équipements collectifs en adéquation avec la problématique de peuplement pour l'épanouissement des populations ; y l'électrification en vue de promouvoir le développement des activités économiques ; y la mobilisation des ressources et l'exploitation judicieuse du potentiel disponible. Au chapitre des équipements collectifs, un accent particulier doit être mis sur l'éducation, la santé et le loisir. Pour ce qui est de l'éducation, il est encore à regretter le faible nombre d'écoles fondamentales second cycle par rapport à l'effectif des écoles primaires. Ainsi, l'on ne dénombre en moyenne que 15 écoles second cycle pour 100 écoles premier cycle alors que l'objectif devrait être autant d'écoles second cycle pour autant d'écoles premier cycle pour faire un cycle complet fondamental en vue de contribuer à la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement, en matière d'éducation. La situation est encore plus critique dans les régions de Mopti (11%), Kidal et Ségou (12% chacune) et Tombouctou (14%). Dans l'ensemble, la médiane n'est que de 12% ce qui signifie que la moitié des communes dépassent à peine une école second cycle pour 10 écoles premier cycle (12%). Les régions précédemment citées ont des niveaux encore plus bas (Tableau 1.3.1). La situation la plus fréquente, donnée par le mode (0%), reste des communes pourvues de premier cycle mais sans second cycle. 14

19 Tableau Ratio de second cycle par 1 er cycle fondamental (en %) % second cycle par premier cycle Moyenne Médiane Mode Maximum Minimum Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine Sous-total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total Encadré 1 : Définition de vocabulaires statistiques Moyenne La moyenne arithmétique simple est la somme des valeurs divisée par le nombre d observations Médiane La valeur de la médiane est telle que la moitié des observations ont une valeur inférieure à la médiane et la moitié une valeur supérieure à la médiane Mode Le mode est la valeur de la variable statistique pour laquelle la fréquence est la plus élevée Quintiles Les quintiles correspondent aux extrémités de classes divisant une population en cinq groupes d effectifs égaux. Lorsqu on traite des questions économiques en particulier, il est utile d examiner des groupes de données ordonnées. Par exemple, pour calculer la part du quintile le plus dans la consommation nationale, on doit définir le niveau de revenu en dessous duquel se situent les 20% les plus s de la population. 15

20 On dénombre encore au Mali, 194 communes sans second cycle, soit 28% de l'ensemble des 703 communes, y compris 3 communes urbaines de Fegui (cercle de Kayes), Fatao (cercle de Diéma) et Toya (cercle de Yélimané) toutes dans la région de Kayes. Ces communes regroupent 15% de la population du pays, soit plus de 1.7 millions d'habitants (Tableau 1.3.2). Tableau Communes sans second cycle fondamental Communes Population Effectif % Habitants % Kayes 40 31% % Koulikoro 10 9% % Sikasso 33 22% % Ségou 31 26% % Mopti 44 41% % Tombouctou 24 46% % Gao 4 17% % Kidal 8 73% % Mali % % Dans le domaine de la santé, l'offre de structures sanitaires semble relativement bonne puisque l'on compte en moyenne 12 structures dans un rayon de 15 km. Mais cette moyenne est trompeuse puisqu'elle n'est que l'effet des communes urbaines de Bamako sinon toutes les régions du pays ont des moyennes nettement inférieures, 0 à Kidal, 4 à Sikasso et 5 à Ségou. Le tableau est encore plus sombre dans les communes rurales de Gao et de Kidal (Tableau 1.3.3A). Dans un rayon de 5 km, la situation est encore beaucoup moins reluisante (Tableau 1.3.3B). 16

21 Tableau 1.3.3A. Couverture sanitaire (15 km de rayon) Nombre de structures sanitaires dans un rayon de 15 km Moyenne Médiane Mode Maximum Minimum Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine Sous-total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total

22 Tableau 1.3.3B. Couverture sanitaire (5 km de rayon) Nombre de structures sanitaires dans un rayon de 5 km Moyenne Médiane Mode Maximum Minimum Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine Sous-total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total Au tableau 1.3.3A, il faut ajouter que le pays compte encore 67 communes dépourvues de toutes structures sanitaires, et peuplées de plus de 500'000 habitants, soit 4% de la population du pays en marge de tous soins de santé de proximité. Les communes urbaines de Fatao et de Toya sont encore concernées par un tel drame (Tableau 1.3.4). 18

23 Tableau Communes sans structure sanitaire Communes Population Effectif % Habitants % Kayes 16 12% % Koulikoro 6 6% % Sikasso 16 11% % Ségou 6 5% % Mopti 13 12% % Tombouctou 8 15% % Gao 1 4% % Kidal 1 9% % Mali 67 10% % Rapporté aux seules CSCOM, le nombre de communes qui n'en sont pas pourvues augmente à 74, dispersées presque dans tous les cercles des différentes régions administratives, particulièrement à Kita, Sikasso, Bougouni, Douentza, etc. Cette situation concerne près de 600'000 habitants (Tableau 1.3.5). Tableau Communes sans CSCOM Cercles Communes Effectif Population Kayes Kayes Diéma Kita Nioro Yélimané Koulikoro Kangaba Kati kolokani Nara Sikasso Sikasso Bougouni Kolondiéba Koutiala Yanfolila Ségou Ségou Baraouéli San Mopti Mopti Bandiagara Douentza Koro Youwarou Tombouctou Diré Goundam Gourma-Rarhous Nianfunké Gao Ménaka Kidal Abéibara Mali

24 A l'instar des structures sanitaires, l'offre d'infrastructures de loisir (salles de spectacle et terrains de sport) semble peu satisfaisante. En effet, on compte en moyenne plus de 350 habitants par centre de loisir, la situation la plus fréquente, donnée par le mode, reste l'absence de tout centre de loisir dans la commune (0 de mode). En général, les communes urbaines ont plus d'habitants par centre de loisir compte tenu justement de leurs plus importants peuplements (Tableau 1.3.6). Tableau Population (nombre de personnes) par centre de loisir salles de spectacle et terrain de sport Population par centre de loisir Moyenne Médiane Mode Maximum Minimum Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine Sous-total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total Si la mise à disposition d'équipements collectifs participe à l'amélioration des conditions de vie des populations, l'électrification des communes reste nécessaire à l'impulsion des activités économiques créatrices de richesse. Cette dimension est si importante qu'elle conditionne dans une large mesure la réussite de la décentralisation. Malheureusement beaucoup d'efforts restent à faire en la matière, d'où la prédominance de la té parmi les communes. Ainsi, seulement 5% des ménages ont accès à un éclairage électrique quelconque (EDM, groupe électrogène ou panneau solaire), à raison de 3% dans les communes rurales, 5% dans les 20

25 communes semi-urbaines et 25% dans les communes urbaines. Même Bamako n'est qu'à 59% de taux d'électrification des ménages (Tableau 1.3.7). Tableau Taux d'électrification (en % de ménages avec éclairage électrique) Taux d'électrification Moyenne Médiane Mode Maximum Minimum Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine Sous-total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total Le tableau est encore plus sombre quand on sait qu'il existe encore 109 communes (rurales et semi-urbaines) sans la moindre électrification (toutes sources confondues) particulièrement à Kayes et à Sikasso (Tableau 1.3.8). S'agissant de la seule source EDM, le nombre de communes sans branchement monte à 670 communes. Il en résulte que 561 (la différence entre les 670 communes sans EDM et les 109 communes sans électrification aucune) communes ont l'électricité de toutes autre source que EDM. 21

26 Tableau Répartition des communes sans électrification Communes Cercle rurales semi-urbaines Total Kayes Kayes 2 2 Bafoulabé 1 1 Diéma Kéniéba Kita 9 9 Nioro 1 1 Yélimané 1 1 Sous-total Koulikoro Dioïla Kati 1 1 kolokani 1 1 Nara 2 2 Sous-total Sikasso Sikasso 7 7 Bougouni Kadiolo 2 2 Koutiala 3 3 Yanfolila 2 2 Sous-total Ségou Ségou 6 6 Baraouéli 1 1 Bla 2 2 Niono 1 1 San 3 3 Sous-total Mopti Mopti 1 1 Bandiagara 2 2 Bankass Douentza 7 7 Koro Sous-total Tombouctou Tombouctou 3 3 Diré 3 3 Goundam 4 4 Gourma- 3 3 Rarhous Nianfunké 1 1 Sous-total Gao Gao Ménaka 2 2 Sous-total Kidal Kidal 2 2 Abéibara 2 2 Tessalit 2 2 Tin-Essako 2 2 Sous-total 8 8 Total La faiblesse de l'électrification est un handicap majeur au bien-être des populations et encore plus au développement industriel ou tout simplement économique et social. Elle s'observe également en matière d'éclairage public car jusqu'à ce jour, seulement 13% des communes en sont pourvues, taux encore plus faible dans les régions de Gao (4%), Mopti (7%) et Tombouctou (10%). La médiane aussi bien que le mode sont tous à 0% ce qui signifie que l'absence d'éclairage public est la règle au Mali (Tableau 1.3.9). 22

27 Tableau Proportion de localités avec éclairage public (en %) Commune avec éclairage public Moyenne Médiane Mode Maximum Minimum Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine Sous-total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total Enfin, en matière de mobilisation des ressources locales, on peut dire que les ressources des communes sont très en deçà des impératifs de développement économique et social, qu'il s'agisse de ressources humaines ou de ressources techniques et financières. Les transferts de compétences techniques et financières doivent être encore limités. Or pour impulser le développement local, de tels transferts doivent être importants et orientés de manière à mieux répondre aux sollicitations des organes décentralisés. Corrélativement à la limitation des transferts de ressources, l'on constate une relative faiblesse de la fiscalité locale essentiellement dominée par ailleurs par la TDRL (46%) au détriment de l'impôt professionnel (4%). En conséquence, la commune ne contribue qu'à hauteur de 11% au financement des investissements locaux contre 31% à l'anict, 19% à différents projets ou programmes, 15% aux ONG. Face à cette situation, les communes gagneraient à renforcer l intercommunalité pour pallier à leur insuffisance de ressources. En effet, cette coopération entre communes permet d'entreprendre des actions d envergure en matière de développement 23

28 local en mettant en commun leurs ressources humaines, financières, techniques et économiques. 2. Elaboration d'un Indice de té communale Les méthodes de mesure de la té sont multiples mais s'appliquent généralement à des données individuelles et non collectives. L élaboration de l indice de té communale s applique sur des données collectives. La méthodologie adoptée dans cette étude est celle de l'estimation d'un indice composite de té relative des communes. Elle est basée sur la comparaison des niveaux de té relative des communes rurales et urbaines. Les variables qui rentrent dans la détermination de cette té relative sont le taux d'utilisation de l'électricité comme source d'éclairage des ménages et les différents taux d'accès aux équipements collectifs de base. La construction de l'indice composite s'est faite sur le logiciel statistique SPSS par application de la méthode d'analyse en composantes principales sur les données d'enquêtes auprès des communes (Questionnaire en Annexe A.). Elle est précédée du filtrage des indicateurs de mesure de la té. Puisque la robustesse de l'indice obtenu dépend de la qualité des données utilisées, quelques observations seront ici formulées sur lesdites données primaires. Encadré 2 : Analyse en composantes principales L étude des phénomènes économiques, et plus généralement des phénomènes sociaux, traite des situations très complexes où interviennent de nombreuses données très souvent présentées sous forme de tableaux numériques difficiles à appréhender ou à synthétiser. La statistique interprète ces tableaux volumineux au moyen d une méthode appelée Analyse des données dont l'analyse en Composantes Principales (ACP) est une variante. Le but de l'analyse est d extraire l essentiel de l information contenue dans les tableaux de données et d en fournir une représentation imagée se prêtant mieux à l interprétation. Plus précisément, à partir d un certain nombre d observations portant sur un ensemble d individus, on cherche à savoir en quoi ces individus se différencient-ils et en quoi certains d'entre eux peuvent-ils posséder des profils communs. Dans son application, l'acp s'appuie sur un système de formules qui permet de calculer des variables inobservables en fonction de variables observables. L'objectif recherché est d'extraire la "composante té" qui puisse être utilisée à construire l'indice de té communale. En effet, de tous les indicateurs possibles de té, un sous-ensemble d'entre eux mesure les différents aspects de la té relative des communes. Leur combinaison donne l'instrument de mesure de la té. Mais, comment l'information contenue dans ces différents indicateurs peut-elle être combinée pour mesurer un niveau relatif de té des communes? Dans la procédure, toutes les variables sont mises en corrélation avec le taux d'électrification pour que ne soient retenues que celles qui ont un niveau significatif de corrélation et qui sont donc à même de capter les différences dans le bien-être des communes ou dans leur té relative. Chaque composante extraite représente une combinaison linéaire des indicateurs utilisés et capte un attribut unique de la té relative des communes. Le résultat, appelé score, est un indice composite de té relative de chaque commune par rapport aux autres. L'indice de té associe à chaque commune un score sur l'échelle de té. Plus le score est petit, plus la commune est, et plus il est grand, moins la commune est, comparativement bien sûr aux autres communes. 24

29 2.1. Filtrage des indicateurs de mesure de la té Puisque l'indice composite sera construit par application de l'analyse en composantes principales sur les données d'enquêtes, il importe que dans un premier temps, un maximum d'indicateurs soit retenu dans les premières étapes de construction dudit indice. En effet, le pouvoir explicatif de chacun de ces indicateurs est combiné pour mesurer la té communale qui est par nature multidimensionnelle, chaque indicateur ne captant qu'une de ces multiples dimensions. Les variables correspondantes aux indicateurs retenus sont mises en corrélation avec la variable clé (taux d'électrification) sensée différencier nettement les communes s des non s et sensée aussi conditionner la sortie de la té. Toutes celles qui auront un niveau significatif de corrélation avec cette variable clé sont retenues dans la liste des indicateurs de té. Pour plus de clarté dans la procédure SPSS, les groupes d'indicateurs ont été séparés selon les différents modules du questionnaire (modules A, B, C, D, E, F, G, H, J, K, L, M). Il est aussi à préciser que les indicateurs envisagés sont soit des variables contenues dans le questionnaire e.g. la population de la commune, soit des variables créées à l'aide de celles du questionnaire e.g. le taux d'écoles 2 nd cycle par école 1 er cycle. Au total, une trentaine de variables ont été testées (Tableau 2.1.1) en vue de retenir pour la suite de l'analyse celles qui ont un lien significatif (ici au seuil 1%) avec le taux d'électrification. 25

30 Tableau Liste des variables envisagées pour construire l'indice Variable Libellé Coefficient de corrélation Seuil de significance Module A A5 Population de la commune Urb Urbanité de la commune Teclair Commune avec éclairage public Module B Tbitume % de km bitumé Tgare % de localités avec auto gare Module C Telecom Couverture réseau de télécommunication C11 Existence ou non de radio de proximité Telev Couverture télévisuelle Module D Telect Taux d'électrification Tessence Km 2 par station d'essence Module E E1 Présence ou non du réseau eau EDM Module G G1 Présence ou non d'une quelconque industrie/usine G2 Présence ou non d'une banque G3 Présence ou non d'une caisse d'épargne et de crédit Tfoire % de localités avec foire hebdomadaire Tbcer % de localités avec banque de céréales Tbovin Nombre de bovins par habitant Tpbet Nombre de petit bétail par habitant Tbtrait Nombre de bétail de trait par habitant Module H Tsec Nombre d'écoles 2 nd cycle par 1 er cycle fondamental Tecole % de localités avec école primaire Module J Tj7 Population par médecin Tj8 Population par sage-femme Tj9 Population par infirmier Tsante Nombre de structures sanitaires dans 15 km de rayon Module K Tloisir Population par centre de loisir Tourist Existence de sites touristiques Module L Tmosq Population par mosquée Tegl Population par église Tbois Population par bois sacré Module M Ttdrl Poids de la TDRL dans la fiscalité locale Titprof Poids de l'impôt professionnel dans la fiscalité locale Tdepinv Taux d'investissement dans le budget communal Jumelage Jumelage de la commune avec reste du monde Projets ONG et projets de développements * Les variables en gras dans le tableau sont celles qui ont été retenus De l'ensemble des variables retenues selon le critère seuil de significance, certaines ont été exclues de l'analyse pour diverses raisons, entre autres: y susceptibilité religieuse (Tmosq, Tegl, Tbois) ; y état d'esprit de dépendance de l'extérieur (Jumelage et Projets) ; y redondance (Titprof et Ttdrl, Tsec et Tecole) ; y possible confusion entre les définitions de variables auto gare et arrêt de bus (Tgare). 26

