Problèmes somatiques en toxicodépendance:

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Problèmes somatiques en toxicodépendance:"

Transcription

1 Problèmes somatiques en toxicodépendance: rappel historique et problèmes actuels liés notamment au vieillissement Barbara Broers Département de Médecine Communautaire

2 Plan de la présentation Usage de substances psycho-actives: les changements: Épidémiologie Modèles et représentations Modes de consommations Usage de substances et conséquences Problèmes somatiques et toxicodépendances: problèmes actuels A propos de quelques cas Conclusions, défis

3 Usage de substances psycho-actives et changements Les substances Rôle de l usage Usagers Lois Modèles et visions Modes de consommations Traitements Politique de santé. Conséquences

4 Usage de substances psycho-actives sociétés primitives: usage rituel, religieux, thérapeutique (plusieurs substances) Usage limité à certaines personnes 17me siècle: opium «remède miracle» Usage limité à certains groupes 19me siècle: recherche pharmacologique «pour ne plus souffrir» Augmentation de la prescription de morphine Usage de «drogues» pour les maladies de l esprit (opium, belladone, datura, éther) début 20me siècle: morphinomanie «dégénérée»

5 Héroïne en vente libre pour des problèmes de toux ou de diarrhée, et pour le traitement de la morphinomanie

6 Usage de substances psycho-actives vente libre d héroïne et morphine jusqu en 1914 (Harrison Act) 1923: USA prohibition totale 1926: UK Rolleston Committee: «la prescription d opiacés doit permettre au toxicomane de retrouver une vie normale...» Années 30-50: usage de morphine dans certains groupes (cercles littéraires, marins, médecins, femmes riches)

7 Usage de substances psycho-actives Années 60: «les drogues comme moyen d exploration intérieure» Artistes, musiciens, mouvements hippie Utilisation médicale de MDMA pour le traitement de la dépression Années 80: la «toxicomanie» de masse (héroïne) qui touche toutes les classes sociales Années 90: augmentation de l usage de cocaïne et de la polytoxicomanie

8 Usage de substances psycho-actives: situation actuelle Plusieurs populations: Population chronique et vieillisante avec comorbidités psychiatriques et somatiques multiples, poly-consommations (30 000?) Population «ado» qui consomme alcool, cannabis, drogues festives (10%?) Population qui prend des drogues stimulantes (plus alcool? nombre?) Population avec des traitements psychiatriques (plus tabac et alcool)

9 Les adolescents.

10 Consommation récente (douze derniers mois) de cannabis parmi les jeunes adultes (15-34 ans) dans les pays européens EMCDDA rapport 2003

11 EMCDDA rapport 2003 Estimations de consommation problématique de drogues dans différents États membres de l UE (prévalence sur 1 an la plus récente pour habitants âgés de 15 à 64 ans)

12 Les substances et les données épidémiologiques ont changé, mais aussi: -les représentations -les modes de consommation

13 Réprésentations, concept Avant 1900: opium=médicament Début du siècle: pauvres Années 20: riches (morphine) Années 60: artistes (LSD, XTC) Années 80-90: marginaux (héroïne) Actuellement: «chronic brain disease» l addiction est une maladie chronique, avec des aspects médico-psycho-sociaux, dont la prise en charge doit être individualisé et pluridisciplinaire, et dont le but du traitement est de réduire la fréquence et l intensité des rechutes

14

15 Modèles: moral-légal: les drogues sont illégales, le consommateur de drogues donc un délinquant socio-culturel: les drogués sont les victimes d une société injuste et mal organisée psycho-social: le consommateur de drogues a un problème psychologique et d insertion médical/santé publique: drogues sont mauvaises pour la santé, drogués sont malades de Haes 1986

16 Les modes de consommation Opium fumée Datura trans(sous)cutanée Morphine sous-cutanée XTC, benzodiazépines avalés Cannabis tisane Héroïne intraveineuse Cocaïne sniffée

