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1 1 er PROFIL «SANTÉ» de la ville de Toulouse Juin 2009 OBSERVATOIRE RÉGIONAL DE LA SANTÉ DE MIDI PYRÉNÉES Faculté de Médecine 37 allées Jules Guesde Toulouse cedex TRAVAIL FINANCÉ ET RÉALISÉ À LA DEMANDE DE LA VILLE DE TOULOUSE

2 Sommaire Introduction... 2 Indicateurs de contexte... 4 Les grandes tendances démographiques... 5 Le profil économique et social... 6 Indicateurs de santé... 8 Vue d ensemble... 9 Les causes de décès prématurés Les grands problèmes de santé Le poids des maladies chroniques La santé mentale : repères Indicateurs sur les comportements à risques Le tabac L alcool L usage de drogues Les accidents de la circulation Les accidents de la vie courante Les suicides Déterminants de santé environnementaux Repères L air L eau Les sols Le bruit L habitat L alimentation Groupes d âge Autour de la naissance Les jeunes enfants Les jeunes adolescents Les étudiants Les seniors Indicateurs sur l accès aux soins et à la prévention Le dispositif de soins Prévention et dépistage L accès aux soins pour les populations en situation de grande précarité L accès à la santé dans les quartiers défavorisés de la commune de Toulouse

3 Afin de conduire une politique globale de santé publique, la ville de Toulouse souhaite élaborer un Plan municipal de santé publique ; celui ci doit s appuyer sur un état des lieux en matière de santé. Le Service Communal d Hygiène et de Santé a sollicité l ORS pour dresser le Profil Santé de la ville de Toulouse à partir de l analyse des données et indicateurs immédiatement accessibles. Nous présentons les chiffres clés et les faits marquants autour de plusieurs axes d analyse : Les caractéristiques sociodémographiques et économiques de la ville qui peuvent influer sur les besoins de santé. La situation sanitaire en référence à la moyenne régionale et nationale, en identifiant les grands problèmes de santé, les besoins de soins et de prévention. Les comportements à risque pour la santé. Les déterminants de santé environnementaux. Un éclairage spécifique est fait sur certains groupes de population : la mère et l enfant les jeunes les étudiants les seniors Les caractéristiques de l accès aux soins et à la prévention sont regroupées dans le dernier chapitre. L objectif de ce bilan de santé est de pouvoir identifier les situations préoccupantes et les principales difficultés qu il faut prendre en compte dans les années à venir mais aussi les situations plus favorables en termes de santé et de qualité de vie qu il faut savoir préserver. Ces indicateurs et données quantitatives serviront de support à une analyse avec l ensemble des professionnels, des partenaires institutionnels et une consultation des habitants afin de pouvoir dégager des priorités pour lesquelles la ville de Toulouse pourra s engager. Ce rapport permet aussi d identifier les besoins d information, les zones d ombre sur certaines thématiques. Il a vocation à être enrichi avec l ensemble des partenaires institutionnels. 3

4 Indicateurs de contexte Les grandes tendances démographiques Le profil économique et social 4

5 INDICATEURS DE CONTEXTE Les grandes tendances démographiques Une des communes les plus vastes de France, au premier rang des grandes villes françaises en matière d accroissement démographique Avec habitants en 2006, Toulouse est la 4 ème commune de France en terme de population. Elle accueille chaque année près de nouveaux habitants. Elle enregistre la plus forte croissance annuelle (+1,7%) des principales villes de plus de habitants, suivie de Montpellier et Bordeaux. Population de Toulouse aux différents recencements et taux d'accroissement annuel moyen intercensitaires (en %) +0,4 +0,9% + 1,7% Superficie : hectares au 2 ème rang des communes françaises après Marseille et avant Paris Densité : 37,7 habitants au 9 ème rang des grandes villes Source : Insee RP82 RP90 RP99 RP 2006 La commune est attractive mais c est également le fort excédent naturel qui génère une croissance de 0,7% par an et explique 42% de la croissance démographique de la ville. Nombre Naissances, décès et solde naturel* à Toulouse depuis 1990 Naissances Solde naturel Décès * solde naturel : nombre de naissances nombre de décès de l'année considérée Source : Insee Données en attente : Population par sexe et âge Répartition dans le quartier et/ou les secteurs Zone d observation : Commune 5

6 INDICATEURS DE CONTEXTE Le profil économique et social Une importante diversité sociale à Toulouse Le revenu médian par unité de consommation des Toulousains ( euros) est plus élevé qu en moyenne dans la région (16 578) et proche de celui de la moyenne nationale (16 910). Comparé aux autres grandes villes, le revenu médian par unité de consommation est plus élevé à Toulouse qu à Montpellier et Marseille, proche de celui de Nantes et de Bordeaux et moins élevé qu à Lyon (sans compter Paris) Source : Insee Revenu median par unité de consommation en Paris Lyon Nantes Bordeaux Toulouse Marseille Montpellier Définition des minima sociaux Parmi les neuf minima sociaux en France, cinq couvrent 94% des allocataires en Midi Pyrénées : le Revenu Minimum d Insertion (RMI), l Allocation de Solidarité Spécifique (ASS), l Allocation Adulte Handicapé (AAH), l Allocation de Parent Isolé (API) et l Allocation Supplémentaire du Minimum Vieillesse (AS) perçue à partir de 65 ans. Mais la part des foyers fiscaux imposables y est bien plus faible (55%) qu en moyenne nationale (62%) et plus faible qu en moyenne dans la région (59%). La population à bas revenus (moins 845 /mois/uc) y est proportionnellement plus importante (21,8%) que dans le département (15,1%) la région (17,2%) et qu en moyenne nationale (15,5%). Parmi les personnes à bas revenus, 38% dépendent à 100% des prestations sociales (26% en moyenne dans la région). Les revenus en 2006 Toulouse Hte Gar Midi Pyr Fr métr Foyer fiscaux imposés (en %) 54,9 57,8 58,9 62,3 Revenu médian par UC (1) en Population à bas revenus (2) % parmi les moins de 65 ans 21,8 15,1 17,2 15,5 Source : Insee, exploitation Ormsip Près de toulousains sont allocataires d au moins un des cinq minima sociaux (RMI, AAH, ASS, API et AS). Que ce soit à travers le RMI, l API ou l AS, la part de la population couverte par ces aides dans la population totale, est plus élevée à Toulouse que dans le département et dans la région. Seule la population couverte par les allocataires de l AAH est proportionnellement moins importante à Toulouse (1,7% de la population) qu en moyenne régionale (2,2%). (1) Revenu tel que la moitié des personnes appartiennent à un ménage qui déclare un revenu par unité de consommation inférieur à cette valeur et l'autre moitié un revenu supérieur (2) personnes de moins de 65 ans vivant dans un foyer allocataire des Caf ou MSA, dont le revenu est inférieur au seuil de bas revenus (845 euros par mois et par unité de consommation) Les minima sociaux en 2006 Toulouse Hte_Gne Midi Pyr Nombre d'allocataires du RMI Population couverte par le RMI % dans la population totale 7,0 3,9 3,5 Nombre d'allocataires de l'ass Nombre d'allocataires de l'aah Population couverte par l'aah % dans la population totale 1,7 1,5 2,2 Nombre d'allocataires de l'api Population couverte par l'api % dans la population totale 1,2 0,8 0,7 Nombre d'allocataires de l'as % dans la population des 65 ans+ (*) 6,9 5,0 5,7 * estimation Source : Insee exploitation Orsmip Zone d observation : Commune Données en attente : Composition des familles Catégories socioprofessionnelles Niveau scolaire Pour en savoir plus : Une approche de la précarité en Midi- Pyrénées. Tableaux de bord. Données Insee 6