31 Ce sont finalement 13 variables (12 variables explicatives plus la variable dépendante qui est le taux d'électrification) qui sont utilisées dans l'analyse factorielle pour déterminer l'indice de té relative des communes Création proprement dite de l'indice composite L'analyse en composantes principales est appliquée pour déterminer comment l'information contenue dans les différents indicateurs peut être combinée pour mesurer un état relatif de té de la commune. Le résultat, appelé SCORE, est un indice unique de té relative de chaque commune par rapport aux autres. Chaque composante extraite est supposée capter une dimension unique de la té relative des communes. La construction de l'indice composite (ici appelé Indice de té communale) par la méthode d'analyse en composantes principales s'effectue par étapes successives dont: y la poursuite du filtrage des indicateurs de té ; y l'application proprement dite de l'analyse des données en composantes principales, d'abord sur les seules communes rurales supposées homogènes au regard de la variable "Taux d'électrification" ; y l'application du programme ci-dessus à l'ensemble des communes, urbaines comme rurales ; y la comparaison du niveau de té des communes, rurales et urbaines. La poursuite du filtrage des indicateurs vise à garantir que l'indice de té composite ne représente pas une mesure distordue de la té. Elle permet de restreindre la sélection des variables pour l'application proprement dite de la méthode d'analyse retenue. Les seules précautions d'usage consistent à limiter à un maximum de 20 le nombre de variables à utiliser pour créer l'indice de té, et à diversifier la liste des indicateurs de manière à prendre en compte plusieurs dimensions de la té. Dans la seconde étape de construction de l'indice composite, la méthode fournit un ensemble de composantes représentant chacune une combinaison linéaire des indicateurs retenus dans le modèle. La première composante est la combinaison qui comptabilise la plus large variance dans l'échantillon, la seconde, la suivante variance non corrélée à la première, la suite des composantes expliquant progressivement les plus petites portions de la variance totale de l'échantillon. Puisque les composantes ne sont pas corrélées entre elles, seulement une d'entre elles peut être considérée comme mesurant la té relative. L'ensemble des composantes créées apparaît sous forme de matrice indiquant les changements à opérer dans la liste des variables. En effet, il reste possible d'améliorer le pouvoir explicatif du modèle en rejetant les variables qui ont un faible coefficient composante puisqu'elles n'améliorent pas le pouvoir explicatif de l'indice de té, et en prenant des variables additionnelles pour voir si leur addition améliore ou affaiblit les résultats du modèle. La dernière version du processus est sensée capter plus d'une dimension de la té e.g. taille de la commune, adduction d'eau, couverture télécommunication, couverture sanitaire, etc. La matrice des composantes est complétée d'un tableau de variance expliquée qui permet d'apprécier l'importance des composantes successives dans la variabilité de la variable "Taux d'électrification". Cette importance peut être également appréciée à l'aide d'un autre tableau 27

32 dit des communalités représentant la force de l'association linéaire entre les variables et composantes i.e. la même chose, au sens statistique, que le coefficient de détermination de la régression linéaire. Enfin, le test Bartlett aide au choix final des variables. La mesure correspondante est l'indice KMO (Kaiser-Meyer-Olkin) qui compare les amplitudes des coefficients de corrélation observés avec celles des coefficients de corrélation partiels. Plus cet indice est grand, plus approprié est le modèle (KMO = 0.822). Une fois le modèle validé, le programme ACP est appliqué à l'ensemble des communes (urbaines comme rurales) pour l'échantillon total et non plus seulement pour les communes rurales, à travers "Selection variable" de Factor analysis. La nouvelle variable qui apparaît automatiquement dans le programme sous le nom "Factor regression score" est rebaptisé ici IPC pour Indice de té communale. Cet indice est utilisé à comparer le niveau de té des communes rurales et des communes urbaines. Enfin, les communes peuvent être groupées en quintiles selon leurs scores respectifs sur l'échelle de té. L'IPC varie de à avec une moyenne nulle pour un écart-type unitaire, une médiane de et un mode de Sa distribution de fréquence cumulée est une courbe exponentielle de type Lorenz concentrée autour des petites valeurs, d'où une prédominance de la té des communes (Graphique ). 200 Graphique Indice de té communale Std. Dev = 1.00 Mean = 0.00 N = Observations et limites des données Les niveaux d'ipc obtenus par application de l'acp doivent être appréciés par rapport à l'importance ici accordée au taux d'électrification considéré comme la variable dépendante de mesure de la té. Certes l'électricité (quelle que soit la source EDM, groupe ou solaire) est un facteur important de bien-être et aussi une condition sine qua non de développement 28

33 industriel et même des services, cependant elle ne suffit pas à elle seule pour tirer les communes de la té. Elle doit être judicieusement exploitée dans la diversification des activités économiques et accompagnée d'investissement dans les équipements collectifs tels que les infrastructures d'éducation et de santé. De même, ces résultats doivent être mis en contexte avec la fiabilité relative des données recueillies indispensables à la construction de l'indice. A cela s'ajoute, la non disponibilité de données sur certains indicateurs non intégralement couverts par les communes. Il en résulte un niveau partiel de certaines données telles qu'en matière de santé ou d'éducation. Toutes les données statistiques relatives aux infrastructures implantées dans la commune devraient pouvoir être renseignées par ladite commune, ce qui n'est malheureusement pas encore le cas. L'importance des données primaires est telle que les collectivités territoriales devraient disposer de services statistiques spécialisés pour assurer la régularité et la fiabilité des informations. De tels services devraient également être ravitaillés en toutes les statistiques du territoire correspondant y compris celles relatives aux infrastructures ou équipements hors du domaine de compétence de la collectivité considérée. La planification et la mise en œuvre des actions de développement y compris les programmes de lutte contre la té nécessitent la mise à disposition de données fiables et touchant tous les aspects de la vie économique et sociale du territoire. En l'absence de telles statistiques, non seulement les potentiels de développement demeureront méconnus mais aussi aucune véritable stratégie de croissance ou de développement ne pourrait être élaborée et mise en œuvre. La qualité de l'ipc et la poursuite de l'affinement de la méthodologie pour appuyer les communes sont à ce prix. 3. Niveaux et structures de la té des communes Parmi les nombreuses manifestations de la té des communes, il y a certainement celle des conditions de vie de leurs populations marquée par des insuffisances plus ou moins graves dans les domaines de l'habitat, de l éducation, de la santé, etc. L'indicateur composite de té obtenu en prenant en compte toutes ces manifestations est établi pour apprécier le niveau de satisfaction de l'ensemble des conditions de vie des populations des communes. L'échelle de ses valeurs permet de regrouper les communes en quintiles de té, de comparer les communes entre elles aux niveaux national, régional et local. La structuration spatiale de l'indice ou de ses quintiles peut aider à un meilleur ciblage des communes les plus s et partant à une meilleure allocation des investissements publics et autres interventions sous forme de projets ou programmes Indice de té communale Les communes du Mali ont un indice de té compris entre 0.97 et +5.71, la plupart d'entre elles se situant aux environs de la valeur minimale puisque le mode (ou la situation la plus fréquente) est presque égal au minimum (Tableau 3.1.1). La moitié des communes ne dépasse guère la valeur de (médiane) comme indice de té. La moyenne étant nulle, il s'ensuit que beaucoup plus de communes se situent dans la partie négative de l'échelle de té que dans la partie positive et ce d'autant plus que le mode est négatif. 29

34 Tableau Statistiques de IPC par région et par milieu Indice de té communale Moyenne Médiane Mode Maximum Minimum Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine Sous-total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total Sur l'échelle de l'ipc, 68% (soit 478 communes) des communes ont un IPC négatif, toutes des communes rurales (440 communes soit 92%) ou semi-urbaines (37 communes soit 8%), à l'exclusion d'une seule commune urbaine (la commune de Fatao, dans le cercle de Diéma, en 1 ère région). Le classement des communes selon l'ipc est conforme à leur degré d'urbanité, les communes rurales étant majoritairement au bas de l'échelle, les communes urbaines au sommet et les communes semi-urbaines au milieu. La moyenne et la médiane de l'ipc des communes rurales sont toutes négatives contrairement aux autres types de communes. Aussi, 82% de ces communes ont-elles un IPC négatif, contre 28% pour les communes semi-urbaines et 3% pour les communes urbaines. Les communes rurales semblent relativement homogènes dans la té qui reste cependant plus accentuée dans les régions de Kidal, Tombouctou, Mopti et Gao. A l'opposé, les communes urbaines apparaissent beaucoup moins s mais avec de fortes disparités entre 30

35 elles. En plus de la commune urbaine de Fatao, six autres communes urbaines ont un IPC inférieur à l'unité, ce sont: y la commune de Fegui (0.25) dans le cercle de Kayes ; y la commune de Toya (0.32) dans le cercle de Yélimané ; y la commune de Kourouninkoto (0.53) dans le cercle de Kita ; y la commune de Karan (0.58) dans le cercle de Kaganba ; y la commune de Youri (0.86) dans le cercle de Nioro ; y la commune de Tenenkou (0.86). Ces communes sont quelque peu aux antipodes des six communes de Bamako qui ont toutes un IPC au moins 5 fois supérieur. Les communes semi-urbaines ont des niveaux relativement satisfaisants même si 37 d'entre elles ont un IPC négatif dont: y 13 communes semi-urbaines dans la région de Kayes ; y 8 communes semi-urbaines dans la région de Mopti ; y 6 communes semi-urbaines dans la région de Sikasso ; y 5 communes semi-urbaines dans la région de Koulikoro ; y 4 communes semi-urbaines dans la région de Ségou ; y 1 commune semi-urbaine dans la région de Gao. A l'opposé, les communes semi-urbaines les moins s ont un IPC supérieur à 2, soit au total 12 communes réparties à raison de: y 5 communes semi-urbaines dans la région de Ségou (Dioro, Dougabougou, Markala, Pélengana et Niono) ; y 4 communes semi-urbaines dans la région de Koulikoro (Duguwolowula, Guénéka, Kaladougou et Ouélessébougou) ; y 2 communes semi-urbaines dans la région de Sikasso ( Kadiolo et Wassoulou Ballé) ; y 1 commune semi-urbaine dans la région de Tombouctou (Tonka). Quel que soit le type de communes, celles-ci peuvent être regroupées en cinq classes selon les valeurs de l'ipc. Les communes de la même classe sont relativement homogènes surtout à l'intérieur du même niveau d'urbanité Quintiles de té communale Grâce à l'indice de té communale, les communes ont été triées en quintiles de té. Le programme de tri utilisé à cet effet permet de créer, à partir des valeurs minimum et maximum de IPC, une variable de groupage des communes selon l'indice de té. Cette variable est ici appelée GPC (Groupe de té communale). Elle scinde l'échelle de l'ipc en 5 groupes plus ou moins identiques en nombre de communes ( ) telles que: y IPC -0.64, le groupe des communes très s ; y < IPC -0.42, le groupe des communes bien s ; y < IPC -0.16, le groupe des communes presque s ; y < IPC 0.35, le groupe des communes moins s ; y IPC > 0.35, le groupe des communes pas s. Au regard de ce groupage (Tableau 3.2.1), les communes très s sont toutes rurales, aucune commune urbaine n'est bien ni même presque et seulement 3 31

36 communes semi-urbaines sont bien s (la commune de Diaye Coura dans le cercle de Nioro, la commune de Yoro dans le cercle de Koro et la commune de Soubala dans le cercle de Bankass). Tableau Répartition des communes par groupe de té Groupe de té communale Très Bien Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 3 3 Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 3 3 Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 2 2 Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 5 5 Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 3 3 Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 2 2 Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine 1 1 Sous-total Bamako Commune urbaine 6 6 Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total Plus de la moitié (52%) des communes rurales sont bien s voire très s. Ce pourcentage étant encore plus élevé dans les régions de Mopti (76%), Kidal (70%), Tombouctou (56%) et Sikasso (55%). Parmi ces communes rurales, seulement 8% sont pas s, soit au total 45 communes dont 12 à Kayes, 10 à Ségou, 9 à Koulikoro, 8 à Sikasso, 4 à Mopti et 2 à Tombouctou. Contrairement aux communes rurales, les communes semi-urbaines sont majoritairement moins s (36%) voire pas s (46%). A l'exception de Kidal où il n'y a pas de commune semi-urbaine, quelle que soit la région, au moins le tiers des communes semi- 32

37 urbaines sont pas s. Plus des deux tiers le sont dans les régions de Ségou (71% ou 7 communes sur 12) et Tombouctou (75% ou 3 communes sur 4). A l'exception des 3 communes de Kayes déjà mentionnées, toutes les communes urbaines sont pas s. En tête d'elles se hisse la commune VI suivie dans l'ordre des communes V, I, IV, III et II du District de Bamako. Les 6 autres communes hors de Bamako qui suivent sont Sikasso, Kayes, Mopti, Gao, Ségou et Koutiala, toutes chefs lieux de région à l'exception de Koutiala (chef lieu de cercle dans la région de Sikasso). Les 3 autres chefs lieux de région se situent respectivement à la 15 ème (Tombouctou), 16 ème (Koulikoro) et 17 ème place (Kidal) toutes devancées par les communes de San et Bougouni. 33

38 Evolution de la té des communes de 2003 à 2006 Pauvreté 2003 Pauvreté

39 3.3. Répartition spatiale de la té communale Pour élaborer une répartition spatiale de la té des communes, trois classes de té ont été créées. Le premier quintile de té désigne la classe des communes très s, les deuxième et troisième quintiles ont été regroupés pour former la classe des communes s, et enfin les quatrième et cinquième constituent la classe de communes non s. Ainsi sur l ensemble des 703 communes du pays, 140 sont très s et reparties à raison de : y 15 dans la région de Kayes, soit 12% des 129 communes de Kayes ; y 4 à Koulikoro, soit 4% des 108 communes ; y 35 à Sikasso, soit 24% des 147 communes ; y 22 à Ségou, 19% des 118 communes ; y 38 à Mopti, 35% des 108 communes ; y 15 à Tombouctou, 29% des 52 communes ; y 5 à Gao, 21% des 24 communes ; y 6 à Kidal, soit 55% des 11 communes. Tableau Répartition spatiale des communes par classes de té (% colonne) Très Pauvre Non Total Région Effectif % colonne Effectif % colonne Effectif % colonne Effectif % colonne Kayes 15 10, , , ,35 Koulikoro 4 2, , , ,36 Sikasso 35 25, , , ,91 Ségou 22 15, , , ,79 Mopti 38 27, , , ,36 Tombouctou 15 10, , , ,40 Gao 5 3,57 4 1, , ,41 Kidal 6 4,29 2 0,71 3 1, ,56 District de Bamako 0 0,0 0 0,0 6 2,14 6 0,85 Total , , , ,00 Tableau 3.3.1bis. Répartition spatiale des communes par classes de té (% ligne) Très Pauvre Non Total Région Effectif % ligne Effectif % ligne Effectif % ligne Effectif % ligne Kayes 15 11, , , ,00 Koulikoro 4 3, , , ,00 Sikasso 35 23, , , ,00 Ségou 22 18, , , ,00 Mopti 38 35, , , ,00 Tombouctou 15 28, , , ,00 Gao 5 20, , , ,00 Kidal 6 54, , , ,00 District de Bamako 0 0,0 0 0, , ,00 Total , , , ,00 Au regard de cette répartition, la région de Mopti a le plus grand nombre de communes très s (38), suivie de Sikasso (35), de Ségou (22), etc. Mopti qui a le plus grand nombre de communes très s, n'a pas la plus grande proportion de communes très s dans l'ensemble de ses communes, puisque ses 38 communes très s ne représentent que 35% 35

40 de sa population de communes contre 55% pour la région de Kidal même si cette région n'a que 6 communes très s (Tableau 3.3.1bis). Tableau 3.3.1ter. Répartition spatiale des communes très s Communes Cercles qui a le maximum de très s Effectif % Nombre de communes très s Proportion de communes très s Kayes Kita 6 / 15 Kéniéba 42% Koulikoro 4 4 Banamba, Dioïla, 1 /4 chacun Banamba, Kangaba 11% chacun Kangaba, Kati Sikasso Sikasso 12 / 35 Bougouni 31% Ségou Ségou 10 / 22 Baraouéli 33% Mopti Bandiagara 10 / 38 Douentza 53% Tombouctou Goudam 8 / 15 Goundam 50% Gao 5 21 Ménaka 3 / 5 Ménaka 60% Kidal 6 55 Abéibara 3 / 6 Abéibara, Tin-Essako 100% Mali Région de Mopti 38 /140 Région de Kidal 55% A l'intérieur de chaque région, le nombre total de communes très s a été désagrégé par cercle (Annexe C) pour ainsi identifier le cercle de la région qui a le plus grand nombre de communes très s et celui qui a la plus grande proportion de communes très s. Ainsi, dans la région de Kayes, le cercle de Kita a le plus grand nombre de communes très s, soit 6 sur les 15 communes très s de la région, dans la région de Koulikoro, il y a quatre (4) communes très s qui sont reparties uniformément dans les cercles de Banamba, Dioïla, Kangaba et Kati, à Sikasso, c'est le cercle de Sikasso (12 sur 35), etc. Cependant, à l'intérieur de la région, les cercles qui ont le plus grand nombre de communes très s ne sont pas nécessairement ceux qui en ont la plus grande proportion. Ainsi, à Kayes, ce n'est pas Kita mais Kéniéba qui a la plus grande proportion de communes très s sur l'ensemble de ses propres communes, soit 42%. Il en est de même pour la région de Sikasso, où le cercle de Bougouni a la plus grande proportion de communes très s, soit 31% (Tableau 3.3.1ter). Dans les régions de Tombouctou et Gao, le même cercle enregistrant et le plus grand nombre et la plus grande proportion de communes très s, on en conclut que "les très s sont dans le cercle de té". En plus de cette classification de la té (très s, s et non s) une représentation spatiale des communes du Mali et de ses régions administratives, a été élaborée sur fond de cartes tout en gardant le groupage initial en quintiles de té. Ceci permet à tout un chacun de visualiser les communes très s (1 er quintile) et de faire des regroupements selon ses besoins propres. 36

41 Carte de té des communes : République du Mali Pauvreté communale (55%) : Kidal Communes très s (38/140) : Mopti 37

42 Carte de té des communes : Région de Kayes Pauvreté communale (42%) : Kéniéba Communes très s (6/15) : Kita 38

43 Pauvreté communale (11%) : Carte de té des communes : Région de Koulikoro 4 Communes très s dans 4 cercles Banamba Kangaba Banamba Dioïla Kangaba Kati 39

