JANVIER Rapport PME. Aperçu de l état de santé économique et financière des PME belges

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1 JANVIER 2017 Rapport PME Aperçu de l état de santé économique et financière des PME belges

2 Une publication de UNIZO vzw, Graydon Belgium nv et de l UCM

3 Redaction Gilles Vandorpe (Coordinateur Recherche UNIZO-Service d Etudes) Charlie Tchinda (Economiste-Statisticien UCM-Service d Etudes) Comité de pilotage et source des données Peter Thijs (Programmation Graydon Belgium nv) Aimé Le Roy (Research & Development Graydon Belgium nv) Johan Bortier (Directeur UNIZO-Service d Etudes) Eric Van den Broele (Senior Manager Research & Development Graydon Belgium nv) Clarisse Ramakers (Directrice UCM-Service d Etudes) Contact Secretariaat UNIZO-Studiedienst Willebroekkaai 37 Tel studiedienst@unizo.be 1000 Brussel Fax Graydon Belgium nv Uitbreidingstraat 84-b1 Tel studiedienst@graydon.be 2600 Berchem Fax UCM Service d Etudes Chaussée de Marche 637 Tel service.etudes@ucm.be 5100 Wierde-Namur Fax L acquisition et l utilisation de cette étude est encouragée moyennant la citation de la source : UNIZO - Graydon Belgium - UCM. Cette brochure a été préparée uniquement à des fins d information. Les données ont été obtenues et analysées à partir de la base de données Graydon. Le traitement a été effectué par les départements des études de l UNIZO et de l UCM. Les éditeurs, auteurs ou fournisseurs d informations peuvent être tenus responsables d éventuelles inexactitudes. L interprétation finale des données est laissée à l appréciation lecteur. 3

4 Table des matières Introduction Méthodologie Les PME en chiffres Evolution des PME sur l ensemble de la Belgique Les PME selon la durée de vie Les PME selon la forme juridique Les PME selon le secteur d activité Les PME selon la taille de l entreprise Ratios financiers des PME belges Productivité : Valeur ajoutée par rapport au coût du personnel Rentabilité nette des fonds propres après impôts Solvabilité Degré d indépendance financière La couverture des fonds empruntés par le cash-flow Liquidité FiTo -mètre Autres données économico-financières des PME Nombre de jours crédit-fournisseur Nombre de jours crédit client Investissements en immobilisations corporelles Résultats d exploitation et entreprises déficitaires Capitaux propres Multiscore des PME en Belgique Conclusion Ratios financiers des entreprises PME belges et FiTo -mètre Autres données économiques et financières Multiscore des PME belges...39 Liste des abbrévations Liste des tableaux et graphiques Annexes

5 Introduction La première édition du rapport PME a été publiée en 2008 et concernait uniquement les PME flamandes. Les promoteurs de cette initiative, à savoir UNIZO et GRAYDON avaient pour objectif de présenter une image de la santé financière des PME de cette région. Depuis 2013, le rapport PME-Flandre a été transformé et élargi en Rapport PME-Belgique. L UCM a rejoint les deux partenaires traditionnels UNIZO et GRAYDON pour mener à bien le projet. Bien que cette huitième édition ait une portée plus large, l objectif principal reste le même que lors de la première édition, à savoir, la cartographie de la santé financière et économique des PME sur une période de plus en plus longue. Ce rapport porte sur la période et se base sur des données que nous avons obtenues à partir des comptes annuels. Les chiffres sont principalement d intérêt pour l entrepreneur, qui peut se positionner par rapport aux autres PME, à la fois au sein d un secteur en particulier et dans la population totale des PME en Flandre, à Bruxelles et en Wallonie. En outre, le rapport est également une source d informations pour divers acteurs sur la base d un ensemble complet de données permettant d examiner la santé financière et économique des PME belges avec précision en vue de prendre des décisions conséquentes. Les chiffres figurant dans le rapport des PME ont été arrêtés le 4 novembre À ce moment, 96,1% des comptes annuels pour 2015 étaient disponibles. Nous examinons la santé économique et financière des entreprises de moins de 50 travailleurs ainsi que celle des entreprises en personne physique. Les chiffres pour les entreprises sont principalement basés sur les données des comptes annuels. En outre Graydon Belgium a également son propre instrument qualitatif d évaluation, le multiscore. Il permet de donner une image de la santé financière à la fois des sociétés-pme et des entreprises en personne physique. Le rapport présente des chiffres et ratios pour la Belgique, la Flandre, Bruxelles et la Wallonie. Des données sectorielles spécifiques et des données provinciales peuvent être consultées en annexe. Dans la première partie, nous donnons un aperçu statistique du nombre de PME en Belgique, mais aussi une subdivision selon la région. L effectif des PME fait l objet d une grande attention, ainsi que le nombre de PME selon le groupe d âge, selon la forme juridique, selon le secteur d activité et les classes d emploi. Nous faisons la distinction entre les sociétés et les entreprises en personne physique. Ensemble, ces deux sous-groupes forment le groupe des PME. 5

6 Dans une deuxième partie, nous mettons en avant certains paramètres financiers et économiques des sociétés-pme (c est-à-dire sans les entreprises en personne physique). Ces paramètres sont résumés à la fin du chapitre dans un indicateur global : le score FiTo ou FiTo -mètre. Le score FiTo a été développé sur la base des recherches du professeur émérite Hubert Ooghe (Université de Gand et la Vlerick Leuven Gent Management School) en étroite collaboration avec Graydon Belgium. Le score est déterminé sur la base de huit ratios calculés pour les entreprises. Il donne une image claire de la cohérence financière au sein de l entreprise. Les différents ratios qui sont inclus dans le calcul sont : la valeur ajoutée brute par rapport au personnel, la rentabilité nette des actifs de l entreprise après impôt, le rendement net des capitaux propres après impôts, le degré d auto - financement, le degré d indépendance financière, la dette financière à court et à long terme, la couverture de la dette par le cash-flow et enfin le ratio de cash net. Les ratios sont également inclus séparément dans ce calcul, à l exception de la rentabilité nette des actifs après impôt et du ratio de liquidité. Dans une troisième partie, nous examinons cinq autres paramètres économico-financiers, à savoir le nombre de jours de crédit fournisseur, le nombre de jours de crédit client, les investissements en immobilisations corporelles en cours, le bénéfice d exploitation et la part des entreprises déficitaires et enfin les capitaux propres. Ces cinq paramètres - en plus des ratios financiers précédemment mis en avant - permettent d obtenir une image plus complète de la santé financière et économique des sociétés-pme. Dans la quatrième section, nous examinons le multiscore pour les PME belges. Le multiscore est une analyse qualitative de Graydon qui permet aussi d avoir une image sous un autre angle de la santé économique et financière des sociétés-pme et des entreprises en personne physique. 6

