Prométerre RAPPORT D ESSAI VARIETAL Cierges. Lausanne, le 10 octobre 2012

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1 Prométerre RAPPORT D ESSAI VARIETAL 2012 Variétés de blé d automne Essai réalisé à Saint-Cierge Cierges Lausanne, le 10 octobre 2012

2 TABLE DES MATIERES VARIETES DESCRIPTION DE L ESSAI L DONNE ONNEES ES METEOROLOGIQUES 6 4. COMPTAGES DE PLANTES / EPIS OBSERVATIONS DES MALADIES RESULTATS PHYSIQUES RESULTATS ECONOMIQUES CONCLUSION Fabien CHAMBETTAZ ProConseil, Av. des Jordils 3, CP 128, 1000 Lausanne 6 Téléphone : f.chambettaz@prometerre.ch Jean-Daniel ETTER ProConseil, Av. des Jordils 3, CP 128, 1000 Lausanne 6 Téléphone : jd.etter@prometerre.ch Jérémy FREYMOND ProConseil, Av. des Jordils 3, CP 128, 1000 Lausanne 6 Téléphone : j.freymond@prometerre.ch Avec la collaboration de : Jean-Marc FREYMOND, agriculteur à Saint-Cierges Agrilogie, Station cantonale de protection des plantes Christophe KÜNDIG et André ZIMMERMANN Prométerre - 2 -

3 1. 1. VARIETES VARIETES En automne 2011, douze variétés de blé d automne ont été semées à Saint-Cierges dans le cadre d un essai organisé par Prométerre. Ont été implanté quatre blés de classe Top, cinq de classe I, deux de classe II et un de type fourrager. Tous sont inscrits dans la liste recommandée de swiss granum. Tableau 1 : Variétés observées, Classe de Nom de la variété qualité Obtenteur Année d inscription (liste recommandée) 1 CH NARA Top ACW/DSP (CH) SIALA Top ACW/DSP (CH) CH CLARO Top ACW/DSP (CH) RUNAL Top ACW/DSP (CH) CH COMBIN Classe I ACW/DSP (CH) SURETTA Classe I ACW/DSP (CH) ZINAL Classe I ACW/DSP (CH) FOREL Classe I ACW/DSP (CH) ARINA Classe I ACW/DSP (CH) LEVIS Classe II ACW/DSP (CH) LUDWIG Classe II Probstdorfer sz (AT) MULAN Fourrager Nordsaat (DE) 2007 Chacune des variétés du tableau 1 ont été testées en mode conventionnel selon les prestations écologiques requises () et en mode. Prométerre - 3 -

4 2. 2. DESCRIPTION DE L ESSAI L DESCRIPTION DE L ESSAI L L essai variétal s est déroulé sur l exploitation de M. Jean-Marc FREYMOND à Saint-Cierges à 800 m d altitude. Il se composait de 24 procédures en bande de 6 m de large par 100 m de long (6 ares) correspondant aux 12 variétés de blé conduites selon les modes et (cf. fig. 1). Certaines bandes ont été élargies à 9 m afin d inclure les passages de tracteur pour la fumure et les soins phytosanitaires (travail sur 15 m). Les traitements n ont été ni randomisés, ni répétés. Figure 1 : Plan de l essai variétal de blé d automne à Saint-Cierges Cierges, Prométerre - 4 -