44 Carte de té des communes : Région de Sikasso Pauvreté communale (31%) : Bougouni Communes très s (12/35) : Sikasso 40

45 Carte de té des communes : Région de Ségou Pauvreté communale (33%) : Baraouéli Communes très s (10/22) : Ségou 41

46 Carte de té des communes : Région de Mopti Pauvreté communale (53%) : Douentza Communes très s (10/38) : Bandiagara 42

47 Care de té des communes : Région de Tombouctou Pauvreté communale (50%) : Goundam Communes très s (8/15) : Goundam 43

48 Carte de té des communes : Région de Gao Pauvreté communale (60%) : Ménaka Communes très s (3/5) : Ménaka 44

49 Carte de té des communes : Région de Kidal Pauvreté communale (100%) Abéïbara Tin-Essako Communes s (3/6) : Abéibara 45

50 4. Caractéristiques de la té communale Une fois réparties par groupes de té, les différentes communes peuvent être caractérisées au regard de l'occupation de l'espace, de la densité de population, de la disponibilité et de l'accès aux infrastructures et équipements de base et au regard de leur potentiel économique respectif de développement. Il faut préciser que les données relatives à l'occupation de l'espace ont été collectées auprès de l'igm (Institut géographique du Mali), l'administration communale ne maîtrisant pas pour le moment ce type de données Espace et peuplement La ruralité du pays transparaît au niveau de la répartition spatiale des communes (Tableau 4.1.1). En effet, les communes rurales occupent 84% de la superficie totale du pays, ne laissant ainsi que 14% aux communes semi-urbaines et 2% aux communes urbaines. Près de la moitié (49%, soit 605'306 km 2 ) du territoire est occupée par les communes rurales très s, les communes bien s occupant 13%. L'expansion spatiale de la té s'observe nettement dans les communes de la région de Tombouctou où 81% de la superficie de la région (406'886 km 2 ) sont très s, suivie de Kidal (45%). Le quart du territoire est occupé par les communes moins s (14%) et non s (11%), à dominance urbaine. Mais cet espace reste étendu dans les régions de Koulikoro (55%), Ségou (50%) et Kayes (45%). En combinant répartition spatiale des régions et regroupement des communes par quintiles de té, on s'aperçoit que les régions les moins étendues sont aussi celles où les communes très s occupent le moins d'espace tandis qu'à l'opposé, les régions les plus étendues réservent le maximum d'espace aux communes très s. Ainsi, 81% de la superficie de Tombouctou (qui représente 40% de la superficie du Mali) sont occupées par des communes très s et la moitié de la région de Sikasso (5% de la superficie du pays) est occupée par des communes moins s (26%) et pas s (24%). 46

51 Tableau Répartition de la superficie des communes Très Bien Superficie (km 2 ) Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine Sous-total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total Moins que la superficie, la répartition de la population consacre 55% aux communes rurales, 25% aux communes semi-urbaines et 20% aux communes urbaines (Tableau 4.1.2). Les communes classées dans les trois premiers quintiles absorbent 39% de la population totale du pays à raison de 10% dans les communes rurales très s, 13% dans les communes bien s et 16% dans les communes presque s. Il s'ensuit que plus de 60% de la population vivent dans les communes moins s (19%) et pas s (41%). Les régions de Mopti (66% de la population) et de Kidal (50%) ont des proportions de populations plus importantes dans les communes classées dans les trois premiers quintiles. A l'opposé, les communes des régions de Gao (84%), Koulikoro (66%) et Sikasso (61%) ont des proportions de populations plus importantes dans les communes pas s. 47

52 Tableau Répartition de la population des communes Très Bien Population (1'000 habitants) Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine Sous-total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total En combinant superficie et population, il résulte que la densité de population augmente avec le degré d'urbanité des communes (Tableau 4.1.3). Ainsi, les communes urbaines sont, en moyenne, 17 fois plus peuplées que les communes rurales ou 6 fois plus que les communes semi-urbaines qui à leur tour sont 3 fois plus peuplées que les communes rurales. Quelle que soit la région, les communes pas s ont des densités de population nettement supérieures à celles des communes s. 48

53 Tableau Répartition de la densité de population des communes Densité de population (habitants/km 2 ) Très Bien Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine Sous-total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total Les mêmes observations faites au niveau des densités de population apparaissent également en ce qui concerne les populations moyennes. Les communes non s ont des populations moyennes plus importantes que les communes s (Tableau 4.1.4), en moyenne deux fois plus d'habitants. Cela résulte du fait que les communes urbaines, qui sont moins s, ont 5 fois plus d'habitants que les communes rurales (qui concentrent la té communale) ou 3 fois plus que les communes semi-urbaines qui elles-mêmes sont 2 fois plus peuplées que les communes rurales. 49

54 Tableau Population moyenne de la commune Très Groupe de té communale Presque Moins Bien Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine Sous-total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total Equipements et infrastructures de base En dehors de l'indice de té communale, le profil de té communale intègre des indicateurs relatifs aux conditions de vie des populations dans les différentes communes. Ces indicateurs sont relatifs à l'éducation, à la santé, à l'eau potable, à l'électrification, à la communication et au loisir. Tous ces éléments sont importants dans l'appréciation du cadre de vie des communes et aident à mieux comprendre la té communale et à cibler les communes qui ont le plus besoin d'aide. En matière d'éducation, si toutes les communes du pays ont au moins le niveau primaire de l'enseignement fondamental, il n'en est pas de même pour les localités qui composent la commune. Ainsi, seulement 54% de celles-ci disposent d'école primaire, on est donc loin de 50

55 l'idéal "un village, une école" (Tableau 4.2.1). La situation est encore pire dans les régions de Kidal (24%), Tombouctou (26%), Mopti (28%) et Ségou (39%) Tableau L'école fondamentale dans les communes % de localités avec école primaire Kayes 58 Koulikoro 70 Sikasso 78 Ségou 39 Mopti 28 Tombouctou 36 Gao 52 Kidal 24 Bamako 96 Mali 54 En même qu'il y a des localités dépourvues de la moindre infrastructure scolaire, il y a des communes qui ne dépassent guère le niveau de l'enseignement fondamental premier cycle. En somme, il existe encore au Mali peu de structures scolaires, quel que soit le niveau d'enseignement. En d'autres termes, l'offre est en deçà de la demande. L'on ne dénombre que 1'358 écoles second cycle, environ 10'000 habitants pour une école. Les 964 CED ne peuvent combler ce déficit. Au-delà de l'enseignement primaire, les ordres supérieurs sont encore moins dotés et essentiellement concentrés dans la seule ville de Bamako (Tableau 4.2.2). Tableau Nombre de structures scolaires Ecoles 2 nd CED cycle Collèges techniques Lycées Autres secondaires Post secondaires Kayes Koulikoro Sikasso Ségou Mopti Tombouctou Gao Kidal Bamako Mali A l'instar de l'éducation, l'offre de structures sanitaires semble inférieure à la demande et cela indépendamment du niveau de la structure sanitaire. Ainsi, au Mali, l'on ne compte encore que 9 hôpitaux dont 2 à Bamako et 1 par région à l'exclusion de Kidal, 80 centres secondaires de santé de référence et 96 cliniques. Même le nombre de CSCOM semble insuffisant surtout quant on sait que toute la politique de santé des communes tourne autour de cette structure sanitaire. Seul le nombre relativement important de pharmacies indiquerait un plus grand accès à la santé (Tableau 4.2.3). 51

56 Tableau Nombre de structures sanitaires Hôpitaux CSRF Cliniques CSCOM Cabinets médicaux Pharmacies Kayes Koulikoro Sikasso Ségou Mopti Tombouctou Gao Kidal Bamako Mali En matière de personnel de santé, les communes du Mali disposeraient au total de 653 médecins en poste pour seulement 500 sages-femmes et 1'568 infirmiers. De toute évidence, cet effectif est nettement en deçà des besoins des communes (Tableau 4.2.4). Il devrait en résulter une faible satisfaction des normes OMS pour ce qui est des différents ratios de populations par personnel sanitaire. Mais cela ne s'observe pas au niveau global sauf en analysant de plus près par région voire par commune. Tableau Personnel sanitaire en poste Médecins Sages-femmes Infirmiers Kayes Koulikoro Sikasso Ségou Mopti Tombouctou Gao Kidal Bamako Mali En moyenne, l'on compte 7'592 habitants par infirmier à raison de 7'177 pour les communes rurales, 9'832 pour les communes semi-urbaines et 5'583 pour les communes urbaines. Ces normes nationales cachent des disparités entre régions et entre types de communes à l'intérieur de la région. Ainsi, les régions les plus retardataires sont Bamako, Mopti, Ségou et Koulikoro. Il en est de même pour les communes rurales de Ségou, de Mopti et de Koulikoro. La commune urbaine de Kayes est également à la traîne (Tableau 4.2.5). 52

57 Tableau Nombre moyen de personnes par infirmier Groupe de té communale Très Bien Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Kidal Commune rurale Commune urbaine Sous/total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total Si en moyenne, la norme OMS de 5'000 habitants par sage-femme est satisfaite, les disparités demeurent importantes par type de communes et pour certaines régions. Cette norme tombe à 6'000 pour les communes semi-urbaines et 7'000 pour les communes urbaines. Dans le district de Bamako, le ratio est de 9'000 habitants par sage-femme. Il est déplorable que la médiane pour les communes urbaines reste à 8'000 habitants par sage-femme contre l'absence de sagefemme dans les autres types de commune, laquelle absence est la situation la plus fréquente (le mode) quelle que soit la commune. Au regard du maximum, il existe des communes qui enregistrent 48'000 habitants par sage-femme et 25'000 pour certaines communes urbaines (Tableau 4.2.6). 53

58 Tableau Population par sage femme (en 1'000 personnes) Population par sage-femme Moyenne Médiane Mode Maximum Minimum Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Kidal Commune rurale Commune urbaine Sous/total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total L'approvisionnement en eau potable de la plupart des communes s'opère en dehors du réseau EDM qui n'est présent que dans 33 des 703 communes, soit 5% de taux de couverture, ce qui paraît dérisoire (Tableau 4.2.7). La couverture est encore plus faible dans les régions de Mopti (2%), Kayes et Sikasso (3% chacune), Ségou et Gao (4% chacune). 54

59 Tableau Nombre de communes avec réseau eau EDM Présence ou non du réseau Eau EDM Effectif % Kayes 4 3% Koulikoro 4 4% Sikasso 4 3% Ségou 5 4% Mopti 2 2% Tombouctou 6 12% Gao 1 4% Kidal 1 9% Bamako 6 100% Mali 33 5% Il existe encore aujourd'hui 16 communes rurales dépourvues de la moindre source d'eau potable (Tableau 4.2.8), localisées dans toutes les régions, singulièrement à Kayes (5) et Tombouctou (4). Tableau Communes dépourvues de source d'eau potable Région Cercle Commune Kayes Kéniéba COM. DE BAYE Kita COM. DE TAMBAGA COM. DE BOUDOFO COM. DE NIANTANSO Kayes COM. DE SONY Koulikoro Koulikoro COM. DE SIRAKOROLA Sikasso Yanfolila COM. DE GOUANAN Ségou Niono COM. DE DOGOFRY Macina COM. DE MACINA Mopti Youwarou COM. DE N'DODJIGA Tombouctou Goundam COM. DE ADARMALANE Goundam COM. DE ALZOUNOUB Gourma-Rarhous COM. DE HAMZAKONA COM. DE INADIATAFANE Gao Bourem COM. DE TABOYE Kidal Abéibara COM. DE BOGHASSA Une autre caractéristique importante des conditions de vie dans les communes est le faible taux d'électrification. Seulement 46 ménages sur 1'000 ont accès à l'électricité, taux variant de 30 pour 1'000 pour les communes rurales à 246 pour 1'000 pour les communes urbaines en passant par 53 pour 1'000 pour les communes semi-urbaines. Les régions les plus pénalisées sont Mopti (14 pour 1'000) et Gao (19 pour 1'000). Ces deux régions enregistrent les plus faibles taux en ce qui concernent les communes rurales (8 et 2 pour 1'000 respectivement). Les communes urbaines de Kayes ont les plus faibles taux d'électrification de toutes les communes urbaines (Tableau 4.2.9). 55

60 Tableau Taux moyen d'électrification (pour 1000 ménages) Groupe de té communale Très Bien Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine Sous-total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total Dans ces conditions, on comprend que l'éclairage public soit l'apanage des seules communes moins ou non s. Le Mali ne compte à ce jour que 92 communes avec éclairage public, soit 13% des 703 communes. La région de Gao en compte 4% et celle de Mopti 7% (Tableau ). En terme de localités, l'éclairage public est présent en moyenne dans une localité sur mille. 56

61 Tableau Nombre de communes avec éclairage public Communes avec éclairage public Effectif % Kayes 21 16% Koulikoro 14 13% Sikasso 19 13% Ségou 16 14% Mopti 8 7% Tombouctou 5 10% Gao 1 4% Kidal 2 18% Bamako 6 100% Mali 92 13% Toujours comme élément de cadre de vie, l'on dénombre 255 communes avec radio de proximité, soit 156 communes rurales, 66 communes semi-urbaines et 33 communes urbaines. La concentration des radios augmente avec le quintile de té, les communes les moins s étant les plus pourvues en radio de proximité (Tableau ). 57

62 Tableau Répartition des communes avec radio de proximité Groupe de té Très Bien Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 2 2 Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 3 3 Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine 8 8 Commune urbaine 2 2 Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 5 5 Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine 3 3 Commune urbaine 3 3 Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 2 2 Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine 1 1 Sous-total Bamako Commune urbaine 6 6 Total Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine En complément à la radio, la couverture télévisuelle des communes est tout aussi importante. Elle concerne 534 communes, soit 76% de l'ensemble à raison de 75% des communes rurales, 77% des communes semi-urbaines et 86% des communes urbaines. Cette couverture est mieux répartie par quintile que la radio de proximité (Tableau ) 58

63 Tableau Répartition des communes avec couverture télévisuelle Groupe de té Très Bien Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 3 3 Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 3 3 Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 2 2 Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 5 5 Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 3 3 Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 2 2 Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine 1 1 Sous-total Bamako Commune urbaine 6 6 Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total La couverture téléphonique des communes s'est considérablement améliorée ces dernières années, elle est aujourd'hui de 59%, soit 418 communes au total. Toutes les communes urbaines sont couvertes ainsi que 82% des communes semi-urbaines et un peu plus de la moitié (51%) des communes rurales (Tableau ). Les communes de Mopti (42%) et de Sikasso (45%) ont proportionnellement plus de communes non couvertes par le téléphone. 59

64 Tableau Répartition des communes avec couverture téléphonique (Sotelma, Malitel, Ikatel) Groupe de té Très Bien Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 3 3 Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 3 3 Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 2 2 Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 5 5 Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 3 3 Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 2 2 Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine 1 1 Sous-total Bamako Commune urbaine 6 6 Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total Les communes disposent en moyenne d'un centre de loisir (salles de spectacle et terrains de sport) pour habitants, ce qui reste faible comme niveau de dotation en ce genre d'infrastructures. Le niveau s'amenuise avec l'urbanité. Des efforts plus importants seraient nécessaires dans les régions de Gao et Ségou ainsi que dans le district de Bamako (Tableau ). 60

65 Tableau Population moyenne par centre de loisir (en mille personnes) Groupe de té communale Très Bien Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine Sous-total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total Enfin, très peu de communes du Mali sont pourvues de sites touristiques, qu'ils soient naturels ou historiques. On en compte 396 sur les 703, à raison de 27 communes urbaines, 88 communes semi-urbaines et 281 communes rurales (Tableau ). Ce qui donne des ratios de 56% respectivement 73%, 67% et 53%. La région de Kayes reste la moins dotée proportionnellement à sa population de communes (47%). 61

66 Tableau Nombre de communes avec site touristique Très Bien Groupe de té Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 3 3 Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 3 3 Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 2 2 Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 4 4 Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine 3 3 Commune urbaine 2 2 Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 2 2 Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine 1 1 Sous-total Bamako Commune urbaine 4 4 Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total Potentiel économique et financier Le potentiel économique et financier de la commune peut s'apprécier au regard de l'importance du cheptel, de la présence d'infrastructures économiques telles que usine, banque de céréales, banque ou caisse d'épargne, de la mobilisation des ressources fiscales et du poids des investissements et de leurs sources respectives de financement. Pour l'ensemble des communes du Mali, on compte 420 bovins pour 1'000 habitants, 940 têtes de petit bétail pour 1'000 habitants et 190 unités de bétail de trait pour 1'000 habitants. L'accumulation de cheptel par habitant reste très importante à Gao et Tombouctou quelle que soit l'espèce, à Kidal pour le petit bétail et le bétail de trait, à Mopti pour les bovins et le petit bétail (Tableau 4.3.1). 62

67 Tableau Cheptel moyen pour 1'000 habitants Bovin Petit bétail Bétail de trait Kayes Koulikoro Sikasso Ségou Mopti Tombouctou Gao Kidal Bamako 20 * * Mali * Information non disponible La très faible industrialisation du pays apparaît ici dans le très faible nombre de localités pourvues d'usine. Les 50 localités du pays avec industrie sont toutes pas s (41) ou moins s (9). Elles sont majoritairement dans les régions de Sikasso (13), Koulikoro (12) et Ségou (10). La commune V du district de Bamako est dépourvue d'industrie, ainsi que la région de Tombouctou. Les banques ne sont présentes que dans 41 localités du pays, situées presque exclusivement dans des communes pas s (38). A la faveur de l'argent du coton, elles sont mieux représentées dans la région de Sikasso (10 localités) tout comme à Kayes (8) à l'affût des transferts de fonds des émigrés. En complément aux banques, les caisses d'épargne et de crédit sont partout présentes y compris dans les communes très s (20 localités sur les 393, soit 5%), surtout dans les régions de Ségou et de Mopti. 63

