Guide d accompagnement de la carte de la défavorisation des familles avec enfants de moins de 18 ans de l île de Montréal. hosoi

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Guide d accompagnement de la carte de la défavorisation des familles avec enfants de moins de 18 ans de l île de Montréal. hosoi"

Transcription

1 Guide d accompagnement de la carte de la défavorisation des familles avec enfants de moins de 18 ans de l île de Montréal hosoi michel amelie Carte de la défavorisation 2008 d taxe du scolaire Comité de de l île gestion de Montréal de la

2 Direction Pierre Gosselin, directeur, Service de la gestion Recherche et rédaction Dominique Sévigny, agent de recherche, Service de la gestion Secrétariat Johanne Robichaud St-Germain Production 100% graphique du guide d accompagnement : Les Kréateurs 100% 100% 100% Révision linguistique : Francine Lichtert Tous droits réservés Comité de gestion de la taxe scolaire de l île de Montréal Dépôt légal, quatrième trimestre 2008 Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et Archives Canada ISBN

3 matieres Table des matières Avant-propos... 4 Introduction... 5 Chapitre 1 Éducation en milieux défavorisés Concept de défavorisation socio-économique Impact de la défavorisation socio-économique sur la réussite scolaire... 9 Chapitre 2 Portrait global de la défavorisation socio-économique Comparaisons entre les provinces Comparaisons entre les régions métropolitaines canadiennes Comparaisons entre les agglomérations urbaines du Québec Part de l île de Montréal Évolution sur l île de Montréal Accroissement de l inégalité du revenu Chapitre 3 Carte de la défavorisation 2008 du Comité de gestion de la taxe scolaire de l île de Montréal Découpage du territoire montréalais en zones Indice global de défavorisation socio-économique Population visée Variables de l indice global de défavorisation Indice global de défavorisation Présentation de la carte de la défavorisation Carte de l île de Montréal et de la MRC Vaudreuil-Soulanges Cartes pour les quartiers de l île de Montréal et certaines municipalités de la MRC Vaudreuil-Soulanges Chapitre 4 Méthodologie Configuration du fond de la carte Choix et pondération des variables servant au calcul de l indice global de défavorisation Relation entre l indice global de défavorisation et la non-diplomation ou le retard scolaire, par zone Comparaisons entre la carte de 2008 et la carte de Conclusion Références...78

4 Avant-propos Depuis plus de 30 ans, le Comité de gestion de la taxe scolaire de l île de Montréal, autrefois le Conseil scolaire de l île de Montréal, soutient les commissions scolaires de l île de Montréal en matière d éducation dans les milieux défavorisés. Pour s acquitter de cette mission, le Comité de gestion s est doté d un instrument de connaissance du tissu urbain montréalais : la carte de la défavorisation des familles avec enfants de moins de 18 ans de l île de Montréal. Cette carte et son guide d accompagnement sont mis à la disposition des commissions scolaires de l île de Montréal et du grand public. Le Comité de gestion de la taxe scolaire de l île de Montréal profite de cette occasion pour remercier les personnes qui ont apporté leur contribution à la mise à jour de la carte de la défavorisation. Membres du Comité de coordination des mesures de rattrapage dans les milieux défavorisés Madame Elpi Argyrakopoulos, Commission scolaire English-Montréal Madame Marcelle Auger, Commission scolaire Lester-B.-Pearson Monsieur Serge Beaudin, Commission scolaire de la Pointe-de-l Île Madame Hélène Bouchard, Commission scolaire de Montréal Madame Monique Demers, Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys Madame Athina Galanogeorgos, Commission scolaire English-Montréal Madame Sylvie Labonté, Commission scolaire de la Pointe-de-l Île Monsieur Michel Laliberté, Commission scolaire de Montréal Monsieur René Morales, Commission scolaire de Montréal Madame Nelly Perez, Commission scolaire Lester-B.-Pearson Madame Mariette Picard, Commission scolaire de la Pointe-de-l Île Madame Valérie Robert, Commission scolaire de Montréal Madame Julie Grenier, Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys Consultantes externes a 04 Madame Julie Archambault, INRS-Urbanisation, Culture et Société Madame Nathalie Vachon, INRS-Urbanisation, Culture et Société re

5 roduction Introduction Le Comité de gestion de la taxe scolaire de l île de Montréal a pour mandat de répartir, entre les commissions scolaires de l île de Montréal, le solde du produit de la taxe et des revenus de placements pour assurer le rattrapage en matière d éducation dans les milieux défavorisés de l île de Montréal. milieux defavorises Pour s acquitter de cette responsabilité, le Comité de gestion produit et utilise un instrument de connaissance du milieu, soit la carte de la défavorisation des familles avec enfants de moins de 18 ans de l île de Montréal. Cet instrument, basé sur les données du recensement effectué tous les cinq ans par Statistique Canada, comporte deux aspects fondamentaux : le fond de la carte de la défavorisation et l indice global de défavorisation. La conception de ces deux éléments a été redéfinie pour la carte 2008, ce qui la distingue des cartes précédentes. Le Comité de gestion de la taxe scolaire de l île de Montréal présente sa nouvelle carte de la défavorisation, fondée sur les données du recensement Le guide d accompagnement de cette septième carte de la défavorisation comporte quatre chapitres portant sur les points suivants: Éducation en milieux défavorisés Le concept de défavorisation socio-économique et son lien avec la réussite scolaire des jeunes. Portrait global de la défavorisation socio-économique La comparaison entre la situation prévalant sur l île de Montréal et celle observée ailleurs au Québec et au Canada, l évolution du pourcentage des familles à faible revenu sur l île de Montréal, ainsi que la question de l inégalité du revenu. Carte de la défavorisation 2008 du Comité de gestion de la taxe scolaire de l île de Montréal Les résultats obtenus sur le plan de la répartition géographique de la défavorisation des familles sur l île de Montréal. e t n e Méthodologie Les techniques et les méthodes employées dans l élaboration de la nouvelle carte de la défavorisation. La publication de cette nouvelle carte de la défavorisation permet de renouveler le regard porté sur l inquiétant phénomène de la défavorisation socio-économique et sur son impact sur les chances de réussite scolaire des jeunes, et de réitérer notre engagement en faveur du rattrapage scolaire en milieux défavorisés. i 05

6 pla pauvreté «d avoir» s accompagne très souvent d une pauvreté «d être»... a 06

7 Chapitre 1 en milieux defavorises Éducation en milieux défavorisés 1.1 Concept de défavorisation socio-économique La défavorisation socio-économique correspond à un état de désavantage mesuré en comparant les conditions socioéconomiques d individus ou de groupes d individus. Cet état de désavantage signifie «avoir moins» que la moyenne ou que la plupart des gens qui font l objet de la comparaison ; lorsque cet «avoir moins» découle des conditions socio-économiques, on observe moins de revenu, d éducation, d accès au marché du travail ou de participation à la vie sociale. La pauvreté d «avoir» s accompagne très souvent d une pauvreté d «être», telle la perte ou le manque d estime de soi ou de reconnaissance des autres, et d une pauvreté de «pouvoir», telle que l incapacité d agir sur son environnement physique et social ou de l influencer. education Les conséquences négatives de la défavorisation socioéconomique sur la vie des personnes sont multiples et ne se limitent donc pas à la privation matérielle. Parmi ces conséquences, on retrouve : l insécurité alimentaire, de mauvaises conditions de logement, des problèmes de santé physique ou mentale, le retard de développement chez les enfants et l isolement social. Les impacts de la défavorisation sont davantage présents et plus importants lorsqu il s agit de défavorisation persistante, sévissant durant de nombreuses années, plutôt que transitoire, et découlant, par exemple, d une exclusion temporaire du marché du travail. Milieux défavorisés La carte de la défavorisation du Comité de gestion de la taxe scolaire de l île de Montréal permet de comparer le niveau de défavorisation des familles avec enfants de moins de 18 ans selon l endroit où elles résident sur l île de Montréal. Le but de cette carte est e 07

8 d identifier les milieux défavorisés, c est-à-dire les secteurs géographiques où les conditions socio-économiques des familles sont défavorables. Notons que les secteurs défavorisés peuvent présenter des caractéristiques différentes selon les causes de défavorisation qui les ont façonnés: 1 concentration de familles monoparentales ; chômage endémique ; immigration récente : roulement élevé des ménages lorsque ceux qui améliorent leur situation financière quittent les secteurs défavorisés ; recoupement de ces causes. En outre, il est utile de distinguer deux types de milieux défavorisés : les poches de pauvreté et les quartiers défavorisés. 1 Une poche de pauvreté ou d exclusion sociale est une petite concentration de populations défavorisées située au sein d un territoire mieux nanti. La plupart des quartiers riches ou de classe moyenne sur l île de Montréal possèdent des poches de pauvreté relative ; à l inverse, on peut relever au sein de certains quartiers défavorisés, des îlots mieux nantis. 1 Pour leur part, les quartiers défavorisés occupent des espaces plus vastes où sont concentrés les grands problèmes sociaux tels le chômage, la pauvreté, la monoparentalité et la criminalité. Effets de milieux Quel que soit leur statut socio-économique, les individus sont influencés dans leurs attitudes et leurs comportements par l environnement concret dans lequel ils évoluent, qu il s agisse du milieu de travail, du milieu scolaire ou du voisinage. Dans un environnement socio-économique donné, les codes de conduite en place et les valeurs qui les sous-tendent émanent habituellement des groupes en autorité ou majoritaire. Dans les milieux où l éducation est valorisée et où l échec scolaire est perçu négativement, les chances de réussite et de diplomation sont nettement plus élevées. Dans Neighborhoods, Poverty and Children s Well-being : A Review, Anne R. Pebley et Narayan Sastry constatent que le fait de grandir dans un voisinage pauvre a une influence négative sur le bienêtre et le développement des enfants qui se manifeste au-delà et au-dessus des effets du statut socio-économique de la famille. Plusieurs spécialistes considèrent la ségrégation résidentielle comme un mécanisme clé de la transmission intergénérationnelle des inégalités. Ils imputent cela au fait que la restriction des familles à des voisinages où il y a concentration de la pauvreté diminue leurs chances d y échapper. En effet, dans les voisinages pauvres, le coût du logement reste bas, le risque d être victime d un acte criminel est plus élevé, les emplois bien payés sont plus rares, l exposition à la maladie et à l abus de drogues est plus grande et les individus sont socialement plus isolés. Ainsi, la ségrégation résidentielle, associée au fait de résider dans un voisinage à forte concentration de pauvreté, pourrait constituer un déterminant important du statut socioéconomique de la famille et donc avoir une influence indirecte majeure sur le bien-être et le développement des enfants. 9 La concentration de populations défavorisées au sein d un territoire génère des effets de masse qui handicapent des personnes déjà fragilisées par leur situation économique ou familiale. Cette concentration de la défavorisation affecte la composition des milieux scolaires de manière significative. 1 À partir d une théorie de l épidémie, Crane formule l hypothèse que le lien entre la qualité du voisinage et l incidence de problèmes sociaux particuliers ne devrait pas être linéaire. Les problèmes sociaux devraient augmenter avec le déclin de la qualité du voisinage, mais pas selon un taux constant. Ce taux devrait connaître une hausse soudaine là où la qualité du voisinage est à son niveau le plus bas. La prévalence des problèmes devrait, en effet, être beaucoup plus élevée dans les voisinages qui ont subi une épidémie que dans les autres. Cette théorie de l épidémie implique donc que les voisinages exerceraient une influence très marquée, du moins lorsque leur qualité est à son niveau le plus faible. 5 effets de m Le risque de développer une culture de la pauvreté serait donc moins grand pour les familles qui résident dans une poche de pauvreté que pour celles qui résident dans un quartier défavorisé. Dans un quartier défavorisé, la dominance du statut socio-économique affecte les comportements; la dynamique sociale n est pas la même et les effets de milieux y sont nécessairement présents. 1 imp l 08

