Articulations banques/institutions de microfinance : Quel apport pour l intermédiation financière?

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1 Articulations banques/institutions de microfinance : Quel apport pour l intermédiation financière? Omar Assani, This version: July 8, 2013 Résumé: Nous tentons de montrer dans ce papier comment les différents types d articulations entre banques et IMF influent sur l intermédiation financière en termes de volume de transactions financières, de coûts de transactions occasionnés par ces liquidités et des risques. Dans le but d améliorer notre compréhension sur l impact de ces relations sur l intermédiation, nous suggérons quelques pistes de réflexions pour vérifier sur le plan empirique l existence d une corrélation positive ou négative entre le partenariat financier entre banques et IMF et les divers aspects de l intermédiation financière. Dans la mesure où elles peuvent générer des effets positifs et négatifs sur l intermédiation financière, les relations financières entre banques et IMF qui sont généralement initiées dans la perspective de suppléer aux carences de l intermédiation financière peuvent en effet affecter l efficacité de cette dernière. Ainsi par exemple, l accès des IMF aux refinancements bancaires peut augmenter le coût moyen des ressources et pousser ces dernières à se positionner sur le segment des PME avec des répercussions négatives sur le risque de crédit. Mots clés : articulations, intermédiation financière, Banque, IMF,... 1 Introduction Dans la plupart des pays d Afrique, les banques commerciales sont parfois en situation de surliquidité 1 (Soumaila Doumbia, 2011, Fouda Owundi, 2009 ; Wanda, 2007 ; Bamba Kab, 2003 ; Tanimoune, 2003) alors que dans le même temps, les micro-entreprises sont à la recherche d opportunités de financement que les institutions de microfinance (IMF) n arrivent pas toujours à satisfaire (Barro, 2005 ; Camilleri, 2005) en raison notamment du faible niveau de de capitalisation de la plupart des IMF (Nsabimana, 2005) et de la prépondérance des dépôts à vue dans leurs structures financières (Fall F., 2009 ; Sékou Kenda, 2008). Dès lors, pour améliorer l accès des micro-entreprises au financement, d aucuns pensent qu une articulation banques-imf s avère indispensable (Doumbouya, 2008 ; Nsabimana, 2004/2 ; Lelart, 2002). Cette articulation permettra à chaque secteur de jouer sur ses avantages comparatifs (Nsabimana, Page 1

2 2005). En effet, les IMF disposent d une technologie de crédit adaptée aux besoins de financement des micro-entrepreneurs et les banques de leur côté disposent des ressources abondantes pour octroyer des crédits, non seulement aux investissements à moyen et/ou long terme (pour des grandes et moyennes entreprises), mais aussi aux IMF qui sont financièrement contraintes. L articulation entre les deux secteurs pourrait également permettre aux institutions impliquées de répondre plus efficacement aux besoins de financement des PME (Diagne et al, 2009 ; Mbouombouo Ndam, 2007). En effet, à côté de la clientèle traditionnelle de la microfinance, qui demande essentiellement des petits crédits avec des délais de remboursements très courts, se trouve un segment très important d entrepreneurs de taille moyenne constitué essentiellement des PME dont les besoins de financement dépassent la capacité d intervention des IMF et qui ne sont malheureusement pas couverts par les banques en raison du caractère informel de leurs activités (Fall F., 2010 ; Mayoukou, 2009 ; Lanha, 2005 ; Sander et Wegener, 2006 ; Barro, 2004 ; Mees, 2003). Barro (2005) et Nahavandi (2000) qualifient ce phénomène de «chaînon manquant» tandis que Sander et Wegener (2006) le qualifient de «The missing middle 2». Malgré les effets positifs de l articulation entre banques et IMF, les résultats des études empiriques montrent que les relations d affaires entre les deux catégories d institutions ne sont pas très développées (Moulin & al, 2011 ; Fall F., 2009 ; Mbouombouo Ndam, 2007 ; Akpo, 2001 ; Lelart, 2000). La contrainte principale demeure la méfiance des banques à l endroit des IMF en raison des faiblesses institutionnelles (faibles capacités humaine, technique et matérielle) qui caractérisent la plupart d entre elles (Mbouombouo Ndam, 2007). Ce constat, cependant, n a rien d étonnant quand on sait que l attirance des banques vis-à-vis du secteur de la microfinance est souvent conditionnée par les performances financières et la solidité des institutions de microfinance (Doumbouya, 2008). Il existe néanmoins certaines banques qui développent des relations financières avec les IMF pour attirer l épargne rurale afin d accroître leurs capacités de mobilisation de cette épargne et en contrepartie, elles mettent à la disposition de ces dernières de lignes de crédit. En Afrique de l Ouest par exemple, un nombre croissant de banques s engagent dans le refinancement des IMF à condition que ces dernières s engagent de déposer systématiquement leurs excédents de trésorerie dans la banque ou une part non négligeable de ses dépôts sous forme de garantie de refinancement (Mayoukou, 1999) ou via un fonds de garantie (Fall F., 2010). Dans la zone CEMAC, les banques commerciales travaillent en collaboration avec les institutions de microfinance de grande envergure en raison du fait qu elles sont capables de collecter un volume important de l épargne (Mbouombouo Ndam, 2007). Ces dernières années, de plus en plus des IMF matures et d un niveau de rentabilité élevé opèrent sur des segments censés être du ressort des banques (Mawuli Couchoro, 2011 ; Fall F., 2010 ; Castel et al, 2006 ; Schmidt et Zeitinger, Page 2

