Le programme de. Jellinek. Anh-Thu Vu-Khanh, M.D. Carole Malette, inf. Le dépendance et ses multiples facettes 04 novembre 2010

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Le programme de. Jellinek. Anh-Thu Vu-Khanh, M.D. Carole Malette, inf. Le dépendance et ses multiples facettes 04 novembre 2010"

Transcription

1 Le programme de substitution du Centre Jellinek Anh-Thu Vu-Khanh, M.D. Carole Malette, inf. Céline Perras, M.Ps. Le dépendance et ses multiples facettes 04 novembre 2010

2 PLAN Définitions Quelques notions d histoire Le traitement de la dépendance aux opioïdes Les différents types de traitement Regard sur la consommation d opiacés

3 PLAN Les opiacés et l individu Se remettre d une dépendance Notre programme Volet l t médical Volet infirmier Volet V l t psychosocial Conclusion

4 DÉFINITIONS Opiacé Substance contenant de l opium Substance avec une action comparable à l opium Analgésique Supprime la sensibilité à la douleur

5 DÉFINITIONS Narcotique Provoque la narcose; un sommeil artificiel Dépresseur du SNC Substance psychoactive Substance qui provoque la tolérance et la dépendance ou qui présente un danger pour la santé publique

6 OPIOÏDES Morphine Codéïne Héroïne Hydromorphone (Dilaudid) Mépéridine (Démérol) Fentanyl (Duragesic) Méthadone Oxycodone (Percodan) Buprénorphine (Suboxone, BuTrans)

7 DÉFINITIONS Dépendance État résultant de la consommation répétée d une substance psychoactive, qui se caractérise par le besoin de continuer la prise et d augmenter les doses. (Le Petit Robert 2010)

8 DÉFINITIONS Substitution Produit de remplacement qui ne produit pas Produit de remplacement qui ne produit pas de sensation euphorisante et qui maintient le consommateur dans un état fonctionnel

9 HISTORIQUE av. J.-C. Utilisation de la «plante de la joie» par les Sumériens XVI e siècle Introduction de l opium en Europe par Paracelse 1805 Isolation du morphium par Friedrich W.A. Sertürner 1874 Synthèse de l héroïne par C.R.A. Wright et G.H. Beckett 1884 Sigmund Freud suggère la cocaïne dans le traitement du morphinisme

10 HISTORIQUE Interdiction de l opium, la morphine et la cocaïne au Canada et aux USA (mais pas l héroïne!) iers cas d injection d héroïne Années 1940 Synthèse de la méthadone par des chimistes allemands Années iers traitements de désintoxication avec la méthadone au Canada par Halliday

11 DÉPENDANCE AUX OPIOÏDES Maladie primaire chronique, caractérisée par une perte de contrôle sur le recours à des substances psycho-actives et sur le comportement. Sur le plan clinique, les manifestations touchent les aspects biologiques, psychologiques, sociologiques et spirituels. Les éléments centraux sont des changements d humeur, le soulagement d émotions négatives, la recherche du plaisir, une préoccupation liée à l emploi de la ou des substances ou à des comportements e ts ritualistes, et un usage continu de la ou des substances ou la perpétuation du ou des comportements en dépit de conséquences néfastes du point de vue physique, psychologique et social. Comme d autres maladies chroniques, la toxicomanie peut être évolutive, récurrente et fatale. (Société médicale canadienne sur l addiction)

12 MALADIE CHRONIQUE L exposition chronique aux opioïdes entraîne une suppression de la production naturelle d endorphines. Les symptômes de sevrage persistent tant es sy ptô es de se age pe s ste t ta t que la production ne revient pas.

13 MALADIE CHRONIQUE Symptômes de sevrage Anxiété et irritabilité Insomnie et fatigue Baîllement, larmoiement et rhinorrhée Crampes abdominales, diarrhée, nausée et vomissements Arthralgies Ath l i et myalgies Craving et obsessions

14 MALADIE CHRONIQUE Arrêt du traitement par substitution 1/3 vont le considérer- environ 1/10 vont le compléter. 1/2 des personnes sevrées reviennent pour le traitement d une rechute.

15 MÉTHADONE Agoniste opiacé synthétique Durée 24h Prévient les symptômes de sevrage Bloque l effet euphorisant de l héroïne et des autres opioïdes Sécuritaire à doses adéquates

16 TRAITEMENT Modèle de l abstinence «Société sans drogue» Attirant pour 15-20% des usagers d héroïne Limites Quoi faire avec 80-85% des autres usagers? Peu d effet sur la morbidité, la mortalité, et la transmission du VIH dans la population totale des usagers

17 TRAITEMENT Modèle de réduction des méfaits Approche centrée sur la diminution des conséquences néfastes de l usage des drogues plutôt que sur l élimination de leur usage (Brisson, 1997)

18 TRAITEMENT Modèle de réduction des méfaits Attirant pour un plus grand nombre d usagers Plus grande rétention des usagers dans le programme Les mesures préventives et les soins de santé sont efficaces chez les personnes qui consomment

19 TRAITEMENT Modèle de réduction des méfaits Continuité des soins Services offerts Soins de santé de première ligne Administration du traitement de substitution Mesures préventives Aideàlasurvie à Services psychosociaux

20 EFFICACITÉ Modèle de réduction des méfaits de la mortalité en général ou par surdose de la consommation d opiacés et des autres drogues des comportements à risque pour la transmission du VIH et des hépatites des activités criminelles et incarcérations des comportements à risque chez les femmes enceintes des complications fétales et la mortalité infantile

21 EFFICACITÉ Modèle de réduction des méfaits Amélioration des aptitudes socioprofessionnelles (reprise des tâches de la vie: emploi, études) Amélioration au plan de la responsabilisation (rôles familiaux, tâches parentales, accompagnement de la conjointe et des enfants) Amélioration de la qualité de vie, de l état nutritionnel et de la santé physique

