LES METHODES GEOTECHNIQUE

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1 LES METHODES GEOTECHNIQUE Réaliser Par Diab Hamida Ingénieure D'état En Géologie

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3 CARRIERE DES GRANULATS On appelle granulat un ensemble de grains minéraux, de dimensions comprises entre 0 et 125 mm, de provenance naturelle ou artificielle, destinés à la confection : des mortiers, des bétons, des couches de fondation, des couches de base et de roulement des chaussées, et des assises et des ballasts de voies ferrées. Ils sont appelés fillers1, sablons, sables, gravillons, graves ou ballast suivant leurs dimensions. Les granulats sont le constituant de base de tous travaux de Génie Civil. Il est donc important de maîtriser l'ensemble de leurs propriétés (et influences); tant du point de vue de leurs élaborations, que de leurs utilisations (mise en œuvre); et ce, afin de maîtriser au mieux le coût tout en respectant des critères de qualité. La nature les gisements conditionne les propriétés intrinsèques (résistance, porosité, etc...) des granulats. Par contre, les caractéristiques géométriques (granularité, forme, etc...) et de propreté sont fonction du processus d'élaboration. Pour fabriquer des produits ayant les qualités requises, les producteurs de granulats utilisent des installations de plus en plus complexes, faisant appel à des technologies bien maîtrisées (fragmentation, séparation gravitaire, lavage, etc...). En fonction des systèmes de contrôles mis en place par les producteurs, les granulats peuvent désormais même faire l'objet d'une certification (marque NF-Granulats) basé sur la norme XP P (février 2004) au même titre que n'importe quel produit manufacturé. 3

4 1. ELEMENTS SUR LA PRODUCTION - ELABORATION DES GRANULATS La production des granulats nécessite deux principaux types d'opérations : l'extraction et le traitement. L'extraction s'effectue dans des carrières qui utilisent des techniques différentes selon qu'il s'agit de roches massives ou de granulats alluvionnaires meubles, soit à sec, soit en milieu hydraulique. Le traitement est réalisé dans des installations de traitement généralement situées sur le site de la carrière. Parfois les installations peuvent se situer à un endroit différent du site d'extraction. Dans tous les cas, on retrouve les cinq mêmes principales étapes de production : - décapage des niveaux non exploitables, - extraction des matériaux, - transfert sur les lieux de traitement, - traitement des granulats pour obtenir les produits finis, - remise en état du site exploité. Le décapage (découverte) : Découvrir, c'est retirer les terrains situés au-dessus des niveaux à exploiter : terre végétale, roches plus ou moins altérées, niveaux stériles. Les matériaux de découverte, terres végétales et matériaux stériles, doivent être stockés indépendamment de façon à pouvoir être réutilisés lors du réaménagement de la carrière, sans pour autant gêner les différentes phases de l'exploitation. La prise en compte de la quantité des terrains à découvrir importe dans l'étude d'un gisement. Une découverte jugée trop importante peut éventuellement amener à renoncer à l'ouverture d'une exploitation. 4

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6 L'extraction en terrain meuble : En site terrestre (milieu sec) : Quand le gisement de granulats alluvionnaires se situe au-dessus du niveau d'eau (nappe phréatique, eau de la rivière...), on exploite directement les matériaux avec les engins traditionnels des travaux publics tels que des pelles ou des chargeuses (bulldozers munis d'un large godet basculant). L'extraction des roches massives : Dans ce type de gisement compact, l'extraction des roches nécessite l'emploi des explosifs. Les tirs de mines provoquent l'abattage d'une grande quantité de matériaux éclatés. Les éclats de roche (éléments généralement de plusieurs décimètres) sont ensuite chargés et transportés au centre de traitement. Procéder à un tir nécessite un plan de tir comprenant - le forage de trous (leur disposition, leur nombre), - le choix des explosifs, - le déclenchement du tir. Le tir est placé sous la responsabilité d'un professionnel spécialisé : le 'boutefeu'. Un tir de mine peut abattre jusqu'à plusieurs dizaines de milliers de tonnes de roche en une seule opération. Les opérations de concassage, de débourbage, de triage et de lavage permettent d'obtenir, à partir de matériaux d'origine de la carrière, toute une gamme très variée de granulats qui répond aux divers besoins techniques. Ces opérations peuvent avoir lieu dans des ordres différents et à une ou plusieurs reprises pour fabriquer des granulats diversifiés à partir de la même roche de départ, qu'elle soit alluvionnaire ou massive. 6

7 Le transfert vers les installations de traitement La manutention des matériaux entre le lieu d'extraction et le centre de traitement (le plus rapproché possible) s'effectue soit en continu, soit en discontinu : Manutention discontinue par : - camions et dumpers pour les extractions terrestres, - bateaux ou berges dans le cas d'exploitations immergées assez loin des rives. Le concassage : Les phases de concassage s'effectuent dans des concasseurs qui permettent de réduire, de façon successive, la taille des éléments. Il existe différents types de concasseurs : concasseurs à mâchoires, concasseurs à percussion, concasseurs à projection centrifuge, concasseurs giratoires. La fabrication de granulats à partir de roches massives nécessite toujours plusieurs opérations de concassage. Dans le cas de granulats alluvionnaires, le concassage ne s'effectue que sur les plus gros éléments (galets, gros graviers) ou dans des cas particuliers. 7

8 Le criblage : Les opérations de criblage ou de tamisage permettent de sélectionner les grains, le crible ne laissant passer dans ses mailles que les éléments inférieurs à une certaine taille. On peut ainsi, par une succession de criblages, trier les grains et obtenir des granulats de tous les calibres possibles : soit correspondant à une dimension précise (granulométrie), exemple : sable de 3 mm soit entrant dans une fourchette définie, exemple: 10 mm < granulats < 20 mm 8

9 Stockage et livraison En fin de traitement, on obtient des produits de qualité répondant à des critères bien précis : nature des granulats: calcaire, silice, éruptif,... dépendant du gisement, forme des grains : anguleux, arrondis, granulométrie précise ou fourchette granulométrique (coupure). Le carrier peut être amené à réaliser des mélanges avec des proportions précises pour chaque composant, ceci en vue d'utilisations bien particulières. Une fois réduits, traités et classés, les granulats sont acheminés vers les aires de stockage, soit sous forme de tas individualisés. Différents moyens de transport (trains, camions ou péniches) permettent ensuite de les livrer à la clientèle. Ils peuvent être également travaillés sur place dans le cas de l'installation d'une centrale à béton ou d'une centrale d'enrobage au bitume, sur le site même de la carrière. Suivi de production Tout au long du processus de fabrication, on procède à des opérations régulières de contrôle de qualité portant sur différents paramètres (dureté, calibrage, propreté, respect des normes...). 2. ECHANTILLONNAGE On appelle échantillon global la quantité totale de matériau représentatif du matériau et prélevée au hasard dans le stock de granulats. La masse minimale doit être telle que M 9xD0.5 (masse en kg et D en mm) D 2 mm 5 mm 10 mm 20 mm 40 mm M D : diamètre du plus gros granulat On appelle prélèvement une fraction constituant l'échantillon global. La masse doit être telle que M 0.1xD (masse en kg et D en mm). La somme des prélèvements constitue l'échantillon global. 2 mm 5 mm 10 mm 20 mm 40 mm M