7 1. Méthodologie Le rapport des PME est compilé à partir des données recueillies par Graydon Belgium. La base de données de source de Graydon contient tous les numéros de TVA actifs, passifs et inactifs belge (et depuis Juin 2004 les numéros d entreprise). En 2016 cela signifie environ 3,1 millions de numéros de TVA dont plus de numéros d entreprises actives (sociétés-pme, entreprises en personne physique, des organismes parapublics et les ASBL). Les chiffres de l entreprise sont à l origine extraits de la Banque-Carrefour des Entreprises ou répertoriées selon l acte de création. Les professions de médecins et avocats tout comme les ASBL ne sont pas inclus dans les chiffres en raison de la nature de leurs activités. En plus des numéros d entreprise Graydon, travaille activement avec les documents de base, et la lecture du Moniteur belge afin d augmenter la précision des données. De même les contacts avec les tribunaux, les autorités fiscales et les organismes de sécurité sociale permettent de coller au plus près à la réalité. Toute l information financière et économique potentielle disponible sur le «marché de l information» belge est systématiquement collectée, structurée et traitée. Une mise à jour régulière et continue de ces informations est réalisée à partir de l identifiant de chaque entreprise et repose principalement sur quatre piliers : y La communication en ligne ou la communication via les médias automatisé avec divers organismes officiels, tels que la Banque Nationale de Belgique, les listes d entrepreneurs enregistrés... ; y Ajout et correction des informations officielles dans diverses publications au niveau officiel (Moniteur belge, protestation, des actes de création... ) ; y Chaque jour, en prenant toutes sortes de publications non officielles comme les journaux et magazines ; y Organisation de leur propre système de mise en commun afin de garder une certaine avance sur les derniers développements du secteur (des expériences de paiement, mise en commun chèques sans provision, mise à jour des faillites actées, assignations ONSS, en collaboration avec les agences de recouvrement... ). Les chiffres de ce rapport couvrent la période de 2006 à 2015 et sont arrêtés au 4 novembre A cette époque, 96,1% des comptes annuels pour 2015 étaient disponibles. Les ratios et autres résultats dérivés impliquent que les états financiers étaient disponibles à ce moment-là pour toute la population représentant les PME. Les chiffres associés aux multiscores reflètent la situation de 2006 à Nous définissons une PME comme une entreprise de 50 salariés au plus. 1 Le nombre d entreprises actives indique les entreprises encore en vie. Les numéros d entreprises passives indiquent des activités abandonnées qu il est important d avoir. Les chiffres sur le nombre d entreprises dormantes indiquent entreprises existante, mais inactives. 7

8 Dans la partie 2 intitulée «Les PME en chiffres», nous faisons la distinction entre les différentes formes juridiques. À savoir SA, SPRL, SPRL-U, diverses sociétés en commandite et coopératives, entreprise individuelle, les entreprises sous d autres formes juridiques. Parmi la catégorie «Autres», on retrouve toutes les autres entités non étatiques exerçant sous les formes légales autres que celles-ci-avant mentionnées. Ces autres entités comprennent : y Partenariat européen y Groupement européen d intérêt économique y Entreprises agricoles y Association de droit étranger y Société commerciale silencieux y Association de fait y Association à but social y... Les secteurs utilisés dans les annexes sont basés sur la nouvelle nomenclature NACEBEL utilisée depuis Janvier Nous nous limitons à la classification NACE 4. Les principaux secteurs utilisés sont des groupes de NACEBEL suivants : Principaux secteurs Groupe(s) NACEBEL Services 58,59,60,61,62,63,64,65,66,68,70,72,73,74,77,78,79,80,81,82,87,88,90,91,92,93,94,95,96,97,98 Construction 41,42,43 Industrie 1,2,3,5,6,7,8,9,10,11,12,13,14,15,16,17,18,19,20,21,22,23,24,25,26,27,28,29,30,31,32,33,35,36, 37,38,39 Commerce en détail 471,472,473,474,475,476,478,479 Horeca 55,56 Commerce de gros 462,463,464,465,466,467,469 Automobile 451,452,453,454 Transport 49,50,51,52,53 Professions libérales ** 4773,69,711,75,86 * Autres 45,46 *, 47,71,84,85,86 *,99 * Toutes les activités partielles n appartiennent pas au même groupe principal, par ex. les activités de commerce de gros (46) peuvent chevaucher d autres secteurs. ** A cause du caractère encore toujours très aléatoire des chiffres historiques en rapport avec les professions libérales, on a préféré, sauf pour un groupe restreint qui clairement peut être considéré comme PME, de ne pas les analyser. 8

