Pistes d action documentées pour la pratique infirmière POUR UNE PRISE DE DÉCISION INFORMÉE PAR DES RÉSULTATS PROBANTS

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2 Pistes d action documentées pour la pratique infirmière POUR UNE PRISE DE DÉCISION INFORMÉE PAR DES RÉSULTATS PROBANTS Infections urinaires chez les personnes porteuses de sonde à demeure ayant une vessie neurogène les connaître les reconnaître les gérer Bureau de transfert et d échange de connaissances (BTEC) Faculté des sciences infirmières Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ) Décembre 2005

3 MEMBRES DU GROUPE D ÉLABORATION DES PISTES D ACTION Stéphanie, Brochu, inf. Étudiante stagiaire Françoise Côté, inf., Ph.D. Professeure adjointe Ginette Mbourou Azizah, Ph.D. Coordonnatrice scientifique Johanne Gagnon, inf., Ph.D. Sc. inf. Professeure agrégée Bureau de transfert et d échange de connaissances (BTEC) Faculté des sciences infirmières Université Laval Francine Roy, inf. Brigitte Boivin, inf. Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ) Remerciements Docteur Jean- Guy Vézina Médecin Urologue IRDPQ Madame Monette Marchand Infirmière IRDPQ i

4 Le BTEC en quelques mots L'intégration de preuves scientifiques aux pratiques professionnelles est devenue un critère de qualité dans le domaine de la santé. À terme, de telles pratiques devraient se traduire par l'amélioration des soins fournis à la population. Le Bureau de transfert et d échange de connaissances (BTEC) est un outil dont se dotent des infirmières dans la poursuite de cet objectif de mise en place de pratiques informées par des résultats probants. * Au sein du BTEC, les infirmières et infirmiers aux prises avec des préoccupations d'ordre professionnel agissent en tant qu'indicateurs de situations problématiques. Ces questionnements sont acheminés, via une infirmière clinicienne, à des étudiants en sciences infirmières. Sous supervision, ces derniers traduisent les préoccupations provenant du milieu clinique en questions de recherche auxquelles ils doivent répondre par le biais d'une revue exhaustive de la littérature. Suite à l'obtention de cette réponse, les étudiants poursuivent leur tâche en préparant un compte-rendu synthétique, documenté et accessible qu ils accompagneront de pistes d action pour la pratique. Ce document est ensuite retourné au milieu pour validation. L'infirmière clinicienne, en collaboration avec les autres membres du personnel, analysent l à-propos d utiliser ces connaissances pour améliorer les interventions de l équipe. Cette analyse permet la poursuite du processus de transfert et d échange de connaissances. Il s agit alors de raffiner les recommandations proposées pour les rendre conformes aux réalités des milieux de pratique. Il appartient ultimement aux infirmières et infirmiers de devenir des agents de changement en regard de leurs pratiques. Pour communiquer avec le BTEC Rita Labadie, coordonnatrice administrative Université Laval 1078 Pavillon Lacerte rita.labadie@fsi.ulaval.ca téléphone :(418) poste télécopieur : (418) * En raison de ses sources de financement, le BTEC répond actuellement aux questionnements des infirmières et infirmiers oeuvrant dans les établissements universitaires de santé de la région de Québec. ii

5 Méthodologie de la recherche documentaire Banques de données consultées : Current Contents Cochrane Library Embase CINHAL Medline Années couvertes : 1976 à 2005 Mots clés utilisés : urinary tract infection urinary complication urological complication catheterization urinary catheter indwelling catheter spinal cord injury neurogenic bladder bladder management prevention and management cranberry Critères d inclusions : Les études étaient choisies si elles discutaient des moyens de prévention des infections urinaires ou des sondes à demeure ou des vessies neurogènes. iii