10 D : diamètre du plus gros granulat On appelle échantillon la quantité de matériau nécessaire pour réaliser les essais. Cette quantité doit être au moins deux fois supérieure (généralement 4x) à celle strictement nécessaire pour réaliser l'essai. La masse de l'échantillon est obtenue à partir du quartage de l'échantillon global. La masse minimale doit être telle que M 2D (masse en kg et D en mm) D : diamètre du plus gros granulat D 2 mm 5 mm 10 mm 20 mm 40 mm M On appelle prise la quantité de matériau soumise à l'essai. La valeur des prises est généralement indiquée dans les modes opératoires. 10

11 3. ESSAIS CARACTERISTIQUES DE LA FABRICATION 3.1 ANALYSE GRANULOMETRIQUE [EN 933-1] 3.2 DEFINITIONS ET REPRESENTATIONS On appelle analyse granulométrique l'opération permettant de déterminer : la granulométrie : c'est à dire la détermination de la grandeur des grains, la granularité : c'est à dire la répartition dimensionnelle des grains dans un granulat. L'analyse granulométrique consiste à fractionner le matériau en différentes coupure au moyen de tamis. Les masses des différents refus sont rapportés à la masse initiale sèche du matériau. Les pourcentages ainsi obtenus sont exploités sous forme de graphique (courbe d'analyse granulométrique). Les tamis sont définis par la norme [EN 933-2]. Les ouvertures de mailles carrées permettent un classement granulaire. Les dimensions successives des mailles (carrées) suivent des progressions géométriques : Le module d'un tamis, dans le cas de l ancienne série française, est le produit par 10 du logarithme décimal de l'ouverture exprimée en micron augmentée d'une unité (ex. : le tamis de 5 mm a pour module 10.log(5000) +1 = 38). On désigne par classe granulaire la fourchette de calibres comprenant 'le plus petit' et 'le plus gros' grain d'un même granulat d/d. Le tamisage est l'opération qui consiste à séparer un matériau en différentes fractions au moyen d'une série de tamis de caractéristiques connues. On appelle tamisat (ou passant) la partie de matériau qui passe au travers du tamis et refus celle qui y est retenue. 11

12 On désigne par coupure la fraction di/di d'un granulat de classe granulaire d/d. Ce terme est essentiellement employé par les carriers et en technique routière. Il permet de caractériser les opérations de criblage, mais est également souvent substituer au terme d'appellation d/d. Représentations Pour une coupure donnée on peut définir le diamètre moyen : 12

13 Une surface de criblage d'ouverture d laissera passer le produit appelé 'passant' et retiendra le produit appelé 'refus'. Il est Important de remarquer que : le passant ne contient aucun élément supérieur à d le refus contient des éléments inférieurs à d appelés 'déclassés' qui n'ont pas 'eu le temps de passer'. Or, il n'y a pas de raison que seul le refus contienne des déclassés. Aussi on considère que la coupure effective s'est faite à une maille d inférieure à d et telle qu'il y ait autant de déclassés dans le passant que dans le refus. Ceci explique pourquoi la maille à disposer sur un crible est toujours supérieure à la coupure que l'on désire faire; par exemple : pour faire du 0/4, du 4/10 et du 10/20, on équipera le crible en grilles de 5, 12 et 22 mm d ouverture. 13

14 On détermine la surface d'un crible en divisant le tonnage à passer par la capacité d'1 m² de maille. Cette capacité dépend de la maille, de la densité, de la proportion de refus, de la proportion de matériaux fins, de l'arrosage, de la position de l'étage de criblage MODE OPERATOIRE Préparation de l'échantillon et tamisage selon le mode opératoire - Effectuer une prise d'échantillon de masse humide (M th ) supérieure à 400ø (avec ø le diamètre du plus gros grain exprimé en mm et la masse obtenue en grammes). - Diviser en 2 l'échantillon (M th ) de façon à obtenir : - M 1h : échantillon permettant de déterminer la masse sèche de l'échantillon soumis à l'analyse granulométrique, - M h : échantillon soumis au tamisage. - Sécher M 1h à l'étuve et déterminer sa masse sèche M 1s. La masse sèche (Ms) de l'échantillon soumis à l'analyse granulométrique est calculé par : - Laver l'échantillon (M h ) à l'eau courante sur le tamis de lavage, correspondant à la plus petite maille de la colonne utilisée lors du tamisage, surmonté d'un tamis de décharge3. Le matériau est correctement lavé lorsque l'eau s'écoulant sous le tamis de lavage est claire. Le refus est récupéré puis séché (Ms 1 ). La masse est considérée constante lorsque deux pesées successives de l'échantillon, séparées d'une heure ne diffèrent pas de plus de 0.1 %. 14

15 - Vérifier le bon état et la propreté des mailles des tamis. Sélectionner les tamis correspondant aux limites théoriques du granulat à tester et monter la colonne de tamis, ceux-ci étant classés par ouvertures décroissantes. - Peser un récipient (Mr) pouvant contenir la totalité de l'échantillon (Ms 1 ) ou étalonner la balance à zéro avec le récipient. Ce récipient sera maintenu sur la balance durant la totalité de l'essai. - Verser ensuite l'échantillon de matériau propre et sec (Ms1) dans la colonne de tamisage puis agiter jusqu'à ce qu'il ne passe pratiquement plus de matière susceptible de modifier le résultat de façon significative (d'une manière générale on peut considérer qu'un tamisage est terminé lorsque la masse du refus ne diffère pas plus de 1 % en une minute de tamisage). Prendre un à un les tamis en commençant par celui de la plus grande ouverture en adaptant un fond et un couvercle. Verser le tamisat recueilli dans sur le tamis immédiatement inférieur. Peser les refus cumulés (M rci ) pour chaque tamis. Il est possible de favoriser le passage des grains à l'aide de la main pour les gravillons et d'un pinceau sec pour le sable, mais ne jamais forcer le passage au moyen d'objets durs risquant de déformer les fils métalliques du tamis. - Pour chaque tamis, peser à 1 g près les refus cumulés, en versant leur contenu dans le récipient placé sur la balance. Le refus maximum admissible sur chaque tamis doit être inférieur à : g si d < 1 mm, g si 1 d 4 mm, g si d > 4 mm 15

16 Tracé - Calculer pour chaque tamis les pourcentages de refus cumulés de matériau par rapport à la masse Ms : - Tracer la courbe granulométrique Remarques : Lorsque le matériau est 'propre' (dépourvu d'éléments < 80 µm) l'analyse se réalise à sec, sinon par voie humide. En première approximation, si le pourcentage de pertes est supérieur à 1%, toute la manipulation est à recommencer. Tamis de maille supérieure permettant de ne pas trop surcharger le tamis de lavage. 16

17 3.13 MODULE DE FINESSE Norme Française [NFP ] Le module de finesse est un coefficient permettant de caractériser l'importance des éléments fins dans un granulat. Le module de finesse est égal au 1/100 de la somme des refus cumulés exprimée en pourcentages sur les tamis de la série suivante : 0,16-0,315-0,63-1,25-2,5-5 mm Norme Européenne [EN 12620] Le module de finesse est un coefficient permettant de caractériser l'importance des éléments fins dans un granulat. Le module de finesse est égal au 1/100 de la somme des refus cumulés exprimée en pourcentages sur les tamis de la série suivante : mm Le module de finesse est d'autant plus petit que le granulat est riche en éléments fins. 17

