Tableau de bord européen de l innovation 2003

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1 Edition n o 20 - Décembre 2003 S u p p l é m e n t C o r d i s focus Tableau de bord européen de l innovation PUBLIÉ PAR LA COMMISSION EUROPÉENNE - INNOVATION

2 Ce document est issu du Livre de bord européen sur l innovation (Direction générale des entreprises). Les droits de reproduction de ce document appartiennent à la Commission européenne. Avertissement: Ni la Commission européenne, ni aucune personne agissant au nom de la Commission, ne sont responsables de l usage qui pourrait être fait des informations contenues dans cette publication, ni d éventuelles erreurs qui subsisteraient en dépit de la vérification méticuleuse du manuscrit. Ce supplément de CORDIS focus reprend le document de travail de la Commission intitulé «Tableau de bord de l innovation 2003», SEC (2003) 1255, et un document technique sur les Indicateurs et définitions. Ces deux documents et des documents plus techniques sont consultables à l adresse : Commission européenne, Reproduction autorisée, moyennant mention de la source. Avertissement: Ni la Commission européenne, ni aucune personne agissant au nom de la Commission, ne sont responsables de l usage qui pourrait être fait des informations contenues dans cette publication. Commission européenne, Direction générale des entreprises, Unité de communication et sensibilisation, L-2920 Luxembourg

3 Table des Matières Préface 2 Résumé analytique 3 1 Introduction 6 2 Performances de l UE en matière d innovation 7 3 L indice de synthèse de l innovation Performances et tendances des pays en matière d innovation 11 5 Forces et faiblesses relatives 14 6 L innovation dans les régions de l UE 17 7 «Voies» nationales en matière d innovation Innovation et PIB L innovation dans les services L innovation dans les secteurs de haute, moyenne ou faible technologie L innovation basée sur la R & D ou sur la diffusion Indicateurs contextuels 22 Annexes 23 1

4 Préface Le Tableau de bord européen de l innovation Le Tableau de bord européen de l innovation (TBEI) a été élaboré à la demande du Conseil européen de Lisbonne de Les indicateurs qu il présente permettent de suivre les progrès accomplis par l UE pour atteindre l objectif stratégique qu elle s est fixé de devenir l économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d une croissance économique durable accompagnée d une amélioration quantitative et qualitative de l emploi et d une plus grande cohésion sociale. Le Tableau de bord est mis à jour tous les ans. Le TBEI fait partie d une série de documents de la Commission, ensemble avec le «Tableau de bord de la politique d entreprise» et le «Rapport sur la compétitivité en Europe» 1. L importance de l innovation en tant que pierre angulaire de la politique en matière de compétitivité industrielle en Europe a été soulignée dans la Communication de la Commission «La politique industrielle dans une Europe élargie» 2. Le Livre de bord européen de l innovation Le TBEI est l une des trois composantes du Livre de bord européen de l innovation, avec les ateliers d étude comparative des politiques d innovation et l analyse en continu des politiques nationales de l innovation. Ces trois composantes complémentaires du Livre de bord dressent un tableau complet des politiques d innovation en Europe et mettent en œuvre «la méthode ouverte de coordination» établie par le Conseil de Lisbonne en L analyse en continu des politiques nationales de l innovation est réalisée en permanence. Les informations recueillies sont mises à disposition dans la base de données du Livre de bord qui contient plusieurs centaines de mesures politiques émanant de tous les Etats membres. Les ateliers d étude comparative des politiques d innovation offrent la possibilité de comparer et d analyser en profondeur les politiques d innovation et les programmes d aide des Etats membres. L objectif de ces études comparatives n est pas de «noter» la qualité des programmes mais de faciliter l échange transnational d expériences entre les décideurs politiques et les gestionnaires de programme actifs dans le même secteur de la politique de l innovation. Outre le TBEI, les principaux produits composant le Livre de bord sont les suivants : une base de données sur les programmes de politiques d innovation en Europe ; un annuaire des agences et des ministères concernés par l innovation ; des rapports nationaux pour l ensemble des pays étudiés ; des rapports tendanciels comparatifs sur des thèmes d intérêt commun ; des rapports d ateliers d étude ; des lettres d information et des bulletins thématiques ; des rapports annuels. Les publications et la base de données composant le Livre de Bord sont accessibles sur le site Les documents techniques Six documents techniques sont joints au TBEI Ces documents reflètent la recherche actuelle effectuée dans le cadre du Livre de bord et offrent des informations qui viennent compléter le TBEI. Tous les documents techniques sont disponibles sur le site Web du Livre de bord. Document technique n 1 : Indicateurs et définitions. Ce document contient les définitions complètes et les graphiques pour tous les indicateurs. Document technique n 2 : Analyse des performances nationales. Ce document présente les résultats détaillés par pays (leaders de l innovation, forces et faiblesses relatives par pays et fiches individuelles des pays proposant des graphiques des performances tant actuelles que tendancielles). Document technique n 3 : Performances d innovation des régions. Ce document reprend les données régionales actuelles de 173 régions dans 13 États membres ainsi que les résultats détaillés concernant les leaders de l innovation et deux indices régionaux différents de synthèse de l innovation. Document technique n 4 : Tableaux de bord sectoriels de l innovation. Ce document examine les performances nationales d innovation dans quatre catégories de secteurs manufacturiers: haute technologie, moyenne-haute technologie, moyenne-faible technologie et faible technologie. Document technique n 5 : Indicateurs relatifs aux systèmes d innovation nationaux. Ce document reprend neuf indicateurs structurels et quatorze indicateurs socioculturels et institutionnels déterminant le contexte dans lequel s inscrit l activité innovatrice dans chaque État membre de l UE. Document technique n 6 : Rapport méthodologique décrivant la méthode d élaboration du TBEI. Ce document décrit la méthodologie sous-jacente au TBEI, y compris les différents modes de calcul de l indice de synthèse de l innovation. 1 SEC(2003) COM(2002) 714 2

5 Résumé analytique Des données plus récentes et de meilleure qualité Le présent document constitue la quatrième édition du Tableau de bord européen de l innovation (TBEI), que la Commission européenne élabore dans le cadre de la stratégie de Lisbonne. Le TBEI 2003 présente des indicateurs et des tendances relatifs à l innovation pour les quinze États membres de l UE, les dix États adhérents, les trois pays candidats, trois pays associés ainsi que les États-Unis et le Japon. Il a été amélioré à plusieurs égards par rapport à l édition Ainsi, tous les indicateurs ont été actualisés, certains à l aide des estimations les plus récentes d Eurostat (par exemple les chiffres de la R & D). Pour la première fois depuis que le TBEI existe, de nouveaux chiffres tirés de l enquête communautaire sur l innovation sont disponibles. Ils ont permis de mettre à jour les indicateurs fondamentaux du TBEI relatifs à la diffusion de l innovation. La couverture de l innovation dans le secteur des services a également été nettement améliorée. Six documents techniques proposant des analyses approfondies sont joints au TBEI Les États-Unis devancent toujours l UE-15 en termes de performances d innovation Le TBEI 2003 analyse en détail comment évolue l écart entre l UE et les États-Unis en ce qui concerne les indicateurs pour lesquels des données comparables sont disponibles. Tout comme l année dernière, les États- Unis devancent l UE pour la grande majorité de ces indicateurs (dix sur onze, voir graphique I). Si la situation continue d évoluer à son rythme actuel, aucun des écarts existant entre l UE et les États-Unis ne sera comblé avant La R & D des entreprises présente de faibles signes de reprise mais, depuis 2001, l UE se laisse de plus en plus distancer en matière de R & D publique (GERD moins BERD). On note une lente amélioration en ce qui concerne le capital-risque initial (fourni durant la phase de démarrage), bien que l écart demeure énorme. Sur le plan des ressources humaines, le fossé important se maintient sur le plan des études supérieures. Le déclin inquiétant des résultats tendanciels de l UE en ce qui concerne la formation tout au long de la vie (pas de données comparables pour les États-Unis) est un autre exemple de la faiblesse de l UE dans le domaine de l éducation. La seule avance européenne concerne les diplômés en sciences et ingénierie. Seuls deux indicateurs donnent un éclairage plus positif. Quoique très lentement, l UE commence à combler son retard sur le plan de la valeur ajoutée des secteurs manufacturiers de haute technologie. Une remontée s est opérée sur une longue période en matière de dépenses consacrées aux technologies de l information et de la communication (TIC), grâce à laquelle l écart entre l UE et les États-Unis s est réduit de moitié depuis Graphique I: l écart énorme entre l UE et les USA perdure Les écarts expriment des différences de pourcentage et sont calculés selon la formule suivante: (UE/USA - 1)*100. Une valeur positive indique que l UE vient en tête, une valeur négative qu elle est devancée par les États-Unis. Faiblesse spécifique de l UE en matière de brevets Le TBEI 2003 confirme la faiblesse spécifique de l UE en matière de brevets: l écart reste négatif pour les quatre indicateurs s y rapportant. Cela signifie que les États-Unis sont plus actifs en termes de dépôts de brevets en Europe que l Europe elle-même. La situation est pire encore en ce qui concerne les brevets de haute technologie, les plus importants en matière d innovation. La mise en œuvre future du brevet communautaire facilitera l obtention de brevets en Europe, mais pourrait ne pas suffire à remédier aux faiblesses profondes en la matière dans de nombreux États membres. Ce retard européen pourrait justifier que des efforts soient déployés de commun accord dans l UE pour stimuler les dépôts de brevets par les Européens en Europe, et surtout aux États-Unis. Il ressort des analyses tendancielles que, sans l aide de mesures actives, l Europe ne pourra très probablement pas combler son retard dans ce domaine dans un avenir proche. 3

6 Remontée des pays de la cohésion Grâce aux nouvelles données tirées de l enquête communautaire sur l innovation (ECI), il a de nouveau été possible d établir un indice de synthèse de l innovation (ISI, qui n est pas directement comparable à celui du TBEI 2001). L ISI permet de se rendre compte des résultats des différents pays les uns par rapport aux autres, même s il convient de garder à l esprit qu ils ne sont pas directement comparables, ne serait-ce qu en raison de leur taille respective. Au graphique II, l axe vertical représente l ISI-1 et l axe horizontal les résultats tendanciels moyens. Les pays qui se situent au-dessus des pointillés se distinguent par des performances d innovation actuelles supérieures à la moyenne de l UE, tandis que ceux qui se trouvent à la droite de la ligne verticale ont vu leurs chiffres tendanciels progresser plus rapidement que la tendance moyenne de l UE. La Suède et la Finlande demeurent en tête dans l UE et les pays de la cohésion semblent amorcer une remontée. Graphique II: tendances générales par pays et indice de synthèse de l innovation (ISI-1) Les pays les plus performants de l UE devancent les États-Unis Il ressort de l examen des résultats des différents États membres que les pays européens les plus performants devancent les États-Unis pour huit indicateurs et le Japon pour sept indicateurs. La Suède et la Finlande se classent, avec les États-Unis et le Japon, parmi les plus innovateurs des 33 pays couverts par le TBEI et tout porte à croire qu elles ne vont pas quitter le haut du tableau. Les résultats tendanciels de la Suède excèdent ceux des États-Unis et du Japon, tandis que les chiffres tendanciels de la Finlande sont supérieurs à ceux des États-Unis, mais équivalents à ceux du Japon. En 2001, le TBEI mettait en relief que: «certains des numéros un mondiaux de l innovation sont européens». Dans le monde entier, des décideurs politiques s inspirent de l expérience de ces pays dans le cadre d un «apprentissage transnational des stratégies politiques». Il s avère cependant qu il n est pas possible de copier telles quelles de bonnes pratiques politiques: il est indispensable de bien les comprendre, ainsi que le contexte dans lequel elles s inscrivent, avant de vouloir s atteler à les transposer. Le TBEI 2002 et les documents techniques complétant celui-ci permettent de mieux cerner la diversité des «voies» suivies par les politiques nationales de l innovation dans une Europe qui s élargit. La remontée des États adhérents pourrait ne pas perdurer Un second ISI limité à douze indicateurs largement disponibles fait apparaître une remontée générale dans les États adhérents. Cette évolution positive ne devrait cependant pas masquer les problèmes graves qui existent dans ces pays. Même si la République tchèque, la Hongrie et la Slovénie devancent certains des États membres de l UE-15 et si la plupart des États adhérents affichent une progression plus rapide que l UE, cela s explique en grande partie par le fait que ces pays ont démarré à des niveaux très bas pour plusieurs indicateurs. En outre, les dépenses publiques et privées consacrées à la R & D sont en recul dans plusieurs États adhérents, alors que leurs résultats actuels sont loin en deçà de la moyenne de l UE-15. Par conséquent, les évolutions positives dans les États adhérents pourraient ne pas se maintenir dans un avenir proche. Nécessité de politiques proactives en matière d innovation dans les États adhérents Les chiffres tendanciels de l UE-15 relatifs à l emploi dans les secteurs manufacturiers de moyenne-haute et haute technologie ont chuté de 3,7 %, ce qui reflète le déclin sur une longue période de l emploi dans l industrie manufacturière. Étant donné la hausse de l indicateur correspondant en Hongrie, en Lettonie, en Slovénie et en Slovaquie, le recul accusé par l UE-15 pourrait être partiellement dû aussi au transfert de certaines activités productives de haute technologie dans les États adhérents. Le rapport 2003 sur la compétitivité dans l UE confirme cette tendance. Les États adhérents (de même que certains des pays «voisins» de l UE) devraient saisir 4

7 les chances offertes par l arrivée d activités manufacturières à caractère technologique pour améliorer leurs systèmes d innovation nationaux. Toutefois, le lien de dépendance que l on observe actuellement entre l amélioration du niveau de vie et les investissements directs étrangers (IDE) finira par atteindre un niveau maximum, à moins que les entreprises nationales ne parviennent à améliorer leurs capacités d innovation. Il faut impérativement se pencher sur ces problèmes graves qui touchent aux performances d innovation des États adhérents. L excellence en matière d innovation se propage des secteurs de haute technologie aux secteurs de moyenne et faible technologie Il ressort de l analyse des performances d innovation dans quatre catégories de secteurs manufacturiers (haute technologie, moyenne-haute technologie, moyenne-faible technologie et faible technologie) que la Finlande, la Suède et le Danemark, leaders mondiaux de l innovation, sont aussi les plus innovateurs dans les secteurs de faible et moyennefaible technologie. En d autres termes, il existe un lien positif entre les résultats d innovation dans l industrie manufacturière de haute technologie et ceux dans l industrie manufacturière de faible technologie. Cela permet de penser que les pays s appuyant sur des secteurs innovateurs de haute et moyenne-haute technologie bénéficient d un rythme plus rapide de diffusion et d adoption de l innovation dans l ensemble de leur économie. Pour les pays dont le tissu industriel est dominé par une industrie manufacturière de faible et moyenne-faible technologie, comme l Espagne et le Portugal, ce constat justifierait que des efforts politiques soient consentis afin de développer les secteurs de haute technologie, toujours limités dans ces pays. Une telle stratégie devrait cependant encourager aussi la «propagation» des capacités d innovation depuis les secteurs de haute technologie vers les secteurs de faible et moyenne-faible technologie, ainsi qu entre États membres. Les régions européennes les plus innovatrices se trouvent en Suède, en Finlande, en Allemagne et aux Pays-Bas Le TBEI 2003 présente une analyse régionale plus détaillée reposant sur un plus grand nombre d indicateurs à un niveau régional plus différencié. Cette analyse confirme le lien positif existant entre l innovation régionale et les chiffres du PIB. On distingue deux groupes de régions très innovatrices dans l UE. Celles du premier groupe, dont font partie Uusimaa (Finlande), Stockholm et Sydsverige (Suède), se caractérisent par le niveau le plus élevé de qualification de la main-d œuvre et une orientation relative vers les services. Celles du second groupe, qui comprend Noord-Brabant (Pays-Bas), Stuttgart et Oberbayern (Allemagne), affichent les meilleurs résultats en matière de brevets et sont davantage axées sur l industrie manufacturière, tandis que le revenu par habitant y est inférieur à celui relevé dans les régions du premier groupe. Résultats convergents du TBEI, du tableau de bord de la politique d entreprise et du rapport sur la compétitivité Le TBEI est l un des instruments stratégiques dont la Commission s est dotée dans le cadre de sa politique à l égard de l industrie et des entreprises. Le TBEI et le Tableau de bord de la politique d entreprise 1 portent chacun sur des domaines complémentaires de l action politique. L un et l autre ont en commun plusieurs indicateurs et leurs éditions 2003 respectives font apparaître que, dans les deux domaines concernés, les objectifs arrêtés à Lisbonne ne pourront vraisemblablement pas être atteints sans que des efforts supplémentaires soient consentis. Comme chaque année, l édition 2003 du rapport européen sur la compétitivité 2 analyse la compétitivité de l Union, y compris les répercussions négatives sur celle-ci des faiblesses spécifiques de l UE en matière d innovation. Cette année, le rapport sur la compétitivité et le TBEI aboutissent à deux grandes conclusions similaires. Premièrement, la possibilité pour l Europe de tirer avantage de la tendance positive en matière d investissements dans les TIC dépend de sa capacité à accélérer et approfondir l innovation organisationnelle. Deuxièmement, les stratégies d adaptation dans les États adhérents devraient s appuyer sur l innovation et non sur les avantages actuels en termes de coûts. Des objectifs doivent être arrêtés au niveau national pour mettre en œuvre les conclusions du Conseil En 2003, le Conseil européen de printemps a préconisé la création d un «cadre d objectifs communs pour le renforcement de l innovation dans l UE» et d un «mécanisme d évaluation permettant de faire le point des progrès réalisés». En mai 2003, le Conseil «Compétitivité» a invité les États membres et les États adhérents à «définir des objectifs politiques dans le domaine de l innovation, qui reflètent la spécificité de leurs systèmes d innovation respectifs, et leurs visions de la voie la plus appropriée pour parvenir à une amélioration des performances en matière d innovation» et «fixer leurs propres objectifs quantitatifs et/ou qualitatifs sur une base volontaire». 3 Il est impératif de poursuivre rapidement la mise en œuvre de ces conclusions du Conseil. Bien entendu, il ne sera possible de «faire le point des progrès réalisés» sans objectifs nationaux clairs et spécifiques. Le TBEI 2003 et les six documents techniques qui l accompagnent permettent de mieux cerner les performances et les spécificités des différents systèmes d innovation nationaux. Parallèlement aux autres instruments stratégiques relevant du Livre de bord (Trend Chart) européen de l innovation (analyse des politiques nationales de l innovation et ateliers d étude comparative des performances), ils devraient aider les États membres à définir, pour leurs politiques de l innovation, des objectifs mesurables et complémentaires par rapport à l initiative «Investir dans la recherche: un plan d action pour l Europe» 4. 1 SEC(2003) SEC(2003) Document n 9341/03 du Conseil. 4 COM (2003)

