Sémiologie des troubles de la marche
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- Ghislain Briand
- il y a 6 ans
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1 Sémiologie des troubles de la marche
2 Cx M / AMS NGC Hippoc / Cx Pariétal Vest/Visu R. STha. R. Més. Cervelet R. Pont. Fx TS - RtS - RuS - VS Fs SCV Fs SR GSM Fs SCD Motoneurones Marche Systèmes Proprioceptifs
3 Anamnèse Ancienneté Mode de début : aigu en quelques minutes, subaigu en quelques heures ou quelques jours, chronique en quelques semaines ou quelques mois Caractère permanent ou paroxystique Association d une symptomatologie douloureuse Nécessité ou non d une aide pour se déplacer Chutes Prise médicamenteuse (psychotropes, neuroleptiques)
4 Examen Clinique Marche classique Examen de l équilibre (appui monopodal pendant 5 sec) et de la stabilité posturale Epreuves particulières : Lever du siège Marche sur la pointe des pieds et les talons Yeux fermés Escalier, obstacles Examen neurologique Examen général : ostéo-articulaire, vasculaire.
5 Orientation diagnostique Marche déficitaire Marche déséquilibrée ou ataxique Sensitive (proprioceptive) Vestibulaire (labyrinthique) Cérebelleuse Marche à petits pas Apraxie de la marche Marche douloureuse Marche «précautionneuse» Troubles de la marche d origine «psychique» («psychogène» ou «somatomorphe»)
6 Marche déficitaire (1) Avec spasticité (avec signes pyramidaux) Intermittente : claudication médullaire Monoparésie ou paraparésie spastique («jambes raides» mais «sans force») apparaissant après un périmètre variable où la marche est normale Claudication non douloureuse Etiologie médullaire (1 er neurone moteur): compression médullaire lente, SEP (plaque médullaire). Permanente : Monoparésie, hémiparésie, paraparésie spastique («jambes raides» mais «sans force») existant dès la mise en route Démarche en fauchant de l hémiplégique, démarche de gallinacé du paraparétique Etiologies multiples: atteinte du 1 er neurone moteur sur tout son trajet (AVC, compression médullaire, etc )
7 Marche déficitaire (2) Avec signes neurogènes périphériques Intermittents : claudication radiculaire Claudication douloureuse: douleurs radiculaires associées +++ Etiologie: canal lombaire étroit ou rétréci (atteinte compressive des racines motrices) Permanents : déficit distal ou proximal (atteinte du 2 ème neurone moteur) Corne antérieure: SLA Plexus lombaire (ex: tumeur pelvienne) Racine ou tronc nerveux:» steppage unilatéral : SPE, racine L5» mononeuropathies (1 seul tronc nerveux: ex du diabète), mononeuropathies multiples (plusieurs troncs nerveux: ex de certaines maladies inflammatoires) Nerfs et fibres nerveuses: polyneuropathies (alcool) Avec signes myogènes Déficit proximal >> distal: démarche dandinante (myopathies)
8 Marche déséquilibrée ou ataxique Ataxie sensitive (proprioceptive) Démarche talonnante, troubles de la sensibilité profonde Etiologies: neuropathies, sclérose combinée de moelle, etc Déséquilibre vestibulaire Déviation latéralisée, syndrome vestibulaire Etiologies: vasculaire, neuronite vestibulaire, Ménière, etc Incoordination cérébelleuse Syndrome statique et locomoteur, syndrome cinétique Etiologies: neurodégénérative, alcool, etc
9 Marche à petits pas (1) Maladie de Parkinson Fréquence des troubles de la marche ++ Discrets au début de l évolution Petits pas, retard d initiation, enrayages cinétiques (freezing), festination, décomposition du demi-tour, attitude globale en flexion Diminution du ballant automatique des MS à la marche Instabilité posturale très souvent associée (pull test) Dopasensibles au début puis dopa-résistants (signes moteurs tardifs) [parfois, peuvent être en relation avec les dyskinésies induites par la lévodopa]
10 Marche à petits pas (2) Autres syndromes parkinsoniens Iatrogènes: neuroleptiques Neurodégénératifs : PSP, AMS, DCB, DCL Syndrome lacunaire ( sd parkinsonien vasculaire) Marche à petits pas, syndrome pseudo-bulbaire et signes pyramidaux, troubles cognitifs, incontinence urinaire Ballant automatique des MS conservé