9 i 1.2 Impact de la défavorisation socio-économique sur la réussite scolaire La défavorisation socio-économique conduit à la marginalisation et à l exclusion sociale. Pour les jeunes, la non-participation à la vie collective se traduit surtout par la non-participation à la vie scolaire. Or, la scolarisation est la clé permettant aux enfants de familles défavorisées d échapper un jour à leur condition et de connaître une mobilité ascendante. 2, 4 Il y a un lien entre la défavorisation et : les changements d école ; le retard de développement au niveau du langage et de la maturité scolaire ; l hyperactivité. 2 De plus, il existe d abondantes preuves que les effets cumulatifs de la situation familiale ont de profondes répercussions sur le niveau de scolarisation des enfants. De façon systématique, des études effectuées aux États-Unis et au Royaume-Uni montrent que les facteurs liés à la situation familiale de l enfant sont aussi liés de façon significative au décrochage scolaire. Ces facteurs incluent : le statut socio-économique : les enfants de milieux pauvres étant plus susceptibles que les autres de quitter l école ; la structure familiale : les enfants de familles nombreuses et de familles monoparentales étant plus susceptibles que les autres de décrocher ; la situation d emploi des parents : les enfants dont les parents sont sans emploi étant plus susceptibles que les autres d abandonner leurs études. Généralement, ces recherches montrent que le lien entre le décrochage scolaire et le statut socio-économique apparaît tôt dans la vie, varie avec l âge de l enfant et persiste jusqu au secondaire. 5 Des études ont aussi permis d observer des effets du voisinage sur les habiletés cognitives durant l enfance et sur le décrochage scolaire, et ce, même lorsque les différences sur le plan des caractéristiques socio-économiques des familles sont contrôlées. La majorité des études en ce domaine se concentrent sur les enfants plus âgés, du fait que l on présume que l impact du voisinage sur les enfants d âge scolaire est plus fort en raison de leur implication accrue dans la communauté. Il ressort néanmoins que les caractéristiques de la communauté et du voisinage ont aussi une influence importante sur le maintien du sain développement durant la petite enfance, et cela, dans tous les domaines en lien avec la maturité scolaire. Trois caractéristiques du voisinage contribuent à une plus faible maturité scolaire : une difficulté à parler la langue officielle, un faible pourcentage d adultes ayant 8, 10 complété leurs études secondaires et le faible revenu. La concentration géographique de la défavorisation se traduit, sur le plan scolaire, par une concentration d élèves défavorisés au sein de certaines écoles. Dans le réseau public, les écoles primaires accueillent habituellement des élèves qui résident à proximité de l établissement ; une école située dans un milieu défavorisé aura donc une population scolaire défavorisée. act de def La figure 1 est basée sur des données réelles se rapportant à des élèves inscrits dans les écoles publiques de l île de Montréal. Elle permet de constater comment varie le pourcentage d élèves ayant un retard scolaire, qui est un bon prédicteur du décrochage scolaire, en fonction du niveau de concentration de la défavorisation Figure 1 Pourcentage d élèves ayant au moins un an de retard 1 selon le niveau de défavorisation des écoles, par décile de défavorisation des élèves % retard 35,0 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 déf. inter. déf. inter. déf. inter. déf. inter. fav. déf. inter. fav. déf. inter. fav. D1 D2 D3 D4 D5 D6 D7 D8 D9 D10 Décile du niveau de défavorisation des élèves / de l école inter. fav. inter. fav. inter. fav. inter. fav. 1 - Retard d un an ou plus enregistré au début du secondaire en , selon le niveau de défavorisation de la dernière école primaire fréquentée par les élèves en Il s agit uniquement des élèves nés au Québec. Toutefois, tous les élèves sont considérés dans le calcul du niveau de défavorisation de l école. Source : Comité de gestion de la taxe scolaire de l île de Montréal. i09

10 dans les écoles. Le niveau de défavorisation des élèves est maintenu constant afin de vérifier si le risque de retard scolaire associé à la concentration d élèves défavorisés dans une école s ajoute à celui d être un élève issu d un milieu défavorisé. Cette figure montre, qu à décile identique de défavorisation des élèves, le pourcentage de ceux ayant un retard scolaire tend à diminuer lorsque le niveau de défavorisation de l école diminue, c est-à-dire qu il passe de défavorisé à intermédiaire, ou d intermédiaire à favorisé. Ainsi, 33,3 % des élèves du 1 er décile fréquentant une école défavorisée ont au moins un an de retard scolaire, tandis que ce pourcentage descend à 24,6 % s ils fréquentent une école intermédiaire. r les fins d Pour les fins de cette figure, les écoles ont été regroupées en trois catégories, soit : défavorisées (déf.), intermédiaires (inter.) et favorisées (fav.). Pour sa part, le niveau de défavorisation des élèves correspond au décile de défavorisation de leur lieu de résidence, le premier décile étant celui qui regroupe les élèves les plus défavorisés. Ces résultats militent en faveur de l existence d un effet du milieu scolaire sur le retard scolaire, lié au niveau de concentration d élèves issus de milieux défavorisés dans les écoles. Les deux figures qui suivent permettent de comparer, pour un même groupe d élèves, la variation de l indice de défavorisation moyen des élèves à celle du pourcentage d élèves ayant un retard scolaire, par niveau de défavorisation de l école primaire où ils étaient inscrits. À l instar de la figure 1, il s agit du niveau de défavorisation de la dernière école primaire fréquentée par les élèves en , mais exprimé ici en déciles, tandis que le pourcentage d élèves avec retard est celui observé au secondaire, pour ces mêmes élèves, en Il existe généralement une forte relation entre le niveau de défavorisation des élèves et le risque qu ils accusent un retard scolaire. Or, si l on examine la progression de la hauteur des bâtonnets du niveau 10 vers le niveau 1, on distingue clairement un bond du côté gauche entre le niveau 3 et le niveau 2 de la figure 2, qui n est pas expliqué par une hausse similaire de l indice moyen de défavorisation des élèves à la figure 3. Dans l optique où la théorie de Crane s appliquerait ici, cela signifierait que, dans les écoles primaires les plus défavorisées, celles de niveaux 1 et 2, des effets de milieux scolaires se seraient manifestés, et que ceux-ci pourraient être apparentés à une forme d épidémie sociale. Par ailleurs, selon la théorie de l épidémie de Crane, appliquée au contexte scolaire, le pourcentage d élèves avec retard scolaire pourrait-il être singulièrement élevé dans les écoles à forte concentration d élèves de milieux défavorisés? % 10,00 9,00 8,00 7,00 6,00 5,00 4,00 3,00 2,00 1,00 0,00 Figure 2 - Pourcentage d élèves ayant un retard scolaire de 2 ans ou plus selon le niveau de défavorisation des écoles des écoles (1 = forte concentration d élèves défavorisés) Source : Comité de gestion de la taxe scolaire de l île de Montréal. 10 Figure 3 - Indice de défavorisation moyen des élèves selon le niveau de défavorisation des écoles Indice moyen des élèves 80,00 70,00 60,00 50,00 40,00 30,00 20,00 10,00 0, des écoles (1 = forte concentration d élèves défavorisés) Source : Comité de gestion de la taxe scolaire de l île de Montréal. 10 s 10

11 e Chapitre 2 portrait global Portrait global de la défavorisation socio-économique portrait L objectif premier de ce chapitre est de comparer la situation qui prévaut sur l île de Montréal, sur le plan de la défavorisation, à celle observée ailleurs au Québec et au Canada. Pour ce faire, deux indicateurs ont été retenus : le pourcentage de familles à faible revenu et le pourcentage de familles dont la mère n a aucun diplôme. Il est ensuite question de l évolution du pourcentage de familles à faible revenu sur l île de Montréal et de l inégalité du revenu des familles au Canada et au Québec. p11