3 2000) et réciproquement, des banques modifient leur technologie pour étendre leurs services aux micro-entrepreneurs (Mawuli Couchoro, 2011 ; Castel et al, 2006 ; Lanha, 2003 ; Christen, 2001). Il existe donc un chevauchement ou une zone de marché où coexistent les banques et les IMF (Lanha, 2005 ; Diaw & Keita, 2004). Ce chevauchement s explique en raison d une part, de la concurrence sur le marché bancaire 3 (Fall F., 2007 ; Nsabimana, 2004) et, d autre part, des performances réalisées par les IMF et les besoins croissants de leur clientèle 4 (Fall F., 2010 ; Mayoukou, 2009 ; Satchivi, 2005). L expérience sur les relations entre banques et IMF montrent toutefois que la nature de ces relations dépend du stade de développement des IMF. Quand le secteur de la microfinance est encore jeune, les relations entre banques et IMF sont complémentaires. Par contre, quand le secteur de la microfinance atteint sa maturité, les relations entre les deux catégories d institutions deviennent concurrentielles (Fall F., 2007 ; Nsabimana, 2004 ; Barlet, 2003). La plupart des études sur l articulation entre banques et IMF se sont penchées sur le fondement théorique de la complémentarité entre banques et IMF en recourant soit aux théories de l intermédiation financière (Fall F ; 2010 ; 2008), ou à celle de l organisation industrielle (Fall F., 2011 ; Fall F. 2009b), sur la question de l entrée directe des banques en microfinance par descente en gamme de clientèle (Fall, 2007 ; Lopez et al, 2003) ou la problématique de l intervention des IMF sur le marché bancaire en montant en gamme de clientèle (Christen, 2001), sur les stratégies d articulation possibles entre les deux secteurs afin d améliorer le financement en faveur des activités rurales et des micro-entreprises (Moulin et al, 2011 ; Doumbouya, 2008 ; Nsabimana, 2004) ou en direction des PME (Diagne & Fall F., 2009) ou sur l état des relations entre banques et IMF (Moulin et al, 2011 ; Lanha, 2005 ; Lelart, 2000 ; Akpo, 1992 ; Gnansounou, 1989) et les stratégies de positionnement de la microfinance dans le paysage financier des pays en développement (Mbouombouo Ndam, 2007 ; Diaw & Keita, 2004 ; Lelart, 2002 ; Akpo, 2001). Dans cette étude, nous nous interrogeons sur les articulations entre banques et IMF et leurs effets sur l intermédiation financière. Comment et en quoi les articulations entre banques et IMF influent-elles sur l intermédiation financière? Ces articulations peuvent-elles conduire à une amélioration des conditions de financement des PME? Si oui, dans quelle mesure? Par «intermédiation financière», il faut entendre le processus d ajustement des besoins et des capacités de financement par l intervention d un agent spécifique : l intermédiaire financier (Tartari, 2002). A notre connaissance, il n existe pas d études qui analysent les effets des articulations entre banques et IMF sur l intermédiation financière et/ou sur les conditions d offre des services des institutions impliquées. Selon Fall F. (2008), les relations entre banques et IMF, que ce soit sur le plan financier, ou sur l échange de technologies ou de savoir-faire constituent un moyen susceptible Page 3

4 d accroître l efficience du système d intermédiation financière en Afrique. Elles peuvent en effet contribuer à réduire les asymétries d information entre entrepreneurs et investisseurs et, donc, augmenter la quantité de projets financés. Outre la réduction des asymétries d information, les relations entre les deux catégories d institutions peuvent contribuer à réduire le cloisonnement financier, les coûts de transaction et favoriser la maîtrise des savoir-faire spécifiques 5 (Mayoukou, 1999). Les articulations entre banques et IMF peuvent par ailleurs conduire à une évolution des conditions d offre des services 6 des institutions impliquées afin d améliorer l accès des PME au financement (Lelart, 2002). Cette considération peut être expliquée par le fait que la combinaison des activités bancaires et microfinancières peut générer un effet d apprentissage de l intermédiation de proximité par les banques formelles d une part, et des savoirs-bancaires par les institutions de microfinance d autre part (Lelart, 2006, Mayoukou, 1999). Nous tenterons de montrer dans ce papier comment les différents types d articulations entre banques et IMF peuvent influer sur l intermédiation financière. Les principales variables ou paramètres permettant de saisir l intermédiation financière que l on trouve dans la littérature sur l intermédiation financière sont le volume de transaction, le coût de transaction et le risque (Fall F., 2009 ; 2008 ; Nsabimana, 2004/2 ; Guérin, 2000 ; Mayoukou, 1999 ; 1995). L objectif de la présente étude est de proposer une revue théorique sur l impact des articulations entre banques et IMF sur l intermédiation financière en s appuyant sur ces trois variables. Cet impact est mis en évidence par l analyse du lien entre les différents types d articulation entre banques et IMF et chacune des variables d intermédiation financière. L examen des stratégies et des motivations des institutions engagées dans les articulations aidera également à mieux appréhender les effets induits par ces relations sur l intermédiation financière. Ce papier est structuré de la manière suivante : dans un premier temps, nous proposons une esquisse de définition du concept «articulation» et passons en revue les différents modèles d articulations entre banques et IMF afin de mieux comprendre la dynamique de l évolution du secteur bancaire et celui de la microfinance en Afrique (2), ensuite, nous présentons une analyse théorique de l intermédiation financière pour mieux en saisir l importance dans le bon fonctionnement des marchés financiers et précisons la démarcation qui existe entre l intermédiation bancaire et microfinancière. (3), Enfin, nous tentons d établir le lien entre les différents types d articulations entre banques et IMF et les divers aspects de l intermédiation financière en vue d en dégager les effets. Nous verrons comment les différentes formes des relations entre banques et IMF influent sur l intermédiation financière en termes de volume de transaction, des coûts de transaction occasionnés par ces liquidités et des risques liés au financement des micro-projets. Page 4

5 2 Les différents types d articulations entre banques et IMF Avant de passer en revue les différents modèles d articulation entre banques et IMF, nous présentons une esquisse de définition de l articulation banque/imf afin d éviter toute ambiguïté sur son utilisation par la suite. Le concept d «articulation» peut être défini comme étant la liaison ou la combinaison de deux activités distinctes pour former un ensemble cohérent et organisé (Samassekou, 2000). L articulation entre banques et IMF peut donc se comprendre comme étant la combinaison des activités bancaires et microfinancières pour répondre aux besoins de financement de différents types de clientèle. Ceci en raison du fait qu aucune de ces deux activités prises isolement ne peut répondre aux besoins de toutes les catégories des clients. L intermédiation financière en faveur de toutes les couches de la population requiert la combinaison des activités bancaires et micro-financières. L articulation entre banques et IMF englobe donc les différentes formes de rapprochement ou d interactions entre activités bancaires et microfinancières permettant d élargir la sphère financière, c'est-à-dire d étendre l offre des crédits à tous les acteurs économiques, les micro-entrepreneurs en particulier. Les deux types d activités sont certes d essence différente, mais se dévouent bien souvent pour le même objectif, à savoir collecter l épargne des agents excédentaires pour les besoins de financement des projets jugés rentables (Fall F., 2009). L articulation nécessite donc la coordination des activités différentes pour la réalisation d un objectif spécifique. Elle suppose dès lors la capacité des acteurs à coordonner des activités différentes et la coordination de ces dernières doit contribuer à créer de la valeur pour les deux acteurs. L articulation entre les activités bancaires et microfinancières devrait donc contribuer à créer de la valeur pour les deux secteurs (Nsabimana, 2009) en améliorant l efficience du système d intermédiation financière dans les pays africains. Selon Mayoukou (1999), l efficience générée par ces relations peut s apprécier à travers la réduction du cloisonnement financier, des coûts de transaction et par la maîtrise des savoir-faire spécifiques. L articulation est dictée par l existence de complémentarité entre deux activités. Cette complémentarité se réalise à travers des activités qui requièrent des compétences distinctes. Richardson (1972) défini la complémentarité en la distinguant de la similarité. Pour lui, les activités similaires utilisent des compétences identiques. Elles sont opposées aux activités complémentaires qui nécessitent des compétences distinctes. L intermédiation microfinancière est donc complémentaire à l intermédiation bancaire car les deux activités font appel à des compétences particulières qui ne sont pas facilement transférables au-delà de leurs frontières. Ces compétences englobent la connaissance d un marché, d une Page 5