11 Marche à petits pas (3): cas particulier de «l apraxie de la marche» Marche à petits pas mais surtout pieds qui tendent à rester «collés» au sol (comme «aimantés»), comme si le patient ne savait plus marcher (au pire abasie: impossible de marcher) Fréquentes rétropulsions (au pire astasie: le patient ne tient plus debout) Élargissement du polygone de sustentation Origine frontale: hydrocéphalie à pression normale, lésions frontales, certaines PSP évoluées
12 Marche douloureuse Claudication artérielle Claudication radiculaire Uni ou pluri-radiculaire Canal lombaire étroit ou rétréci Boiterie douloureuse Pathologie ostéo-articulaire (coxarthrose, goutte, etc ) Pathologie neurogène Syndrome du tunnel tarsien Maladie de Morton Pathologie musculaire Polymyosite, myopathies métaboliques
13 Marche «précautionneuse» Sénescence du système nerveux, sensoriel et locomoteur (marche «sénile») Composante phobique Caractéristiques: Réduction vitesse et longueur pas, pas traînants Elargissement du pas Allongement phase bipodale et réduction phase unipodale Réduction des amplitudes articulaires Légère flexion du tronc Insuffisance des réactions posturales
14 Marche «psychogène» Staso-basophobie du sujet âgé (stade ultime de la démarche «précautionneuse») Impossibilité de se tenir debout (astasie) et de marcher sans soutien (abasie) Phobie de la marche (peur de la chute) Apparaît à la suite de chutes Souvent associé à une hypota orthostatique qui accroit le risque de chutes Favorisée par la leucoaraïose Démarche lente du dépressif Marche hystérique : Multiples descriptions Robotique, bondissante, grotesque, pseudo-hémiplégique, pseudo-paralysie douloureuse, camptocormie
15 Examens paracliniques Radiologiques : radiographies du rachis, exploration encéphalique et de la moelle par IRM Electrophysiologiques : vitesses de conduction, EMG Vasculaires : doppler artériel des membres inférieurs, des vaisseaux carotidiens Biologiques : PL, recherche d un diabète, dosage des enzymes musculaires, de la vitamine B12 et des folates Ophtalmo et ORL
16 Sémiologie du syndrome cérébelleux
17 Définition Ensemble des symptômes et signes résultant d une atteinte du cervelet lui-même (hémisphères ou vermis) et/ou des pédoncules cérébelleux, supérieur, moyen et inférieur.
18 1 SYMPTOMES 1. Troubles de la marche et de l équilibre (chutes parfois) 2. Maladresse dans les mouvements rapides 3. Dysarthrie 4. Tremblement
19 II SIGNES CLINIQUES 1. Troubles de l équilibre et de la marche : ATAXIE CEREBELLEUSE Spontanément, en position debout: élargissement du polygone de sustentation. Les pieds joints: oscillations en tous sens, non aggravées par l occlusion des yeux (pas de signe de Romberg). dans les formes mineures: «danse des tendons». La démarche: élargissement du polygone de sustentation, bras écartés du tronc, enjambées irrégulières, les pieds sont jetés trop haut Embardées: démarche ébrieuse Dans les formes mineures, on peut dépister un syndrome cérébelleux lors de l arrêt brusque qui déséquilibre le patient, lors du demi tour qui sera décomposé, ou lors de la marche en tandem.
20 II SIGNES CLINIQUES 2. Troubles de l exécution du mouvement volontaire rapide Dysmétrie-hypermétrie: c est, avec l ataxie, LE signe cérébelleux majeur. La consigne doit être d exécuter le mouvement le plus rapide possible. Le malade manque et/ou dépasse le but à atteindre puis y revient. Il n y a parfois qu un discret «crochetage» en fin de mouvement (pseudo-tremblement). Lorsque le talon descend le long de la crête tibiale de la jambe opposée, c est en zig-zagant. Asynergie: absence de décollement du talon dans la position accroupie. Dyschronométrie: retard à la mise en route et à l arrêt du mouvement Adiadococinésie: mouvements alternatifs répétitifs perturbés (marionnettes) Tremblement: Intentionnel: s aggrave à l approche du but; surtout net au début et à la fin du mouvement volontaire. Postural et cinétique Ample, lent, proximal Formes sévères: tremblement statique de tout le corps en position debout ou en position assise (balancement antéro-postérieur du tronc). Inconstant. NB : Les signes cérébelleux sont ipsilatéraux à la lésion (du même côté) lorsque celle-ci siège au-dessous de la commissure de Wernekink (mésencéphale)(+++).