68 Tableau Présence d'infrastructures économiques (nombre ou % de localités) Industrie /usine Banque Caisse d'épargne/crédit Banque de céréales (%localités) Kayes Très 1 12 Pauvre Presque Moins Non Sous/total Koulikoro Très 1 7 Pauvre Presque Moins Non Sous/total Sikasso Très 2 9 Pauvre 16 9 Presque Moins Non Sous/total Ségou Très 8 21 Pauvre Presque Moins Non Sous/total Mopti Très 8 7 Pauvre 18 8 Presque 12 8 Moins 7 6 Non Sous/total Tombouctou Très 28 Pauvre 11 Presque 1 18 Moins Non Sous/total Gao Très 14 Pauvre 22 Presque 8 Moins 2 20 Non Sous/total Kidal Très 8 Pauvre 13 Presque 14 Moins Non Sous/total Bamako Non Mali Très Pauvre Presque Moins Non Total

69 Les banques de céréales couvrent 16% des localités du pays, à raison de 13% dans les communes très s et de 20% dans les communes moins s. Leur présence est plus prononcée à Bamako (37%) et dans les régions de Tombouctou et Koulikoro (21% chacune), et moins à Kidal (7%) et Mopti (9%). Le fonctionnement des communes et leurs programmes de développement se financent en partie sur leurs ressources fiscales comprenant la TDRL, les taxes perçues sur certaines activités (abattage de bétail et exploitation des carrières) et les vignettes. La TDRL représente en moyenne 46% de la fiscalité totale perçue, pourcentage variant entre 47% pour les communes rurales et 38% pour les communes urbaines (Tableau 4.3.3). Tableau Poids moyen de la TDRL dans la fiscalité locale (en %) Groupe de té communale Très Bien Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Kidal Commune rurale Commune urbaine Sous/total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total La TDRL est une fiscalité plus importance pour les communes rurales que pour les communes urbaines où l'impôt professionnel prend une relative importance dans la mobilisation des ressources fiscales, notamment dans le district de Bamako où il représente 36% de la fiscalité 65

70 locale contre 19% de TDRL. En conséquence l'impôt professionnel augmente avec le quintile de té contrairement à la TDRL (Tableau 4.3.4). Tableau Poids moyen de l'impôt professionnel dans la fiscalité locale (en %) Groupe de té communale Très Bien Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 0 0 Sous/total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 0 0 Sous/total Kidal Commune rurale Commune urbaine 0 0 Sous/total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total A la faiblesse de la mobilisation des ressources par les communes est associée la faiblesse du taux d'investissement communal (ou la part des dépenses d'investissement dans l'ensemble des dépenses de la commune lesquelles dépenses comprennent en dehors de l'investissement les dépenses de personnel, les achats de biens et services, les subventions et autres dépenses) qui n'est que de 1.7% en 2004, en moyenne avec des régions sans investissement communal telles qu'à Koulikoro, Ségou et Kidal. Les taux d'investissements les plus appréciables sont à Bamako (5.6%), Kayes (4.7%) et Gao (3.5%). Ils sont relativement plus élevés dans les communes urbaines et semi-urbaines de Kayes, Gao et Bamako (Tableau 4.3.5). 66

71 Tableau Taux d'investissement communal (en %) Très Groupe de té communale Bien Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine Sous-total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total Au cours de la période , il a été réalisé dans les communes un investissement total d'un peu plus de 110 milliards de francs cfa, soit 156 millions de francs cfa par commune ou encore 31 millions de francs cfa par an et par commune (Tableau 4.3.6). Les plus importants volumes d'investissements sont réalisés à Mopti, Sikasso et Ségou. Par urbanité, l'investissement total se répartit à raison de: y 67 milliards pour les communes rurales, soit une moyenne annuelle de 25 millions de francs cfa par commune rurale ; y 18.5 milliards pour les communes semi-urbaines, soit 28 millions de francs cfa par an par commune semi-urbaine ; y 24.5 milliards pour les communes urbaines, soit une moyenne annuelle de 132 millions de francs cfa par commune urbaine. 67

72 Tableau Montant total des investissements réalisés depuis 2000 (en millions fcfa) Groupe de té communale Très Bien Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine Sous-total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total Par quintile de té, l'investissement total se répartit à raison de 18% pour les communes très s, 14% pour les communes bien s, 16% pour les communes presque s, 15% pour les communes moins s et 37% pour les communes pas s. Cette répartition équivaut à des investissements moyens annuels de: y 27 millions de francs cfa par commune très ; y 22 millions de francs cfa par commune bien ; y 25 millions de francs cfa par commune presque ; y 24 millions de francs cfa par commune moins ; y 58 millions de francs cfa par commune pas. 68

73 Par source de financement de l'investissement (Tableau 4.3.7), l'anict intervient à hauteur de 31%, devant les projets et programmes (19%), les ONG (15%), l'etat ou la commune (11% chacun). La part de l'anict dans le financement est encore plus importante dans les communes rurales (38%) et semi-urbaines (37%), alors que l'etat et les ONG interviennent proportionnellement plus dans les communes urbaines, respectivement 26% et 21%. Il en résulte une plus importante intervention de l'anict dans les communes bien s et très s qui se retrouvent principalement dans les communes rurales. Tableau Structure des sources de financement de l'investissement communal (en %) Groupe de té communale Très Bien Presque Moins Pas Total Etat Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total ANICT Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total Commune Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total Population Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total Ressortissants / expatriés Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total ONG Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total Projets / programmes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total Jumelage Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total Autres Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total L'intervention de l'anict dans les communes rurales varie de 24% à Tombouctou à 60% à Kayes (Annexe D), en passant par 48% à Sikasso et 39% à Ségou. La part de la commune varie de 4% à Gao à 42% à Bamako. Les communes de Sikasso sont financées à hauteur de 24% par les ressortissants et expatriés de cette région contre 9% pour Kayes. L'Etat réalise sa plus forte contribution dans la région de Kidal (29%) suivie de Mopti (25%). 69

74 Conclusions et recommandations La té dans les communes est telle que les communes non s ont des densités de population nettement supérieures à celles des communes s. Il faut constater que sur les 703 communes que compte le pays, seulement 7 sont dirigées par des maires femmes dont 5 communes rurales et 2 communes urbaines. L'analyse de l'ipc laisse apparaître que les communes très s sont toutes rurales et que seulement 3 communes semi-urbaines sont bien s. A l'opposé, presque toutes les communes urbaines sont pas s. Le classement opéré hisse la commune VI au premier rang des communes pas s du Mali, suivie dans l'ordre des communes V, I, IV, III, II, Sikasso, Kayes, Mopti, Gao, Ségou et Koutiala. Les chefs lieux de région Tombouctou, Koulikoro et Kidal occupent respectivement les 15 ème, 16 ème et 17 ème place. Au-delà de l'ipc, le profil de té communale intègre des indicateurs relatifs à l'éducation, à la santé, à l'eau potable, à l'électrification, à la communication et au loisir. Ainsi, si au Mali toutes les communes ont au moins le premier cycle de l'enseignement fondamental, on dénombre encore 194 communes sans second cycle, y compris les communes urbaines de Fegui (cercle de Kayes), Fatao (cercle de Diéma) et Toya (cercle de Yélimané) toutes dans la région de Kayes. De même, elles sont 67 communes dépourvues de toute structure sanitaire. Le réseau d'approvisionnement EDM en eau potable ne couvre que 33 des 703 communes du pays, environ 5% de taux de couverture. Quant à l'électrification, se sont seulement 5% des ménages qui ont accès à un éclairage électrique quelconque (EDM, groupe électrogène ou panneau solaire), à raison de 3% dans les communes rurales, 5% dans les communes semi-urbaines et 25% dans les communes urbaines avec 59% pour le district de Bamako. Ce faible taux d'accès à l'électricité est un handicap majeur au bien-être des populations ainsi qu'au développement industriel du pays. En matière d'éclairage public, seulement 92 communes en sont pourvues, soit 13% des 703 communes ou encore une localité sur mille en moyenne. Comme autres éléments de cadre de vie, l'on dénombre 255 communes avec radio de proximité (soit 36% de l'ensemble des communes), 534 communes (soit 76%) avec une couverture télévisuelle et 418 communes (59%) couvertes par le réseau téléphonique. La faiblesse de l'investissement dans les communes n'est pas de nature à réduire significativement la té communale. Le taux moyen d'investissement communal est d'environ 2% en moyenne avec des maxima ne dépassant guère les 6%. Aussi, l'investissement moyen annuel varie de 22 à 58 millions de francs cfa par commune. Le découpage territorial pose la nécessité d'un développement local à la base reposant sur un pôle de développement qui offrirait à l'ensemble de la commune les conditions de mise en valeur du potentiel local. L'exploitation des données en faveur de l'établissement annuel de l'ipc permettra de mieux cibler les actions de développement local et les stratégies de réduction de la té. 70

75 Annexe A. Questionnaire d'enquêtes auprès des communes du Mali Ministère du développement social, République du Mali de la solidarité et des personnes âgées Un peuple Un but Une foi ================================================== Observatoire du développement humain durable et de la lutte contre la té Questionnaire Actualisation de l'indice de té communale (IPC) Région de.. Nom, signature et cachet de l'autorité communale Cercle de.... Commune de.. Date de remplissage du questionnaire.. /.. /.. Nom du Superviseur. Nom du Contrôleur. Nom de l'enquêteur. 71

76 Les informations recueillies au terme de ce Questionnaire seront gardées confidentielles sans pouvoir être utilisées à des fins autres que purement statistiques Module A. Généralités sur la commune A1. Type de commune 1. Urbain 2. Rural A6. Nom de la plus grande localité.. A2. Nombre de localités. A7. Population de la plus grande localité.. A3. Nombre de villages/quartiers/fractions de la Commune. A4. Nombre de ménages de la commune. A8. Nombre de localités avec éclairage public.. A5. Population (2004) de la commune. A9. Superficie de la commune (en km 2 ). Module B. Infrastructures routières B1. Km de route bitumée nationale. B11. Km de piste rurale. B2. Km de route bitumée régionale. B12. Km de piste saisonnière. B3. Km de route bitumée locale. B13. Km de chemin de fer. B4. Km de route bitumée communale. B14. Km de voie navigable. B5. Km de route en terre aménagée nationale. B15. Nombre de mois de navigabilité dans l'année. B6. Km de route en terre aménagée régionale. B16. Nombre d'auto gares. B7. Km de route en terre aménagée locale. B17. Nombre de gares ferroviaires. B8. Km de route en terre aménagée communale. B18. Nombre de localités avec auto gares. B19. Nombre de localités avec gares ferroviaires. B9. Existence ou non d'aérodrome fonctionnel 1. Oui 0. Non B20. Nombre de localités avec aérodrome fonctionnel. B10. Existence ou non d'aéroport fonctionnel 1. Oui 0. Non B21. Nombre de localités avec aéroport fonctionnel. 72

77 Module C. (Télé)communications C1. Couverture ou non du Réseau SOTELMA 1. Oui 0. Non C11. Existence ou non de radio de proximité 1. Oui 0. Non C2. Couverture ou non du Réseau MALITEL 1. Oui 0. Non C12. Couverture ou non de l'ortm télé 1. Oui 0. Non C3. Couverture ou non du Réseau IKATEL 1. Oui 0. Non C13. Couverture ou non d'autres chaînes de télé 1. Oui 0. Non C4. Couverture ou non de la téléphonie rurale 1. Oui 0. Non C14. Nombre de localités couvertes par des radios de Proximité.... C5. Couverture ou non du Réseau téléphonique satellitaire 1. Oui 0. Non C15. Nombre de localités couvertes par d'autres chaînes de télé. C6. Nombre de localités avec SOTELMA... C16. Nombre de localités couvertes par ORTM télé.... C7. Nombre de localités avec MALITEL... C17. Nombre de lignes téléphoniques SOTELMA. C8. Nombre de localités avec IKATEL... C18. Nombre de lignes de téléphonie rurale. C9. Nombre de villages/fractions avec téléphonie rurale.... C19. Nombre de téléphones satellitaires.... C10. Nombre de villages/fractions avec téléphone satellitaire.... C20. Nombre de ménages abonnés au téléphone fixe SOTELMA.... C21. Nombre de ménages abonnés au téléphone satellitaire. 73

78 Module D. Electrification D1. Présence ou non du réseau électrique EDM 1. Oui 0. Non D2. Présence ou non de plateforme multifonctionnelle 1. Oui 0. Non D3. Présence ou non d'autres sources d'énergie (à préciser ci-contre) Oui 0. Non D8. Nombre d'abonnés à l'électricité EDM. D9. Nombre de localités reliées au réseau électrique EDM. D10. Nombre de plateformes multifonctionnelles D11. Nombre de villages/quartiers/fractions avec plateformes multifonctionnelles. D12. Nombre de ménages utilisant autres sources d'énergie D13. Nombre de localités avec autres sources d'énergie. D4. Nombre de ménages utilisant un groupe électrogène. D5. Nombre de ménages utilisant des plaques solaires. D14. Nombre de villages/quartiers/fractions avec stations.. D6. Nombre de stations d'essence sommaires. d'essence sommaires D7. Nombre de stations d'essence modernes. D15. Nombre de localités avec stations d'essence modernes. Module E. Eau/assainissement E1. Présence ou non du réseau eau EDM 1. Oui E11. Nombre de villages/quartier/fractions avec système 0. Non d'évacuation des eaux. E2. Présence ou non de services de voirie municipale 1. Oui E12. Nombre de villages/quartier/fractions avec services de 0. Non voirie Municipale. E3. Présence ou non de services de ramassage d'ordures 1. Oui E13. Nombre de villages/quartier/fractions avec services 0. Non organisés de ramassage d'ordures.... E4. Nombre de bornes fontaines... E14. Nombre de villages/quartier/fractions avec bornes. fontaines E5. Nombre de forages... E15. Nombre de villages/quartier/fractions avec forages. E6. Nombre de puits citernes... E16. Nombre de villages/quartier/fractions avec puits citernes. E7. Nombre de AES (Adduction d'eau sommaire) E17. Nombre de villages/quartier/fractions avec AES E8. Nombre de ménages abonnés à l'eau EDM... E18. Nombre de localités avec dépôts finals d'ordures. E9. Nombre de dépôts finals d'ordures... E19. Nombre de localités avec dépôts de transit d'ordures. E10. Nombre de dépôts de transit d'ordures... E20. Km de collecteur des eaux. E21. Km de mini-égout / d'égout. 74

79 Module F. Investissement F1. Investissement total réalisé depuis 2000 dont: Construction mairie Construction de salles de classes Construction de CED Construction de centres d'alphabétisation Equipements et mobiliers scolaires Construction de CSCOM/Centres de santé Parcs de vaccination Réalisation de puits citernes Forages Adduction d'eau sommaire Autres investissements (à préciser ci-dessous) F3. Existence ou non de Programme de développement économique, social et culturel (PDESC) Oui 0. Non F2. Montant des investissements réalisés selon les principales sources de financement: Etat ANICT Commune Populations Ressortissants/Expatriés ONG Projets/programmes Jumelage Autres sources (à préciser ci-dessous) F4. Période couverte par le PDESC. /.. F5. Budget total du PDSEC Module G. Marché G1. Présence ou non d'une quelconque industrie/usine 1. Oui 0. Non G2. Présence ou non d'une banque 1. Oui 0. Non G3. Présence ou non d'une caisse d'épargne et de crédit 1. Oui G4. Les 3 principales activités économiques dans la commune. 0. Non G14. Nombre de localités avec industries/usines de Transformation G15. Nombre de localités avec agences/guichets de banque G16. Nombre de localités avec caisses d'épargne et de crédit G17. Les 3 principales productions artisanales

80 ... G5. Les 3 principales spéculations agricoles G18. Nombre de pharmacies vétérinaires... commercialisées G19. Nombre de localités avec pharmacies vétérinaires.... G20. Nombre de parcs de vaccination..... G6. Nombre d'usines de transformation G21. Nombre de localités avec parcs de vaccination... G7. Nombre d'agences/guichets de banque... G8. Nombre de caisses d'épargne et de crédit... G22. Nombre d'abattoirs. G9. Nombre de banques de céréales G23. Nombre de localités avec abattoirs. G10. Nombre de localités avec banques de céréales. G11. Nombre de marchés à bétail G24. Nombre de localités avec foires hebdomadaires. G12. Nombre de localités avec marchés à bétail G25. Nombre de localités par jour de foires hebdomadaires G13. Nombre de têtes d'animaux du cheptel Bovins Ovins Caprins Equins Camelins Porcins Asins Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche Autres systèmes (préciser ci-dessous)

