PC1 : La croissance économique
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- Pierre-Yves St-Denis
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1 PC1 : La croissance économique Thomas Le Barbanchon 1 thomas.le-barbanchon@dares.travail.gouv.fr 3 novembre Dares - Crest Le Barbanchon () Eco novembre / 14
2 Plan du cours 1 La croissance économique (résidu et modèle de Solow) 2 La croissance endogène (modèle AK et capital humain) 3 Système de retraite (modèle à générations imbriquées) 4 Dépenses publiques (modèle à générations imbriquées) 5 Courbe de Phillips et dilemne inflation-chômage (modèle d offre globale et demande globale) 6 Anticipations et crédibilité de la politique monétaire (modèle d offre globale et demande globale) 7 Le chômage (modèle d appariement) 8 Economie ouverte (modèle de Mundell-Fleming) Le Barbanchon () Eco novembre / 14
3 Ressources Plan du cours 1 Macroéconomie de Olivier Blanchard et Daniel Cohen (Broché) 2 Données sur le site de l Insee, de l OCDE, d Eurostat... Le Barbanchon () Eco novembre / 14
4 La croissance et le sentier de croissance régulier Les faits stylisés de Kaldor 1 la productivité des travailleurs augmente de façon continue ; Le Barbanchon () Eco novembre / 14
5 La croissance et le sentier de croissance régulier Les faits stylisés de Kaldor 1 la productivité des travailleurs augmente de façon continue ; 2 le capital par tête augmente de façon continue ; Le Barbanchon () Eco novembre / 14
6 La croissance et le sentier de croissance régulier Les faits stylisés de Kaldor 1 la productivité des travailleurs augmente de façon continue ; 2 le capital par tête augmente de façon continue ; 3 la rentabilité du capital est stable au cours du temps ; Le Barbanchon () Eco novembre / 14
7 La croissance et le sentier de croissance régulier Les faits stylisés de Kaldor 1 la productivité des travailleurs augmente de façon continue ; 2 le capital par tête augmente de façon continue ; 3 la rentabilité du capital est stable au cours du temps ; 4 le ratio entre le capital et la production est stable au cours du temps ; Le Barbanchon () Eco novembre / 14
8 La croissance et le sentier de croissance régulier Les faits stylisés de Kaldor 1 la productivité des travailleurs augmente de façon continue ; 2 le capital par tête augmente de façon continue ; 3 la rentabilité du capital est stable au cours du temps ; 4 le ratio entre le capital et la production est stable au cours du temps ; 5 le travail et le capital reçoivent chacun une part du revenu total qui est stable au cours du temps ; Le Barbanchon () Eco novembre / 14
9 La croissance et le sentier de croissance régulier Les faits stylisés de Kaldor 1 la productivité des travailleurs augmente de façon continue ; 2 le capital par tête augmente de façon continue ; 3 la rentabilité du capital est stable au cours du temps ; 4 le ratio entre le capital et la production est stable au cours du temps ; 5 le travail et le capital reçoivent chacun une part du revenu total qui est stable au cours du temps ; 6 il existe d importantes différences de taux de croissance de la productivité et du revenu par habitant entre pays. Le Barbanchon () Eco novembre / 14
10 La comptabilité de la croissance La comptabilité de la croissance - Définition Mesurer la part de la croissance du PIB qui n est pas due à l accumulation des facteurs de production (capital et travail). Cette part s appelle le résidu de Solow ou la Productivité Globale des Facteurs (PGF). Elle représente l évolution de l efficacité globale du système de production : évolution technologique, évolution de l environnement des entreprises, et de l organisation de la production. Le Barbanchon () Eco novembre / 14
11 La comptabilité de la croissance Hypothèses fondamentales Il existe une entreprise représentative ; Le Barbanchon () Eco novembre / 14
12 La comptabilité de la croissance Hypothèses fondamentales Il existe une entreprise représentative ; Rendements d échelle constants : pas d effet de taille (néglige effets d encombrement ou effets d augmentation du champs des possibles ) Le Barbanchon () Eco novembre / 14
13 La comptabilité de la croissance Hypothèses fondamentales Il existe une entreprise représentative ; Rendements d échelle constants : pas d effet de taille (néglige effets d encombrement ou effets d augmentation du champs des possibles ) Rendements marginaux décroissants et facteurs essentiels Le Barbanchon () Eco novembre / 14
14 La comptabilité de la croissance Hypothèses fondamentales Il existe une entreprise représentative ; Rendements d échelle constants : pas d effet de taille (néglige effets d encombrement ou effets d augmentation du champs des possibles ) Rendements marginaux décroissants et facteurs essentiels Rémunérations des facteurs à leur productivité marginale épuisent le surplus. Le Barbanchon () Eco novembre / 14