18 3. 4 ANALYSES ET DISCUSSIONS DE COURBES GRANULOMETRIQUES - La courbe n 1 reflète une distribution dimensionnelle continue, en revanche la courbe n 2 fait apparaître une absence de grains de 3.15 à 25 mm : on dit que la granularité est discontinue. - Contrairement à la courbe n 1 où un grand nombre de dimension granulaire est représenté (granularité étalée), la courbe n 3 indique que la majorité des grains sont compris entre 4 et 16 mm (granularité serrée). - On définit le pourcentage de fines (f) d'un sable, passant à travers les tamis de 63 µm (ou 80 µm) conformément à l équation suivante : M1 : masse de l échantillon soumis à l essai M2 : masse du refus au tamis de 63 µm ou de 80 µm P : masse du tamisat restant dans le fond 18

19 Appellation des granulats Les règles d'appellation sont propres à chaque norme (NFP , EN 12620,...). Les cratérisations d appartenance à une famille de granulats bien qu essentiellement basées sur la granularité font également intervenir : - la destination des granulats (pour béton, pour chaussées, pour voies ferrées,...), - le respect de % de passant à certains tamis, - le respect d appartenance à une catégorie. 19

20 Appellations pour des granulats pour béton hydraulique EN Appellations Commerciales CONVENTIONNELLES 3. 5 LES FUSEAUX La notion de fuseau, bien qu'elle soit appliquée dans ce paragraphe à la granulométrie, doit être étendue à l'ensemble des propriétés des granulats (Es,...). 20

21 Fuseau ENVELOPPE : Il indique l'étendue maximale de variation de la valeur. Fuseau de SPECIFICATION : Il indique l'étendue dans laquelle doit se trouver la valeur moyenne. Il est propre à une technique considérée (règles de l'art ou d'usage, norme XPP , expérience acquise, exigences particulières,...). Fuseau de FABRICATION : Il est caractéristique d'une production donnée, et est défini, par exemple, sur chaque tamis testé par : Un fuseau de fabrication est entièrement inclus dans le fuseau de régularité. Sa définition requiert au moins 15 valeurs afin d'être suffisamment représentatif et est établit par le producteur de granulats. Fuseau de REGULARITE (dit également fuseau de contrôle de régularité4) : Il précise les tolérances acceptables de variation de la valeur autour de la valeur moyenne, en tenant compte des incertitudes sur les mesures (Vss5 et/ou Vsi). C'est ce fuseau qui conditionne le domaine d'acceptation de livraison d'une fourniture. Il est accepté contractuellement par le producteur et l'acquéreur 21

22 3. 6. LES MELANGES GRANULAIRES Pratiquement, il n est pas toujours possible de trouver un matériau granulaire naturel ou manufacturé satisfaisant et on est souvent conduit à recomposer un granulat à partir de n autres. L'appellation de fuseau de tolérances était employée avant l'application de la norme XPP (oct. 97) dans les normes : NFP (déc. 83), NFP (sept. 90), NFP (mai94). Vss : valeur spécifiée supérieure et Vsi valeur spécifiée inférieure : suivant le nombre d'essais de contrôle réalisé, chaque résultat ou une certaine proportion des résultats d'essais, doit être conforme à ces valeurs. 22

23 U : incertitude sur la mesure tenant compte de la reproductibilité et de la répétabilité ANALYSE PAR SEDIMENTOMETRIE Principes de la méthode La sédimentométrie complète l'analyse granulométrique par tamisage; elle donne la répartition des grains inférieurs à 0,1 mm Cette méthode est basée sur la loi de STOKES qui donne une relation entre la vitesse de décantation d'une particule sphérique dans un liquide et le diamètre de cette particule. Cette relation s'écrit : v : vitesse de décantation de la particule (cm/s) g : accélération de la pesanteur (cm/s²) ρs : poids spécifique de la particule (kn/m³) ρ º : poids spécifique du liquide de la décantation (kn/m³) µ : viscosité du liquide de décantation (poise) d : diamètre de la particule (cm) En réalité les particules ne sont pas sphériques. Le diamètre obtenu par la loi de Stokes est donc un diamètre équivalent qui correspond en fait au diamètre d'une sphère constituée par le même matériau dont la loi de décantation serait la même que celle de la particule. L'essai consiste à mesurer, pour différents temps donnés de décantation, la densité d'une suspension à une profondeur H. Au temps t = 0 la suspension est considérée homogène; à t quelconque la densité de la suspension varie avec la profondeur. Les particules qui à t = 0 étaient en surface se trouvent à un instant t à la profondeur H. Elles ont décanté avec une vitesse constante v = H/t. Leur diamètre équivalent dy est alors donné par l'expression : 23

24 A la profondeur H il n'existe que des particules de diamètre égal ou inférieure dy, les particules plus grosses décantent en effet à une vitesse plus élevée. Soit y le pourcentage en poids de sol sec des particules de diamètre inférieur ou égal à dy. Si on appelle P le poids total de matériau sec contenu dans la suspension et V le volume de celle-ci, la concentration initiale (t = o) de ces particules est donc : y. P/V. A l'instant t et à la profondeur H, les vitesses de décantation étant constantes, cette Concentration est identique. La densité δ de la suspension s'exprime par la relation : De cette expression on peut donc tirer la valeur de y, δ étant donné par la mesure à l'aide d'un densimètre. Pour un instant t donné on peut donc connaître y et dy donc un point de la courbe granulométrique. Il suffit d'effectuer des mesures à différents temps pour obtenir la courbe granulométrique complète concernant les particules inférieures à 0.1 mm et supérieures à 1µm. En effet, la sédimentométrie ne s'applique pas pour des particules plus petites. Dans le cas d'un matériau sablo-argileux par exemple, la courbe granulométrique globale sera donc obtenue par tamisage et par sédimentométrie. 24

25 3.8. COEFFICIENT D'APLATISSEMENT [EN 933-3] Selon leur origine, leur nature et leur mode d'élaboration, les granulats peuvent avoir des formes sphériques, cubiques, nodulaires, plates ou allongées. Ces caractéristiques, ainsi que l'état de surface des grains influent : - sur l'aptitude à la mise en place du béton frais, sa tenue au démoulage immédiat et la résistance mécanique du béton durci, - à la compacité des remblais et couches de forme, à la rugosité des couches de roulement, l'adhérence avec les liants bitumineux,... La forme d'un granulat est définie par 3 dimensions principales : - Longueur (L) : le plus grand écartement d'un couple de plans tangents parallèles, - Epaisseur (E) : le plus petit écartement d'un couple de plans tangents parallèles, - Grosseur (G) : dimension de la maille carrée minimale à travers laquelle passe l'élément. Le coefficient d'aplatissement des granulats permet de caractériser la forme des granulats dont la dimension est comprise entre 4 et 80 mm et de suivre la régularité des fournitures de gravillons. Un gravillon de forme défavorable (plate ou allongée) présente un coefficient d'aplatissement élevé (20 à 40 %). Un gravillon de forme favorable (sphérique, cubique, nodulaire) présente un coefficient d'aplatissement généralement compris entre 5 et 20 %. L'essai (cf. fiche du mode opératoire détaillé) consiste à effectuer 2 tamisages successifs : - un tamisage sur tamis permet de classer l'échantillon en différentes classes granulaires d/d (d étant la dimension minimale des plus petits éléments en mm, D étant la dimension maximale des plus gros éléments en mm), 25