81 Module H. Education et formation H1. Nombre d'écoles 1 er Cycle dont Public Privé Communautaire H2. Nombre d'écoles 2 nd Cycle dont Public Privé Communautaire H3. Nombre de lycées dont Public Privé H4. Nombre de localités avec écoles 1 er Cycle dont Public Privé Communautaire H5. Nombre de localités avec écoles 2 nd Cycle dont Public Privé Communautaire H6. Nombre de localités avec lycées dont Public Privé H12. Nombre de collèges techniques/centres de formation professionnelle dont Public Privé Communautaire H13. Nombre d'autres écoles secondaires dont Public Privé Communautaire H14. Nombre d'écoles post secondaires dont Public Privé H15. Nombre de localités avec écoles professionnelles dont Public Privé H16. Nombre de localités avec autres écoles secondaires dont Public Privé H17. Nombre de localités avec écoles post secondaires dont Public Privé H7. Nombre de CED... H18. Nombre d'élèves inscrits au premier cycle... H8. Nombre de localités avec CED... H19. Nombre d'élèves de 7 à 12 ans inscrits au premier... cycle H9. Nombre de medersas suivies par le MEN... H10. Nombre de localités avec medersa suivie par le.. H20. Nombre de localités où s'organisent des sessions MEN d'alphabétisation des adultes (centres. H11. Nombre de localités avec écoles maternelles.. d'alphabétisation) 77

82 Module J. Santé J1. Nombre d'hôpitaux J12. Nombre de localités avec hôpitaux. J2. Nombre de centres de santé de référence J13. Nombre de localités avec centres de santé de référence. J3. Nombre de cliniques J14. Nombre de localités avec cliniques. J4. Nombre de CSCOM J15. Nombre de localités avec dispensaires. J5. Nombre de cabinets médicaux J16. Nombre de localités avec maternités. J6. Nombre de pharmacies humaines J17. Nombre de localités avec CSCOM. J18. Nombre de localités avec cabinets médicaux. J7. Nombre de médecins en poste J19. Nombre de localités avec pharmacies. J8. Nombre de sages-femmes en poste J9. Nombre d'infirmiers en poste J20. Nombre de tradithérapeutes réputés. J10. Nombre d'aides-soignants en poste J21. Nombre de villages/fractions avec tradithérapeutes. J11. Nombre de matronnes en poste Module K Culture et loisir K1. Nombre de salles de cinéma/concert... K7. Nombre de localités avec salles de cinéma/concert... K2. Nombre de terrains de sport... K8. Nombre de localités avec terrains de sport... K3. Nombre de musées... K9. Nombre de localités avec boites de nuit... K4. Nombre de groupes de théâtre K5. Nombre d'orchestres/groupes de musique traditionnelle... K10. Nombre de sites touristiques naturels... K6. Nombre de musiciens répertoriés... K11. Nombre de sites touristiques historiques... 78

83 Module L. Religion L1. Nombre de mosquées... L5. Nombre de localités avec mosquées... L2. Nombre de mosquées de vendredi... L6. Nombre de localités avec mosquées de vendredi... L3. Nombre d'églises/paroisses... L7. Nombre de localités avec églises/paroisses... L4. Nombre de bois sacrés... L8. Nombre de localités avec bois sacrés. Module M. Administration M1. Présence ou non de centres d'état civil 1. Oui 0. Non M2. Nombre de services techniques de l'etat intervenant dans la commune M3. Nombre de localités en jumelage avec d'autres localités du pays M4. Nombre de conseillers communaux dont femmes M5. Nombre de partis politiques représentés au Conseil Communal M6. Nombre d'agents de la mairie dont personnel communal personnel auxiliaire M7. Montant des impôts et taxes collectés par la commune dont les 3 plus importants: M8. Nombre d'ong opérant dans la commune M12. Nombre de centres d'état civil.... M13. Nombre de coopératives/odc (Organisation de développement communautaire) M14. Nombre de localités en jumelage avec d'autres localités du reste du monde M15. Nom du maire de la commune M16. Sexe du maire de la commune 1. Femme 2. Homme.. M17. Profession du maire de la commue M18. Budget de fonctionnement de la commune dont les 3 plus importants postes de dépenses : M19. Appartenance politique du maire de la commune

84 M9. Nombre de projets/programmes de développement intervenant dans la commune..... M10. Nombre d'associations de jeunes opérant dans la commune... M11. Origine du maire de la 1. Chef lieu de la mairie commune 2. Autre localité de la commune 3. Autre localité du cercle 4. Autre localité de la région 5. Autre localité du pays M20. Nombre d'années d'études achevées par le maire M21. Nombre d'associations de femmes opérant dans la.... commune M22. Résidence du maire de la 1. Chef lieu de la mairie commune 2. Autre localité de la commune 3. Autre localité du cercle 4. Autre localité de la région 5. Autre localité du pays 80

85 Annexe B. Indicateurs de té et d'équipements collectifs des communes du Mali Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC Kayes Kayes KAYES ,39 Oui Oui Oui Oui H RPM 4,42 Kayes Kayes GOUMERA ,94 Oui Non Non Oui H URD 1,84 Kayes Kayes SADIOLA ,36 Non Oui Oui Oui H ADEMA-PASJ 1,72 Kayes Kayes SOMANKIDY ,61 Oui Non Non Oui H PARENA 1,71 Kayes Kayes KONIAKARY ,95 Oui Non Non Oui H URD 1,24 Kayes Kayes SERO DIAMANOU ,48 Oui Non Non Oui H CNID FYT 1,22 Kayes Kayes SEGALA ,77 Oui Non Non Oui H CNID FYT 0,94 Kayes Kayes MARENA DIOMBOUGOU ,73 Oui Non Non Oui H URD 0,93 Kayes Kayes GUIDIMAKAN K. KAFFO ,59 Oui Non Non Non H ADEMA-PASJ 0,73 Kayes Kayes SONY ,92 Non Non Oui Oui H PARENA 0,64 Kayes Kayes GORY GOPELA ,50 Non Non Non Oui H URD 0,57 Kayes Kayes KEMENE TAMBO ,36 Non Non Oui Oui H CNID FYT 0,46 Kayes Kayes LIBERTE DEMBAYA ,50 Oui Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,42 Kayes Kayes DJELEBOU ,00 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,42 Kayes Kayes LOGO ,37 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,27 Kayes Kayes FEGUI ,59 Non Non Non Non H URD 0,25 Kayes Kayes KOUSSANE ,63 Non Non Non Oui H CNID FYT 0,16 Kayes Kayes TAFACIRGA ,53 Non Non Non Oui H RPM 0,10 Kayes Kayes HAWA DEMBAYA ,10 Oui Non Non Oui H CNID FYT 0,05 Kayes Kayes DIAMOU ,50 Non Non Non Oui H RPM 0,03 Kayes Kayes SAHEL ,88 Non Non Non Oui H URD -0,05 Kayes Kayes COLIMBINE ,24 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,10 Kayes Kayes KARAKORO ,28 Non Non Non Oui H INDEPENDANT -0,12 Kayes Kayes KHOULOUM ,14 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,12 Kayes Kayes MARINTOUMANIA ,20 Non Non Non Oui H URD -0,22 Kayes Kayes BANGASSI ,70 Non Non Non Oui H PDJ -0,24 81

86 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC Kayes Kayes FALEME ,17 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,50 Kayes Kayes SAME DIOMGOMA ,00 Non Non Non Non H RPM -0,54 Kayes Bafoulabé BAMAFELE ,52 Oui Non Oui Oui H ADEMA-PASJ 1,38 Kayes Bafoulabé BAFOULABE ,41 Oui Non Non Oui H CNID FYT 1,28 Kayes Bafoulabé MAHINA ,58 Oui Non Non Oui H Mouvement Citoyen 1,17 Kayes Bafoulabé OUALIA ,55 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,09 Kayes Bafoulabé SIDIBELA ,31 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,16 Kayes Bafoulabé DIAKON ,42 Non Non Non Oui H UDD -0,18 Kayes Bafoulabé TOMORA ,53 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,25 Kayes Bafoulabé NIAMBIA ,00 Non Non Non Oui H PSP -0,39 Kayes Bafoulabé DIOKELI ,64 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,43 Kayes Bafoulabé KOUNDIAN ,33 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,43 Kayes Bafoulabé GOUNFAN ,91 Non Non Non Oui H URD -0,52 Kayes Bafoulabé DIALLAN ,02 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,64 Kayes Bafoulabé KONTELA ,42 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,68 Kayes Diéma DIEMA ,07 Non Non Non Oui H RPM 0,74 Kayes Diéma DIANGUIRDE ,00 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,51 Kayes Diéma FASSOU DEBE ,92 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,14 Kayes Diéma DIANGOUNTE CAMARA ,51 Non Non Non Non H RPM -0,01 Kayes Diéma DIOUMARA KOUSSATA ,78 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,01 Kayes Diéma FATAO ,47 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,06 Kayes Diéma DIEOURA ,02 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,12 Kayes Diéma MADIGA SACKO ,00 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,14 Kayes Diéma LAMBIDOU ,54 Non Non Non Non H URD -0,19 Kayes Diéma BEMA ,63 Non Non Non Oui H PARENA -0,23 Kayes Diéma LAKAMANE ,24 Non Non Non Non H URD -0,27 Kayes Diéma GUEDEBINE ,73 Non Non Non Oui H RPM -0,28 Kayes Diéma GOMITRADOUGOU ,00 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,46 82

87 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC Kayes Diéma GROUMERA ,09 Non Non Non Oui F RPM -0,53 Kayes Diéma SANSANKIDE ,59 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,57 Kayes Kéniéba KENIEBA ,36 Non Non Non Oui H Mouvement Citoyen 0,77 Kayes Kéniéba SITAKILY ,06 Non Oui Non Non H PARENA 0,27 Kayes Kéniéba DIALAFARA ,80 Oui Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,10 Kayes Kéniéba GUENEGORE ,20 Non Non Non Non H URD -0,25 Kayes Kéniéba FALEA ,00 Non Non Non Non H URD -0,32 Kayes Kéniéba KASSAMA ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,56 Kayes Kéniéba BAYE ,00 Non Non Non Non H INDEPENDANT -0,61 Kayes Kéniéba DABIA ,00 Non Non Non Non H INDEPENDANT -0,73 Kayes Kéniéba KOUROUKOTO ,00 Non Non Non Non H INDEPENDANT -0,74 Kayes Kéniéba DOMBIA ,08 Non Non Non Non H PARENA -0,75 Kayes Kéniéba FARABA ,00 Non Non Non Non H URD -0,86 Kayes Kéniéba SAGALO ,18 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,90 Kayes Kita KITA ,87 Oui Oui Oui Oui H RPM 2,74 Kayes Kita SEBEKORO ,06 Oui Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,64 Kayes Kita KOUROUNINKOTO ,48 Non Non Non Non H PARENA 0,53 Kayes Kita BADIA ,65 Oui Non Non Oui H URD 0,48 Kayes Kita SEFETO OUEST ,30 Non Non Non Non H PARENA 0,31 Kayes Kita TOUKOTO ,25 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ 0,17 Kayes Kita BOUDOFO ,00 Non Oui Non Non H URD -0,08 Kayes Kita KITA NORD ,00 Non Oui Non Oui H RPM -0,15 Kayes Kita DJOUGOUN ,45 Non Non Non Non H RPM -0,15 Kayes Kita SEFETO NORD ,76 Non Non Non Non H URD -0,18 Kayes Kita BOUGARYBAYA ,11 Non Non Non Oui H URD -0,19 Kayes Kita KOBRI ,19 Non Non Non Oui H RPM -0,19 Kayes Kita KOTOUBA ,07 Non Non Non Non H URD -0,25 Kayes Kita SABOULA ,96 Non Non Non Oui H RPM -0,32 83

88 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC Kayes Kita GADOUGOU ,54 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,35 Kayes Kita KITA OUEST ,40 Non Non Non Oui H RPM -0,37 Kayes Kita DJIDIAN ,84 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,42 Kayes Kita SENKO ,00 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,42 Kayes Kita GADOUGOU ,67 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,44 Kayes Kita MADINA ,53 Non Non Non Non H URD -0,45 Kayes Kita KOKOFATA ,61 Non Non Non Non H URD -0,54 Kayes Kita SOURANSAN TOMOTO ,00 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,55 Kayes Kita GUEMOUKOURABA ,56 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,56 Kayes Kita MAKANO ,12 Non Non Non Oui H PARENA -0,58 Kayes Kita BENDOUGOUBA ,00 Non Non Non Non H PARENA -0,60 Kayes Kita SIRAKORO ,00 Non Non Non Oui H RPM -0,63 Kayes Kita KASSARO ,21 Non Non Non Non H MIRIA -0,64 Kayes Kita DIDENKO ,58 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,69 Kayes Kita NAMALA GUIMBA ,57 Non Non Non Oui H PARENA -0,73 Kayes Kita NIANTANSO ,00 Non Non Non Non H RPM -0,85 Kayes Kita BENKADI FOUNIA ,07 Non Non Non Non H RPM -0,87 Kayes Kita KOULOU ,00 Non Non Non Non H RPM -0,90 Kayes Kita TAMBAGA ,00 Non Non Non Non H URD -0,92 Kayes Nioro NIORO ,81 Oui Non Oui Oui H MPR 2,66 Kayes Nioro TROUNGOUMBE ,78 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 1,04 Kayes Nioro YOURI ,14 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ 0,86 Kayes Nioro SANDARE ,86 Non Non Non Non H PARENA -0,03 Kayes Nioro GAVINANE ,14 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,12 Kayes Nioro DIABIGUE ,98 Non Non Non Oui H MPR -0,16 Kayes Nioro BANIERE KORE ,74 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,26 Kayes Nioro YERERE ,47 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,27 Kayes Nioro DIAYE COURA ,80 Non Non Non Non H UDD -0,47 84

89 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC Kayes Nioro DIARRA ,77 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,48 Kayes Nioro GOGUI ,00 Non Non Non Oui H PARENA -0,50 Kayes Nioro KORERA KORE ,87 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,51 Kayes Nioro SIMBI ,45 Non Non Non Non H INDEPENDANT -0,61 Kayes Nioro NIORO TOUGOUNERANGABE ,94 Non Non Non Non H PARENA -0,61 Kayes Nioro KADIABA KADIEL ,76 Non Non Non Non H INDEPENDANT -0,63 Kayes Nioro GUETEMA ,20 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,67 Kayes Yélimané GUIDIME ,39 Non Non Oui Non H URD 1,25 Kayes Yélimané KONSIGA ,88 Oui Non Non Non H URD 1,23 Kayes Yélimané KIRANE KANIAGA ,69 Oui Non Non Non H PARENA 0,74 Kayes Yélimané DIAFOUNOU GORY ,42 Oui Non Non Non H ADEMA-PASJ 0,54 Kayes Yélimané TOYA ,54 Non Non Non Non H URD 0,32 Kayes Yélimané KREMIS ,25 Non Non Non Non H RPM 0,28 Kayes Yélimané MAREKAFFO ,31 Non Non Non Non H URD 0,25 Kayes Yélimané DIAFOUNOU DIONGAGA ,00 Non Non Non Non H URD -0,17 Kayes Yélimané GORY ,75 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,20 Kayes Yélimané TRINGA ,10 Non Non Non Non H URD -0,44 Kayes Yélimané SOUMPOU ,43 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,68 Kayes Yélimané FANGA ,58 Non Non Non Non H US-RDA -0,77 Koulikoro Koulikoro KOULIKORO ,79 Oui Oui Oui Oui H PDR 3,19 Koulikoro Koulikoro MEGUETAN ,28 Non Oui Non Non H ADEMA-PASJ 0,59 Koulikoro Koulikoro TIENFALA ,74 Non Oui Non Oui H CNID FYT 0,34 Koulikoro Koulikoro SIRAKOROLA ,54 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,27 Koulikoro Koulikoro DINANDOUGOU ,76 Non Non Non Oui H PARENA 0,17 Koulikoro Koulikoro NYAMINA ,29 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ 0,15 Koulikoro Koulikoro DOUMBA ,29 Non Non Non Oui H MPR -0,18 Koulikoro Koulikoro KOULA ,52 Non Non Non Oui H PARENA -0,57 Koulikoro Koulikoro TOUGOUNI ,99 Non Non Non Non H RPM -0,60 85

90 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC Koulikoro Banamba DUGUWOLOWULA ,02 Oui Oui Non Oui H INDEPENDANT 2,51 Koulikoro Banamba BANAMBA ,51 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 1,17 Koulikoro Banamba BORON ,90 Non Non Non Oui H INDEPENDANT 0,37 Koulikoro Banamba KIBAN ,25 Non Non Non Non H PARENA 0,10 Koulikoro Banamba BEN KADI ,55 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,05 Koulikoro Banamba TOUBACORO ,01 Non Non Non Oui H INDEPENDANT -0,06 Koulikoro Banamba MADINA SACKO ,13 Non Non Non Non H PARENA -0,19 Koulikoro Banamba TOUKOROBA ,58 Non Non Non Oui H CNID FYT -0,61 Koulikoro Banamba SEBETE ,21 Non Non Non Oui H PARENA -0,74 Koulikoro Dioïla GUEGNEKA ,00 Oui Oui Oui Oui H PARENA 2,53 Koulikoro Dioïla KALADOUGOU ,95 Non Oui Oui Oui H RPM 2,39 Koulikoro Dioïla DIEDOUGOU ,06 Non Non Non Oui H INDEPENDANT 0,54 Koulikoro Dioïla NANGOLA ,14 Oui Non Non Oui H MPR 0,45 Koulikoro Dioïla MASSIGUI ,30 Non Non Non Oui H PARENA 0,41 Koulikoro Dioïla ZAN COULIBALY ,01 Oui Non Non Oui H URD 0,38 Koulikoro Dioïla WACORO ,94 Non Non Non Oui H RPM 0,23 Koulikoro Dioïla NIANTJILA ,02 Non Non Non Non H RPM 0,12 Koulikoro Dioïla DIOUMAN ,89 Non Non Non Oui H URD -0,04 Koulikoro Dioïla TENINDOUGOU ,28 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,26 Koulikoro Dioïla N'GOLOBOUGOU ,00 Non Non Non Oui H PARENA -0,34 Koulikoro Dioïla BENKADI ,73 Non Non Non Oui H UDD -0,37 Koulikoro Dioïla KILIDOUGOU ,00 Non Non Non Non H Mouvement Citoyen -0,38 Koulikoro Dioïla DEGNEKORO ,00 Non Non Non Oui H Mouvement Citoyen -0,38 Koulikoro Dioïla JEKAFO ,66 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,42 Koulikoro Dioïla DIEBE ,51 Non Non Non Oui H UDD -0,44 Koulikoro Dioïla BANCO ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,44 Koulikoro Dioïla KEMEKAFO ,50 Non Non Non Non H PARENA -0,50 Koulikoro Dioïla N'GARADOUGOU ,78 Non Non Non Non H RPM -0,55 86