9 Dans la partie 5, nous présentons la situation économique et financière des PME belges et les entreprises individuelles sur la base du multiscore de Graydon. Ce multiscore donne un aperçu du risque de faillite et les perspectives de croissance des entreprises au sein d un secteur. Le multiscore partitionne un secteur en classes de risque. Pour ce faire, le multiscore utilise une évaluation multidisciplinaire de la santé ou de la mauvaise santé des entreprises et de leur potentiel de croissance possible et leur attribue alors un score de 0 à 100. Le score complet repose sur 3 piliers : y Tout d abord, il y a les faits. Il s agit d un mélange des données que Graydon enregistre le plus systématiquement possible dans sa banque de données (citation ONSS, dossiers de recouvrement, chèques sans couverture...). Ces données, environ 80 au total, jouent un rôle essentiel dans l appréciation du crédit et sont à chaque fois estimée en fonction de leur pertinence, ancienneté et périodicité. y En deuxième lieu, Graydon traite les bilans des entreprises. En collaboration avec la Vlerick Leuven Gent Management School, on fixe au préalable les ratios qui sont les plus déterminants dans la réussite ou la faillite des entreprises. Ces ratios sont évalués en fonction de leur pertinence et sont intégrés dans le scoring. Cette information ne peut cependant pas être appliquée à des entreprises qui n ont pas d obligation de publication. C est pourquoi, pour les entreprises qui ne sont pas soumises à l obligation de publication, on utilise - si nécessaire - une autre source statistique. Concrètement, il s agit entre autres du secteur dans lequel une entreprise est active, l âge de l entreprise,... y En troisième lieu, il y a les «habitudes de paiement». Il s agit des données concernant le comportement de paiement de l entreprise, obtenues via le propre réseau d information de Graydon. Les pratiques de paiement donnent d ailleurs, indépendamment des bilans et autres faits matériels, une indication sur le moral de l entreprise. Le multiscore permet de cette manière de réaliser des évaluations sur des ensembles de secteurs d activité et est de ce fait, un instrument approprié dans le cadre de ce rapport. 9

10 2. Les PME en chiffres Le Chapitre «Les PME en chiffres» présente un ensemble complet de statistiques sur les PME, que ce soient des entreprises en personne physique ou des sociétés. Nous examinons l évolution du nombre de PME en Belgique et dans les trois régions pour la période de 2006 à Une vue d ensemble de la part dans le total des entreprises en personne physique et des PME en société sera présentée en fonction de la durée de vie de l entreprise pour l année 2015 et pour chaque région. Nous présentons également l évolution du nombre de PME selon la forme juridique, par région, de nouveau entre 2006 et Le nombre de PME par secteur et par région est aussi analysé, mais juste pour l année Enfin, nous donnons un aperçu des entreprises selon les classes d effectifs employés. 2.1 Evolution des PME sur l ensemble de la Belgique En Flandre on dénombre un total de PME (Entreprises en personne physique et sociétés ayant moins de 50 travailleurs) actives en Cela représente 56 % du total des PME en Belgique. Entre 2006 et 2015, Le nombre de PME a été en progression constante. En 2015, on compte 17 % de PME actives en plus, en Flandre, par rapport à 2006, soit une augmentation annuelle moyenne de près de 2 %. Bruxelles compte PME, qui représentent 11 % du total, alors qu en Wallonie, on a plus de PME dont la part représente 28 % du total. Entre 2006 et 2015, le nombre de PME s est accru de 23 % à Bruxelles et 18 % en Wallonie. En rythme annuel moyen, cela représente 2,6 % et 2,0 % pour Bruxelles et la Wallonie respectivement. Tableau 1 : Evolution du nombre de PME par région, Flandre Bruxelles Wallonie Inconnu Fédéral La source des chiffres est la base de données de Graydon qui contient plus d un million d entreprises actives. Les chiffres présentés dans ce rapport sont obtenus en éliminant les entreprises ayant plus de 50 travailleurs. Ensuite, les ASBL sont aussi exclues. 10

11 En 2015, 55 % des PME, exerçant en société, en Belgique étaient établies en Flandre. Par rapport à 2006, ces dernières ont connu une augmentation de 26 %, soit un accroissement annuel moyen de 3,0 %. Avec plus de PME en société en 2015, Bruxelles compte pour 15 % du total Belge, contre 17 % en La part des PME en société de la Wallonie dans le total en 2015 est de 22 %, contre 23 % en A Bruxelles et en Wallonie, le nombre de sociétés PME a augmenté de 18 % et 23 % respectivement entre 2006 et Cela représente une augmentation annuelle moyenne de 2,0 % et 2,6 % respectivement. A côté, on a un groupe d entreprises-pme dont la localisation n est pas connue, mais dont la part ne cesse de croître. Leur nombre a presque doublé en 10 ans et leur part est désormais de 9 %! Tableau 2 : Evolution du nombre de PME-personnes morales en fonction des régions, Flandre Bruxelles Wallonie Inconnu Fédéral Par rapport à 2006, le nombre d entreprises en personne physique a augmenté de 13,8 %. C est une augmentation significative qu on observe depuis On a une rupture de tendance par rapport à la période , où l effectif des entreprises en personne physique était systématiquement en recul. A Bruxelles, un accroissement de 35,2 % a été enregistré pendant que l augmentation constatée en Wallonie était de 14 %, contre 10 % en Flandre sur la même période. La Flandre avait plus de entreprises en personne physique en 2015, soit 58 % des entreprises individuelles exerçant en Belgique. Cette proportion est de 8 % à Bruxelles et 33 % en Wallonie. Ces parts sont stables depuis Tableau 3 : Evolution du nombre de PME-Personne physique en fonction de la région, Flandre Bruxelles Wallonie Inconnu Fédéral