26 - un tamisage des différentes classes granulaires d/d, sur des grilles à fentes parallèles d'écartement : D/2 Le coefficient d'aplatissement représente le pourcentage d'éléments d'un granulat tel que G/E >

27 3.9 PROPRETE DES GRANULATS EQUIVALENTS DE SABLES Les essais d'équivalent de sable permettent de mesurer la propreté de matériaux fins. Ils rendent compte de façon globale de la quantité d'éléments fins contenus dans les matériaux sans aucune distinction de nature EQUIVALENT DE SABLE [NFP , NFP , EN 933-8] L'équivalent de sable est un rapport conventionnel volumétrique entre les grains fins et les autres. Il permet donc de caractériser l'importance des fines par une valeur numérique. L'essai d'équivalent de sable rend compte globalement de la quantité des éléments les plus fins contenus dans les granulats, en exprimant un rapport conventionnel volumétrique entre les éléments dits sableux et les éléments plus fins (argile par exemple). Les éléments sableux, éléments grenus et non floculables qui sédimentent dans le fond de l'éprouvette. Les éléments fins, éléments formant le floculat, qui restent en suspension dans la solution. L'équivalent de sable indique le degré de pollution des éléments sableux des granulats. Parmi ses nombreux domaines d'application, les plus utilisés sont : - choix et contrôle des sols utilisables en stabilisation mécanique, - choix et contrôle des sables à béton, - choix et contrôle des granulats pour les enrobés hydrocarbonés, les graves-ciment et les graves-laitier. Plus l'équivalent de sable est élevé, moins le matériau contient d'éléments fins nuisibles. Il s'applique assez bien aux sols faiblement plastiques et peut s'appliquer à tous les matériaux grenus. Il s'effectue sur les fractions inférieures à 5 mm Il existe 2 types de mesures en fonction du degré d'argilosité du matériau. En effet pour les sols par exemple, la mesure de la hauteur H'2 peut être délicate, on substitue à l'essai visuel, l'essai au piston. 27

28 Actuellement, 3 textes réglementaires décrivent cet essai. - d'équivalent de sable (NFP ) - d'équivalent de sable à 10% de fines (NFP ) - évaluation des fines - équivalent de sable (EN 933-8) Discussion rapide des valeurs 28

29 EVALUATION DES FINES - EQUIVALENT DE SABLE [EN 933-8] L'équivalent de sable (SE) est le rapport multiplié par 100 de la hauteur de la partie sableuse sédimentée, à la hauteur totale du floculat et de la partie sableuse sédimentée. L'essai consiste à faire floculer les éléments fins d'un sable mis en suspension dans une solution lavant puis, après un temps de mise au repos donné, à mesurer la hauteur des éléments sédimentés. Il est effectué sur la fraction du sable passant au tamis à mailles carrées de 2 mm (il peut être réalisé sur la fraction 0/4). C'est désormais l'essai pris en référence dans l'ensemble des nouveaux textes normatifs. Remarque : D'une façon générale et pour le contrôle régulier de la propreté d'un sable connu, l'essai donne entière satisfaction. Toutefois, s'il répond à l'aspect quantitatif présenté ci-dessus, il est moins fiable en ce qui concerne l'aspect qualitatif, c'est-à-dire insuffisamment sélectif vis-àvis de la nature des fines dont les effets peuvent être sensiblement différents. Schématiquement, les fines de nature siliceuse ou calcaire provenant par exemple du broyage, ne présentent pas ou peu d'effets néfastes pour les qualités finales du béton, si leur quantité est bien entendu limitée. De telles fines sont dites «fines inertes». En revanche, des fines de nature argileuse, de par leur surface spécifique interne élevée, peuvent entraîner des effets secondaires importants même lorsque leur teneur dans les sables est faible. Les activités de surface de ces fines font qu'elles sont appelées «fines actives». Il parait donc indispensable dans certains cas, pour évaluer de façon plus sélective la propreté des sables, de compléter l'essai d'équivalent de sable par un essai approprié et dénommé essai au bleu de méthylène dont le principe est de déterminer la capacité d'absorption des fines actives par fixation du colorant bleu de méthylène et de mettre ainsi en évidence l'activité de surfaces des fines. 29

30 ESSAI AU BLEU DE METHYLENE [EN 933-9] Le bleu de méthylène étant adsorbé préférentiellement par les argiles, les matières organiques et les hydroxydes de fer, cette capacité rend compte globalement de l activité de surface de ces éléments. On appelle «valeur de bleu» des fines, la quantité exprimée en grammes de bleu de méthylène adsorbée par 100g de fines. But de l essai : Cet essai permet de mesurer la capacité des éléments fins à adsorber du bleu de méthylène. Principe de l essai : On injecte successivement des doses élémentaire d une solution de bleu de méthylène dans le bain aqueux contenant la prise d essai.on contrôle l adsorption du bleu après chaque ajout ; en effectuant une tache sur un papier filtre Pour un simple contrôle de conformité, la qualité de bleu spécifiée est injectée en une seule fois. Mode opératoire : Appareillage d usage courant : - Balance électrique. - Chronomètre. - Un tamis de 2 mm. - Pissette de 500ml. - Bécher de verre. - Spatule. Appareillage spécifique : - Une burette de capacité 100ml et de graduation 1 /10ml. - Papier filtre. - Une baguette de verre. - Un agitateur à ailettes. - Un bac carré en matière plastique. 30

31 Produits utilisés : - Solution de bleu de méthylène. - Eau distillé. Préparation de l'échantillon Cet essai s'effectue sur la fraction granulométrique 0/5mm. Ce sont principalement les éléments inférieurs à 2mm qui contiennent la fraction argileuse Cet fraction donne l'essentiel de la réaction au bleu de méthylène et donc quantifie la sensibilité du sol à l'eau. On prélève 30g de fraction 0/5mm sèche que 1'on met à tremper dans 200m1 d'eau déminéralisée. Attention le mélange est maintenu à l'aide de l'agitateur à ailette. Une fois cette procédure effectué on passe au TEST DE LA TACHE: Ce test consiste à injecter, successivement des dosages précis de bleu de méthylène jusqu'à avoir saturation des particules d'argiles. L'avantage avec ce test est que l'instant de cette saturation peut être répété. Pour ce faire, on prélève une goutte de liquide dans le bécher contenant le sol imbibé de bleu ; cette goutte est, à l'aide de la baguette de verre déposé sur le papier filtre. On obtient un dépôt de diamètre compris entre 8 et 12mm. Suite à cela, 2 résultats sont possibles : La goutte centrale bleue est cerclée d'une zone incolore avec ce résultat le test est négatif La goutte centrale bleue est cerclée d'une zone teintée de bleu plus claire, avec ce résultat, le test est positif Pour la lecture du résultat on procède de la manière suivante: 1. Ajout de 5 cm 3 de bleu Première phase : addition de bleu de méthylène par pas grossier (5 cm 3 ) suivi du test de la tache 2:Test immédiat de la tâche : - si test négatif, retour en 1 - si test positif, faire le 3. 3: Ajout de 2 cm 3 de bleu Deuxième phase : au premier test immédiat positif ajout de bleu par pas fin (2cm3) suivi du test de la tâche. 31