12 2.1 Comparaisons entre les provinces Selon les données du recensement de 2006, au Québec, le pourcentage de familles à faible revenu parmi celles avec enfants de moins de 18 ans s élevait à 11,8 %, ce qui se situe légèrement en-dessous de la moyenne canadienne, de 12,1 %. comparaison Figure 4 - Pourcentage de familles à faible revenu (après impôt), parmi celles avec enfants de moins de 18 ans Provinces, 2006 Manitoba Colombie-Britannique Ontario Terre-Neuve-et-Labrador Moyenne canadienne Québec Saskatchewan Nouveau-Brunswick Nouvelle-Écosse Alberta 9,3 12,6 12,2 12,1 11,8 11,1 11,0 10,6 14,2 14,1 le Île-du-Prince-Édouard 0,0 2,0 4,0 6,0 7,2 8,0 10,0 12,0 14,0 16,0 % Source : Statistique Canada, recensement de Note : Les données pour le Nunavut, les Territoires du Nord-Ouest et le Territoire du Yukon ne sont pas disponibles. En ce qui concerne le pourcentage de familles dont la mère n a aucun diplôme du secondaire, celui-ci s élevait à 13,4 % au Québec en 2006, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne canadienne, de 12,5 %. Les pourcentages varient beaucoup entre les provinces et les territoires. En général, ce sont les provinces de l ouest et les territoires qui affichent les pourcentages les plus élevés de mères sans diplôme. Figure 5 - Pourcentage de familles dont la mère n a aucun diplôme, parmi les familles avec enfants de moins de 18 ans Provinces et territoires, 2006 Nunavut 59,5 Territoires du Nord-Ouest 28,5 Terre-Neuve-et-Labrador 18,7 Manitoba 18,4 Saskatchewan 15,8 Territoire du Yukon 15,5 Alberta 14,4 Québec 13,4 Nouvelle-Écosse 12,9 Moyenne canadienne 12,5 Nouveau-Brunswick 12,4 Île-du-Prince-Édouard 10,7 Ontario 10,7 Colombie-Britannique 10,4 region 0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 % Source : Statistique Canada, recensement de o 12

13 2.2 Comparaisons entre les régions métropolitaines canadiennes s province Selon les données de Statistique Canada, une région métropolitaine de recensement (RMR) est formée d une ou de plusieurs municipalités adjacentes situées autour d une grande région urbaine, appelée noyau urbain. Une RMR doit avoir une population d au moins habitants et le noyau urbain doit compter au moins habitants. Pour être incluses dans une RMR, les municipalités adjacentes doivent avoir un degré d intégration élevé avec la région urbaine centrale, lequel est déterminé par le pourcentage de navetteurs établi d après les données du recensement sur le lieu de travail. 7 Dans la présente section, seules les RMR de habitants ou plus ont été retenues pour fins de comparaison. La RMR de Montréal se compose de l île de Montréal et de ses couronnes Nord et Sud. Ces dernières sont formées d une partie des municipalités de la région de la Montérégie, des Laurentides et de Lanaudière. Selon les données du recensement de 2006, le pourcentage de familles à faible revenu s élevait à 15,7 % dans la région métropolitaine de Montréal. Ainsi, la RMR de Montréal serait légèrement favorisée à cet égard par rapport aux RMR de Toronto (16,0 %), de Winnipeg (16,9 %) et de Vancouver (17,6 %), mais nettement défavorisée si on la compare à celle de Québec (9,1 %). Pour sa part, le pourcentage de familles dont la mère n a aucun diplôme atteint 11,9 % dans la région métropolitaine de Montréal. Il est légèrement plus élevé que celui de la plupart des RMR canadiennes de habitants ou plus. Si l on classe les RMR en ordre décroissant de pourcentage, la région métropolitaine de Montréal se situe au 3 e rang sur un total de 9. Figure 6 - Pourcentage de familles à faible revenu (après impôt), parmi celles avec enfants de moins de 18 ans Régions métropolitaines canadiennes de habitants ou plus, 2006 Figure 7 - Pourcentage de familles dont la mère n a aucun diplôme, parmi les familles avec enfants de moins de 18 ans Régions métropolitaines canadiennes de habitants ou plus, 2006 Vancouver Winnipeg Toronto Montréal 17,6 Edmonton 13,6 16,9 Winnipeg 13,5 16,0 Montréal métro. 11,9 15,7 Calgary 10,6 Hamilton Ottawa-Gatineau Edmonton Calgary Québec 14,5 Hamilton 10,2 12,0 Toronto 9,9 11,1 Vancouver 8,6 10,6 Ottawa-Gatineau 8,2 9,1 Québec (RMR) 6,8 0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 % 0,0 2,0 4,0 6,0 8,0 10,0 12,0 14,0 16,0 % s metropli Source : Statistique Canada, recensement de Source : Statistique Canada, recensement de c 13

14 2.3 Comparaisons entre les agglomérations urbaines du Québec Une agglomération de recensement (AR) est formée d une ou de plusieurs municipalités adjacentes situées autour d une grande région urbaine, appelée noyau urbain. L agglomération de recensement doit avoir un noyau urbain d au moins habitants. Pour être incluses dans une AR, les municipalités adjacentes doivent avoir un degré d intégration élevé avec la région urbaine Montréal (île de) 24,0 centrale, lequel est déterminé par le pourcentage de navetteurs établi d après les données du recensement sur le lieu de travail. 7 Hawkesbury (partie Québec) 19,4 Shawinigan 13,8 L île de Montréal, le territoire visé par la carte de la défavorisation, Lachute 12,0 n est ni une région métropolitaine ni une agglomération urbaine au sens de Statistique Canada, mais une division de recensement. Au Québec, une division de recensement est l équivalent d une municipalité régionale de comté (MRC). Il apparait toutefois plus pertinent de comparer l île de Montréal aux agglomérations urbaines plutôt qu aux MRC, dont certaines accueillent une Joliette Salaberry-de-Valleyfield Campbellton (partie Québec) Sorel-Tracy 12,0 12,0 11,8 11,1 population principalement ou exclusivement rurale. Drummondville 8,8 omerations Selon le recensement de 2006, à la figure 8, l île de Montréal se classe au premier rang des agglomérations urbaines du Québec en ce qui concerne le pourcentage de familles à faible revenu, avec 24,0 %. En moyenne, le pourcentage des autres agglomérations urbaines du Québec s élève à 8,2 %. Statistique Canada établit des seuils de faible revenu qui varient non seulement en fonction de la taille de la famille, mais aussi selon la taille de la population des agglomérations, exprimée en nombre d habitants. Or, à l usage, on s est rendu compte que les variations des seuils selon la taille de la population de l agglomération pouvaient provoquer une surestimation du pourcentage de familles à faible revenu en milieu urbain, principalement en ce qui concerne les régions métropolitaines du Québec. Lorsque les seuils de revenus utilisés ont été établis sans tenir compte de la taille de la population de l agglomération, l île de Montréal partage le premier rang avec l agglomération urbaine de Lachute et celle de Hawkesburry, partie Québec. Le pourcentage de familles à faible revenu demeure à 24,0 % pour l île de Montréal, tandis que le pourcentage moyen pour les autres agglomérations urbaines du Québec s élève à 13,3 %. Figure 8 - Pourcentage de familles à faible revenu (après impôt), parmi celles avec enfants de moins de 18 ans Agglomérations urbaines du Québec, 2006 La Tuque 8,6 Cowansville 8,2 Sainte-Hyacinthe 8,1 Granby 8,0 Victoriaville 7,5 Matane 7,3 Saint-Jean-sur-Richelieu 7,3 Thetford Mines 7,0 Sept-Îles 6,9 Rouyn-Noranda 6,9 Baie-Comeau 6,8 Alma 6,7 Dolbeau-Mistassini 6,4 Val-d Or 6,4 Saint-Georges 5,3 Rimouski 5,1 Amos 4,8 Rivière-du-Loup 3,9 fa 0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0 30,0 % Source : Statistique Canada, recensement de m 14

15 ible revenu Par ailleurs, le pourcentage de familles dont la mère n a aucun diplôme s élève à 13,3 % sur l île de Montréal, ce qui est un pourcentage nettement moins élevé que dans la plupart des autres agglomérations urbaines du Québec. Lorsque les pourcentages sont classés en ordre décroissant, l île de Montréal se situe au 24 e rang parmi les 27 agglomérations urbaines présentées à la figure 9. Figure 9 - Pourcentage de familles dont la mère n a aucun diplôme, parmi les familles avec enfants de moins de 18 ans Agglomérations urbaines du Québec, 2006 La Tuque 30,4 Lachute 27,7 Sept-Îles 26,0 Hawkesbury (partie Québec) 25,0 Salaberry-de-Valleyfield 20,3 Sorel-Tracy 19,7 Val-d Or 19,7 Shawinigan 18,2 Amos 17,7 Dolbeau-Mistassini 17,1 Rouyn-Noranda 17,0 Matane 16,6 Cowansville 16,0 Saint-Hyacinthe 15,5 Joliette 15,5 Campbellton (partie Québec) 14,3 Drummondville 14,3 Granby 14,2 Saint-Georges 14,0 Rivière-du-Loup 14,0 Baie-Comeau 14,0 Victoriaville 13,9 Alma 13,5 Montréal (île de) 13,3 Saint-Jean-sur-Richelieu 12,5 Thetford Mines 11,6 Rimouski 7,3 0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0 30,0 35,0 % Source : Statistique Canada, recensement de urcent p 15

16 2.4 Part de l île de Montréal Selon les données du recensement de 2006, les familles à faible revenu avec enfants de moins de 18 ans qui résident sur l île de Montréal composent à elles seules 10,6 % des familles canadiennes à faible revenu et près de la moitié (46,7 %) des familles québécoises à faible revenu. Ce pourcentage paraît considérable si l on considère que l île de Montréal est le lieu de résidence de 23 % des familles du Québec, tous niveaux de revenus confondus. Figure 10 - Répartition des familles à faible revenu (après impôt) avec enfants de moins de 18 ans, 2006 evolution Le Canada sauf le Québec ou 77,3% Le Québec sauf l île de Montréal ou 12,1% L île de Montréal ou 10,6% Source : Statistique Canada, recensement de Évolution sur l île de Montréal Selon les données du recensement de 2006, le pourcentage de familles à faible revenu sur l île de Montréal s élève à 31,1 %. Ce pourcentage est fort similaire à celui de 2001, soit 31,3 %. Durant la période de 15 ans couverte par les quatre derniers recensements, c est-à-dire de 1991 à 2006, c est uniquement le pourcentage observé en 1996 qui se démarque, en raison d un bond important de près de 10 points de pourcentage. En effet, en 1995, le Québec se remettait de la dernière période de récession ( ). Or, en période de récession économique, ce sont les travailleurs les moins bien rémunérés qui risquent le plus de perdre leur emploi et de se retrouver dans la pauvreté, lorsqu ils n y sont pas déjà. Au recensement suivant, en 2001, le pourcentage était redescendu à un niveau comparable à ceux habituellement observés. 11 Tableau 1 - Nombre et pourcentage de familles à faible revenu (avant impôt), parmi celles avec enfants de moins de 18 ans Île de Montréal Année de recensement Nombre de familles Nombre de familles à faible revenu % de familles à faible revenu , , , ,1 Source : Statistique Canada, recensements canadiens. 1- Inclut aussi le secteur de Harwood (MRC Vaudreuil-Soulanges) p 16