17 Les modes de consommations Opium

18 Conséquences de la consommations des substances 1) Risque de créer une dépendance 2) les conséquences directes du produit: effet recherché, toxicité directe (hépatoxicité de l alcool) 3) les conséquences indirectes du produit, liées au mode et contexte de l utilisation et au style de vie associé à la recherche de substances (nutrition, prostitution)

19 Conséquences de la consommations des substances Conséquences sociales Conséquences psychologiques Conséquences somatiques

20 Consommation de drogues et conséquences somatiques Tetanus after hypodermic injection of morphia Lancet 1876 Malaria in narcotic addicts JAMA 1934 Rapports de cas

21 The medical sequela of narcotic addiction Ann Int Med 1967 The narcotic addict as a medical patient Am J of Med 1968 Articles de revue: problèmes cutanés, pneumonies, TBC, endocardites, hépatites A/B

22 The medical complications of drug addiction and the medical assessment of the intravenous drug user: 25 years later Ann Intern Med 1993 Augmentation de la diversité et de la fréquence de problèmes médicaux Apparition du VIH et hépatite C Prise en charge plus compliquée

23 Conséquences somatiques Quelques données suisses..

24 VIH en Suisse Estimation du nombre des nouveaux diagnostics d infection par le VIH selon les modes d infection principaux (rapport OFSP) 600 Hétérosexuel Homosexuel Injection de drogues Année du test

25 HIV, HBV et HCV prevalence (%) HIV HBV HCV < year of start of methadone treatment Broers B, Junet C, Bourquin M, Deglon JJ, Perrin L, Hirschel B. Prevalence and incidence rate of HIV, hepatitis B and C among drug users on methadone maintenance treatment in Geneva between 1988 and AIDS 1998; 12(15):

26 Consultations TMM Division Abus de Substances, patients en traitement de maintenance à la méthadone (n=165), 1998: HIV 16%, HBV 35%, HCV 63% causes de consultations (hors VIH/HCV ): 65% infections : IVRS, bronchites, abcès, MST 35%: trauma, constipation, anémie Nb de consultations par année: 3.3 pour les HIV-, 6.4 pour les HIV+

27 Hospitalisations HUG Evolution du nombre d'hospitalisations liées à l'usage des drogues illégales HUG cocaïne? Abcès Accidents Overdoses Sida \94 94\95 95\96 96\97 97\98 98\99 99\00 00\01 post-it 01\02 Musset T, Broers B. Problèmes de santé liés à l'usage des drogues illégales: évolution des motifs d'hospitalisation pour les usagers de drogues traités à l'hôpital Cantonal de Genève entre 1993 et Bulletin des médecins suisses 1999; 80(34):

28 Pour les hospitalisations L âge médian augmente de 31 à 35 ans entre 1994 et 2003 L âge première hospitalisation 30 ans (stable)

29 Population vieillisante? Programme de sevrage d opiacés (SWIDECO 2000): âge médian 29.4 ans Programmes de maintenance à la méthadone: âge médian ans Programmes de prescription d héroïne: âge à l entrée 30 en 1994, 33 en 2002; âge médian: ans

30 Plus vieux, plus de substances Variables enregistrées lors de la 1 ère consultation Nombre de nouveaux cas n'ont jamais été suivis ailleurs Nationalité suisse: 57% 67% 51% 63% 67% Sexe masculin 63% 72% 80% 80% 73% Age moyen (médian) 29 (29) 29 (29) 29 (28) 29 (27) 30 (29) Principale substance posant problème : cannabis héroïne cocaïne 2% 94% 1% 0 88% 9% 0 88% 7% 6% 72% 13% 7% 62% 19% Nbre moyen (médian) de subst. consommées (tabac 2 (2) 2,5 (2) 3,5 (3) 3 (3) 4 (4) exclu) Principal mode consommation de l héroïne par injection 48% 44% 42% 44% 48%% Age moyen (médian)lors de la 1 ère injection 22 (22) 20 (20) 23 (23) 22 (21) 22 (21) Prévalence partage matériel d'injection sur la vie 37% 23% 17% 15% 25% Délai moyen (médian) entre la consommation régulière de l'héroïne et la 1 ère consultation 5,4 (3) 3,4(1) 3 (1,5) 3,5 (2) 4,8 (2) Anne Chatton, statisticienne à la Division Abus de Substances, données SAMBAD)