7 INDICATEURS DE CONTEXTE Le profil économique et social Pauvreté et précarité se cumulent sur plusieurs territoires distincts Les résultats de l étude réalisée par l Insee et l AUAT* témoignent de la diversité toulousaine. Selon trois principaux critères (chômage de longue durée, CMU complémentaire et bas salaires), pauvreté et précarité se cumulent sur plusieurs territoires distincts à Toulouse, avant tout dans les quartiers d habitat social (Le Mirail, Bagatelle Papus, Empalot, Les Izards), dans les faubourgs du nord est (Raymond IV, Belfort, Raynal, Périole), dans les copropriétés dégradées (Les Capelles) et les lieux d accueil des gens du voyage (Ginestous). C est dans le centre ville de Toulouse que l on trouve la plus grande diversité de revenus avec, à la fois, la population aux revenus les plus élevés et la plus forte densité de population à bas revenus. 11 quartiers sont concernés par un contrat urbain de cohésion sociale (Cucs) à Toulouse. Bénéficiaires de la CMU complémentaire toulousains couverts par le régime général, sont bénéficiaires de la CMU complémentaire, soit 14,2%. Mais cette part varie fortement selon les quartiers : elle est surtout élevée dans les Zus, proche de la moyenne toulousaine dans les quartiers d Amouroux et de Jolimont (environ 15%), pour être jusqu à quatre fois plus élevée dans le quartier de Ginestous. A l inverse, dans les quartiers non Cucs, la part des bénéficiaires de la CMU complémentaire n est que de 10%. Chômage En 2006, près de toulousains sont demandeurs d emploi dont de catégorie 1 (pour un CDI à temps plein) avec une légère majorité d hommes (52,6%). Près d un demandeur d emploi sur cinq (19%) vit dans un des 11 quartiers Cucs de Toulouse. Marseille Montpellier Lille Toulouse Bordeaux Strasbourg Nancy Lyon Nantes Rennes Bénéficiaires de la CMU Complémentaire en 2007 Nom de la zone Les demandeurs d'emploi au 31 décembre 2006 Nombre % Quartiers Cucs : Empalot (Zus) ,4 Faourette, Bagatelle, Bordelongue (Zus) ,2 La Reynerie, Bellefontaine (Zus) ,8 Les Izards (Zus) 565 1,3 Amouroux 462 1,1 Bourbaki 171 0,4 Cité Madrid 85 0,2 Ginestous 71 0,2 Jolimont 211 0,5 La Gloire 169 0,4 Negreneys 124 0,3 Quartiers non Cucs ,2 Commune de Toulouse ,0 Source : Insee Taux de chômage des grandes zones d'emploi en juin 2006 (hors Paris) en % 6,7 Population couverte 9,6 9,4 9,3 8,8 8,2 8 Population bénéficiaire de la CMUC 11,2 12,4 % bénéficiaires* Quartiers Cucs : Empalot (Zus) ,1 Faourette, Bagatelle, Bordelongue (Zus) ,3 La Reynerie, Bellefontaine (Zus) ,7 Les Izards (Zus) ,5 Amouroux ,6 Bourbaki ,6 Cité Madrid ,0 Ginestous ,7 Jolimont ,4 La Gloire ,5 Negreneys ,0 Quartiers non Cucs ,3 Commune de Toulouse ,9 * % dans la population couverte par le régime général Source : Cnamts Régime Général 13,6 Source : Insee La Couverture Maladie Universelle complémentaire «CMU-C» Elle permet de fournir une couverture complémentaire gratuite aux personnes ayant les revenus les plus modestes. Au 1er janvier 2007, le plafond de ressources donnant droit à la CMU-C est de 662,84 par mois pour une personne seule en France métropolitaine. Le comité interministériel des villes du 9 mars 2006 a lancé le contrat urbain de cohésion sociale (Cucs) en faveur des quartiers en difficulté, centré sur : emploi et développement de l activité, habitat et cadre de vie, réussite éducative, prévention de la délinquance et citoyenneté, santé. Les zones urbaines sensibles (Zus) définies dans l ancien contrat de ville sont intégrées dans les Cucs. Zone d observation : Commune, CUCS * Pour en savoir plus : Les signes de la diversité toulousaine. Perspectives ville. 6 pages, Insee- AUAT (Agence Urbaine de l Agglomération Toulousaine). Nov

8 Indicateurs de santé Vue d ensemble Les causes de décès prématurés Les grands problèmes de santé Le poids des maladies chroniques La santé mentale : repères 8