22 EFFICACITÉ Modèle de réduction des méfaits Réduction des coûts pour la société Traitement par la substitution: 5 000$ par année Dépendance p non traitée: $ par année

23 LES DIFFÉRENTS TYPES DE TRAITEMENT Bas seuil d exigence Haut seuil d exigence Intervention brève Médical de première ligne

24 LES DIFFÉRENTS TYPES DE TRAITEMENT Bas seuil d exigence Objectifs Gestion du sevrage Réduction des risques Clientèle visée Groupes les plus marginalisés Personnes désocialisées, en marge des dispositifs sanitaires et sociaux

25 LES DIFFÉRENTS TYPES DE TRAITEMENT Bas seuil d exigence Modalités d intervention Travailleurs de milieu Traitements adaptés sans être jugé «In and Out» de traitement Approche particulière

26 LES DIFFÉRENTS TYPES DE TRAITEMENT Bas seuil d exigence Avantages Rejoint plus d usagers Porte d entrée pour les personnes plus marginalisées Occasion d offrir des soins de santé primaires Vaccination Éducation sur les comportements à risque Transfert vers des ressources en fonction de leurs besoins Dépistage plus rapide des infections

27 LES DIFFÉRENTS TYPES DE TRAITEMENT Haut seuil d exigence Objectifs Démarche de changement Tendre vers l abstinence avec la méthadone comme outil

28 LES DIFFÉRENTS TYPES DE TRAITEMENT Haut seuil d exigence Modalités de traitement Implication du client Étape de sevrage Suivi médical Éducation Engagement et maintien

29 LES DIFFÉRENTS TYPES DE TRAITEMENT Intervention brève Traitement de désintox. S échelonne sur 7 à 24 semaines (traitement ambulatoire) Doses décroissantes Clientèle qui n a pas tous les critères d admission d i pour le service à haut seuil

30 LES DIFFÉRENTS TYPES DE TRAITEMENT Médical de première ligne Essentiellement médical Clientèle stable Fait par le médecin de famille du client

31 REGARD SUR LA CONSOMMATION D OPIACÉS

32 REGARD SUR LA CONSOMMATION D OPIACÉS Selon Santé Québec (1998) 1.1% de la population de 15 ans et plus consomment ou ont consommé de l héroïne ou des opiacés Environ 20% de ces derniers sont considérés avoir développé une dépendance (Center of addiction and Mental Health, 2004) 75 à 90% sont des utilisateurs de drogues injectables (UDI) Plus d hommes (53%) que de femmes (47%) Plusieurs ont une histoire de psychopathologie (90%) 87% utilisent ou abusent d autres substances (Marijuana, cocaïne, alcool, anxiolytiques )

33 REGARD SUR LA CONSOMMATION D OPIACÉS Une gravité des comportements d intoxication plus grande Une comorbidité plus importante Des traitements antérieurs qui on donné lieu à davantage de rechute Comme chez les consommateurs d autres substances, on retrouve des vécus d abus, des difficultés relationnelles, des problèmes de santé mentale, des problèmes liés à l emploi et à la justice

34 REGARD SUR LA CONSOMMATION D OPIACÉS Une population plus jeune, souvent en situation d errance Aussi chez des usagers plus intégrés socialement, consommateurs de produits stimulants qui prennent des opiacés en complément afin de moduler les effets des produits stimulants On remarque aussi une certaine banalisation de la consommation d opiacés. Le développement de modes d administration alternatifs à l injection La perte chez les plus jeunes de la conscience des dangers de contamination par le VIH L accès plus grand aux traitements de substitution

35 LES OPIACÉS ET L INDIVIDU Le «Oui au Plaisir» se transforme en: «Non au Déplaisir» «Éviter d'avoir mal et éviter d être malade» Hypersensibilité + Plus faible estime de soi + Position d échec = «Maîtres en évitement»

36 LES OPIACÉS ET L INDIVIDU Masque les symptômes de d autres maladies à cause de sa fonction antidouleur. La personne ne ressent pas les symptômes alors ça retarde les diagnostics et les soins. L héroïne amène des affections multiples telles que : la malnutrition les caries dentaires (1 ou 2 ans de consommation journalière) la constipation permanente l absence de règles (flétrissement de la peau) l impuissance ou autres problèmes sexuels Risques d overdose, de contamination par les seringues (VIH, hépatites) L arrêt d héroïne entraîne des symptômes de sevrage sérieux (MALADES)

37 SE REMETTRE D UNE DÉPENDANCE Soulager un état de manque douloureux Assurer une gestion personnelle de la dépendance Diminuer ou cesser la consommation d opiacés illicites Parvenir à une abstinence complète de toute substance y compris le médicament de substitution

38 SE REMETTRE D UNE DÉPENDANCE PERSONNEL Être soulagé de sa souffrance physique et morale Parvenir à une abstinence totale de drogues Développer l autonomie, assurer une meilleure gestion personnelle (Famille, travail, etc.) STRATÉGIQUE Calmer l entourage

39 SE REMETTRE D UNE DÉPENDANCE MÉDICAL Diminuer les risques de complications Accéder à des soins Traiter les pathologies associées SOCIAL Sortir de l itinérance S éloigner du milieu de la drogue, du trafic illégal Accéder à des ressources, un logement, un emploi Éviter les complications judiciaires

40 SE REMETTRE D UNE DÉPENDANCE «Il a été démontré que la méthadone seule n est efficace que pour un nombre minimal d individus et que la présence d une intervention psychosociale augmente les aboutissements du traitement peu importe la modalité de traitement offerte et la trajectoire du client.» (Nadeau L., Biron, C. 1998)

41 NOTRE PROGRAMME

42 NOTRE PROGRAMME Nos convictions L objectif ciblé en réadaptation est le retour à une vie équilibrée tout en renonçant d utiliser la fuite et en procédant à une réflexion éclairée afin de revoir son système de valeur et ajuster les choix de vie qu on fait. L abstinence n est qu un des moyens d y parvenir. Le désir de contrôler la consommation n est pas interprété comme un manque de motivation. L intervention vise à aider l individu à clarifier ses objectifs, à évaluer les réussites et les difficultés rencontrées.