31 Problèmes somatiques courants Les grandes tendances Les mini-épidémies locales Le cabinet de raretés

32 Les grandes tendances. À propos de quelques cas

33 Sylvie, 41 ans; en pharmacie Méthadone 100 mg Infection VIH connue depuis 1986 Introduction trithérapie anti-vih (Norvir, Zérit, 3.TC) après beaucoup d hésitation Se plaint de vertiges et «petites malaises» après quelques semaines de traitement Hypothèses? Que faire?

34 Que faire? Anamnèse: prise de substances? Méthadone «extra»? Autres traitements? Hyperventilation? ECG ECG: QT à 550 ms Hypothèses: QT long congénital QT long secondaire (traitement antiviral, méthadone haut dosage due à une interaction médicamenteuse ou prise de méthadone extra

35 Troubles du rythme: un rappel. 0: dépolarisation (QRS) 1: repolarisation rapide 2: idem lente (ST) 3: idem rapide (T) 4: repos (U)

36 Intervalle QT Intervalle QT dépend de la fréquence cardiaque: QT corrigé = QT/ RR (formule de Bazett) QTc normal: 400 à 450 ms pour les hommes, 415 à 460 ms pour les femmes Risque de développer des troubles du rhytme (Torsade de pointes) si QTc > 500ms, changement rapide de l intervalle QT et/ou dispersion QT, risque chez les femmes Causes de syndrome de QT long: primaire, secondaire (médicaments, drogues, maladies) Mécanisme: blocage de divers canaux ioniques potassiques cardiaques

37 Torsade de pointes (TdP) - Tachycardie ventriculaire - L axe QRS fluctue entre + et - - Risque: fibrillation ventriculaire, mort subite

38 Recommandations ECG?? Utilité d un ECG chez la personne toxico-dépendante? Eviter, surtout en cas de SQTL, toute prescription de médicaments qui peuvent: interagir avec le métabolisme de la méthadone provoquer des allongements QT induire des perturbations des électrolytes Chez des patients avec un QTc supérieur à 450 ms à l ECG, éviter des dosages élevés de méthadone (méthadonémies à >800 ng/ml) Informer le patient du danger potentiel de doses méthadone «extra», même sur de courtes périodes ou des prises de substances psycho-actives non-prescrites

39 Recommendation Swissmedic Nouvelles mesures de précaution prises en matière d administration de méthadone. Attention à haut dosage de méthadone si: pathologies cardiaques (insuffisance cardiaque congestive, hypertrophie ventriculaire gauche, bradycardie, QT long); troubles électrolytiques (hypomagnésémie, hypokaliémie, traitements diurétiques) ; interactions pharmacodynamiques avec des substances susceptibles d entraîner des prolongations du QT (p.ex : anti-arythmiques de la classe Ia et III, certains antidépresseurs) ; interactions pharmacocinétiques en particulier avec des inhibiteurs du CYP 3A4 (p.ex : anti-fongiques, macrolides, inhibiteurs de la protéase) ; dysfonction ou péjoration de la fonction hépatique pouvant potentiellement aboutir à une augmentation de la concentration plasmatique de la méthadone.

40 Et pour Sylvia? Si SQTL confirmé Stop tout traitement Traitement de substitution par morphine (MST ou Kapanol) Attendre normalisation ECG Ré-introduction méthadone sous contrôle ECG Ré-introduction traitement antiviral idem

41 Marc, 49 ans Marc a quitté le programme de prescription d héroïne après sevrage complet Tabac 1 paquet/jour; alcool 5-10 verres/jour HIV -, HCV connue depuis 1991, a toujours refusé le traitement HCV Poids 95 kilos pour 1.73 Hypertension artérielle traitée Douleur chronique de dos Essoufflé à l effort Consulte car se plaint de fatigue, dit uriner souvent

42 Marc, 49 ans Glycémie 17, diabète type 2 Ponction biopsie du foie: cirrhose Accepte un traitement hépatite C (mais très tardif) Obstacles à l introduction d un traitement de l hépatite C plus tôt?