9 INDICATEURS DE SANTE Vue d ensemble Une situation sanitaire relativement favorable mais des besoins de prévention La mortalité générale toulousains meurent en moyenne chaque année (1 369 hommes et 1338 femmes). A structure par âge 100 comparable, Toulouse a une mortalité significativement inférieure de 11% à la mortalité nationale sur la période Cette sous mortalité est plus marquée que 89,2 93,7 celle observée en moyenne départementale et régionale. La mortalité prématurée Sous mortalité Indices comparatifs de mortalité générale en (ICM France métrop. = 100) 96,1 Toulouse Hte Gne Midi Pyrén. Les valeurs en gras sont statistiquement significatives (p<0,05) Sources : Inserm CépiDC exploitation Orsmip Comme dans l ensemble des pays industriels, l espérance de vie est élevée en France et continue à progresser régulièrement. Si l état de santé en France apparaît globalement bon, le niveau de la mortalité prématurée (décès survenus avant 65 ans) est plus marqué en France que dans la plupart des pays. Ces indicateurs de mortalité prématurée sont de plus en plus utilisés pour évaluer les besoins de prévention. 600 décès en moyenne par an concernent des toulousains de moins de 65 ans (408 hommes et 187 femmes). A Toulouse comme en moyenne nationale, la grande majorité des décès prématurés a lieu entre 35 et 64 ans (86%) et dans 69% des cas les décès prématurés concernent des hommes. Indices comparatifs de mortalité prématurée en (ICM France métrop. = 100) 100 Sous mortalité 93,5 82,7 87,4 Toulouse Hte Gne Midi Pyrén. Les valeurs en gras sont statistiquement significatives (p<0,05) Sources : Inserm CépiDC exploitation Orsmip A structure d âge comparable, Toulouse a une mortalité prématurée qui ne diffère pas significativement de la moyenne nationale. Cet indicateur traduit une situation relativement moins favorable que ce qui est observé pour l ensemble de la région ou le département où les indices comparatifs de mortalité prématurés sont significativement inférieurs à la moyenne nationale. DÉFINITION DES INDICATEURS L indice comparatif de mortalité générale (ICM) : rapport en base 100 du nombre de décès observés dans une zone donnée au nombre de décès qui seraient obtenus si les taux de mortalité pour chaque tranche d âge étaient identiques aux taux nationaux. L indice comparatif de mortalité prématurée : La mortalité prématurée en France reste l une des plus élevées de l Union Européenne. Parmi les causes de décès prématurés, le poids de la mortalité liée aux comportements à risque (alcoolisme, tabagisme, conduites dangereuses) est particulièrement important. Une grande part de ces décès pourrait être évitée par une amélioration des pratiques de prévention. Données en attente : Indicateur à calculer par sexe et âge Zone d observation : Commune Pour en savoir plus : L état de santé de la population en France. Rapport

10 INDICATEURS DE SANTE Les causes de décès prématurés Un décès prématuré sur deux pourrait être évité Parmi les 600 décès annuels qui surviennent à Toulouse avant 65 ans et qui sont dits «prématurés» certains sont liés à des causes qui sont considérées comme évitables et peuvent faire l objet d actions de prévention. Les cinq premières causes de décès prématurés (avant 65 ans) pour les hommes à Toulouse Toulouse Effectif/an % France métrop. (%) Cancer du poumon Cardiopathie ischémique Suicide Maladies alcooliques (cirrhose) Accidents de la circulation Source : Inserm CépiDC exploitation Orsmip Les cinq premières causes de décès prématurés (avant 65 ans) pour les femmes à Toulouse Toulouse Effectif/an % France métrop. (%) Cancer du sein Cancer du poumon Maladies cérébrovasculaires Suicide Maladies alcooliques (cirrhose) Source : Inserm CépiDC exploitation Orsmip Une partie de la mortalité prématurée s avère évitable. En effet, plus de la moitié des décès avant 65 ans sont dus à des causes dont la maîtrise ne nécessite généralement ni connaissance médicale supplémentaire, ni équipement nouveau. On peut associer à chaque cause de décès une modalité d action qui serait plus efficace pour la prévenir : La modification de certains comportements individuels, en particulier l alcoolisme, le tabagisme, la conduite routière pour les hommes notamment. L amélioration de la prise en charge des personnes par le système de santé, en particulier la prévention de certaines pathologies par le dépistage pour les femmes. La répartition des cinq premières causes de décès chez les hommes et chez les femmes à Toulouse diffère légèrement de celle observée dans le reste de la France. Le poids de la mortalité prématurée par cancer du poumon y est relativement plus élevé chez les hommes comme chez les femmes. Données en attente : Indicateur par âge et sexe Zone d observation : Commune 10

11 INDICATEURS DE SANTE Les grands problèmes de santé Deux groupes de pathologie au 1 er rang : les maladies cardiovasculaires et les tumeurs Ces maladies, comme dans le reste de la France, sont responsables de plus d un décès sur deux : respectivement 790 et 760 décès en moyenne chaque année. Ensuite viennent : les maladies de l appareil respiratoire : 150 décès par an les traumatismes : 140 décès par an les maladies de l appareil digestif : 120 décès par an Les tumeurs sont devenues la première cause de décès chez les hommes. Les maladies cardiovasculaires restent la première cause de décès chez les femmes. Des situations favorables à préserver Des situations défavorables à prendre en compte Indices comparatifs de mortalité ( ) Toulouse Haute Gne Midi Pyrénées Ensemble des tumeurs cancer poumon cancer sein cancer côlon cancer VADS** Mal cardiovasculaires cardiopathie ischémique AVC Mal app respiratoire Source : Inserm Cépidc exploitation ORSMIP Nombre annuel moyen de décès à Toulouse en Mortalité tous âges Hommes Femmes Ensemble % Ens Maladies cardiovasculaires ,2 dont : cardiopathie ischémique ,7 accident vasculaire cérébral ,2 Ensemble des tumeurs ,2 dont : cancer poumon ,3 cancer côlon ,1 cancer sein ,1 cancer prostate ,9 cancer VADS * ,3 Maladies de l'appareil respiratoire ,6 Traumatismes et empoisonnements ,3 dont : suicide ,9 accident circulation ,6 Maladies de l'appareil digestif ,3 Autres causes ,7 Total ,0 * voies aérodigestives supérieures : lèvre, cavité buccale, pharynx, larynx et oesophage Source : Inserm CépiDC exploitation Orsmip Au cours des dernières décennies, les progrès de la médecine, tant en termes de prévention, de traitement que de prise en charge ont entraîné une diminution de l incidence et de la gravité des maladies infectieuses et une augmentation du nombre et de la durée de vie des malades souffrant de maladies chroniques. Parmi ces problèmes de santé, les cancers et les maladies cardiovasculaires constituent deux pathologies dominantes. Ces deux pathologies occupent une place de plus en plus importante en terme de morbidité,,de qualité de vie et de handicap même si Midi- Pyrénées est une des régions françaises où le risque de mortalité pour ces deux principales causes de décès est le plus faible. A structure d âge identique, les indicateurs de mortalité permettent d identifier : une sous mortalité significative par rapport à la France pour l ensemble des tumeurs, pour l ensemble des maladies cardiovasculaires, notamment les cardiopathies ischémiques et pour l ensemble des maladies respiratoires, mais une surmortalité par cancer du poumon. Ce premier bilan doit faire l objet d explorations complémentaires qui permettront de différencier la situation des hommes et des femmes. Dans un contexte de diminution de la consommation tabagique, la situation chez les femmes reste en effet préoccupante : augmentation de l incidence et de la mortalité. Mais il s agit aussi d analyser l importance des facteurs de risque connus du cancer du poumon en particulier l exposition professionnelle et les facteurs de risque environnementaux. Données en attente : Indicateurs à calculer par sexe et âge Zone d observation : Commune de Toulouse 11