6 Table des matières MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE...III PRÉVENTION DES INFECTIONS URINAIRES CHEZ DES PORTEURS DE SONDE URINAIRE AYANT UNE VESSIE NEUROGÈNE PISTES D ACTION DOCUMENTÉES PROBLÉMATIQUE CONTAMINATION DU SYSTÈME URINAIRE EN PRÉSENCE D UNE SONDE URINAIRE PRÉVENTION DES INFECTIONS URINAIRES SONDE À DEMEURE : LE POUR ET LE CONTRE DIFFÉRENTS TYPES DE CATHÉTERS PRINCIPES D INSERTION DE LA SONDE SYSTÈME DE DRAINAGE ANTIBIOTHÉRAPIE EN PROPHYLAXIE ENTRETIEN DE LA SONDE ET DES PATIENTS SONDÉS CHANGEMENT DE LA SONDE HYPER RÉFLEXIVITÉ ET VESSIE NEUROGÈNE NOUVELLES TENDANCES EN MATIÈRE DE PRÉVENTION DES INFECTIONS SUIVI DES BLESSÉS MÉDULLAIRES PORTEURS D UNE SONDE À DEMEURE ÉDUCATION AUX PATIENTS FORMATION DU PERSONNEL TRAITEMENT ET DIAGNOSTIC DES INFECTIONS URINAIRES INFECTIONS NOSOCOMIALES ET BLESSÉS MÉDULLAIRES CONCLUSION RÉFÉRENCES ANNEXE A - FORCES DE PREUVE DU BTEC ANNEXE B - ÉTUDES SUR LE CANNEBERGE iv

7 Prévention des infections urinaires chez des porteurs de sonde urinaire ayant une vessie neurogène Résumé À ce jour, peu d approches ont prouvé leur efficacité clinique en ce qui concerne la prévention des infections du tractus urinaire chez les personnes portant une sonde à demeure. 21 Peu coûteuses et facilement implantables, des mesures misant sur la formation en cours d emploi du personnel et sur l éducation au patient sont à la portée de toute équipe soucieuse d améliorer ses pratiques pour favoriser la qualité de vie des personnes. Une gestion adéquate de la dysfonction vésicale est une composante essentielle dans un programme de réadaptation chez les blessés médullaires. Elle revêt également une grande importance chez les autres porteurs d une vessie neurogène. 1 En effet, la perte du fonctionnement normal de la vessie est très déstabilisante pour toutes ces personnes. 2 De plus, elle augmente les risques de détérioration du tractus urinaire et peut élever de manière significative les taux de morbidité. 1 D une importance particulière, les infections urinaires demeurent des complications fréquentes chez les blessés médullaires. Bien qu en général ces infections n entraînent pas de complications importantes, elles peuvent engendrer la formation de calculs rénaux, l apparition de pyélonéphrites pouvant mener à de l insuffisance rénale et une émergence de bactéries résistantes aux antibiotiques. 3 4 Chez les personnes ayant un vessie neurogène, il arrive que l utilisation d une sonde à demeure soit inévitable. 1 5 Or, lorsque comparé aux autres méthodes de vidange de la vessie, cet appareillage augmente considérablement les risques de développer des infections urinaires. 6 Toutefois, il faut être vigilant, car une bactériurie n est pas synonyme d une infection urinaire. Bactériurie et infection urinaire. Le terme bactériurie signifie la présence de bactéries dans l urine, sans égard à l apparition de symptômes associés. L infection urinaire, pour sa part, représente le cas où la prolifération bactérienne aura causé le développement de symptômes. Ainsi, même si l utilisation fréquente d un cathéter sur la vessie est synonyme de bactériurie, la bactériurie n est pas synonyme d infection urinaire. Plutôt, elle en augmente les risques d en être atteint. 18 Signes et symptômes d infections urinaires chez les porteurs de vessie neurogène. Chez les personnes ayant une vessie neurogène, les infections urinaires peuvent se présenter de diverses façons. Les signes et symptômes à surveiller sont : fièvre, frissons, urines troubles ou nauséabondes, hématuries, brûlure suspubienne ou mictionnelle, inconfort abdominal ou dorsal, incontinence ou augmentation des fuites urinaires, augmentation des contractures spastiques, dysurie, malaise général, léthargie, diaphorèse et hyperéflexie. Facteurs de risque d infections. Les vessies neurogènes sont particulièrement sujettes aux infections urinaires pour plusieurs raisons : a) vidange incomplète de la vessie, b) augmentation de la - 1 -