43 NOTRE PROGRAMME Répondent aux besoins réels des usagers Comportent un volet réadaptation Respectent le choix des usagers face à leur parcours vers l abstinence (à court, moyen ou long terme) Par ailleurs, le programme de traitement par substitution suit les lignes directrices définies par le Collège des médecins et l Ordre des pharmaciens du Québec en 1999 (Utilisation de la méthadone dans le traitement de la toxicomanie.)

44 NOTRE PROGRAMME Les éléments importants du traitement Le travail interdisciplinaire L évaluation de la problématique de dépendance Le volet médical qui est au premier plan, car il implique la prescription d un médicament L évaluation de l état de santé de l individu L association à différents pharmaciens : pour la préparation et la dispensation journalière de la méthadone et le maintien d un cadre thérapeutique efficace et sécuritaire à travers des contacts quotidiens avec la clientèle. Le dépistage urinaire: détection de la prise d opiacés en début de traitement et détection d autres substances

45 NOTRE PROGRAMME Les éléments importants du traitement Le volet psychosocial inclut la compréhension des éléments psychologiques, affectifs et relationnels de la dépendance vécue par l usager, tout en lui permettant d accroître sa connaissance de soi et de développer les compétences lui permettant d améliorer sa qualité de vie. L intervention communautaire et l apport du partenariat avec les services communautaires revêtent t un caractère déterminant de l évolution de l individu et de sa rétention dans le traitement. Elle est utilisée en réponse aux besoins de base (nourriture, vêtement, hygiène, hébergement), de la défense des droits, de l appropriation du statut de citoyen par la réinsertion au travail, de l acquisition d habitudes de vie plus saines ou d activités sociales ou récréatives.

46 NOTRE PROGRAMME Critères de dépendance DSM-IV (TR) Dépendance (3 critères ou plus pendant les 12 derniers mois) Tolérance Syndrome de sevrage ou utilisation de la substance pour contrer les symptômes de sevrage. Substance prise en quantité supérieure ou sur un laps de temps plus long que ce que la personne avait envisagé. Désir persistant ou efforts infructueux pour réduire ou contrôler l utilisation de la substance. Temps considérable passé à se procurer la substance, la consommer ou récupérer. Abandon ou réduction des activités importantes (sociales, occupationnelles) en raison de l utilisation de la substance. Poursuite de l utilisation de la substance malgré la connaissance de l existence de problèmes physiques ou psychologiques persistants ou récurrents déterminés ou exacerbés par la substance.

47 NOTRE PROGRAMME Clientèle ciblée Âge : 14 ans et plus Priorité réservée : aux femmes enceintes; ou qui élèvent seule des enfants aux personnes dont l état létat de santé est très détérioré aux personnes en transfert d une autre région qui étaient déjà en traitement Avec ou sans référence

48 NOTRE PROGRAMME Critères d admission Signer le Consentement à la communication médecin-pharmacieninfirmière-intervenant psychosocial. Répondre aux critères diagnostic de dépendance (DSM-IV). Pour les enfants de 14 ans et plus : obtenir si possible le soutien des parents ou des autorités responsables. Consommation antérieure significative et/ou plusieurs tentatives infructueuses de sevrage ou d abstinence. Confirmation de la prise d opioïdes par un test urinaire et par l histoire médicale. Engagement à respecter les conditions du programme et à signer un contrat qui présente tous les aspects auxquels l usager doit se conformer tant au Centre Jellinek qu à la pharmacie. Il situe les responsabilités de chacun et les mesures appliquées si les conditions ne sont pas respectées.

49 NOTRE PROGRAMME Volet médical Évaluation des critères d admissibilité Évaluation médicale Bilan de santé Gestion des bilans Induction et maintien du traitement de substitution

50 NOTRE PROGRAMME Volet médical Gestion de la médication Prise quotidienne supervisée par un pharmacien Acquisition iti des «privilèges» ilè selon la stabilité du patient Retrait de «privilèges» Non respect du contrat Consommation soutenue de drogues non autorisées Tests urinaires ou ordonnances falsifiés Vente ou partage de méthadone Sécurité compromise

51 NOTRE PROGRAMME Volet médical Fréquence des visites médicales Induction: hebdomadaire Maintien: aux 6-12 semaines Garde 24/7 Gestion des prescriptions

52 NOTRE PROGRAMME Volet infirmier Évaluation nursing Collecte de données Collecte des signes vitaux Dépistage urinaire Suivi des patients stables Suivi des patients stables Mesures préventives Enseignement (bonnes habitudes de vie, comportements à risque, contraception, etc.) Suivi

53 NOTRE PROGRAMME Volet psychosocial Psychothérapie (compréhension des éléments psychologiques, gq affectifs et relationnels de la dépendance vécue par l usager) Travail social (conseil, aide matérielle, gestion de cas)

54 NOTRE PROGRAMME Volet psychosocial L intervention psychosociale contribue à la réduction des méfaits Permet l évaluation et la promotion des besoins sociaux de la personne (Hébergement, aide sociale, assurance maladie, assurance chômage, etc.) Implique des activités de réadaptation Faire le point sur la consommation et l impact de cette dernière sur la vie de l individu Consolider la motivation au changement en dégageant le sens de la demande de la personne Aider la personne à faire face aux résultats de la consommation (Problèmes relationnels, familiaux, psychologiques, etc.)