43 Exemple méfiance et accès aux soins.drug users seen at the Geneva HIV outpatient clinic were offered antiviral treatment as often as patients from other risk groups, but refused more often and tended to delay the start of their treatment. Most refusals were related to mistrust ( my friend took it and died one month later ) and fear of side-effects. Broers B, Morabia A, Hirschel B. A cohort study of drug users' compliance with zidovudine treatment Arch Intern Med 1994; 154(10):

44 Obstacles aux soins Patient Organisation des soins Médecin

45 Obstacles liés aux patients Méfiance envers système et professionnels de santé, méconnaissance des bénéfices des traitements Expérience / peur de discrimination ou de stigmatisation Peur de répercussions légales ou sociales Coût élevé des soins médicaux Accessibilité géographique Méfiance envers et peur des effets secondaires des médicaments

46 Obstacles au traitement hépatite C? Dépistage pas fait Manque de connaissance sur les risques de l hépatite C à long terme (75% hépatite chronique, cirrhose après 20 à 30 ans, mélange OH) les bénéfices du ttt (>60% guérison selon génotype) Peur des effets secondaires et coût du traitement TTT non proposé par le médecins: Abstinence exigée Crainte des effets secondaires (psy) Crainte de ré-infection

47 Steve, 39 ans TOC, traitement psychiatrique lourd, bonne évolution psychosociale Méthadone 105 mg (stable) Quadrithérapie VIH (avec ritonavir) avec excellente réponse virologique Proposition de changer pour Trizivir (2x1 comprimé/jour) Patient devient logorrhéique, dispersé, agité, décompensation de son TOC après quelques semaines Effet secondaire de médicaments?

48 ou quand les interactions s emmêlent Avis de la pharmacologie clinique : Le Ritonavir est un puissant inhibiteur des isoenzymes du cytochrome P450. L arrêt de ce traitement peut entraîner une diminution des taux de Méthadone, Tranxilium et Fluctine et expliquer partiellement l évolution clinique Le Trizivir (Zerit, 3 TC, Ziagen) n a que peu d interactions

49 Rappel sur métabolisme méthadone Les cytochromes P450 (CYP),interviennent de manière prépondérante dans le métabolisme essentiellement hépatique des médicaments. CYP1 A2, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6 et CYP3A4 sont impliquées dans le métabolisme de la méthadone comme celui d'autres médicaments Attention: polymorphisme génétique! Interactions métaboliques : inhibition ou induction Attendre des conséquences à l introduction et à l arrêt d un médicament! Évaluation objective des symptômes! Observations in vitro n égalent pas in vivo

50 Les grandes tendances: Problèmes somatiques liés Vieillissement «précoce» Habitudes de vie: tabagisme chronique, alcoolisme chronique, inactivité physique, nutrition inadéquate Hypertension et problèmes cardiaques Hépatite C chronique et non traitée Interactions médicamenteuses Démence? Obésité?

51 Les mini-épidémies locales Décembre 2002: 5 cas d hépatite A aigue à Genève (usage héroïne/cocaïne IV) : plusieurs séroconversions VIH à Lausanne Depuis 4 mois: plusieurs cas de thrombose veineuse profonde chez des usagers qui s injectent dans le pli de l aine

52 Ongoing national outbreak of tetanus in injecting drug users UK CDR Weekly, February 26th 2004

53 Ongoing national outbreak of tetanus in injecting drug users UK -20 cas depuis juillet 2003, 12 femmes, âge médian 33 ans -18 tétanos sévère, 1 décès -hypothèses: contamination héroïne avec spores clostridium tetani, immunité insuffisante, usage SC/IM

54 Le cabinet de raretés Julie (36 ans) se présente aux urgences avec des brûlures des deux pouces Préparation de l injection dehors dans une allée sombre, elle a essayé d illuminer avec un briquet