21 II SIGNES CLINIQUES 3. Hypotonie L amplitude des mouvements imprimés aux membres par l examinateur est augmentée : au niveau des mains, lorsqu on imprime des mouvements de rotation alternatifs sur le tronc du malade, au niveau des pieds, sur le malade allongé (fléau, poupée de son). Les réflexes rotuliens peuvent être pendulaires (sur le malade assis, jambes pendantes, après percussion du tendon rotulien, la jambe oscille comme un pendule). Manœuvre de Stewart-Holmes
22 II SIGNES CLINIQUES 4. Troubles de la parole et de l écriture Résultent de l hypermétrie et de l hypotonie Dysarthrie cérébelleuse : typiquement scandée et explosive. En fait, elle est plus souvent seulement «pâteuse». Lors de l écriture, les lettres sont démesurées inégales et espacées. 5. Un nystagmus (mouvements involontaires rythmiques et conjugués des yeux) peut parfois s observer. Il est multidirectionnel et s associe à une décomposition de la poursuite oculaire (mouvements oculaires saccadés)
23 III - EXAMENS COMPLÉMENTAIRES Il n y a pas d examen complémentaire électrophysiologique permettant de confirmer l existence d un syndrome cérébelleux. En revanche, l imagerie cérébrale (scanner ou IRM) peut mettre en évidence une lésion du cervelet ou de ses pédoncules. Cette imagerie vise donc autant le diagnostic positif que le diagnostic étiologique.
24 IV - DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL 1. Le syndrome cérébelleux est assez rarement isolé. Il est souvent associé à un syndrome pyramidal, et lorsque le déficit de la commande volontaire est assez important, on peut voir apparaître une fausse hypermétrie lors des manœuvres doigt/nez ou talon/genou. Autrement dit, les manœuvres cérébelleuses sont assez souvent ininterprétables lorsqu existe un déficit moteur. 2. L ataxie proprioceptive (démarche talonnante), l ataxie vestibulaire et l ataxie frontale peuvent mimer une ataxie cérébelleuse. Les signes d un syndrome sensitif profond, vestibulaire ou frontal permettent habituellement de trancher. 3. Dans de nombreux cas, coexistent chez un même malade un syndrome pyramidal, un syndrome cérébelleux et un syndrome proprioceptif, réalisant des ataxies complexes (par exemple, ataxie cérébellospastique).
25 V - FORMES TOPOGRAPHIQUES 1.Syndrome cérébelleux statique, se résumant à l ataxie cérébelleuse. Il est du à une atteinte prédominante du vermis cérébelleux. 2. Syndrome cérébelleux cinétique, dominé par l hypermétrie : il est du principalement à une atteinte des hémisphères cérébelleux et/ou du pédoncule cérébelleux supérieur. NB: En fait, un syndrome cérébelleux est assez souvent stato-cinétique 3. Une atteinte du pédoncule cérébelleux supérieur au-dessus de la commissure de Wernekink peut donner lieu à un syndrome cérébelleux controlatéral à la lésion, avec typiquement un grand tremblement intentionnel. Une atteinte du thalamus peut également comporter un syndrome cérébelleux car c est dans le thalamus que se termine le pédoncule cérébelleux supérieur, qui est la principale efférence cérébelleuse.
26 L ESSENTIEL A RETENIR Syndrome cérébelleux statique : ATAXIE CÉRÉBELLEUSE - élargissement du polygone de sustentation - marche ébrieuse - danse des tendons. Syndrome cérébelleux cinétique - HYPERMÉTRIE (doigt-nez, talon/genou) - DYSARTHRIE cérébelleuse (parole scandée, explosive) - hypotonie NB : signes ipsilatéraux à la lésion Diagnostic différentiel - ataxie proprioceptive - ataxie frontale - ataxie vestibulaire
27 Sémiologie du syndrome vestibulaire
28 DEFINITION Ensemble des symptômes et signes résultant d une lésion du système vestibulaire. Ce dernier comprend trois éléments : - le vestibule, appareil récepteur situé, avec la cochlée, dans le labyrinthe. Les canaux semi circulaires au nombre de trois, contiennent un liquide endolymphatique, contenant lui-même des otolithes dont le déplacement va stimuler les cellules sensorielles, à l origine du nerf vestibulaire. - le nerf vestibulaire, chemine avec le nerf cochléaire dans le conduit auditif interne. - les noyaux vestibulaires du tronc cérébral, en connexion avec le vermis cérébelleux, la moelle cervicale, la réticulée du tronc cérébral, les noyaux oculomoteurs et le cortex cérébral. L appareil vestibulaire a pour fonction de maintenir l équilibre de l axe du corps et de maintenir la stabilité oculaire pendant le mouvement. Dans le labyrinthe et le conduit auditif interne, les structures vestibulaires et cochléaires ont des rapports anatomiques intimes. De sorte que lors d une atteinte périphérique (labyrinthe ou nerf cochléovestibulaire), il y aura le plus souvent (mais pas toujours) association de signes cochléaires et vestibulaires. Inversement, dans les atteintes centrales (noyaux et voies vestibulaires), l atteinte est dissociée, avec seulement des signes vestibulaires (sans signes cochléaires).