12 2.2 Les PME selon la durée de vie 3 En 2015, près de la moitié (46 %) des PME exerçant en société avaient moins de 10 ans. 52 % d entre elles avaient entre 10 et 50 ans. Les 3 % restants avaient plus de 50 ans. La structure est la même dans les trois régions. Tableau 4 : Proportion de sociétés PME en fonction de la catégorie d âge et région ans 5-9 ans ans ans ans ans +50 ans Flandre 24 % 22 % 25 % 18 % 6 % 2 % 3 % Bruxelles 27 % 19 % 22 % 18 % 6 % 4 % 4 % Wallonie 24 % 21 % 25 % 19 % 6 % 2 % 3 % Fédéral 25 % 21 % 25 % 18 % 6 % 3 % 3 % En 2015, 48 % des entreprises en personne physique avaient moins de 10 ans en Belgique. A Bruxelles où l on trouve des entreprises plus jeunes, cette proportion s élevait à 59 %. 44 % du total des entreprises en personne physique avaient entre 10 et 50 ans en Belgique lors de cette même année. Bruxelles se distingue avec une proportion de 36 % pour cette catégorie d âge. En Belgique, comme en Flandre et en Wallonie, 9 % des entreprises individuelles existent depuis plus de 50 ans. A Bruxelles cette proportion est de 5 %, et donc plus faible que dans les autres régions et le pays. Tableau 5: Proportion d entreprises individuelles en fonction de la catégorie d âge et région, ans 5-9 ans ans ans ans ans +50 ans Flandre 29 % 18 % 21 % 15 % 6 % 2 % 9 % Bruxelles 41 % 18 % 16 % 10 % 7 % 3 % 5 % Wallonie 29 % 17 % 20 % 16 % 7 % 3 % 8 % Fédéral 30 % 17 % 20 % 15 % 6 % 2 % 9 % 3 Les entreprises qui changent de statut juridique sont considérées comme de nouvelles entreprises et sont donc recomptées dans les chiffres. 12

13 2.3 Les PME selon la forme juridique La forme juridique principale pour les PME en Flandre est encore de loin l entreprise en personne physique, même si sa part dans la population totale des PME a reculé de 54 % en 2006 à 50 % en En revanche, la deuxième forme juridique la plus importante, la SPRL, a enregistré une stagnation de sa représentativité. En 2006, seulement 26 % des PME exerçaient sous cette forme juridique. En 2015, cette part était passée à 27 %. La SPRL-U a connu une augmentation sur la période et prend une part de 5,2 % dans le total. La proportion de SA baisse légèrement de 12 % à 8 % sur la période Tableau 6: Evolution des PME en Flandre, en fonction de la forme juridique Forme juridique SA SPRL SPRL-U SC Entrep. Indiv SNC Autres TOTAL A Bruxelles, la part des SPRL est restée stable à 33 % sur la période En 2006, l entreprise en personne physique représentait 31 % des formes juridiques enregistrées dans les PME. Cette part a légèrement augmenté et se situe à 34 % en La SPRL-U ne cesse de grandir et compte pour 7 % en La part des SA baisse et passe de 18 % en 2006 à 12 % en Les diverses sociétés en commandite et coopérative se stabilisent par rapport à 2006 et comptent pour 7 % en Tableau 7 : Evolution PME à Bruxelles, en fonction de la forme juridique Forme juridique SA SPRL SPRL-U SC Entrep. Indiv SNC Autres TOTAL

14 L entreprise individuelle ou en Personne Physique (PP), en tant que forme juridique est de loin la plus importante en Wallonie où elle représente près de 60 % des PME. C est un peu moins que les 62 % enregistrés en Les SPRL et SPRL-U occupent l espace ainsi perdu. En 2006, les SPRL avaient une part de 20 %, en 2015 ce chiffre est passé à 22 %. La SPRL-U a gagné 2 points de pourcentage par rapport à 2006 et compte pour 5 % en 2015, presqu au même niveau que les SA (6 %). Les autres formes juridiques conservent les mêmes proportions par rapport à Tableau 8 : Evolution des PME en Wallonie selon la forme juridique, Forme juridique SA SPRL SPRL-U SC Entrep. Indiv SNC Autres TOTAL

15 2.4 Les PME selon le secteur d activité En 2015, 31 % des PME exerçaient dans le secteur des services en Flandre. Viennent ensuite, la construction et l industrie, avec une part de 12 % et 10 % respectivement. Le commerce de détail est à la quatrième place avec une part de 8 %. L Horeca compte pour 8 %, la part du Commerce de gros est de 4 %. Tant le secteur de l automobile et des transports ont chacun une part de 2 %. Graphique 1 : Répartition des PME en Flandre selon le secteur d activité, 2015 AUTOMOBILE PROFESSIONS LIBERALES COMMERCE DE GROS HORECA COMMERCE DE DETAIL INDUSTRIE CONSTRUCTION AUTRES / INCONNU SERVICES À Bruxelles également, la plus grande part des PME exerce dans le secteur des services et représente 32 % d entre elles. En deuxième place vient la construction avec une part de 11 %. Le commerce de détail suit avec 8 %. Viennent ensuite l horeca (5 %), commerce de gros (3 %), l industrie (3 %) et enfin les transports (2 %) et l automobile (2 %). Graphique 2 : Répartition des PME à Bruxelles selon le secteur d activité, 2015 AUTOMOBILE TRANSPORT PROFESSIONS LIBERALES INDUSTRIE COMMERCE DE GROS HORECA COMMERCE DE DETAIL CONSTRUCTION AUTRES / INCONNU SERVICES

16 Comme en Flandre et à Bruxelles, le plus grand secteur est celui des services en Wallonie avec une part de 26 %. Le secteur de l industrie représente 11,5 % des PME et celui de la construction 11 %. Le commerce de détail compte pour 9 % et l horeca pour 5,5 %. Les secteurs de l automobile et du commerce de gros représentent 3 % des PME et enfin le secteur du transport compte pour 2 %. Graphique 3 : Répartition des PME en Wallonie selon le secteur d activité, 2015 TRANSPORT COMMERCE DE GROS AUTOMOBILE HORECA COMMERCE DE DETAIL CONSTRUCTION INDUSTRIE SERVICES AUTRES / INCONNU