32 4:Test immédiat de la tâche : - si test négatif retour en 3 - si test positif, aller en 5 5:Effectuer 5 fois la confirmation du test toutes les minutes pendant 5 minutes : - si test négatif retour en 3 - si test positif, fin du dosage. Troisième phase : confirmation du test pendant 5 minutes. a. Exploitation des résultats Une fois le test effectué on exploite les résultats: n: Volume (ml) de solution de bleu utilisé jusqu'à obtention du test positif M:Masse sèche de la prise d'essai (g). Après cet essai classification des sols : Pour un Vbs = 0,1 sol insensible à l'eau Vbs = 0,2 apparition de la sensibilité à l'eau Vbs = l,5 seuil distinguant les sols sablo limoneux des sols sablo argileux Vbs = 2,5 seuil distinguant les sols limoneux peu plastiques des sol limoneux de plasticité moyenne. Vbs = 6 seuil distinguant les sols limoneux des sols argileux. Vbs = 8 seuil distinguant les sols argileux des sols très argileux. 32

33 ESSAI DE PROPRETE SUPERFICIELLE [NFP ] La qualité des granulats utilisés dans les bétons hydrauliques ou bitumineux est un facteur très important : en plus d'une bonne répartition granulaire et d'une forme favorable, un granulat doit présenter une propreté satisfaisante. En effet, si les granulats sont enrobés par une quantité excessive d'éléments fins, généralement argileux, ceux-ci empêchent une bonne adhérence (adhésivité) de la pâte liante, entraînant ainsi une chute des résistances mécaniques et des variations de propriétés rhéologiques des mélanges. La propreté superficielle est définie comme étant le pourcentage pondéral de particules de dimensions inférieures à 0.5 mm adhérentes à la surface ou mélangées à un granulat de dimension supérieure à 2 mm Les éléments fins contenus dans le granulat à tester sont séparés par lavage sur un tamis d'ouverture 0.5 mm Leur pourcentage est déterminé par pesées après séchage du refus. 4. ESSAIS CARACTERISANT LES PROPRIETES INTRINSEQUES 4.1 TENEUR EN EAU La teneur en eau est égale au rapport de la masse d'eau contenue dans l'échantillon sur la masse sèche de l'échantillon. Mode Opératoire - Prélever un échantillon représentatif du matériau 50 g à 100 g pour des sols fins, 100 à 500 g pour des sables, 100 à 1 kg pour des graviers. - Peser l'échantillon humide : Mh - Sécher l'échantillon à l'étuve à 105 C pendant 24 heures ou au four à micro-ondes ou à l'alcool à brûler. 33

34 La masse est considérée constante lorsque deux pesées successives de l'échantillon, séparées de quelques minutes ne diffèrent pas de plus de 0.1% - Peser l'échantillon sec : Ms - Calculer la teneur en eau : 34

35 4.2 MASSES VOLUMIQUES 4.21 DEFINITIONS NFP , , , EN , EN La masse volumique d'un corps est la masse de l'unité de volume de ce corps. De même que l'on distingue le volume apparent et le volume absolu, on distingue : MASSE VOLUMIQUE APPARENTE (OU EN VRAC) Mode Opératoire - Peser un récipient vide de masse M1 et de volume connu (VT), - Verser à l'intérieur le matériau par couches successives, en le répartissant sur toute la surface et sans tassement, - Araser avec soin à l'aide d'une réglette plate, - Peser le récipient rempli : M2, - Calculer : - Effectuer au moins 3 mesures et faire une moyenne. 35

36 4.212 MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE ET REELLE Il existe 3 façons généralement employées pour déterminer ces masses volumiques. Le volume absolu d'une masse connue de matériaux est mesuré par déplacement d'un volume de liquide. Dans les cas courant, ce liquide sera de l'eau, le degré de précision étant suffisant. Mais pour des matériaux sensibles (ciment, etc...) un autre liquide devra être choisi (voir chapitre relatif aux liants hydrauliques). En fonction de la précision recherchée et de la nature du granulat, trois processus sont applicables : - méthode dite de l'éprouvette, - méthode au pycnomètre, - méthode par pesée hydrostatique. Méthode de l'éprouvette : - Mettre dans une éprouvette graduée un volume d'eau : V 1, - Peser une masse sèche de l'échantillon : Ms, - Verser l'échantillon dans l'éprouvette remplie d'eau, éliminer aussi bien que possible les bulles d'air, - Relever le nouveau volume : V 2, - Calculer : - Répéter 3 fois la manipulation et calculer la moyenne. 36

37 Méthode au pycnomètre : La masse des particules solides est obtenue par pesage, le volume est mesuré au pycnomètre. En fonction de D max, on utilise : - si D max 1 mm : le voluménomètre, - si 1 mm < Dmax 6.3 mm : le pycnomètre de 500 ml, - si D max > 6.3 mm : le pycnomètre de 2000 ml, - Prélever une masse représentative du matériau M 200Dmax - Dessécher totalement l échantillon à 105 C, les agglomérats de particules sont séparés par pilonnage, - Quarter l échantillon, la masse soumise à essai ne doit pas être inférieure à 30Dmax Remarque. Il ne faut pas confondre masses volumiques et densités. Une densité est le rapport entre la masse d'un certain volume d'un corps et la masse du même volume d'eau à 4 C. Une densité est donc une grandeur sans dimension, alors qu'une masse volumique en possède une. 37

38 38

39 Méthodes de la pesée hydrostatique Cette méthode est également utilisée pour déterminer des volumes apparents après paraffinage du matériau (échantillon de sol,..) ou par graissage (éprouvette béton, bitume,..) Discussion rapide des valeurs : Conformément aux normes (EN 12620, NFP , NFP ), les granulats sont dits : - légers si ρs < 2 t/m 3 - courants si 2 t/m3 < ρs < 3 t/m 3 - lourds si ρs > 3 t/m 3 39

40 4.3 ABSORPTION - POROSITE NFP , , , EN Le coefficient d'absorption en eau est défini comme le rapport de l'augmentation de masse de l'échantillon entraînée par une imbibition partielle en eau à la masse de matériau sec. 4.4 INTERACTIONS SOLIDES - EAU - AIR L'eau, dont la présence dans les granulats ou dans le sol est inévitable influe sur le comportement des particules solides et tout spécialement sur le comportement des éléments fins. Par exemple la consistance d'un sol se modifie lorsque le pourcentage d'eau atteint certaines valeurs, et les matériaux fins foisonnent! L'eau qui se trouve dans les matériaux se présente sous 3 formes : l'eau de constitution : qui correspond à l'eau de cristallisation (elle ne présente que peu d'intérêt dans le cadre de ce cours), l'eau interstitielle : c'est l'eau qui se trouve dans espaces libres entre les grains, sans adhérer aux grains. Cette eau peut se présenter sous 2 formes : - l'eau libre qui circule librement entre les grains, - l'eau capillaire dont la présence et le niveau dans le matériau sont soumis aux lois de la capillarité (loi de Jurin notamment). l'eau absorbée : lorsqu'on mouille un granulat, il se forme autour de chaque grain, une pellicule d'eau solidaire du grain, dont l'épaisseur dépend de la quantité d'eau disponible et de la nature chimique du grain. Dans le cas de l'argile, dont les particules élémentaires se présentent sous forme de feuillets, le problème se complique du fait que l'eau se fixe entre les feuillets, écarte ces feuillets (gonflement) et favorise leur cisaillement (glissement). Le film d'eau adsorbée joue un rôle de lubrifiant entre les grains et l'on conçoit que son influence soit importante sur les propriétés mécaniques des granulats et des sols. 40