5 2. 2. DESCRIPTION DE L ESSAI L Toutes les variétés ont été mises en terre le 28 septembre dans un lit de semence préalablement travaillé et dans de très bonnes conditions météorologiques à une densité de semis de 450 grains/m 2. La fumure s est composée exclusivement de nitrates d ammoniaque de synthèse apportés en 3 étapes afin de favoriser le tallage, la formation de l épi et le remplissage du grain des plantes ; les éléments nutritifs de fond ont été apportés par le fumier épandu avant la plantation des pommes de terre, La protection phytosanitaire a été importante, compte tenu du printemps 2012 doux et humide qui a été propice au développement des adventices (renouées, ortie royale, gaillet), ainsi qu à l expansion de certaines maladies fongiques (septoriose, rouilles, oïdium). L application de raccourcisseur et durcisseur de paille en mode visait à contrer le risque de verse de la culture plus marqué durant cette campagne. Le tableau 2 résume l itinéraire technique de l essai. Tableau 2 : Itinéraire ire cultural à Saint-Cierges Cierges,, campagne Mode de production PRECEDENT CULTURAL : PREPARATION DU SOL REPARATION DU SOL : SEMIS Date Stade CD Pommes de terre 1x herse à disque x chisel EMIS : x herse rotative à axe horizontal combiné à un semoir à socs Densité de semis : 450 grains/m2 Interligne : 14 cm FUMURE : TOT OT. EXTENSO = 100 UT N TOT OT. = 140 UT N : mi-tallage 32 : 2 nœuds 37 : app. dern. feuill. 40 U nitr. amm. 60 U nitr. amm. 40 U nitr. amm. 30 U nitr. amm. 40 U nitr. amm. 30 U nitr. amm. HERBICIDE ERBICIDES : : prélevée 33 : 3 nœuds 41 : extension graine Fénikan (2.5 l/ha) Express SX (60 g/ha) Apell STE (1 l/ha) REGULATEURS DE CROISSANCE : : épi à 1 cm 39 : dern. feu. étalée CCC (1 l/ha) Ethéphon (0.5 l) - FONGICIDES ONGICIDES : : 3 nœuds 39 : dern. feu. étalée Stéréo Eco (2.5 l) Gladio (1 l/ha) - RECOLTE ECOLTE : Prométerre - 5 -

6 3. 3. DONNEES METEOROLOGIQUES DONNEES METEOROLOGIQUES ES Les données météorologiques présentées dans ce chapitre ont été mesurées par la station de MétéoSuisse la plus proche du lieu d essai, respectivement à Payerne. Précisons que cette localité se situe à 490 m d altitude, contrairement à 770 m pour Saint-Cierges et que la Broye dispose d un climat moins pluvieux que le Jorat : les valeurs météorologiques ne sont utilisées qu à titre indicatif. Somme mensuelle des précipitations [mm] Pluviométrie à Payerne Normes Figure 2 : Précipitations à Payerne au cours des 2 dernières campagnes (MétéoSuisse) L année 2012 a été couronnée par un début d hiver pluvieux (décembre, janvier), ainsi que par un printemps humide avec des pluies abondantes entre les mois d avril et de juillet. Il en ressort une somme annuelle de précipitations plus importante en avec 714 mm/m 2 que durant la saison précédente (648 mm/m 2 ), soit une augmentation de 10% ; le bilan pluviométrique reste cependant inférieur à la moyenne des années (-15%). Tableau 3 : Précipitations annuelles les à Payerne et à Thierrens (MétéoSuisse) ALTITUDE : PLUIE PAR AN THIERRENS PAYERNE Normes Normes m 490 m LUIE PAR AN : 1'094 mm 845 mm 648 mm 714 mm Prométerre - 6 -

7 3. 3. DONNEES METEOROLOGIQUES Le graphique de la figure 3 présente l évolution de la température moyenne sur la saison Celle-ci s est avérée être globalement plus chaude que la température moyenne recensée entre 1961 et 1990 sur l ensemble de la même période. 25 Températures à Payerne Température moyenne [ C à 2m] Normes Figure 3 : Températures moyennes à Payerne au cours des 2 dernières campagnes (MétéoSuisse) Notons que le début de l hiver s est montré particulièrement doux avant de devenir glacial durant le mois de février (-3.6 C) causant des dégâts de gel à un grand nombre de cultures ; à relever aussi une plus grande variabilité des températures mensuelles que lors de la saison passée. Ces changements climatiques soudains, ainsi que la hausse de la température moyenne annuelle de 0.4 C sont-elles les conséquences directes du réchauffement global de la planète? Tableau 4 : Température annuelle moyenne à Payerne (MétéoSuisse( MétéoSuisse) PAYERNE Normes ALTITUDE : 490 m TEMP EMP. MOY. PAR AN : 8.5 C 9.6 C 10.0 C D un point de vue agronomique, la fin de l hiver et le printemps 2012 n ont pas été favorables au bon développement des cultures céréalières. D une part, les faibles précipitations et le froid du mois de février ont soumis les plantes à un important stress climatique : le manque de neige n a pas suffisamment protégé les cultures du gel (isolation). D autre part, la «mousson» d avril à juillet est vraisemblablement venue perturber la floraison des céréales, ce qui a eu un effet négatif sur le rendement. Prométerre - 7 -