91 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC Koulikoro Dioïla DOLENDOUGOU ,00 Non Non Non Oui H URD -0,59 Koulikoro Dioïla N'DLONDOUGOU ,00 Non Non Non Oui H UDD -0,60 Koulikoro Dioïla KERELA ,00 Non Non Non Non H RPM -0,60 Koulikoro Dioïla BINKO ,00 Non Non Non Non H INDEPENDANT -0,76 Koulikoro Kangaba MINIDIAN ,95 Oui Non Non Oui H RPM 1,37 Koulikoro Kangaba KARAN ,18 Oui Non Non Non H ADEMA-PASJ 0,58 Koulikoro Kangaba BENKADI ,84 Oui Non Non Non H Mouvement Citoyen 0,23 Koulikoro Kangaba KANIOGO ,43 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,17 Koulikoro Kangaba NARENA ,15 Non Non Non Oui H BDIA-FJ -0,02 Koulikoro Kangaba MARAMANDOUGOU ,55 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,45 Koulikoro Kangaba SELEFOUGOU ,88 Non Non Non Oui H Mouvement Citoyen -0,55 Koulikoro Kangaba NOUGA ,56 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,60 Koulikoro Kangaba BALAN BAKAMA ,80 Non Non Non Non H Mouvement Citoyen -0,67 Koulikoro Kati KATI ,03 Oui Non Oui Oui H PARENA 2,48 Koulikoro Kati OUELESSEBOUGOU ,92 Non Oui Oui Oui H ADEMA-PASJ 2,08 Koulikoro Kati KALABANCORO ,82 Oui Non Non Oui H BDIA-FJ 1,29 Koulikoro Kati SANANKOROBA ,21 Oui Oui Non Oui H ADEMA-PASJ 1,24 Koulikoro Kati MORIBABOUGOU ,70 Non Oui Non Oui H US-RDA 1,00 Koulikoro Kati SIBY ,55 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,81 Koulikoro Kati NIAGADINA ,60 Oui Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,76 Koulikoro Kati MANDE ,40 Non Oui Non Oui H BDIA-FJ 0,64 Koulikoro Kati BAGUINEDA CAMP ,97 Non Non Non Oui H URD 0,53 Koulikoro Kati TIELE ,18 Non Non Non Oui H MPR 0,40 Koulikoro Kati SANGAREBOUGOU ,08 Non Non Non Non H CNID FYT 0,33 Koulikoro Kati DIALAKORODJI ,29 Non Non Non Non H RPM 0,31 Koulikoro Kati BANCOUMANA ,15 Non Non Non Non H URD 0,28 Koulikoro Kati DIAGO ,08 Non Oui Non Non H ADEMA-PASJ 0,23 Koulikoro Kati N'GABACORO DROIT ,84 Non Oui Non Non H URD 0,18 87

92 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC Koulikoro Kati N'TJIBA ,05 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ 0,08 Koulikoro Kati DOGODOUMAN ,79 Oui Non Non Non H RPM -0,03 Koulikoro Kati KOUROUBA ,16 Non Non Non Oui H RPM -0,17 Koulikoro Kati DIALAKOROBA ,00 Non Non Non Oui H RPM -0,23 Koulikoro Kati YELEKEBOUGOU ,60 Non Non Non Non H PARENA -0,25 Koulikoro Kati FARABA ,51 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,26 Koulikoro Kati KAMBILA ,76 Non Non Non Oui H Mouvement Citoyen -0,26 Koulikoro Kati N'GOURABA ,67 Non Non Non Non H RPM -0,27 Koulikoro Kati MOUNTOUGOULA ,00 Non Non Non Oui H BDIA-FJ -0,28 Koulikoro Kati BOUGOULA ,00 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,30 Koulikoro Kati DIEDOUGOU ,25 Non Non Non Oui H RPM -0,35 Koulikoro Kati DIO GARE ,14 Non Non Non Oui H PARENA -0,36 Koulikoro Kati KALIFABOUGOU ,64 Non Non Non Oui H CNID FYT -0,38 Koulikoro Kati SAFO ,74 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,38 Koulikoro Kati TIAKADOUGOU DIALAKORO ,66 Non Non Non Oui H COPP -0,40 Koulikoro Kati DOUBABOUGOU ,42 Non Non Non Non H RPM -0,43 Koulikoro Kati BOSSOFALA ,20 Non Non Non Non H BDIA-FJ -0,44 Koulikoro Kati DABAN ,41 Non Non Non Non H MPR -0,55 Koulikoro Kati DOMBILA ,89 Non Non Non Oui H RPM -0,58 Koulikoro Kati SANANKORO DJITOUMOU ,17 Non Non Non Oui H RPM -0,61 Koulikoro Kati SOBRA ,12 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,64 Koulikoro Kati NIOUMAMAKANA ,10 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,73 Koulikoro kolokani KOLOKANI ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ 1,39 Koulikoro kolokani NOSSOMBOUGOU ,93 Oui Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,43 Koulikoro kolokani SAGABALA ,07 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,21 Koulikoro kolokani DIDIENI ,00 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,19 Koulikoro kolokani MASSANTOLA ,90 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,11 Koulikoro kolokani OUOLODO ,10 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,01 88

93 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Koulikoro kolokani TIORIBOUGOU ,79 Non Non Non Oui H RPM -0,09 Koulikoro kolokani NONKON ,40 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,26 Koulikoro kolokani SEBECORO I ,23 Non Non Non Non H N D -0,31 Koulikoro kolokani GUIHOYO ,07 Non Non Non Oui H RPM -0,60 Koulikoro Nara NARA ,33 Non Non Non Oui H CND 1,25 Koulikoro Nara OUAGADOU ,00 Non Non Non Oui H URD 0,48 Koulikoro Nara NIAMANA ,95 Non Non Non Oui H RPM 0,31 Koulikoro Nara DILLY ,39 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,27 Koulikoro Nara DOGOFRY ,00 Non Non Non Oui H RPM 0,24 Koulikoro Nara FALLOU ,87 Non Non Non Oui H RPM -0,35 Koulikoro Nara ALLAHINA ,54 Non Non Non Oui H RPM -0,49 Koulikoro Nara KORONGA ,35 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,52 Koulikoro Nara DABO ,25 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,53 Koulikoro Nara GUENEIBE ,61 Non Non Non Oui H RPM -0,54 Koulikoro Nara GUIRE ,52 Non Non Non Oui H URD -0,62 Sikasso Sikasso SIKASSO ,42 Oui Oui Oui Oui H Mouvement Citoyen 4,80 Sikasso Sikasso NIENA ,16 Oui Non Oui Oui H INDEPENDANT 1,78 Sikasso Sikasso KIGNAN ,05 Non Oui Non Oui H URD 0,79 Sikasso Sikasso KAPOLONDOUGOU ,59 Oui Non Non Oui H URD 0,56 Sikasso Sikasso ZANFEREBOUGOU ,93 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ 0,40 Sikasso Sikasso FINKOLO ,30 Non Oui Non Oui H PARENA 0,35 Sikasso Sikasso LOBOUGOULA ,43 Oui Non Non Oui H CNID FYT 0,35 Sikasso Sikasso KLELA ,27 Non Non Non Oui H MIRIA 0,32 Sikasso Sikasso DOUMANABA ,39 Non Non Non Oui H INDEPENDANT 0,31 Sikasso Sikasso FARAKALA ,48 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,10 Sikasso Sikasso BLENDIO ,46 Non Non Non Non H RPM 0,09 Sikasso Sikasso KOUORO ,97 Non Non Non Oui H RPM 0,06 Sikasso Sikasso FINKOLO GANADOUGOU ,72 Non Non Non Oui H INDEPENDANT -0,01 Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC 89

94 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Sikasso Sikasso DOGONI ,34 Non Non Non Oui H URD -0,07 Sikasso Sikasso SANZANA ,19 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,08 Sikasso Sikasso KOUROUMA ,41 Non Non Non Oui H INDEPENDANT -0,14 Sikasso Sikasso KABOILA ,92 Non Oui Non Non H ADEMA-PASJ -0,15 Sikasso Sikasso DANDERESSO ,00 Non Non Non Oui H URD -0,16 Sikasso Sikasso FAMA ,74 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,18 Sikasso Sikasso KAPALA ,79 Non Non Non Non H INDEPENDANT -0,20 Sikasso Sikasso N'TJIKOUNA ,35 Non Non Non Non H RPM -0,27 Sikasso Sikasso GONGASSO ,28 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,27 Sikasso Sikasso DEMBELA ,00 Oui Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,30 Sikasso Sikasso KABARASSO ,00 Non Non Non Non H RPM -0,34 Sikasso Sikasso NONGO SOUALA ,11 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,37 Sikasso Sikasso TIANKADI ,88 Non Non Non Non H RPM -0,37 Sikasso Sikasso KOFAN ,29 Non Non Non Oui H INDEPENDANT -0,46 Sikasso Sikasso MIRIA ,64 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,50 Sikasso Sikasso TELLA ,60 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,52 Sikasso Sikasso MINIKO ,17 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,57 Sikasso Sikasso KOUMANKOU ,28 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,61 Sikasso Sikasso DIALAKORO ,97 Non Non Non Non H MIRIA -0,65 Sikasso Sikasso ZANIENA ,16 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,66 Sikasso Sikasso DIOMATENE ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,70 Sikasso Sikasso ZANGARADOUGOU ,28 Non Non Non Non H MIRIA -0,70 Sikasso Sikasso BENKADI ,26 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,72 Sikasso Sikasso KAFOUZIELA ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,72 Sikasso Sikasso NATIEN ,00 Non Non Non Non H INDEPENDANT -0,74 Sikasso Sikasso WATENI ,94 Non Non Non Non H RPM -0,77 Sikasso Sikasso KOLOKOBA ,73 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,83 Sikasso Sikasso SOKOURANI MISSIRIKORO ,66 Non Non Non Non H URD -0,88 Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC 90

95 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC Sikasso Sikasso PIMPERNA ,07 Non Non Non Non H RPM -0,91 Sikasso Sikasso MISSIRIKORO ,00 Non Non Non Non H URD -0,93 Sikasso Bougouni BOUGOUNI ,01 Oui Oui Oui Oui H ADEMA-PASJ 3,63 Sikasso Bougouni SANSO ,20 Non Oui Oui Oui H CDS 1,90 Sikasso Bougouni KOUMANTOU ,48 Oui Oui Non Oui H ADEMA-PASJ 1,32 Sikasso Bougouni SIDO ,45 Oui Non Non Non H CDS 0,16 Sikasso Bougouni DOGO ,78 Non Non Non Oui H BARICA 0,14 Sikasso Bougouni GARALO ,42 Non Non Non Oui H INDEPENDANT 0,01 Sikasso Bougouni KELEYA ,03 Oui Non Non Non H RPM -0,05 Sikasso Bougouni SIBIRILA ,00 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,13 Sikasso Bougouni DEBELIN ,71 Non Non Non Oui H RPM -0,18 Sikasso Bougouni ZANTIEBOUGOU ,10 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,19 Sikasso Bougouni TIEMALA BANIMONOTIE ,00 Non Non Non Non H CNID FYT -0,38 Sikasso Bougouni FARAGOUARAN ,04 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,39 Sikasso Bougouni DOMBA ,32 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,42 Sikasso Bougouni OUROUN ,00 Non Non Non Non H PARENA -0,49 Sikasso Bougouni BLADIE TIEMALA ,05 Non Non Non Non H CNID FYT -0,56 Sikasso Bougouni DANOU ,93 Non Non Non Non H RPM -0,57 Sikasso Bougouni DEFINA ,83 Non Non Non Non H CDS -0,60 Sikasso Bougouni WOLA ,01 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,64 Sikasso Bougouni KOUROULAMINI ,53 Non Non Non Non H URD -0,67 Sikasso Bougouni KOKELE ,99 Non Non Non Non H CNID FYT -0,69 Sikasso Bougouni KOLA ,23 Non Non Non Non H RPM -0,73 Sikasso Bougouni SYEN TOULA ,04 Non Non Non Non H RPM -0,79 Sikasso Bougouni MERIDIELA ,11 Non Non Non Non H UDD -0,80 Sikasso Bougouni YIRIDOUGOU ,16 Non Non Non Non H CDS -0,87 Sikasso Bougouni YININDOUGOU ,77 Non Non Non Non H CDS -0,90 Sikasso Bougouni FARADIELE ,00 Non Non Non Non H CDS -0,95 91

96 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC Sikasso Kadiolo KADIOLO ,00 Oui Non Oui Oui H ADEMA-PASJ 2,70 Sikasso Kadiolo FOUROU ,75 Non Oui Non Oui H RPM 1,34 Sikasso Kadiolo ZEGOUA ,00 Oui Non Non Oui H Mouvement Citoyen 1,16 Sikasso Kadiolo LOULOUNI ,42 Non Non Non Oui H CNID FYT 0,06 Sikasso Kadiolo DIOU ,86 Non Non Non Oui H URD 0,04 Sikasso Kadiolo MISSENI ,81 Non Non Non Oui H CNID FYT -0,17 Sikasso Kadiolo DIOUMATENE ,46 Non Non Non Oui H CNID FYT -0,20 Sikasso Kadiolo KAI ,57 Non Non Non Non H INDEPENDANT -0,50 Sikasso Kadiolo NIMBOUGOU ,31 Non Non Non Non H URD -0,76 Sikasso Kolondiéba KOLONDIEBA ,90 Non Non Non Oui H PARENA 1,08 Sikasso Kolondiéba KEBILA ,50 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,02 Sikasso Kolondiéba N'GOLODIANA ,23 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,03 Sikasso Kolondiéba KADIANA ,94 Non Non Non Oui H CNID FYT -0,28 Sikasso Kolondiéba TOUSSEGUELA ,60 Non Non Non Oui H PUDP -0,39 Sikasso Kolondiéba FAKOLA ,52 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,47 Sikasso Kolondiéba TIONGUI ,13 Non Non Non Oui H SADI -0,52 Sikasso Kolondiéba NANGALASSO ,90 Non Non Non Oui H URD -0,53 Sikasso Kolondiéba BOUGOULA ,61 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,54 Sikasso Kolondiéba FARAKO ,12 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,78 Sikasso Kolondiéba KOLOSSO ,27 Non Non Non Non H URD -0,80 Sikasso Kolondiéba MENA ,13 Non Non Non Non H CNID FYT -0,83 Sikasso Koutiala KOUTIALA ,02 Oui Oui Oui Oui H UDD 4,00 Sikasso Koutiala KOUNIANA ,88 Oui Non Oui Non H URD 1,51 Sikasso Koutiala M'PESSOBA ,86 Oui Non Oui Oui H UDD 1,44 Sikasso Koutiala SINCINA ,20 Non Oui Non Oui H ADEMA-PASJ 0,87 Sikasso Koutiala SONGOUA ,64 Non Non Non Oui H LJS-DUNKAFA TON 0,47 Sikasso Koutiala KONINA ,79 Non Non Oui Oui H RPM 0,19 Sikasso Koutiala KONINGUE ,86 Non Non Non Oui H UDD 0,07 92

97 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC Sikasso Koutiala KONSEGUELA ,93 Non Non Non Oui H MPR 0,06 Sikasso Koutiala ZEBALA ,78 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,03 Sikasso Koutiala MIENA ,78 Non Non Non Oui H URD 0,01 Sikasso Koutiala GOUADJI KAO ,01 Non Non Non Oui H RND -0,03 Sikasso Koutiala NAMPE ,22 Non Non Non Oui H MIRIA -0,21 Sikasso Koutiala KOLONIGUE ,22 Non Non Non Oui H Mouvement Citoyen -0,23 Sikasso Koutiala ZANGASSO ,41 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,26 Sikasso Koutiala NAFANGA ,35 Non Non Non Oui H SADI -0,28 Sikasso Koutiala N'TOSSONI ,81 Non Non Non Oui H RND -0,29 Sikasso Koutiala FAKOLO ,16 Non Non Non Oui H UDD -0,31 Sikasso Koutiala KAPALA ,91 Non Non Non Oui H UDD -0,35 Sikasso Koutiala N'GOLONIANASSO ,13 Non Non Non Oui H UDD -0,37 Sikasso Koutiala KOROMO ,00 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,42 Sikasso Koutiala SONGO DOUBAKORE ,67 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,42 Sikasso Koutiala N'GOUTJINA ,57 Non Non Non Oui H Mouvement Citoyen -0,48 Sikasso Koutiala KAFO FABOLI ,11 Non Non Non Oui H URD -0,55 Sikasso Koutiala TAO ,57 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,58 Sikasso Koutiala GOUDIE SOUGOUNA ,77 Non Non Non Non H RPM -0,60 Sikasso Koutiala KARAGOUANA MALLE ,58 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,63 Sikasso Koutiala ZANFIGUE ,93 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,67 Sikasso Koutiala NIANTAGA ,00 Non Non Non Oui H RPM -0,69 Sikasso Koutiala YOGNOGO ,00 Non Non Non Non F URD -0,69 Sikasso Koutiala SOROBASSO ,20 Non Non Non Oui H UDD -0,72 Sikasso Koutiala DIOURADOUGOU KAFO ,82 Non Non Non Non H UDD -0,75 Sikasso Koutiala DIEDOUGOU ,80 Non Non Non Non H RPM -0,83 Sikasso Koutiala FAGUI ,39 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,87 Sikasso Koutiala LOGOUANA ,93 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,87 93