17 2.6 Accroissement de l inégalité du revenu Des données se rapportant aux familles canadiennes indiquent que l écart entre le revenu moyen* des familles riches et celui des familles pauvres s est accru entre 1982 et 1992, ainsi qu entre 1992 et De 1982 à 2004, les familles canadiennes les plus pauvres, c est-à-dire celles dont le revenu se situe dans le premier quintile (20 % des familles), ont vu leur revenu moyen passer de $ à $, soit $ de plus. Tandis que chez les familles les plus riches, c est-à-dire celles dont le revenu se situe dans le quintile supérieur, le revenu moyen est passé de $ à $, soit $ de plus. Enfin, pour les familles qui constituent le 1 % les plus riches, l augmentation a été de $, leur revenu passant de $ à $ au cours de cette période. 12 Une étude publiée en 2002 conclut, pour sa part, qu entre 1984 et 1999, l augmentation de l inégalité de la richesse des familles canadiennes était associée à des baisses importantes de la richesse chez les jeunes couples ayant des enfants ainsi que chez les immigrants récents. 13 inegalite du revenu À cet égard, la situation au Québec ne se démarque pas de celle observée pour l ensemble du Canada. Selon l Institut de la statistique du Québec, l augmentation de la richesse des familles québécoises de 1999 à 2005 a profité aux mieux nantis et aux plus âgés. Les plus riches, en matière de patrimoine, le sont encore plus en 2005 qu en 1999, alors que les 40 % les moins riches ont vu leur patrimoine diminuer. Notons que le patrimoine est défini comme étant la valeur totale des actifs moins les dettes. 16 * Revenu familial moyen après impôt, ajusté pour le nombre de personnes dans la famille et exprimé en dollars de Le terme «familles» comprend aussi les unités familiales composées d une seule personne. nt a 17

18 sune concentration de la défavorisation doit être considérée comme étant plus problématique que sa seule présence... p 18

19 Chapitre 3 en milieux defavorises Carte de la défavorisation 2008 du Comité de gestion de la taxe scolaire de l île de Montréal La carte de la défavorisation 2008 du Comité de gestion de la taxe scolaire de l île de Montréal est composée de deux éléments essentiels : le fond de la carte de la défavorisation et l indice global de défavorisation. Ces deux éléments ont été redéfinis et adaptés à l évolution sociodémographique du territoire couvert 3.1 Découpage du territoire montréalais en zones Le fond de la carte correspond à la façon dont le territoire est fractionné. Ainsi, le territoire couvert par les commissions scolaires de l île de Montréal a été subdivisé en 470 zones. Ce nombre d unités territoriales est plus élevé que celui de la carte précédente, qui en comptait 339. Chaque zone accueille en moyenne 466 familles avec enfants de moins de 18 ans. Une zone est un regroupement d aires plus petites, appelées aires de diffusion, qui ont des caractéristiques socio-économiques communes. Notons que l indice global de défavorisation a été calculé par zone. par les commissions scolaires de l île de Montréal. Leur territoire inclut l île de Montréal et celui de la MRC Vaudreuil-Soulanges dont la population anglophone est desservie par la Commission scolaire Lester-B.-Pearson. Puisque les zones sont constituées d aires de diffusion qui ne sont plus nécessairement contigües, la lecture de la carte de la défavorisation 2008 doit se faire à l échelle des aires de diffusion plutôt qu à celle des zones. Par conséquent, la carte de la défavorisation affiche les frontières des aires de diffusion qui couvrent l île de Montréal et la MRC Vaudreuil-Soulanges. ecoupa c 19

20 3.2 Indice global de défavorisation socio-économique ndice globa i Population visée La population visée par la carte de la défavorisation du Comité de gestion de la taxe scolaire de l île de Montréal se compose des familles avec enfants de moins de 18 ans résidant sur l île de Montréal ou dans la MRC Vaudreuil-Soulanges, ce qui correspond au territoire couvert par les commissions scolaires de l île de Montréal. Ces familles peuvent également avoir un ou des enfants majeurs à la maison. Enfants dans les familles de recensement Pour qu un enfant soit membre de la famille, celui-ci doit vivre dans le même logement que son ou ses parents. Cela inclut les petits-enfants vivant avec au moins un de leurs grands-parents dans un ménage où les parents sont absents Variables de l indice global de défavorisation L indice global de défavorisation se compose de quatre variables : le faible revenu, la scolarité de la mère, la monoparentalité féminine et l activité économique des parents. Les données à la base du calcul de l indice global de défavorisation proviennent du recensement de 2006 de Statistique Canada et ont été obtenues auprès d un échantillon de 20 % des ménages. Faible revenu La variable «faible revenu», traduite en indicateur, correspond au pourcentage de familles à faible revenu parmi les familles avec enfants de moins de 18 ans. Le revenu total après impôt sert de base à l établissement de cette variable. Statistique Canada détermine les seuils en dessous desquels une famille est considérée à faible revenu. Ces seuils varient selon le nombre de personnes dans la famille et la taille de la communauté du secteur de résidence. Un seuil correspond au revenu en deçà duquel une famille est susceptible de consacrer une part plus importante de son revenu à l alimentation, au logement et à l habillement, qu une famille moyenne. Une famille consacrant 63 % ou plus de son revenu à ce type de dépenses est considérée comme étant à faible revenu. 6 Statistique Canada préconise l utilisation des seuils après impôt pour deux raisons principales : d une part, au Canada les taux d imposition sont progressifs et, d autre part, les achats sont effectués avec des dollars après impôt. 6 Le tableau suivant donne les seuils de faible revenu, répartis selon le nombre de personnes dans la famille et la taille de la communauté du secteur de résidence. 6 variables efa variables

21 Tableau 2 - Seuils de faible revenu après impôt 2005 Taille de la famille Régions rurales Taille de la communauté du secteur de résidence Moins de habitants à habitants Régions urbaines à habitants habitants ou plus 2 personnes personnes personnes personnes personnes personnes ou plus Source : Statistique Canada. 6 Ce sont les seuils qui s appliquent aux régions urbaines de habitants ou plus qui ont été utilisés pour les familles qui habitent l île de Montréal et celles qui résident sur le territoire de la MRC Vaudreuil-Soulanges. Scolarité de la mère La variable «scolarité de la mère» est mesurée par le pourcentage de familles dont la mère n a aucun diplôme du secondaire ou l équivalent parmi les familles avec enfants de moins de 18 ans. Un diplôme du secondaire peut aussi être une attestation, un certificat, un diplôme d études professionnelles ou d une école de métiers. l de La scolarité des parents, particulièrement celle des mères, fait 5, 8, 15 partie des prédicteurs efficaces de la réussite scolaire. vorisation Monoparentalité féminine L indicateur de la monoparentalité féminine (gynoparentalité) correspond au pourcentage de familles monoparentales dont le chef est une femme parmi les familles avec enfants de moins de 18 ans. Une famille monoparentale peut aussi être composée d un grand-parent vivant avec un ou plusieurs de ses petitsenfants dans un ménage où les parents sont absents. 7 Activité des parents Indice global de défavorisation L indice global de défavorisation synthétise, en une seule mesure, les valeurs obtenues par chacune des quatre variables retenues. La méthode utilisée pour calculer l indice accorde à la variable «faible revenu» un poids plus important qu aux autres variables. De fait, le poids de la variable «faible revenu» représente la moitié du poids total, soit 50 %, alors que les trois autres variables se partagent l autre moitié à part égale, soit 16,67 % du poids total chacune (figure 11). Ainsi, l indice global de défavorisation correspond à la moyenne pondérée des valeurs attribuées à chacune des quatre variables (voir la section 4.2). Monoparentalité féminine 16,67% Figure 11 - Poids alloué aux variables de l indice global de défavorisation Activité des parents 16,67% Faible revenu 50% La variable «activité des parents» correspond au pourcentage de familles dont aucun des parents ne travaille à temps plein parmi les familles avec enfants de moins de 18 ans. S il s agit d une famille monoparentale, c est uniquement l activité du parent seul qui est prise en compte. Scolarité de la mère 16,67% t 21

22 Niveaux de défavorisation socio-économique Les valeurs d indice de défavorisation ont été regroupées en six catégories, ou niveaux, à l aide de la méthode des moyennes emboîtées. Cela permet de représenter clairement, sur une carte, la valeur d indice qu obtient chacune des aires de diffusion. Chaque niveau de défavorisation est représenté, sur la carte, par une couleur particulière et identifié en des termes servant à le décrire (tableau 3). Indice global moyen 50,00 45,00 40,00 35,00 30,00 25,00 20,00 15,00 10,00 5,00 0,00 Concentration importante Figure 12 - Indice global moyen par niveau de défavorisation Concentration modérée Présence importante Présence modérée Présence faible Présence minime Tableau 3 - Caractéristiques des niveaux de défavorisation socio-économique Niveau de défavorisation Nombre de zones % des zones Indice moyen Concentration importante Concentration modérée Présence importante Présence modérée Présence faible Présence minime Valeur minimale de l indice Valeur maximale de l indice 41 8,72 47,35 41,63 56, ,66 35,29 30,20 41, ,57 25,60 21,25 29, ,15 17,27 13,02 21, ,64 9,56 6,43 12, ,26 4,05 0,82 6,30 Total ,00 21,23 0,82 56, Présentation de la carte de la défavorisation 2008 La carte de la défavorisation 2008 du Comité de gestion de la taxe scolaire de l île de Montréal présente, à l aide de six couleurs, le niveau de défavorisation des familles avec enfants de moins de 18 ans. Les couleurs varient du rouge brique, pour une concentration importante, au vert foncé, pour une présence minime de la défavorisation. Une concentration de la défavorisation doit être considérée comme étant plus problématique que sa seule présence, puisqu elle se réfère à des valeurs d indice plus élevées Carte de l île de Montréal et de la MRC Vaudreuil-Soulanges La carte présentant l ensemble de l île de Montréal met en évidence les secteurs où se concentre la défavorisation. Certains quartiers, comme Parc-Extension, Centre-Sud, Hochelaga-Maisonneuve, Montréal-Nord, Petite-Bourgogne, Pointe-Saint-Charles et Saint- Henri sont entièrement ou presque entièrement colorés en rouge clair ou en rouge brique. n 22