55 NOTRE PROGRAMME Volet psychosocial Dégager les aptitudes et habiletés de la personne Faire le point sur les changements souhaités au plan de la connaissance de soi afin d atteindre le niveau de développement souhaité Soutenir l individu dans le développement d habiletés personnelles et interpersonnelles Soutenir le développement de nouvelles habitudes de vie Dépister les comorbidités émergentes Soutenir la personne dans sa démarche de changement et la renforcer dans le développement de compétences diverses

56 CONCLUSION Programme de substitution par la méthadone au Centre Jellinek En fonction depuis 2009 Modèle de réduction des méfaits Type de traitement à haut seuil d exigence Programme en accord avec le CMQ, l OPQ et l INSPQ

57 Période de questions

58 ANNEXE 1: Critères DSM-IV de dépendance à une substance Mode d utilisation inadapté d une substance conduisant à une altération du fontionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de 3 (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d une période continue de 12 mois. 1. Tolérance, définie par l un des symptômes suivants: a) besoin de quantités notablement plus fortes de la substance pour obtenir une intoxication ou l effet désiré; b) effet notablement diminué en cas d utilisation continue d une même quantité de substance. 2. Sevrage caractérisé par l une ou l autre des manifestations suivantes: a) syndrome de sevrage caractéristique de la substance; b) la même substance (ou une subtance proche) est prise pour éviter les symptômes de sevrage.

59 ANNEXE 1: Critères DSM-IV de dépendance à une substance 3. La substance est prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 4. Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l utilisation de la substance. 5. Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la substance, à utiliser le produit ou à récupérer de ses effets. 6. Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l utilisation de la substance. 7. L utilisation de la substance est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d avoir été causé ou exacerbé par la substance.

60 BIBLIOGRAPHIE LÉONARD, Louis et Mohamed BEN AMAR, Les psychotropes: Pharmacologie et toxicomanie, Montréal, Les Presse de l Université de Montréal, Ball, J. C./Ross, A.: The effectiveness of methadone maintenance treatment: patients, programs, services, and outcome. Berlin; Heidelberg; New York 1991 BELLO P.-Y., TOUFIK A., GANDILHON M., GIRAUDON I. Phénomènes émergents liés aux drogues en 2003 Cinquième rapport national du dispositif itif TREND Saint-Denis, i OFDT, 2004, 275 p. CALABRIA, B., DEGENHARDT, L., BRIEGLEB, C., VOS, T., HALL, W., LYNSKEY, M., ET AL. (2010). Systematic review of prospective studies investigating «remission» from amphetamine, cannabis, cocaine or opioid dependence. Addictive Behaviors, 35 (8), Martin Hošek, L efficacité des aspects non médicaux des traitements de substitution

61 BIBLIOGRAPHIE Colloque de substitution du CRAN, Montréal, 2004 NADEAU, L., BIRON, C. (1998). Pour une meilleure compréhension de la toxicomanie, collection Toxicomanie, Presses de l Université Laval; dans Le traitement de substitution avec méthadone au Québec : une mesure de santé publique en réadaptation (Isabelle Paquin), Drogue, santé et société, Montréal, 2003, Vol. 2 no 1, p. 7. UNODC. (2010), World drug report Vienne: United Nations Office on Drugs and Crime. ACRDQ (Association des Centre de Réadaptation en Dépendances du Québec), Traitement de la dépendance aux opioïdes avec médication de substitution, nov. 2009, 32 p. GOUVERNEMENT DU QUEBEC (2006), Unis dans l action laction: Cadre de référence et guide des bonnes pratiques, pour orienter le traitement de la dépendance aux opioïdes avec médication de substitution, Québec Gouvernement du Québec, 86 p. Ordre des médecins du Québec et l Ordre des pharmaciens du Québec, Utilisation de la méthadone dans le traitement de la toxicomanie aux opiacés, 1999

d a n s l e t r a i t e m e n t d e

d a n s l e t r a i t e m e n t d e La buprénorphine d a n s l e t r a i t e m e n t d e la dépendance aux opioïdes Lignes directrices du Collège des médecins du Québec et de l Ordre des pharmaciens du Québec juin 2009 table des matières

Plus en détail

Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise*

Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise* INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise* Denis Hamel, statisticien Unité Connaissance-surveillance MISE

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité!

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! : t i u t a r g t i Extra testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! Enoncé Un fan de casino Vous êtes praticien dans la belle ville d Enghien (célèbre pour son casino ). Vous recevez Joël 43

Plus en détail

Se libérer de la drogue

Se libérer de la drogue Chacun doit savoir qu il peut se libérer de la drogue à tout moment. Se libérer de la drogue Je ne maîtrise plus la situation Longtemps encore après la première prise de drogue, le toxicomane croit pouvoir

Plus en détail

Une approche selon la réduction des méfaits pour les utilisateurs de drogues injectables (UDI) Position adoptée en janvier 2005

Une approche selon la réduction des méfaits pour les utilisateurs de drogues injectables (UDI) Position adoptée en janvier 2005 1 Le partenariat des organismes communautaires du Nouveau-Brunswick liés au sida ÉNONCÉ DE POSITION Une approche selon la réduction des méfaits pour les utilisateurs de drogues injectables (UDI) Position

Plus en détail

Planification stratégique 2012-2015

Planification stratégique 2012-2015 DE CHAUDIÈRE-APPALACHES Planification stratégique 2012-2015 Reprendre du pouvoir sur sa vie. 23681_CRDCA_Planification 2012.indd 1 Description de la démarche La démarche de planification stratégique du

Plus en détail

Un poste à votre mesure!

Un poste à votre mesure! Titre du poste : INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN SOINS DE PREMIÈRE LIGNE (IPSPL) Direction : Direction des soins infirmiers Statut : Temps complet - 35 heures/semaine Quart : Jour LIBELLÉ DU TITRE D EMPLOI Personne

Plus en détail

Drug Misuse and Treatment in Morocco

Drug Misuse and Treatment in Morocco Drug Misuse and Treatment in Morocco Fatima El Omari Centre National de Traitement, de Prévention et de Recherche en Addictions, Hôpital Arrazi, CHU Rabat-Salé, Maroc Morocco AFRIQUE Le Maroc Population:

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Les recommandations de recherche de l expertise INSERM sur la RdR. Patrizia Carrieri INSERM U912 - ORSPACA

Les recommandations de recherche de l expertise INSERM sur la RdR. Patrizia Carrieri INSERM U912 - ORSPACA Les recommandations de recherche de l expertise INSERM sur la RdR Patrizia Carrieri INSERM U912 - ORSPACA Plan de la présentation Recommandations de recherche de l expertise INSERM Etat d avancement des

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

La réinsertion sociale. Pour que la rue ait une issue...