8 1 Introduction Le Tableau de bord européen de l innovation (TBEI) a été élaboré à la demande du Conseil européen de Lisbonne de Les indicateurs qu il présente permettent de suivre les progrès accomplis par l UE pour atteindre l objectif stratégique qu elle s est fixé de devenir l économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d une croissance économique durable accompagnée d une amélioration quantitative et qualitative de l emploi et d une plus grande cohésion sociale. La communication de la Commission intitulée «La politique industrielle dans une Europe élargie» 6 met en relief l importance que revêt l innovation en tant que pierre angulaire de la politique industrielle européenne. Entrant davantage dans le détail, la communication «Politique de l innovation: mise à jour de l approche de l Union dans le contexte de la stratégie de Lisbonne» 7 insiste sur «l innovation entrepreneuriale» et sur les formes d innovation reposant sur le changement organisationnel et la diffusion technologique. En 2003, le Conseil européen de printemps a emboîté le pas à la communication de la Commission sur la politique de l innovation et a préconisé la création d un «cadre d objectifs communs pour le renforcement de l innovation dans l UE» et d un «mécanisme d évaluation permettant de faire le point des progrès réalisés». Depuis l année 2000, le TBEI et le Livre de bord (Trend chart) européen de l innovation ont constitué, en partie, ce mécanisme d évaluation. Ensemble, le TBEI, l analyse en continu des politiques nationales de l innovation et les ateliers d étude comparative des performances d innovation dans le cadre du Livre de bord constituent les outils d un étalonnage «intelligent» des pratiques en la matière. Le TBEI fait apparaître les forces et les faiblesses des performances nationales en matière d innovation au niveau agrégé. La base de données et les rapports par pays relevant du Livre de bord fournissent des informations comparables sur les mesures politiques nationales. Les ateliers sont des plates-formes d apprentissage mutuel où les uns et les autres peuvent s inspirer de pratiques sur des questions spécifiques d intérêt commun. Pour procéder à la mise en place du «mécanisme d évaluation» préconisé, le Conseil «Compétitivité» a invité les États membres et les États adhérents à: 5 Une première édition provisoire du TBEI a paru en septembre 2000 (COM(2000) 567). La première version complète du TBEI a été publiée en octobre 2001 (SEC(2001) 1414), la deuxième en décembre 2002 (SEC(2002) 1349). 6 COM (2002) COM (2003) Document n 9341/03 du Conseil. 9 ou 10 Le TBEI couvre 32 pays: les États membres de l UE, les États adhérents et les pays candidats, les pays associés (Norvège, Islande et Suisse), de même que les États-Unis et le Japon. Israël n a pas pu être pris en compte par manque de données. Tous les indicateurs ont été établis à partir des données disponibles les plus récentes au 23 septembre Les données relatives à 2002 sont des estimations d Eurostat. 11 Le TBEI 2003 repose sur vingt indicateurs fondamentaux, qui résument les principaux tenants et aboutissants de l innovation. Ces indicateurs sont répartis entre les quatre groupes suivants: les ressources humaines pour l innovation (cinq indicateurs), la création de connaissances nouvelles (quatre indicateurs), la transmission et l application des connaissances (trois indicateurs), le financement, la production et les marchés de l innovation (huit indicateurs). Le tableau A (voir annexes) définit brièvement chaque indicateur et en mentionne la source. Les définitions complètes de chaque indicateur sont disponibles dans le document technique n 1 «Indicateurs et définitions». Les tableaux D et E des annexes proposent les données disponibles pour les années les plus récentes. Il peut y avoir des problèmes d exactitude en cas de comparaisons entre des données d années différentes, faute de chiffres pour un certain indicateur ou pays. 12 SEC(2003) 489. «définir des objectifs politiques dans le domaine de l innovation, qui reflètent la spécificité de leurs systèmes d innovation respectifs, et leurs visions de la voie la plus appropriée pour parvenir à une amélioration des performances en matière d innovation et; améliorer les indicateurs dans le cadre d un tableau de bord européen de l innovation perfectionné et fixer leurs propres objectifs quantitatifs et/ou qualitatifs sur une base volontaire.» 8 Hormis certaines exceptions importantes (par exemple la refonte actuelle des cadres nationaux pour la politique de l innovation au Royaume-Uni et aux Pays-Bas), la plupart des États membres n ont guère avancé jusqu à présent dans la définition d objectifs nationaux en matière d innovation. Le TBEI 2003 et les six documents techniques complétant celui-ci, qui pourront être consultés sur le site internet du Livre de bord 9, permettent de mieux appréhender la diversité des «voies» suivies dans le cadre des politiques de l innovation en Europe. Le chapitre relatif aux «forces et faiblesses» des pays est développé plus en détail dans le document technique n 2. Le document technique n 4 examine les performances nationales d innovation dans quatre catégories de secteurs manufacturiers: haute technologie, moyenne-haute technologie, moyenne-faible technologie et faible technologie. Le cinquième analyse les facteurs structurels d une part et socioculturels et institutionnels d autre part qui conditionnent les systèmes d innovation nationaux et influencent les capacités d innovation des pays. Ces informations devraient aider les États membres à mieux cerner la «spécificité de leurs systèmes d innovation respectifs», de manière à avancer dans la fixation de «leurs propres objectifs quantitatifs et/ou qualitatifs». Le TBEI repose essentiellement sur des données d Eurostat 10. Sur les vingt indicateurs 11 que compte le TBEI 2003, six sont tirés des indicateurs structurels de l UE. Huit indicateurs sont aussi utilisés par la DG «Recherche» au titre de l initiative «Investir dans la recherche: un plan d action pour l Europe» 12. Le TBEI est l un des instruments stratégiques dont la Commission s est dotée dans le cadre de sa politique à l égard de l industrie et des entreprises. Le TBEI et le Tableau de bord de la politique d entreprise portent chacun sur des domaines complémentaires de l action politique. L un et l autre ont en commun plusieurs indicateurs, qui présentent les mêmes évolutions sous des éclairages différents. Le rapport européen sur la compétitivité étudie, entre autres, les répercussions négatives sur la compétitivité des faiblesses de l UE en matière d innovation. 6

9 2 Performances de l UE en matière d innovation Le graphique 1 montre que les écarts importants par rapport aux États-Unis et au Japon se maintiennent. L UE ne devance les États-Unis que pour un seul (diplômés en sciences et ingénierie) des douze indicateurs pour lesquels des données américaines sont disponibles. Tous les autres écarts demeurent négatifs. Sur le plan des ressources humaines, le fossé important se maintient sur le plan des études supérieures et la position dominante de l UE en termes de diplômés en sciences et ingénierie ne s est pas renforcée avec le temps. La R & D des entreprises présente certains signes de reprise mais, depuis 2001, l UE se laisse de plus en plus distancer en matière de R & D publique (GERD moins BERD). On note une lente amélioration, dans l UE, en ce qui concerne le capital-risque initial, bien que l écart demeure énorme. La faiblesse spécifique de l UE en matière de brevets se confirme: l écart reste négatif pour les quatre indicateurs s y rapportant. Cela signifie que les États-Unis sont plus actifs en termes de dépôts de brevets en Europe que l Europe elle-même. Ce déséquilibre est pire encore en ce qui concerne les brevets de haute technologie que pour l ensemble des brevets. La mise en œuvre future du brevet communautaire facilitera l obtention de brevets en Europe, mais pourrait ne pas suffire à remédier aux faiblesses profondes en la matière dans de nombreux États membres. Ce retard européen pourrait justifier que des efforts soient déployés de commun accord dans l UE pour stimuler les demandes de brevets par les Européens en Europe, et surtout aux États-Unis. Il ressort des analyses tendancielles que, sans l aide de mesures actives, l Europe ne pourra très probablement pas combler son retard dans ce domaine dans un avenir proche 13. Graphique 1: écart entre l UE et les États-Unis pour onze indicateurs de l innovation En 2002, le TBEI avançait, avec un certain optimisme, que «les résultats tendanciels globalement positifs permettent de penser que l UE est sans doute en train de combler son retard sur ses principaux concurrents». Cette année, les chiffres les plus récents et l analyse des écarts entre l UE et les États-Unis pour chaque indicateur indiquent qu il convient de mettre un bémol à cette affirmation. 13 L atelier organisé dans le cadre du Livre de bord sur la problématique des stratégies en matière de brevets («The challenge of strategic patenting») s est penché sur les différences d attitudes entre l UE et les États-Unis à l égard du dépôt de brevets. Voir le site: index.cfm?fuseaction=benchmarking15 7

10 Graphique 1 (suite): écart entre l UE et les États-Unis pour onze indicateurs de l innovation Les écarts expriment des différences de pourcentage et sont calculés selon la formule suivante: (UE/USA - 1)*100. Une valeur positive indique que l UE vient en tête, une valeur négative qu elle est devancée par les États-Unis. Les dépenses consacrées aux technologies de l information et de la communication (TIC) constituent le seul exemple encourageant d un comblement progressif du retard sur une longue période (l écart s est réduit de moitié depuis 1996). Pour tirer pleinement avantage de cette évolution, il conviendrait d accélérer le rythme des innovations organisationnelles après des investissements dans du matériel TIC 14. Si l UE est à la traîne des États-Unis, il en est de même vis-à-vis du Japon, qui la devance pour les dix indicateurs disponibles pour ce pays. L écart le plus important concerne le dépôt de brevets aux États- Unis, le Japon affichant des résultats nettement supérieurs à ceux de l UE en la matière. En termes de dépenses de R & D des entreprises, le Japon excède la moyenne de l UE d environ 50 %. Pour des chiffres plus détaillés, le lecteur est prié de consulter les tableaux 1 et 2 ci-dessous. 14 Voilà pourquoi la communication met l accent sur «l innovation non technique». En ce qui concerne la Finlande et trois autres États membres de l UE, le rapport 2003 sur la compétitivité démontre l existence d une corrélation étroite entre changement organisationnel lié aux TIC et croissance de la productivité. 8

11 3 L indice de synthèse de l innovation 2003 Graphique 2: ISI Graphique 3: tendances générales par pays et ISI-1 Le classement des pays est similaire avec les deux indicateurs, mais il convient d interpréter l ISI-2 avec une plus grande prudence étant donné qu il repose sur des données plus limitées. Le graphique 2 présente les résultats relatifs à l ISI La Finlande et la Suède ont, de loin, l ISI-1 le plus élevé et réaffirment leur position de leaders européens de l innovation. L Espagne, le Portugal et la Grèce affichent les résultats les plus faibles. Par rapport à l ISI 2001, c est en Allemagne et en Italie que l amélioration à court terme est la plus marquée, ces deux pays passant respectivement de la septième à la cinquième place et de la treizième à la onzième place 17. L indice de synthèse de l innovation (ISI) permet de se rendre compte des résultats des différents pays les uns par rapport aux autres, même s il convient de garder à l esprit qu ils ne sont pas directement comparables, ne serait-ce qu en raison de leur taille respective (c est pourquoi une analyse détaillée des «voies» suivies par les politiques de l innovation est proposée ci-après ainsi que dans les documents techniques). Grâce aux nouvelles données tirées de l enquête communautaire sur l innovation (ECI), il a de nouveau été possible d établir un ISI pour le TBEI Il existe cependant des différences non négligeables entre les pays en ce qui concerne la disponibilité des données. Des chiffres sont manquants pour le calcul de nombreux indicateurs pour les États adhérents et les pays candidats, la Suisse, les États-Unis et le Japon. Aussi deux indicateurs de synthèse ont-ils été établis. L ISI-1 est basé sur tous les indicateurs et couvre les quinze États membres de l UE, l Islande, la Norvège et la Suisse. L ISI-2 ne repose que sur les douze indicateurs 16 les plus largement disponibles, mais couvre tous les pays. Le graphique 3 confronte les chiffres actuels de l ISI-1 (axe vertical) aux résultats tendanciels à moyen terme 18 (axe horizontal). La Grèce, le Portugal et l Espagne sont les exemples les plus éloquents d une remontée au départ de valeurs actuelles faibles. La Suède, la Finlande et l Islande poursuivent leur progression, avec des résultats actuels et tendanciels supérieurs à la moyenne. Les Pays-Bas, la France et l Allemagne risquent très fort de «s essouffler»; alors que leurs chiffres actuels dépassent la moyenne de l UE, leurs résultats tendanciels sont en deçà de ceux d autres pays. Par rapport à l ISI 2001, le Portugal a cessé de perdre du terrain et commence maintenant à combler son retard. Le graphique 4 présente les résultats de l ISI-2 pour tous les pays 19. Tout comme avec l ISI-1, plus détaillé, la Suède et la Finlande occupent le haut du classement en Europe. La présente analyse confirme la place des États-Unis et du Japon, vue au chapitre 2, en tant que pays poursuivant leur progression. Il convient de noter que plusieurs États adhérents et pays candidats, comme la République tchèque, l Estonie, la Slovénie et la Hongrie, obtiennent des résultats plus qu honorables. Toutefois, le classement globalement positif des États adhérents dans le groupe des pays qui comblent leur retard ne doit pas masquer l existence de problèmes graves. Même si la plupart de ces pays affichent une progression plus rapide que l UE, cela s explique en grande partie par le fait que, pour plusieurs indicateurs, ces pays ont démarré à des niveaux très bas. En outre, les dépenses publiques et privées consacrées à la R & D sont en recul dans plusieurs États adhérents, alors que leurs résultats actuels sont loin en deçà de la moyenne de l UE-15. Par conséquent, les évolutions positives dans les États adhérents pourraient ne pas se maintenir dans un avenir proche. 15 Le mode de calcul de l ISI 2003 a été amélioré par rapport à celui utilisé pour le TBEI Voir l annexe A.4 pour une explication sommaire ou le document technique n 6 pour un exposé détaillé. La nouvelle méthode n influence en rien le classement des pays. 16 Il s agit des cinq indicateurs sur les ressources humaines, des six concernant la création de connaissances et des dépenses consacrées aux TIC. Pour plus de précisions à ce sujet, voir le document technique n Cette amélioration n est pas due au changement du mode de calcul de l ISI. Le classement plus favorable de l Allemagne s explique entièrement par le remaniement de la série d indicateurs. En ce qui concerne l Italie, l évolution est pleinement due à une amélioration réelle, comme le montre une comparaison directe de l ISI 2001 et d un ISI 2003 établi uniquement à partir des indicateurs employés dans le TBEI Les calculs tendanciels comparent les chiffres de la dernière année pour laquelle des données sont disponibles à la moyenne des trois années précédentes, avec un décalage d un an (voir document technique n 6). Tous les résultats tendanciels sont présentés dans les tableaux F et G de l annexe. Voir les annexes A.1 et A.2 pour les définitions des notions d indicateur de tendance et de tendance moyenne des pays. 19 La Suisse et Malte ne sont pas prises en compte étant donné que moins de six résultats tendanciels sont disponibles pour ces pays. 9

12 Graphique 4: tendances générales par pays et ISI-2 Les chiffres tendanciels de l UE-15 relatifs à l emploi dans les secteurs manufacturiers de moyenne-haute et haute technologie ont chuté de 3,7 %, ce qui reflète le déclin sur une longue période de l emploi dans l industrie manufacturière. Étant donné la hausse de l indicateur correspondant en Hongrie, en Lettonie, en Slovénie et en Slovaquie, le recul accusé par l UE-15 pourrait être partiellement dû aussi au transfert de certaines activités productives de haute technologie dans les États adhérents. Ceux-ci (de même que certains des pays «voisins» de l UE) devraient continuer à saisir cette chance qui leur est offerte pour améliorer leurs systèmes d innovation nationaux. Le rapport 2003 sur la compétitivité examine plus avant le lien de dépendance que l on observe actuellement dans les États adhérents entre la croissance et les IDE, qui finira par atteindre un niveau maximum, à moins que les entreprises nationales ne parviennent à améliorer leurs capacités d innovation. Il faut impérativement se pencher sur ces problèmes graves qui touchent aux performances d innovation des États adhérents. 10