6 technologie, d une niche, d un produit ou d un segment de clientèle (Paguet et Minda, 1995). L articulation de deux activités différentes peut se réaliser au sein d une même institution ou se faire à travers les relations de partenariat entre deux entités distinctes. Dans le premier cas, une institution peut intégrer dans sa stratégie de développement une activité différente de son activité de départ afin d élargir ses services à d autres segments de la clientèle. Cette intégration peut se réaliser par l introduction d un nouveau produit ou par la création d une filiale spécialisée pour offrir ce produit. Sous cette acception, l articulation s apparente à une stratégie de croissance par intégration (horizontale ou verticale). Dans le second cas, deux institutions indépendantes peuvent, en fonction de leurs avantages comparatifs, nouer un partenariat en vue de la production ou de la commercialisation d un bien spécifique (Jolly, 2001). Le partenariat entre les deux institutions peut porter sur l échange de ressources ou la mise en commun de compétences. Le développement de partenariats entre deux ou plusieurs institutions nécessite que ces dernières discutent et définissent ensemble leurs objectifs et les moyens de les atteindre afin de tirer des avantages coopératifs mutuels. Sous cette acception, l articulation a le sens de rechercher des synergies, établir une coopération ou construire une alliance, etc. L articulation entre banques et IMF revêtent en effet deux formes, à savoir l intégration et le partenariat (Lelart, 2000). L intégration consiste pour une institution (banque ou IMF) d intervenir sur un autre marché pour proposer ses services à une clientèle qu elle ne ciblait pas au départ. Ainsi, une banque peut s investir sur le marché de la microfinance en proposant directement ses services aux micro-entrepreneurs (on parle de downscaling). De même, une IMF peut intervenir sur le marché bancaire en augmentant la taille de ses opérations afin d atteindre une niche plus aisée (on parle de upscaling). Cette dynamique ne concerne que des IMF matures qui peuvent accéder aux ressources disponibles sur le marché financier et proposer à certains créneaux de clientèle des crédits de montants très élevés que celles généralement offerts par les banques (Schneider et al, 2004). Il convient de noter qu à court terme, la technologie de base de chaque institution financière reste sujette à une inertie relative. Une institution dynamique peut certes adapter ses technologies en fonction des intrants disponibles ; mais il y a des limites à cette dynamique (Lanha, 2005). L expérience montre en effet que l introduction d un produit de microcrédit au sein d une unité de la banque ne favorise généralement pas l intégration des banques en microfinance, mais qu une certaine sorte de filiale séparée fonctionne mieux (Barlet, 2003). D ailleurs, parmi les banques ayant réussi leur intégration en microfinance, nous pouvons citer la Bank Rakyat en Indonésie et la Banco del Desarrollo au Chili (Nsabimana, 2004/2). Page 6

7 Le partenariat par contre consiste pour deux entités organisationnelles (banque et IMF) de développer des synergies entre elles afin de répondre efficacement aux besoins de financement des micro-entrepreneurs. Ainsi, les deux institutions, en fonction de leurs spécialisations respectives, s apportent des contributions complémentaires en matière de production ou de commercialisation 7. Elles peuvent pourtant se trouver ou non en situation de concurrence (Dayan et al. 2004). Discutons à présent des différentes stratégies d intervention des banques en microfinance et des différents modèles d implication des IMF dans le système financier en présentant leurs avantages et inconvénients respectifs. 2.1 Les stratégies d intervention des banques en microfinance Dans la littérature, on recenserait quatre schémas d intervention des banques en microfinance (Wampfler et al, 2009 ; Fall, 2007 ; Pagura et al, 2006 ; Bomda et al, 2006 ; Westley, 2006 ; Lopez et al, 2003 ; Lelart, 2002). Il s agit précisément de l unité interne spécialisée en microfinance, la filiale financière, la société de services en microfinance et les alliances stratégiques avec des IMF spécialisées L unité interne spécialisée en microfinance Dans ce modèle, la banque peut choisir d introduire un produit de microfinance dans une unité existante de la Banque ou de créer une cellule interne de microfinance en son sein. L introduction d un produit microfinance au sein d une unité existante semble être moins coûteuse pour la banque car plus facile à implémenter. Elle ne nécessite aucune préparation spécifique : le nouveau produit est tout simplement traité comme tout nouveau produit de la banque, en faisant appel, notamment à une campagne de Marketing et de promotion. Cette stratégie est toutefois moins couronnée de succès (Doumbouya, 2008). La facilité avec laquelle le produit microfinance est traité explique sans doute son manque de succès. Le microcrédit étant un produit spécifique ne nécessite pas le même mode de préparation qu un produit bancaire classique. L intégration d un produit microfinance a rarement réussi dans les banques qui l ont expérimenté. La cellule interne a fait l objet de réussite dans certaines banques mais il convient de souligner que ces dernières sont des banques d Etat, ce qui peut expliquer leurs motivations à intervenir dans les opérations de microcrédit. En effet, les pouvoirs publics des pays en développement estiment généralement qu il est de leur responsabilité de prendre une part active au financement des exclus du système bancaire, les micro-entrepreneurs en particulier. C est notamment le cas de la BRI en Indonésie et de la Banco Nordeste au Brésil. Dans le cas de banques privées, la mise en place d une cellule interne peut s avérer très difficile en raison des tensions internes que cela peut susciter entre le personnel de microfinance et le reste du personnel de la banque. Page 7