La réinsertion sociale. Pour que la rue ait une issue... La réinsertion sociale Pour que la rue ait une issue... La philosophie d intervention du service de réinsertion sociale de la Maison du Père repose sur une approche de réduction des méfaits. Elle prône,

Plus en détail

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction OFDT Note n 2010-12 Saint-Denis, le 09/08/2010 Introduction Les premières structures

Plus en détail

L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke. Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté

L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke. Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté 27e Entretiens Jacques Cartier Sherbroke, le 6 octobre 2014 Le suivi intensif dans

Plus en détail

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008 Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation Septembre 2008 Louis Plamondon Centre de recherche de l institut universitaire de gériatrie

Plus en détail

LES ADDICTIONS. Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France. le 15/04/11

LES ADDICTIONS. Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France. le 15/04/11 LES ADDICTIONS Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France Du produit à l addiction Auparavant l accent était mis sur la substance alcool/drogue qui était diabolisée

Plus en détail

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Developé pour le Centre

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Nouvelles addictions comportementales Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Item N 77. Addictions comportementales Diagnostiquer, évaluer le retentissement

Plus en détail

LE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011

LE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011 LE JEU EXCESSIF Dr Christine Davidson M.Philippe Maso Décembre 2011 Qu est-ce qu un Joueur Occasionnel? Joue pour le plaisir Accepte de perdre l argent misé. Ne retourne pas pour se refaire. Joue selon

Plus en détail

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises 1 Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises Luca Fumagalli Adjoint au chef du Service des établissements spécialisés et délégué du canton au groupe d accompagnement

Plus en détail

Douleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au

Douleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au Douleur et gestion de la douleur Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au French - Pain Management Department of Health and Ageing Financé par le gouvernement

Plus en détail

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1 Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1 Qu est ce que la compliance? Une maladie a été diagnostiquée Le diagnostic est correct Le traitement a été bien indiqué, bien choisi,

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

Comportements addictifs

Comportements addictifs Comportements addictifs Les cyberdépendances Addictions comportementales, Qu est-ce que c est? L addiction, au sens général, peut se définir par une envie incontrôlable et répétée, de consommer un produit

Plus en détail

THÈSE POUR LE DIPLÔME D ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE

THÈSE POUR LE DIPLÔME D ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE UNIVERSITÉ PARIS DIDEROT - PARIS 7 F A C U L T É D E M É D E C I N E Année 20 13 n THÈSE POUR LE DIPLÔME D ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE PAR CUSSAC Fanny Née le 24 février 1984 à Brou sur Chantereine Présentée

Plus en détail

RAPPORT SYNTHÈSE. En santé après 50 ans. Évaluation des effets du programme Les médicaments :

RAPPORT SYNTHÈSE. En santé après 50 ans. Évaluation des effets du programme Les médicaments : S A N T É P U B L I Q U E RAPPORT SYNTHÈSE Évaluation des effets du programme Les médicaments : Oui Non Mais! En santé après 50 ans Depuis janvier 1997, la Direction de santé publique s est associée à

Plus en détail

Coordination des travaux Robert Faulkner. Rédaction Marie-Claude Paquette Guylaine Doré. Secrétariat Francine Hardy Dolorès Larouche Sylvie Tremblay

Coordination des travaux Robert Faulkner. Rédaction Marie-Claude Paquette Guylaine Doré. Secrétariat Francine Hardy Dolorès Larouche Sylvie Tremblay 1 Coordination des travaux Robert Faulkner Rédaction Marie-Claude Paquette Guylaine Doré Secrétariat Francine Hardy Dolorès Larouche Sylvie Tremblay Collaboration Paul Roberge Mario Fréchette Marie-Josée

Plus en détail

LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8. Code de vie du «137»

LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8. Code de vie du «137» LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8 Code de vie du «137» Bienvenue parmi nous! Ce code de vie est conçu pour expliquer le fonctionnement du «137». Étant donné que cet

Plus en détail

Les cyberaddictions. Daniele Zullino Médecin chef de service Privatdocent Faculté de Médecine UNIGE. Service d addictologie

Les cyberaddictions. Daniele Zullino Médecin chef de service Privatdocent Faculté de Médecine UNIGE. Service d addictologie Les cyberaddictions Daniele Zullino Médecin chef de service Privatdocent Faculté de Médecine UNIGE Centre collaborateur OMS pour la recherche sur les addictions Agenda C est quoi une addiction? L addiction

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES 327 Allaitement maternel inefficace (00104) 327 Allaitement maternel interrompu (00105) 328 Motivation à améliorer l allaitement maternel (00106) 329 Tension dans l exercice

Plus en détail

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite Guide à l intention des familles AU COEUR du trouble de personnalité limite À propos du trouble de personnalité limite Ce document a été élaboré en 2001 par madame France Boucher, infirmière bachelière,

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle

Plus en détail

Les drogues POUR EN SAVOIR PLUS. 1. L avis du psychologue. 2. Les risques et leur prévention. Quelques chiffres

Les drogues POUR EN SAVOIR PLUS. 1. L avis du psychologue. 2. Les risques et leur prévention. Quelques chiffres Les drogues POUR EN SAVOIR PLUS 1. L avis du psychologue La consommation de drogues, qu elles soient licites (alcool, tabac) ou illicites (cannabis, crack, etc.), fait partie des conduites à risques fréquemment

Plus en détail

Synthèse des réflexions

Synthèse des réflexions Synthèse des réflexions 5ème Journée de Rencontres Inter-Professionnelles ADDICTION ET PRÉCARITÉ Le 2 février 2008 À l Auberge de Jeunesse DU PORT DU RHIN ------------------------------------ Organisée