13 4 Performances et tendances des pays en matière d innovation Comme on l a vu ci-dessus, les États adhérents et les pays candidats sont, en tant que groupe, à la traîne de l UE pour pratiquement tous les indicateurs, bien que plusieurs d entre eux se positionnent audessus de la moyenne de l UE. Si l on considère la moitié des indicateurs, au moins un État adhérent ou pays candidat dépasse la moyenne européenne. C est le cas pour l ensemble des indicateurs relatifs à l éducation, pour l emploi dans l industrie manufacturière de moyenne et haute technologie, le pourcentage de PME faisant de l innovation en interne ou en coopération avec d autres entités, les dépenses consacrées aux TIC et la valeur ajoutée des secteurs manufacturiers de haute technologie. La République tchèque, l Estonie, la Hongrie, la Lituanie et la Slovénie sont les États adhérents les plus innovateurs 21. Les pays associés (Norvège, Islande et Suisse) se classent au-dessus de la moyenne de l UE pour presque tous les indicateurs. Pour les sept indicateurs suivants, le pays associé le mieux classé surpasse même le numéro un de l UE: études supérieures, formation tout au long de la vie, R & D publique, brevets auprès de l USPTO, PME faisant de l innovation en interne, accès à l internet et utilisation et dépenses consacrées aux TIC. Le tableau 2 présente, pour les résultats tendanciels, les trois États membres de l UE les mieux classés, les trois leaders des États adhérents et candidats et le numéro un des pays associés 22. La Grèce, l Espagne et le Portugal viennent en tête des chiffres tendanciels pour au moins cinq indicateurs 23. Cela s explique en partie par le fait que ces pays partent de niveaux très bas. En ce qui concerne les États adhérents et candidats, trois pays dominent pour trois indicateurs, cinq pays pour deux indicateurs 24. La Slovénie, Chypre, la Hongrie et la Turquie viennent en tête des résultats tendanciels pour quatre indicateurs chacune. Le tableau 1 présente des analyses plus détaillées par indicateur et par pays. Il identifie les trois États membres qui viennent en tête dans l UE, les trois pays les plus performants parmi les États adhérents et les pays candidats, ainsi que le pays associé le mieux classé et donne les résultats des États-Unis et du Japon. Comme on pouvait s y attendre, la Scandinavie tient le haut du pavé, la Finlande, la Suède et le Danemark représentant la moitié du peloton de tête. Parmi les grands États membres, l Allemagne et le Royaume-Uni devancent la France et l Italie 20. Fait marquant, les leaders européens coiffent les États-Unis pour huit indicateurs et le Japon pour sept indicateurs. Les pays associés affichent des performances tendancielles supérieures à celles de l UE pour presque tous les indicateurs. L Islande présente une augmentation de plus de 100 % des dépôts de brevets auprès de l USPTO (grâce à une stratégie hautement spécialisée axée sur l innovation en biotechnologie), de même que la Norvège pour les deux indicateurs sur les brevets auprès de l OEB. L Islande et la Norvège se disputent la première place pour les résultats tendanciels et, pour cinq indicateurs, au moins un pays associé progresse plus rapidement que le numéro un de l UE en tendance. 20 Le classement complet, par ordre décroissant, est le suivant: FI (19), SE (15), DE (9), DK (8), UK (6), NL et PT (4), BE, ES et IT (3), EL, FR et IE (2), LU (1) et AT (0). 21 Les données disponibles concernant les États adhérents et les pays candidats sont trop différentes pour permettre un classement fiable du haut du tableau. Voir le document technique n 1 pour des informations plus détaillées. 22 Les tableaux F et G de l annexe contiennent la totalité des résultats tendanciels. 23 Le classement complet est le suivant: EL et PT (6), ES (5), DK, DE et IE (4), SE (3), LU, AT et FI (2); BE, IT, NL et UK (1) et FR (0). 24 Le classement complet est le suivant: CY, HU, SI et TR (4), EE, LV et RO (3), BG, LT, MT, PL et SK (2) et CZ (1). 11

14 Tableau 1: les leaders de l innovation N o Indicateur Moyenne de l UE Pays les plus Leaders des États adhérents Leader des US JP performants dans l UE et candidats pays associés 1.1 Diplômés en sciences et ingénierie / ans 11,3 21,7 (IE) 19,6 (FR) 19,5 (UK) 13,1 (LT) 8,2 (SI) 7,9 (BG) 9,1 (IS) 10,2 1.2 Population ayant suivi des études supérieures 21,5 32,4 (FI) 29,4 (UK) 28,1 (BE) 44,0 (LT) 29,6 (EE) 29,1 (CY) 34,2 (NO) 37,2 33,8 1.3 Participation à la formation tout au long de la vie 8,4 22,3 (UK) 18,9 (FI) 18,4 (DK) 9,0 (SK) 8,4 (LV) 6,0 (CZ) 23,5 (IS) 1.4 Emploi dans l ind, man, de moyenne et 7,41 11,36 (DE) 7,39 (FI) 7,37 (IT) 9,28 (SI) 8,94 (CZ) 8,50 (HU) 7,75 (CH) haute technologie 1.5 Emploi dans les services de haute technologie 3,57 5,23 (SE) 4,74 (DK) 4,74 (FI) 3,09 (CZ) 3,06 (MT) 3,06 (HU) 4,81 (IS) 2.1 R & D publique / PIB 0,69 1,02 (FI) 0,96 (SE) 0,83 (NL) 0,69 (SI) 0,57 (HU) 0,53 (EE) 1,33 (IS) 0,76 0, R & D des entreprises / PIB 1,30 3,31 (SE) 2,47 (FI) 1,76 (DE) 0,94 (SI) 0,78 (CZ) 0,45 (SK) 1,95 (CH) 2,04 2, Brevets de haute technologie auprès de l OEB / 31,6 136,1 (FI) 100,9 (SE) 68,8 (NL) 8,6 (SI) 4,3 (HU) 2,6 (CY) 49,6 (NO) 57,0 44,9 Mio d habitants Brevets de haute technologie auprès de l USPTO / 12,4 47,3 (SE) 41,6 (FI) 22,7 (DK) 2,6 (MT) 0,6 (CY) 0,5 (SI) 21,5 (IS) 91,9 80,0 Mio d habitants Brevets auprès de l OEB / Mio d habitants 161,1 366,6 (SE) 337,8 (FI) 309,9 (DE) 40,7 (SI) 19,0 (HU) 14,5 (CY) 327,1 (CH) 169,8 174, Brevets auprès de l USPTO / Mio d habitants 80,1 213,7 (SE) 156,1 (FI) 147,4 (DE) 13,1 (SI) 7,3 (HU) 5,1 (MT) 230,8 (CH) 322,5 265,2 3.1 PME faisant de l innovation en interne - 37,4 55,1 (DE) 46,2 (BE) 42,5 (NL) 39,1 (EE) 26,0 (LT) 25,8 (CZ) 58,0 (CH) industrie manufacturière a 3.1 PME faisant de l innovation en interne - services a 28,0 43,9 (DE) 39,6 (LU) 37,6 (PT) 33,5 (EE) 22,7 (CZ) 14,9 (LT) 50,1 (CH) 3.2 PME manufacturières faisant de l innovation 9,4 22,0 (FI) 18,9 (DK) 14,1 (SE) 12,1 (LT) 11,8 (EE) 8,4 (SI) 13,0 (CH) en coopération a 3.2 PME de services faisant de l innovation 7,1 18,3 (FI) 12,8 (SE) 12,7 (DK) 12,7 (LT) 11,6 (EE) 5,2 (CZ) 12,1 (NO) en coopération a 3.3 Dépenses consacrées à l innovation 3,45 6,42 (SE) 4,92 (BE) 4,71 (DE) 8,80 (SK) 4,20 (SI) 3,65 (LV) 4,29 (CH) industrie manufacturière a 3.3 Dépenses consacrées à l innovation services a 1,83 19,11 (SE) 2,66 (PT) 1,64 (DE) 7,50 (SK) 2,60 (SI) 1,66 (LV) 2,81 (CH) 4.1 Part du capital-risque dans la haute technologie 45,4 71,2 (IT) 70,7 (FR) 57,5 (FI) 17,5 (PL) 1,6 (HU) 59,4 (NO) 4.2 Capital risque initial / PIB 0,037 0,098 (SE) 0,087 (FI) 0,080 (DK) 0,019 (CZ) 0,018 (PL) 0,015 (HU) 0,048 (IS) 0, Ventes de produits «nouveaux sur le marché» 10,5 27,2 (FI) 18,7 (IT) 16,0 (PT) 4,6 (NO) ind, man, a Ventes de produits «nouveaux sur le marché» 7,4 17,9 (EL) 13,7 (ES) 12,2 (FI) 3,0 (NO) services a Ventes de produits «nouveaux pour l entreprise» 28,6 40,3 (DE) 32,1 (SE) 31,1 (FI) 20,7 (CH) ind, man, a Ventes de produits «nouveaux pour l entreprise» 18,8 37,1 (EL) 26,4 (ES) 23,7 (SE) 20,4 (CH) services a 4.4 Accès à l internet et utilisation 0,51 0,97 (SE) 0,93 (DK) 0,76 (FI) 0,44 (MT) 0,33 (SI) 0,27 (CY) 1,00 (IS) 0,73 0, Dépenses consacrées aux TIC / PIB 7,0 9,8 (SE) 8,6 (UK) 8,3 (NL) 9,6 (EE) 9,5 (CZ) 8,9 (HU) 10,2 (CH) 8,2 9,0 4.6 Part de la V,A, des secteurs manufacturiers de 14,1 30,6 (IE) 24,9 (FI) 18,8 (UK) 22,4 (MT) 22,3 (LT) 15,9 (SI) 22,7 (CH) 23,0 18,7 haute technologie 4.7 Taux de volatilité industrie manufacturière 12,7 16,0 (UK) 14,2 (ES) 13,3 (PT) 4.7 Taux de volatilité services 16,6 20,4 (DK) 20,2 (UK) 18,5 (NL) a Seuls les pays pour lesquels des résultats ont pu être tirés de l ECI 3 peuvent entrer en ligne de compte pour figurer dans les positions de tête. Les résultats de l ECI3 pour CZ, EE, LT, LV, SI et SK ne sont pas harmonisés et ne sont donc pas directement comparables à ceux de l UE-15, de l Islande et de la Norvège. Voir le document technique n 1 pour plus de précisions. 12

15 Tableau 2: les pays les mieux classés en tendance N Indicateur Moyenne de l UE Pays les plus performants Leaders des États Leader des US JP dans l UE adhérents et candidats pays associés 1.1 Diplômés en sciences et ingénierie / ans 9,1 46,5 (SE) 35,1 (ES) 33,3 (PT) 153,8 (MT) 71,1 (EE) 63,2 (PL) 67,4 (CH) -3,3 1.2 Population ayant suivi des études supérieures 3,3 18,5 (AT) 16,3 (IE) 15,4 (ES) 21,0 (CY) 14,9 (BG) 14,8 (TR) 14,2 (NO) 6,1 9,9 1.3 Participation à la formation tout au long de la vie 0,6 16,9 (NL) 10,7 (UK) 9,1 (EL) 29,8 (CY) 22,2 (RO) 21,4 (SI) 11,9 (IS) 1.4 Emploi dans l industrie manufacturière de -3,7 15,6 (LU) 3,0 (DE) 2,1 (FI) 154,8 (LV) 20,0 (SK) 8,1 (SI) 20,9 (IS) moyenne et haute technologie 1.5 Emploi dans les services de haute technologie 11,5 30,9 (AT) 18,3 (DE) 17,9 (ES) 21,5 (CY) 7,5 (LV) 7,4 (HU) 17,3 (IS) 2.1 R & D publique / PIB 2,0 34,0 (EL) 8,6 (ES) 7,6 (PT) 42,0 (RO) 36,5 (HU) 17,4 (CZ) 5,3 (IS) 13,4-2,8 2.2 R & D des entreprises / PIB 4,8 73,7 (PT) 46,0 (EL) 28,4 (DK) 119,4 (LT) 85,8 (TR) 82,4 (LV) 55,2 (IS) 2,7 10, Brevets de haute technologie auprès de l OEB / 63,6 241,1 (EL) 173,9 (IE) 96,9 (PT) 309,3 (SI) 286,9 (CY) 226,0 (HU) 294,7 (NO) 76,6 52,1 Mio d habitants Brevets de haute technologie auprès de l USPTO / 43,9 116,4 (ES) 95,7 (SE) 77,1 (DK) 94,6 (NO) 41,9 21,6 Mio d habitants Brevets auprès de l OEB / Mio d habitants 25,3 70,3 (PT) 52,1 (IE) 39,9 (DK) 99,3 (EE) 93,8 (SI) 93,5 (LT) 151,6 (NO) 30,9 41, Brevets auprès de l USPTO / Mio d habitants 28,1 90,7 (PT) 68,7 (LU) 66,7 (IE) 534,4 (EE) 284,8 (MT) 126,1 (TR) 178,1 (IS) 13,3 16,2 4.2 Capital risque initial / PIB 10,4 531,6 (DK) 85,1 (SE) 83,3 (EL) 76,0 (NO) 188,7 4.5 Dépenses consacrées aux TIC / PIB 15,5 21,2 (EL) 18,3 (DE) 17,8 (IT) 40,5 (PL) 38,9 (SK) 34,7 (RO) 18,6 (CH) 4,9 14,7 4.6 Part de la V.A. des secteurs manufacturiers 12,0 19,1 (FI) 17,6 (DE) 16,0 (BE) 30,6 (TR) 27,0 (BG) 18,3 (HU) 9,0 (NO) 7,0 12,0 de haute technologie Le mode de calcul des résultats tendanciels est décrit à l annexe A.3. 13

16 5 Forces et faiblesses relatives Le tableau 3 récapitule les forces et faiblesses relatives de chaque pays. Il se borne à présenter, au maximum, les trois meilleurs chiffres et les trois valeurs les plus faibles pour les résultats actuels ou tendanciels 25. Ce relevé complet des points forts et faibles relatifs a été établi en vue d aider les États membres à définir leurs objectifs nationaux (conformément à la demande formulée par le Conseil, comme l indique l introduction). Il convient de se référer au document technique n 2 pour plus de précisions. 25 Seules sont prises en compte les valeurs actuelles et tendancielles des indicateurs qui s écartent de plus de 20 % de la moyenne de l UE, que ce soit à la hausse ou à la baisse. Elles sont ensuite classées par ordre décroissant/croissant pour présenter les trois indicateurs constituant les points forts et les trois constituant les points les plus faibles. En ce qui concerne les résultats tendanciels, les chiffres ont tout d abord subi un ajustement d échelle (voir le document technique n 6 pour les définitions et le document technique n 2 pour l intégralité des résultats). Tableau 3: forces et faiblesses relatives Principales forces relatives Principales faiblesses relatives Belgique Résultats actuels et tendanciels pour les Tendance pour les brevets de haute études supérieures (1.2), tendance pour la technologie auprès de l OEB (2.3.1), formation tout au long de la vie (1.3), dépenses consacrées à l innovation dans dépenses consacrées à l innovation dans les services (3.3), tendance pour le l industrie manufacturière (3.3) capital-risque initial (4.2) Danemark Résultats actuels pour la formation tout au Tendance pour la formation tout au long long de la vie (1.3), résultats actuels et de la vie (1.3), PME faisant de l innovation tendanciels pour les brevets de haute en interne (3.1), dépenses consacrées technologie auprès de l USPTO (2.3.2), à l innovation (3.3) résultats actuels et tendanciels pour le capital-risque initial (4.2) Allemagne Résultats actuels et tendanciels pour Tendances pour l éducation (1.1 et 1.2), l emploi dans l industrie manufacturière de résultats actuels pour l éducation (1.1 et moyenne et haute technologie (1.4), 1.3), ventes de produits nouveaux sur le résultats actuels pour les brevets de haute marché dans l industrie manufacturière technologie auprès de l OEB (2.3.1), résultats (4.3.1) actuels pour les brevets (2.4.1 et 2.4.2) Grèce Tendances pour la R & D publique et des Résultats actuels pour les brevets de haute entreprises (2.1 et 2.2), tendance pour les technologie (2.3.1 et 2.3.2), résultats actuels brevets de haute technologie auprès de pour les brevets (2.4.1 et 2.4.2), accès à l OEB (2.3.1), ventes de produits nouveaux l internet et utilisation (4.4) sur le marché dans l industrie manufacturière (4.3.1) Espagne Tendances pour l éducation (1.1 et 1.2), Résultats actuels pour les brevets de haute tendances pour la R & D publique et des technologie (2.3.1 et 2.3.2), résultats actuels entreprises (2.1 et 2.2), tendance pour les pour les brevets (2.4.1 et 2.4.2), tendance brevets de haute technologie auprès de pour la valeur ajoutée dans les secteurs l USPTO (2.3.2), ventes de produits manufacturiers de haute technologie (4.6) nouveaux sur le marché dans l industrie manufacturière (4.3.1) France Résultat actuel pour les diplômés en sciences Résultats actuels pour la formation tout au et ingénierie (1.1), tendance pour les études long de la vie (1.3), tendance pour les supérieures (1.2), capital-risque dans la brevets de haute technologie auprès de haute technologie (4.1) l USPTO (2.3.2), ventes de produits nouveaux sur le marché (4.3.1) Irlande Tendance pour les études supérieures (1.2), Résultats actuels et tendanciels pour les tendance pour les brevets de haute brevets de haute technologie auprès de technologie auprès de l OEB (2.3.1), l USPTO (2.3.2), tendance pour le résultats actuels pour la valeur ajoutée dans capital-risque initial (4.2), tendance pour les secteurs manufacturiers de haute les dépenses consacrées aux TIC (4.5) technologie (4.6) Italie Tendances pour l éducation (1.1 et 1.2), Tendance pour la formation tout au long capital-risque dans la haute technologie de la vie (1.3), résultats actuels et (4.1), ventes de produits nouveaux sur le tendanciels pour les brevets de haute marché (4.3.1) technologie auprès de l OEB et l USPTO (2.3.1 et 2.3.2), innovation en coopération (3.2) Luxembourg Tendance pour les diplômés en sciences et Résultat actuel pour les diplômés en ingénierie (1.1), tendance pour l emploi sciences et ingénierie (1.1), résultat actuel dans l industrie manufacturière de moyenne pour la R & D publique (2.1), résultat actuel et haute technologie (1.4), résultats actuels pour la valeur ajoutée dans les secteurs et tendanciels pour les brevets auprès de manufacturiers de haute technologie (4.6) l USPTO (2.4.2) 14