12 INDICATEURS DE SANTE Le poids des maladies chroniques Chaque année en moyenne, admissions en affection de longue durée (ALD) concernent les toulousains Les maladies cardiovasculaires sont les premières causes d admission en ALD, (28% des admissions) : plus de ont été enregistrées en Les tumeurs malignes représentent 23% des causes d admission en ALD : près de ont été enregistrées en Le diabète vient en troisième position avec plus de admissions en 2005 (15%) ; suivi par les affections psychiatriques avec près de 730 admissions (11%) et par la maladie d Alzheimer avec 360 admissions en 2005 (5%). Les principales causes d'admission en affection de longue durée pour les toulousains en 2005 Motifs d'admission en ALD Hommes % Femmes % Ensemble % Maladies cardiovasculaires , , ,2 Insuffisance cardiaque grave 245 7, , ,0 Maladie coronaire , , ,6 Hypertension artéreille sévère 166 4, , ,4 Artériopathie chronique 135 4,0 81 2, ,2 Accident vasculaire cérébral 99 2, , ,0 Tumeurs malignes , , ,7 dont sein , ,0 dont prostate 264 7, ,9 côlon-rectum 72 2,1 71 2, ,1 dont poumon 91 2,7 33 1, ,8 dont VADS 52 1,5 20 0,6 72 1,1 Diabète de type 1 et de type , , ,9 Affections psychiatriques , , ,7 Mal. d'alzheimer, démences 103 3, , ,3 Autres , , ,2 Ensemble , , ,0 Sources : Cnamts, MSA, RSI - exploitation ORSMIP Avec le vieillissement de la population, le nombre de personnes atteintes de maladies chroniques augmente. Ces maladies sont source d incapacités et peuvent être à l origine d altérations importantes de la qualité de vie. Les actions à mettre en place visent à réduire les risques de survenue du handicap et à réduire l altération de la qualité de vie des personnes malades en appréhendant l ensemble des composants de la santé et les interactions avec le milieu. «L accompagnement» des malades chroniques dépasse le seul domaine de la santé. DÉFINITION Les affections de longue durée (ALD) : Les affections de longues durées sont des maladies graves nécessitant un traitement prolongé et des soins particulièrement coûteux. Une liste de ces affections est établie par décret et régulièrement révisée. Actuellement, la liste compte trente ALD. Les personnes qui en souffrent peuvent bénéficier, à leur demande ou à celle de leur médecin auprès de l assurance maladie, d une admission en ALD. Cette admission leur permet d être exonéré du ticket modérateur et d être pris en charge à 100% pour les soins liés à cette affection. Données en attente : Indice comparatif d ALD Zone d observation : Commune 12

13 INDICATEURS DE SANTE La santé mentale : repères Des difficultés de mesure Le champ de la «santé mentale» reste peu précis. Les notions de trouble mental, de santé mentale, de souffrance psychosociale sont ambiguës. Ces problèmes de définition rendent difficile l évaluation des besoins en santé mentale et posent autant de difficultés dans la mise en place et l utilisation des indicateurs de mesure. Des repères sur le profil de santé mentale des populations à risque en France et dans la région Une santé mentale perçue plus négativement en France Tous les indicateurs concordent pour mettre en évidence : Une fréquence plus faible des personnes perçevant leur santé mentale positivement. Un niveau de détresse psychologique élevé confirmé par un niveau également élevé de troubles psychiatriques diagnostiqués. Des taux de décès par suicide et par alcoolisation qui restent élevés malgré une tendance à la baisse. Un rapport sur la santé mentale dans les pays de l Union Européenne a permis de mettre en perspective tous les indicateurs dont disposent ces différents pays : suicide, alcool, drogue, enquêtes de population (Eurobaromètre et ESEMED). Nous retiendrons ici les caractéristiques du profil de la France décrites dans ce rapport et celles retrouvées dans la région. Les populations les plus à risques : les jeunes, les personnes âgées, les chômeurs Les jeunes semblent présenter des risques de troubles de l humeur plus élevés que les adultes. Les personnes âgées ont des risques de troubles de l humeur moindres mais les taux de suicides de cette population sont plus élevés. Les chômeurs ont un risque relatif de détresse psychologique plus élevé que dans les autres pays. Un recours majoritaire au médecin généraliste Les taux d appels à l aide et d utilisation de psychotropes sont élevés. Les systèmes de santé mentale reposent largement sur les médecins généralistes. On fait rarement appel aux spécialistes de santé mentale. Ce profil «français» est également probablement un profil midi pyrénéen comme le montrent les trois éclairages qui identifient les mêmes populations à risques. Les personnes âgées dont on observe une surconsommation des médicaments psychotropes. Les jeunes qui ont des niveaux de consommation de psychotropes proches de la moyenne nationale dont près d un sur deux dit utiliser ces médicaments pour lutter contre le stress. Les populations précarisées qui selon une étude régionale ont plus souvent recours aux anxiolytiques et/ou hypnotiques. Les constats mis en évidence ici restent partiels car ils ne prennent pas en compte les situations d addictions, de souffrance psychique au travail entre autres. Ils sont cependant autant d éléments qui pourront utilement guider les décideurs dans la mise en place d une politique de prévention tant de la consommation de médicaments psychotropes que plus généralement, de la souffrance psychique. Pour en savoir plus : Souffrance psychique et santé publique Orsmip, Rapport sur la santé mentale dans les pays de l Union Européenne