Plus en détail

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en DES SERVICES DES INTERVENTIONS DE RÉADAPTATION CIBLÉES ET SPÉCIFIQUES VISANT LE DÉVELOPPEMENT OPTIMAL DE LA PERSONNE ET AYANT COMME OBJECTIFS de favoriser l intégration et la participation sociales de

Plus en détail

DIRECTION DES SERVICES PROFESSIONNELS GESTION DES STUPÉFIANTS ET DES DROGUES CONTRÔLÉES EN PHARMACIE COMMUNAUTAIRE

DIRECTION DES SERVICES PROFESSIONNELS GESTION DES STUPÉFIANTS ET DES DROGUES CONTRÔLÉES EN PHARMACIE COMMUNAUTAIRE NUMÉRO 152 : JUIN 2005 DIRECTION DES SERVICES PROFESSIONNELS GESTION DES STUPÉFIANTS ET DES DROGUES CONTRÔLÉES EN PHARMACIE COMMUNAUTAIRE Depuis quelques années, le Bureau des substances contrôlés (BSC)

Plus en détail

Fiche d information à l intention des parents. Volet 2 Les options résidentielles

Fiche d information à l intention des parents. Volet 2 Les options résidentielles Centre de réadaptation en déficience intellectuelle de Québec (CRDI de Québec) 7843, rue des Santolines Québec (Québec) G1G 0G3 Téléphone : 418 683-2511 Télécopieur : 418 683-9735 www.crdiq.qc.ca Fiche

Plus en détail

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif Isabelle Cyr, B.sc. Psychologie. B.sc. Service social. T.s. Thérapeute Josée Dostie, B.A. Psychologie. Thérapeute

Plus en détail

Brochure cannabis 21/02/05 4:17 PM Page 1 cannabis au volant

Brochure cannabis 21/02/05 4:17 PM Page 1 cannabis au volant cannabis au volant Réalisation Association des intervenants en toxicomanie du Québec inc. www.aitq.com Cannabis au volant cool ou risqué? Cette brochure a pour but de t informer de l impact du cannabis

Plus en détail

Tableau de bord sur les addictions en Bretagne

Tableau de bord sur les addictions en Bretagne DU Addictologie 6 novembre 2014 Tableau de bord sur les addictions en Bretagne Les principaux chiffres clés Tableau de bord sur les addictions en Bretagne http://www.cirdd-bretagne.fr/ http://orsbretagne.typepad.fr/ors_bretagne/

Plus en détail

Liste de vérification pour la planification des services d approche

Liste de vérification pour la planification des services d approche Liste de vérification pour la planification des services d approche Janvier 2014 La présente liste de vérification s adresse aux praticiens de la santé publique qui font du travail de proximité auprès

Plus en détail

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI? LA MÉTHAMPHÉTAMINE est un produit stupéfiant illicite, synthétisé à partir de substances chimiques, également connu sous le nom de «crystal» ou «crystalmet», «ice»,

Plus en détail

Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson. P. Bordieu (2007)

Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson. P. Bordieu (2007) Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson P. Bordieu (2007) Postulats qui l étayent (= fondements) Valeurs qui le justifient Éléments qui le composent: - But poursuivi - Cible - Rôle de l infirmière -

Plus en détail

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES CONTEXTE 1. Pourquoi avoir élaboré un guide sur l éducation thérapeutique du En réponse à la demande croissante des professionnels de santé

Plus en détail

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6 Lignes directrices Pour l expertise en matière de garde d enfants et des droits d accès février 2oo6 INTRODUCTION................. 3 PRÉAMBULE.................. 3 I. AMORCE DU PROCESSUS........... 4 A.

Plus en détail

SECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES

SECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie SECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES Cette documentation est publiée

Plus en détail

Joël Tremblay, Ph.D Nadine Blanchette-Martin, M. Serv. Soc. Pascal Garceau, étudiant en sociologie

Joël Tremblay, Ph.D Nadine Blanchette-Martin, M. Serv. Soc. Pascal Garceau, étudiant en sociologie Portrait de consommation de substances psychoactives de jeunes consultant en centre spécialisé en toxicomanie (PAJT) et provenant du Centre jeunesse de Québec Joël Tremblay, Ph.D Nadine Blanchette-Martin,

Plus en détail

Prévention des conduites addictives : des sciences sociales aux pratiques locales

Prévention des conduites addictives : des sciences sociales aux pratiques locales Colloque régional de prévention des addictions Mardi 31 mars 2015 Clermont-Ferrand Prévention des conduites addictives : des sciences sociales aux pratiques locales Appels à communication Le Pôle de référence

Plus en détail

FICHE D INFORMATION À L INTENTION DES PARENTS. Volet 2 - Les options résidentielles

FICHE D INFORMATION À L INTENTION DES PARENTS. Volet 2 - Les options résidentielles FICHE D INFORMATION À L INTENTION DES PARENTS Volet 2 - Les options résidentielles LES OPTIONS RÉSIDENTIELLE La Fiche d information à l intention des parents porte sur différents sujets susceptibles d

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon Colloque Santé et Société Quels déterminants de santé et quel système de soins pour la santé de toute

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

Gestion éthique des banques de recherche

Gestion éthique des banques de recherche Gestion éthique des banques de recherche Jean-Marie Therrien, Ph.D. Président du Comité d éthique de la recherche, CHU Sainte-Justine 30 octobre 2012 Plan Justification éthique et scientifique Principes

Plus en détail

Repérage de la perte d autonomie

Repérage de la perte d autonomie Repérage de la perte d autonomie France Morissette, MSc. Inf Directrice, Opérations soins 24 novembre 2014 LE GROUPE MAURICE PROFIL CORPORATIF, EN BREF Fondé en 1998 Un seul créneau : l habitation pour

Plus en détail

Une échelle d évaluation semistructurée. B. Gravier

Une échelle d évaluation semistructurée. B. Gravier Une échelle d évaluation semistructurée : la HCR-20 B. Gravier Exemple de jugement clinique structuré: The Historical Clinical Risk Management 20 item scale HCR - 20 Echelle utilisée par les cliniciens

Plus en détail

Comment la proposer et la réaliser?