55 Le cabinet de raretés Julien (29 ans) se présente avec un état fébrile 39.5, une toux grasse et productive. HIV-, HCV-. Rx poumons: images suspects (cancer? ganglions? Tbc?) Disparition complète des symptômes et images suspects après ttt antibiotics. Julien fumait du Rohypnol

56 Le cabinet de raretés Suzanne (38 ans) est hospitalisée pour baisse état général, amaigrissement après période de consommation de cocaïne iv. Elle glisse dans le couloir: douleur de la hanche Rx: fracture du col du fémur, ostéoporose marquée. Malnutrition? Aménorrhoe prolongée?

57 Conclusions Addiction: problème de santé complexe avec des conséquences sociales, psychologiques et médicales Addiction: une épidémie qui change en permanence Les substances changent Les modes de consommations changent Le profil des consommateurs change Les soins changent DONC: Les conséquences changent

58 Conclusions (2) Deux «épidémies»? Les adolescents qui consomment du tabac, de l alcool et du cannabis Les «ex-héroïnomanes» (35 ans+)» Conséquences des habitudes de vie, hépatite C» Polyconsommations et polyprescriptions: interactions pharmacologiques, effets cardiaques Le problème de l hépatite C Incidence et prévalence restent élevées Peu de personnes sont traitées Conséquences après ans

59 Les défis: Rester alerte aux changements Ne pas oublier Les conseils pour diminuer les risques liés à l injection Le tabac et l alcool Les vaccinations Éviter la (sur)médicalisation Interdisciplinarité

60 Les défis aux différents niveaux Individu: gérer la complexité et offrir des soins individualisés dans une approche globale Professionnels: flexibilité, formation continue Communauté: adapter le système social et de soins local (home pour usagers agées?) National: maintenir la volonté politique pour un véritable politique de 4 piliers et une assurance qualité

61 Références: (Flash addiction, forum, documents) (documents sur QT long) médicamenteuses) (interactions

62 Merci pour votre attention!

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

L adhésion au traitement: les clés du succès

L adhésion au traitement: les clés du succès L adhésion au traitement: les clés du succès Dr Marie P. Schneider, pharmacienne Policlinique Médicale Universitaire Lausanne CHUV avril 005 Mme W.M. 970 Patiente d origine angolaise, en Suisse depuis

Plus en détail

Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien

Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien Société vaudoise de pharmacie, février 2008 Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien Olivier Bugnon, Professeur adjoint en Pharmacie communautaire, Ecole de Pharmacie Genève-Lausanne;

Plus en détail

Problèmes de santé liés à l usage de drogues. Dr Baudouin DENIS

Problèmes de santé liés à l usage de drogues. Dr Baudouin DENIS Problèmes de santé liés à l usage de drogues Dr Baudouin DENIS ALTO 2007 Pathologies Somatiques des Usagers Heroïne Mortalité globale Overdose HCV, HBV, HIV Endocardite Poussières Bronchopneumopathies

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

Drug Misuse and Treatment in Morocco

Drug Misuse and Treatment in Morocco Drug Misuse and Treatment in Morocco Fatima El Omari Centre National de Traitement, de Prévention et de Recherche en Addictions, Hôpital Arrazi, CHU Rabat-Salé, Maroc Morocco AFRIQUE Le Maroc Population:

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

L. Clivaz Mariotti. Médecine interne FMH RFSM

L. Clivaz Mariotti. Médecine interne FMH RFSM L. Clivaz Mariotti Médecine interne FMH RFSM Conflits d intérêts Pas de conflit d intérêt Première partie : problèmes somatiques courants Problèmes cutanés Problèmes nutritionnels Problèmes dentaires Problèmes

Plus en détail

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction OFDT Note n 2010-12 Saint-Denis, le 09/08/2010 Introduction Les premières structures

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA)

Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA) Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA) Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? La fibrillation auriculaire (FA) est le trouble du rythme le plus répandu. Certains signaux du cœur deviennent