15 La comptabilité de la croissance La comptabilité de la croissance - Limites La comptabilité de la croissance peut être faite avec plus de facteurs que le travail et le capital seuls. En désagrégeant les facteurs, on évite un biais de sous estimation de la contribution à la croissance de l accumulation des facteurs. Soient deux facteurs L q et L nq, on note α q = L q /(L q + L nq ), On suppose que seul le facteur L q croît et qu il est mieux rémunéré : w q > w nq, d où w q > w. wl Alors g L Y < g w ql q L q Y La sous estimation est liée à une erreur de spécification de l économie sous jacente : la concurrence parfaite ne s applique pas sur le marché agrégé, mais sur chacun des sous-marchés. La comptabilité de la croissance est fortement dépendante des hypothèses sur le fonctionnement des marchés : concurrence parfaite, absence d externalités... Le Barbanchon () Eco novembre / 14
16 Ecarts de croissance entre pays Perspective sur longue période (1) Pays PIB Par tête Ratio du PIB par tête Taux de croissance annuel ($US de 1980) à celui des US du PIB par tête Allemagne ,55 0,48 0,78 1,34 2,81 Australie ,40 0,69 0,74 0,39 2,07 Autriche ,64 0,49 0,71 1,10 2,60 Belgique ,90 0,68 0,74 1,09 2,09 Canada ,59 0,70 0,93 1,83 2,47 Danemark ,69 0,73 0,77 1,65 2,07 Etats-Unis ,00 1,00 1,00 1,55 1,98 Finlande ,42 0,39 0,77 1,43 3,15 France ,70 0,64 0,78 1,38 2,32 Italie ,54 0,42 0,72 1,12 2,91 Japon ,27 0,27 0,88 1,01 4,00 Pays-Bas ,78 0,72 1,83 Norvège ,53 0,55 0,84 1,60 2,72 Suède ,62 0,59 0,81 1,45 2,53 Suisse ,80 0,86 2,09 Royaume-Uni ,20 0,76 0,74 0,78 1,94 Source : Maddison (1989) Le Barbanchon () Eco novembre / 14
17 Ecarts de croissance entre pays Perspective sur longue période (2) Pays PIB Par tête Ratio du PIB par tête Taux de croissance annuel ($US de 1985) à celui des US du PIB par tête Argentine ,44 0,35 0,24 1,19 0,95 Bengladesh ,12 0,05 0,03-0,11 0,34 Brésil ,15 0,16 0,25 1,82 3,18 Chine ,14 0,05 0,13-0,34 4,54 Chili ,33 0,35 0,25 1,82 1,00 Colombie ,21 0,21 0,22 1,67 2,12 Corée ,19 0,08 0,31 0,05 5,54 Inde ,13 0,05 0,05-0,10 1,67 Indonésie ,17 0,07 0,09-0,06 2,48 Mexique ,22 0,17 0,20 1,18 2,25 Pakistan ,14 0,06 0,07-0,11 2,24 Pérou ,21 0,20 0,18 1,55 1,55 Philippines ,25 0,13 0,11 0,45 1,43 Taiwan ,15 0,08 0,35 0,39 6,12 Thailande ,22 0,10 0,17 0,08 3,45 Source : Maddison (1989) Le Barbanchon () Eco novembre / 14
18 Le modèle de Solow Modèle de croissance néoclassique 1 permet d étudier l accumulation de capital en présence de progrès technique exogène ; Le Barbanchon () Eco novembre / 14
19 Le modèle de Solow Modèle de croissance néoclassique 1 permet d étudier l accumulation de capital en présence de progrès technique exogène ; 2 décrit un sentier de croissance régulier globalement conforme aux faits stylisés de Kaldor (PT neutre au sens de Harrod) ; Le Barbanchon () Eco novembre / 14
20 Le modèle de Solow Modèle de croissance néoclassique 1 permet d étudier l accumulation de capital en présence de progrès technique exogène ; 2 décrit un sentier de croissance régulier globalement conforme aux faits stylisés de Kaldor (PT neutre au sens de Harrod) ; 3 permet de poser des questions normatives (taux d épargne optimal) ; Le Barbanchon () Eco novembre / 14
21 Le modèle de Solow Modèle de croissance néoclassique 1 permet d étudier l accumulation de capital en présence de progrès technique exogène ; 2 décrit un sentier de croissance régulier globalement conforme aux faits stylisés de Kaldor (PT neutre au sens de Harrod) ; 3 permet de poser des questions normatives (taux d épargne optimal) ; 4 implique une convergence absolue qui n est pas vérifiée empiriquement pour l ensemble des pays. Le Barbanchon () Eco novembre / 14
22 Convergences Convergence absolue Taux de croissance annuel moyen log du PIB réel par tête en 1960 Le Barbanchon () Eco novembre / 14
23 Convergences Convergence absolue au sein de l OCDE Taux de croissance annuel moyen Log du PIB réel par tête en 1960 Le Barbanchon () Eco novembre / 14
24 Convergences Temps de demi-vie du modèle de Solow Développement limité autour du SCR : g y g = (1 α)(δ + g A + g L )ln(y /y 0 ) 5,3% de l écart à l équilibre est résorbé chaque année il faut 13 ans pour que l écart soit réduit de moitié empiriquement, les vitesses de convergence sont estimées sur un panel de pays comparables (OCDE) à 2% par an, cad un temps de demi-vie de 35 ans il faut une notion de capital avec un α plus grand, un capital plus large : avec l ajout d un capital humain d élasticité 1/3, l application numérique est plausible Le modèle de Solow ne permet pas de rendre compte de la corrélation entre le taux d épargne et le taux de croissance Le Barbanchon () Eco novembre / 14
25 Notions Convergences taux de croissance logarithmique théorème d Euler Sentier de Croissance Régulier Progrès technique exogène résidu de Solow modèle de Solow règle d or Le Barbanchon () Eco novembre / 14
Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics
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