98 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC Sikasso Koutiala SINKOLO ,28 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,87 Sikasso Koutiala ZANINA ,00 Non Non Non Non H UDD -0,93 Sikasso Yanfolila WASSOULOU BALLE ,65 Oui Non Non Oui H PSP 2,23 Sikasso Yanfolila BAYA ,83 Oui Oui Non Oui H RPM 1,92 Sikasso Yanfolila GOUANDIAKA ,73 Oui Oui Non Oui H ADEMA-PASJ 1,54 Sikasso Yanfolila TAGANDOUGOU ,84 Oui Non Non Oui H RPM 0,54 Sikasso Yanfolila SERE MOUSSA ANI ,25 Non Non Non Oui H CDS -0,25 Sikasso Yanfolila GOUANAN ,74 Non Non Non Oui H INDEPENDANT -0,41 Sikasso Yanfolila KOUSSAN ,62 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,42 Sikasso Yanfolila DJALLON FOULA ,22 Non Non Non Oui H URD -0,48 Sikasso Yanfolila SANKARANI ,89 Non Non Non Oui H URD -0,52 Sikasso Yanfolila BOLO FOUTA ,81 Non Non Non Oui H RPM -0,58 Sikasso Yanfolila DJIGUIYA DE KOLONI ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,61 Sikasso Yanfolila YALLANKORO SOLOBA ,00 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,64 Sikasso Yorosso KOURY ,90 Oui Non Non Oui H CNID FYT 1,94 Sikasso Yorosso YOROSSO ,34 Non Non Oui Oui H PARENA 1,86 Sikasso Yorosso KARANGANA ,30 Non Oui Non Oui H RPM 0,24 Sikasso Yorosso KIFFOSSO ,40 Non Non Non Oui H RPM 0,22 Sikasso Yorosso MAHOU ,09 Non Non Non Oui H URD -0,02 Sikasso Yorosso OURIKELA ,17 Non Non Non Oui H CNID FYT -0,03 Sikasso Yorosso KOUMBIA ,40 Non Non Non Non H URD -0,26 Sikasso Yorosso BOURA ,17 Non Non Non Non H RPM -0,39 Sikasso Yorosso MENAMBA ,37 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,84 Ségou Ségou SEGOU ,69 Oui Oui Oui Oui H CNID FYT 4,03 Ségou Ségou MARKALA ,90 Oui Oui Non Oui H ADEMA-PASJ 2,88 Ségou Ségou PELENGANA ,00 Oui Oui Non Oui H URD 2,61 Ségou Ségou DIORO ,58 Non Oui Non Oui H ADEMA-PASJ 2,22 Ségou Ségou DOUGABOUGOU ,15 Non Oui Non Oui H CNID FYT 2,05 94

99 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC Ségou Ségou SEBOUGOU ,03 Oui Oui Non Non H CNID FYT 0,63 Ségou Ségou CINZANA ,73 Oui Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,39 Ségou Ségou SANSANDING ,29 Non Non Non Oui H MPR 0,36 Ségou Ségou SIBILA ,64 Non Oui Non Non H ADEMA-PASJ 0,09 Ségou Ségou MASSALA ,89 Oui Non Non Non H RDT 0,06 Ségou Ségou FATINE ,89 Non Non Non Oui H RPM -0,04 Ségou Ségou FARAKO ,02 Non Non Non Non H URD -0,16 Ségou Ségou SOUBA ,20 Non Non Non Non H US-RDA -0,17 Ségou Ségou KATIENA ,29 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,19 Ségou Ségou KONODIMINI ,25 Non Non Non Oui H SADI -0,22 Ségou Ségou SAKOIBA ,00 Non Non Non Oui H CNID FYT -0,33 Ségou Ségou TOGOU ,79 Non Non Non Oui H RPM -0,38 Ségou Ségou N'GARA ,30 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,40 Ségou Ségou BELLEN ,00 Non Non Non Non H N D -0,58 Ségou Ségou DIOUNA ,92 Non Non Non Oui H RPM -0,60 Ségou Ségou SAMINE ,93 Non Non Non Non H CNID FYT -0,64 Ségou Ségou DIGANIBOUGOU ,66 Non Non Non Non H CNID FYT -0,65 Ségou Ségou N'KOUMANDOUGOU ,25 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,65 Ségou Ségou FARAKOU MASSA ,99 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,65 Ségou Ségou SAMA FOULALA ,08 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,67 Ségou Ségou BAGUINDADOUGOU ,21 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,69 Ségou Ségou DIEDOUGOU ,00 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,69 Ségou Ségou SOIGNEBOUGOU ,00 Non Non Non Oui H PARENA -0,72 Ségou Ségou BOUSSIN ,00 Non Non Non Oui H RPM -0,73 Ségou Ségou KAMIANDOUGOU ,00 Non Non Non Non H CNID FYT -0,87 Ségou Baraouéli BARAOUELI ,17 Oui Non Non Oui H ADEMA-PASJ 1,22 Ségou Baraouéli KONOBOUGOU ,63 Oui Non Non Oui H CNID FYT 1,10 Ségou Baraouéli SANANDO ,84 Non Non Non Oui H PIDS 0,00 Ségou Baraouéli BOIDIE ,57 Non Non Non Oui H URD -0,25 95

100 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC Ségou Baraouéli GOUENDO ,83 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,30 Ségou Baraouéli TAMANI ,52 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,44 Ségou Baraouéli SOMO ,51 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,45 Ségou Baraouéli KALAKE ,62 Non Non Non Non H URD -0,62 Ségou Baraouéli TESSERLA ,84 Non Non Non Non H CNID FYT -0,66 Ségou Baraouéli DOUGOUFIE ,46 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,68 Ségou Baraouéli N'GASSOLA ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,92 Ségou Bla BLA ,82 Non Non Oui Oui H ADEMA-PASJ 1,68 Ségou Bla YANGASSO ,82 Oui Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,64 Ségou Bla SOMASSO ,82 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,17 Ségou Bla DOUGOUOLO ,25 Non Non Non Oui H RPM 0,16 Ségou Bla KEMENI ,29 Non Non Non Oui H MPR 0,07 Ségou Bla DIARAMANA ,53 Non Non Non Oui H RND 0,00 Ségou Bla TOUNA ,94 Non Non Non Non H CNID FYT -0,04 Ségou Bla FALO ,32 Non Non Non Oui H MPR -0,05 Ségou Bla KORODOUGOU ,86 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,14 Ségou Bla NIALA ,36 Non Non Non Non H URD -0,15 Ségou Bla TIEMENA ,74 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,30 Ségou Bla SAMABOGO ,00 Non Non Non Oui H UDD -0,36 Ségou Bla KAZANGASSO ,95 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,36 Ségou Bla FANI ,80 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,37 Ségou Bla DIENA ,48 Non Non Non Non H RPM -0,57 Ségou Bla KOULANDOUGOU ,00 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,69 Ségou Bla BEGUENE ,23 Non Non Non Non H RPM -0,85 Ségou Macina MACINA ,27 Non Non Non Oui H URD 0,98 Ségou Macina KOKRY CENTRE ,54 Oui Non Non Non H RPM 0,29 Ségou Macina MONIMPEBOUGOU ,99 Non Non Non Oui H URD -0,04 Ségou Macina SANA ,65 Non Non Non Oui H PARENA -0,05 Ségou Macina SALOBA ,08 Non Non Non Oui H URD -0,07 96

101 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC Ségou Macina KOLONGO ,69 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,24 Ségou Macina BOKY WERE ,74 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,27 Ségou Macina MATOMO ,81 Non Non Non Oui H MPR -0,36 Ségou Macina FOLOMANA ,51 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,55 Ségou Macina SOULEYE ,22 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,59 Ségou Macina TONGUE ,84 Non Non Non Oui H INDEPENDANT -0,68 Ségou Niono NIONO ,07 Oui Non Oui Oui H INDEPENDANT 2,90 Ségou Niono SIRIBALA ,32 Non Oui Non Oui H US-RDA 1,28 Ségou Niono KALA SIGUIDA ,36 Oui Non Non Oui H RPM 0,77 Ségou Niono YEREDON SANIONA ,55 Oui Non Non Oui H URD 0,71 Ségou Niono DIABALY ,26 Non Non Non Oui H BDIA-FJ 0,61 Ségou Niono TORIDAGA ,03 Non Non Non Oui H RPM 0,35 Ségou Niono SOKOLO ,20 Non Non Non Oui H URD 0,06 Ségou Niono SIRIFILA BOUNDY ,28 Non Non Non Oui H BDIA-FJ -0,05 Ségou Niono DOGOFRY ,38 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,19 Ségou Niono MARIKO ,83 Non Non Non Oui H URD -0,26 Ségou Niono POGO ,03 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,48 Ségou Niono NAMPALARI ,00 Non Non Non Non H INDEPENDANT -0,67 Ségou San SAN ,18 Oui Oui Oui Oui H URD 3,78 Ségou San TENE ,14 Oui Non Non Oui H INDEPENDANT 0,91 Ségou San KAVA ,67 Non Oui Non Oui H MPR 0,87 Ségou San DIELI ,88 Non Non Non Oui H URD 0,46 Ségou San KASSOROLA ,83 Non Non Non Oui H MPR 0,24 Ségou San SY ,00 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,08 Ségou San SOMO ,99 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,16 Ségou San DIAKOUROUNA ,74 Non Non Non Oui H RPM -0,23 Ségou San N'TOROSSO ,53 Non Non Non Oui H URD -0,26 Ségou San SOUROUNTOUNA ,95 Non Non Non Oui H RPM -0,33 Ségou San N'GOA ,92 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,35 97

102 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC Ségou San NIAMANA ,55 Non Non Non Oui H RPM -0,36 Ségou San TENENI ,36 Non Non Non Non H RPM -0,39 Ségou San DJEGUENA ,00 Non Non Non Oui H RPM -0,42 Ségou San KARABA ,74 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,42 Ségou San MORIBILA ,53 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,43 Ségou San BARAMANDOUGOU ,94 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,43 Ségou San NIASSO ,17 Non Non Non Oui H RPM -0,50 Ségou San FION ,00 Non Non Non Oui H RPM -0,55 Ségou San WAKI ,70 Non Non Non Non H INDEPENDANT -0,59 Ségou San SIADOUGOU ,67 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,61 Ségou San DAH ,66 Non Non Non Oui H RPM -0,67 Ségou San OUOLON ,23 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,71 Ségou San TOURAKOLOMBA ,34 Non Non Non Non H INDEPENDANT -0,73 Ségou San KANIEGUE ,51 Non Non Non Non H URD -0,76 Ségou Tominian TOMINIAN ,04 Oui Non Non Oui H MPR 1,05 Ségou Tominian BENENA ,74 Non Non Non Oui H URD 0,35 Ségou Tominian MANDIAKUY ,25 Non Non Non Oui H URD -0,14 Ségou Tominian KOULA ,82 Non Non Non Oui H UDD -0,21 Ségou Tominian FANGASSO ,42 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,25 Ségou Tominian TIMISSA ,18 Non Non Non Oui H MPR -0,29 Ségou Tominian MAFOUNE ,27 Non Non Non Oui H PARISA -0,36 Ségou Tominian YASSO ,51 Non Non Non Oui H RPM -0,36 Ségou Tominian OUAN ,31 Non Non Non Oui H UDD -0,41 Ségou Tominian DIORA ,55 Non Non Non Oui H PARISA -0,47 Ségou Tominian SANEKUY ,32 Non Non Non Oui H PARISA -0,52 Ségou Tominian LANFIALA ,50 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,70 Mopti Mopti MOPTI ,08 Oui Oui Oui Oui H Mouvement Citoyen 4,13 Mopti Mopti SOCOURA ,59 Oui Non Non Non H US-RDA 0,74 98

103 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC Mopti Mopti KONNA ,67 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,39 Mopti Mopti SIO ,00 Oui Non Non Non H US-RDA 0,09 Mopti Mopti KOROMBANA ,67 Non Non Non Oui H US-RDA 0,08 Mopti Mopti FATOMA ,17 Non Non Non Oui H US-RDA -0,23 Mopti Mopti KOUNARI ,07 Non Non Non Oui H Mouvement Citoyen -0,31 Mopti Mopti BORONDOUGOU ,23 Non Non Non Non H INDEPENDANT -0,32 Mopti Mopti DIALLOUBE ,31 Non Non Non Non H US-RDA -0,35 Mopti Mopti BASSIROU ,61 Non Non Non Non H URD -0,36 Mopti Mopti OUROUBE DOUDE ,38 Non Non Non Oui H URD -0,40 Mopti Mopti OURO MODI ,56 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,57 Mopti Mopti SOYE ,55 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,81 Mopti Mopti KOUBAYE ,98 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,92 Mopti Mopti SASALBE ,65 Non Non Non Non H RPM -0,93 Mopti Bandiagara BANDIAGARA ,65 Oui Non Non Oui H INDEPENDANT 1,73 Mopti Bandiagara KENDIE ,34 Non Non Non Oui H RPM 0,22 Mopti Bandiagara SANGHA ,68 Non Non Non Non H US-RDA -0,19 Mopti Bandiagara SEGUE IRE ,60 Non Non Non Non H RPM -0,39 Mopti Bandiagara METOUMOU ,77 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,47 Mopti Bandiagara BARA SARA ,01 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,49 Mopti Bandiagara WADOUBA ,64 Non Non Non Oui H PARENA -0,49 Mopti Bandiagara ONDOUGOU ,10 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,53 Mopti Bandiagara DOUCOUMBO ,42 Non Non Non Non H RND -0,58 Mopti Bandiagara BORKO ,00 Non Non Non Oui H INDEPENDANT -0,59 Mopti Bandiagara PIGNARI BANA ,10 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,59 Mopti Bandiagara PIGNARI ,10 Non Non Non Non H URD -0,67 Mopti Bandiagara DANDOLI ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,70 Mopti Bandiagara SOROLY ,08 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,71 Mopti Bandiagara DOUROU ,64 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,76 99

104 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC Mopti Bandiagara TIMIRI ,32 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,87 Mopti Bandiagara DIAMNATI ,21 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,88 Mopti Bandiagara KENDE ,93 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,91 Mopti Bandiagara LOWOL GUEOU ,89 Non Non Non Non H BDIA-FJ -0,92 Mopti Bandiagara PELOU ,03 Non Non Non Non H RPM -0,93 Mopti Bandiagara DOGANI BERE ,55 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,94 Mopti Bankass BANKASS ,90 Non Non Non Oui H CNID FYT 0,89 Mopti Bankass SOKOURA ,94 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,06 Mopti Bankass KANI BOZON ,00 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,16 Mopti Bankass TORI ,42 Non Non Non Oui H RPM -0,30 Mopti Bankass OUONKORO ,52 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,39 Mopti Bankass DIMBAL HABE ,62 Non Non Non Oui H RPM -0,39 Mopti Bankass SOUBALA ,00 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,44 Mopti Bankass BAYE ,00 Non Non Non Oui H URD -0,48 Mopti Bankass DIALLASSAGOU ,63 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,52 Mopti Bankass KOULOGON HABE ,64 Non Non Non Oui H RPM -0,59 Mopti Bankass SEGUE ,00 Non Non Non Non H URD -0,66 Mopti Bankass LESSAGOU HABE ,87 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,86 Mopti Djenné DJENNE ,38 Oui Non Non Oui H RPM 1,78 Mopti Djenné FAKALA ,00 Oui Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,84 Mopti Djenné KEWA ,95 Oui Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,28 Mopti Djenné NEMA BADENYAKAFO ,60 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,11 Mopti Djenné MADIAMA ,68 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,27 Mopti Djenné DANDOUGOU FAKALA ,32 Non Non Non Oui F ADEMA-PASJ -0,36 Mopti Djenné OURO ALI ,38 Non Non Non Oui H US-RDA -0,52 Mopti Djenné PONDORI ,62 Non Non Non Oui H URD -0,52 Mopti Djenné FEMAYE ,55 Non Non Non Oui H URD -0,54 Mopti Djenné TOGUE MOURARI ,93 Non Non Non Non H RPM -0,73 100