14 Indicateurs sur les comportements à risques Le tabac L alcool L usage de drogues Les accidents de la circulation Les accidents de la vie courante Les suicides 14

15 INDICATEURS SUR LES COMPORTEMENTS A RISQUE Le tabac A 15 ans, dans l Agglomération toulousaine plus d un adolescent sur 10 fument tous les jours A 15 ans en 2007, 12% des jeunes de l agglomération toulousaine fument tous les jours. Ce pourcentage est légèrement inférieur à celui observé dans le reste de la région (17%) et en moyenne nationale (14%). Les comportements actuels en France Usage de tabac à 17 ans A 17 ans, près de 4 adolescents sur 10 de Midi Pyrénées fument tous les jours. Malgré une baisse observée ces cinq dernières années, les niveaux de consommation dans la région étaient, en 2005, supérieurs à la moyenne nationale. Agglo. toulousaine Agglo. de à hab Agglo. de moins de hab Communes rurales Ensemble Midi Pyr. Expérimentation tabac Tabagisme quotidien Tabagisme quotidien à 15 ans Source : HBSC Midi Pyrénées. 2007, ORSMIP Chaque année, près de 400 toulousains décèdent d une pathologie liée au tabac (270 hommes et 125 femmes). En 2005, 23% des femmes et 30% des hommes fument tous les jours. Le pourcentage de fumeurs quotidiens décroît globalement depuis quelques années mais présente une relative stabilité chez les femmes depuis A 17 ans, les habitudes de consommation des filles et des garçons sont peu différentes. L usage quotidien à 17 ans entre 2000 et 2005 a diminué passant de 40 à 33% chez les filles, de 42 à 34% chez les garçons. Comme au niveau national, le tabac est responsable de 15% des décès de l ensemble des toulousains. Cette part s élève à 22% chez les ans. (20% en moyenne nationale). A structure d âge comparable, on observe une surmortalité pour le cancer du poumon (+14%) mais une sous mortalité pour les cardiopathies ischémiques ( 24%) et les bronchites chroniques ( 28%). Ces indicateurs sur les conséquences sanitaires de la consommation de tabac dans la population générale à Toulouse doivent faire l objet d une exploration complémentaire afin d identifier les groupes à risque ans ans 65 ans et plus Part des décès liés au tabac dans la mortalité toutes causes selon les groupes d'âge à Toulouse en ,8% 9,9% 22,4% Cancer du poumon Cardiopathie ischémique Bronchite Chronique % Données en attente : ICM hommes, femmes Zone d observation : Commune de Toulouse Pour en savoir plus : HBSC, Dossier «Tabac, alcool et cannabis chez les adolescents de 11 à 15 ans en Midi-Pyrénées» Tableau de bord sur les conduites addictives en Haute-Garonne. Graphiti- CIRDD Source: Inserm CépiDC - exploitation Orsmip 15

16 INDICATEURS SUR LES COMPORTEMENTS A RISQUE L alcool A 15 ans, la consommation d alcool des jeunes toulousains est importante mais ne diffère pas de celle observée dans le reste de la région. Au cours du mois précédent l enquête, 62% des adolescents de 15 ans déclarent avoir consommé de l alcool et 15% déclarent des épisodes d ivresse. Usage d alcool en Midi Pyrénées Ivresse au cours du mois à 15 ans Usage d alcool au cours du mois à 15 ans Usage d alcool régulier* à 15 ans Agglo. toulousaine * 10 fois et plus au cours des 30 derniers jours Source : HBSC Midi Pyrénées. 2007, ORSMIP Agglo. de à hab Agglo. de moins de hab Communes rurales Ensemble Midi Pyr Parmi les jeunes de 17 ans la diffusion de l alcool est plus fréquente dans la région (84% ont eu un usage au cours du mois vs 78,7% en moyenne nationale) et la part des ivresses répétées y est significativement supérieure (31% vs 26 en moyenne nationale). Dans la région l usage quotidien d alcool dans la population générale est plus répandu (27,6%/21% en moyenne nationale). Mais la prévalence de la dépendance à l alcool est plus faible (5,9%/7,5%). A Toulouse, environ 80 personnes décèdent en moyenne chaque année suite à une pathologie* liée à l alcool (54 hommes et 24 femmes). Les comportements actuels en France Depuis le début des années 60, la consommation d'alcool en France a fortement diminué passant de 26,0 litres d'alcool pur par an et par habitant (âgé de 15 ans et plus) en 1961 à 12,7 litres en Ce volume annuel est équivalent à un peu moins de 3 verres d'alcool standard par jour et par habitant âgé de 15 ans et plus. En 2005, 15% des adultes de 18 à 75 ans en France déclaraient une consommation quotidienne d alcool. 37% de manière occasionnelle. Seuls 7% disent n avoir jamais bu de boisson alcoolisée au cours de leur vie. Parmi les adultes, 37% présenteraient une consommation d alcool à risque, 28% un risque d alcoolisation excessive ponctuelle et 9% un risque d alcoolisation excessive chronique. Part des décès liés à l'alcool dans la mortalité toutes causes selon les groupes d'âge des toulousains en L alcool est à l origine de 3% des décès de l ensemble des toulousains (6% au niveau national). Cette part s élève à 10% chez les ans (13% en moyenne nationale) ans 2,3% ans 9,9% 65 ans et plus 1,6% % La mortalité liée à l alcoolisme est bien plus faible à Toulouse qu en moyenne nationale, situation comparable à ce que l on observe dans la région et le département. Alcool * Cancer des VADS** * cirrhoses et psychoses alcooliques ** cancers des voies aérodigestives supérieures: larynx, lèvres, Sources : Inserm CépiDC - exploitation Orsmip Indices comparatifs de mortalité par pathologies liées à l'alcool en (ICM France métrop = 100) Toul Midi-Pyr Pathologies liées à l'alcool (1) 69,8 61,0 cancer VADS (2) 67,3 68,7 (1) psychoses alcooliques et cirrhoses du foie (2) cancers de la lèvre, de la cavité buccale, du pharynx, du larynx et de l'oesophage Les valeurs en gras sont statistiquement significatives (p<0,05) Sources : Inserm CépiDC, Insee - Exploitation Orsmip Données en attente : Structure par âge et sexe de la population Zone d observation : Commune de Toulouse Pour en savoir plus : HBSC, Dossier «Tabac, alcool et cannabis chez les adolescents de 11 à 15 ans en Midi-Pyrénées» Tableau de bord sur les conduites addictives en Haute-Garonne. Graphiti-CIRDD 16