17 Tableau 3 (suite): forces et faiblesses relatives Principales forces relatives Principales faiblesses relatives Pays-Bas Tendance pour les études supérieures (1.2), Résultat actuel pour les diplômés en résultats actuels et tendanciels pour la sciences et ingénierie (1.1), tendance pour formation tout au long de la vie (1.3), les brevets de haute technologie auprès résultats actuels pour les brevets de haute de l USPTO (2.3.2), dépenses consacrées à technologie (2.3.1 et 2.3.2) l innovation dans les services (3.3), tendance pour le capital-risque initial (4.2) Autriche Tendance pour les études supérieures (1.2), Tendance pour la formation tout au long tendance pour les brevets de haute de la vie (1.3), capital-risque initial technologie auprès de l USPTO (2.3.2), (4.2), tendance pour la valeur ajoutée tendance pour le capital-risque initial (4.2) dans les secteurs manufacturiers de haute technologie (4.6) Portugal Tendance pour les diplômés en sciences et Résultat actuel pour la R & D des ingénierie (1.1), tendance pour la R & D des entreprises (2.2), résultats actuels pour entreprises (2.2), tendances pour les brevets les brevets de haute technologie (2.3.1 (2.4.1 et 2.4.2) et 2.3.2), résultats actuels pour les brevets (2.4.1 et 2.4.2) Finlande Résultats actuels pour les brevets de haute Tendance pour les brevets de haute technologie (2.3.1 et 2.3.2), innovation en technologie auprès de l OEB (2.3.1), coopération (3.2), ventes de produits dépenses consacrées à l innovation dans nouveaux sur le marché dans l industrie les services (3.3), tendance pour les manufacturière (4.3.1) dépenses consacrées aux TIC (4.5) Suède Résultats actuels pour les brevets de haute Tendance pour les études supérieures technologie (2.3.1 et 2.3.2), résultats actuels (1.2), tendance pour l emploi dans pour les brevets (2.4.1 et 2.4.2), dépenses l industrie manufacturière de moyenne consacrées à l innovation dans les services et haute technologie (1.4), ventes de (3.3), résultats actuels et tendanciels pour produits nouveaux sur le marché dans le capital-risque initial (4.2) l industrie manufacturière (4.3.1), tendance pour la valeur ajoutée dans les secteurs manufacturiers de haute technologie (4.6) Royaume-Uni Résultats actuels et tendanciels pour Tendance pour l emploi dans l industrie l éducation (1.1 et 1.3), tendance pour les manufacturière de moyenne et haute brevets de haute technologie auprès de technologie (1.4), tendance pour les l OEB (2.3.1), tendance pour le brevets de haute technologie auprès de capital-risque initial (4.2) l USPTO (2.3.2), PME faisant de l innovation en interne (3.1) Suisse Tendance pour les diplômés en sciences et Résultat actuel pour les diplômés en ingénierie (1.1), résultat actuel pour la sciences et ingénierie (1.1), tendance pour formation tout au long de la vie (1.3), la R & D publique (2.2), tendance pour résultats actuels pour les brevets (2.4.1 et les brevets de haute technologie auprès 2.4.2) de l USPTO (2.3.2) Islande Résultat actuel pour la formation tout au Résultat actuel pour l emploi dans long de la vie (1.3), tendance pour la R & D l industrie manufacturière de moyenne des entreprises (2.2), tendance pour les et haute technologie (1.4), tendance pour brevets de haute technologie auprès de le capital-risque initial (4.2), ventes de l USPTO (2.3.2) produits nouveaux sur le marché et nouveaux pour l entreprise (4.3.1 et 4.3.2) Norvège Résultats actuels et tendanciels pour les Tendance pour la R & D publique (2.1), études supérieures (1.2), résultats actuels ventes de produits nouveaux sur le marché et tendanciels pour l ensemble des brevets (4.3.1), tendance pour les dépenses auprès de l OEB (2.3.1 et 2.41), tendance consacrées aux TIC (4.5), résultat actuel pour les brevets de haute technologie pour la valeur ajoutée dans les secteurs auprès de l USPTO (2.4.1) manufacturiers de haute technologie (4.6) Bulgarie Tendances pour l éducation (1.1 et 1.2), tendance pour la valeur ajoutée dans les secteurs manufacturiers de haute technologie (4.6) Résultat actuel pour la R & D des entreprises (2.2), résultats actuels pour les brevets de haute technologie (2.3.1 et 2.3.2), résultats actuels et tendanciels pour les brevets (2.4.1 et 2.4.2) 15

18 Tableau 3 (suite): forces et faiblesses relatives Principales forces relatives Principales faiblesses relatives Chypre Tendances pour l éducation (1.2 et 1.3), Résultat actuel pour l emploi dans tendance pour les brevets de haute l industrie manufacturière de moyenne et technologie auprès de l OEB (2.3.1), haute technologie (1.4), résultat actuel tendances pour les brevets (2.4.1 et 2.4.2) pour la R & D des entreprises (2.2), résultats actuels pour l ensemble des brevets (2.3.1, 2.3.2, et 2.4.2) République tchèque Tendances pour l éducation (1.1 et 1.2), Résultats actuels et tendanciels pour les tendance pour la R & D publique (2.1), brevets de haute technologie auprès de résultats actuels et tendanciels pour les l OEB (2.3.1), résultats actuels pour les dépenses consacrées aux TIC (4.5) brevets (2.4.1 et 2.4.2) Estonie Tendance pour les diplômés en sciences et Tendance pour la formation tout au long ingénierie (1.1), tendance pour la R & D des de la vie (1.3), résultat actuel pour les entreprises (2.2), tendance pour les brevets brevets de haute technologie auprès de de haute technologie auprès de l OEB (2.3.1), l OEB (2.3.1), résultats actuels pour les tendances pour les brevets (2.4.1 et 2.4.2) brevets (2.4.1 et 2.4.2) Hongrie Tendances pour les dépenses de R & D (2.1 Tendance pour les diplômés en sciences et et 2.2), tendance pour les brevets de haute ingénierie (1.1), brevets de haute technologie auprès de l OEB (2.3.1), résultats technologie auprès de l USPTO (2.3.2), actuels et tendanciels pour les dépenses capital-risque dans la haute technologie consacrées aux TIC (4.5) (4.1), accès à l internet et utilisation (4.4) Lituanie Résultats actuels pour l éducation (1.1 et Tendances pour l emploi dans les secteurs 1.2), tendance pour la R & D des entreprises de moyenne et haute technologie (1.4 (2.2), tendance pour les brevets auprès de et 1.5), résultats actuels pour l ensemble l OEB (2.4.1) des brevets (2.3.1, 2.3.2, et 2.4.2), accès à l internet et utilisation (4.4) Lettonie Tendance pour l emploi dans l industrie Résultat actuel pour les brevets de haute manufacturière de moyenne et haute technologie auprès de l OEB (2.3.1), technologie (1.4), tendance pour la R & D résultats actuels et tendanciels pour les des entreprises (2.2), tendance pour les brevets auprès de l USPTO (2.4.2), accès brevets auprès de l OEB (2.4.1) à l internet et utilisation (4.4) Malte Tendance pour les diplômés en sciences et Résultat actuel pour les diplômés en ingénierie (1.1), tendance pour les brevets sciences et ingénierie (1.1), résultats actuels auprès de l USPTO (2.4.2), accès à l internet et tendanciels pour les brevets de haute et utilisation (4.4) technologie auprès de l OEB (2.3.1), résultats actuels pour les brevets (2.4.1 et 2.4.2) Pologne Tendances pour l éducation (1.1 et 1.2), Résultats actuels pour l ensemble des brevets tendance pour les brevets auprès de l OEB (2.3.1, 2.3.2, et 2.4.2), accès à (2.4.1), tendances pour les dépenses l internet et utilisation (4.4) consacrées aux TIC (4.5) Roumanie Tendances pour l éducation (1.2 et 1.3), Tendance pour la R & D des entreprises (2.2), tendance pour la R & D publique (2.1), tendance résultats actuels pour l ensemble des brevets pour les brevets auprès de l USPTO (2.4.2) (2.3.1, 2.3.2, et 2.4.2) Slovénie Tendance pour la formation tout au long de la Tendance pour les études supérieures (1.2), vie (1.3), résultats actuels et tendanciels pour résultat actuel pour les brevets de haute l emploi dans l industrie manufacturière de technologie auprès de l USPTO (2.4.2), PME moyenne et haute technologie (1.4), tendances du secteur des services faisant de l innovation pour l ensemble des brevets auprès de l OEB en interne (3.1) (2.3.1 et 2.4.1) Slovaquie Tendance pour les diplômés en sciences et Tendance pour la R & D publique (2.1), ingénierie (1.1), tendance pour les brevets de résultat actuel pour les brevets de haute haute technologie auprès de l OEB (2.3.1), technologie auprès de l USPTO (2.3.2), dépenses consacrées à l innovation (3.3) résultats actuels et tendanciels pour les brevets auprès de l USPTO (2.4.2) Turquie Tendance pour les études supérieures (1.2), Résultat actuel pour l emploi dans l industrie tendance pour la R & D des entreprises (2.2), manufacturière de moyenne et haute technologie tendance pour les brevets auprès de l USPTO (1.4), résultats actuels pour l ensemble des (2.4.2) brevets (2.3.1, 2.3.2, et 2.4.2) 16

19 6 L innovation dans les régions de l UE Tableau 4: les régions les plus innovatrices par pays Pays Nombre de régions % de régions > moyenne du pays Régions les plus performantes (ISRI) Autriche 9 11% Wien (0,57) Steiermark (0,43) Tirol (0,40) Belgique 3 67% Brussels (0,42) Vlaams Région Gewest (0,41) Wallonne (0,34) Allemagne 40 33% Oberbayern (0,91) Stuttgart (0,79) Karlsruhe (0,73) Grèce 13 15% Attiki (0,21) Kentriki Voreio Makedonia (0,15) Aigaio (0,09) Espagne 18 28% Comunidad País Vasco Comunidad Foral De Madrid (0,45) (0,38) De Navarra (0,37) France 23 13% Île de Midi- Rhône- France (0,64) Pyrénées (0,49) Alpes (0,45) Finlande 6 17% Uusimaa Etelä-Suomi Pohjois- (Suuralue) (0,95) (0,63) Suomi (0,62) Irlande 2 50% Southern and Border, Midland Eastern (0,48) and Western (0,31) Italie 20 25% Lazio (0,40) Piemonte (0,37) Friuli-Venezia Giulia (0,36) Pays-Bas 12 33% Noord-Brabant Flevoland (0,64) Utrecht (0,57) (0,80) Portugal 7 14% Lisboa e Vale Centro (0,14) Alentejo (0,12) do Tejo (0,21) Suède 8 50% Stockholm (10,00) Västsverige (0,77) Sydsverige (0,75) Tout comme l an dernier, seul un petit nombre d indicateurs est disponible au niveau régional 26. Par rapport au TBEI 2002, l analyse régionale inclut davantage d indicateurs sur l innovation basée sur la diffusion, bien qu elle fasse toujours la part belle à l innovation basée sur la R & D. Royaume % South East (0,73) Eastern (0,68) South West (0,59) Uni Le calcul de l indice de synthèse régional de l innovation (ISRI) 27 montre que, dans la plupart des pays, moins d un tiers des régions obtiennent des résultats supérieurs à la moyenne nationale. Cela confirme que les capacités d innovation des pays sont généralement concentrées dans quelques régions. Les régions de l UE les plus performantes en matière d innovation sont Stockholm et Västsverige (SE), Uusimaa (FI), Oberbayern et Stuttgart (DE) ainsi que Noord-Brabant (NL). Le tableau 4 présente les régions les plus performantes dans chaque État membre. La place prépondérante de l innovation basée sur la R & D, due à la disponibilité des indicateurs régionaux, pourrait expliquer que des régions se distinguant par d importantes capacités d innovation axées sur la diffusion, comme l Emilia-Romagna ou d autres, ne figurent pas dans le peloton de tête. Des analyses de corrélation révèlent l existence d un rapport positif entre les performances innovatrices d une région, mesurées par son ISRI, et son revenu par habitant. Toutefois, l étude des similarités statistiques entre régions a permis de distinguer deux types de régions dominantes. La première catégorie regroupe trois régions caractérisées par le niveau le plus élevé de qualification de la main-d œuvre et une orientation relative vers les services: il s agit de Uusimaa (Finlande), Stockholm et Sydsverige (Suède). Ce groupe présente le revenu par habitant le plus élevé de tous les leaders de l innovation. Le second groupe, qui comprend les régions de Stuttgart et Oberbayern (Allemagne) et Noord-Brabant (Pays-Bas), affiche les meilleurs résultats en matière de brevets ainsi qu une orientation relative vers l industrie manufacturière 28. Le revenu par habitant des régions de ce groupe est supérieur à la moyenne, mais moins élevé que dans le premier groupe. 26 Il s agit des treize indicateurs suivants: population ayant suivi des études supérieures, formation tout au long de la vie, emploi dans l industrie manufacturière de moyenne et haute technologie, emploi dans les services de haute technologie, dépenses publiques de R & D, dépenses de R & D des entreprises, dépôts de brevets de haute technologie auprès de l OEB, ensemble des dépôts de brevets auprès de l OEB, ainsi que cinq indicateurs reposant sur des données de l ECI-2 (part des entreprises innovatrices dans l industrie manufacturière et dans les services, dépenses consacrées à l innovation en pourcentage du chiffre d affaires dans l industrie manufacturière et dans les services et part des ventes de produits nouveaux pour l entreprise dans l industrie manufacturière). Des données au niveau NUTS 2 ont été utilisées pour la plupart des pays. Faute de données suffisantes, l analyse est limitée au niveau NUTS 1 pour la Belgique et le Royaume-Uni. Les États adhérents, les pays candidats et les pays associés ne sont pas repris dans la présente analyse régionale. Pour des informations détaillées complètes, voir le document technique n Voir les calculs dans le document technique n 3. L ISRI est établi à partir de valeurs remises à l échelle des indicateurs. Il n est donc pas possible de procéder directement à des comparaisons avec l ISRI de Pour plus de précisions et l ensemble des définitions, voir le document technique n 3 relatif aux performances des régions en matière d innovation. 17

20 7 «Voies» nationales en matière d innovation En 2001, le TBEI soulignait le caractère exceptionnel tant du besoin que des conditions pour un apprentissage transnational des politiques dans l UE, en raison des différences importantes entre les pays sur le plan des performances d innovation et de la présence de numéros un mondiaux de l innovation dans l UE. Il remarquait toutefois aussi que «reproduire les politiques des leaders serait faire un mauvais usage du tableau de bord. Il n y a pas une «seule et unique bonne voie» en matière de politique de l innovation. Il est nécessaire de mieux comprendre les différents «chemins» existants, leurs priorités et leur logique interne. Pour comparer les performances en matière d innovation et, plus encore, pour évaluer la transférabilité des «bonnes pratiques», il est fondamental d appréhender l environnement spécifique qui explique ces résultats et ces pratiques politiques.» 7.1 Innovation et PIB Récemment, les conclusions du Conseil ont réaffirmé l importance de définir davantage d objectifs au niveau national. Le Conseil précisait en outre que, pour ce faire, les États membres devraient mieux cerner «la spécificité de leurs systèmes d innovation respectifs et leurs visions de la voie la plus appropriée pour parvenir à une amélioration des performances en matière d innovation». Aller de l avant grâce à une meilleure compréhension des «voies» nationales en matière d innovation est par conséquent devenu une priorité dans le cadre du Livre de bord. Depuis 2001, de nouvelles études menées dans ce cadre ont mis l accent sur un certain nombre de questions: l importance de l innovation dans les services, le lien entre innovation et revenu par habitant, l innovation en tant que processus axé sur la R & D ou sur la diffusion, de même que les conditions contextuelles générales qui conditionnent les systèmes d innovation nationaux. L innovation est considérée comme l un des principaux moteurs de la prospérité économique. Le graphique 5 montre une corrélation positive ténue entre l ISI-2 et le PIB par habitant (en SPA 29 ) en Toutefois, il en ressort aussi clairement que l innovation n est pas le seul moyen d atteindre des niveaux élevés de revenu par habitant. Le Luxembourg semble susceptible de se spécialiser dans les services financiers et la Norvège bénéficie de l existence d importantes ressources naturelles. En outre, un ISI élevé n est pas systématiquement synonyme d un haut niveau de revenu par habitant, comme on le constate en Finlande, en Suède et au Japon. Une analyse similaire basée sur les niveaux de la productivité du travail par personne active confirme ces conclusions 31. Graphique 5: existence d un lien ténu entre l innovation et le PIB par habitant 29 Standards de pouvoir d achat. 30 Cette corrélation positive dépend très fortement des pays choisis. Ainsi, elle serait absente d un graphique similaire ne reprenant que les États membres. Le problème est le même que celui évoqué dans le document de base pour l atelier organisé en février 2003, dans le cadre du Livre de bord, sur la question de l avenir du tableau de bord de l innovation. Porter et Stern («National Innovative Capacity», 2002) ont mis en relation un indice de la capacité nationale d innovation et le PIB par habitant en Une corrélation positive importante se dégage (R2 = 0,83) lorsque 70 pays environ, dont de nombreux pays en développement, sont pris en compte dans la corrélation parallèlement aux pays de l OCDE. Le lien est en revanche très ténu (R2 = 0,05) entre le PIB par habitant et la capacité d innovation dans les pays de l OCDE à revenu élevé. Si l on exclut les États-Unis, le rapport est négatif (R2 = 0,12). 31 Des calculs similaires utilisant les taux de croissance relative du PIB par habitant n ont révélé aucun rapport entre le niveau de l ISI et la croissance économique relative. 18

