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1 Le marché du travail dans l en Septembre 2016 Repli de l emploi dans le secteur secondaire, reprise dans l intérim Chômage : des évolutions contrastées Ralentissement de l emploi frontalier en Croissance démographique plus marquée côté suisse Nouveau périmètre d étude de l Observatoire En, la conjoncture s améliore dans la partie française de l. L emploi se stabilise, après avoir diminué entre mi et mi-2014, et le nombre de chômeurs se stabilise également. Le travail frontalier continue à jouer un rôle important dans le fonctionnement du marché du travail, même si sa progression ralentit. Dans l suisse, la conjoncture est moins favorable et l effet du franc fort se répercute sur l activité industrielle : l emploi du secteur secondaire diminue et le nombre de chômeurs augmente. Cependant, en regard des craintes de récession émises après la décision de la Banque nationale suisse de supprimer le taux plancher, la région de l suisse, comme le pays dans son ensemble, s est montrée résistante. Elle a bénéficié de sa diversification, d un marché intérieur solide et de son orientation vers des activités à haute valeur ajoutée. Repli de l emploi dans le secteur secondaire, reprise dans l intérim Dans le territoire transfrontalier de l, qui compte emplois salariés, l évolution de l emploi a manqué de vigueur dans la partie suisse et reflète la dégradation de la conjoncture en. La situation est légèrement plus favorable dans la partie française, particulièrement pour l emploi intérimaire. L emploi salarié marchand amorce une légère reprise dans le Doubs et le Territoire de Belfort Fin, l français compte emplois salariés dans le secteur marchand non agricole (sans l emploi public qui représente près de 20 % de l emploi total, l emploi non salarié et l emploi agricole). Depuis 2007, ce territoire a perdu emplois. Toutefois, la baisse de l emploi ralentit depuis le deuxième semestre En, la reprise de l emploi se manifeste, portée en particulier par le secteur de l intérim qui gagne 1600 emplois, soit une hausse de 16,5 %. Ce secteur, qui représente 5 % de l emploi de l français, enregistre de grandes fluctuations par son rôle de variable d ajustement de la capacité productive. Depuis fin 2012, l emploi intérimaire est orienté à la hausse et cette progression s accélère en dans l élan de la reprise économique. Le tertiaire marchand hors intérim gagne aussi des emplois (+ 400), soit une hausse de 0,4 % dans ce secteur qui regroupe plus de la moitié de l emploi salarié marchand. En particulier, les effectifs du commerce augmentent légèrement. Dans l industrie, l emploi continue de baisser, moins fortement cependant qu au cours des années précédentes. Plus de 700 emplois salariés sont perdus en (- 1,1 %). Entre début 2007 et fin, les effectifs de ce secteur sont passés de salariés à fin, soit salariés de moins. En, l industrie représente encore un tiers de l emploi salarié marchand de l français. Évolution de l emploi salarié dans l Arc jurassien français, données corrigées des variations saisonnières Base 100 au 1 er trimestre Services marchands hors intérim Intérim Commerce Construc on Industrie Source : Insee, es ma ons d'emploi trimestrielles _MarcheduTravail_OSTAJ.indd :47:06

2 2 Le secteur de la construction est lui aussi en repli depuis la crise économique de 2008, même si le recul de l emploi y est aussi moindre en. Aucun département français de l n a retrouvé fin son niveau d emploi d avant la crise de Toutefois, une reprise s amorce depuis fin 2014 dans le Doubs ainsi que dans le Territoire de Belfort, portée surtout par le développement du travail intérimaire. Le Jura est le seul département dont l effet de la reprise sur l emploi se fait attendre, et ce, malgré le dynamisme de son secteur commercial. Côté suisse, le franc fort impacte les emplois du secteur secondaire L suisse compte près de emplois fin 2013, dont une grande majorité est localisée dans le canton de Vaud ( , soit 62 %). Le reste se répartit ainsi : emplois dans le canton de Neuchâtel, dans le Jura et dans la région de Berne-Nord. Le secteur secondaire continue d occuper une place importante dans l activité de l Arc jurassien suisse, près de 24 %, alors que le primaire