8 L avantage de l unité interne spécialisée en microfinance réside dans le fait que sa mise en œuvre ne nécessite pas la sollicitation d un agrément. L unité interne n a pas de personnalité juridique distincte de celle de la Banque et ne fait pas l objet d une réglementation distincte de celle-ci. Les opérations de microfinance se déroulent dans les locaux de la banque, ce qui réduit son coût de mise en œuvre, notamment les consommations intermédiaires et les charges fixes. Néanmoins, du fait de la spécificité du microcrédit, les décisions relatives aux prêts et à leur suivi nécessitent souvent le recours à un personnel qualifié dans le domaine de la microfinance. La banque devra donc sélectionner, former et affecter un personnel compatible avec les opérations de microfinance (Hart, 2005). Ce dernier devra toutefois disposer d une grande marge de manœuvre pour pouvoir mettre en place des systèmes de gestion adaptés et des techniques de prêts adéquats. Avec une unité séparée, il est donc plus facile de simplifier les procédures d accès aux micro-crédits. Celles-ci ont toujours constitué une barrière pour l accès des micro-entrepreneurs aux services financiers. A l instar de la BRI, le personnel en charge de la gestion opérationnelle des services de microfinance peut-être réduit par rapport à la taille du portefeuille de microfinance. La banque peut affecter au personnel de cette unité un régime de rémunération en rapport avec les micro-activités. Cela peut cependant créer de tensions internes au sein de la banque. Même si ce modèle comporte des avantages, il devra toutefois être accompagné de quelques précautions dans sa mise en œuvre. Tout d abord, une différenciation entre le personnel de l unité microfinance et le reste du personnel semble indispensable afin d instaurer une culture distincte. Cela permettra d éviter des tensions entre les deux catégories de personnel. L unité microfinance devra également être doté d une gouvernance distincte afin d éviter que les décisions stratégiques concernant les opérations de microfinance soient prises par des banquiers ayant très peu de pratique de la microfinance et/ou d intérêt pour ce domaine. L absence d une gouvernance autonome pour l unité de microfinance peut engendrer des difficultés dans l exécution de certaines décisions, ou dans l allocation des ressources et peut même conduire à une remise en cause de l implication de la banque dans la microfinance. Ce modèle est utilisé un peu partout dans le monde, notamment en Tanzanie (Akiba Commercial Bank) ; en Indonesie (Bank Rakyat) ; en Egypte (Banque du Caire) ; en Equateur (Banco Solidario) ; au Kenya (Cooperative Bank). La banque agricole de Mongolie, qui a opté pour le modèle de l unité interne en microfinance, dispose d un réseau d agences le plus étendu de Mongolie avec 379 implantations dont 93% en zone rurale (Dryer et Young, 2004). La stratégie ambitieuse lancée en 1999 pour privatiser cette banque publique a porté ses fruits. Depuis, la banque a étendu sa gamme de prestations pour y inclure les services suivants : produits de transfert, divers produits d épargne, prêts aux entreprises moyennes, aux retraités et aux éleveurs, prêts sur salaire et prêts Page 8

9 agricoles. Elle a élaboré des produits spécialement destinés à un large segment du marché pour diversifier sa clientèle (CGAP, 2005). En Afrique, certaines banques commerciales ont réussi leur intégration dans le secteur de la microfinance en offrant elles-mêmes des services financiers aux micro-entrepreneurs sur une base profitable. Cela a permis à ces banques d accroître leurs marchés marqués par la concurrence de plus en plus forte (Moulin et al, 2011). Les exemples de succès comprennent notamment le cas de la Banque Fédérale d Egypte pour le Développement qui a démontré qu une banque commerciale pouvait offrir des services financiers aux micro-entrepreneurs sur une base rentable (Iqbal, 2004). Au Kenya, la Banque Coopérative du Kenya constitue un autre exemple de succès créée dans le but exprès de fournir des services financiers aux sociétés coopératives qui ne pouvaient pas autrement accéder aux services des banques (Bell et al, 2002). De même, la Commercial Bank of Zimbabwe ayant une réputation extrêmement bonne sur le marché financier 8 avec 27 représentations au Zimbabwe (Bell et al, 2002). Faisons remarquer qu il ne s agit pas des banques publiques dont la quasi-totalité d expériences a échouée vers les années 80, mais bel et bien d initiatives privées en quête de profit La filiale financière Une de façons de pallier aux inconvénients de l unité interne (tensions interpersonnelles, absence de gouvernance autonome, etc.) consiste pour une banque de créer une filiale financière spécialisée dans les opérations de microfinance. La filiale financière est donc une IMF réglementée par les autorités compétentes. Elle peut être une propriété de la banque ou prendre la forme de «joint-ventures 9» avec d autres investisseurs. Elle doit cependant faire l objet d un agrément auprès des autorités bancaires et se soumettre aux exigences de fonds propres minimums et au respect de tous les autres impératifs imposées par l agrément. La décision de créer une filiale dépend du cadre légal et réglementaire (règles relatives aux taux d intérêt, restrictions sur la collecte d épargne, etc.). Ce cadre peut en effet s avérer restrictif en matière de collecte de l épargne et/ou de fixation du taux d intérêt. En République Démocratique du Congo (RDC) par exemple, le cadre légal prévoie trois statuts distincts pour tout IMF qui ne serait pas agréée comme coopérative 10 : les IMF de première catégorie, les IMF de deuxième catégorie et les sociétés de microfinance. De toutes les trois catégories d IMF que prévoient la réglementation, seules les sociétés de microfinance ont le droit de collecter l épargne du public, les deux autres catégories ne se limitant qu à l épargne de leurs membres. La création d une filiale permet de répondre aux principaux inconvénients de l unité intégrée. Elle dote les activités de microfinance d une gouvernance Page 9

10 distincte, ce qui se traduit par une structure de personnel et des méthodes de gestion appropriées. Il convient de souligner que la mise en place d une filiale financière permet à la banque de limiter le risque lié à l entrée en microfinance. La banque peut en effet partager ce risque avec d autres actionnaires, en particulier si ces derniers apportent un savoir-faire et une expérience en microfinance. Cette stratégie expose également moins la banque aux risques liés à sa réputation du fait de la séparation entre la banque et la filiale. Toutefois, si ce modèle permet de répondre à bon nombre d inconvénients de l unité interne, il convient de souligner qu il est susceptible, en particulier lorsque les deux structures sont fortement différenciées, de conduire à une duplication des tâches pour la banque (départements de comptabilité, de RH et de système d info différents). Cette duplication des tâches est synomyme d une augmentation du coût d entrée en microfinance. Pour minimiser ces coûts, certaines banques mettent leurs infrastructures à la disposition de leurs filiales (bureaux, système d information et de comptabilité, trésorerie, etc.). Certaines banques ont créé des filiales pour servir le secteur de la microfinance. C est le cas de Financiera Solucion au Pérou, une filiale de Banco de Credito. La Financial Bank a conduit son institution à créer ses propres guichets et caisses par des actions de formation au sein des services de la banque. Ces expériences et sa vision ont décidé la Direction Générale à participer activement et même de façon plus directe, dans le développement du secteur de la microfinance d abord au Bénin dans une première phase, mais également dans le cas où l expérience s avérerait concluante, dans d autres pays de la sous-région. Une phase pilote, démarrée en novembre 1998, a permis la création d un «guichet microfinance FINADEV» intégré au réseau de la Financial Bank et qui en utilisait les agences. L idée n était pas que le guichet devienne permanent, mais plutôt qu il se transforme aussi vite que possible en une entité juridique séparée. Pendant cette phase pilote, la Financial Bank Bénin a préparé la création du premier établissement privé d Afrique francophone, géré par des professionnels de la banque et placé sous la supervision des organes de surveillance et régulation du secteur. La société anonyme (FINADEV SA) a été créée en juillet 2000, mais puisque l opération était la première du genre au Bénin et en zone UMOA, elle devrait être autorisée par les autorités compétentes pour pouvoir fonctionner sous cette forme juridique. Ainsi, le guichet microfinance a continué à fonctionner pour une année supplémentaire jusqu à ce qu un accord avec les autorités fut conclu La société de services en microfinance La société de service en microfinance est une variante de la filiale financière qui a l avantage d être moins coûteuse et moins complexe dans son fonctionnement et sa mise en œuvre. Elle est définie comme une institution non Page 10