8 4. 4. COMPTAGES DES PLANTES / EPIS COMPTAGES DES PLANTES / EPIS Trois séries de comptage ont été effectuées pendant la durée totale de l essai en fonction du nombre de variétés et du mode de production : à la levée des plantules (2 modes confondus), à la sortie de l hiver et le comptage des épis par m 2. Les résultats sont énoncés dans le tableau 5 incluant le taux de plantes saines par rapport à la densité de semis. Tableau 5 : Comptage des plantes à la levée, l à la sortie de l hiver et du nombre d épis par m 2 Variété Densité de semis Levée Sortie hiver Nombre d épis [grains/m 2 ] [plantules/m 2 ] (en % densité semis) [plantes/m 2 ] (en % densité semis) [épis/m 2 ] Date : Date : Date : Stade : 2 3 F Stade : fin tallage Stade : floraison CH NARA (58%) 284 (63%) 278 (62%) SIALA (64%) 264 (59%) 280 (62%) CH CLARO (71%) 314 (70%) 291 (65%) RUNAL (66%) 270 (60%) 270 (60%) CH COMBIN (60%) 288 (64%) 288 (64%) SURETTA (70%) 307 (68%) 307 (68%) ZINAL (73%) 339 (75%) 339 (75%) FOREL (65%) 302 (67%) 302 (67%) ARINA (61%) 293 (65%) 293 (65%) LEVIS (70%) 291 (65%) 291 (65%) LUDWIG (67%) 284 (63%) 284 (63%) MULAN (61%) 271 (60%) 271 (60%) Prométerre - 8 -

9 4. 4. COMPTAGES DES PLANTES / EPIS Les plantes de blé ont dans l ensemble bien levé, ce qui a permis d atteindre un peuplement visé de plus de 250 pieds sains par m 2 à la sortie de l hiver. Les pertes à la levée peuvent interpeler avec près d un tiers des graines n ayant pas formé de coléoptile ; cette observation est à mettre en rapport principalement avec le manque de précision du semoir à socs utilisé dans la mise en place de l essai. Les gelées de février ne semblent pas avoir influencé significativement le peuplement des variétés testées. A noter encore qu il ne paraît pas y avoir de grandes différences entre les 2 modes de production pour la formation du nombre d épis au m 2. Le taux de tallage calculé correspond à la division du nombre d épis comptabilisés sur le peuplement à la sortie de l hiver : il se chiffre en moyenne à 2.4 talles formées par plante pour chacun des modes de production. La variété Top «CH Nara» semble taller davantage en, alors que «CH Claro» (classe Top) se démarquerait davantage en. Tableau 6 : Détermination du taux de tallage TALLAGE TALLAGE [talles/plante] CH NARA SIALA CH CLARO RUNAL CH COMBIN SURETTA ZINAL FOREL ARINA LEVIS LUDWIG MULAN EXTENSO XTENSO ECART - EXT Prométerre - 9 -

10 5. 5. OBSERVATIONS DES MALADIES OBSERVATIONS DES MALADIES Ce chapitre traite la verse et les maladies observées dans l essai variétal de Saint-Cierges en Verse Seule la variété «Arina» (classe I) n a pas résisté à la verse, autant en production extensive qu intensive. La paille très longue et le poids à l hectolitre important de ce blé cumulés aux conditions météorologiques printanières douces et humides ont eu raison de la stabilité de l Arina. Figure 4 : Verse de l Arina en mode,, juin 2012 (photo J. FREYMOND) 5.2 Maladies Trois groupes de maladies ont été relevés le 5 juin 2012, respectivement la septoriose, les rouilles et l oïdium. Les figures 5 à 7 comparent la pression de chaque maladie en fonction du mode de production suivi. Les attaques ont été évaluées selon un barème de taxation de swiss granum : Barème d évaluation swiss granum : 1 Sain, aucune attaque 3 Quelques taches sur F3 et F4 5 Etendard attaqué à moins de 25% de la surface foliaire 7 Etendard attaqué à environ 50% de la surface foliaire 9 Etendard totalement attaqué, environ 100% de la surface foliaire Prométerre

11 5. 5. OBSERVATIONS DES MALADIES La septoriose a été observée sur l ensemble des variétés conduites en mode extensif : les attaques constatées n ont toutefois pas dépassé 25% de la surface foliaire. En, seules Siala, Runal, Zinal et Forel ont subi une pression du même champignon. Barème d'évalutation Septoriose dans l'essai de Saint-Cierges Figure 5 : Comparaison de la pression des septorioses entre les modes et au La pression des rouilles a été moins marquée avec l apparition de quelques taches sur les feuilles du bas des plantes (F3, F4) ; font exception les variétés Forel et Arina qui se montrent plus sensibles. L application de 2 fongicides en a garanti une bonne protection sanitaire du lot de blés testés. Barème d'évalutation Rouilles dans l'essai de Saint-Cierges Figure 6 : Comparaison de la pression des rouilles entre les modes et au Prométerre