17 INDICATEURS SUR LES COMPORTEMENTS A RISQUE L usage de drogues A 15 ans, 10% des jeunes de l agglomération toulousaine déclarent avoir consommé du cannabis dans le mois précédant l enquête Les comportements actuels en France Cette consommation à 15 ans est identique à celle observée dans le reste de la France. Usage de cannabis en Midi Pyrénées Usage de cannabis 30 derniers jours à 15 ans Usage régulier* de cannabis à 15 ans A 17 ans en 2005, la consommation de cannabis chez les jeunes de Midi Pyrénées est supérieure à la moyenne nationale : 53% vs 49.4% des jeunes l ont expérimenté, 12% vs 10.8% en font un usage régulier. Ces pourcentages sont même légèrement supérieurs en Haute Garonne. Agglo. toulousaine * 10 fois et plus au cours des 30 derniers jours Source : HBSC Midi Pyrénées. 2007, ORSMIP Agglo. de à hab Agglo. de moins de hab Communes rurales Dans l agglomération toulousaine, on estime à près de le nombre d usagers de drogue «à problème»* Ensemble Une enquête capture recapture «NEMO», réalisée par l ORS en lien avec l OFDT en 2005/2006 à partir de l activité des services ayant pu accueillir des toxicomanes, fournit un éclairage sur le nombre et le profil d usagers de drogues à problèmes. Les substances prises en compte sont les opiacés (y compris les traitements de substitution), les stimulants (cocaïne, crack, autres stimulants) et les hallucinogènes. Le nombre de ces usagers a été estimé dans l agglomération à Ce sont majoritairement des hommes (75%), d âge moyen de 34.4 ans, 15% sont SDF, un sur trois ne bénéficie pas d un logement stable, 57% n ont pas de couverture complémentaire. * usage susceptible d entraîner des dommages importants sur le plan sanitaire, social ou pénal Depuis les 15 dernières années, l usage régulier de cannabis est en constante augmentation en France. En 2005, le cannabis est la drogue illicite la plus consommée dans l hexagone avec près de 9% des déclarant avoir consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois. Le cannabis reste surtout consommé par les jeunes générations, ainsi 12.7% des ans ont fumé du cannabis au cours du dernier mois, 7.5% en sont usagers réguliers et 3.6% usagers quotidiens. C est parmi les étudiants et les chômeurs que les usages se trouvent les plus répandus. L usage des autres drogues illicites reste difficile à évaluer. Il concerne moins de 1% des individus mais génère des conséquences négatives, particulièrement pour l héroïne, principal produit à l origine des prises en charge sanitaires et sociales d usagers de drogues illicites. Une part importante de la population concernée par la consommation problématique d opiacés fait l objet d une prise en charge par traitement de substitution. C est une population relativement jeune (32 ans en moyenne en 2003), nettement masculine, et qui se trouve fréquemment en difficulté sociale. Zone d observation : Agglomération toulousaine Pour en savoir plus : HBSC, Dossier «Tabac, alcool et cannabis chez les adolescents de 11 à 15 ans en Midi-Pyrénées» Tableau de bord sur les conduites addictives en Haute-Garonne. Graphiti-CIRDD 17

18 INDICATEURS SUR LES COMPORTEMENTS A RISQUE Les accidents de la circulation 914 accidents étaient recensés à Toulouse en 2007 contre 1093 en 2002, soit une baisse de 15% en 5 ans. Les accidents d origine automobile représentent 55% du nombre total d accidents (796), les motos > à 50 cm 3 16% (228), les cyclomoteurs : 12% (175). 156 accidents ont concerné des piétons soit 11% du nombre total d accidents et 106 ont impliqué les vélos soit 7% des accidents. Les évolutions entre 2002 et 2007 varient en fonction des circonstances de l accident : Une orientation à la baisse des accidents impliquant des piétons de 33%, de 19% pour les automobilistes et de 8% pour les cyclomoteurs. Les deux roues de plus de 50 cm 3 ont eux subi une évolution à la hausse de 13%. Le nombre d accidents à vélo a très légèrement augmenté de 4% Les différents modes d'accident à Toulouse en 2007 Vélos 7% Piétons 11% Cyclos 12% Motos > 50 cm3 16% Voiture 55% Source : mairie de Toulouse, service circulation Evolution du nombre d'accidents à Toulouse -19% Voiture Motos > 50 cm3 Piétons Vélos Cyclos + 13% -8% - 23% + 6% Source : mairie de Toulouse, service circulation Source : mairie de Toulouse, service circulation Chiffres clés 1 accident sur 3 est une collision entre un 2-rouesmotorisé et une voiture. Les jeunes de ans sont impliqués dans 37,2% des accidents, et représentent la moitié des tués. Un tiers des accidents se produisent la nuit. Une tendance régulière à la baisse du nombre de blessés depuis 2002 (hors voies rapides urbaines) Le nombre de blessés diminue de près de 2/3, passant de 1109 en 2007 à 1699 en Plus de 90% des personnes impliquées dans un accident de moto/cyclo, de vélo ou de piéton ont des dommages corporels, 60% chez les automobilistes Evolution du nombre de blessés à Toulouse à la suite d'un accident de la circulation Source : mairie de Toulouse, service circulation Evolution du nombre de tués à Toulouse à la suite d'un accident de la circulation Le nombre de décès est resté stable autour de 15 décès annuels entre 2003 et Il était de 14 en 2007 dont 5 piétons et 2 conducteurs de vélo Zone d observation : Commune de Toulouse Pour en savoir plus : Bilan des accidents corporels, Mairie de Toulouse Source : mairie de Toulouse, service circulation 18