17 2.5 Les PME selon la taille de l entreprise En Flandre, on recense près de PME (sociétés ou entreprises en personne physique) n ayant pas de salariés. Ils comptent pour 86 % de toutes les PME flamandes. 11 % d entre elles ont entre 1 et 9 salariés. Seuls 2 % ont entre 10 et 49 travailleurs. Le nombre d entreprises sans salariés a le plus augmenté au cours de la période (+ 21 %). Le nombre d entreprises qui comptent entre 5 et 9 salariés a augmenté de 3 % depuis 2006, de même que ceux ayant entre 10 et 19 travailleurs (+ 5 %). Le nombre d entreprises ayant entre 1 et 4 employés et celui de celles ayant entre 20 et 49 salariés ont reculé de 1,8 % et 1,2 % respectivement sur la période Tableau 9 : Evolution des PME en Flandre, en fonction des classes d emploi Classes Aucun à 4 trav à 9 trav à 19 trav à 49 trav TOTAL A Bruxelles, il y a près de PME sans salariés. C est 89 % du nombre total des PME à Bruxelles. 7 % des PME de Bruxelles ont entre 1 et 4 personnes salariées PME ou 4 % du nombre total des PME à Bruxelles emploient entre 5 et 49 personnes. Tableau 10 : Evolution des PME à Bruxelles, en fonction des classes d emploi, Classes Aucun à 4 trav à 9 trav à 19 trav à 49 trav TOTAL

18 Le nombre de PME n ayant pas de personnel s élève à en Wallonie, soit 89 % de l ensemble des PME wallonnes en % d entre elles ont entre 1 et 9 salariés et, 2 % emploient entre 10 et 49 personnes. Le nombre d entreprises n ayant pas de salariés s est lui accru de 21 %, soit 2,1 % en rythme annuel moyen. Le nombre d entreprises ayant entre 5 et 9 ainsi que 20 et 49 salariés a augmenté de 4 %. Le nombre d entreprises ayant entre 1 et 4 salariés a diminué de 3 % et aussi les entreprises avec 10 à 19 salariés sont en légère baisse (-1 %). Tableau 11 : Evolution du nombre de PME en Wallonie selon les effectifs de salariées, Classes Aucun à 4 trav à 9 trav à 19 trav à 49 trav TOTAL

19 3. Ratios financiers des PME belges Pour rendre compte de la situation économique et financière des PME belges, nous analysons divers ratios basés sur les données des états financiers de ces dernières. Les données financières calculées le sont uniquement sur les entreprises-pme (sociétés) et ne prennent donc pas en compte les entreprises individuelles (Personnes Physiques). Nous examinons la productivité (valeur ajoutée brute par rapport au coût du personnel), la rentabilité nette des fonds propres après impôt, la solvabilité, le degré d indépendance financière, la couverture de la dette par le cash-flow et la liquidité. Nous utilisons également l instrument discuté précédemment Fito ou encore le FiTo -mètre, qui est un bon indicateur de la santé financière globale d une entreprise ou d un groupe d entreprises. Nous donnons divers ratios et les résultats du Fito mètre chaque fois pour la Belgique et les trois régions. Les indicateurs qui en résultent sont présentés dans chaque cas sur la base de leurs valeurs médianes au lieu des valeurs moyennes afin d éviter l influence des valeurs extrêmes sur les résultats. Le détail des données par secteur pour la Belgique et les trois régions est consultable en annexe. 3.1 Productivité : Valeur ajoutée par rapport au coût du personnel Le ratio de la valeur ajoutée brute par rapport au personnel reflète la mesure dans laquelle la valeur ajoutée brute permet de couvrir les frais de personnel. C est une mesure de la productivité d une entreprise. Si le rapport est inférieur à 100%, cela signifie que la valeur ajoutée n est pas suffisante pour couvrir le coût de la main d œuvre. Le Graphique 4 montre l évolution de la valeur médiane de la valeur ajoutée brute par rapport au personnel des PME en Belgique et par région de 2006 à En 2015, la valeur médiane belge de cette mesure est égale à 165,2 %. En Flandre, la productivité est la plus élevée avec un niveau de 171 %. Bruxelles a une productivité moins importante de 145,3 %, légèrement meilleure qu en 2014 (144,9 %). En Wallonie la productivité des PME s établit à 161,6 %, en-dessous du niveau national de plus de 3,5 %. C est cependant mieux qu en 2014 (160,1 %). Toutes les régions montrent une évolution similaire de la productivité des PME durant la décennie étudiée. La productivité montre une tendance à la hausse, en dehors de deux périodes où l on observe un recul de celle-ci. Il s agit des périodes et Depuis lors, on observe une légère augmentation de la productivité des PME dans les trois régions. 19

20 Graphique 4 : Evolution du rapport de la valeur ajoutée sur le coût du personnel (%) pour les PME selon la région, (médiane) 185 % 180 % 175 % 170 % 165 % 160 % 155 % 150 % 145 % 140 % Flandre Bruxelles Wallonie Fédéral ,0 % 179,5 % 175,1 % 170,2 % 174,7 % 175,0 % 150,0 % 151,9 % 147,4 % 143,3 % 147,6 % 147,0 % 165,8 % 168,3 % 162,9 % 162,2 % 165,2 % 164,3 % 170,0 % 173,1 % 168,1 % 164,7 % 168,8 % 168,6 % ,4 % 144,2 % 159,0 % 164,4 % ,9 % 143,6 % 157,6 % 162,0 % ,0 % 144,9 % 160,1 % 163,6 % ,0 % 145,3 % 161,6 % 165,2 % 3.2 Rentabilité nette des fonds propres après impôts La rentabilité nette des fonds propres après imposition exprime le taux de rendement généré par une entreprise, par rapport aux fonds propres investis. C est un indicateur qui mesure le rendement des moyens investis. Au plus la rentabilité nette est élevée, au plus les moyens investis rapportent. Pour une utilisation correcte de la rentabilité nette d une entreprise, il convient de l utiliser pour comparer les entreprises dans un même secteur étant donné que celle-ci peut être très différente en fonction du secteur. En Belgique, la rentabilité nette des fonds propres s établit à 8,4 % dans les PME en En 2007, ce chiffre avait atteint son plus haut niveau avec 9,5 %. En Flandre, la rentabilité nette des fonds propres après impôts a augmenté entre 2006 et 2007 en passant de 8,9 % à 9,7 %. En 2008 et 2009, la rentabilité a reculé avant de se reprendre en 2010 pour atteindre 8,8 % en Elle a ensuite amorcé un léger déclin jusqu en On peut observer une évolution similaire dans les autres régions. Il est surprenant de constater que, depuis 2009, la rentabilité des PME a été plus élevée en Wallonie qu en Flandre. Depuis 2012, on remarque une certaine convergence dans les chiffres de la rentabilité entre ces deux régions. On remarque aussi que, Bruxelles doit cependant composer avec un niveau de rentabilité structurellement plus bas que les autres régions pour ses PME, bien que les différences se réduisent par rapport à la Wallonie et à la Flandre et que les tendances soient semblables à celles de ces deux régions. Cette différence était encore de près de 2 % en 2006 est désormais inférieure à 1 % en