21 7.2 L innovation dans les services La dernière vague de l enquête communautaire sur l innovation (ECI) a permis d obtenir de nouvelles données précieuses sur l innovation dans le secteur des services. Il a ainsi été possible d étendre les analyses pour comparer le profil d innovation des secteurs manufacturiers et des services. Le graphique 6 illustre les disparités relevées à cet égard pour quatorze États membres de l UE 32 et les trois pays associés. L axe vertical représente l indice synthétique du secteur des services, l axe horizontal celui de l industrie manufacturière. Ces deux indices reposent sur des données remises à l échelle pour huit indicateurs 33. Les pays qui se situent au-dessus des pointillés enregistrent des performances relativement meilleures dans le secteur des services, l inverse étant vrai pour l industrie manufacturière. Fait intéressant, il existe une corrélation positive entre les résultats dans l industrie manufacturière et les services. Cela s explique vraisemblablement par la propagation des connaissances et des savoir-faire entre ces grands secteurs de l économie. On note cependant une nette différence entre les pays qui concentrent leurs performances d innovation principalement dans les services (Suède et Grèce) et d autres, tels que l Allemagne et l Italie, qui sont davantage axés sur l industrie manufacturière. Graphique 6: l'innovation dans les services et l'industrie manufacturière La contribution des services à l ensemble de la valeur ajoutée et de l emploi est un indicateur du progrès économique et de la configuration générale de tout système d innovation national. La part relative des services dans la R & D des entreprises est un autre facteur discriminant. Dans de nombreux États membres de l UE, l augmentation des dépenses de R & D dans le secteur des services a dynamisé la croissance de la R & D des entreprises en général. Dans l UE, la part des services dans la R & D des entreprises est passée de 8 % en 1992 à 13 % en Aux États-Unis, les services interviennent pour une proportion plus importante encore dans la R & D des entreprises, de 24 % en 1992 à 34 % en Le Japon se distingue par une part égale à 0,2 % en 1992 et 2 % en Faute de données suffisantes pour l Irlande, il a été impossible d analyser les différences entre l industrie manufacturière et les services dans ce pays. 33 En ce qui concerne l industrie manufacturière, il s agit des indicateurs suivants: 1.4, (dépenses de R & D dans ce secteur) et les sous-indicateurs propres à l industrie manufacturière: 3.1, 3.2, 3.3, 4.3.1, et 4.7. Pour les services, les indicateurs suivants ont été pris en compte: 1.5, (dépenses de R & D dans ce secteur) et les sous-indicateurs propres aux services: 3.1, 3.2, 3.3, 4.3.1, et

22 7.3 L innovation dans les secteurs de haute, moyenne ou faible technologie De par sa conception, le TBEI met fortement l accent sur l innovation dans les secteurs de haute technologie. Bien que ceux-ci soient des courroies d entraînement essentielles de l innovation technologique, ils ne représentent qu une part relativement limitée de l économie si l on se réfère à leur contribution au PIB et à l emploi total. Étant donné que les secteurs de faible ou moyenne technologie occupent une plus grande place dans l économie et sont de grands utilisateurs des technologies nouvelles, il convient de s intéresser de plus près à leurs performances en matière d innovation. Une telle analyse pourrait aider les décideurs politiques nationaux à centrer leurs stratégies d innovation sur les points forts existants et à s atteler à remédier aux points plus faibles. Le document technique n 4 évalue les performances d innovation dans quatre grandes catégories de secteurs manufacturiers: haute technologie, moyenne-haute technologie, moyenne-faible technologie et faible technologie. Il convient de signaler qu il s agit là essentiellement d analyses préliminaires tributaires de la disponibilité des données au niveau sectoriel. C est pourquoi elles sont principalement limitées aux États membres de l UE. Le document présente un indice sectoriel de performance (ISP) pour chacun des quatre secteurs manufacturiers susmentionnés, qui synthétise jusqu à dix indicateurs de l innovation, dont huit sont équivalents à des indicateurs du TBEI. Les indicateurs se rapportent à la création de connaissances, à la transmission et diffusion de celles-ci et aux résultats de l innovation 34. L ISP englobe aussi deux indicateurs mesurant l effet dynamisant qu a l innovation sur la productivité, à savoir le total des investissements par personne occupée et la valeur ajoutée par personne occupée. Il n existe malheureusement pas d indicateurs disponibles sur les ressources humaines au niveau sectoriel. La méthode permet de réaliser des comparaisons de deux types: entre les pays pour un même secteur et entre les secteurs pour un même pays. Le deuxième fait ressortir les secteurs qui, dans chaque pays, sont spécialisés dans l innovation. Il convient de se montrer prudent en comparant entre eux les résultats des pays étant donné que le nombre d indicateurs disponibles varie d un État membre à l autre. De manière générale, les pays bien classés dans le TBEI, tels que la Finlande et la Suède, obtiennent de bons résultats pour les quatre secteurs manufacturiers. La raison en est inconnue, mais cette corrélation pourrait s expliquer de façon plausible par le fait que le rythme de diffusion et d adoption d idées nouvelles est plus rapide dans les pays où les secteurs de haute et moyenne-haute technologie sont innovateurs. Certains pays affichent aussi des résultats particulièrement élevés dans certains secteurs spécifiques, comme l Autriche et la Grèce dans la moyenne-faible technologie et la France dans la moyenne-haute technologie. 34 Les huit indicateurs du TBEI sont les dépenses de R & D des entreprises, les dépôts de brevets auprès de l OEB et l USPTO, les PME faisant de l innovation en interne, les PME faisant de l innovation en coopération avec d autres entités, le total des dépenses consacrées à l innovation, les ventes de produits nouveaux pour l entreprise et les ventes de produits nouveaux sur le marché. 20

23 7.4 L innovation basée sur la R & D ou sur la diffusion Il est probable que les pays obtenant de bons résultats en termes de diffusion aient un ISI plus faible parce que celui-ci est plus particulièrement centré sur l innovation basée sur la R & D 35. Deux indices synthétiques distincts ont été calculés pour mettre en lumière les disparités possibles entre pays. L indice de l innovation basée sur la R & D 36 et l indice de l innovation basée sur la diffusion 37 sont présentés au graphique 7, qui montre que, sauf certaines exceptions marquantes, les pays qui se classent en bonne place pour le premier indice obtiennent aussi de très bons résultats pour l ISI global. La plupart des États adhérents et des pays candidats sont nettement plus performants sur le plan de la diffusion que dans la création d innovation. Parmi les leaders de ce groupe de pays, seule la Slovénie obtient des chiffres relativement meilleurs pour la création d innovation 38. Graphique 7: comparaison de l innovation basée sur la R & D et de l innovation basée sur la diffusion Les pays se distinguent selon qu ils sont davantage axés sur l innovation «basée sur la R & D» ou l innovation «basée sur la diffusion». Il se peut que les pays de plus grande superficie et économiquement plus développés soient plus performants dans l innovation basée sur la R & D parce qu ils peuvent tirer avantage d économies d échelle dans la R & D. En revanche, la diffusion de l innovation pourrait être le domaine de prédilection de pays plus petits ou économiquement moins développés. 35 Le nombre d indicateurs se rapportant à la création de R & D est environ deux fois supérieur au nombre d indicateurs relatifs à la diffusion. 36 L indice de l innovation basée sur la R & D repose sur les indicateurs suivants (les pondérations sont indiquées entre parenthèses): diplômés en sciences et ingénierie (1), emploi dans l industrie manufacturière de moyenne et haute technologie (1), emploi dans les services de haute technologie (1), R & D publique (1), R & D des entreprises (1), brevets de haute technologie (0,5 pour l OEB et 0,5 pour l USPTO), ensemble des brevets (0,5 pour l OEB et 0,5 pour l USPTO), PME faisant de l innovation en interne (0,5 pour l industrie manufacturière et 0,5 pour les services), PME faisant de l innovation en coopération avec d autres entités (0,25 pour l industrie manufacturière et 0,25 pour les services), dépenses consacrées à l innovation (0,25 pour l industrie manufacturière et 0,25 pour les services), capital-risque dans la haute technologie (1), capitalrisque initial (1), ventes de produits nouveaux sur le marché (0,5 pour l industrie manufacturière et 0,5 pour les services) et part de la valeur ajoutée des secteurs manufacturiers de haute technologie (1). 37 L indice de l innovation basée sur la diffusion repose sur les indicateurs suivants (les pondérations sont indiquées entre parenthèses): population ayant suivi des études supérieures (1), formation tout au long de la vie (1), PME faisant de l innovation en coopération avec d autres entités (0,25 pour l industrie manufacturière et 0,25 pour les services), dépenses consacrées à l innovation (0,25 pour l industrie manufacturière et 0,25 pour les services), ventes de produits nouveaux pour l entreprise (0,5 pour l industrie manufacturière et 0,5 pour les services), accès à l internet et utilisation (1), dépenses consacrées aux TIC (1) et taux de volatilité (0,5 pour l industrie manufacturière et 0,5 pour les services). 38 Il convient de garder en mémoire que les résultats relatifs aux États-Unis, au Japon, à la Suisse, aux États adhérents et aux pays candidats sont moins fiables que ceux des États membres de l UE étant donné que, faute de données suffisantes, les indices synthétiques de l innovation basée sur la R & D et de l innovation basée sur la diffusion ont été établis à partir d un nombre réduit d indicateurs pour ces pays. Les deux indices sont similaires à l ISI-2 dans la mesure où ils ne couvrent que douze indicateurs, l accent étant mis davantage encore sur les indicateurs se rapportant à la création d innovation que pour l analyse dans les États membres. Pour plus de précisions, voir le document technique n 6. 21

24 7.5 Indicateurs contextuels Tout système national d innovation est déterminé par une foule de paramètres qui influencent les capacités d innovation du pays. Ces caractéristiques sont notamment d ordre structurel ou économique, comme la répartition de l activité économique entre les différents secteurs ou le poids des PME dans l économie. Il se peut également que des facteurs socioculturels et institutionnels (FSI) conditionnent les capacités d innovation. Ils peuvent avoir pour effet d encourager les particuliers, les chefs d entreprise et les salariés à rechercher activement des perspectives d innovation et à acquérir les outils permettant de mener celles-ci à bien. Ensemble, ces paramètres peuvent avoir un impact sur la trajectoire d innovation d un pays et, partant, influer sur le choix des orientations stratégiques les plus appropriées. Parmi le large éventail d indicateurs possibles, des analyses préliminaires ont permis de déterminer neuf indicateurs structurels et quatorze indicateurs relevant de la catégorie FSI 39. Les premiers mesurent la demande de produits innovateurs, la structure industrielle et le degré d ouverture de l économie. Six catégories d indicateurs de type FSI ont été identifiées: elles concernent le système financier, la créativité sociale, l équité sociale, le système en place sur le marché du travail, les attitudes entrepreneuriales et le capital social. Le graphique 8 donne un exemple du type de données qui sont utilisées dans le cadre de l étude en cours pour la définition d indicateurs contextuels pertinents. Il représente graphiquement le délai moyen, exprimé en années, entre l introduction d un produit sur le marché national et l essor des ventes. Les pays sont classés par ordre croissant du laps de temps. Plus le délai est court, plus les consommateurs acceptent rapidement des produits innovateurs. L étude a porté sur l acceptation de dix biens de consommation durables différents dans seize pays européens, les séries chronologiques remontant à 1950 dans certains cas. Graphique 8: délai de réactivité des marchés aux produits innovateurs Source: Tellis, G.J., Stremersch S., Yin E. (2003), The international take-off of new products: the role of economics, culture and country innovativeness, Marketing Science 22: La réactivité des marchés vis-à-vis de produits innovateurs varie fortement d un pays à l autre et il est frappant de constater que, pour cet indicateur caractéristique de la diffusion, les pays nordiques se classent nettement en tête, comme pour les indicateurs de l innovation basée sur la R & D. Cela peut être dû à de nombreuses raisons, notamment le fait que la propension à innover est un phénomène culturel très répandu. Il est clair que le revenu et des facteurs spécifiques liés aux produits y sont aussi pour beaucoup. Comme l indiquait la récente communication de la Commission sur la politique de l innovation, des pays différents peuvent devenir des «marchés pilotes» pour des produits spécifiques. Il faudra, pour déterminer les synergies potentielles découlant de ce phénomène dans l UE, procéder à des analyses plus approfondies allant dans le même sens que celles décrites plus haut. À l avenir, les analyses basées sur des indicateurs contextuels devraient aussi aider les décideurs politiques à tirer des enseignements d autres pratiques au niveau transnational. Par exemple, ceux-ci pourraient examiner en priorité les solutions stratégiques mises en œuvre dans d autres pays présentant un profil similaire sur le plan des caractéristiques structurelles, socioculturelles ou institutionnelles. 39 Voir le document technique n 5 pour plus de précisions concernant ces analyses préliminaires. 22

25 Annexes Principaux tableaux de données Tableau A: Indicateurs et sources 24 Tableau B: États membres, États-Unis et Japon 25 Tableau C: Pays associés, États adhérents et pays candidats 26 Tableau D: Années les plus récentes (États membres, États-Unis et Japon) 27 Tableau E: Années les plus récentes (pays associés, États adhérents et pays candidats) 28 Tableau F: Tendances (États membres, États-Unis et Japon) 29 Tableau G: Tendances (pays associés, États adhérents et pays candidats) 30 Annexe technique 31 23

26 Annexe Tableau A: Tableau de bord européen de l innovation 2003 Indicateurs et sources N Définition succincte de l indicateur / source TBEI 2002 Remarques 1. Ressources humaines 1.1 Diplômés en sciences et ingénierie ( des ans) / Eurostat: statistiques de l éducation Identique Indicateur structurel II Population ayant suivi des études supérieures (% des ans) / Eurostat (EFT) Identique Inclus dans TBSI 1.3 Participation à la formation tout au long de la vie (% des ans) / Eurostat (EFT) Identique Indicateur structurel I.5.1; inclus dans TBSI 1.4 Emploi dans l industrie manufacturière de moyenne-haute et haute technologie Identique (% de la population active totale) / Eurostat (EFT) 1.5 Emploi dans les services de haute technologie (% de la population active totale) / Eurostat (EFT) Identique 2. Création de connaissances 2.1 Dépenses publiques de R & D (BERD-GERD) (% du PIB) / Eurostat: statistiques de la R & D; OCDE Identique Même que les indicateurs 1 & 3 dans SEC(2003) Dépenses de R & D des entreprises (GERD) (% du PIB) / Eurostat: statistiques de la R & D; OCDE Identique Même que les indicateurs 1 & 3 dans SEC(2003) 489; inclus dans TBSI Dépôts de brevets de haute technologie auprès de l OEB (par million d habitants) / Eurostat Identique SEC(2003) 489, indicateur Dépôts de brevets de haute technologie auprès de l USPTO (par million d habitants) / USPTO Identique SEC(2003) 489, indicateur Dépôts de brevets auprès de l OEB (par million d habitants) / Eurostat Nouveau Indicateur structurel II.5.1; SEC(2003) 489, indicateur 12; inclus dans TBSI Brevets délivrés par l USPTO (par million d habitants) / Eurostat Nouveau Indicateur structurel II.5.2; SEC(2003) 489, indicateur 12; inclus dans TBSI 3. Transmission et application des connaissances 3.1 PME faisant de l innovation en interne (% des PME manufacturières et % des Étendu SEC(2003) 489, indicateur 17; inclus dans TBSI PME de services) / Eurostat: ECI 3.2 PME faisant de l innovation en coopération avec d autres entités Étendu SEC(2003) 489, indicateur 18; inclus dans TBSI (% des PME manufacturières et % des PME de services) / Eurostat: ECI 3.3 Dépenses consacrées à l innovation (% du chiffre d affaires total de l industrie manufacturière Étendu SEC(2003) 489, indicateur 16; inclus dans TBSI et % du chiffre d affaires total du secteur des services) / Eurostat: ECI 4. Financement, production et marchés de l innovation 4.1 Part des investissements de capital-risque dans la haute technologie / EVCA Adapté SEC(2003) 489, indicateur 15 mais moyenne sur deux ans 4.2 Part du capital-risque initial dans le PIB / Eurostat Nouveau Indicateur structurel II.6.1; SEC(2003) 489, indicateur 14 mais moyenne sur deux ans Ventes de produits «nouveaux sur le marché» (% du chiffre d affaires total de l industrie Étendu Inclus dans TBSI manufacturière et % du chiffre d affaires total du secteur des services) / Eurostat: ECI Ventes de produits «nouveaux pour l entreprise mais pas sur le marché» (% du chiffre d affaires total Nouveau Inclus dans TBSI de l industrie manufacturière et % du chiffre d affaires total du secteur des services) / Eurostat: ECI 4.4 Accès à l internet et utilisation / Eurostat Étendu Indicateur synthétique basé notamment sur l indicateur structurel II Dépenses consacrées aux TIC (% du PIB) / Eurostat Identique Indicateur structurel II II Part de la valeur ajoutée manufacturière dans les secteurs de haute technologie / Adapté Comprend aussi la division 33 de la NACE Eurostat: statistiques structurelles des entreprises 4.7 Taux de volatilité des PME (% des PME manufacturières et % des PME de services) / Nouveau Eurostat: statistiques démographiques des entreprises 1 SEC(2003) 489: document de travail des services de la Commission, «Investir dans la recherche: un plan d action pour l Europe», Bruxelles, 30 avril TBSI: Tableau de bord sectoriel de l innovation. 24