reste à moins de 4 %. En, sous l influence de la morosité conjoncturelle, la dynamique de création d emploi, particulièrement dans ce secteur, est freinée. L évolution de l emploi dans la partie suisse présente un profil différencié entre Neuchâtel et Vaud, les deux cantons où les statistiques trimestrielles sont disponibles. Avec une structure productive plus diversifiée, le canton de Vaud est moins soumis aux fluctuations conjoncturelles que celui de Neuchâtel, où le secteur secondaire représente Le coût du franc fort sur l économie de l suisse Le 15 janvier, la Banque nationale suisse a mis fin au taux plancher et rétabli une détermination libre de la valeur du franc suisse. Cette annonce a eu pour effet une appréciation immédiate de la monnaie suisse sur les marchés financiers. Le cours de l euro - franc suisse a ainsi fortement baissé pour arriver à une valeur proche de la parité en moyenne mensuelle : un euro s échangeait contre 1,04 franc suisse en avril. Le taux de change est remonté les mois qui suivirent pour s établir à un euro pour 1,10 franc suisse en février Selon l institut CRÉA de macroéconomie appliquée de l Université de Lausanne, l impact de la cherté du franc n est pas uniforme entre les cantons, ni entre les branches et dans le temps. En effet, les cantons les plus tournés vers les services ont ressenti en premier, c est-à-dire plus fortement en déjà, les effets de l appréciation du franc. Ceux-ci se manifestent avec un décalage, à savoir qu ils sont plus accentués en 2016 dans le secondaire et donc dans les cantons plus tournés vers les activités manufacturières. En particulier, les commandes enregistrées avant janvier ont temporairement et partiellement protégé les entreprises manufacturières durant les mois qui ont suivi. Concrètement, l institut CRÉA estime que l abandon du cours plancher de l euro par rapport au franc aura coûté à l suisse quelques points de pourcentage de croissance en : - 1,2 dans le canton Vaud, - 0,8 au Jura et - 0,7 à Neuchâtel. Évolution de l emploi dans les cantons suisses Base 100 au 1 er trimestre Vaud Suisse Neuchâtel Source : OFS, Sta s que de l emploi (STATEM) 39 % d emplois. Cependant, la tendance est au recul de l emploi secondaire et à une stabilisation voire une légère baisse du secteur tertiaire dans les deux cantons. Ainsi, l économie industrielle neuchâteloise, très dépendante de ses exportations, a subi fortement les conséquences du renchérissement du franc. Les emplois dans le secteur secondaire sont en baisse de 2,6 % à fin, alors qu ils sont relativement stables dans le secteur tertiaire. Dans le canton de Vaud, le secteur secondaire perd également des emplois par rapport à la fin d année 2014 (- 2,2 %). Le tertiaire peine à consolider la dynamique de l année précédente et baisse de 0,6 %. Chômage : des évolutions contrastées Fin, l compte environ chômeurs, dont 61 % dans la partie française. De 2014 à, l évolution du chômage est contrastée de part et d autre de la frontière. En France, avec l amélioration de la conjoncture, le nombre de demandeurs d emploi se stabilise en, alors que les cantons suisses dénombrent davantage de chômeurs inscrits qu en Chômage élevé et stable en France Fin, demandeurs d emploi de catégorie A sont inscrits à Pôle Emploi dans les départements français. Sur un an, ce nombre de chômeurs inscrits à Pôle Emploi est resté quasi stable (+ 0,1 %) en lien avec l amélioration de la conjoncture économique. La reprise de l intérim a profité aux jeunes dont la demande d emploi recule (- 9,6 %). En revanche, les seniors sont toujours plus nombreux à s inscrire à Pôle Emploi. La hausse progressive de l âge légal de départ à la retraite et l allongement de la durée de cotisation nécessaire se traduisent en effet par leur plus grande présence parmi la population active, comme actifs occupés ou comme chômeurs. C est dans le Territoire de Belfort, là où le travail intérimaire a le plus progressé, que le recul du nombre de chômeurs est le plus important (- 2 %), notamment pour les jeunes (- 15 %) _MarcheduTravail_OSTAJ.indd :47:06