Comment la proposer et la réaliser? RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme

Plus en détail

Contenu. Introduction. Établissement des priorités pour l élaboration des indicateurs. Retrait de certains indicateurs. Répondants au sondage

Contenu. Introduction. Établissement des priorités pour l élaboration des indicateurs. Retrait de certains indicateurs. Répondants au sondage Contenu Introduction Répondants au sondage Établissement des priorités pour l élaboration des indicateurs Pour chacun des quadrants Pour les dimensions des quadrants Retrait de certains indicateurs Indicateurs

Plus en détail

Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur?

Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur? Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur? Dr Philippe Poulain Unité Territoriale de Soins Palliatifs Polyclinique de l Ormeau Tarbes phpoulain@wanadoo.fr Placebo: de

Plus en détail

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

PROGRAMME DE TRAITEMENT DE LA TOXICOMANIE DE LA COUR DU QUÉBEC À MONTRÉAL (PTTCQ)

PROGRAMME DE TRAITEMENT DE LA TOXICOMANIE DE LA COUR DU QUÉBEC À MONTRÉAL (PTTCQ) PROGRAMME DE TRAITEMENT DE LA TOXICOMANIE DE LA COUR DU QUÉBEC À MONTRÉAL (PTTCQ) TABLE DES MATIÈRES 1 LE PROGRAMME DE TRAITEMENT DE LA TOXICOMANIE DE LA COUR DU QUÉBEC (PTTCQ)...1 1.1 Philosophie du programme

Plus en détail

Définition. Recherche sur Internet. Quelques chiffres. Stress et enseignement. Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress

Définition. Recherche sur Internet. Quelques chiffres. Stress et enseignement. Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress Stress et enseignement Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress Recherche sur Internet Moteur de recherche: GOOGLE Mots-clés: + stress + enseignement Nombre de pages francophones

Plus en détail

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois 2. Elle est présente : 15 jours/mois pour les antalgiques non opioïdes (paracétamol, aspirine,

Plus en détail

TABAC : PREMIER BILAN SUR L APPLICATION DE LA LOI EVIN EN MILIEU SCOLAIRE. Dossier de Presse

TABAC : PREMIER BILAN SUR L APPLICATION DE LA LOI EVIN EN MILIEU SCOLAIRE. Dossier de Presse TABAC : PREMIER BILAN SUR L APPLICATION DE LA LOI EVIN EN MILIEU SCOLAIRE Dossier de Presse Contacts presse OFDT : Julie-Emilie Adès/ 01 53 20 95 16 / juade@ofdt.fr MILDT: Patrick Chanson / 01 44 63 20

Plus en détail

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique.

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique. Diplôme d Etat d infirmier Référentiel d activités Annexe I Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet, un

Plus en détail

A - Nomenclature des préjudices de la victime directe

A - Nomenclature des préjudices de la victime directe ANNEXE NOMENCLATURE DES PREJUDICES RESULTANT D UNE ATTEINTE A LA PERSONNE A - Nomenclature des préjudices de la victime directe 1 ) Préjudices patrimoniaux a) Préjudices patrimoniaux temporaires (avant

Plus en détail

Le rétablissement de la pleine citoyenneté par la recherche-action participative

Le rétablissement de la pleine citoyenneté par la recherche-action participative Le rétablissement de la pleine citoyenneté par la recherche-action participative BULLETINS DU PIRAP Volume 1, numéro 11 : Février 2013 Programme d'aide et d'accompagnement social : Le PIRAP comme PAAS-

Plus en détail

La migraine : une maladie qui se traite

La migraine : une maladie qui se traite La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus

Plus en détail

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014 Psoriasis Rapport du Secrétariat 1. Le Conseil exécutif, à sa cent trente-troisième session,

Plus en détail

RÉSUMÉ ANALYTIQUE DRUG MONDIAL SUR LES

RÉSUMÉ ANALYTIQUE DRUG MONDIAL SUR LES RÉSUMÉ ANALYTIQUE RAPPORT WORLD DRUG MONDIAL SUR LES REPORT DROGUES 2014 Résumé analytique Chaque année, le Rapport mondial sur les drogues passe en revue les principales évolutions intervenues sur les

Plus en détail

Cécile Bergeron, B. Sc. inf. cécile.bergeron@rrsss16.gouv.qc.ca. Anne Plante, M.Sc. Inf., CSIO, CSIP anne.plante@rrsss16.gouv.qc.

Cécile Bergeron, B. Sc. inf. cécile.bergeron@rrsss16.gouv.qc.ca. Anne Plante, M.Sc. Inf., CSIO, CSIP anne.plante@rrsss16.gouv.qc. Direction québécoise de cancérologie Les pratiques exemplaires en cancérologie Session d information aux nouveaux patients recevant de la chimiothérapie (version abrégée) 30 novembre 2012 Cécile Bergeron,

Plus en détail

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Mai 2012 Préambule Le contenu et les qualités de l information Les modalités de la délivrance de l information L information du mineur, du

Plus en détail

Projet de loi n o 21 (2009, chapitre 28)

Projet de loi n o 21 (2009, chapitre 28) PREMIÈRE SESSION TRENTE-NEUVIÈME LÉGISLATURE Projet de loi n o 21 (2009, chapitre 28) Loi modifiant le Code des professions et d autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E Madame/Monsieur 1. DÉFINITION DE LA FONCTION Au service du projet institutionnel, la titulaire du poste : Exerce dans un cadre législatif et un contexte sanitaire connus (loi sur l exercice professionnel,

Plus en détail

Domaine Santé. Plan d études cadre Modules complémentaires santé. HES-SO, les 5 et 6 mai 2011. 1 PEC Modules complémentaires santé