11 financière qui fournit des services d octroi et de gestion de crédits à une banque (Lhériau, 2005). Il s agit d un modèle récent, testé en Amérique Latine par ACCION. Contrairement à la filiale financière, la société de service ne nécessite pas d agrément et ne fait donc l objet d une réglementation par les autorités monétaires. Elle peut, à l image de la filiale financière, être une propriété exclusive de la banque ou appartenir à plusieurs investisseurs associés. Ce modèle donne à la banque la possibilité de solliciter l expertise de partenaires extérieurs par une ouverture de son capital à des investisseurs actifs en microfinance, ce que ne lui permettrait pas la création d une unité interne. À l instar de la filiale financière, la société de service dispose généralement d une gouvernance autonome, d un personnel dédié aux opérations de microfinance et d une identité propre. Les opérations se déroulent dans un cadre plus transparent, ce qui permet de rendre la structure plus attrayante pour les partenaires techniques tels que les investisseurs. Dans ce modèle, tout le travail de promotion, d évaluation, d approbation, de suivi et de recouvrement des crédits. Les crédits sont cependant enregistrés dans les registres de la banque. La société est rémunérée pour ses services. Elle emploie un personnel qualifié en microfinance (agents de crédit et autres membre du personnel d appoint), tandis que la banque fournit à son tour des services payants à la société (support informatique, ressources humaines, etc.). Il convient de noter que ce modèle peut varier d une banque à une autre selon les clauses établies au départ entre la banque et la société des services. Banco del Pichincha avait choisi le modèle de société de services car il exigeait un capital peu élevé, présentait une structure légère et un processus d approbation rapide. ACCION jouait dans le projet le rôle d assistant technique, d actionnaire minoritaire dans la société de services et de membre du conseil d administration de la société des services. Du point de vue d ACCION, ce modèle est attractif car il permet d obtenir une place prépondérante en échange d un relativement faible investissement en capital. ACCION remplit ainsi un de ses objectifs, investir en microfinance, et donc obtenir une voix dans la gouvernance, à faible coût. L accord entre Banco del Pichincha et sa société de services, CREDIFE, confère à CREDIFE l entière responsabilité de l évaluation et de l approbation des demandes de crédit. Les crédits sont décaissés par Banco del Pichincha et figurent dans les registres comptables de la banque, tandis que CREDIFE, qui assure l interface avec les clients, est responsable de la gestion des impayés et du recouvrement des prêts en retard. En compensation, CREDIFE perçoit une commission sous la forme d un pourcentage fixe du portefeuille de prêts. Page 11

12 En juin 2003, CREDIFE comptait clients actifs, représentant un portefeuille de 16 millions de dollars. Elle opère à partir d un réseau de 17 agences, dont quatre comptent la microfinance comme principale activité. CREDIFE suit une trajectoire de croissance rapide Les partenariats stratégiques Une façon simple et peu coûteuse pour une banque de s impliquer dans la microfinance sans prendre trop de risques consiste à nouer des partenariats avec les IMF «supporter» de la microfinance sans fournir beaucoup d efforts ni exposer la réputation de la banque à un grand risque. Il convient de noter que l assainissement du secteur de la microfinance a contribué à la construction d alliances avec les banques classiques. Ces synergies qui créent devraient rendre les IMF de plus en plus efficaces. A. Le partenariat institutionnel Le partenariat institutionnel consiste en des accords concernant des activités ou des secteurs particuliers qui constituent des priorités en termes de marché et pour lesquels des coûts et des bénéfices sont partagés et une assurance est prise par les institutions ou est couverte par les donateurs ou les autorités. Ce type de partenariat est envisageable par les créations d unités communes (ou jointventure) dont le rôle est de réaliser les activités micro-financières. Ces unités communes bénéficieraient de l appui technique et financier de la banque et du savoir-faire et des approches des IMF. Cette intermédiation peut également passer par des liens de participation entre les deux types d institutions (Nsabimana, 2004/2). Ce partenariat permet à la banque d être reconnue comme supporter de la microfinance, sans exposer son image de marque. Il est plus fréquent dans les zones où la micro finance est en phase de démarrage. Du point de vue des banques, ce partenariat semble être mieux indiqué pour les IMF "start-up". Ces dernières peuvent en effet bénéficier du savoir-faire de la banque qui peut intervenir en tant qu initiateur, membre du comité de pilotage du projet ou maître d ouvrage (Moulin et al, 2011). Au Mali par exemple, la Banque Nationale de développement Agricole (BNDA) a joué un rôle considérable dans la création de certains réseaux de CVECA (Caisse Villageoise d Epargne et de Crédit Autogerées) et d Institutions de Crédit Solidaire. Elle a assuré le rôle de maître d ouvrage dans la création de cinq réseaux de CVECA parmi les six existants, ainsi que dans deux institutions de crédit solidaire. Dans ces projets entrepris avec des bailleurs de fonds extérieurs (KFW, AFD, UE), l apport de la BNDA a été considérable, notamment par sa connaissance des zones d implantation et des acteurs du milieu agricole (Mayoukou, 1997). Elle a assuré le suivi des réseaux jusqu à leur automatisation, ce qui lui a permis de mieux connaître le fonctionnement des caisses et de créer une confiance mutuelle avec ces dernières. Page 12