3 À l inverse, le nombre de chômeurs continue de progresser dans le Jura (+ 3,2 %) qui ne parvient pas encore à tirer totalement profit de la reprise économique. En particulier, le nombre de demandeurs d emploi parmi les ans augmente alors qu il baisse dans les autres départements. C est aussi dans ce département que le ralentissement du travail frontalier est le plus marqué. Des chômeurs peuvent aussi exercer une activité réduite. Ils relèvent dans ce cas des catégories B ou C. Près de chômeurs sont dans ce cas dans l français et ce nombre a augmenté en. La hausse du chômage de longue durée témoigne aussi de la difficulté des chômeurs à retrouver un emploi, notamment pour les plus âgés d entre eux. Le nombre de chômeurs de longue durée a augmenté de 7,8 % en sur l ensemble de l Arc jurassien français et jusqu à 10 % dans le département du Jura. Le taux de chômage, qui rapporte le nombre de chômeurs au sens du BIT à la population active, a diminué en mais reste à un niveau toujours élevé si on le compare aux niveaux enregistrés avant la crise de 2008 ou après la reprise de Le taux de chômage reste élevé dans le Territoire de Belfort : il s établit à 11,3 %. Il est de 9,3 % dans le Doubs, proche de la moyenne régionale (9,2 %) et nettement inférieur dans le Jura (7,7 %). Demandeurs d emploi dans les départements français, données corrigées des variations saisonnières Doubs Dans celui de Neuchâtel, le chômage des jeunes de moins de 25 ans croît plus vite que celui de leurs aînés. Fin, les cantons suisses recensent 5300 personnes au chômage depuis au moins un an, c est le cas de près d un chômeur sur six. Cette proportion varie selon les cantons; elle est de 22 % dans le Jura, 21 % à Neuchâtel, 18 % dans le canton de Vaud et descend à 14 % dans la partie nord du canton de Berne. Le canton de Vaud parvient à stabiliser son taux de chômage Jura Territoire de Belfort français Catégorie A , , , ,1 Hommes , , , ,9 Femmes , , , ,4 Moins de 25 ans , , , ,6 25 à 49 ans , , , ,2 50 ans ou plus , , , ,6 Catégories A+B+C , , , ,5 Moins de 12 mois , , , ,4 12 mois ou plus , , , ,8 Source : Pôle Emploi Catégorie A : demandeurs d emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi, sans emploi Les chiffres de la demande d emploi de longue durée concernent l ensemble des catégories A+B+C. Catégorie B : demandeurs d emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi, ayant exercé une activité réduite courte (78 heures ou moins au cours du mois). Catégorie C : demandeurs d emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi, ayant exercé une activité réduite longue (plus de 78 heures au cours du mois). nulle pour le canton de Vaud (+ 0,1 point). Le canton de Neuchâtel enregistre le taux de chômage le plus élevé, avec presque 5,8 %, alors que dans la partie nord du canton de Berne, le taux de chômage demeure le plus bas, autour de 3,7 %. Après une augmentation très marquée entre fin 2008 et fin 2009, liée notamment à la crise économique internationale, le taux de chômage de l suisse avait en 2011 quasiment retrouvé son niveau d avant crise. Puis, il est resté e tendance haussière depuis 2012; néanmoins, il était bien inférieur au taux actuel. 3 Le marché du travail dans l en SEPTEMBRE 2016 Augmentation du chômage dans la partie suisse Côté suisse, entre fin 2014 et fin, le nombre de personnes inscrites au chômage auprès des offices régionaux de placement a augmenté en moyenne de 5,6 % pour s établir à en décembre. Il a progressé dans tous les cantons et dans des proportions très variables : la partie nord du canton de Berne et le canton du Jura affichent une plus forte hausse (respectivement de + 16 % et + 13 %). En outre, le marché du travail s est dégradé plus fortement pour les femmes (+ 6,9 %) que pour les hommes (+ 4,7 %), excepté dans le canton de Neuchâtel où les évolutions sont comparables. Par ailleurs, le nombre de chômeurs augmente pour tous les âges, davantage pour les plus jeunes avec près de + 7 %. Les évolutions par âge sont relativement homogènes dans les cantons de Vaud, du Jura et dans la partie nord du canton de Berne. Sur un an, le taux de chômage a légèrement augmenté dans les cantons suisses, la hausse est en moyenne de + 0,5 point pour le canton du Jura, de Neuchâtel et la partie nord du canton de Berne. Elle est quasiment Chômeurs inscrits dans les cantons suisses, données corrigées des variations saisonnières Berne-Nord Vaud Neuchâtel Jura suisse Chômeurs inscrits , , , , ,6 Hommes , , , , ,7 Femmes , , , , ,9 Moins de 25 ans , , , , ,8 25 à 49 ans , , , , ,2 50 ans ou plus , , , , ,1 Moins de 12 mois , , , , ,7 12 mois ou plus , , , , ,2 Source : SECO, calculs OSTAJ Personnes annoncées auprès des offices régionaux de placement, qui n ont pas d emploi et sont immédiatement disponibles en vue d un placement. Peu importe qu elles touchent, ou non, une indemnité de chômage _MarcheduTravail_OSTAJ.indd :47:07