105 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC Mopti Djenné NIANSANARI ,63 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,75 Mopti Djenné DERARY ,23 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,76 Mopti Douentza DOUENTZA ,93 Oui Non Non Oui H ADEMA-PASJ 1,69 Mopti Douentza HOMBORI ,01 Non Non Non Non H RPM -0,18 Mopti Douentza DJAPTODJI ,20 Non Non Non Non H RPM -0,23 Mopti Douentza DANGOL BORE ,12 Non Non Non Oui H RPM -0,29 Mopti Douentza HAIRE ,15 Non Non Non Oui H PSP -0,33 Mopti Douentza DEBERE ,43 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,54 Mopti Douentza TEDIE ,00 Non Non Non Non H BDIA-FJ -0,56 Mopti Douentza KORAROU ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,71 Mopti Douentza KOUBEWEL KOUNDIA ,00 Non Non Non Oui H US-RDA -0,72 Mopti Douentza MONDORO ,09 Non Non Non Non H INDEPENDANT -0,73 Mopti Douentza DIANWELY ,00 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,76 Mopti Douentza PETAKA ,00 Non Non Non Oui H URD -0,77 Mopti Douentza DALLAH ,00 Non Non Non Non H PSP -0,92 Mopti Douentza GANDAMIA ,29 Non Non Non Non H INDEPENDANT -0,95 Mopti Douentza KERENA ,00 Non Non Non Non H URD -0,97 Mopti Koro KORO ,80 Non Non Non Oui H RPM 1,93 Mopti Koro DINANGOUROU ,00 Non Non Non Non F ADEMA-PASJ -0,17 Mopti Koro PEL MAOUDE ,53 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,37 Mopti Koro KOPOROKENDIE NA ,15 Non Non Non Oui H UDD -0,40 Mopti Koro DIOUNGANI ,00 Non Non Non Oui H URD -0,50 Mopti Koro YORO ,21 Non Non Non Non H RPM -0,55 Mopti Koro YOUDIOU ,49 Non Non Non Oui H URD -0,58 Mopti Koro KOPORO PEN ,29 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,60 Mopti Koro DOUGOUTENE I ,31 Non Non Non Oui H RPM -0,61 Mopti Koro BAMBA ,78 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,61 Mopti Koro BARAPIRELI ,64 Non Non Non Oui H URD -0,63 101

106 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Mopti Koro DOUGOUTENE II ,05 Non Non Non Oui H URD -0,66 Mopti Koro BONDO ,81 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,66 Mopti Koro MADOUGOU ,06 Non Non Non Non F UDD -0,71 Mopti Koro DIANKABOU ,05 Non Non Non Non H RPM -0,74 Mopti Koro KASSA ,14 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,86 Mopti Tenenkou TENENKOU ,12 Non Non Non Oui H URD 0,86 Mopti Tenenkou DIAFARABE ,03 Non Non Non Non H RPM 0,62 Mopti Tenenkou DIAKA ,36 Non Non Non Oui H PSP 0,25 Mopti Tenenkou TOGUERE COUMBE ,31 Non Non Non Non H PSP 0,17 Mopti Tenenkou DIONDORI ,24 Non Non Non Oui H MPR -0,30 Mopti Tenenkou KARERI ,24 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,42 Mopti Tenenkou TOGORO KOTIA ,67 Non Non Non Non H INDEPENDANT -0,66 Mopti Tenenkou OURO GUIRE ,34 Non Non Non Oui H UDD -0,75 Mopti Tenenkou OURO ARDO ,39 Non Non Non Non H PSP -0,88 Mopti Tenenkou SOUGOULBE ,53 Non Non Non Non H Mouvement Citoyen -0,92 Mopti Youwarou YOUWAROU ,41 Non Non Non Oui H URD 0,79 Mopti Youwarou N'DODJIGA ,55 Non Non Non Non H URD 0,35 Mopti Youwarou DEBOYE ,69 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,41 Mopti Youwarou DONGO ,95 Non Non Non Non H URD -0,58 Mopti Youwarou FARIMAKE ,97 Non Non Non Non H INDEPENDANT -0,73 Mopti Youwarou BIMBERE TAMA ,78 Non Non Non Non H RND -0,77 Mopti Youwarou DIRMA ,33 Non Non Non Non H URD -0,91 Tombouctou Tombouctou TOMBOUCTOU ,07 Oui Non Oui Oui H ADEMA-PASJ 3,33 Tombouctou Tombouctou BOUREM INALY ,52 Non Non Non Non H US-RDA -0,28 Tombouctou Tombouctou BER ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,31 Tombouctou Tombouctou LAFIA ,05 Non Non Non Non H US-RDA -0,49 Tombouctou Tombouctou ALAFIA ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,70 Tombouctou Tombouctou SALAM ,00 Non Non Non Non H Mouvement Citoyen -0,80 Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC 102

107 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC Tombouctou Diré DIRE ,52 Oui Non Oui Oui H Mouvement Citoyen 2,40 Tombouctou Diré TINDIRMA ,96 Non Non Non Non H URD 0,12 Tombouctou Diré TIENKOUR ,00 Non Non Oui Non H ADEMA-PASJ -0,03 Tombouctou Diré KIRCHAMBA ,68 Non Non Non Non H CND -0,06 Tombouctou Diré HAIBONGO ,19 Non Non Non Non H INDEPENDANT -0,27 Tombouctou Diré BINGA ,92 Non Non Non Non H Mouvement Citoyen -0,32 Tombouctou Diré BOUREM SIDI AMAR ,04 Non Non Non Non H Mouvement Citoyen -0,32 Tombouctou Diré ARHAM ,45 Non Non Non Non H URD -0,36 Tombouctou Diré KONDI ,00 Non Non Non Non H URD -0,49 Tombouctou Diré TINGUEREGUIF ,00 Non Non Non Non H INDEPENDANT -0,50 Tombouctou Diré SAREYAMOU ,30 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,51 Tombouctou Diré DANGHA ,32 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,52 Tombouctou Diré GARBAKOIRA ,58 Non Non Non Non H URD -0,59 Tombouctou Goundam TONKA ,63 Oui Non Non Oui H Mouvement Citoyen 2,47 Tombouctou Goundam GOUNDAM ,31 Oui Non Non Oui F Mouvement Citoyen 1,72 Tombouctou Goundam BINTAGOUNGOU ,53 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,28 Tombouctou Goundam M'BOUNA ,85 Non Non Non Oui H URD 0,12 Tombouctou Goundam ADARMALANE ,00 Non Non Oui Non H Mouvement Citoyen -0,26 Tombouctou Goundam TILEMSI ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,36 Tombouctou Goundam TIN AICHA ,45 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,55 Tombouctou Goundam DOUEKIRE ,30 Non Non Non Non H URD -0,63 Tombouctou Goundam KANEYE ,46 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,65 Tombouctou Goundam GARGANDO ,10 Non Non Non Non H INDEPENDANT -0,70 Tombouctou Goundam ALZOUNOUB ,03 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,85 Tombouctou Goundam ISSA BERY ,49 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,87 Tombouctou Goundam ESSAKANE ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,90 103

108 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC Tombouctou Goundam TELE ,00 Non Non Non Non H Mouvement Citoyen -0,92 Tombouctou Goundam RAZELMA ,41 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,94 Tombouctou Goundam DOUKOURIA ,22 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,96 Tombouctou Gourma-Rarhous GOSSI ,53 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ 0,92 Tombouctou Gourma-Rarhous RHAROUS ,40 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,66 Tombouctou Gourma-Rarhous BAMBARA MAOUDE ,74 Non Non Non Non H Mouvement Citoyen 0,19 Tombouctou Gourma-Rarhous BANICANE ,53 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,55 Tombouctou Gourma-Rarhous INADIATAFANE ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,59 Tombouctou Gourma-Rarhous HAMZAKONA ,19 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,70 Tombouctou Gourma-Rarhous SERERE ,62 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,80 Tombouctou Gourma-Rarhous HARIBOMO ,00 Non Non Non Non H RPM -0,92 Tombouctou Gourma-Rarhous OUINERDEN ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,95 Tombouctou Nianfunké LERE ,19 Non Non Oui Non H ADEMA-PASJ 1,35 Tombouctou Nianfunké SOBOUNDOU ,44 Oui Non Non Oui H URD 1,31 Tombouctou Nianfunké N'GORKOU ,31 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,09 Tombouctou Nianfunké SOUMPI ,98 Non Non Non Oui H URD 0,05 Tombouctou Nianfunké FITTOUGA ,50 Non Non Non Non H URD -0,09 Tombouctou Nianfunké KOUMAIRA ,59 Non Non Non Non H MPR -0,11 Tombouctou Nianfunké BANIKANE NARHAWA ,45 Non Non Non Non H URD -0,25 Tombouctou Nianfunké DIANKE ,00 Non Non Non Non H URD -0,92 Gao Gao GAO ,64 Oui Oui Oui Oui H RPM 4,03 Gao Gao N'TILLIT ,00 Non Non Non Oui H INDEPENDANT 0,38 Gao Gao GABERO ,03 Non Non Non Non H INDEPENDANT 0,19 Gao Gao SONY ALIBER ,47 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ 0,18 Gao Gao GOUNZOUREYE ,62 Non Non Non Non H RPM 0,03 Gao Gao ANCHAWADI ,16 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,25 Gao Gao TILEMSI ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,70 Gao Ansongo ANSONGO ,07 Non Non Non Oui H URD 0,62 104

109 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC Gao Ansongo BOURRA ,03 Non Non Non Non H INDEPENDANT 0,00 Gao Ansongo OUATTAGOUNA ,03 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,10 Gao Ansongo BARA ,33 Non Non Non Non H MPR -0,24 Gao Ansongo TALATAYE ,03 Non Non Non Non H URD -0,45 Gao Ansongo TESSIT ,10 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,48 Gao Ansongo TIN HAMA ,32 Non Non Non Non H INDEPENDANT -0,73 Gao Bourem BOUREM ,92 Non Oui Non Non H Mouvement Citoyen 2,02 Gao Bourem TABOYE ,04 Non Non Non Non H Mouvement Citoyen 0,31 Gao Bourem BAMBA ,26 Non Non Non Oui H INDEPENDANT 0,30 Gao Bourem TEMERA ,33 Non Non Non Non H Mouvement Citoyen 0,11 Gao Bourem TARKINT ,53 Non Non Non Non H INDEPENDANT 0,10 Gao Ménaka MENAKA ,08 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ 0,93 Gao Ménaka ANDERAMBOUKANE ,66 Non Non Non Oui H ADEMA-PASJ -0,13 Gao Ménaka ALATA ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,71 Gao Ménaka INEKAR ,05 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,72 Gao Ménaka TIDERMENE ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,73 Kidal Kidal KIDAL ,39 Oui Oui Oui Oui H ADEMA-PASJ 2,96 Kidal Kidal ANEFIF ,00 Non Non Non Non H RPM 0,24 Kidal Kidal ESSOUK ,00 Non Non Non Non H RPM -0,72 Kidal Abéibara ABEIBARA ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,73 Kidal Abéibara BOGHASSA ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,96 Kidal Abéibara TINZAWATENE ,74 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,96 Kidal Tessalit ADJELHOC ,20 Oui Non Non Non H URD 0,24 Kidal Tessalit TESSALIT ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,32 Kidal Tessalit TIMTAGHENE ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,50 Kidal Tin-Essako TIN ESSAKO ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,75 Kidal Tin-Essako INTADJEDITE ,00 Non Non Non Non H ADEMA-PASJ -0,97 Bamako Bamako COMMUNE VI ,27 Oui Oui Oui Oui H ADEMA-PASJ 5,71 105

110 Region Cercle Commune Rang National 2003 GPC2003 Rang National 2006 Rang Régional 2006 Rang Local 2006 GPC2006 Population Taux d'électrification Eclairage public Nbre 2nd cycle Nbre 1er cycle Nbre CSCOM Nbre pharmacies Présence industrie/usine Présence de banque Présence caisse épargne/credit Nbre banque de céréales Nbre pharma. Vet. Nbre parcs de vaccination Sexe du maire Parti du maire IPC Bamako Bamako COMMUNE V ,17 Oui Non Oui Oui H URD 5,62 Bamako Bamako COMMUNE I ,26 Oui Oui Oui Oui F ADEMA-PASJ 5,35 Bamako Bamako COMMUNE IV ,01 Oui Oui Oui Oui H RPM 5,29 Bamako Bamako COMMUNE III ,60 Oui Oui Oui Oui H ADEMA-PASJ 5,05 Bamako Bamako COMMUNE II ,70 Oui Oui Oui Oui H MPR 4,96 106

111 Annexe C. Répartition des communes très s Région Cercle Effectif % Kayes Kayes 0 0,00 Bafoulabé 1 7,69 Diéma 0 0,00 Kéniéba 5 41,67 Kita 6 18,18 Nioro 1 6,25 Yélimané 2 16,67 Total 15 11,63 Koulikoro Koulikoro 0 0,00 Banamba 1 11,11 Dioïla 1 4,35 Kangaba 1 11,11 Kati 1 2,70 Kolokani 0 0,00 Nara 0 0,00 Total 4 3,70 Sikasso Sikasso 12 27,91 Bougouni 8 30,77 Kadiolo 1 11,11 Kolondiéba 3 25,00 Koutiala 10 27,78 Yanfolila 0 0,00 Yorosso 1 11,11 Total 35 23,81 Ségou Ségou 10 33,33 Baraouéli 3 27,27 Bla 2 11,76 Macina 1 9,09 Niono 1 8,33 San 4 16,00 Tominian 1 8,33 Total 22 18,64 Mopti Mopti 3 20,00 Bandiagara 10 47,62 Bankass 2 16,67 Djenné 3 25,00 Douentza 8 53,33 Koro 5 31,25 Tenenkou 4 40,00 Youwarou 3 42,86 Total 38 35,19 Tombouctou Tombouctou 2 33,33 Diré 0 0,00 Goundam 8 50,00 Gourma-Rarhous 4 44,44 Nianfunké 1 12,50 Total 15 28,85 107

112 Gao Gao 1 14,29 Ansongo 1 14,29 Bourem 0 0,00 Ménaka 3 60,00 Total 5 20,83 Kidal Kidal 1 33,33 Abéibara 3 100,00 Tessalit 0 0,00 Tin-Essako 2 100,00 Total 6 54,55 District de Bamako District de Bamako Ensemble du Pays ,91 108

113 Annexe D. communes Structure des sources de financement des investissements au niveau des Tableau D.1. Part Etat dans les investissements Très Groupe de té communale Bien Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 0 0 Sous/total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 3 3 Sous/total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Kidal Commune rurale Commune urbaine Sous/total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total

114 Tableau D.2. Part ANICT dans les investissements Très Groupe de té communale Bien Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 5 5 Sous/total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 3 3 Sous/total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 3 3 Sous/total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 3 3 Sous/total Kidal Commune rurale Commune urbaine Sous/total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total

115 Tableau D.3. Part Commune dans les investissements Très Groupe de té communale Bien Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 2 2 Sous/total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 5 5 Sous/total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 5 5 Sous/total Kidal Commune rurale Commune urbaine 4 4 Sous/total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total

116 Tableau D.4. Part Populations dans les investissements Groupe de té communale Très Bien Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 0 0 Sous/total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 1 1 Sous/total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 0 0 Sous/total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 0 0 Sous/total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 0 0 Sous/total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 2 2 Sous/total Kidal Commune rurale Commune urbaine 0 0 Sous/total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total

117 Tableau D.5. Part Ressortissants/expatriés dans les investissements Groupe de té communale Très Bien Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous/total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 0 0 Sous/total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 0 0 Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 0 0 Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 0 0 Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 0 0 Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine 0 0 Sous-total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total

118 TableauD.6. Part ONG dans les investissements Très Groupe de té communale Bien Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 2 2 Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 3 3 Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 4 4 Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 0 0 Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine Sous-total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total

119 Tableau D.7. Part Projets/programmes dans les investissements Groupe de té communale Très Bien Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 9 9 Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 0 0 Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 0 0 Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine Sous-total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total

120 Tableau D.8. Part Jumelage dans les investissements Très Groupe de té communale Bien Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 7 7 Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 5 5 Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 0 0 Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 0 0 Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 0 0 Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 0 0 Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine 0 0 Sous-total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total

121 Tableau D.9. Part Autres sources dans les investissements Groupe de té communale Très Bien Presque Moins Pas Total Kayes Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Koulikoro Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Sikasso Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 2 2 Sous-total Ségou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 0 0 Sous-total Mopti Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Sous-total Tombouctou Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 2 2 Sous-total Gao Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine 0 0 Sous-total Kidal Commune rurale Commune urbaine 0 0 Sous-total Bamako Commune urbaine Mali Commune rurale Commune semi-urbaine Commune urbaine Total

122 Références bibliographiques ANICT (2004): Rapport général d'exécution technique et financière du premier fonds d'investissement des collectivités territoriales , Bamako juin Centre Djoliba (2003): La décentralisation au Mali vue d'en bas dans les cercles de Sikasso et Ségou, Série "Etudes recherches", Bamako, décembre M. Coulibaly, A. Diarra (2002): Analyse des données d'évaluation de la té relative, GREAT, Bamako, août DNCT (2001): Planification participative dans le contexte de la décentralisation en Afrique, Actes de l atelier international de Ségou du 25 au 28 juin 2001, Jamana, Bamako Helvetas Mali (2002): La décentralisation au Mali 50 questions réponses, Malitech Communication Conseil, Bamako MDRI (1999): Lois et Décrets de la Décentralisation, Mars ODHD/LCPM : Rapport national sur le développement humain durable, Bamako, 1998, 1999, 2000 PAD/Helvetas (2002): La décentralisation au Mali 50 questions-réponses, 2 ème édition PMEDP (2002): Guide d'orientation pour l'élaboration des projets communautaires, avril PNUD/UNICEF (1997): La té au Mali perceptions, résultats et perspectives (analyse qualitative) République du Mali (2002) : CSLP final, 29 mai République du Mali (2000) : Stratégie nationale d'accès à un habitat décent pour les populations à faible revenu, mars UNDP (2002): Human development report 2002 Deepening democracy in a fragmented world, New York 118

123 Mali La carte 2003 de la té communale du Mali

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