27 Annexe Tableau B: Tableau de bord européen de l innovation 2003 États membres, États-Unis et Japon 1 EU15 2 BE DK DE EL ES FR IE IT LU NL AT PT FI SE UK US JP 1.1 Diplômés en sciences & ing. 11,3 10,1 11,1 8,0 11,3 19,6 21,7 5,7 1,8 6,1 7,2 6,4 16,0 12,4 19,5 10,2 1.2 Population act. av. études 21,5 28,1 27,4 22,3 17,6 24,4 23,5 25,4 10,4 18,6 24,9 16,9 9,4 32,4 26,4 29,4 37,2 33,8 supérieures 1.3 Formation tout au long 8,4 6,5 18,4 5,2 1,2 5,0 2,7 7,7 4,6 5,3 16,4 7,5 2,9 18,9 18,4 22,3 de la vie 1.4 Emploi dans l'industrie 7,41 6,59 6,33 11,36 2,20 5,35 6,82 6,89 7,37 2,03 4,49 6,59 3,33 7,39 7,28 6,72 manufacturière de haute technologie 1.5 Emploi ds serv. haute 3,57 3,77 4,74 3,33 1,76 2,50 4,06 4,30 3,02 2,66 4,40 3,47 1,45 4,74 5,23 4,47 technologie 2.1 Dépenses publiques de R & D 0,69 0,57 0,75 0,73 0,48 0,46 0,83 0,37 0,54 0,13 0,83 0,65 0,57 1,02 0,96 0,65 0,76 0, Dépenses de R & D 1,30 1,60 1,65 1,76 0,19 0,50 1,37 0,87 0,56 1,58 1,08 1,13 0,27 2,47 3,31 1,19 2,04 2,28 des entreprises Brevets haute techno OEB 31,6 23,4 42,1 48,8 2,1 3,6 30,3 30,7 6,5 10,9 68,8 18,8 0,7 136,1 100,9 35,6 57,0 44, Brevets haute techno USPTO 12,4 13,9 22,7 16,4 0,4 1,4 14,0 6,1 4,1 4,6 18,6 8,1 0,1 41,6 47,3 15,1 91,9 80, Brevets OEB 161,1 151,8 211,0 309,9 7,7 24,1 145,3 85,6 74,7 211,3 242,7 174,2 5,5 337,8 366,6 133,5 169,8 174, Brevets USPTO 80,1 93,3 106,0 147,4 3,4 8,7 76,5 49,1 32,7 115,6 98,5 82,6 1,9 156,1 213,7 77,2 322,5 265,2 3.1 PME fais. inn. en int. - ind. man. 37,4 46,2 16,7 55,1 16,8 29,1 33,5 34,9 38,8 42,5 35,5 35,5 40,9 35,5 24,8 3.1 PME fais. inn. en int. - services 28,0 31,8 15,4 43,9 21,3 16,6 23,9 20,0 39,6 28,1 36,4 37,6 34,9 35,6 18,7 3.2 PME fais. inn. en coop. - 9,4 11,7 18,9 10,9 4,9 3,2 12,3 2,8 11,1 7,4 6,1 22,0 14,1 9,6 industrie manufacturière 3.2 PME fais. inn. en coop. - services 7,1 7,7 12,7 8,4 12,4 1,9 5,4 3,5 8,5 10,1 9,2 18,3 12,8 7,6 3.3 Dépenses d inn. - ind. man. 3,45 4,92 0,95 4,71 2,22 1,87 3,08 2,96 2,08 3,07 2,83 2,86 3,91 6,42 2, Dépenses d inn. - services 1,83 0,92 0,36 1,64 1,60 0,65 1,57 0,84 1,18 0,79 0,92 2,66 0,96 19,11 1, C-R dans haute technologie 45,4 53,5 31,0 27,9 30,2 70,7 54,1 71,2 35,1 55,7 45,9 57,5 44,2 30,5 4.2 C-R initial 0,037 0,041 0,080 0,042 0,017 0,016 0,035 0,027 0,015 0,044 0,017 0,011 0,087 0,098 0,047 0, Prod. nouv. sur marché - 10,5 6,9 14,3 7,1 4,4 11,9 9,5 18,7 8,4 16,0 27,2 3,5 9,5 industrie manufacturière Prod. nouv. sur marché - services 7,4 7,4 7,5 3,7 17,9 13,7 5,5 11,6 2,7 4,3 9,5 12,2 9, Prod. nouv. pour. entreprises - 28,6 15,8 24,2 40,3 18,4 25,8 17,5 30,1 13,6 23,8 23,1 21,6 31,1 32,1 industrie manufacturière Prod. nouv. pour. entr. - services 18,8 23,5 18,4 16,4 37,1 26,4 17,1 20,5 9,0 13,9 12,8 16,1 18,8 23,7 4.4 Accès à l internet et utilisation 0,51 0,58 0,93 0,66 0,05 0,25 0,50 0,55 0,38 0,59 0,74 0,68 0,25 0,76 0,97 0,53 0,73 0, Dépenses TIC 7,0 7,3 7,4 6,9 5,1 4,4 7,4 5,3 5,2 8,0 8,3 6,3 5,4 6,8 9,8 8,6 8,2 9,0 4.6 VA ind. manuf. de h. techno 14,1 13,1 15,0 11,9 6,3 6,5 18,3 30,6 9,9 3,2 12,1 11,5 6,5 24,9 15,9 18,8 23,0 18,7 4.7 Volatilité - industrie 12,7 10,7 12,7 14,2 12,8 12,8 12,8 13,3 12,5 10,3 16,0 manufacturière 4.7 Volatilité - services 16,6 16,8 20,4 17,1 17,2 18,5 14,7 15,8 13,2 20,2 1 Les données indiquées en caractères italiques ne sont pas directement comparables à celles produites par Eurostat puisqu elles proviennent de sources nationales ou répondent à des définitions (légèrement) différentes. Voir document technique n 2 pour plus de précisions. 2 En ce qui concerne l indicateur 1.1, la moyenne de l UE est calculée en tant que moyenne pondérée en fonction de l effectif de population dans la tranche des ans. S agissant des indicateurs de l ECI, la moyenne de l UE correspond à la moyenne pondérée en fonction des parts dans le PIB. 25

28 Annexe Tableau C: Tableau de bord européen de l innovation 2003 Pays associés, États adhérents et pays candidats 1 EU15 2 CH IS NO BG CY CZ 3 EE 3 HU LT 3 LV 3 MT PL RO SI 3 SK 3 TR 1.1 Diplômés en sciences & ing. 11,3 7,6 9,1 8,6 7,9 3,3 5,6 7,3 3,7 13,1 7,6 3,3 7,4 4,9 8,2 7,4 1.2 Pop. act. av. études supérieures 21,5 25,2 25,6 34,2 21,1 29,1 11,8 29,6 14,1 44,0 19,6 12,2 10,0 14,8 10,8 8,9 1.3 Formation tout au long de la vie 8,4 18,2 23,5 13,3 1,3 3,7 6,0 5,2 3,3 3,3 8,4 4,4 4,3 1,1 5,1 9,0 1.4 Emploi dans l'industrie 7,41 7,75 2,02 4,60 5,34 1,11 8,94 3,41 8,50 2,64 1,97 7,14 7,54 5,50 9,28 8,21 1,19 manufacturière de haute technologie 1.5 Emploi ds serv. haute techno 3,57 3,97 4,81 4,11 2,66 1,90 3,09 2,87 3,06 1,69 2,26 3,06 1,57 2,35 2, Dépenses publiques de R & D 0,69 0,68 1,33 0,65 0,37 0,22 0,52 0,53 0,57 0,49 0,28 0,43 0,15 0,69 0,22 0, Dépenses de R & D 1,30 1,95 1,78 0,97 0,10 0,05 0,78 0,26 0,38 0,20 0,16 0,24 0,25 0,94 0,45 0,27 des entreprises Brevets haute technologie OEB 31,6 31,0 49,6 0,4 2,6 0,7 1,5 4,3 0,7 0,4 1,5 0,2 0,1 8,6 1,1 0, Brevets h. techno USPTO 12,4 21,2 21,5 8,3 0,1 0,6 0,3 0,3 2,6 0,1 0,5 0,2 0, Brevets OEB 161,1 327,1 117,2 288,8 2,1 14,5 10,7 11,0 19,0 2,4 7,6 10,2 2,5 0,8 40,7 6,1 1, Brevets USPTO 80,1 230,8 84,7 67,9 0,6 2,6 3,0 2,2 7,3 1,4 0,8 5,1 1,1 0,5 13,1 0,7 0,4 3.1 PME fais. inn. en int. - ind. man. 37,4 58,0 44,8 32,3 25,8 39,1 26,0 19,1 15,4 4,1 22,0 14,1 24,6 3.1 PME fais. inn. en int. - services 28,0 50,1 48,4 26,3 22,7 33,5 14,9 11,2 12,7 10,0 3.2 PME fais. inn. en coop. - ind. man. 9,4 13,0 11,1 12,6 5,8 11,8 12,1 4,1 4,9 8,4 4,4 18,0 3.2 PME fais. inn. en coop. - services 7,1 6,5 12,1 5,2 11,6 12,7 3,8 4,4 1,6 3.3 Dépenses d inn. - industrie man. 3,45 4,29 0,85 2,06 1,50 2,70 3,13 3,65 4,10 4,20 8, Dépenses d inn. - services 1,83 2,81 2,29 1,03 0,70 0,65 0,76 1,66 2,60 7, C-R dans haute technologie 45,4 50,3 51,2 59,4 1,6 17,5 4.2 C-R initial 0,037 0,048 0,036 0,019 0,015 0,018 0,004 0, Prod. nouv. sur marché - 10,5 1,8 4,6 ind. man Prod. nouv. sur marché - 7,4 1,0 3,0 services Prod. nouv. pour. entreprises - 28,6 20,7 8,9 18,4 industrie manufacturière Prod. nouv. pour. entr. - services 18,8 20,4 3,0 11,2 4.4 Accès à l internet et utilisation 0,51 1,00 0,71 0,27 0,13 0,11 0,00 0,01 0,00 0,44 0,08 0, Dépenses TIC 4 7,0 10,2 9,3 5,7 3,8 9,5 9,6 8,9 5,9 7,9 4,1 5,9 2,2 4,7 7,5 3,6 4.6 VA ind. manuf. de haute techno 14,1 22,7 8,0 5,9 14,9 22,3 22,4 15,9 6,6 4.7 Volatilité - industrie manufacturière 12,7 4.7 Volatilité - services 16,6 1 Les données indiquées en caractères italiques ne sont pas directement comparables à celles produites par Eurostat puisqu elles proviennent de sources nationales ou répondent à des définitions (légèrement) différentes. Voir document technique n 2 pour plus de précisions. 2 En ce qui concerne l indicateur 1.1, la moyenne de l UE est calculée en tant que moyenne pondérée en fonction de l effectif de population dans la tranche des ans. S agissant des indicateurs de l ECI, la moyenne de l UE correspond à la moyenne pondérée en fonction des parts dans le PIB. 3 Les données de l ECI3 pour CZ, EE, LT, LV, SI et SK ne sont pas tout à fait comparables à celles relatives aux États membres en raison, dans certains cas, de différences d ordre méthodologique et de la non-harmonisation du traitement des données. 4 Les données pour CH, BG, CZ, HU, PL, RO, SI, SK et TR sont tirées de WITSA/IDC. 26

29 Annexe Tableau D: Tableau de bord européen de l innovation 2003 Années les plus récentes (États membres, États-Unis et Japon) ** EU15 BE DK DE EL ES FR IE IT LU NL AT PT FI SE UK US JP 1.1 Diplômés en sciences & ing Population active avec études supérieures 1.3 Formation tout au long de la vie 1.4 Emploi ds industrie manuf de haute technologie 1.5 Emploi ds serv. h. techno Dépenses publiques de R & D 2.2 Dépenses de R & D des entreprises Brevets haute techno OEB Brevets haute techno USPTO Brevets OEB Brevets USPTO PME fais. inn. en interne - ECI3** ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 industrie manufacturière 3.1 PME fais. inn. en interne - ECI3** ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 services 3.2 PME fais. inn. en coop. - ECI3** ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 industrie manufacturière 3.2 PME fais. inn. en coop. - ECI3** ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 services 3.3 Dépenses d inn. - ind. man. ECI3** ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 3.3 Dépenses d inn. - services ECI3** ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 4.1 C-R dans haute techno. 2001* 2001* 2001* * 2001* 2001* 2001* 2001* 2001* 2001* 2001* 2001* 2001* 4.2 C-R initial 2002* 2002* 2002* 2002* 2002* 2002* 2002* 2002* 2002* 2002* 2002* 2002* 2002* 2002* 2002* 2001* Prod. nouv. sur marché - ECI3** ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 industrie manufacturière Prod. nouv. sur marché - ECI3** ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 services Prod. nouv. pour. entr. - ECI3** ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 industrie manufacturière Prod. nouv. pour. entr. - ECI3** ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 ECI3 services 4.4 Accès à l internet et utilisation 4.5 Dépenses TIC VA ind. manuf. de h. techno Volatilité - industrie man. 2000* 2000* 2000* 2000* 2000* 2000* 2000* 2000* 2000* 2000* 4.7 Volatilité - services 2000* 2000* 2000* 2000* 2000* 2000* 2000* 2000* 2000* 2000* * Moyenne de l année indiquée et de l année précédente. ** Les résultats de l ECI3 se rapportent à l année 2000, sauf si une année particulière est mentionnée. Dans l ECI3, les moyennes de l UE sont calculées à l aide de poids basés sur le PIB. 27

30 Annexe Tableau E: Tableau de bord européen de l innovation 2003 Années les plus récentes (pays associés, États adhérents et pays candidats) ** EU15 CH IS NO BG CY CZ EE HU LT LV MT PL RO SI SK TR 1.1 Diplômés en sciences & ing Population act. av. études supérieures 1.3 Formation tout au long de la vie 1.4 Emploi dans l'industrie manufacturière de haute technologie 1.5 Emploi ds serv. h. techno Dépenses publiques de R & D 2.2 Dépenses de R & D des entreprises Brevets haute techno OEB Brevets haute techno USPTO Brevets OEB Brevets USPTO PME fais. inn. en interne - ECI3** ECI3: 2002 ECI3 ECI3 ECI3: 2001 ECI3 ECI3: 2001 ECI3: 2001 ECI2: 1998 ECI2: 1999 ECI3 ECI3: 2001 ECI2: 1997 industrie manufacturière 3.1 PME fais. inn. en interne - ECI3** ECI3: 2002 ECI3 ECI3 ECI3: 2001 ECI3 ECI3: 2001 ECI3: 2001 ECI3 ECI3: 2001 services 3.2 PME fais. inn. en coop. - ECI3** ECI3: 2002 ECI3 ECI3 ECI3: 2001 ECI3 ECI3: 2001 ECI3: 2001 ECI2: 1998 ECI3 ECI3: 2001 ECI2: 1997 industrie manufacturière 3.2 PME fais. inn. en coop. - ECI3** ECI3: 2002 ECI3 ECI3: 2001 ECI3 ECI3: 2001 ECI3: 2001 ECI3 ECI3: 2001 services 3.3 Dépenses d'innovation - ECI3** ECI3: 2002 ECI3 ECI3 ECI3: 2001 ECI3 ECI3: 2001 ECI3: 2001 ECI2: 1999 ECI3 ECI3: 2001 industrie manufacturière 3.3 Dépenses d'innovation - ECI3** ECI3: 2002 ECI3 ECI3 ECI3: 2001 ECI3 ECI3: 2001 ECI3: 2001 ECI3 ECI3: 2001 services 4.1 C-R dans haute techno. 2001* 2001* 2001* 2001* 2001* 2001* 4.2 C-R initial 2002* 2002* 2002* 2001* 2001* 2001* 2001* Prod. nouv. sur marché - ECI3** ECI3 ECI3 industrie manufacturière Prod. nouv. sur marché - ECI3** ECI3 ECI3 services Prod. nouv. pour. entr. - ECI3** ECI3: 2002 ECI3 ECI3 industrie manufacturière Prod. nouv. pour. entr. - ECI3** ECI3: 2002 ECI3 ECI3 services 4.4 Accès à l internet et utilisation 4.5 Dépenses TIC VA industrie manufacturière dans la haute technologie 4.7 Volatilité - ind. man. 2000* 4.7 Volatilité - services 2000* * Moyenne de l année indiquée et de l année précédente. ** Les résultats de l ECI3 se rapportent à l année 2000, sauf si une année particulière est mentionnée. Dans l ECI3, les moyennes de l UE sont calculées à l aide de poids basés sur le PIB. 28