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Les recommandations de recherche de l expertise INSERM sur la RdR. Patrizia Carrieri INSERM U912 - ORSPACA

Les recommandations de recherche de l expertise INSERM sur la RdR. Patrizia Carrieri INSERM U912 - ORSPACA Les recommandations de recherche de l expertise INSERM sur la RdR Patrizia Carrieri INSERM U912 - ORSPACA Plan de la présentation Recommandations de recherche de l expertise INSERM Etat d avancement des

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Addictologie. Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes

Addictologie. Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes Addictologie Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes Définition addiction Conduites de consommation de substances psychoactives Physiopathologie simplifiée Les différents produits Définition de

Plus en détail

1. Différentes hépatites/ différents traitements

1. Différentes hépatites/ différents traitements III. Traitements 55 1. Différentes hépatites/ différents traitements Se faire soigner 1.1 Traitements des hépatites virales D après les expériences pratiques et la littérature scientifique, le traitement

Plus en détail

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte Psoriasis et travail dans le BTP Pr E. Delaporte 30 Mai 2013 Janvier 2013 : File active de 335 malades traités (293) ou ayant été traités (42) par immunosupp./ modulateurs (MTX CyA biomédicaments) 214

Plus en détail

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité!

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! : t i u t a r g t i Extra testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! Enoncé Un fan de casino Vous êtes praticien dans la belle ville d Enghien (célèbre pour son casino ). Vous recevez Joël 43

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Le cannabis en question(s)

Le cannabis en question(s) Le cannabis en question(s) Quelle nocivité présente le cannabis? Il n y a pas de réponse simple à cette question. Les risques liés à la consommation de cannabis sont en effet variables. Ils sont différents

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Traitement et questions connexes

Traitement et questions connexes Traitement et questions connexes L essentiel du congrès sur le sida AIDS 2012 (et des ateliers du congrès 14 th International Workshops on Comorbidities and Adverse Drug Reactions in HIV, juillet 2012)

Plus en détail

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4 Profil démographique 1 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4 Groupe d âge 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4 Sexe Niveau de scolarité Homme 48,0 40,5 47,8 52,3

Plus en détail

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Dominique Larrey Service d Hépatogastroenterologie et transplantation Hôpital Saint Eloi CHU Montpellier

Plus en détail

Réduction des risques

Réduction des risques Réduction des risques chez les usagers de drogues Synthèse et recommandations Expertise collective Expertise collective - 2-30/06/2010 Ce document présente la synthèse et les recommandations du groupe

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

Le cannabis en question(s)

Le cannabis en question(s) Le cannabis en question(s) Quelle nocivité présente le cannabis? Il n y a pas de réponse simple à cette question. Les risques liés à la consommation de cannabis sont en effet variables. Ils sont différents

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

d a n s l e t r a i t e m e n t d e

d a n s l e t r a i t e m e n t d e La buprénorphine d a n s l e t r a i t e m e n t d e la dépendance aux opioïdes Lignes directrices du Collège des médecins du Québec et de l Ordre des pharmaciens du Québec juin 2009 table des matières

Plus en détail

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014 Psoriasis Rapport du Secrétariat 1. Le Conseil exécutif, à sa cent trente-troisième session,

Plus en détail

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach Hépatite = inflammation du foie Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach 1 Hépatites virales chroniques 2 Histoire naturelle Hépatite aiguë Guérison Hépatite chronique

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

LES ADDICTIONS. Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France. le 15/04/11

LES ADDICTIONS. Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France. le 15/04/11 LES ADDICTIONS Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France Du produit à l addiction Auparavant l accent était mis sur la substance alcool/drogue qui était diabolisée

Plus en détail

Traitement des hépatites virales B et C

Traitement des hépatites virales B et C Traitement des hépatites virales B et C GFMER Yaoundé 26 Novembre 2007 Dr José M Bengoa foie cirrhotique foie normal Vitesse de développement de la fibrose fibrose VHD VHB VHC années Indications au traitement