4 Ralentissement de l emploi frontalier en 4 Fin, l suisse emploie salariés frontaliers. Près de 60 % travaillent dans le canton de Vaud, notamment à Yverdon et Lausanne, et près d un quart dans le canton de Neuchâtel où sont localisés les pôles d emploi de la Chaux-de-Fonds et du Locle. Près de 65 % des frontaliers habitent dans la partie française de l. Les services regroupent les effectifs les plus importants devant l industrie (42 % et 38 % respectivement). Le commerce en emploie 14 % et la construction 5 %. Toutefois, hors canton de Vaud, les frontaliers de l suisse travaillent à 54 % dans l industrie. L suisse continue d être un bassin d emploi très attractif pour les frontaliers. Néanmoins, avec le repli conjoncturel de l économie suisse en, le nombre d emplois frontaliers progresse moins vite que les années précédentes, il n augmente que de 4 %, soit 1900 emplois frontaliers supplémentaires, contre 6 % en 2014, 11 % en 2013 et 13,5 % en Au premier trimestre 2016, il diminue même de près de 500 emplois (- 1 %), la baisse la plus forte ayant lieu dans le canton de Neuchâtel (- 4 %). 7,3 % des emplois de l Arc jurassien suisse occupés par des frontaliers La main-d œuvre frontalière est un des vecteurs forts de la coopération franco-suisse au cœur de l. Il joue un rôle essentiel dans le fonctionnement et l ajustement de son économie. Elle représente 7,3 % du total des emplois à fin (contre 5 % en 2002). La proportion de frontaliers dans l emploi reste nettement plus forte dans les cantons à vocation industrielle (17,4 % dans le Jura et 12 % à Neuchâtel), elle l est un peu moins dans le canton de Vaud (6,7 %). Poids du travail frontalier dans l emploi de l Travailleurs frontaliers en 2013 en France en Suisse Plus de à 5000 Moins de 2000 DOUBS VAUD NEUCHÂTEL TERRITOIRE DE BELFORT BERNE-NORD Part des frontaliers dans l'emploi 30 % et plus 20 à 30 % 10 à 20 % Moins de 10 % Sources : France : Insee - Recensement de la popula on Suisse : OFS - Sta s que des frontaliers et Sta s que structurelle des entreprises Réservoir de main-d œuvre dans les zones d emploi frontalières Selon le dernier recensement de la population en France, plus de résidents de l français travaillent en Suisse, soit 6,5 % de la population active occupée de cet espace. Les zones d emploi françaises proches de la frontière sont particulièrement concernées : 43 % des actifs de la zone d emploi de Morteau travaillent en Suisse (9900 actifs) ; ils sont 31 % dans celle de Pontarlier (9000 actifs). La plupart de ces actifs résident en France, à moins de 10 km de la frontière suisse. Parmi ces travailleurs frontaliers, près de 900 ont la nationalité suisse. Cet essor du travail frontalier contribue à densifier la circulation automobile aux passages des frontières puisqu en moyenne 97 % des travailleurs frontaliers utilisent une voiture individuelle pour se rendre en Suisse. Frontaliers par lieu de résidence et de travail - fin Lieu de résidence des frontaliers Par ailleurs, près de 11 % du PIB de l Arc jurassien suisse provient du travail des frontaliers. En d autres mots, un dixième de la création de valeur dans la région dépend des travailleurs frontaliers, selon une analyse des banques cantonales romandes réalisée à l occasion du «Forum des 100» en mai Cette contribution diffère selon les branches. Ainsi, elle est la plus élevée dans les activités manufacturières, qui comprennent en particulier l horlogerie, les machines, la chimie et l industrie pharmaceutique. Berne- Nord Lieu de travail en Suisse Vaud Neuchâtel Jura suisse Autres cantons IGN, Swisstopo - OSTAJ 2016 Ensemble Doubs Jura Territoire de Belfort français Autres départements Autres pays Ensemble Source : OFS, Statistique des frontaliers Le marché du travail dans l en SEPTEMBRE _MarcheduTravail_OSTAJ.indd :47:10