21 Graphique 5 : Evolution de la rentabilité nette des capitaux propres après impôts des PME selon les régions, (médiane) 11 % 10 % 9 % 8 % 7 % 6 % 5 % 4 % 3 % 2 % 1 % 0 % Flandre Bruxelles Wallonie Fédéral ,9 % 9,7 % 8,6 % 7,5 % 8,1 % 8,8 % 8,9 % 6,9 % 7,7 % 6,5 % 5,9 % 6,9 % 7,6 % 7,9 % 8,6 % 9,5 % 8,5 % 8,1 % 8,6 % 9,4 % 9,0 % 8,6 % 9,5 % 8,3 % 7,5 % 8,1 % 8,8 % 8,8 % ,7 % 7,4 % 8,7 % 8,6 % ,7 % 7,8 % 8,9 % 8,6 % ,4 % 7,6 % 8,8 % 8,4 % 3.3 Solvabilité La solvabilité d une entreprise donne la capacité pour cette entreprise à faire face à ses dettes, à court ou long terme via ses fonds propres. C est en quelque sorte la part des capitaux propres dans le total du passif. Plus cette part est élevée, plus l entreprise est solvable et peut faire face aux problèmes liés à ses dettes à court ou à long terme. La comparaison de la solvabilité d une entreprise par rapport à une autre devrait s effectuer à l intérieur d un même secteur, car son interprétation diffère d un secteur à l autre. Un niveau de solvabilité jugé bon dans un secteur ne le sera pas forcément dans un autre et vice-versa. Les chiffres de la solvabilité des PME pour la Belgique et pour les différentes régions montrent une tendance à la baisse. En 2015, l indicateur de solvabilité médian pour une PME en Belgique s établissait à 63,6 %. En Flandre, ce chiffre a reculé de 67,3 % en 2006 pour atteindre 61,8 % en En 2010 et 2011, on remarque une légère augmentation, mais dès 2012, une baisse significative se produit et elle ramène le niveau de solvabilité à 64,8 %. L indicateur reste constant en 2013 avant de baisser de nouveau en En Wallonie, l indicateur de solvabilité a reculé de 71,4 % à 69,2 % entre 2006 et Après un léger mieux en 2013, la baisse s est poursuivie pour atteindre 66,3 % en La situation est similaire à Bruxelles où l on est passé de 71,7 % en 2006 à 67,6 % en 2015, avec un léger mieux en 2012 (69,4 %). 21

22 Graphique 6 - Evolution de la solvabilité des PME en Belgique et par région, (médiane) 74 % 72 % 70 % 68 % 66 % 64 % 62 % 60 % 58 % Flandre Bruxelles Wallonie Fédéral ,3 % 66,8 % 66,6 % 66,3 % 67,0 % 67,1 % 71,7 % 71,7 % 72,0 % 72,0 % 72,1 % 71,2 % 71,4 % 71,0 % 71,3 % 71,1 % 71,1 % 70,9 % 68,9 % 68,5 % 68,4 % 68,2 % 68,7 % 68,5 % ,8 % 69,4 % 69,2 % 66,4 % ,4 % 70,3 % 70,1 % 67,1 % ,5 % 68,8 % 68,0 % 65,3 % ,8 % 67,6 % 66,3 % 63,6 % 3.4 Degré d indépendance financière Le degré général d indépendance financière donne une indication de la mesure dans laquelle une entreprise se finance plus avec ses fonds propres et donc moins avec des fonds empruntés. Un degré d indépendance financière élevé indique un degré d endettement bas et inversement. Plus l indépendance financière est réduite, plus il y aura de dettes. Plus il y a d obligations de paiement fixes dues au remboursement des dettes, plus il y aura d intérêts à payer et donc les risques financiers sont grands de ne pas pouvoir respecter ces obligations. Les PME Belges connaissent une amélioration constante de leur degré d indépendance financière durant la période La valeur médiane de l indicateur associé à l indépendance financière des PME passe de 31,6 % à 36,8 %. En 2010, 2011 et 2013, le chiffre s est stabilisé avant de repartir à la hausse en On observe une évolution similaire dans les régions. En Flandre, le degré d indépendance financière des PME s est établit à 38,6 % en 2015, contre 33,2 % en Les PME de Bruxelles et de la Wallonie ont un degré d indépendance financière structurellement plus faible que celui de la Flandre avec des niveaux de 33,3 % et 34,1 % respectivement, en Ils étaient de 29,1 % et 29,0% respectivement en On a donc une tendance à l amélioration du degré d indépendance financière des PME. 22