19 INDICATEURS SUR LES COMPORTEMENTS A RISQUE Les accidents de la vie courante En moyenne chaque année, près de 100 toulousains meurent par accident de la vie courante Les chutes sont la principale cause (24 décès, soit 26% de l ensemble), suivies par les suffocations (9 décès, soit environ 10%), les intoxications (6 décès, soit 6,5%) et la fumée ou le feu (5 décès, soit 5% de l ensemble). 76% de ces décès concernent des personnes âgées de 65 ans ou plus. Nombre annuel moyen de décès par accidents de la vie courante à Toulouse en Causes Nbre % Chutes 24 25,8 Suffocations 9 9,7 Intoxications 6 6,5 Fumée, feu 5 5,4 Noyades 1 1,1 Autres 48 51,6 Total ,0 Sources : Inserm CépiDC Exploitation Orsmip Dans la région, 1000 décès ont été causés par des accidents de la vie courante en moyenne chaque année C est aux âges élevés qu ils sont les plus fréquents : 80% des décès par AcVC de la région concernent des personnes âgées de 65 ans ou plus (75% en moyenne nationale). Comme au niveau national, les décès par AcVC représentent environ 3% de la mortalité toutes causes (3.6% pour les hommes et 2% pour les femmes). C est pour les 0 14 ans qu ils ont le poids le plus élevé : 5.6% des décès toutes causes (9.5% pour les garçons et 3.3% pour les filles), contre 2.8% pour les ans (5.2% pour les hommes et 1.2% pour les femmes) et 2.5% pour les 65 ans ou plus (3.2% chez les hommes et 2.1% chez les femmes), dans la région comme en moyenne nationale. Les AcVC constituent un problème majeur de santé publique dans tous les pays. En France, ils tuent trois fois plus que les accidents de la route. En 2000, ils ont été à l origine de plus de décès contre décès par accident de la circulation. Si le nombre de décès par AcVC est en diminution depuis le début des années 80, probablement grâce aux campagnes d information et de prévention, il reste beaucoup à faire comme en témoigne le rang médiocre occupé dans ce domaine par la France dans l Union Européenne ; en effet, alors que la population française représente le sixième de la population de l Europe des quinze, le nombre des décès par AcVC représente près du quart de ceux de l Europe. Les principales causes de décès par AcVC en 1999 étaient les chutes ( décès), les suffocations (3 543 décès), les intoxications (758 décès), les noyades (547 décès) et les accidents causés par le feu (460 décès). En 2004, d après l Observatoire régional des urgences de Midi Pyrénées (ORUMIP), près de passages aux urgences ont fait suite à un AcVC en Midi Pyrénées : près de accidents domestiques (58%) et accidents de sport ou de loisirs (42%). Les AcVC représentent 72% des urgences traumatiques, nettement plus fréquents que les accidents de la route. DÉFINITION Les accidents de la vie courante (AcVC) regroupent tous les traumatismes non intentionnels à l exclusion des accidents de la circulation et des accidents de travail. Ils se définissent comme les accidents survenant au domicile ou dans ses abords immédiats, lors de pratiques sportives ou de loisirs, à l école, et de façon plus générale dans le cadre de la vie privée. Données en attente : Données sur Toulouse de l ORUMIP Zone d observation : Commune de Toulouse Pour en savoir plus : BEH n 19-20, année

20 INDICATEURS SUR LES COMPORTEMENTS A RISQUE Les suicides Le suicide est à l origine de plus de 20 décès chaque année à Toulouse A structure d âge comparable, la mortalité par suicide est nettement inférieure à la moyenne nationale. Mais ces résultats favorables doivent être nuancés en raison de la sous déclaration relativement importante (estimée à au moins 20%) de cette cause de décès dans les grandes agglomérations (liée au circuit particulier de ces informations). Ainsi, le nombre de décès pour «cause indéterminée» reste particulièrement important à Toulouse. Cette imprécision doit être corrigée si l on veut valider ces observations. Indices comparatifs de mortalité par suicide en (ICM France métrop. = 100) Toulouse Midi Pyrénées Suicides 33,2 83,8 Les valeurs en gras sont statistiquement significatives (p<0,05) Sources : Inserm CépiDC, Insee Exploitation ORSMIP Deux populations particulièrement à risque Les adolescents Le suicide est la première cause de décès chez les ans et la 2 ème chez les ans après les accidents de la route. Les personnes ayant pensé au suicide sont 3 fois plus nombreuses entre 15 et 19 ans qu ente 65 et 75 ans, l écart se retrouve encore plus nettement pour les tentatives de suicide. Elles sont 4 fois plus nombreuses à l adolescence qu à l âge adulte. Les personnes âgées Le taux de suicide des hommes âgés est 10 fois plus élevé que celui des jeunes hommes. Le geste suicidaire à un âge avancé n a pas la même signification du fait de sa mortalité que lorsqu il est réalisé à un âge plus jeune (tentative de suicide). De plus, nombre de décès chez les personnes âgées ne sont pas répertoriées comme suicides car souvent consécutifs à un syndrome de glissement. Données en attente : ORUMIP Toulouse Indice par âge et sexe Zone d observation : Commune Pour en savoir plus : Dossier épidémiologique Suicides et tentatives de suicide en Midi-Pyrénées. Janvier La France fait partie des pays d Europe où les taux de mortalité par suicide sont les plus élevés. Sur la période , environ décès par suicide chaque année ont été déclarés en France, soit 2% des décès toutes causes. En Midi-Pyrénées, le suicide est à l origine de plus de 400 décès par an. En tenant compte du vieillissement et de l augmentation de la population, la mortalité par suicide est en recul, particulièrement pour les hommes (-13%) et pour les plus âgées (75 ans et plus). Cette baisse est moins importante que celle observée en moyenne nationale, mais Midi- Pyrénées reste parmi les régions les moins touchées par le suicide (3ème rang pour les hommes, 4ème rang pour les femmes). Cette situation relativement favorable est essentiellement liée à la sous mortalité par suicide observée en Haute-Garonne ; département qui par ailleurs a un volume de sous déclaration particulièrement élevé. Dans les autres départements, la situation reste proche de celle observée en moyenne nationale, et le Lot affiche un taux de mortalité par suicide chez les femmes significativement supérieur. Plus de tentatives de suicide par an ont été prises en charge dans les services d urgences de la région. Dans près des deux tiers des cas, il s agit de femmes et de personnes âgées de 15 à 44 ans. 4 personnes sur 10 retournent à leur domicile après leur passage aux urgences. Sur ces trois dernières années, il n y a pas d évolution notable du nombre de tentatives de suicide. Selon l enquête Baromètre santé 2005, 5% des ans déclarent avoir fait une tentative de suicide au cours de leur vie, 3% chez les hommes et 7% chez les femmes. Les récidives sont fréquentes puisqu elles concernent le tiers de ces suicidants. Ces tentatives de suicide déclarées recouvrent des gestes de nature et de gravité très différentes. Certaines peuvent être passées inaperçues de l entourage, alors que d autres ont fait l objet d une prise en charge médicale : 61% des suicidants déclarent être allés à l hôpital après leur tentative de suicide, 55% avoir été suivis par un médecin ou un professionnel de santé. Les caractéristiques des personnes ayant fait une tentative de suicide sont très différentes de celles des personnes décédées par suicide : les premières sont plus souvent des femmes et des personnes jeunes alors que les secondes sont plus souvent des hommes et plus souvent âgées. 20