23 Par ailleurs, on peut observer la multiplicité des endroits où se manifeste une mixité sociale, c est-à dire là où de petites surfaces colorées en vert côtoient de petites surfaces rouges. On retrouve aussi des îlots favorisés au sein de secteurs globalement défavorisés. Malgré le fait que la carte actuelle ait été conçue de façon différente de la précédente, elle révèle une répartition semblable de la défavorisation sur l île de Montréal. Elle se distingue toutefois de la carte antérieure par une plus grande précision du découpage géographique qui permet de détecter les petits secteurs défavorisés et de mieux faire ressortir la mixité sociale. Il faut noter qu il n y a pas de correspondance entre l étendue d une aire de diffusion et le nombre de familles qui y résident : une grande aire de diffusion peut accueillir un petit nombre de familles, alors qu une petite aire de diffusion peut accueillir un grand nombre de familles Cartes pour les quartiers de l île de Montréal et certaines municipalités de la MRC Vaudreuil-Soulanges Les cartes suivantes fournissent une image plus précise de la répartition de la défavorisation pour les quartiers* de l île de Montréal et certaines municipalités de la MRC Vaudreuil-Soulanges. Le lecteur désirant consulter la carte d un quartier en particulier peut aller directement à la page qui le concerne : Quartiers Page Ahuntsic Anjou Baie-D Urfé Beaconsfield Cartierville Centre-Sud Côte-des-Neiges Côte-Saint-Luc Côte-Saint-Paul Dollard-des-Ormeaux Dorval / Île-Dorval Hampstead Hochelaga-Maisonneuve Île-des-Soeurs Kirkland Lachine LaSalle L Île-Bizard Mercier-Est Mercier-Ouest Montréal-Est Montréal-Nord Montréal-Ouest Mont-Royal Notre-Dame-de-Grâce Outremont Parc-Extension Petite-Bourgogne Petite-Patrie Pierrefonds Plateau Mont-Royal Page Pointe-aux-Trembles Pointe-Claire Pointe-Saint-Charles Rivière-des-Prairies Rosemont Roxboro Sainte-Anne-de-Bellevue Sainte-Geneviève Saint-Henri Saint-Laurent Saint-Léonard Saint-Michel Saint-Pierre Senneville Snowdon Verdun Ville-Émard Ville-Marie Villeray Westmount Certaines municipalités de la MRC Vaudreuil-Soulanges Page L Île-Perrot, Notre-Dame-de-l Île-Perrot, Pincourt et Terrasse-Vaudreuil Vaudreuil-Dorion Rigaud et Pointe-Fortune tation * Dans ce document, la définition des limites géographiques des quartiers s inspire fortement d une carte produite par l Office municipal d habitation de Montréal (2002). Il se pourrait qu à l occasion les frontières des quartiers ne correspondent pas aux définitions administratives, sociales ou historiques généralement admises. p 23

24 c 24

25 des carte de la défavorisation des familles avec enfants moins 18 ans Île Bizard Lac des Deux-Montagnes Rivière des Prairies Île Dorval Fleuve Saint-Laurent Lac Saint-Louis Île Perrot Île des Soeurs présence minime présence faible présence modérée présence importante concentration modérée concentration importante Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006 M.R.C. Vaudreuil-Soulanges

26 ahuntsic présence minime présence faible présence modérée présence importante concentration modérée concentration importante Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006 a 25

27 anjou présence faible présence modérée présence importante concentration modérée a 26 Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006

28 baie-d urfé, sainte-anne-de-bellevue et senneville présence minime présence importante Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006 b 27

29 beaconsfield présence minime présence faible b 28 Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006

30 cartierville présence minime présence faible présence modérée présence importante concentration modérée concentration importante Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006 c 29

31 centre-sud présence modérée concentration modérée concentration importante c 30 Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006

32 côte-des-neiges présence faible présence modérée présence importante concentration modérée concentration importante Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006 o 31

33 côte-saint-luc présence minime présence faible présence modérée présence importante concentration modérée t 32 Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006

34 dollard-des-ormeaux et roxboro présence minime présence faible présence modérée présence importante Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006 d 33

35 dorval / île-dorval présence minime présence faible présence modérée présence importante d 34 Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006

36 hampstead et snowdon présence minime présence faible présence modérée présence importante Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006 h 35

37 hochelaga-maisonneuve présence faible présence importante concentration modérée concentration importante h 36 Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006

38 verdun et île-des-soeurs présence minime présence faible présence modérée présence importante concentration modérée concentration importante Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006 v 37

39 kirkland présence minime présence faible k 38 Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006

40 lachine présence minime présence faible présence modérée présence importante concentration importante Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006 l 39

41 lasalle présence minime présence faible présence modérée présence importante concentration modérée concentration importante l 40 Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006

42 l île-bizard et sainte-geneviève présence minime présence faible présence modérée présence importante Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006 s 41

43 mercier-est présence faible présence modérée présence importante concentration modérée concentration importante m 42 Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006

44 mercier-ouest présence minime présence modérée présence importante concentration modérée concentration importante Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006 o 43

45 montréal-est présence importante e 44 Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006

46 montréal-nord présence faible présence modérée présence importante concentration modérée concentration importante Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006 n 45

47 Montréal-ouest et saint-pierre présence minime présence modérée concentration modérée o 46 Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006

48 mont-royal présence minime présence faible présence importante Source des données : Statistique Canada, recensement de 2006 m 47

Le Baromètre MLS du marché résidentiel. Faits saillants. Province de Québec. 2 e trimestre 2010

Le Baromètre MLS du marché résidentiel. Faits saillants. Province de Québec. 2 e trimestre 2010 Province de Québec Le Baromètre MLS du marché résidentiel Faits saillants Premier ralentissement des ventes en cinq trimestres Seuls quelques centres urbains sont parvenus à être dynamiques Remontée dans

Plus en détail

Le marché locatif de la RMR de Montréal

Le marché locatif de la RMR de Montréal Le marché locatif de la RMR de Montréal DAVID L HEUREUX Analyste principal de marché, SCHL Votre clientèle locative Au programme L état du marché locatif Texte Votre clientèle locative Tendances et perspectives

Plus en détail

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Communauté locale de la Vallée de la Missisquoi Nord MRC de Memphrémagog Ce que les chiffres

Plus en détail

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires 1 Volet 4 : Ainé-e-s Table des matières À retenir... 1 Ce qu en disent les acteurs communautaires... 1 1. Un portrait des aîné e s du quartier... 2 1.1 Répartition des personnes âgées de 65 ans et plus...

Plus en détail

BILAN ROUTIER AU QUÉBEC

BILAN ROUTIER AU QUÉBEC ABITIBI-TÉMISCAMINGUE CAPITALE-NATIONALE Amos 6.27 0.07 25.89 La Sarre 7.06 0.04 25.14 Rouyn-Noranda 7.77 0.17 23.35 Val-d Or 6.21 0.09 25.16 Baie-Saint-Paul 8.68 0.2 25.1 Boischatel 2.05 0.02 9.76 Donnaconna

Plus en détail

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté 18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté

Plus en détail

Niveau de scolarité et emploi : le Canada dans un contexte international

Niveau de scolarité et emploi : le Canada dans un contexte international N o 81-599-X au catalogue Issue n o 008 ISSN : 1709-8661 ISBN : 978-1-100-98615-9 Feuillet d information Indicateurs de l éducation au Niveau de scolarité et emploi : le dans un contexte international

Plus en détail

LE TRANSPORT EN COMMUN. Au cœur du développement économique de Montréal

LE TRANSPORT EN COMMUN. Au cœur du développement économique de Montréal LE TRANSPORT EN COMMUN Au cœur du développement économique de Montréal Une étude de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain réalisée en collaboration avec SECOR. Table des matières P.3 Mot du

Plus en détail

Article. Bien-être économique. par Cara Williams. Décembre 2010

Article. Bien-être économique. par Cara Williams. Décembre 2010 Composante du produit no 89-503-X au catalogue de Statistique Canada Femmes au Canada : rapport statistique fondé sur le sexe Article Bien-être économique par Cara Williams Décembre 2010 Comment obtenir

Plus en détail

Étude comparative sur les salaires et les échelles salariales des professeurs d université. Version finale. Présentée au

Étude comparative sur les salaires et les échelles salariales des professeurs d université. Version finale. Présentée au Étude comparative sur les salaires et les échelles salariales des professeurs d université Version finale Présentée au Syndicat général des professeurs et professeures de l Université de Montréal (SGPUM)

Plus en détail

LE GRAND ÉCART L INÉGALITÉ DE LA REDISTRIBUTION DES BÉNÉFICES PROVENANT DU FRACTIONNEMENT DU REVENU

LE GRAND ÉCART L INÉGALITÉ DE LA REDISTRIBUTION DES BÉNÉFICES PROVENANT DU FRACTIONNEMENT DU REVENU LE GRAND ÉCART L INÉGALITÉ DE LA REDISTRIBUTION DES BÉNÉFICES PROVENANT DU FRACTIONNEMENT DU REVENU RÉSUMÉ Une étude de Tristat Resources commandée par l Institut Broadbent démontre que la majorité des

Plus en détail

S@voir.stat. Points saillants

S@voir.stat. Points saillants SCIENCE, TECHNOLOGIE ET INNOVATION INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC Bulletin S@voir.stat Mars 2014 Volume 14, numéro 2 Prochain bulletin S@voir.stat Le prochain numéro du bulletin portera sur les dépenses