23 Graphique 7 : Evolution du degré d indépendance financière (%) des PME en Belgique et par région, (médiane) 40 % 38 % 36 % 34 % 32 % 30 % 28 % 26 % 24 % 22 % Flandre Bruxelles Wallonie Fédéral ,2 % 33,7 % 33,9 % 34,2 % 33,5 % 33,4 % 29,1 % 29,2 % 28,9 % 29,0 % 28,7 % 29,6 % 29,0 % 29,4 % 29,1 % 29,3 % 29,3 % 29,4 % 31,6 % 32,0 % 32,1 % 32,3 % 31,8 % 31,9 % ,6 % 31,5 % 31,2 % 34,1 % ,1 % 30,6 % 30,3 % 33,3 % ,9 % 31,9 % 32,4 % 35,2 % ,6 % 33,3 % 34,1 % 36,8 % 3.5 La couverture des fonds empruntés par le cash-flow La couverture des fonds empruntés par le cashflow indique dans quelle mesure le cashflow d une année particulière couvre le total des fonds empruntés. La couverture des fonds empruntés par le cashflow mesure, de cette manière, la capacité de remboursement des dettes d une entreprise. La couverture des fonds de tiers par le cash-flow des PME Belges et augmente et s établit à 15,2 %. C est le chiffre le plus élevé enregistré depuis 10 ans. En Flandre, la couverture des fonds empruntés par le cash-flow est passée de 14,8 % en 2006 à 16 % en Les PME de Bruxelles enregistrent un niveau de couverture de la dette par le cash-flow de 10,9 %, très en-dessous des chiffres qu on observe en Wallonie et en Flandre. La valeur médiane de la couverture des fonds de tiers par le cash-flow pour les PME en Wallonie affiche 15,2 % en 2015, contre 13,8 % en On a au total une amélioration de la couverture de la dette par le cash-flow dans les PME, bien que cette couverture soit plus faible dans la région de Bruxelles-Capitale. 23

24 Graphique 8 : Evolution de la couverture des fonds empruntés par le cash-flow (%) des PME en Belgique et dans les régions, (médiane) 17 % 15 % 13 % 11 % 9 % 7 % 5 % Flandre Bruxelles Wallonie Fédéral ,8 % 15,6 % 14,8 % 14,0 % 14,5 % 15,1 % 9,6 % 10,1 % 9,2 % 8,5 % 9,6 % 10,4 % 13,8 % 14,6 % 13,7 % 13,6 % 14,1 % 14,8 % 13,8 % 14,6 % 13,8 % 13,2 % 13,8 % 14,5 % ,8 % 10,9 % 14,8 % 15,0 % ,9 % 10,0 % 13,9 % 14,0 % ,7 % 10,6 % 15,0 % 14,9 % ,0 % 10,9 % 15,2 % 15,2 % 3.6 Liquidité Les liquidités d une entreprise traduisent dans quelle mesure une entreprise est capable de payer ses dettes à court terme. Un chiffre supérieur à 1 signifie que l entreprise est liquide, un chiffre inférieur à 1 signifie que l entreprise n est pas liquide (est illiquide) et pourrait rencontrer des problèmes si ses dettes doivent être remboursées à court terme. Le graphique 9 donne l évolution de la valeur médiane de l indicateur de liquidité des entreprises en Belgique. On remarque sur le graphique que les PME flamandes sont plus liquides que leurs homologues de Wallonie et de Bruxelles. En Flandre, on observe une stabilisation autour de 1,30 de la liquidité des PME sur la période A partir de là on a une tendance à la hausse, malgré un repli en L indicateur de liquidité des PME flamandes affiche 1,41 en En Wallonie, la position de liquidité des PME passe de 1,23 en 2006 à un niveau de 1,25 en Puis elle diminue en 2013 pour atteindre 1,22 avant de croître à 1,30 en Bruxelles connaît une augmentation du niveau de liquidité de 1,19 en 2005 à 1,25 en Après un léger recul à 1,23 en 2013, elle repart à la hausse pour se stabiliser à 1,28 en On constate une amélioration de la liquidité des PME dans les trois régions, bien que la Wallonie et Bruxelles aient une liquidité structurellement plus faible par rapport à la Flandre. 24

25 Graphique 9: Evolution de la liquidité des PME en Belgique, par région, de 2006 à 2015 (médiane) 1,45 1,40 1,35 1,30 1,25 1,20 1,15 1,10 Flandre Bruxelles Wallonie Fédéral ,30 1,31 1,32 1,32 1,30 1,29 1,19 1,20 1,20 1,20 1,20 1,22 1,23 1,24 1,24 1,24 1,22 1,22 1,26 1,28 1,28 1,28 1,27 1, ,34 1,25 1,25 1, ,32 1,23 1,22 1, ,36 1,24 1,25 1, ,41 1,28 1,30 1, FiTo -mètre Le FiTo -mètre est un instrument qui transforme 8 ratios en un seul chiffre. Le résultat ainsi obtenu peut être interprété comme un indicateur de la santé financière des entreprises sur lesquelles il est calculé. Ces 8 ratios sont : la valeur ajoutée brute par rapport au coût du personnel, la rentabilité nette de l actif avant impôts, la rentabilité nette des fonds propres après impôts, le degré d autofinancement, le degré d indépendance financière, la part des dettes à court terme dans le total, la couverture des fonds de tiers par le cash-flow et enfin le ratio de cash-net. Le FiTo -mètre est un résumé de ces différents ratios. Il est déterminé en faisant la moyenne arithmétique de la transformation logit de chacun des ratios. La valeur médiane du FiTo -mètre pour la Belgique a augmenté de manière permanente entre 2006 et Cependant en 2008 et 2009, il a reculé dans les trois régions sous l effet de la crise. On note aussi une baisse en En 2015, le FiTo -mètre s est établi à 0,5818 en Flandre. A Bruxelles, la valeur enregistrée est de 0,5678 et de 0,5772 en Wallonie. La situation est meilleure en Flandre par rapport à la Wallonie. Selon cet indicateur, la santé des PME est moins bonne à Bruxelles que dans les deux autres régions. 4 La transformation logit permet d obtenir des valeurs comparables entre 0 et 1. Notons que la transformation logit maintient le classement des entreprises quel que soit le critère choisi. La formule de la transformation logit est : logit x = 1 (1+e -x ) 25

26 Graphique 10 : Evolution de la valeur médiane du FiTo -mètre pour les PME en Belgique par région, ,585 0,580 0,575 0,570 0,565 0,560 0,555 0,550 0,545 Flandre Bruxelles Wallonie Fédéral ,5756 0,5775 0,5766 0,5753 0,5768 0,5791 0,5610 0,5621 0,5601 0,5585 0,5617 0,5651 0,5709 0,5723 0,5708 0,5705 0,5722 0,5752 0,5726 0,5742 0,5731 0,5721 0,5738 0, ,5803 0,5662 0,5749 0, ,5784 0,5633 0,5730 0, ,5804 0,5660 0,5757 0, ,5818 0,5678 0,5772 0,