21 Déterminants de santé environnementaux Repères L air L eau Les sols Le bruit L habitat L alimentation 21

22 DÉTERMINANTS DE SANTÉ ENVIRONNEMENTAUX Repères Les perceptions, les attitudes et le sentiment d information des français sur les risques environnementaux Le SCHS de Toulouse Le Baromètre Santé Environnement 2007 réalisé par l INPES, inscrit au sein du Plan national santé environnement, est le premier consacré aux connaissances des Français sur les relations entre l environnement et la santé. Les français s estiment plutôt bien informés, mais pas sur tous les sujets Les français déclarent un fort intérêt pour l environnement. Ils se sentent, dans l ensemble, plutôt bien informés des effets sur la santé des risques environnementaux. Ainsi, sept personnes interrogées sur dix s'estiment plutôt bien informées des risques sur la santé de la qualité de l'eau du robinet (71,3%), de la pollution de l'air extérieur (69,5%). Plus de six enquêtés sur dix déclarent être plutôt bien informés des risques liés au bruit (66,1%), au monoxyde de carbone (65,1%) et à l'usage des téléphones portables (60,7%). Par contre, moins de la moitié des personnes interrogées se sentent bien informées sur les conséquences de la pollution de l'air intérieur (48,3%) ou de celle des sols (44,4 %). Plus de 6 personnes sur 10 (61,9%) n'ont jamais entendu parler du radon. Les personnes moins bien informées sont surtout des jeunes de ans, des personnes de niveau d'étude inférieur au bac et de faible niveau de revenus. Même si dans l'ensemble, ils se déclarent bien informés, plus d'un Français sur deux (51,4%) se déclare insatisfait de l'information reçue (insuffisante, mal expliquée, pas fiable...). Plus de 7 Français sur dix perçoivent des risques élevés pour la santé Parmi une liste de 14 facteurs environnementaux, l'amiante est celui considéré comme le plus dangereux pour la santé des Français (67,7% estiment qu'il présente un risque très élevé). Viennent ensuite par ordre de fréquence décroissante, le monoxyde de carbone, les peintures au plomb, l'exposition solaire, la pollution des sols, les légionelles, l'utilisation des produits ménagers, de bricolage et de jardinage, le bruit, les incinérateurs, les antennes de téléphonie mobile et les produits cosmétiques présentant un risque pour la santé. Plus de quatre personnes sur dix (43,6%) estiment courir «un risque plutôt élevé» de développer un cancer du fait de leur environnement. Un tiers (34,9%) évoque la probabilité de développer des troubles anxieux, du stress ou des troubles du sommeil. Des risques perçus différemment selon la profession, le sexe ou le lieu d'habitation D'une manière générale, ce sont les ouvriers qui manifestent plus de craintes de contracter au cours de leur vie des maladies liées à l'environnement (50,3% craignent d'être atteint d'un cancer). Les femmes pensent davantage que les hommes courir des risques élevés de troubles tels que l'anxiété, le stress et les troubles du sommeil (37,8% contre 32,7% chez les hommes). La crainte de développer des allergies ou des maladies respiratoires en lien avec l'environnement est plus fréquente dans les agglomérations, et notamment en région parisienne. Une des missions du Service Communal d Hygiène et de Santé (SCHS) est d exercer des activités visant à préserver la santé des populations en lien avec l environnement : habitat, bruit, alimentation, eau de consommation, eaux de loisirs, assainissement, déchets, insectes, rongeurs, pigeons. Dans ce cadre, plusieurs types d actions sont mises en place : - enquêtes en réponse aux plaintes en santé environnement, - organisation des collectes de déchets, - mission d inspection et de contrôle des eaux et de l hygiène alimentaire - organisation des filières d élimination des déchets spécifiques, - diagnostic amiante des bâtiments municipaux, - opération de dératisation et de désinsectisation des bâtiments municipaux Un observatoire de l environnement à Toulouse La mise en place à Toulouse d un «observatoire de l environnement» permet de disposer d un état des lieux environnemental synthétique et complet par thèmes : air, déchets, déplacements, eau, énergie, climat, environnement sonore, patrimoine naturel, risque, sol et sous sol regroupant une cinquantaine d indicateurs, cet outil permet le suivi et le pilotage des politiques environnementales menées sur la ville. Mais les données de santé pour la surveillance en santé environnementale restent encore insuffisantes pour assurer un suivi temporel, réaliser des analyses géographiques et caractériser les expositions environnementales individuelles. Pour en savoir plus : Observatoire de l environnement à Toulouse Mairie de Toulouse BEH «Surveillance en santé environnementale. Mieux comprendre. 22 juin 2009, n

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