29 1 SYMPTOMES 1. Vertiges C est le maître symptôme du syndrome vestibulaire. Il se définit par une illusion de déplacement du sujet par rapport aux objets environnants ou des objets environnants par rapport au sujet. C est typiquement une sensation de rotation (étymologiquement vertigo vient du latin verso, versare : tourner). Mais il peut aussi s agir d impressions différentes : déplacement du corps dans le plan vertical («comme dans un ascenseur») ou d instabilité, décrite comme un tangage («comme sur un bateau»). Les patients décrivent parfois seulement une impression de «tête qui tourne» sans véritable illusion de déplacement, mais la notion d un déclenchement ou d une aggravation par les changements de position prend alors une valeur diagnostique certaine. Lors de vertige intense, il existe des signes végétatifs d accompagnement : nausées, vomissements, pâleur, sueurs, ralentissement du pouls. Un vertige intense est particulièrement pénible et souvent angoissant.
30 1 SYMPTOMES 2. Troubles de l équilibre et de la marche Un déséquilibre à la marche peut dominer la symptomatologie, le vertige stricto sensu étant au second plan ou absent. Le malade peut décrire des embardées latérales, toujours du même côté, lors de la marche. Il peut aussi ne s agir que d une simple instabilité. Dans les vertiges intenses, la station debout est impossible.
31 II SIGNES CLINIQUES 1. Nystagmus C est un mouvement involontaire, rythmique et conjugué des yeux, fait de deux secousses inégales, l une lente et l autre rapide, cette dernière définissant arbitrairement le sens du nystagmus. Le plus souvent, il n apparaît que lors de la poursuite oculaire. Quelques secousses nystagmiques rapidement épuisables n apparaissant que dans les regards extrêmes n ont pas de valeur séméiologique. Le nystagmus peut être horizontal, horizonto-rotatoire, rotatoire, vertical ou multiple. Plus rarement, il existe dans le regard de face (nystagmus spontané ou axial) ou lors de certaines positions de la tête (nystagmus de position).
32 II SIGNES CLINIQUES 2. Les troubles de l équilibre et de la marche : ATAXIE VESTIBULAIRE Troubles de l équilibre. - Lors de la station debout, pieds joints, apparaît une inclinaison latérale, lente de l axe du corps après quelques secondes d occlusion des yeux. Cette déviation se fait toujours dans le même sens. C est le signe de Romberg labyrinthique (à distinguer du signe de Romberg proprioceptif : cf infra) - Lors de la manœuvre précédente, ou sur le malade assis mais sans appui dorsal, les bras sont tendus en avant, les index pointés face à ceux de l examinateur. A l occlusion de yeux, apparaît une déviation des index qui se fait dans un plan horizontal, du même côté que le signe de Romberg. - Dans les syndromes vestibulaires intenses, la station debout est impossible. Troubles de la marche - La démarche est marquée par des pulsions latérales, ou embardées. - La marche aveugle (trois pas en avant et trois pas en arrière les yeux fermés) peut se faire «en étoile» - Dans les syndromes vestibulaires intenses, la marche est bien évidemment impossible, comme la station debout.