41 D'un point de vue électrique, les argiles sont chargées négativement à leur surface, si bien que l'eau contenue dans le sol est soumise à un champ électrique près de la surface des grains. 41

42 Les molécules d'eau (qui sont dipolaires) sont attirées par les grains et s'arrangent autour d'eux pour former des couches adsorbées. On peut se représenter simplement les couches adsorbées comme des films visqueux de l'ordre de 5 à 10 millimicrons (5 à 10 Å) d'épaisseur entourant les grains. L'épaisseur des couches est d'autant plus importante que les grains sont fortement chargés négativement, ce qui est le cas des argiles. L'eau des couches adsorbées possède les propriétés d'un matériau semi-solide, elle ne peut partir qu'après dessiccation totale et complète du matériau. L'eau adsorbée: constitue un film autour de chaque grain. Cette eau peut avoir un rôle de lubrifiant et a donc une incidence sur le comportement mécanique du matériau. Ses propriétés physiques sont assez différentes de celle de l'eau libre (viscosité plus élevée). L'eau libre ou eau interstitielle qui remplit les vides (ou interstices) du squelette solide. Cette eau peut se déplacer facilement. Elle s'évapore complètement pour une température d'environ 105 C (300 C environ pour l'eau absorbée). Elle joue également un grand rôle sur le comportement tant physique que mécanique du matériau. l'air n'a pas d'autre rôle que celui de remplir, entre les grains solides, les espaces qui ne sont pas occupés par l'eau. Lorsque le sol est sec, les vides entre les particules solides sont généralement remplis d'air, lorsque le sol est humide, ces mêmes vides sont remplis d'un mélange d'air et de vapeur d'eau. Lorsque tous les vides sont remplis d'eau, le matériau est dit saturé. Lorsqu'un granulat est humide et non saturé, l'eau libre est en général concentrée aux points de contact entre les grains. Elle est retenue à ces endroits par des forces de capillarité qui créent entre les grains des forces d'attraction. On constate que la masse volumique apparente des granulats de faible dimensions (sables fins, limons, etc...) varie en fonction de la teneur en eau w%. Le foisonnement correspond à une augmentation du volume apparent (diminution de la masse volumique apparente). 42

43 - Principe de l'essai de foisonnement - Peser 2000 grammes de sable sec et déterminer ρ d, - Ajouter 20 g d'eau (augmentation de la teneur en eau de 1%), bien homogénéiser le mélange (sable+eau) et déterminer ρ h, - Ajouter de nouveau 20 g d'eau, etc... (W variant 1% à 20%), -Représenter graphiquement l'évolution de la masse volumique apparente en fonction de la teneur en eau. 43

44 Problèmes liés au foisonnement Dans une composition de béton, le sable est le granulat qui par son humidité très variable apporte le plus de perturbation. Par exemple, si la formulation d'une composition de béton requiert 600 litres de sable sec en volume apparent et que le prélèvement est réalisé en volume, on a : - si le sable est sec : m3 x 1550 kg/m3 = 930 kg - si le sable est humide w = 5% : m3 x 1300 kg/m3 = 780 kg (sable + eau) On sait que MS=Mh /1+W donc 780 /1, kg de sable sec Dans le cas d'un dosage volumétrique du sable il manquerait : = 187 kg de sable sec. Cela aurait pour effet de diminuer la compacité du béton, d'augmenter la consommation de ciment, de faire chuter la résistance. Lors de travaux de terrassement, le non prise en compte du foisonnement (essentiellement provoqué dans ce cas par une aération du matériau) conduit à une mauvaise estimation du matériel nécessaire et du prix des travaux. De plus ce phénomène influence en partie les capacités de remplissage des godets, etc RESISTANCE A L'USURE ET AUX CHOCS Ce sont des essais importants pour les granulats routiers. En effet, le passage répété de véhicules conduit à émousser, à polir progressivement les granulats et ainsi à diminuer l'adhérence des pneumatiques sur la chaussée. Ces caractéristiques permettent également d'estimer la qualité des granulats utilisés dans la confection de bétons ESSAI LOS ANGELES NFP (LA) Cet essai a pour but de mesurer la quantité d'éléments inférieurs à 1.6 mm produite par fragmentation, en soumettant le matériau à des chocs de boulets à l'intérieur d'un cylindre en rotation. L'essai permet de mesurer les résistances combinées à la fragmentation par chocs et à l'usure par frottements réciproques des éléments d'un granulat. Il consiste à mesurer la quantité d'éléments inférieurs à 1.6 mm produite en soumettant le matériau à une série de chocs et de frottements dans la machine Los Angeles. A un coefficient Los Angeles faible correspond un excellent matériau. Dans la machine Los Angeles, introduire avec précaution la prise d'essai M =5000 g et la charge de boulets de la classe granulaire choisie. 44

45 Après 500 rotations de la machine, à une vitesse régulière comprise entre 30 et 33 tr/min, recueillir le granulat et le tamiser à 1.6 mm, peser le refus, soit m le résultat de la pesée. Le passant au tamis de 1.6 mm sera p = m. Par définition, le coefficient Los Angeles est le rapport : LA =5000-m /50 45

46 4.52 ESSAI D'USURE MICRO DEVAL NFP Cet essai permet de mesurer la résistance à l'usure par frottements entre les granulats (l attrition) et une charge abrasive. Il consiste à mesurer la quantité d'éléments inférieurs à 1.6 mm produite dans un broyeur, dans des conditions bien définies, à sec ou en présence d'eau. Plus le coefficient micro-deval est élevé, meilleur est le matériau. Dans les cylindres de la machine, introduire chaque prise d'essai M = 500 g et la charge abrasive (billes en acier de 10 mm de diamètre) correspondant à la classe granulaire choisie. Les essais peuvent s'effectuer à sec ou humide. Dans ce dernier cas, on ajoutera 2.5 litres d'eau par essai. Après rotation des cylindres à une vitesse de 100 tr/min pendant 2 heures, tamiser le matériau sur le tamis de 1.6 mm et peser le refus. Soit m le résultat de la pesée, le passant au tamis de 1.6 mm sera p = 500 m. Par définition, le coefficient micro-deval est le rapport : Lorsque cet essai est réalisé à sec on obtient MDS et MDE en présence d'eau. 46