13 Au Sénégal, la Caisse Nationale de Crédit Agricole (CNCAS) a joué un rôle déterminant dans la création de certaines IMF à l image de la Mutuelle d Epargne et de Crédit de Hann (MECH) à Dakar, la Mutuelle d Epargne et de Crédit de Sédhiou (devenue UMEC Sédhiou) et la Mutuelle d Epargne et de Crédit du PRODAM à Matam. B. Le partenariat technique Ce type de relation porte plus sur la prestation de services de la banque au profit des IMF. Ces services se rapportent à des activités telles que à des activités telles que la formation, l audit, le contrôle, le transfert des fonds, la mise à disposition par la banque de son infrastructure pour l IMF et bien d autres. Pour les deux institutions, le partenariat technique est mutuellement bénéfique : une banque qui met ses guichets à la disposition d une IMF peut en tirer avantage, en prenant, notamment, connaissance des habitudes d épargne des clients à bas revenus. Une formule de partenariat technique plus étroit consiste pour une banque à assurer à ses guichets la collecte de l épargne et l octroi de crédit pour l IMF, pendant que cette dernière se concentre sur l analyse et la validation des demandes, ainsi que le suivi des prêts. Selon Moulin et al (2011), du point de vue des banques, le partenariat technique serait plus approprié pour le renforcement des capacités et la professionnalisation des activités de microfinance. En Egypte, l expérience d ABA (Alexandra Business Association) est particulièrement enrichissante. Cette IMF a noué un partenariat efficace avec une banque de la place, à travers lequel ses clients effectuent des opérations de retraits et de dépôts. L IMF a déposé dans la banque un fonds de crédit dont elle a été dotée. A travers ce compte bancaire, les clients de l IMF effectuent leurs retraits et leurs remboursements. Cependant le travail d évaluation, d approbation, de suivi et de recouvrement incombe à l IMF. Au Niger SONIBANK et KOKARI ont adopté la même stratégie, à la seule différence que la banque octroie les crédits sur ses propres fonds ou sur des lignes de crédits extérieurs domiciliées chez elle. Mais dans ce partenariat, KOKARI joue uniquement un rôle d interface entre la banque et les groupements villageois. Au Sénégal, dans les régions du Bassin du Fleuve, des partenariats banques et IMF sont en train de naître, dans le but d une meilleure mobilisation de l épargne des migrants de l Europe vers les villages du Bassin du Fleuve. C. Partenariat financier Le partenariat financier consiste pour les banques à développer des relations financières avec les IMF pour attirer l épargne collectée par ces dernières afin d accroître leurs capacités de mobilisation de cette épargne et en contrepartie, elles mettent à la disposition des IMF de lignes de crédit. Le partenariat financier peut prendre la forme d un placement auprès d une banque de l excédent de l épargne collectée par les IMF ou d un refinancement bancaire des IMF ou d un partenariat sur les services financiers (Mayoukou, Page 13

14 1999). Lorsqu il prend la forme d un placement de l épargne, il s apparente à une relation traditionnelle du client (IMF) avec son banquier tandis que lorsqu il prend la forme d un refinancement bancaire des IMF, il s apparente à un crédit bancaire alloué entre une entreprise commerciale. Dans les faits, cependant, le refinancement bancaire constitue une opération financière liant deux institutions financières aux opérations quasi-identiques (intermédiation financière). Ce partenariat est bénéfique pour les deux types d institutions. L IMF, en déposant son épargne en banque contribue à accroître les réserves de cette dernière, mais s ouvre aussi des possibilités de bénéficier d un éventuel refinancement en cas nécessité. Cette articulation, à travers le partenariat financier, est qualifiée par Bloy et Mayoukou (1996) d une complémentarité coordonnée. Elle implique en effet une mise en commun des actifs spécifiques 11 en vue d une création de nouvelles ressources. La nouvelle ressource créée est l élargissement de l échelle de l intermédiation (Mayoukou, 1999). Le partenariat financier n est pas toujours formalisé au départ. Il commence généralement par des relations simples avant de se transformer en des véritables relations de partenaires. La forme la plus simple est le dépôt des IMF auprès des banques. Très souvent, l IMF commence par déposer ses excédents de liquidité auprès d une banque afin de gagner la confiance de cette dernière. A ce stade, elle est considérée comme un client ordinaire de la banque ne bénéficiant d aucun privilège. La répétition de dépôts auprès de la même banque peut attirer l attention du banquier à son endroit. L IMF peut ainsi se créer l image d un client crédible, ce qui lui permet de solliciter un refinancement bancaire. Le partenariat (non formalisé) sur le dépôt peut donc déboucher sur un partenariat de refinancement (formalisé). La conclusion d un partenariat de refinancement est souvent conditionnée par un engagement de l institution de déposer systématiquement ses excédents de trésorerie ou une part non négligeable de ses dépôts sous forme de garantie du refinancement (Mayoukou, 1999). En outre, en devenant débitrice de la banque, l IMF devra se soumettre aux mêmes conditions de sélection de demande et de gestion de crédits que les autres clients de la banque (Doumbouya, 2008/4). Et quand bien même l IMF s efforce de rencontrer les exigences de la banque, il arrive souvent qu elle obtienne qu un faible niveau de refinancement par rapport aux besoins réellement exprimés (Akpo, 2001). La banque n accepte d augmenter le montant de refinancement que sur base des performances réalisées par l IMF dans le remboursement. Ce partenariat de refinancement requiert donc un degré de confiance plus élevé entre la banque et l IMF et sa pérennité est généralement conditionnée par des résultats de gestion satisfaisants de la part de l IMF (Doumbouya, 2008/4). Dans les faits, la plupart des IMF n accèdent facilement pas au refinancement bancaire. L accès au refinancement bancaire requiert de la part des IMF un certain degré de professionnalisme et une bonne connaissance des marchés financiers. Or, très peu d IMF possèdent ces capacités et ces compétences. Raison Page 14

15 pour laquelle, la plupart d entre elles ne bénéficient que d un partenariat facilité par les bailleurs de fonds ou les pouvoirs publics. Ces derniers mettent généralement en place des fonds de garantie afin d inciter les banques à soutenir les efforts de financement des IMF. Selon Moulin et al (2011), le partenariat financier est déterminant pour une IMF dans la phase de maturité afin de l accompagner dans la voie de l autonomie (Moulin et al, 2011). Bien qu il soit difficile à établir, le partenariat financier demeure la forme la plus privilégiée par les institutions financières (Nsabimana, 2009). La forme la plus élaborée d un partenariat financier est celle que Mayoukou (1999) qualifie de «partenariat des services financiers». Elle permet de prolonger l action des banques formelles aux populations qu elles n auraient pu toucher à cause de leur organisation très centralisée et de l inadéquation de leur approche 12 (Nsabimana, 2004/2). Les IMF, en raison de leurs spécialisations dans l offre des services aux micro-entreprises, servent de relai aux banques pour assurer l intermédiation financière en faveur d une clientèle localisée dans les milieux défavorisés et dans les zones rurales. Ce partenariat peut également se traduire par la prise en charge par l IMF d une partie du processus d approbation des crédits et/ou de gestion des crédits de la banque, et en contrepartie, cette dernière met à la disposition de l IMF son infrastructure (guichets, bâtiments non utilisés, etc.). Cette forme de partenariat est essentiellement pratiquée au Mali par la Banque Nationale de Développement Agricole (BNDA), au Burkina Faso par la CNCA et au Bénin par la Société Générale (SGBB). Concernant la SGBB, depuis sa création en 2002, elle s est fixée comme stratégie de contribuer à la réduction de la pauvreté dans les pays en voie de développement, dans une perspective de développement durable, notamment par le soutien d IMF de bon standing. Le partenariat des services financiers permet de tirer avantage de la connaissance du marché et des méthodologies de crédit de l IMF, ce qui permet de collecter les dépôts et d octroyer des crédits à moindre risque. L IMF joue en quelque sorte le rôle d agent collecteur de dépôts pour la banque et en échange de ces dépôts collectés, cette dernière met à sa disposition des lignes de crédits. Ce type de partenariat est donc bénéfique pour les deux acteurs. Il permet aux institutions impliquées d augmenter leurs activités, de contenir les coûts administratifs et d être plus proche des micro-entrepreneurs (Kalala, 2006). 2.2 L intégration des IMF dans le système financier Les IMF disposent de deux voies principales pour entrer dans le système financier traditionnel, à savoir le upscaling ou la voie directe et les relations de partenariat ou la voie indirecte Le «upscaling» Le «upscaling» consiste pour une IMF de monter en gamme de clientèle dans le but d atteindre une niche de clientèle plus aisée. Il s agit particulièrement d IMF suffisamment matures et d un niveau de rentabilité assez élevé, qui se Page 15