31 Annexe Tableau F: Tableau de bord européen de l innovation 2003 Tendances (États membres, États-Unis et Japon) EU15 BE DK DE EL ES FR IE IT LU NL AT PT FI SE UK US JP 1.1 Diplômés en sciences 9,1 26,9-9,4 35,1 8,9-1,8 20,4 28,6 3,4-0,7 33,3 7,1 46,5 29,1-3,3 et ingéniérie 1.2 Population active avec 3,3 8,0 5,9-4,7 4,6 15,4 12,8 16,3 11,0 1,8 8,8 18,5 3,6 4,8-7,9 5,7 6,1 9,9 études supérieures 1.3 Formation tout au long 0,6 7,7-8,6-2,5 9,1 3,4 0,0-12,7 4,6 16,9-13,8-8,4 6,4 10,7 de la vie 1.4 Emploi dans l'industrie -3,7-8,2-3,8 3,0-3,3-2,1-4,6-5,7-3,3 15,6-8,9-0,4-7,1 2,1-11,9-11,4 manufacturière de haute technologie 1.5 Emploi dans services de 11,5 7,2 3,5 18,3 13,4 17,9 8,1 8,7 10,5-9,1 13,0 30,9 14,3 7,1 9,9 9,2 haute technologie 2.1 Dépenses publiques de 2,0 4,9 0,2-1,6 34,0 8,6 2,1 5,4 4,7-10,7 7,6 3,5 7,5 4,9 13,4-2,8 R & D 2.2 Dépenses de R & D 4,8 17,4 28,4 9,5 46,0 13,3 0,5-6,9 8,2-1,9 73,7 13,1 22,0-2,4 2,7 10,1 des entreprises Brevets haute technologie 63,6 39,5 68,8 65,9 241,1 64,5 51,3 173,9 23,2 49,5 73,9 80,9 96,9 39,4 58,7 87,2 76,6 52,1 OEB Brevets h. techno USPTO 43,9 44,4 77,1 49,9 116,4 24,2 28,2 25,3 23,5 64,3 68,1 95,7 35,7 41,9 21, Brevets OEB 25,3 14,5 39,9 25,3 13,1 18,5 18,8 52,1 18,3 31,4 34,7 32,6 70,3 31,8 25,0 32,3 30,9 41, Brevets USPTO 28,1 24,5 19,3 33,6 51,2 25,9 17,6 66,7 21,1 68,7 19,9 36,2 90,7 32,8 49,8 23,5 13,3 16,2 4.2 C-R initial 10,4-43,1 531,6 2,9 83,3 10,3 2,9-36,2-18,7-38,9 73,7-22,2 57,2 85,1 58,4 188,7 4.5 Dépenses TIC 15,5 14,0 5,7 18,3 21,2 10,2 14,7-1,9 17,8 3,7 11,7 17,7 9,5 7,8 13,3 13,1 4,9 14,7 4.6 VA ind. manuf. de h. techno 12,0 16,0 12,1 17,6 0,1-6,1 11,1 0,3 9,7 6,5 8,9 1,8 6,7 19,1-10,6 12,5 7,0 12,0 Moyenne du pays 1 9,5 10,9 12,2 9,2 23,0 15,2 8,2 10,5 8,8 11,5 7,9 13,4 20,3 11,4 14,0 11,6 10,2 12,8 1 Les moyennes des pays sont des moyennes pondérées. Le coefficient de pondération est égal à 1 pour les indicateurs 1.1, 1.2, 1.3, 1.4, 1.5, 2.1, 2.2, 4.5 et 4.6, et à 0,25 pour les indicateurs 2.3.1, 2.3.2, et L indicateur 4.2 n est pas inclus dans cette moyenne. Voir document technique n 6 pour plus de précisions. 29

32 Annexe Tableau G: Tableau de bord européen de l innovation 2003 Tendances (pays associés, États adhérents et pays candidats) EU15 CH IS NO BG CY CZ EE HU LT LV MT PL RO SI SK TR 1.1 Diplômés en sciences 9,1 67,4 30,0 11,7 31,7-15,4 30,2 71,1-26,7 47,2 19,4 153,8 63,2 3,5 8,4 55,2 et ingéniérie 1.2 Pop. act. av. études supérieures 3,3 7,1 12,3 14,2 14,9 21,0 7,0 0,3 2,0 4,8 11,2 9,6 12,4-2,6 6,5 14,8 1.3 Formation tout au long de la vie 0,6 11,9 0,0 29,8-17,0 6,5-1,5 22,2 21,4 1.4 Emploi dans l'industrie -3,7-3,8 20,9-3,5-5,3-0,7 1,4-13,4 2,1-25,7 154,8-3,1 8,1 20,0 2,0 manufacturière de haute technologie 1.5 Emploi dans services de 11,5 5,5 17,3 9,1 5,4 21,5-0,4 2,4 7,4-25,6 7,5 6,1 4,1-1,7 haute technologie 2.1 Dépenses publiques de R & D 2,0-15,0 5,3-9,7-13,8 10,9 17,4 0,0 36,5 6,0-16,6-0,1 42,0 0,7-25,3 4,4 2.2 Dépenses de R & D des 4,8 1,0 55,2 4,9-14,8 20,1 1,2 73,0 36,1 119,4 82,4-19,0-35,0 19,8-30,3 85,8 entreprises Brevets haute technologie OEB 63,6 59,6 294,7 72,8 286,9 29,6 132,8 226,0 13,4 30,4 9,6 44,1 40,1 309,3 176,3 76, Brevets haute technologie USPTO 43,9 22,2 94, Brevets OEB 25,3 29,8 36,7 151,6-23,9 62,3 19,8 99,3 47,9 93,5 74,7 28,3 53,5-16,0 93,8 31,4 32, Brevets USPTO 28,1 6,7 178,1 42,0 1,2 96,6 5,4 534,4 26,2 43,2-58,6 284,8-2,3 120,2 52,4-60,1 126,1 4.2 C-R initial 10,4 3,8-80,3 76,0 4.5 Dépenses TIC 15,5 18,6-8,4 17,5 33,8 13,8 32,2 30,5 40,5 34,7 22,6 38,9 1,9 4.6 VA industrie manufacturière 12,0 5,6 9,0 27,0 18,3-5,6 30,6 de haute technologie Moyenne du pays 1 9,5 11,6 28,6 17,3 8,6 25,6 13,5 36,8 19,4 22,0 40,0 2 20,5 13,6 22,4 12,9 29,4 1 Les moyennes des pays sont des moyennes pondérées. Le coefficient de pondération est égal à 1 pour les indicateurs 1.1, 1.2, 1.3, 1.4, 1.5, 2.1, 2.2, 4.5 et 4.6, et à 0,25 pour les indicateurs 2.3.1, 2.3.2, et L indicateur 4.2 n est pas inclus dans cette moyenne. Voir document technique n 6 pour plus de précisions. 2 Pas de tendance nationale, le nombre de résultats tendanciels étant inférieur à 6. 30

33 Annexe technique A.1 Documents techniques Six documents techniques sont joints au Tableau de bord européen de l innovation: Document technique n 1 Indicateurs et définitions: définitions complètes et graphiques pour tous les indicateurs. Document technique n 2 Analyse des performances nationales: résultats actuels et tendanciels détaillés de l ECI, leaders de l innovation, forces et faiblesses relatives par pays et fiches individuelles des pays proposant des graphiques des performances tant actuelles que tendancielles. Document technique n 3 Performances d innovation des régions: résultats actuels détaillés, leaders de l innovation, indice de synthèse régional révélé de l innovation et analyse typologique pour 173 régions dans 13 État membre à l aide de 13 indicateurs de l innovation dans les régions. Document technique n 4 Tableaux de bord sectoriels de l innovation: répliques du TBEI pour quatre catégories de secteurs manufacturiers. Document technique n 5 Indicateurs relatifs aux systèmes d innovation nationaux: neuf indicateurs structurels et quatorze indicateurs socioculturels et institutionnels déterminant le contexte dans lequel s inscrit l activité innovatrice dans chaque État membre de l UE. Document technique n 6 Rapport méthodologique décrivant la méthode d élaboration du TBEI, y compris les différents modes de calcul de l indice de synthèse de l innovation. Tous les documents techniques peuvent être consultés sur le site internet du Livre de bord (Trend Chart), à l adresse: A.2 Calcul des moyennes Pour la plupart des indicateurs, la moyenne de l UE est une moyenne pondérée communiquée par Eurostat. Elle n était cependant pas directement disponible, sur la base des données d Eurostat, pour les indicateurs suivants: pour l indicateur 1.1, la moyenne de l UE a été calculée en tant que moyenne pondérée en fonction de l effectif de population dans la tranche des ans et, pour l ensemble des indicateurs tirés de l ECI, la moyenne de l UE est une moyenne pondérée en fonction des parts dans le PIB. A.3 Calcul des données tendancielles Les tendances sont calculées comme la variation en pourcentage entre la dernière année pour laquelle des données sont disponibles et la moyenne des trois années précédentes, avec un décalage d un an. La moyenne sur trois ans sert à réduire la variabilité interannuelle, tandis que le décalage d un an permet d augmenter l écart entre la moyenne des trois années de base et la dernière année, ainsi que de minimiser le problème de la variabilité statistique/d échantillonnage. Par exemple, lorsque les données les plus récentes concernent 2002, la tendance est basée sur la variation en pourcentage entre 2002 et la moyenne pour les années 1998 à 2000 incluse. Les résultats de 2001 ne sont pas pris en compte, afin d assurer un décalage d un an. Il y a plusieurs exceptions à cette règle faute de données appropriées. Le document technique n 2 mentionne quelles années ont été utilisées pour calculer les tendances de chaque indicateur pour chaque pays. La tendance agrégée par pays est calculée comme la moyenne pondérée des valeurs tendancielles des différents indicateurs. Les poids suivants ont été employés pour calculer les tendances moyennes nationales et de l UE-15: A.4 Indice de synthèse de l innovation L ISI-1 et l ISI-2 sont tous deux calculés au moyen de valeurs remises à l échelle des indicateurs pour se situer dans une fourchette allant de 0 à 1. L ISI est ensuite calculé en tant que valeur moyenne de toutes les valeurs remises à l échelle et, par définition, est lui aussi compris entre 0 et 1. Les poids suivants ont été employés pour calculer les valeurs moyennes de l ISI: 1 pour les indicateurs 1.1, 1.2, 1.3, 1.4, 1.5, 2.1, 2.2, 4.1, 4.2, 4.4, 4.5 et 4.6, 0,5 pour les indicateurs 2.3.1, 2.3.2, 2.4.1, et les sous-indicateurs propres à l industrie manufacturière et aux services des indicateurs 3.1, 3.2, 3.3, 4.3.1, et 4.7. Le document technique n 6 donne davantage de précisions à ce sujet. A.5 Définition de l ISRRI L indice de synthèse régional révélé de l innovation tente de tenir compte des performances innovatrices relatives des régions par rapport à la moyenne tant de l UE que du pays. Il correspond par conséquent à la moyenne des deux indices suivants, sur la base de valeurs remises à l échelle des deux indicateurs synthétiques (voir document technique n 3): la moyenne des valeurs des indicateurs remises à l échelle sur la base des régions du même pays uniquement (ISRPI: indice de synthèse région/pays de l innovation); la moyenne des valeurs des indicateurs remises à l échelle sur la base de l ensemble des régions de l UE (ISRUEI: indice de synthèse région/ue de l innovation). 1 pour les indicateurs 1.1, 1.2, 1.3, 1.4, 1.5, 2.1, 2.2, 4.5 et 4.6, 0,25 pour les indicateurs 2.3.1, 2.3.2, et Les données tendancielles pour l indicateur 4.2 (part du capital-risque initial) ont été exclues. Le document technique n 6 donne davantage de précisions à ce sujet. 31

34 s of indicators 1 Human Resources 1.1 S&E graduates ( of years age class) Numerator: S&E (science and engineering) graduates are defined as all post-secondary education graduates (ISCED classes 5a and above) in life sciences (ISC42), physical sciences (ISC44), mathematics and statistics (ISC46), computing (ISC48), engineering and engineering trades (ISC52), manufacturing and processing (ISC54) and architecture and building (ISC58). Denominator: The reference population is all age classes between 20 and 29 years inclusive. Source: EUROSTAT: Structural indicator II.4.1. (Total tertiary graduates in science and technology per 1000 of population aged 20-29). The indicator is a measure of the supply of new graduates with training in science and technology. Due to problems of comparability for educational qualifications across countries, this indicator uses broad educational categories. This means that it covers everything from graduates of one-year diploma programmes to PhDs. A broad coverage can also be an advantage, since graduates of one-year programmes are of value to incremental innovation in manufacturing production and in the service sector. 1.2 Population with tertiary education (% of years age class) Numerator: Number of persons in age class with some form of post-secondary education (ISCED 5 and 6). Denominator: The reference population is all age classes between 25 and 64 years inclusive. Source: EUROSTAT: Labour Force Survey. This is a general indicator of the supply of advanced skills. It is not limited to science and technical fields because the adoption of innovations in many areas, particularly in the service sectors, depends on a wide range of skills. Furthermore, it includes the entire working age population, because future economic growth could require drawing on the non-active fraction of the population. International comparisons of educational levels, however, are notoriously difficult due to large discrepancies in educational systems, access, and the level of attainment that is required to receive a tertiary degree. Therefore, differences among countries should be interpreted cautiously. 1.4 Employment in medium-high and high-tech manufacturing (% of total workforce) Numerator: Number of employed persons in the medium-high and high-technology manufacturing sectors. These include chemicals (NACE 24), machinery (NACE 29), office equipment (NACE 30), electrical equipment (NACE 31), telecommunications and related equipment (NACE 32), precision instruments (NACE 33), automobiles (NACE 34), and aerospace and other transport (NACE 35). Denominator: The total workforce includes all manufacturing and service sectors. Source: EUROSTAT: Labour Force Survey. The percentage of employment in medium-high and high-technology manufacturing sectors is an indicator of the share of the manufacturing economy that is based on continual innovation through creative, inventive activity. The use of total employment gives a better indicator than using the share of manufacturing employment alone, since the latter will be affected by the hollowing out of manufacturing in some countries. 1.5 Employment in high-tech services (% of total workforce) Numerator: Number of employed persons in the high-technology services sectors. These include post and telecommunications (NACE 64), information technology including software development (NACE 72), and R&D services (NACE 73). Denominator: The total workforce includes all manufacturing and service sectors. Source: EUROSTAT: Labour Force Survey. The high-technology services both provide services directly to consumers, such as telecommunications, and provide inputs to the innovative activities of other firms in all sectors of the economy. The latter can increase productivity throughout the economy and support the diffusion of a range of innovations, particularly those based on ICT. 1.3 Participation in lifelong learning (% of age class) Numerator: Lifelong learning is defined as participation in any type of education or training course during the four weeks prior to the survey. Education includes both courses of relevance to the respondent s employment and general interest courses, such as in languages or arts. It includes initial education, further education, continuing or further training, training within the company, apprenticeship, on-the-job training, seminars, distance learning, and evening classes. Denominator: The reference population is all age classes between 25 and 64 years inclusive. Source: EUROSTAT: Structural indicator I.5.1. A central characteristic of a knowledge economy is continual technical development and innovation. Under these conditions, individuals need to continually learn new ideas and skills - or to participate in lifelong learning. All types of learning are valuable, since it prepares people for learning to learn. The ability to learn can then be applied to new tasks with social or economic benefits. The limitation of the indicator to a brief window of four weeks could reduce comparability between countries due to differences in adult education systems. Little is known at this time about such differences, but differences in the timing of national holidays, preferred times for adult education courses, the average length of adult courses, and other unknown factors could influence the results and reduce comparability. Technical Paper No 5 of the 2002 EIS further elaborates on the issue of Lifelong Learning for Innovation. 32