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND PHYSIOPATHOLOGIE DE L HYPERGLYCEMIE DU DT2 Tube digestif Pancréas endocrine α β Tissu adipeux cellules β insuline cellules

Plus en détail

Actualités sur le Virus de l'hépatite C

Actualités sur le Virus de l'hépatite C CBP CHRU Lille Actualités sur le Virus de l'hépatite C 2.0 ANNE GOFFARD UNIVERSITÉ LILLE 2 DROIT ET SANTÉ FACULTÉ DES SCIENCES PHARMACEUTIQUES ET BIOLOGIQUES DE LILLE 2012 Table des matières I - Épidémiologie

Plus en détail

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI? LA MÉTHAMPHÉTAMINE est un produit stupéfiant illicite, synthétisé à partir de substances chimiques, également connu sous le nom de «crystal» ou «crystalmet», «ice»,

Plus en détail

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Une hépatite est une inflammation du foie causée soit par des substances toxiques (médicaments,

Plus en détail

ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis

ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis Conférence de Presse ABL SA - Chambre de Commerce de Luxembourg - Mardi 29 Septembre 2009, 18h Annonce de Presse ABL and

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC

Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC Abdelfattah CHAKIB Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca Service des maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd 06 61 42 91 64 afchakib@gmail.com

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Dépression. comment optimiser la prise en charge?

Dépression. comment optimiser la prise en charge? Dépression comment optimiser la prise en charge? Différentes phases évolutives d un EDM RÉMISSION GUÉRISON Humeur Symptômes résiduels RÉPONSE Antidépresseur RECHUTES RÉCIDIVES EDM Traitement d attaque

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle 1 Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle Introduction Le personnel soignant est régulièrement confronté au risque de contamination par le virus de l immunodéficience humaine (VIH) mais

Plus en détail

CRIXIVAN 400mg. Indinavir, IDV. IP inhibiteurs de la protéase

CRIXIVAN 400mg. Indinavir, IDV. IP inhibiteurs de la protéase CRIXIVAN 400mg Indinavir, IDV IP inhibiteurs de la protéase Info-médicaments anti-vih en LSQ Octobre 2011 Français : LSQ : Il faut prendre 2 comprimés de Crixivan à jeun d avoir mangé aux 8 heures (trois

Plus en détail

Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques?

Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques? Janvier 2011 Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques? Introduction Les soins dispensés aux patients souffrant d affections chroniques

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé À chacun son stade! Votre profil est unique, votre réponse à l exercice physique

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Objectifs thérapeutiques Inhibition de la réplication virale Négativation

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke. Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté

L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke. Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté 27e Entretiens Jacques Cartier Sherbroke, le 6 octobre 2014 Le suivi intensif dans

Plus en détail

Déclaration médicale. Ce document vaut demande d enquête de la part de l assureur.

Déclaration médicale. Ce document vaut demande d enquête de la part de l assureur. Déclaration médicale Ce document vaut demande d enquête de la part de l assureur. Les données communiquées ci-après seront nécessaires pour pouvoir formuler une offre d assurance. Important Le candidat

Plus en détail

L investigation chez la personne infectée par le VIH

L investigation chez la personne infectée par le VIH P O U R Q U O I P A R L E R D U V I H E N 2 0 0 4? 2 L investigation chez la personne infectée par le VIH quand et comment utiliser les différents tests de laboratoire? par Harold Dion Paul, un homme de

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1 Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1 Qu est ce que la compliance? Une maladie a été diagnostiquée Le diagnostic est correct Le traitement a été bien indiqué, bien choisi,

Plus en détail

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois 2. Elle est présente : 15 jours/mois pour les antalgiques non opioïdes (paracétamol, aspirine,

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

La santé bucco-dentaire au cabinet OMS. Problèmes majeurs. Santé bucco-dentaire et santé générale. Santé. Déterminants sociaux et santé bucco-dentaire