12 5. 5. OBSERVATIONS DES MALADIES Malgré des conditions météorologiques favorables à son développement, l oïdium n a pas occasionné de grands dégâts. Les procédures s en sortent mieux grâce à la protection phytosanitaire. En production, seules Zinal et Arina montrent une résistance plus faible, tout en restant en dessous de la barre des 25% de surface foliaire touchée. Barème d'évalutation Oïdium dans l'essai de Saint-Cierges Figure 7 : Comparaison de la pression de l oïdium entre les modes et au De manière globale, la septoriose a été la principale maladie présente sur les variétés de l essai. Malgré un printemps 2012 propice à l expansion des champignons pathogènes, la pression des maladies s est avérée être modérée ; l application des 2 fongicides en était-elle donc justifiée? Notons aussi qu aucune observation des fusarioses et des mycotoxines n a été effectuée. Prométerre

13 6. 6. RESULTATS PHYSIQUES RESULTATS PHYSIQUES La récolte de l essai de Saint-Cierges a eu lieu le 27 juillet La qualité générale était bonne avec des charges inférieures à 3% et une teneur en eau du grain en-dessous de 14.5%. Les résultats sont énoncés dans le tableau suivant et sont illustrés dans les figures 8 et 9 par ordre décroissant selon le mode de production. Tableau 7 : Rendements nets de blé à % d humidité, Rendement net Rendement net Variété [dt à 14.5% H2O /ha] [dt à 14.5% H2O /ha] Différence* [dt à 14.5% H2O /ha] CH NARA Top SIALA Top CH CLARO Top RUNAL Top CH COMBIN I SURETTA I ZINAL I FOREL I ARINA I LEVIS II LUDWIG II MULAN Fourrager MOYENNE * Si la différence est positive, le l e système des possède un rendement net plus important que le mode. Globalement parlant, les rendements nets en intensif et extensif de 2012 sont inférieurs aux valeurs des années précédentes : les gels de février, la bise et les pluies printanières importantes ont certainement dû interagir sur le potentiel de production des céréales. Comme attendu, les rendements des blés conduits selon les sont supérieurs aux valeurs : la différence moyenne totale se chiffre à 9.2 dt/ha en faveur de la production intensive. Les écarts les plus marqués concernent les variétés Forel, Mulan et surtout Arina ( 22.7 dt/ha) ; notons que cette dernière est versée sur 90% de la procédure contre 50% environ en. Prométerre

14 6. 6. RESULTATS PHYSIQUES La variété suisse de classe Top CH Nara s impose à la tête du classement aussi bien en qu en production intensive avec un rendement net respectif de 68 et 74 dt/ha (à 14.5% H2O). Nouvellement inscrite dans la liste recommandée, elle devra cependant confirmer son potentiel prometteur dans les années à venir. Il en va de même pour les blés CH Combin et Suretta (classe I) qui se démarquent en production extensive. Rendement net à 14.5 % H2O [dt/ha] Rendements nets des blés de Saint-Cierges Figure 8 : Classement des rendements nets de blé par ordre décroissant,, 2012 Levis (classe II) continue de maintenir sa place sur le marché grâce à de bons résultats obtenus dans les 2 modes de production testés, même 15 ans après son inscription chez swiss granum. Sa qualité boulangère reste très appréciée des moulins. En, le blé fourrager Mulan affirme son potentiel de rendement avec plus de 71 dt/ha. Il est suivi de près par le Top CH Claro qui a déjà fait ses preuves lors des 2 saisons précédentes. Rendement net à 14.5 % H2O [dt/ha] Rendements nets des blés de Saint-Cierges Figure 9 : Classement des rendements nets de blé par ordre décroissant,, 2012 Prométerre