Domaine Santé. Plan d études cadre Modules complémentaires santé. HES-SO, les 5 et 6 mai 2011. 1 PEC Modules complémentaires santé Domaine Santé Plan d études cadre Modules complémentaires santé HES-SO, les 5 et 6 mai 2011 1 PEC Modules complémentaires santé Plan d études cadre Modules complémentaires santé 1. Finalité des modules

Plus en détail

L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1

L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1 L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1 DOCUMENT SYNTHÈSE Lina Noël, Julie Laforest, Pier-Raymond Allard, Marc Dionne, INTRODUCTION Au Québec, près de

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Les ateliers de pratique réflexive lieu d intégration des données probantes, moteur de changement de la pratique

Les ateliers de pratique réflexive lieu d intégration des données probantes, moteur de changement de la pratique Les ateliers de pratique réflexive lieu d intégration des données probantes, moteur de changement de la pratique Préparé par: Rose-Anne Buteau, Inf. Ph D. (c) Sylvie Garand-Rochette, M.Sc.. Monique Thibault,

Plus en détail

DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers)

DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers) DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers) Chère Consœur, Cher Confrère, Ces renseignements médicaux

Plus en détail

Réduction des risques

Réduction des risques Réduction des risques chez les usagers de drogues Synthèse et recommandations Expertise collective Expertise collective - 2-30/06/2010 Ce document présente la synthèse et les recommandations du groupe

Plus en détail

L injection de drogue et le VIH/sida au Canada : les faits

L injection de drogue et le VIH/sida au Canada : les faits L injection de drogue et le VIH/sida 1Ce feuillet d information fait partie d une série de treize sur les questions juridiques et éthiques entourant l injection de drogue et le VIH/sida. 1. L injection

Plus en détail

Droits et obligations des travailleurs et des employeurs

Droits et obligations des travailleurs et des employeurs Droits et obligations des travailleurs et des employeurs La Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST) vise à assurer des conditions de santé et de sécurité minimales dans les entreprises québécoises.

Plus en détail

Dangers potentiels d Internet et des jeux en ligne

Dangers potentiels d Internet et des jeux en ligne Le Conseil fédéral Dangers potentiels d Internet et des jeux en ligne Rapport du Conseil fédéral en réponse aux postulats Forster-Vannini (09.3521) du 9.6.2009 et Schmid-Federer (09.3579) du 10.6.2009

Plus en détail

TDAH ET LA CONDUITE AUTOMOBILE

TDAH ET LA CONDUITE AUTOMOBILE DOCUMENT SUPPLÉMENTAIRE 6C TDAH ET LA CONDUITE AUTOMOBILE Points clés pour les médecins à réviser avec les adolescents et adultes atteints de TDAH: Données concernant les risques: a) Des études cliniques

Plus en détail

Addictologie. Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes

Addictologie. Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes Addictologie Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes Définition addiction Conduites de consommation de substances psychoactives Physiopathologie simplifiée Les différents produits Définition de

Plus en détail

JASP 2010 Québec 24 novembre 2010

JASP 2010 Québec 24 novembre 2010 Direction de santé publique L'éthique pour guider la réflexion et influencer l'élaboration des politiques publiques favorables à la santé: le cas des logements insalubres à Montréal JASP 2010 Québec 24

Plus en détail

La migraine : quelle prise de tête!

La migraine : quelle prise de tête! La migraine : quelle prise de tête! Introduction La migraine est une véritable «prise de tête» pour les personnes qui en souffrent! Bien au-delà d un mal physique, cette réelle maladie engendre également

Plus en détail

Le genre féminin utilisé dans ce document désigne aussi bien les femmes que les hommes.

Le genre féminin utilisé dans ce document désigne aussi bien les femmes que les hommes. Programme d intéressement pour l implantation du rôle de l infirmière praticienne spécialisée Modalités d application 15-919-04W RÉDACTION Direction des soins infirmiers Direction générale des services

Plus en détail

APERÇU DE LA CONSOMMATION À DES FINS NON MÉDICALES DES MÉDICAMENTS SUR ORDONNANCE ET DES QUESTIONS DE JUSTICE PÉNALE AU CANADA

APERÇU DE LA CONSOMMATION À DES FINS NON MÉDICALES DES MÉDICAMENTS SUR ORDONNANCE ET DES QUESTIONS DE JUSTICE PÉNALE AU CANADA APERÇU DE LA CONSOMMATION À DES FINS NON MÉDICALES DES MÉDICAMENTS SUR ORDONNANCE ET DES QUESTIONS DE JUSTICE PÉNALE AU CANADA Rédigé par : Benedikt Fischer 1, PhD Jürgen Rehm 2, PhD Jude Gittins 3, M.Sc

Plus en détail

GUIDE DE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL EN SOINS INFIRMIERS. pour les centres d hébergement. Décembre 2007 Direction des soins infirmiers

GUIDE DE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL EN SOINS INFIRMIERS. pour les centres d hébergement. Décembre 2007 Direction des soins infirmiers GUIDE DE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL EN SOINS INFIRMIERS pour les centres d hébergement Décembre 2007 Direction des soins infirmiers CE GUIDE A ÉTÉ PRODUIT PAR L ÉQUIPE DE LA DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS

Plus en détail

LE MARKETING SOCIAL ET

LE MARKETING SOCIAL ET LE MARKETING SOCIAL ET LA PRÉVENTION DE LA MALTRAITANCE MARIE-HÉLÈNE GAGNÉ 6ème Colloque québécois sur la maltraitance envers les enfants et les adolescents Montréal, 29 octobre 2013 LE FARDEAU DE LA MALTRAITANCE

Plus en détail

AU VOLANT DE MA SANTÉ

AU VOLANT DE MA SANTÉ AU VOLANT DE MA SANTÉ AÎNÉS, êtes-vous à risque? La conduite automobile est une activité complexe. En fait, plusieurs exigences sont nécessaires pour l exercer, comme de : > bien connaître les règles

Plus en détail