Plus en détail

Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL

Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL Au Canada, en vertu de la loi, les prêteurs assujettis à la réglementation fédérale et la plupart des institutions financières assujetties à une

Plus en détail

Bulletin de service Bureaux d agents, de courtiers en immeubles et d évaluateurs de biens immobiliersetdes autres activités liées à l immobilier

Bulletin de service Bureaux d agents, de courtiers en immeubles et d évaluateurs de biens immobiliersetdes autres activités liées à l immobilier N o 63-238-X au catalogue. Bulletin de service Bureaux d agents, de courtiers en immeubles et d évaluateurs de biens immobiliersetdes autres activités liées à l immobilier 2012. Faits saillants Le revenu

Plus en détail

Comparaisons internationales de la dette

Comparaisons internationales de la dette Annexe 2 Comparaisons internationales de la dette Faits saillants Selon les statistiques officielles publiées par le Fonds monétaire international (FMI) et l Organisation de coopération et de développement

Plus en détail

Rapport sur les droits à l égalité des. Autochtones

Rapport sur les droits à l égalité des. Autochtones Rapport sur les droits à l égalité des Autochtones Les symboles suivants sont utilisés dans le présent document : Symbole E F ** Définition Donnée à utiliser avec prudence; coefficient de variation entre

Plus en détail

R ésumé d une étude. sur l Habitation et tendances démographiques : COUP D OEIL SUR L AGGLOMÉRATION montréalaise

R ésumé d une étude. sur l Habitation et tendances démographiques : COUP D OEIL SUR L AGGLOMÉRATION montréalaise R ésumé d une étude sur l Habitation et tendances démographiques : COUP D OEIL SUR L AGGLOMÉRATION montréalaise Centre d analyse de marché du Québec (2004) Habitation et tendances démographiques : coup

Plus en détail

Sommaire. Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos»)

Sommaire. Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos») Sommaire Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos») Novembre 2013 Table des matières 1. CONTEXTE ET OBJECTIFS... 3 2. MÉTHODES DE RECHERCHE...

Plus en détail

Taux et montants des crédits d impôt fédéraux et provinciaux non remboursables pour 2015 1

Taux et montants des crédits d impôt fédéraux et provinciaux non remboursables pour 2015 1 non remboursables pour 2015 1 indépendants affiliés à KPMG non remboursables pour 2015 1 Voir les notes aux pages suivantes. Remb. = crédit remboursable (voir note correspondante). 6 / Fédéral C.-B. Alb.

Plus en détail

Québec. Société d habitation du Québec. Un portrait de la copropriété au Québec. Le bulletin d information de la société d habitation du québec

Québec. Société d habitation du Québec. Un portrait de la copropriété au Québec. Le bulletin d information de la société d habitation du québec Société d habitation du Québec HABITATION Québec Le bulletin d information de la société d habitation du québec Volume 3, numéro 4, ÉTÉ 29 Un portrait de la copropriété au Québec Par Dany Dutil CONTEXTE

Plus en détail

L éducation au Québec : L état de la situation

L éducation au Québec : L état de la situation Préscolaire Primaire Secondaire Collégial Universitaire 43101 45 509 93969 68 331 110 297 151 845 241019 251 612 240 980 251 237 L éducation au Québec : L état de la situation L éducation est un des sujets

Plus en détail

Profil statistique drummondvillois ----- démographie et économie

Profil statistique drummondvillois ----- démographie et économie -- Profil statistique drummondvillois ----- démographie et économie 0 Le contenu de ce rapport a été rédigé et produit pour une utilisation par tous les services municipaux. Le Commissariat au commerce

Plus en détail

PLAN D ACTION DE SANTÉ DENTAIRE PUBLIQUE 2005 2015. Bilan régional des activités 2012 2013

PLAN D ACTION DE SANTÉ DENTAIRE PUBLIQUE 2005 2015. Bilan régional des activités 2012 2013 PLAN D ACTION DE SANTÉ DENTAIRE PUBLIQUE 2005 2015 Bilan régional des activités 2012 2013 PLAN D ACTION DE SANTÉ DENTAIRE PUBLIQUE 2005 2015 Bilan régional des activités 2012 2013 est une production

Plus en détail

Flash économique. Agglomération de Montréal. Faits saillants. Septembre 2011

Flash économique. Agglomération de Montréal. Faits saillants. Septembre 2011 Septembre 2011 Faits saillants Selon les données émises par la Chambre immobilière du Grand Montréal, la revente de résidences dans l agglomération de Montréal a atteint les 16 609 transactions en 2010,

Plus en détail

Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE

Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE Préparé pour la Conférence économique 2005, Ottawa 10 mai 2005 Colleen Dempsey Recherche et statistiques stratégiques Citoyenneté et

Plus en détail

Enquête sur les perspectives des entreprises

Enquête sur les perspectives des entreprises Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,

Plus en détail

PROFIL STATISTIQUE DRUMMONDVILLOIS DÉMOGRAPHIE ET ÉCONOMIE DRUMMONDVILLE

PROFIL STATISTIQUE DRUMMONDVILLOIS DÉMOGRAPHIE ET ÉCONOMIE DRUMMONDVILLE DRUMMONDVILLE Le contenu de ce rapport a été rédigé et produit pour une utilisation par tous les services municipaux. Le Commissariat au commerce a colligé les données relatives au développement économique

Plus en détail

travail MRC Vaudreuil-Soulanges Recensement 2006 Présenté par Hubert Létourneau Le 28 janvier 2009

travail MRC Vaudreuil-Soulanges Recensement 2006 Présenté par Hubert Létourneau Le 28 janvier 2009 Lemarché du travail MRC Vaudreuil-Soulanges Recensement 2006 Présenté par Hubert Létourneau Le 28 janvier 2009 600, boul. Casavant Est, Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 7T2 450 773-7463 Plan de la présentation

Plus en détail

COUP D ŒD ŒIL SUR LA MRC L ASSOMPTIONL. Édition 2008. Par Josée Payette Technicienne en recherche psychosociale

COUP D ŒD ŒIL SUR LA MRC L ASSOMPTIONL. Édition 2008. Par Josée Payette Technicienne en recherche psychosociale COUP D ŒD ŒIL SUR LA MRC L ASSOMPTIONL Par Josée Payette Technicienne en recherche psychosociale avec la collaboration de Marie-Ève Simoneau Agente de planification, de programmation et de recherche Direction

Plus en détail

Quelles ressources pour vivre seul, en 2014, dans une commune du Doubs? Essai d évaluation

Quelles ressources pour vivre seul, en 2014, dans une commune du Doubs? Essai d évaluation 1 Septembre 2014 Quelles ressources pour vivre seul, en 2014, dans une commune du Doubs? Essai d évaluation Grand-Charmont est une commune de 5200 habitants qui compte 57 % de logements sociaux. Les revenus

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

LE NIVEAU ÉLEVÉ DE LA DETTE à la consommation

LE NIVEAU ÉLEVÉ DE LA DETTE à la consommation Wendy Pyper Prendre du retard dans ses paiements LE NIVEAU ÉLEVÉ DE LA DETTE à la consommation au Canada a suscité un certain nombre de préoccupations. En octobre 2001, quelque 44 millions de cartes de

Plus en détail

La rémunération des concepteurs. en théâtre au Québec. de 2004 à 2006

La rémunération des concepteurs. en théâtre au Québec. de 2004 à 2006 La rémunération des concepteurs en théâtre au Québec de 2004 à 2006 Conseil québécois du théâtre - novembre 2007 Dans le cadre des travaux préparatoires des SECONDS ÉTATS GÉNÉRAUX DU THÉÂTRE PROFESSIONNEL

Plus en détail

LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS

LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS FÉVRIER 2002 DOSSIER 02-02 La dette publique du Québec et le fardeau fiscal des particuliers Le premier ministre du Québec se plaisait

Plus en détail

PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS

PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS 2012 Indice BDC de la nouvelle activité entrepreneuriale PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS Résumé --------------------------------------------------------------------------------------------------

Plus en détail

Direction des grands parcs et du verdissement

Direction des grands parcs et du verdissement La canopée montréalaise Document de travail Direction des grands parcs et du verdissement Crédit photo : Alain Chagnon Document de travail Le Plan d Action Canopée pour faire passer l indice de canopée

Plus en détail

La fumée de tabac secondaire (FTS) en Mauricie et au Centre-du- Québec, indicateurs du plan commun tirés de l ESCC de 2007-2008

La fumée de tabac secondaire (FTS) en Mauricie et au Centre-du- Québec, indicateurs du plan commun tirés de l ESCC de 2007-2008 La fumée de tabac secondaire (FTS) en Mauricie et au Centre-du- Québec, indicateurs du plan commun tirés de l ESCC de 2007-2008 Ce document se veut une analyse succincte des indicateurs se rapportant à

Plus en détail

Étude auprès de la génération X. Le paiement virtuel et la gestion des finances personnelles

Étude auprès de la génération X. Le paiement virtuel et la gestion des finances personnelles Étude auprès de la génération X Le paiement virtuel et la gestion des finances Rapport Présenté à Madame Martine Robergeau Agente de Développement et des Communications 11 octobre 2011 Réf. : 1855_201109/EL/cp

Plus en détail

Sécurité et insécurité alimentaire chez les Québécois : une analyse de la situation en lien avec leurs habitudes alimentaires

Sécurité et insécurité alimentaire chez les Québécois : une analyse de la situation en lien avec leurs habitudes alimentaires Sécurité et insécurité alimentaire chez les Québécois : une analyse de la situation en lien avec leurs habitudes alimentaires INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC Sécurité et insécurité alimentaire

Plus en détail

Comment va la vie en France?

Comment va la vie en France? Comment va la vie en France? L Initiative du vivre mieux, lancée en 2011, se concentre sur les aspects de la vie qui importent aux gens et qui ont un impact sur leur qualité de vie. L Initiative comprend

Plus en détail

Programme canadien pour l épargne-études Rapport statistique annuel

Programme canadien pour l épargne-études Rapport statistique annuel Programme canadien pour l épargne-études Rapport statistique annuel Décembre 2008 TABLE DES MATIÈRES MESSAGE AUX INTERVENANTS... 3 PROGRAMME CANADIEN POUR L ÉPARGNE-ÉTUDES (PCEE)... 4 MÉTHODOLOGIE DU RAPPORT...