47 4.53 FRIABILITE DES SABLES NFP L'essai consiste à mesurer l'évolution granulométrique d'une fraction de 500 g sable (coupure 0.2/2 ou 0.2/4 mm) produite par fragmentation dans un cylindre en rotation (micro-deval à 100 tr/min pendant 15 min) à l'aide d'une charge (2500 g +/- 4) et en présence d'eau (2.5 L). L'évolution granulométrique est caractérisée par la quantité d'éléments inférieurs à 0.1 mm produits au cours de l'essai. Si M est la masse de matériau soumis à essai et m la masse d éléments inférieurs à 0.1 mm avec m= 500- m, on a 4.54 FRAGMENTATION DYNAMIQUE NFP L'essai permet de mesurer la résistance à la fragmentation par chocs des éléments d'un granulat. Il consiste à mesurer la quantité d'éléments inférieurs à 1.6 mm produite en soumettant le matériau aux chocs d'une masse normalisée. Cette quantité est appelée coefficient de fragmentation dynamique. Cet essai a été conçu de manière à trouer, sur un même matériau, un résultat aussi proche que possible du coefficient Los Angeles, le processus d'évolution des granulats étant le même dans les deux essais. Introduire la prise d'essai M = 350 g. donner le nombre de coups de masse correspondant à la classe granulaire choisie. Recueillir et tamiser après essai sur le tamis de 1.6 mm, peser le refus. Soit m le résultat de la pesée, le passant au tamis de 1.6 mm sera m = 350 m. Par définition, le coefficient de fragmentation dynamique est le rapport : 47

48 LIMITES D'ATTERBERG Objet : détermination des états de consistance d'un sol. Domaine d'application : classification des sols - étude de compactage. Principe de l'essai : la consistance d'un sol varie de façon continue selon la teneur en eau : lorsque celle-ci augmente, le sol passe successivement de l'état solide à l'état plastique puis à l'état liquide. L'essai définit conventionnellement les limites entre ces états. Appareillage nécessaire : Essai : 1) Limite de liquidité w L : Limites d Atterberg (limite de liquidité et de plasticité) : sont des paramètres géotechniques destinés à identifier un sol et à caractériser son été au moyen de son indice de consistance. WL : limite de liquidité : teneur en eau d un sol remanié au point de transition entre les états liquide et plastique. WP : limite de plasticité : teneur en eau d un sol remanié au point de transition entre les états plastique et solide. IP indice de plasticité : différence entre les limites de liquidité é et de plasticité. Cet indice définit l étendue du domaine plastique IP=WL- WP 48

49 IC : indice de consistance : rapport définit par la formule suivante : 2. But de l essai: Détermination de teneurs en eau pondérales correspondant à des états particuliers d un sol. Le but de cet essai est la détermination de la teneur en eau exprimée en pourcentage pratiquée dans le sol disposé dans la coupelle de Casagrande, se ferme sous l'action de 25 chocs appliqués. Détermination la consistance de sol. (WL, WP, IP). Permet aussi de faire une classification du sol 3. Principe de l essai : L essai s effectue en deux phases : * Recherche de la teneur en eau wl pour laquelle une rainure de dimension normalisée, pratiquée dans le sol disposé dans la coupelle de casagrande, se ferme sous l action de 25 chocs appliqués de manière normalisée. * Recherche de la teneur en eau wp pour laquelle un cylindre de sol de diamètre 3mm, confectionné manuellement, se fissure lorsque on le soulève. Appareillage : appareil de Casagrande constitué d'une coupelle pouvant recevoir des chocs et d'un outil à rainurer. Mode opératoire : l'échantillon de sol est mis en place dans la coupelle et on trace un sillon avec l'outil à rainurer. Par convention, la limite de liquidité est la teneur en eau du matériau qui correspond à une fermeture de 1 cm des lèvres de la rainure après 25 chocs. Résultats : on mesure la teneur en eau w au moment de la fermeture conventionnelle. La limite de liquidité est donnée, en fonction du nombre de coups N pour obtenir cette fermeture, par la formule : w L = w (N/25)

50 2) Limites de plasticité w P : Mode opératoire : à partir d'une boulette d'échantillon que l'on roule sur un marbre à la main ou avec une plaque, on forme un rouleau aminci progressivement jusqu'à 3 mm de diamètre sur une longueur de 10 à 15 cm. Par convention, la limite de plasticité est atteinte lorsque le rouleau, soulevé par le milieu de 1 à 2 cm se fissure. Figure 2 : malaxage de la pâte Résultats : on mesure alors la teneur en eau qui est la limite de plasticité. 3) Indice de plasticité : il se déduit des limites par différence I P = w L - w P 5.2. Détermination de la limite de liquidité : a) Préparation de l échantillon La totalité du tamisât est malaxée d obtenir une pâte homogène et presque fluide (Figure 2). Figure 3 : déplacement de la pâte dans la coupelle b) Préparation de l échantillon du sol soumis à l essai -répartir avec la spatule, dans la coupelle propre et sèche, une masse d environ «70gr» de pâte. Etalée en plusieurs couches afin d éviter d emprisonner des bulles d air, présent en fin d opération un aspect symétrique comme indiqué : -la pâte recouvre le fonde de la coupelle, sauf sur une partie d environ «30 cm» et son épaisseur est au centre, l ordre de 15 à 20. mm (Figure 3). 50

51 - fixer délicatement la coupelle sur le support métallique de l appareil de casagrande. (figure 4). Figure 4 :la coupelle fixes dans l aparreil - partage la pâte en deux, comme représenté sur (figure 5), au moyen de l outil à rainurer, en le tenant perpendiculairement à la surface de coupelle et en présentant sa partie biseautée face à la direction du mouvement. Figure 5 : partagé la pâte en deux - Actionner la comme de façon à soumettre la coupelle à une série de chocs à la cadence de 2 coups par seconde. - Noter le nombre des coups nécessaires pour que les lèvres la rainure se rejoint sur une longueur d environ «1cm». - Si : N < 15 le processus est recommencé avec un matériau plus sec et homogénéise à nouveau. - Si : N > 35 l opération est renouvelée prélèvement de pâte au quel a été ajouté un peu d eau distillée ou déminéralisée. - Si 15 n 35 déterminer la teneur en eau W pour cela : - prélever un de mortier de part et d autre de la rainure - placer l ensemble du prélèvement sur un verre de montre de poids T. 51

52 - peser immédiatement - porter au four pour dessiccation complète - peser sec. W%= (poids de l eau /poids sec) 100 Figure 7 : roulement de la boulette Figure 6 : La boulette Détermination de la limite de plasticité : - former une boulette à partir de la pâte préparée (Figure 6). - Rouler la boulette sur une plaque lisse, à la main ou éventuellement à l aide d une plaquette, de façon à obtenir un rouleau qui est aminci progressivement Jusqu il atteigne 3mm de diamètre. - la cadence du mouvement de la main doit être néglige. - l amincissement du rouleau se fait de manière continue et sans effectuer de la coupure dans le sens de sa longueur (figure7). Figure 8:rouleau à 3mm de Ø - le rouleau au moment où il atteint un diamètre de 3mm doit avoir environ 10 à 15 cm de longueur et ne doit pas être creux (Figure 8). 52

53 - la limite de plasticité est obtenue lorsque simultanément, le rouleau se fissure et que son diamètre atteint 3mm (Figure 9). Figure 9 : fissuration de rouleau - si aucune fissure n apparaît le rouleau est réintégré à la boulette la pâte est malaxé tout En étant séchée légèrement. Eventuellement sous un flux d air chaud à une température Inférieur à reformer un nouveau rouleau. - Prélever une fois les fissures apparues la partie centrale du rouleau et la placer dans Une capsule ou une boite de pétrie de masse connue, la peser immédiatement et L introduire dans l étuve afin de déterminer sa teneur en eau. - effectuer un deuxième essai sur une nouvelle boulette. 6. Comment s effectuant les calculs : On a: IP = WL WP. W L = W. N/ limite de plasticité : WP % - limite de liquidité : WL % - indice de plasticité : IP % 53