La santé bucco-dentaire au cabinet OMS. Problèmes majeurs. Santé bucco-dentaire et santé générale. Santé. Déterminants sociaux et santé bucco-dentaire La santé bucco-dentaire au cabinet Santé OMS Déterminants sociaux et santé bucco-dentaire Colloque MPr 14 septembre 2011 Dr J-P Carrel Division de stomatologie, chirurgie orale et radiologie dento-maxillo-faciale

Plus en détail

Synthèse des réflexions

Synthèse des réflexions Synthèse des réflexions 5ème Journée de Rencontres Inter-Professionnelles ADDICTION ET PRÉCARITÉ Le 2 février 2008 À l Auberge de Jeunesse DU PORT DU RHIN ------------------------------------ Organisée

Plus en détail

APS résumé partie III

APS résumé partie III 1 APS résumé partie III Les outils d évaluation de l activité physique Le but est de quantifier/ évaluer les activités physiques habituelles (non-structurées).on a plusieurs méthodes : - Indirectes (subjectives)

Plus en détail

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME Docteur Jean PERRIOT Dispensaire Emile Roux Clermont-Ferrand jean.perriot@cg63.fr DIU Tabacologie Clermont-Ferrand - 2015 NOTIONS GENERALES INTRODUCTION.

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim.

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim. Les données des études pivots de phase III STARTVerso démontrent l'efficacité du faldaprevir * dans des populations de patients difficiles à guérir telles que celles co-infectées par le VIH et celles avec

Plus en détail

Dangers potentiels d Internet et des jeux en ligne

Dangers potentiels d Internet et des jeux en ligne Le Conseil fédéral Dangers potentiels d Internet et des jeux en ligne Rapport du Conseil fédéral en réponse aux postulats Forster-Vannini (09.3521) du 9.6.2009 et Schmid-Federer (09.3579) du 10.6.2009

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Protégeons-nous ensemble!

Protégeons-nous ensemble! Grippe saisonnière. Protégeons-nous ensemble! Informations importantes pour vous et votre famille. www.sevaccinercontrelagrippe.ch www.ofsp.admin.ch B C Qu est-ce que la grippe saisonnière et quels en

Plus en détail

DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers)

DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers) DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers) Chère Consœur, Cher Confrère, Ces renseignements médicaux

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

L enjeu de la reconnaissance des pharmaciens comme éducateur de santé

L enjeu de la reconnaissance des pharmaciens comme éducateur de santé L enjeu de la reconnaissance des pharmaciens comme éducateur de santé 3 e conférence sur les traitements de la dépendance aux opioïdes Genève, 19 octobre 2012 Nicolas Bonnet, directeur du Respadd Anne

Plus en détail

Problèmes de Santé liés à l usage de drogues. Dr Baudouin DENIS ALTO-SSMG 26.11.2011

Problèmes de Santé liés à l usage de drogues. Dr Baudouin DENIS ALTO-SSMG 26.11.2011 Problèmes de Santé liés à l usage de drogues Dr Baudouin DENIS ALTO-SSMG 26.11.2011 Comorbidité des Usagers Heroïne Mortalité globale Overdose Infections peau / tissus mous / TVP HCV, HBV, HIV Endocardite

Plus en détail

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé.

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé. RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT 1. Dé nomination du mé dicame nt Bisolax 5 mg comprimés enrobés. 2. Composition qualitative e t quantitative Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl

Plus en détail

Une approche selon la réduction des méfaits pour les utilisateurs de drogues injectables (UDI) Position adoptée en janvier 2005

Une approche selon la réduction des méfaits pour les utilisateurs de drogues injectables (UDI) Position adoptée en janvier 2005 1 Le partenariat des organismes communautaires du Nouveau-Brunswick liés au sida ÉNONCÉ DE POSITION Une approche selon la réduction des méfaits pour les utilisateurs de drogues injectables (UDI) Position

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Se libérer de la drogue

Se libérer de la drogue Chacun doit savoir qu il peut se libérer de la drogue à tout moment. Se libérer de la drogue Je ne maîtrise plus la situation Longtemps encore après la première prise de drogue, le toxicomane croit pouvoir

Plus en détail