16 sentent aptes à se glisser dans le système financier formel et à entrer en compétition directe avec les banques commerciales. L incursion des IMF dans le système financier est diversement interprétée par les auteurs. Si certains auteurs (Chasmar, 2009 ; Frank et al, 2008 ; Hishigsuren, 2004 ; Christen, 2000) qualifient ce phénomène de «dérive commerciale», d autres auteurs (Porteous, 2005) trouvent dans cette évolution une réelle volonté de faire évoluer les IMF vers des entités à logique et pratiques bancaires. D autres auteurs par contre (Fall F., 2010 ; Lanha, 2005 ; Christen, 2000) considèrent l incursion des IMF dans le système financier comme une conséquence de la dynamique naturelle des IMF. En effet, au fil des cycles de crédits, l activité de la clientèle peut se développer ainsi que leurs besoins de financement. Les IMF, sous peine de perdre de leur clientèle, sont astreintes d ajuster leur offre de financement de façon à répondre aux besoins actuels de leur clientèle, c est-à-dire d augmenter les montants de prêts au fur et à mesure que les clients évoluent dans leurs activités (Diagne et Fall F., 2009 ; Nations- Unie, 2006). Afin de répondre aux besoins financiers croissants des clients, il est crucial pour les IMF de pouvoir accéder à des ressources longues autres que les dépôts de la clientèle (Fall F., 2010). Ce besoin, renforcé par la rareté des ressources des bailleurs dans les phases finales de développement, amène souvent l IMF à changer de statut en sollicitant un agrément bancaire. L agrément bancaire lui confère le pouvoir d accéder au marché des capitaux et de mobiliser les dépôts aussi bien de gros investisseurs institutionnels que de clients pauvres. Cependant, l entrée dans le système financier ne peut être le fait de toute institution désireuse d accéder aux ressources du marché. L obtention d un agrément bancaire requiert au préalable certaines conditions contraignantes telles que la rentabilité, la viabilité institutionnelle et financière Les relations de partenariat A. Le produit «migration» L articulation entre banques et IMF peut également être illustrée à travers le «produit migration» (Fall F., 2007). Il s agit d un partenariat entre la banque et l IMF, à travers lequel, cette dernière s engage à faire migrer sa clientèle d origine vers une banque, au-delà d une certaine taille critique en contrepartie d un refinancement bancaire. La banque, en contrepartie de cet avantage, s engage à assurer le refinancement de l IMF et à coopérer avec cette dernière, suivant les clauses établies dans l accord de coopération. L esprit qui conduit ce partenariat c est le fait qu au fil des cycles de crédits, les besoins de financement des clients peuvent augmenter. A partir d un certain stade de développement, il peut arriver que la taille de certains clients soit telle que les besoins financiers surplombent les capacités financières de l IMF. Page 16

17 Dans les économies en développement, c est souvent le cas des PME clientes des IMF qui, arrivés à une certaine phase de développement, éprouvent davantage le besoin de ressources longues que ne peuvent généralement pas leur fournir les IMF. En ces moments-là, l accès aux ressources longues et peu coûteuses devient déterminants aussi bien pour la PME que pour l IMF. L enjeu pour cette dernière est le risque de perdre sa clientèle de base pour laquelle elle a été la principale source de développement, au profit des banques. Pour la PME, l enjeu est de migrer directement vers la banque et d être soumise aux mêmes conditions de crédit que la clientèle habituelle de celle-ci. Le produit migration présente un avantage pour les trois partenaires en ce sens que la PME obtient de meilleures conditions de crédit. Comparé à une migration directe, la banque voit ses coûts de gestion réduits de même que son risque de crédit, et l IMF conserve sa clientèle et se voit offrir des possibilités de refinancement. Ainsi, le contrat migration semble plus optimal qu un contrat direct entre la PME et la banque et semble plus incitatif en termes de remboursement des crédits. B. Le produit «transfert 13» Le produit «transfert d argent», représente un marché potentiel. Ces transferts qui proviennent majoritairement de l immigration, bénéficient essentiellement aux familles modestes qui vivent dans les banlieues urbaines. Par rapport à ce produit, on a d un côté, les banques qui disposent de la licence d exploitation, mais, hélas, se trouvent généralement peu déployées dans les zones où sont localisés les principaux bénéficiaires de ces transferts ; et de l autre côté, les IMF qui sont bien implantées dans ces zones, mais qui n ont pas l habilitation à effectuer des opérations à l international. Pour tirer profit de ce marché potentiel des transferts de fonds, les banques s appuient généralement sur les IMF. Le partenariat avec les IMF permet aux banques de réduire les coûts de transaction, et aux IMF d avoir des sources supplémentaires de revenus. Après avoir discuté des différentes modèles d articulation entre banques et IMF, nous présentons dans un second point une analyse théorique sur l intermédiation financière afin de dégager les variables qui nous permettront de saisir cette activité avant d envisager de discuter dans un troisième point du lien entre les articulations entre banques et IMF et l intermédiation financière. 3 Analyse théorique de l intermédiation financière Une économie se caractérise par la coexistence de deux sortes d agents ; ceux qui ont un besoin de financement et ceux qui ont une capacité de financement. Le rôle des institutions financières est de servir d intermédiaire entre les deux agents. Autrement dit, pour ces deux agents non financiers à besoins opposés, le rôle des institutions financières est de satisfaire les deux parties, chacune en fonction de ses besoins. Page 17