54 Commentaires : - ces essais ne s'appliquent qu'aux sols cohérents à grains fins tels que les argiles. - les limites d'atterberg sont insuffisantes pour caractériser un matériau dont l'indice de plasticité est compris entre 5 et la durée des essais peut atteindre 72 heures (préparation des échantillons comprise). MESURE DE DENSITE Un sol dans un état de compacité donné peut avoir différents poids volumiques selon sa teneur en eau. Il est maximum lorsque le sol est saturé. La valeur du poids volumique n'est donc pas une mesure de la compacité. Pour cette raison, lorsqu'on veut caractériser la compacité, on se sert du poids volumique du sol sec Gamma d qui est la valeur de Gamma que le sol aurait si on pouvait le sécher sans qu'il change de volume. Gamma d est donc égal au poids des grains Wg divisé par le volume total initial du sol V. On en déduit une relation entre Gamma, Gamma d et w soit 54

55 SONDAGE CAROTTIER : 1. Généralité : Le sondage carotté est une méthode directe de prélèvement du sous-sol pour prévoyez des échantillons intacts (carottes intactes). - Les échantillons : Les carottes (sol cohérons) : sont utilisées pour les essais mécaniques (cisaillement, odomètre, triaxial ). Sol remanié : est utilisé pour les essais physiques (les analyses granulométriques, limite d Atterberg, Proctor, la densité ). 2. But de sondage : Le sondage carotté est pour but de façon précise le prélèvement des carottes pour déterminer la nature des terrains et la qualité de la roche a partir des essais de laboratoire qui permettent de calculer l ampleur des tassements, fixer le niveau d encastrement des fondations ainsi que chois du type de semelles. 3. Le principe : Le sondage carotté consiste à descendre un carottier en rotation et injection d'eau. Ce dernier est constitué d'un tube creux muni d'une couronne diamantée où en carbure tungstène à son extrémité afin de découper le terrain. On remonte ainsi ce que l'on appelle des carottes Pour les sols cohérents (Conservation immédiat par la paraffine). C est le plus onéreux des sondages mais le plus fiable pour la détermination géologique. 55

56 4. Appareillage : L essai de sondage carotté est réalisée par une sondeuse FORACO_SM70 (Figure 1) qui travail par rotation et refroidissement à l eau. Figure 1 : sondeuse FORACO_SM70 5. Les coupes lithologiques : Apres prélèvement des échantillons il faut faire des coupes lithologiques pour calculer la récupération Cette prestation consiste à récupérer sous forme de carottes l intégralité des couches de sol jusqu à une profondeur donnée. Ces carottes sont mises en caisse avant d être examinées par l ingénieur (Figure2) qui pourra ainsi réaliser une coupe précise du sous-sol. Figure 2: la caisse de carotte 56

57 TENEUR EN LIAN DE BB OU GB : 1. But de l essai Déterminer le taux de en liant présent dans un échantillon de GB ou BB. 2. Principe de la méthode La teneur en liant de l échantillon de GB ou BB est déterminée par une méthode indirecte, c est-à-dire par différence entre la masse de l échantillon avant dissolution dans le chlorure de méthylène, et la masse du même échantillon après dissolution. 3. Appareillage et produits Un extracteur type Kumagawa comprenant : - un chauffe-ballon - un ballon en verre d 1 à 2 litres de capacité, - un décanteur, - un réfrigérant, - un panier constitué de 3 tiges de cuivre et d une toile de cuivre retenant des cartouches - un collier de serrage, - un système de filtration sous pression ou sous vide et du papier Seitz EKS. Une étuve pouvant être portée à 150 C. Une balance permettant de peser à 0,1 g près. Du chlorure de méthylène. 4. Mode opératoire Sécher la cartouche à l étuve à (110 5) C jusqu à obtention d une masse constante, soit m 1, défini à 0,1 g près. Introduire dans la cartouche, à température ambiante, une masse de l échantillon de GB ou BB préalablement séché. et peser l ensemble m 2 à 0,1 g près. Remplir le ballon jusqu à moitié avec du chlorure de méthylène, placer la cartouche dans son panier et l introduire dans le ballon. Graisser les rodages de chaque élément de l extracteur. Monter le décanteur et le collier de serrage. Adapter le réfrigérant et l alimenter en eau. Brancher le chauffe-ballon. Le système de thermostatisation doit être réglé de manière à assurer un écoulement à reflux le plus rapide possible. 57

58 Arrêter l extraction au bout de 8 heures d écoulement ininterrompu. Laisser refroidir l appareil et égoutter la cartouche. Retirer la cartouche de l appareil et la placer dans une étuve ventilée à (110 5) C jusqu à obtention d une masse constante, soit m Calcul La masse de GB ou BB (M GB ) exprimée en g à 0,1 g près, est donnée par la formule : M GB = m 2 m 1 La masse de liant (M) extraite de l échantillon de GB ou BB, exprimée en g à 0,1 g près, est donnée par la formule : M L = m 2 m 3 La teneur en liant, exprimée en pour cent avec une décimale, est calculée comme suit : T L = M L /M GB Expression des résultats La teneur en liant est la moyenne de deux résultats ne s écartant pas de plus de 2 % de cette moyenne. Dans le cas contraire, on recommence deux essais sur des prises différentes. Le rapport mentionne la valeur des paramètres repris dans le mode opératoire. 58

59 59

60 Appareil de Kumagawa Granulométrie de Béton Bitumineux et Grave bitumineux BB et GB 60

61 PENETRABILITE A L'AIGUILLE La pénétrabilité à l'aiguille est une méthode qui permet de déterminer la consistance des produits à base de bitumes, cires, paraffines et autres produits de consistance pâteuse (mastics...). Cet essai permet aussi de suivre l'évolution d'un matériau dans le temps. Exemples : augmentation de la dureté due à une reprise de thixotropie après la fabrication, ou due au vieillissement à l'ambiante (cas d'un mastic chargé ou thermodurcissable). Appareillage Représentation des différentes parties d'un pénétromètre analogique permettant de réaliser l'essai de pénétrabilité à l'aiguille. Le matériel nécessaire pour réaliser l essai d'un produit bitumineux comprend : un pénétromètre, dispositif permettant à un porte-aiguille de se déplacer verticalement sans frottement mesurable, et permettant la détermination de la pénétration de l aiguille au dixième de millimètre près. Le porte-aiguille doit pouvoir se démonter facilement du dispositif, et peser 47,50 g. Il faut prévoir une masse additionnelle de 50,00 g pouvant se fixer sur le porte-aiguille si elle n existe pas déjà. Ceci porte le poids de l ensemble à 100 g ; une aiguille de pénétration en acier inoxydable, disposée sur le porte-aiguille. Son corps doit avoir un diamètre compris entre 1,00 mm et 1,02 mm ; une de ses extrémités doit être tournée symétriquement en un cône ayant un angle de 9 10 sur toute sa longueur. Le diamètre de son extrémité doit être compris entre 0,14 mm et 0,16 mm ; un récipient d échantillon d essai, cylindrique, à fond plat, en verre ou en métal. La profondeur interne du récipient doit être supérieure d au moins 10 mm à la pénétration attendue et elle ne doit pas être inférieure à 35 mm. Son diamètre intérieur doit être au moins de 55 mm et au plus de 70 mm ; 61

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