Plus en détail

Re c h e r c h e e t É v a l u a t i o n

Re c h e r c h e e t É v a l u a t i o n Portrait d un processus d intégration D i f f i c u l t é s r e n c o n t r é e s e t r e s s o u r c e s m i s e s à p r o f i t p a r l e s n o u v e a u x a r r i v a n t s a u c o u r s d e s q u a

Plus en détail

Mémoire présenté. Comité de l Assemblée législative pour un régime d assurance automobile public abordable, équitable et accessible

Mémoire présenté. Comité de l Assemblée législative pour un régime d assurance automobile public abordable, équitable et accessible Mémoire présenté au Comité de l Assemblée législative pour un régime d assurance automobile public abordable, équitable et accessible par la Société des enseignantes et des enseignants retraités francophones

Plus en détail

Comment les pratiques en milieu scolaire agissent-elles au regard des inégalités sociales de santé? Regard sur trois continents

Comment les pratiques en milieu scolaire agissent-elles au regard des inégalités sociales de santé? Regard sur trois continents Comment les pratiques en milieu scolaire agissent-elles au regard des inégalités sociales de santé? Regard sur trois continents Rencontre francophone internationale sur les inégalités sociales de santé

Plus en détail

FICHE SIGNALETIQUE. Cœur de Flandre. 1. Profil Territoire. 2 Profil Fiscal

FICHE SIGNALETIQUE. Cœur de Flandre. 1. Profil Territoire. 2 Profil Fiscal FICHE SIGNALETIQUE Pays Cœur de Flandre Consultable sur www.sigale.nordpasdecalais.fr Le pays a été reconnu le 9 mars 2004 et le premier contrat a été signé le 15 décembre 2004. Il comporte 45 communes

Plus en détail

Coup d œil sur les inégalités de revenus au

Coup d œil sur les inégalités de revenus au Coup d œil sur les inégalités de revenus au Québec L expression «nous les 99 %», qui avait servi de cri de ralliement des mouvements Occupy, résume les préoccupations que soulève la tendance mondiale à

Plus en détail

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur

Plus en détail

L état de la pauvreté en France

L état de la pauvreté en France Notes de l Observatoire N 1, octobre 2013 L état de la pauvreté en France Combien compte-t-on de pauvres en France? Comment évolue leur nombre? Qui est le plus concerné par la crise? A l heure où une partie

Plus en détail

Cessation d emploi et protection d assurance collective

Cessation d emploi et protection d assurance collective SOINS MÉDICAUX ET SOINS DENTAIRES / INVALIDITÉ, VIE ET MMA 14-11 Cessation d emploi et protection d assurance collective Le présent bulletin est une mise à jour du numéro 07-02 de l Info- Collective. Parmi

Plus en détail

le système universitaire québécois : données et indicateurs

le système universitaire québécois : données et indicateurs le système universitaire québécois : données et indicateurs No de publication : 2006.04 Dépôt légal 3 e trimestre 2006 Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et Archives Canada ISBN

Plus en détail

Endettement, insolvabilité et prêts hypothécaires en souffrance : la situation québécoise

Endettement, insolvabilité et prêts hypothécaires en souffrance : la situation québécoise Endettement, insolvabilité et prêts hypothécaires en souffrance : la situation québécoise Le maintien de très faibles taux d intérêt depuis la dernière récession incite les ménages canadiens à s endetter

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE

COMMENTAIRE. Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE COMMENTAIRE Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE Faits saillants Les ventes de véhicules au Canada ont atteint un sommet

Plus en détail

Sondage d opinion auprès des Canadiens Perception à l égard des couples de même sexe PROJET 12717-014

Sondage d opinion auprès des Canadiens Perception à l égard des couples de même sexe PROJET 12717-014 Sondage d opinion auprès des Canadiens Perception à l égard des couples de même sexe PROJET 12717-014 Table des matières Contexte et objectifs... 6 Méthodologie... 8 Résultats détaillés 1. Perception

Plus en détail

La fiscalité nous permet de nous offrir collectivement des services et une qualité de vie supérieurs. Les revenus de l État sont à la baisse

La fiscalité nous permet de nous offrir collectivement des services et une qualité de vie supérieurs. Les revenus de l État sont à la baisse La fiscalité nous permet de nous offrir collectivement des services et une qualité de vie supérieurs En moyenne, chaque personne au Québec reçoit (de tous les paliers gouvernementaux) l équivalent de près

Plus en détail

Statistiques sur les armes à feu Tableaux mis à jour

Statistiques sur les armes à feu Tableaux mis à jour A U S E R V I C E D E S C A N A D I E N S Statistiques sur les armes à feu Tableaux mis à jour Statistiques sur les armes à feu Tableaux mis à jour Kwing Hung, Ph. D. Conseiller en statistique et méthodologie

Plus en détail

RAPPORT SUR LE SONDAGE DES INTERVENANTS. Réseau canadien pour la prévention du mauvais traitement des aînés

RAPPORT SUR LE SONDAGE DES INTERVENANTS. Réseau canadien pour la prévention du mauvais traitement des aînés RAPPORT SUR LE SONDAGE DES INTERVENANTS Réseau canadien pour la prévention du mauvais traitement des aînés Rapport sur le sondage des intervenants janvier 2015 Table des matières 1. Points saillants 3

Plus en détail

L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN 2003 : UNE ANALYSE TERRITORIALISÉE DES PROFILS D OCCUPATION DES PARCS ET DES QUARTIERS

L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN 2003 : UNE ANALYSE TERRITORIALISÉE DES PROFILS D OCCUPATION DES PARCS ET DES QUARTIERS ATELIER PARISIEN D URBANISME - 17, BD MORLAND 75004 PARIS TÉL : 01 42 71 28 14 FAX : 01 42 76 24 05 http://www.apur.org Observatoire de l'habitat de Paris L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN

Plus en détail

Services bancaires postaux : tendances et perspectives Cartographie des bureaux de poste, des banques et des prêteurs sur salaire de la région du

Services bancaires postaux : tendances et perspectives Cartographie des bureaux de poste, des banques et des prêteurs sur salaire de la région du Services bancaires postaux : tendances et perspectives Cartographie des bureaux de poste, des banques et des prêteurs sur salaire de la région du Grand Toronto et de Hamilton et de Terre-Neuve-et-Labrador

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010 75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en

Plus en détail

d évaluation Objectifs Processus d élaboration

d évaluation Objectifs Processus d élaboration Présentation du Programme pancanadien d évaluation Le Programme pancanadien d évaluation (PPCE) représente le plus récent engagement du Conseil des ministres de l Éducation du Canada (CMEC) pour renseigner

Plus en détail

DOCUMENT D INFORMATION. Septembre 2014 LA FISCALITÉ DES PARTICULIERS AU QUÉBEC

DOCUMENT D INFORMATION. Septembre 2014 LA FISCALITÉ DES PARTICULIERS AU QUÉBEC DOCUMENT D INFORMATION Septembre 2014 LA FISCALITÉ DES PARTICULIERS AU QUÉBEC document d information Septembre 2014 La fiscalité des particuliers au Québec NOTE La forme masculine utilisée dans le texte

Plus en détail

Brock. Rapport supérieur

Brock. Rapport supérieur Simplification du processus de demande d aide financière dans les établissementss : Étude de cas à l Université Brock Rapport préparé par Higher Education Strategy Associates et Canadian Education Project

Plus en détail

Au début des années 1990, les emplois

Au début des années 1990, les emplois L écart salarial entre employés temporaires et permanents Diane Galarneau Au début des années 1990, les emplois atypiques travail temporaire, à temps partiel ou autonome semblaient entamer une montée inquiétante.

Plus en détail

APPLICABLES AUX TERRITOIRES DE L AGGLOMÉRATION DE MONTRÉAL

APPLICABLES AUX TERRITOIRES DE L AGGLOMÉRATION DE MONTRÉAL Rapport final RT04-19605 ÉTUDE DE FAISABILITÉ DES TECHNOLOGIES DE TRAITEMENT DES MATIÈRES ORGANIQUES APPLICABLES AUX TERRITOIRES DE L AGGLOMÉRATION DE MONTRÉAL Novembre 2006 Étude de faisabilité des technologies

Plus en détail

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres LE POINT SUR LES INÉGALITÉS DE REVENU Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres Résultats issus de la Base de données de l OCDE sur la distribution des revenus

Plus en détail

Pour bien démarrer votre entreprise en plomberie et chauffage

Pour bien démarrer votre entreprise en plomberie et chauffage Pour bien démarrer votre entreprise en plomberie et chauffage TABLE DES MATIÈRES Démarrer votre entreprise.................................................................................... 3 Choisir

Plus en détail

La loi du 1% au Québec et son impact sur la formation 1

La loi du 1% au Québec et son impact sur la formation 1 La loi du 1% au Québec et son impact sur la formation 1 Daniel Parent, McGill ASDEQ, 13 mai 2010 1 Mes remerciements à Thomas Lemieux pour m avoir fourni quelques un des graphiques apparaissant dans cette

Plus en détail

Situation sur le plan comptable 4 e trimestre 2013

Situation sur le plan comptable 4 e trimestre 2013 Taux d imposition des sociétés et législation / Numéro 4 / Le 9 janvier 2014 Services de gestion et de comptabilisation des impôts Situation sur le plan comptable 4 e trimestre 2013 Le présent bulletin

Plus en détail

Les étudiants dans le rouge : l impact de l endettement étudiant

Les étudiants dans le rouge : l impact de l endettement étudiant Page1 Volume 4, numéro 1 Les étudiants dans le rouge : l impact de l endettement étudiant Extraits de «Endettement étudiant : État des lieux, déterminants et impacts», Fédération étudiante universitaire

Plus en détail

CARNET DU SAVOIR. Comprendre le parcours scolaire des élèves dont l anglais est la langue seconde

CARNET DU SAVOIR. Comprendre le parcours scolaire des élèves dont l anglais est la langue seconde CARNET DU SAVOIR Comprendre le parcours scolaire des élèves dont l anglais est la langue seconde 2 octobre 2008 Pour maintenir une main-d œuvre viable au sein d une population vieillissante, le Canada

Plus en détail

Portrait de la Montérégie Est Une région concertée et engagée! Portrait économique Une économie diversifiée et positionnée!