27 4. Autres données économico-financières des PME A côté des différents ratios qui ont été observés attentivement dans le chapitre précédent, on va analyser dans ce chapitre un certain nombre d autres paramètres qui sont également importants pour la santé générale des PME. En effet, nous regarderons de manière plus approfondie le nombre de jours crédit-fournisseur, le nombre de jours crédit client, les investissements en immobilisations corporelles, le résultat d exploitation et les fonds propres. 4.1 Nombre de jours crédit-fournisseur Le nombre de jours crédit-fournisseur équivaut au nombre de jours qu une entreprise peut attendre avant de devoir régler ses factures chez les fournisseurs. Il s agit en fait d une forme d emprunt à court terme, par laquelle le fournisseur accorde du crédit à une entreprise. On remarque une tendance à la baisse du nombre de jours crédit fournisseur pour les PME en Belgique jusqu en 2012, puis une augmentation depuis lors jusqu en Entre 2006 et 2012, le nombre de jours crédit fournisseur recule de 6 jours en passant de 46 jours à 40 jours. A Bruxelles et en Wallonie, le recul constaté est de 7 et 8 jours sur la même période. Depuis 2012, on a une remontée du nombre de jours crédit fournisseurs en Flandre (+6 jours) qui retrouve son niveau de 2007 (43 jours) et à Bruxelles (+2 jours à 44 jours), alors que ce dernier stagne en Wallonie (36 jours comme en 2012). Les PME ont ainsi de moins en moins de pression des fournisseurs qui leurs laissent plus de temps pour régler leurs factures. C est un signe d amélioration de la confiance des fournisseurs. Graphique 11 : Evolution de la valeur médiane du nombre de jours crédit fournisseur des PME en Belgique et par région, Flandre Bruxelles Wallonie Fédéral

28 4.2 Nombre de jours crédit client Le nombre de jours crédit client constitue le nombre de jours qu un client peut attendre avant de payer ses factures. En d autres termes, c est une sorte de crédit accordé au client de l entreprise. Le nombre de jours crédit client des PME en Belgique connait une diminution structurelle. Cela se répercute aussi dans les régions, même si on observe une stabilisation depuis En 2006, le nombre de jours crédit client était de 50 en Belgique. Il a reculé pour s établir à 45 jours en Depuis lors, en Flandre il est passé de 46 jours à 48 jours en A Bruxelles, il est resté stable à 45 jours, et a reculé de 2 jours pour afficher 41 jours en Wallonie contre 43 jours en Graphique 12 : Evolution de la valeur médiane du nombre de jours crédit client en Belgique et par région, Flandre Bruxelles Wallonie Fédéral Investissements en immobilisations corporelles Les investissements en immobilisations corporelles sont un indicateur de la santé financière de l entreprise et de la confiance que l entreprise a dans l avenir. Seules les entreprises financièrement saines sont en mesure de réaliser des investissements substantiels. On remarque une certaine volatilité des investissements des entreprises, signe que les entreprises travaillent avec des cycles d investissement. On peut remarquer les pics d investissement en 2008 et 2014 au niveau de la Belgique. Ces derniers sont plus accentués à Bruxelles où la volatilité est la plus prononcée. En 2008, on enregistre un niveau de 214 % pour l indicateur des investissements. Ce chiffre s établit à 178 % en En Flandre, on observe une tendance 28

29 générale à l augmentation de l indicateur d investissement des PME, avec des reculs en 2009 et La plus grande valeur de cet indicateur est atteinte en 2011 avec 132 %. En Wallonie aussi, on a un trend à la hausse jusqu en 2008, passant de 100 à 120 %. Depuis lors, le niveau d investissement a reculé jusqu en 2012 (113,2 %) avant d enregistrer un pic (181,3 %) en 2013 et de revenir à 125 % en Graphique 13 : Evolution du volume total des investissements en immobilisation corporelles des PME en Belgique (base 100 = 2006), % 200 % 150 % 100 % 50 % 0 % Flandre Bruxelles Wallonie Fédéral ,0 % 111,6 % 120,6 % 116,7 % 118,5 % 132,5 % 100,0 % 122,8 % 214,6 % 101,4 % 105,4 % 112,4 % 100,0 % 107,2 % 120,0 % 116,9 % 113,1 % 113,2 % 100,0 % 113,7 % 144,3 % 112,8 % 114,2 % 124,1 % ,5 % 97,2 % 109,5 % 116,2 % ,6 % 113,0 % 181,3 % 128,4 % ,9 % 177,7 % 126,2 % 135,0 % ,8 % 115,6 % 125,9 % 124,9 % A côté de l évolution réelle des volumes d investissements, il faut remarquer que la part moyenne des régions dans le volume d investissement belge total, varie très peu malgré quelques exceptions. La Flandre concentre entre 2006 et 2015 une part moyenne de 57 % dans le total des investissements en immobilisation des PME. Cette proportion est de 26 % à Bruxelles et de 17 % pour la Wallonie. Sur les 10 dernières années, la part des immobilisations corporelles réalisées par les entreprises de Bruxelles a stagné en passant de 25 % en 2006 à 24 % en 2015 (avec un pic à 38 % en 2008). Dans le même temps, la part de la Flandre a légèrement augmenté de 58 % à 59 %, avec une chute importante en 2008 (48 %). En Wallonie, cette part reste stable à 17 % comme en 2006, avec là aussi un recul significatif en 2008 (14 %), mais aussi un pic à 24 % en Tableau 12 : Evolution de la part des investissements en immobilisations corporelles des PME en Belgique pour chaque région, Flandre 58 % 57 % 48 % 60 % 60 % 62 % 63 % 54 % 51 % 59 % Bruxelles 25 % 27 % 38 % 23 % 23 % 23 % 21 % 22 % 33 % 24 % Fédéral 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 29

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