33 III - EXAMENS COMPLÉMENTAIRES 1. Epreuves vestibulaires L épreuve la plus courante est une stimulation calorique qui vise à exciter les canaux semi circulaires et à analyser le nystagmus oculaire et les déviations des membres ainsi provoquées. L électronystagmographie : enregistrement des différents types de nystagmus, spontanés ou provoqués. 2. D autres examens complémentaires peuvent être réalisés, selon les cas : Audiogramme et potentiels évoqués auditifs Imagerie des conduits auditifs internes et du tronc cérébral
34 IV - DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL 1. Les «faux vertiges» La moitié environ des malades consultant pour «vertiges» n ont pas de lésion vestibulaire. De nombreuses manifestations d ordre anxieux et névrotique, sont dénommées «vertiges» : peur de tomber, peur du vide, impression de «tête vide» Elles sont parfois liées à la présence de la foule ou ressenties dans des espaces étendus : agoraphobie. Les pertes de connaissance incomplètes (lipothymies), certains troubles visuels ou encore des troubles de l équilibre, non vestibulaires (cérébelleux par exemple) sont souvent qualifiés de «vertiges». Dans toutes ces situations, manque la notion essentielle de déplacement, ou à défaut la notion de déclenchement par les mouvements de la tête.manquent également les signes vestibulaires, en particulier le nystagmus.
35 IV - DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL 2. Les ataxies non vestibulaires Ataxie cérébelleuse. Un nystagmus s observe parfois au cours du syndrome cérébelleux, mais il n y a pas au cours du syndrome vestibulaire d élargissement du polygone de sustentation, ni d hypermétrie. L ataxie proprioceptive est en fait bien différente. Il n y a ni vertige, ni nystagmus. Le signe de Romberg proprioceptif comporte des oscillations en tous sens de l axe du corps lors de l occlusion des yeux, alors que le signe de Romberg labyrinthique comporte une inclinaison latérale lente et progressive après l occlusion des yeux. En outre, l ataxie proprioceptive s accompagne généralement de troubles sensitifs profonds objectifs. L ataxie frontale se manifeste surtout par des rétropulsions. Les ataxies hystériques, spectaculaires, s inscrivent dans un contexte psychologique souvent évident.
36 V - FORMES TOPOGRAPHIQUES 1. Syndrome vestibulaire périphérique Grande crise rotatoire, clouant le malade au lit, avec vomissements et anxiété Séméiologie cochléaire parfois présente : acouphènes (bourdonnements d oreilles), hypoacousie. Le signe de Romberg labyrinthique, la déviation des index, les latéropulsions à la marche, se font du côté lésé, du même côté que la secousse lente du nystagmus. C est pourquoi le syndrome vestibulaire est dit «harmonieux». Les épreuves vestibulaires montrent, en règle générale, et schématiquement, une hypo voire une inexcitabilité. L audiogramme où les potentiels évoqués auditifs peuvent être perturbés.
37 V - FORMES TOPOGRAPHIQUES 2. Syndrome vestibulaire central Les troubles de l équilibre sont au premier plan par rapport aux vertiges, modérés ou absents. Il y a cependant des exceptions, et certains syndromes vestibulaires centraux comportent un grand vertige. En contraste avec la discrétion du vertige, le nystagmus est volontiers franc, et parfois localisateur : rotatoire (lésion bulbaire) ou vertical (lésion mésencéphalique). Les autres anomalies d examen (signe de Romberg, déviation des index) sont ou absentes ou non systématisées. Le syndrome est dit «dysharmonieux». Il n existe habituellement pas de signes cochléaires Il existe fréquemment de signes neurologiques associés d atteinte du tronc cérébral.
38 V - FORMES TOPOGRAPHIQUES 3 En fait, cette distinction entre syndrome vestibulaire périphérique et central est souvent difficile, et le meilleur élément d orientation étiologique est la durée du vertige et ses circonstances d apparition (cf. le cours de pathologie du DCEM).
39 L ESSENTIEL A RETENIR VERTIGE - Illusion de déplacement, typiquement rotatoire - Nausées, vomissements, anxiété possibles NYSTAGMUS ATAXIE VESTIBULAIRE - Signe de Romberg labyrinthique - Déviation des index - Latéropulsion à la marche - Au maximum, station debout impossible EPREUVES CALORIQUES LES «FAUX VERTIGES», fréquents LE SYNDROME VESTIBULAIRE PERIPHERIQUE - Vertiges intenses - Signes cochléaires (acouphènes, hypoacousie) - Syndrome «harmonieux» LE SYNDROME VESTIBULAIRE CENTRAL (noyaux vestibulaires) - Instabilité plus que vertige - Pas de signes cochléaires mais souvent signes neurologiques associés - Syndrome dysharmonieux, nystagmus évident.
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