15 7. 7. RESULTATS ECONOMIQUES RESULTATS ECONOMIQUES Le présent chapitre compare d une part les variétés de l essai en fonction de leur marge brute comparable et évalue d autre part la rentabilité des 2 modes de production pour l année Les marges brutes calculées tiennent compte de la prestation du produit, des coûts spécifiques (semences, fumure, protection des plantes, charges diverses), ainsi que des frais occasionnés pour l épandage des engrais et la pulvérisation des produits phytosanitaires : on emploiera par conséquent le terme de marge brute «essai» afin d éviter tout malentendu. Les prix indicatifs des céréales panifiables et fourragères fixés pour la récolte 2012 (swiss granum) sont résumés dans le tableau 8. La prime est maintenue à Fr par hectare. Le tableau 9 récapitule les coûts directs pris en compte dans le calcul de la marge brute «essai». Tableau 8 : Prix indicatifs récolte 2012 et prime Prix indicatif 2012 [Fr./dt] Prix indicatif 2012 [Fr./dt] BLE CLASSE TOP 53.- BLE CLASSE III BLE CLASSE LE CLASSE I 50.- BLE FOURRAGER III 44.- LE FOURRAGER BLE CLASSE II II PRIME RIME EXTENSO 400.-/ha Tableau 9 : Coûts spécifiques 2012 Produit Coûts directs [Fr.] SEMENCES EMENCES : traitées et certifiées 150.-/ha FUMURE : SOINS PHYTOSANITAIRES : 1 unité Ndisp 1 passage «engrais» Herb. Fénikan (2.5 l/ha) Herb. Express SX (60 g/ha) Herb. Apell STE (1 l/ha) Racc. CCC (1 l/ha) Racc. Ethéphon (0.5 l) Fong. Stéréo Eco (2.5 l) Fong. Gladio (1 l/ha) 1 passage «phyto» 1.8.-/UT 50.-/UT 122.-/ha 92.-/ha 69.-/ha 9.-/ha 16.-/ha 94.-/ha 86.-/ha 70.-/UT Prométerre

16 7. 7. RESULTATS ECONOMIQUES Tableau 9 (suite) : Coûts spécifiques 2012 CHARGES DIVERSES : Assurance grêle Réception, conditionnement Cotisations blé panifiable Cotisations blé fourrager 2.4% de Fr. 3'500.-/ha 4.-/dt blé /dt blé /dt blé La saison 2012 s est avérée être en faveur de la production extensive selon les résultats obtenus sur l essai variétal de Saint-Cierges : parmi les 12 variétés de blé testées, 11 ont été financièrement plus intéressantes à cultiver selon le mode. En moyenne, ce dernier dégage un gain supplémentaire de Fr par hectare de blé face à une production conventionnelle (cf. tab. 10). Cet écart aurait pu être réduit si l exploitant s était limité à l emploi d un seul fongicide. Seule Arina présente une meilleure marge brute «essai» en culture intensive (+ Fr /ha) : rappelons que cette variété de classe I reste sensible à la verse par sa longue paille et se montre peu tolérante à l oïdium, aux rouilles et à la septoriose. Tableau 10 : Marges brutes «essai», Marge brute Variété [Fr./ha] Marge brute [Fr./ha] Différence* [Fr./ha] CH NARA Top SIALA Top CH CLARO Top RUNAL Top CH COMBIN I SURETTA I ZINAL I FOREL I ARINA I LEVIS II LUDWIG II MULAN Fourrager MOYENNE OYENNE * Si la différence est positive, le l e système des possède une marge brute «essai» financièrement plus intéressante que le mode. Prométerre

17 7. 7. RESULTATS ECONOMIQUES Corrélativement au rendement net, la marge brute essai du blé Top CH Nara domine les autres marges calculées aussi bien en production intensive qu extensive pour Etant la seule valeur à dépasser la barre des Fr. 2'000.-/ha en, elle se monte à plus de Fr. 2'600.-/ha en. Très prometteuse, la variété devra confirmer son potentiel économique dans les années à venir. Les blés CH Nara (Top), Runal (Top), CH Combin (I), Suretta (I), Zinal (I), Levis (II) et Ludwig (II) ont démontré une bonne aptitude à la production extensive en dégageant une marge supplémentaire variant entre 500 et 620 francs par hectare. A l inverse, les écarts les moins marqués ont été observés pour les variétés de classe I Forel et Arina (moins de Fr /ha) dont les marges brutes essai sont plus faibles. Les blés Arina et Mulan (fourrager) obtiennent les plus mauvais scores en termes de rentabilité. Alors qu Arina ne rapporte pas plus de 1'115.- par hectare en, Mulan n atteint pas les Fr /ha en. Notons que le blé fourrager n est rémunéré qu à hauteur de Fr par décitonne en Marges brutes "essai" des blés de Saint-Cierges Marge brute "essai" [Fr./ha] Figure 10 : Marge brute «essai» par variété de blé et par mode de production, 2012 Prométerre