35 2 Knowledge creation 2.1 Public R&D expenditures (GERD - BERD) (% of GDP) Numerator: Difference between GERD (Gross domestic expenditure on R&D) and BERD (Business enterprise expenditure on R&D). Both GERD and BERD according to Frascati-manual definitions, in national currency and current prices. This definition is a proxy of public R&D expenditures as it also includes the R&D expenditures from the Private Non Profit (PNP) sector. Denominator: Gross domestic product as defined in the European System of Accounts (ESA 1995), in national currency and current prices. Source: EUROSTAT: R&D Statistics. OECD: Main Science and Technology Indicators. Note: This indicator is identical to the difference between indicators 1 and 3 in Investing in Research: an Action Plan for Europe (SEC(2003): 489). In addition to the production of basic and applied knowledge in universities and higher-education institutions, publicly funded research offers several other outputs of direct importance to private innovation: trained research staff and new instrumentation and prototypes. 2.2 Business expenditures on R&D (BERD) (% of GDP) Numerator: All R&D expenditures of the business sector (manufacturing and services), according to Frascati-manual definitions, in national currency and current prices. Denominator: Gross domestic product as defined in the European System of Accounts (ESA 1995), in national currency and current prices. Source: EUROSTAT: R&D Statistics. OECD: Main Science and Technology Indicators. Note: This indicator is identical to indicator 3 in Investing in Research: an Action Plan for Europe (SEC(2003): 489). The indicator captures the formal creation of new knowledge within firms. It is particularly important in the science-based sectors (pharmaceuticals, chemicals and some areas of electronics) where most new knowledge is created in or near R&D laboratories EPO high-tech patent applications (per million population) Numerator: Number of patents applied for at the European Patent Office (EPO), by date of filing. The national (and regional) distribution of the patent applications is assigned according to the address of the inventor. The high-technology patent classes include: 1) Computer and Automated Business Equipment: B41J, G06, G11C; 2) Micro-organism, genetic engineering: C12M, C12N, C12P, C12Q; 3) Aviation: B64; 4) Communications: H04; 5) Semiconductors: H01L; 6) Laser: H01S (See Annex A for a full list of IPC subclasses). Denominator: Total population as defined in the European System of Accounts (ESA 1995). Source: EUROSTAT. Note: This indicator is identical to indicator 13 in Investing in Research: an Action Plan for Europe (SEC(2003): 489). This indicator complements indicator 2.2 on business R&D in that patenting captures new knowledge created anywhere within a firm and not just within a formal R&D laboratory. The indicator also measures specialisation of knowledge creation in fast-growing technologies. For some countries the absolute numbers of high-tech patent applications are so small that the relative level of performance is both close to zero and highly unstable over time. For these countries overall patent performance (cf. indicator 2.4.1) might be a better proxy for relative performance USPTO high-tech patent applications (per million population) Numerator: Number of patents applied for at the US Patent and Trademark Office (USPTO), by date of filing. The high-technology patent classes include: 1) Computer and Automated Business Equipment: B41J, G06, G11C; 2) Micro-organism, genetic engineering: C12M, C12N, C12P, C12Q; 3) Aviation: B64; 4) Communications: H04; 5) Semiconductors: H01L; 6) Laser: H01S (See Annex A for a full list of IPC subclasses). Denominator: Total population as defined in the European System of Accounts (ESA 1995). Source: USPTO. USPTO patent data are, according to US patent law, for patents granted. High-tech patent data are, by exception, for patent applications, following the objectives of the Trilateral Corporation (established in 1983 by the European Patent Office (EPO), the Japanese Patent Office (JPO) and the US Patent and Trademark Office (USPTO)). Note: This indicator is identical to indicator 13 in Investing in Research: an Action Plan for Europe (SEC(2003): 489). Indicator on EPO patent applications favours European versus American and Japanese firms. This indicator provides the equivalent for American firms and measures US patenting activity by European inventors. For some countries the absolute numbers of high-tech patent applications are so small that the relative level of performance is both close to zero and highly unstable over time. For these countries overall patent performance (cf. indicator 2.4.2) might be a better proxy for relative performance EPO patent applications (per million population) Numerator: Number of patents applied for at the European Patent Office (EPO), by date of filing. The national distribution of the patent applications is assigned according to the address of the inventor. Denominator: Total population as defined in the European System of Accounts (ESA 1995). Source: EUROSTAT: Structural indicator II.5.1. Note: This indicator is identical to indicator 12 in DG Research s Investing in Research: an Action Plan for Europe (SEC(2003): 489). This indicator covers all patent applications at the EPO. This indicator complements indicator on high-tech patenting USPTO patents granted (per million population) Numerator: Number of patents granted by the US Patent and Trademark Office (USPTO), by date of publication. Patents are allocated to the country of the inventor, using fractional counting in the case of multiple inventor countries. Denominator: Total population as defined in the European System of Accounts (ESA 1995). Source: EUROSTAT: Structural indicator II.5.2. Note: This indicator is identical to indicator 12 in Investing in Research: an Action Plan for Europe (SEC(2003): 489). This indicator covers all patents granted by the USPTO. This indicator complements indicator on high-tech patenting. 33

36 3 Transmission and application of knowledge 3.1 SMEs innovating in-house (% of manufacturing SMEs and % of services SMEs) Numerator: Sum of all manufacturing/services SMEs with in-house innovation activities. Innovative firms are defined as those who introduced new products or processes either 1) inhouse or 2) in combination with other firms. Denominator: Total number of manufacturing/services SMEs. Manufacturing refers to section D of NACE, services to sections G+I+J+K of NACE. Source: EUROSTAT: CIS-3. Note: This indicator does not include new products or processes developed by other firms. SMEs include all enterprises with employees. As CIS-2 covered enterprises with employees only, a direct comparison with the results in older Scoreboard publications is not possible. Description: This indicator measures the degree to which manufacturing/services SMEs, that have introduced any new or significantly improved products or production processes during the period , have innovated in-house. The indicator is limited to SMEs because almost all large firms innovate and because countries with an industrial structure weighted to larger firms would tend to do better. 3.2 SMEs involved in innovation co-operation (% of manufacturing SMEs and % of services SMEs) Numerator: Sum of all manufacturing/services SMEs with innovation co-operation activities. Firms with co-operation activities are those that had any co-operation agreements on innovation activities with other enterprises or institutions in the three years before the survey. Denominator: Total number of manufacturing/services SMEs. Manufacturing refers to section D of NACE, services to sections G+I+J+K of NACE. Source: EUROSTAT: CIS-3. Note: SMEs include all enterprises with employees. As CIS-2 covered enterprises with employees only, a direct comparison with the results in older Scoreboard publications is not possible. Description: This indicator measures the degree to which manufacturing SMEs are involved in innovation co-operation. Complex innovations, particularly in ICT, often depend on the ability to draw on diverse sources of information and knowledge, or to collaborate on the development of an innovation. This indicator measures the flow of knowledge between public research institutions and firms and between firms and other firms. The indicator is limited to SMEs because almost all large firms are involved in innovation co-operation. This indicator also captures technology-based small manufacturing firms, since most are involved in co-operative projects. However, the indicator will miss high-technology firms with no product sales, such as many biotechnology firms, because these firms are assigned to the service sector. 3.3 Innovation expenditures (% of all turnover in manufacturing and % of all turnover in services) Numerator: Sum of total innovation expenditure for all manufacturing/services enterprises. Innovation expenditures includes the full range of innovation activities: in-house R&D, extramural R&D, machinery and equipment linked to product and process innovation, spending to acquire patents and licences, industrial design, training, and the marketing of innovations. Denominator: Total turnover for manufacturing/services. This includes firms that do not innovate, whose innovation expenditures are zero by definition. Manufacturing refers to section D of NACE, services to sections G+I+J+K of NACE. Source: EUROSTAT: CIS-3. Note: All enterprises with 10 or more employees are included. As CIS-2 covered enterprises with 20 or more employees only, a direct comparison with the results in older Scoreboard publications is not possible. Description: This indicator measures the total innovation expenditure as a percentage of total turnover. Several of the components of innovation expenditure, such as investment in equipment and machinery and the acquisition of patents and licences, measure the diffusion of new production technology and ideas. Overall, the indicator measures total expenditures on many different activities of relevance to innovation. The indicator partly overlaps with indicator 2.2 on R&D expenditures. A better version would exclude R&D, but concerns over data reliability have prevented this option. 34

37 4 Innovation finance, output and markets 4.1 Share of high-tech venture capital investment Numerator: High-tech venture capital includes the following sectors: computer-related fields, electronics, biotechnology, medical/health, industrial automation, financial services. Denominator: Venture capital is defined as the sum of early stage capital (seed and start-up) plus expansion capital. In order to reduce volatility, this indicator is based on a two-year average of the figures for 2000 and Source: EVCA s (European Private Equity & Venture Capital Association) Mid-Year Survey of Pan-European Private Equity & Venture Activity. Note: This indicator is similar to indicator 15 in Investing in Research: an Action Plan for Europe (SEC(2003): 489), which uses the same data but without calculating a two-year average. One of the main barriers to innovation is the ability of new technology-based firms to raise adequate funding. This indicator measures the relative supply of private venture capital to these firms. The total supply of capital will be higher because of bank and private-placement financing. The main disadvantage is that there are many alternative methods of financing new technology-based start-up firms that are not covered by this indicator. Firms can also go abroad to raise venture capital. An additional concern is the lack of information on the accuracy of the venture capital data. 4.2 Share of early-stage venture capital in GDP Numerator: Venture capital investment is defined as private equity raised for investment in companies. Management buyouts, management buyins, and venture purchase of quoted shares are excluded. Early-stage capital includes seed and start-up capital. Seed is defined as financing provided to research, assess and develop an initial concept before a business has reached the start-up phase. Start-up is defined as financing provided for product development and initial marketing, manufacturing, and sales. Companies may be in the process of being set up or may have been in business for a short time, but have not yet sold their product commercially. Denominator: Gross domestic product as defined in the European System of Accounts (ESA 1995), in national currency and current prices. In order to reduce volatility, this indicator is based on a two-year average of the figures for 2000 and Source: EUROSTAT: Structural indicator II.6.1. Note: This indicator is similar to indicator 14 in Investing in Research: an Action Plan for Europe (SEC(2003): 489), which uses the same data but without calculating a two-year average. The amount of early-stage venture capital is a proxy for the relative dynamism of new business creation Sales of new to market products (% of all turnover in manufacturing and % of all turnover in services) Numerator: Sum of total turnover of new or significantly improved products for all manufacturing/services enterprises. Denominator: Total turnover for manufacturing/services. Manufacturing refers to section D of NACE, services to sections G+I+J+K of NACE. Source: EUROSTAT: CIS-3. Note: All enterprises with 10 or more employees are included. As CIS-2 covered enterprises with 20 or more employees only, a direct comparison with the results in older Scoreboard publications is not possible. This indicator measures the turnover of new or significantly improved products, which are also new to the market, as a percentage of total turnover. The product must be new to the firm, which in many cases will also include innovations that are world firsts. The main disadvantage is that there is some ambiguity in what constitutes a new to market innovation. Smaller firms or firms from less developed countries could be more likely to include innovations that have already been introduced onto the market elsewhere Sales of new to the firm but not new to the market products (% of all turnover in manufacturing and % of all turnover in services) Numerator: Sum of total turnover of new or significantly improved products to the firm but not to the market for all manufacturing/services enterprises. Denominator: Total turnover for manufacturing/services. Manufacturing refers to section D of NACE, services to sections G+I+J+K of NACE. Source: EUROSTAT: CIS-3. Note: All enterprises with 10 or more employees are included. As CIS-2 covered enterprises with 20 or more employees only, a direct comparison with the results in older Scoreboard publications is not possible. CIS-2 results have shown that, in manufacturing, 31% of turnover is from products new or improved for the firm, while only 7% is from products that were new or improved to the market (EUROSTAT, Community Innovation Survey 1997/1998: Innovating Enterprises. Statistics in Focus, Theme 9-2/1999). The difference of 24% shows the importance of innovation as diffusion versus innovation as creation. 4.4 Internet access/use This is a composite indicator using the average of the re-scaled values for the following two indicators: Home internet access (% of all households) Numerator: Number of households who have internet access at home. All forms of use are included. Population considered is equal to or over 15 years old. Denominator: The number of households. Source: EUROSTAT: Structural indicator II.3.1. Share of SMEs with own website Numerator: Number of SMEs with own website. Denominator: Number of manufacturing/services SMEs. Source: EUROSTAT. 4.5 ICT expenditures (% of GDP) Numerator: Total expenditures on information and communication technology (ICT). ICT includes office machines, data processing equipment, data communication equipment, and telecommunications equipment, plus related software and telecom services. Denominator: Gross domestic product as defined in the European System of Accounts (ESA 1995), in national currency and current prices. Source: EUROSTAT: Structural indicators II.7.1 and II.7.2. ICT is a fundamental feature of knowledge based economies and the driver of current and future productivity improvements. An indicator for ICT investment is crucial for capturing innovation in knowledge-based economies, particularly due to the diffusion of new IT equipment, services, and software. One disadvantage of this indicator is that it is ultimately obtained from private sources (IDC), with a lack of good information on the reliability of the data. Another disadvantage is that some expenditures are for final consumption and may have few productivity or innovation benefits. It would be preferable to have data on ICT investment rather than ICT expenditure, but reliable investment data are not yet available. 4.6 Share of manufacturing value-added in high-tech sectors Numerator: Total value added in manufacturing in five high-technology industries: pharmaceuticals (NACE 24.4), office equipment (NACE 30), telecommunications and related equipment (NACE 32), instruments (NACE 33) and aerospace (NACE 35.3). Denominator: Value added of total manufacturing sector, in national currency and current prices. Source: EUROSTAT: Structural Business Statistics. Value-added is the best measure of manufacturing output, whereas other indicators such as total production can be biased by screwdriver plants with little value-added. The requirement for good data on value added creates a lag of two or more years longer than for GDP and other economic data. The main disadvantage of the main indicator is that a hollowing-out of manufacturing, as in the UK, can lead to relatively good results, if low and medium technology industries no longer survive. 35

38 4.7 Volatility-rates of SMEs (% of manufacturing SMEs and % of services SMEs) Numerator: Volatility rates are defined as the sum of birth and death rates. A birth (death) amounts to the creation (dissolution) of a combination of production factors with the restriction that no other enterprises are involved in the event. Births (deaths) do not include entries into/exits from the population due to mergers, break-ups, split-off (take-overs) or restructuring of a set of enterprises. It does not include entries into (exits from) a sub-population resulting only from a change of activity (EUROSTAT, Business demography in 9 Member States: Results for Statistics in Focus, Theme 4-9/2003). Denominator: Number of manufacturing/services SMEs. Source: EUROSTAT: Business Demography Statistics. Annex A: High-tech patent classes Accelerated destruction and creation of companies (and jobs) has been highlighted as a major driver of innovation in the US. As less innovative and efficient companies die or contract, more innovative companies take their place. Volatility rates indicate entrepreneurial dynamism, both births and deaths of firms can contribute to higher productivity. Especially in times of technological change as at present, where the diffusion of new technologies (ICT) requires innovation and on condition that death rates are similar or lower than birth-rates, high volatility rates indicate primarily an economy s ability to adapt to change (SEC(2002), 1213). The high-technology patent classes include pharmaceuticals, biotechnology, information technology, and aerospace. The following IPC subclasses are included: Computer and Automated Business Equipment: B41J: typewriters; selective printing mechanisms, i.e. mechanisms printing other than from a form; correction of typographical errors G06C: digital computers in which all the computation is effected mechanically G06D: digital fluid-pressure computing devices G06E: optical computing devices G06F: electric digital data processing G06G: analogue computers G06J: hybrid computing arrangements G06K: recognition of data; presentation of data; record carriers; handling record carriers G06M: counting mechanisms; counting of objects not otherwise provided for G06N: computer systems based on specific computational models G06T: image data processing or generation, in general G11C: static stores Micro-organism, Genetic Engineering: C12M: apparatus for enzymology or microbiology C12N: micro-organisms or enzymes; compositions thereof; propagating, preserving, or maintaining micro-organisms; mutation or genetic engineering; culture media C12P: fermentation or enzyme-using processes to synthesise a desired chemical compound or composition or to separate optical isomers from a racemic mixture C12Q: measuring or testing processes involving enzymes or micro-organisms Aviation: B64B: lighter-than-air aircraft B64C: aeroplanes; helicopters B64D: equipment for fitting in or to aircraft; flying suits; parachutes; arrangements or mounting of power plants or propulsion transmissions B64F: ground or aircraft-carrier-deck installations B64G: cosmonautics; vehicles or equipment therefore Communications: H04B: transmission H04H: broadcast communication H04J: multiplex communication H04K: secret communication; jamming of communication H04L: transmission of digital information, e.g. telegraphic communication H04M: telephonic communication H04N: pictorial communication, e.g. television H04Q: selecting H04R: loudspeakers, microphones, gramophone pick-ups or like acoustic electromechanical transducers; deaf-aid sets; public address systems H04S: stereophonic systems Semiconductors: H01L: semiconductor devices; electric solid state devices not otherwise provided for Laser: H01S: devices using stimulated emission 36

39 Politique d innovation européenne et étalonnage en ligne CORDIS, le service communautaire d information sur la recherche et le développement, renforce le débat public sur l innovation en Europe Vous souhaitez vous impliquer dans le débat sur l innovation et la compétitivité en Europe, Vous vous intéressez aux activités dans le domaine de l économie de la connaissance des institutions européennes, des autorités et principaux acteurs des Etats membres actuels et à venir, Vous suivez l actualité des stratégies régionales et nationales, les statistiques, l étalonnage et les meilleures pratiques en innovation, Surfez sur CORDIS Sur CORDIS : Procurez-vous une version interactive du Tableau de bord européen de l innovation et parcourez le service Livre de bord européen de l innovation Suivez les politiques nationales en matière d innovation par pays ou par thème précis Découvrez le «who s who» de la politique de l innovation en Europe Découvrez la contribution de la Commission européenne à l apprentissage politique Consultez ou recevez par les rapports complets sur les études en politique de l innovation financées par la Commission européenne et couvrant le financement de l innovation, sa gestion, le transfert de technologies, l innovation au sein des entreprises, etc. Participez au Sixième Programme-cadre de l UE ( ) qui finance le développement des politiques de recherche et d innovation en Europe et offre aux décideurs politiques des instruments de connaissance et d aide à la décision : Etudes et analyses de prévisions, de statistiques, d indicateurs scientifiques et technologiques Cartographie de l excellence scientifique et technologique en Europe Etalonnage des politiques de recherche et d innovation aux niveaux régional, national et européen Amélioration de l environnement réglementaire et administratif de la recherche et de l innovation CORDIS est également une plate-forme d information pour les acteurs de l innovation au sein d une Union européenne élargie! CORDIS l innovation européenne en ligne

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