18 L exécution des activités économiques génère en effet des recettes et engagent des coûts pour les agents économiques si bien que certains d entre eux se retrouvent excédentaires et d autres déficitaires. L existence des institutions financières s explique donc par le déséquilibre qui se crée dans les comptes individuels de ces agents. Certains sont en capacité de financement cherchent un emploi pour l excédent de leurs revenus sur leurs dépenses tandis que d autres souhaitent dépenser plus qu ils ne gagnent. L intermédiation financière permet de répartir équitablement les ressources selon que les besoins s annoncent et se rencontrent. Selon Tartari (2002), l intermédiation financière peut être définie comme le processus d ajustement de besoin et des capacités de financement par l intervention d un agent spécifique l intermédiaire financier dont le rôle consiste à collecter l épargne de prêteurs ultimes par émission des titres indirects en vue de financer les emprunteurs ultimes par achat des titres primaires. Pour Biales (2008), l intermédiation financière est l activité développée par les agents financiers qui s interposent pour réaliser l adéquation quantitative et qualitative entre l offre et la demande des capitaux. 3.1 Les deux voies de financement d une Economie Le mécanisme d ajustement de besoins et des capacités de financement peut se faire selon deux approches : l intermédiation du bilan et celle de marché (Biales, 2008). L intermédiation du bilan ou finance intermédiée est celle qui fait intervenir les institutions financières pour servir d intermédiaire entre les agents en besoin de financement et ceux en capacité de financement. Le rôle des institutions financière consiste donc à accorder des prêts aux demandeurs des capitaux à partir des dépôts qu elles collectent auprès des épargnants. les institutions financières deviennent ainsi créancières des agents qui empruntent, et débitrices des agents qui effectuent des placements. Cette approche comporte une fonction de transformation des titres. On l appelle également intermédiation active. L intermédiation de marché ou finance directe par contre consiste à rapprocher les agents en besoins de financement et ceux en capacité de financement pour l échange. Dans cette approche, les intermédiaires jouent essentiellement un rôle de courtage (Biales, 2008). En plus de cette fonction traditionnelle de courtage, les intermédiaires remplissent aujourd hui la fonction de contrepartie. On l appelle également intermédiation passive. Il convient de noter que la finance reste toujours largement intermédiée ; elle requiert toujours la présence des intermédiaires financiers pour faciliter les Page 18

19 échanges. En fait, les intermédiaires financiers sont toujours au centre de toute opération financière du fait de la faiblesse de la relation directe entre prêteurs et emprunteurs (finance directe), malgré la montée en force des marchés de titres. Cette faiblesse de la détention directe de titres est due à la place croissante des intermédiaires financiers sur le marché de la collecte de l épargne. Cependant, malgré le rôle central des intermédiaires financiers sur les marchés des titres et de l épargne, le modèle d intermédiation est différent entre les pays. Le modèle anglo-saxon est dominé par les investisseurs institutionnels de type fonds de pension, OPCVM et compagnies d assurance alors que le modèle de l Europe continentale est plutôt centré autour des établissements de crédit qui distribuent l essentiel des supports d épargne collective. D ailleurs, le choix opéré par les autorités anglo-saxonnes pour les régimes de retraite par capitalisation a contribué de manière très significative au basculement de l intermédiation vers les investisseurs institutionnels. En revanche, dans la zone euro, l intermédiation financière est toujours sous le contrôle du secteur bancaire. 3.2 Importance du rôle des intermédiaires financier sur le marché du crédit Plusieurs raisons justifient la présence des intermédiaires financiers sur le marché du crédit parmi lesquelles on note l opposition des caractéristiques des titres des agents non financiers, l aversion différentiée de ces derniers au risque, les coûts de transaction élevés liés à l échange direct sur le marché et les asymétries d information. L analyse du rôle de l intermédiation financière se fera donc selon ces différentes approches. La différence des caractéristiques des actifs financiers que détiennent les agents non financiers constitue la première justification à l existence l intermédiation financière. Le rôle des intermédiaires financiers consiste à assurer la transformation d échéances, des risques et des rendements de ces actifs afin de rendre compatible les exigences des prêteurs et emprunteurs ultimes. Cette transformation passe par le regroupement des capitaux permettant la réalisation des économies d échelle et de faire jouer le phénomène de compensation. L aversion différentiée au risque qui caractérise les agents non financiers constitue une autre justification de l existence des intermédiaires financiers. Les agents non financiers exigent généralement des primes importantes pour réduire leurs expositions aux risques. Ils peuvent choisir de transférer les risques aux intermédiaires financiers en renonçant à une partie de leurs gains (Pyle, 1971). Le risque des actifs détenus par les intermédiaires financiers n est pas le même que celui de leur dette envers leurs déposants. En effet, les intermédiaires financiers assurent la diversification de leurs portefeuilles de prêts pour réduire les risques inhérents à leurs activités. L intermédiation financière favorise donc le transfert des actifs plus risqués en actifs plus sûrs pour les épargnants. Les intermédiaires financiers permettent ainsi de rendre cohérent les risques Page 19

20 individuels acceptables par les prêteurs avec les risques individuels des emprunteurs. Cette fonction de diversification des risques a été développée systématiquement par Gurley et Shaw (1960) qui ont montré comment l intermédiation financière est une activité qui produit de la sécurité et de la crédibilité. L intermédiation financière produit de la sécurité par la mutualisation des risques et de la crédibilité par car la notoriété d un agent économique peut ne pas être suffisante pour lui permettre de lever des fonds directement auprès des prêteurs. Les prêteurs ultimes ont donc intérêt à passer par le biais des intermédiaires financiers pour réduire leur exposition au risque, c est-à-dire l incertitude sur le rendement qu ils peuvent attendre de leurs placements. Le rôle de l intermédiation financière s explique également par l existence des coûts de transaction et d information liés à la surveillance de la qualité des projets (Diamond, 1984 ; Benston & Smith, 1976). Par coûts de transaction, il faut entendre les coûts de la mise en œuvre d une transaction entre agents individuels ou collectifs (Chareaux, 1987). Ces coûts comprennent les coûts d organisation des marchés, les coûts de respect des droits de propriétés échangés ainsi que les coûts d obtention de l information sur les conditions de l échange (Grellet, 1996). Les coûts d organisation des marchés sont ceux liés à la mise en place de la réglementation d une activité économique ainsi que les coûts liés au non-respect de cette réglementation. Les coûts de respect des droits de propriété sont ceux liés au droit de l agent économique de devenir légalement propriétaire de tout bien qu il acquiert et d en disposer comme il l attend. Les coûts de l information sont ceux liés à l acquisition de l information sur la disponibilité et les caractéristiques d un bien ou d un service. La présence de ces coûts sur le marché du crédit représente pour les prêteurs une difficulté majeure. L'amélioration de l'accès au crédit implique que l'on minimise les coûts de transaction et les risques qui contribuent habituellement à exclure les petits exploitants du secteur formel des prêts. Dans les relations financières, les institutions financières supportent les coûts inhérents à des transactions financières, tels que le coût de la recherche de contrepartie dans les transactions, le coût de d acquisition d information, le coût de contrôle de la bonne exécution de l échange, etc. (Minda et Paguet, 1996). Les intermédiaires financiers parviennent à réduire substantiellement ces coûts parce qu ils détiennent le savoir-faire nécessaire dans les activités de collecte des dépôts et de distribution de crédit. Ils peuvent en outre réaliser des économies d échelle 14 en utilisant ce savoir-faire sur un grand nombre d opérations. En réduisant les coûts de transaction, les intermédiaires financiers permettent ainsi à des petits prêteurs de fournir indirectement des capitaux à des petits emprunteurs. Ils fournissent en outre des services supplémentaires à leurs clients, en particulier des services de liquidité qui facilitent les transactions. Page 20

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