18 8. 8. CONCLUSION CONCLUSION L essai mis en place par Prométerre en automne 2011 avait pour objectif de comparer douze variétés de blé panifiable et fourrager d une part, d évaluer la rentabilité des cultures en production intensive () et extensive () d autre part. L agriculteur Jean-Marc FREYMOND de Saint-Cierges a rendu possible la mise sur pied de cet essai en bandes composé d une partie conventionnelle et d une partie pour chaque variété. Les techniques culturales ont été celles de l exploitant, adaptées en fonction des conseils de Prométerre ; le but étant de comparer les résultats en fonction des «habitudes» de la pratique. Les blés testés se sont bien développés à l automne et présentaient un peuplement raisonnable à la sortie de l hiver. Toutefois, les conditions météorologiques n ont pas toujours joué en leur faveur. D une part, le manque de couverture neigeuse et le froid de février ont soumis les plantes à un stress climatique important. D autre part, les fortes précipitations d avril à juillet sont venues perturber la floraison des céréales. Cela s est traduit par une baisse de production, expliquant des rendements moyens pour l année 2012 autant en production extensive avec une moyenne de 57.3 dt par hectare cultivé qu en (66.5 dt/ha). Le printemps doux et pluvieux a encouragé la formation de maladies fongiques, en particulier la septoriose dont la pression s est avérée être modérée. Le problème de verse n a été observé que chez la variété de classe I «Arina» dans les deux modes de production. Figure 11 : Essai variétal de blé d automne à Saint-Cierges, printemps 2012 (photo J. FREYMOND) Prométerre

19 8. 8. CONCLUSION L ensemble des blés de l essai de Saint-Cierges a présenté des rendements supérieurs en production conventionnelle qu en. L écart moyen, relativement faible en comparaison des années précédentes, ne se monte qu à 9.2 dt par hectare (à 14.5% H2O). Ce gain de productivité en ne suffit de loin pas à couvrir la marge financière supplémentaire dégagée par un blé extensif qui engendre une «marge brute essai» plus intéressante. Ainsi, 11 variétés sur 12 possèdent un taux de rentabilité plus élevé en avec le renoncement des applications fongicides / insecticides / régulatrices de croissance et avec l octroi de la prime culturale (Fr /ha) : le surplus à gagner se chiffre à Fr par hectare pour la récolte 2012 selon les résultats de l essai. Précisons cependant que les paramètres sanitaires et nutritionnels du blé n ont pas été considérés dans ce travail : poids à l hectolitre, analyse des mycotoxines (fusarioses) ou encore qualité boulangère pour le panifiable (teneur en protéines, gluten humide). Le blé suisse Top «CH Nara» (ACW/DSP) est la variété phare de cet essai Il se démarque aussi bien en production extensive qu intensive en obtenant les meilleurs rendements et en dégageant les marges brutes essai les plus intéressantes (Fr. > 2'000.-/ha). Inscrite en 2010 dans la liste recommandée de swiss granum, cette variété prometteuse devra confirmer son potentiel lors des prochaines campagnes. Il en va de même pour les nouveaux blés de classe I «CH Combin» et «Suretta» (ACW/DSP) qui démontrent une bonne aptitude à l, au même titre que «Siala» et «CH Claro» (classe Top). «Levis» (classe II) défend toujours sa place sur le marché grâce à de bons résultats en matière de production et de rentabilité dans les deux modes testés, même 15 ans après son inscription chez swiss granum. Sa bonne qualité boulangère fait de lui un blé très apprécié des moulins régionaux. «Arina» (classe I) confirme son manque de résistance à la verse, ainsi que sa sensibilité aux maladies fongiques telles que la septoriose, les rouilles et l oïdium. Très demandée pour ses excellentes propriétés boulangères, cette variété ne devrait pas être conduite en culture extensive. Enfin, le blé fourrager «Mulan» possède un potentiel de rendement intéressant, mais qui reste insuffisant en termes de rentabilité : rappelons qu il n est rémunéré qu à hauteur de Fr /dt. Fabien Chambettaz ProConseil Av. des Jordils Lausanne 6 Prométerre

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