Portrait de la Montérégie Est Une région concertée et engagée! Portrait économique Une économie diversifiée et positionnée! 1 Portrait de la Montérégie Est Une région concertée et engagée! La région de la Montérégie Est est bordée au nord par le fleuve St-Laurent, au sud par les États de New York et du Vermont, à l est par

Plus en détail

Formules pour le calcul informatisé des retenues sur la paie

Formules pour le calcul informatisé des retenues sur la paie Formules pour le calcul informatisé des retenues sur la paie 100 e édition En vigueur le 1 er janvier 2015 T4127(F) Rév. 15 Ce guide s adresse-t-il à vous? Utilisez ce guide si vous êtes un développeur

Plus en détail

# 1. PERSONNES ASSURÉES 1.1 PERSONNES VISÉES PAR L'ACCORD

# 1. PERSONNES ASSURÉES 1.1 PERSONNES VISÉES PAR L'ACCORD Services internes 1. PERSONNES ASSURÉES # 1. PERSONNES ASSURÉES 1.1 PERSONNES VISÉES PAR L'ACCORD Cet accord vise tous les résidents canadiens qui reçoivent des services internes dans un établissement

Plus en détail

Portrait statistique de la population de représentant en épargne collective au Québec

Portrait statistique de la population de représentant en épargne collective au Québec Portrait statistique de la population de représentant en épargne collective au Québec Par Alexandre Moïse 1 Marie Hélène Noiseux 2 1-Alexandre Moïse, B.Gest., M.Sc.A., Chercheur à l'université du Québec

Plus en détail

MISE À JOUR ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DE L AUTOMNE 2014 QUÉBEC

MISE À JOUR ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DE L AUTOMNE 2014 QUÉBEC MISE À JOUR ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DE L AUTOMNE 2014 QUÉBEC Le 2 décembre 2014 TABLE DES MATIÈRES Introduction Mesures de relance économique Mesures visant l atteinte et le maintien de l équilibre budgétaire

Plus en détail

Édition 2013. La croissance du revenu disponible a ralenti au Québec

Édition 2013. La croissance du revenu disponible a ralenti au Québec Édition 2013 Le revenu disponible des ménages, tout comme le PIB, est un agrégat du Système de comptabilité nationale canadien qui permet de mieux saisir l évolution économique d un territoire. Il correspond

Plus en détail

Sondage 2010 des ACVM sur la retraite et les placements

Sondage 2010 des ACVM sur la retraite et les placements Sondage 2010 des ACVM sur la retraite et les placements Réalisé pour les Autorités canadiennes en valeurs mobilières Résumé le 28 septembre 2010 www.ipsos.ca TABLE DES MATIÈRES RÉSUMÉ... 1 Principales

Plus en détail

Aussi dans ce numéro Les ventes de copropriétés perdent de leur élan Depuis un certain temps, la copropriété nous avait habitués à des hausses relativement soutenues des transactions MLS au Québec. Mais

Plus en détail

CHAPITRE 2. Population, ménages et familles

CHAPITRE 2. Population, ménages et familles CHAPITRE 2 Population, ménages et familles Les faits saillants Enquête sur les conditions de vie en Haïti Distribution spatiale, structure par âge et par sexe de la population Le taux d urbanisation de

Plus en détail

N o 71-211-X au catalogue. Taux d absence du travail

N o 71-211-X au catalogue. Taux d absence du travail N o 71-211-X au catalogue Taux d absence du travail 2011 Comment obtenir d autres renseignements Pr tte demande de renseignements au sujet de ce produit sur l ensemble des données et des services de Statistique

Plus en détail

RÉSUMÉ DES BAISSES D IMPÔTS ET DES CHANGEMENTS FISCAUX

RÉSUMÉ DES BAISSES D IMPÔTS ET DES CHANGEMENTS FISCAUX PRB 06-40F RÉSUMÉ DES BAISSES D IMPÔTS ET DES CHANGEMENTS FISCAUX FÉDÉRAUX INTRODUITS ENTRE 1998 ET 2005 Alexandre Laurin Alexandre Martin Division de l économie Le 28 août 2006 PARLIAMENTARY INFORMATION

Plus en détail

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants IStock - FredFroese Source de croissance de d opportunités, le vieillissement de la population française constitue cependant un défi pour notre pays.

Plus en détail

Rapport sur. La situation financière de l ensemble des retraités Québécois et des secteurs public et parapublic du Québec

Rapport sur. La situation financière de l ensemble des retraités Québécois et des secteurs public et parapublic du Québec Rapport sur La situation financière de l ensemble des retraités Québécois et des secteurs public et parapublic du Québec François Vaillancourt CIRANO et Université de Montréal et Viorela Diaconu Université

Plus en détail

ui sont les francophones? Analyse de définitions selon les variables du recensement

ui sont les francophones? Analyse de définitions selon les variables du recensement ui sont les francophones? Analyse de définitions selon les variables du recensement Qui sont les Étude réalisée par francophones? Éric Forgues Rodrigue Landry Analyse de définitions Jonathan Boudreau selon

Plus en détail

Les dépenses et la dette des ménages

Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses des ménages représentent près de 65 % 1 du total des dépenses au Canada et elles jouent donc un rôle moteur très important dans l économie. Les ménages

Plus en détail

Observation statistique

Observation statistique 2. APERÇU DES RÉSULTATS DU RENDEMENT Observation statistique s. Les résultats présentés dans ce rapport sont fondés sur des échantillons. Des échantillons distincts ont été sélectionnés pour chaque instance

Plus en détail

SONDAGES RELATIFS AUX SERVICES D INFORMATION ET DE RÉFÉRENCE OFFERTS PAR LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA DIFFUSION DE BANQ

SONDAGES RELATIFS AUX SERVICES D INFORMATION ET DE RÉFÉRENCE OFFERTS PAR LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA DIFFUSION DE BANQ SONDAGES RELATIFS AUX SERVICES D INFORMATION ET DE RÉFÉRENCE OFFERTS PAR LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA DIFFUSION DE BANQ RÉSULTATS DE L ÉTÉ 2008 JUMELÉS À CEUX DE L HIVER 2008 RAPPORT VERSION FINALE Daniel

Plus en détail

Les parcs de logements et leur occupation. dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence. Situation 2005 et évolution 1999-2005

Les parcs de logements et leur occupation. dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence. Situation 2005 et évolution 1999-2005 Les parcs de logements et leur occupation dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence Situation 2005 et évolution 1999-2005 Décembre 2008 Le territoire d étude 2 Agence de développement et d urbanisme

Plus en détail

D égale à égal? UN PORTRAIT STATISTIQUE DES FEMMES ET DES HOMMES

D égale à égal? UN PORTRAIT STATISTIQUE DES FEMMES ET DES HOMMES D égale à égal? UN PORTRAIT STATISTIQUE DES FEMMES ET DES HOMMES Le présent document a été élaboré au ministère de la Famille, des Aînés et de la Condition féminine (MFACF). En avril 2007, le volet Condition

Plus en détail

Rapport du comité d experts du Québec sur les moyens de pérenniser le système de retraite

Rapport du comité d experts du Québec sur les moyens de pérenniser le système de retraite Le 19 avril 2013 Rapport du comité d experts du Québec sur les moyens de pérenniser le système de retraite Le comité d experts a été formé vers la fin de 2011, et on lui a donné le mandat de formuler des

Plus en détail

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec Édition 2013 Pour tout renseignement concernant l ISQ et les données statistiques dont il dispose, s

Plus en détail

Néo-ruralité et embourgeoisement des campagnes québécoises : un regard nuancé

Néo-ruralité et embourgeoisement des campagnes québécoises : un regard nuancé Néo-ruralité et embourgeoisement des campagnes québécoises : un regard nuancé Laurie Guimond Coordonnatrice de recherche, INRS Doctorante en géographie, U. d Ottawa Myriam Simard Professeure, INRS Atelier

Plus en détail

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement Profil économique VILLE DE MONTRÉAL Arrondissement de Rivière-des-Prairies Pointe-aux-Trembles chômage mploi logement établissements d affaires localisation de l emploi revenus d emploi professions main-d

Plus en détail

Définitions. Définitions sur le logement

Définitions. Définitions sur le logement Définitions sur le logement Logement Un logement est défini par son utilisation : c est un local séparé et indépendant utilisé pour l habitation. Il doit être séparé d autres locaux par des murs ou cloisons

Plus en détail

PORTRAIT DU MARCHÉ DU TRAVAIL MRC de BROME-MISSISQUOI

PORTRAIT DU MARCHÉ DU TRAVAIL MRC de BROME-MISSISQUOI PORTRAIT DU MARCHÉ DU TRAVAIL MRC de BROME-MISSISQUOI PORTRAIT DU MARCHÉ DU TRAVAIL MRC DE BROME-MISSISQUOI Publication réalisée par la Direction de la planification, du partenariat et de l'information

Plus en détail

DEMANDE D AGRÉMENT DU RÉGIME DE RETRAITE

DEMANDE D AGRÉMENT DU RÉGIME DE RETRAITE Commission des pensions N o de téléphone : (204) 945-2740 N o de télécopieur : (204) 948-2375 Courrier électronique : pensions@gov.mb.ca Le paiement doit être fait à l ordre du MINISTRE DES FINANCES a

Plus en détail

Les groupes de médecine familiale (GMF) Sondage Omniweb. Dossier 70902-019 21 septembre 2012

Les groupes de médecine familiale (GMF) Sondage Omniweb. Dossier 70902-019 21 septembre 2012 Les groupes de médecine familiale (GMF) Sondage Omniweb Dossier 70902-019 21 septembre 2012 La méthodologie 6 Le profil des répondants 9 L analyse détaillée des résultats 10 Conclusions stratégiques

Plus en détail