5 Croissance démographique plus marquée côté suisse 5 Entre 2007 et 2013, la population de l a progressé en moyenne de 0,8 % par an Au 1 er janvier 2013, le territoire transfrontalier de l totalise habitants. Les départements français recensent résidents tandis que les cantons suisses en comptent La densité de population est plus élevée côté suisse (210 habitants/km 2 ) que côté français (90 habitants/km²). Berne-Nord, les cantons de Neuchâtel, de Vaud et le Territoire de Belfort ont des densités comparables de l ordre de 230 habitants/km². À l opposé, les Jura français et suisse sont des espaces très peu denses. Entre 2007 et 2013, la population de l Arc jurassien a progressé en moyenne de 0,8 % par an, soit habitants supplémentaires. La croissance de population est davantage marquée en Suisse (+1,2 %) et elle est, pour l essentiel, portée par un solde migratoire très positif même si l excédent naturel y contribue également. Le canton de Vaud, avec +1,8 % par an, est le plus dynamique. Dans les autres cantons suisses, Décomposition de la croissance démographique dans l, en % Vaud Cantons suisses Jura (CH) Berne Nord Neuchâtel Doubs Départements français Territoire de Belfort Jura (FR) le gain de population varie de +0,5 % à +1,1 % par an, du fait des mouvements migratoires, les soldes naturels étant quasi nuls. À l inverse, dans les départements français, seul l excédent naturel contribue à l accroissement de population, les soldes contribu on du solde naturel contribu on du solde apparent des entrées-sor es -0,5 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 Sources : Insee, RP 2007 et OFS, STATPOP 2007 et 2013 migratoires étant déficitaires ou proches de zéro. Le nombre d habitants y augmente peu, entre +0,1 % et +0,4 % par an. Davantage de jeunes de moins de 20 ans dans les départements français Le marché du travail dans l en SEPTEMBRE 2016 Évolution de la population dans l Popula on au 1 er janvier TERRITOIRE DE BELFORT Dans l, les départements français sont en moyenne plus jeunes que les cantons suisses. Les moins de 20 ans représentent 25 % de la population, contre 21 % du côté helvétique. En revanche, la proportion de seniors de 75 ans et plus est la même de part et d autre de la frontière DOUBS NEUCHÂTEL BERNE-NORD La structure par âge de la population est assez homogène dans les départements français, bien que le département du Jura soit un peu plus âgé que les autres. De même, les cantons suisses présentent des profils relativement similaires. Évolu on annuelle moyenne de la popula on entre 2007 et 2013 (en %) VAUD + 1,0 et plus de + 0,5 à + 0,9 de + 0,1 à + 0,4 Sources : France : Insee - Recensements de la popula on aux 1 er janvier 2007 et 2013, Sta s ques de l'état Civil 2007 à 2012 Suisse : OFS, STATPOP aux 1 er janvier 2007 et 2013 IGN, Swisstopo - OSTAJ _MarcheduTravail_OSTAJ.indd :47:11

6 6 Nouveau périmètre d étude de l Observatoire Depuis 2016, suite à la réforme territoriale française, le périmètre d étude de l OSTAJ a été adapté et couvre désormais le territoire de la Conférence TransJurassienne (CTJ). Pour la partie française, il s agit de trois départements frontaliers de la région Bourgogne-Franche-Comté : Doubs, Jura et Territoire de Belfort. Pour la partie suisse, le périmètre couvre les cantons de Vaud, Neuchâtel, Jura ainsi que la partie nord du canton de Berne (Jura bernois, Bienne, Seeland). L expression «suisse / français» est utilisée pour désigner respectivement la zone observée en Suisse et en France. FRANCE IGN, Swisstopo - OSTAJ 2016 SUISSE Avec la collaboration de la Fistat et du beco CONTACTS Service de statistique Rue du Château Neuchâtel Tél. : Fax : ostaj@ne.ch Insee Bourgogne-Franche-Comté Rue Louis Garnier 8 - BP Besançon Cedex Tél. : Fax : ostaj-franche-comte@insee.fr Responsables de la publication : Gérard Geiser, chef du Service de statistique, Neuchâtel Patrick Pétour, directeur de l Insee Bourgogne-Franche-Comté Rédaction : Noreddine Hmamda, Service de statistique, Neuchâtel Mélanie Bouriez, Christine Charton, Yohann René Insee Bourgogne-Franche-Comté Édition Septembre 2016 Suisse OSTAJ France OSTAJ-Insee _MarcheduTravail_OSTAJ.indd :47:13

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