8 pression intravésicale, c) utilisation fréquente d instrumentation sur l appareil urinaire, d) surdistension vésicale, e) reflux vésico-urétéral et, f) stase urinaire. 7-9 Colonisation de la vessie par des bactéries. En présence d une sonde à demeure, les bactéries peuvent coloniser la vessie de trois façons : 1) par la voie extraluminale où des bactéries colonisent l espace séparant le cathéter de l épithélium de l urètre pour y former un biofilm, 2) au moment de l insertion de la sonde et, 3) par la voie intraluminale, où des bactéries en suspension dans l urine provenant du sac de drainage gagnent la vessie. 10 Prévention des infections. Avec une prise en charge appropriée visant à optimiser la fonction vésicale pour réduire les risques d infection urinaire, les personnes vivant avec une vessie neurogène pourront recouvrer une vie plus saine. La formation en cours d emploi pour le personnel et l éducation aux patients constituent les bases susceptibles de mener à une réduction des risques d infections urinaires associées au port d un cathéter. Pour le personnel, il importe de reconnaître que le moyen le plus efficace pour réduire le développement d infections urinaires chez les personnes ayant une vessie neurogène consiste à faire une utilisation minimale de la sonde à demeure, 11 qu il s agisse alors d opter pour un autre type de système de drainage ou d être attentif à tout changement dans la condition de la personne qui pourrait conduire à l abandon de la sonde à demeure. 12 Il est également recommandé de procéder à la pose d une sonde de manière à minimiser l introduction de bactéries et à réduire les traumatismes physiques qui y sont associés Entre autres, l utilisation d un cathéter de composition et de taille optimales pour le patient, l emploi des principes d insertion stériles, le recours à des systèmes de drainage clos autant que faire se peut, l entretien rigoureux de la sonde et son changement opportun réduiraient les risques d infections. En tout temps, le système de drainage devrait permettre le libre écoulement de l urine. Parmi les pratiques actuelles, il faudrait surveiller l utilisation de produits antibiotiques en prophylaxie et les anti-cholinergiques en raison des effets secondaires reconnus. 16 Pour les personnes porteuses d une sonde à demeure, l éducation quant aux signes et symptômes d infections urinaires pourrait en réduire la fréquence et la sévérité. 17 Des enseignements concernant l importance d une hydratation adéquate et de la consommation de repas équilibrés pour éviter la constipation, la démonstration du positionnement correct du cathéter et du sac ainsi que l exposition du rôle primordial du maintien de mesures d hygiène rigoureuses pourraient contribuer au mieux-être des patients. 16 Commentaire. À ce jour, peu d approches ont prouvé leur efficacité clinique en ce qui concerne la prévention des infections du tractus urinaire chez les personnes portant une sonde à demeure. 21 Peu coûteuses et facilement implantables, des mesures misant sur la formation en cours d emploi du personnel sont à la portée de toute équipe soucieuse d améliorer ses pratiques pour favoriser la qualité de vie des personnes. En regard de l importante somme de travaux actuellement en cours pour le développement de nouvelles technologies visant à réduire les infections urinaires associées aux cathéters, il sera intéressant d observer les changements positifs qui devraient s opérer dans un avenir rapproché

9 PISTES D ACTION DOCUMENTÉES Force de la preuve Formation du personnel La formation en cours d emploi du personnel infirmier devrait cibler l apprentissage et le renouvellement des techniques d insertion stérile, la reconnaissance des signes et symptômes d infections et la surveillance de la période de cathétérisme. Les pratiques devraient être mises à jour régulièrement, afin de tenir compte des avancées scientifiques dans ce domaine qui évolue rapidement. 3 1 Éducation aux patients L éducation aux patients devrait débuter dès que possible suite au cathétérisme. Elle devrait aborder les thèmes de l hygiène personnelle et l hygiène de vie ainsi que la reconnaissance des signes et symptômes d infections. 3 Prévention des infections urinaires La meilleure approche de cathétérisme devrait prendre en compte des caractéristiques individuelles de chaque patient (morphologie, style de vie et préférences) et être discutée avec celui-ci. Le lavage des mains devrait précéder et suivre la manipulation du cathéter. Lors de la pose du cathéter, des mesures stériles devraient être employées et toute manipulation susceptible de causer des traumatismes devrait être réduite au minimum et 4 Le système de drainage devrait permettre le libre écoulement de l urine. 4 Options thérapeutiques L utilisation rationnelle des produits antibiotiques contribuerait à réduire l émergence de résistance bactérienne. L emploi de médicaments anti-cholinergiques devraient être réservé aux cas d hyper réflexivité de la vessie, sous condition qu il n y ait pas de contre indication à leur utilisation. 1 2 Voir annexe A - 3 -

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