VI EMES CONGRES DE LA SOCETE ALGERIENNE D EVALUATION ET DE TRAITEMENT DE LA DOULEUR ALGER MARS 2010
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- Viviane Brousseau
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1 VI EMES CONGRES DE LA SOCETE ALGERIENNE D EVALUATION ET DE TRAITEMENT DE LA DOULEUR ALGER MARS 2010
2 L ALGODYSTROPHIE DU PIED Z Djaroud, F El Abed, F Benlebna, K Boumediene Zellat, MÉDECINE PHYSIQUE & RÉADAPTATION EHU ORAN
3 INTRODUCTION L algodystrophie sympathique réflexe (SDRC1), affection fréquente,articulaire et péri articulaire, caractérisée par un syndrome régional douloureux vasomoteur et trophique. Pied est le site préférentiel souvent polymorphe et méconnue,
4 INTRODUCTION Déclenchées par des agressions sans relation /sévérité de la douleur et l'intensité du traumatisme initial, Nécessite une prise en charge, associe rééducation, thérapeutiques médicamenteuses et/ou l antalgie interventionnelle.
5 PROBLÉMATIQUE =>préoccupation du spécialiste de MPR. délai moyen de diagnostic est 5,2 mois délai d évolution +++mois (1-13 mois) déficiences motrices source d incapacités et d inconfort. retentissement socioprofessionnel,coût de santé.
6 SIGNES CLINIQUES Evolution 2 phases : PHASE FLUXIONNAIRE impotence douloureuse /appui, œdème diffus, déformant +++ dos du pied, modifications tégumentaires : hypersudation, érythrocynanose aggravée par la déclivité, PHASE SECONDAIRE DYSTROPHIQUE rétraction musculaire, enraidissement articulaire /griffe des orteils, équin de l'arrière-pied.
7 OBJECTIF rapporter les caractéristiques cliniques, évolutives et thérapeutiques de l algodystrophie du pied,
8 MATERIEL ET METHODES Il s agit d une étude prospective menée sur une période de 2ans (mai 2007/2009), L étude a évalué l aspect clinique, L évolution jugée essentiellement selon les critères cliniques, et la réponse au TRT
9 RESULTATS 13 patients,âge moyen 44 ans étiologie traumatique prédominance masculine 8 cas Facteurs aggravant diabète, dyslipidémie 6 cas terrain psychogène 7 cas.
10 RESULTATS douleur+impotence fonctionnelle concernent tous les patients. troubles vasomoteurs observés 40 % des cas. atteinte unifocale 8 cas, bifocale 4 cas (T diabète, psychogène ) résultats thérapeutiques à 06 mois, bons 6 patients (56,71%) disparition des douleurs, récupération de la mobilité articulaire et absence de gêne fonctionnelle. séquelles 4 patients.
11 THÉRAPEUTIQUE A CONSISTÉ Suppression de l'appui (décharge), Antalgiques, A.I.N.S. généraux et locaux, corticothérapie locale Anxiolytiques, Antidépresseurs /effet antalgique et/état thymique, Biphosphonates, intérêt sur l évolution de la douleur est démontrée. A l heure actuelle, il paraît licite de les proposer dans cette indication hors AMM, en alternative aux injections de calcitonine.
12 THÉRAPEUTIQUE VASO-MOTRICE Destiné à rompre le réflexe nociceptif, Vasodilateurs per os : GRISEOFULVINE (GRISÉFULINE) BÉTABLOQUANTS (AVLOCARDYL) à doses progressives,respectant CI, surveillance (pouls, E.C.G...) BLOCS SYMPATHIQUES post ganglionnaires à la guanéthidine utilisés dans des circonstances hospitalières ;
13 RÉÉDUCATION/PHYSIOTHÉRAPIE Contre la douleur & l œdème. progressive jusqu'à récupération fonctionnelle,demande de long mois, physiothérapie (électrothérapie...) crénothérapie (bains chauds /froids alternés) Thermothérapie (infrarouges, paraffine) /froid (eau glacée), Presso thérapie, Massages et mobilisations articulaires douces, Orthèses de repos et orthèses dynamiques,
14 DISCUSSION L atteinte du pied dans l algodystrophie est la plus fréquente (54 %) causes traumatiques prédominent +++ (87,67%)., facteurs favorisants secondaires 97,26%, diabète noté chez 6 patients, dyslipidémie également.
15 DISCUSSION L algodystrophie sympathique réflexe,habituellement considérée comme une affection bénigne peut laisser des séquelles à type de douleurs chroniques et/ou raideur articulaire [4] dans environ 30 % des cas, ce qui est source de handicap fonctionnel sévère [2], en ce qui nous concerne on l évalue à 30,76%. retentissement fonctionnel et socioprofessionnel devant l atteinte multifocale (30,50%), séquelles (45%) prédominance masculine,population active.
16 CONCLUSION constitue une affection douloureuse invalidante liée aux troubles architecturaux du pied Evolution longtemps prolongée, répercussions sur la qualité de vie personnelle, sociale, et professionnelle. Le résultat fonctionnel s avère meilleur devant la prévention et la précocité thérapeutique.
17 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1. Doury P, Pattin S, Eulry F. Algodystrophie sévère du pied simulant une artériopathie ischémique. Guérison spectaculaire par bloc sympathique régional à la guanéthidine. Ann Med Interne 1987 ; 138 : Eulry F, Aczel F, Vasseur P, et al. L'algodystrophie du pied (à propos de 199 observations). Rev Rhum 1990 ; 57 : Doury P. Les algodystrophies : étiologie, particularités cliniques et évolutives selon l'étiologie. Sem Hôp Paris 1994 ; 70 : Eulry F, Chevalier X, Crozes P, et al. Les lipides plasmatiques dans l'algodystrophie : étude à propos de 90 observations. Rev Rhum 1992 ; 59 : Gremeaux a, C. Hérisson a,, and J. Pélissier b Algodystrophie de genou : effet précoce et spectaculaire des biphosphonates sur la douleur et la fonction. Annales de Réadaptation et de Médecines Physique,volume 50,issue 4, mai 2007, pages Service central de rééducation fonctionnelle, université Montpellier-I, CHU Lapeyronie, Montpellier cedex 5, France b Département de réadaptation fonctionnelle, université Montpellier-I, CHU Caremeau, Nîmes, France
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19 MERCI
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