CLASSIFICATION OMS 2001 DES PROLIFERATIONS TUMORALES LYMPHOIDES

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "CLASSIFICATION OMS 2001 DES PROLIFERATIONS TUMORALES LYMPHOIDES"

Transcription

1 CLASSIFICATION OMS 2001 DES PROLIFERATIONS TUMORALES LYMPHOIDES J. Audouin, A. Le Tourneau, J. Diebold Hôtel-Dieu de Paris, France Principes Définir des entités distinctes, avec leurs variantes et leurs sous-types, qui peuvent être reconnues par les pathologistes et correspondent à un cadre clinique Une combinaison de données morphologiques, immunophénotypiques, génétiques et cliniques définit chaque entité Si possible, la classification doit être fondée sur la cellule d origine normale dont sont dérivées les cellules tumorales LYMPHOMES MALINS B Lymphomes malins B précurseurs LM lymphoblastique B/ Leucémie aiguë lymphoblastique B Lymphomes malins B matures ( périphériques ) LLC- B / LM lymphocytique Leucémie prolymphocytaire B LM lymphoplasmocytique LM à cellules du manteau LM folliculaire LM à cellules B de la zone marginale ganglionnaire (+/- B monocytoïde) LM à cellules B de la zone marginale extraganglionnaire de type MALT LM à cellules B de la zone marginale splénique (+/- lymphocytes villeux) Leucémie à tricholeucocytes Myélome / plasmocytome LM diffus à grandes cellules B LM de Burkitt / Leucémie à cellules de Burkitt 1

2 LYMPHOMES A PETITES CELLULES B Nombreuses entités distinctes qui peuvent être reconnues par les pathologistes et correspondent à un cadre clinique, évolutif et thérapeutique 4 entités les plus fréquentes LLC- B / LM lymphocytique LM folliculaire LM à cellules du manteau LM à cellules B de la zone marginale extraganglionnaire de type MALT 6 entités moins fréquentes ou rares LM à cellules B de la zone marginale splénique (+/- lymphocytes villeux) LM à cellules B de la zone marginale ganglionnaire (+/- B monocytoïde) LM lymphoplasmocytique Myélome / plasmocytome Leucémie à tricholeucocytes Leucémie prolymphocytaire B La reconnaissance des différents types de LM à petites cellules B repose sur un ensemble de critères Dans la plupart des cas La morphologie (cytologique et architecturale) L immunophénotype Dans les cas difficiles Les données cliniques La cytologie (sang périphérique et moelle osseuse) La cytométrie en flux La cytogénétique La biologie moléculaire En pratique, étude morphologique précise (HES, Giemsa, PAS, Gordon Sweet) pour Evoquer une ou plusieurs hypothèses diagnostiques Choisir les anticorps utiles au diagnostic Dans la majorité des cas, le diagnostic morphologique est facile. L immunohistochimie confirmera le diagnostic avec un nombre restreint d anticorps bien choisis: CD20, CD3, CD5, CD10, CD23, bcl-2, cycline D1, FDC (CD21, CD23, CNA42) Dans les cas difficiles (infiltration partielle ), le panel d anticorps utilisé sera plus important: CD79a, IgD, cig, Mib-1, cytokératines, DBA44 et nécessitera: une étude attentive, pour chaque anticorps, de la morphologie des cellules positives et de leur topographie en comparant souvent plusieurs anticorps entre eux, dans les mêmes territoires (Analyse identique pour le diagnostic différentiel entre lésion réactionnelle et LM à petites cellules B) 2

3 CD20 exprimé par tous les LM à petites cellules B sauf: plamocytome, % LM lymphoplasmocytique nb: expression hétérogène, souvent faible, dans la LLC-B CD79a CD3 nb: lymphocytes T réactionnels parfois très nombreux dans les LM à petites cellules B ( 50%): n interpréter CD5 et bcl-2 qu en les comparant à CD3 CD5 exprimé dans la LLC-B et le LM à cellules du manteau nb: expression plus faible que les lymphocytes T réactionnels bcl-2 exprimé par tous les LM à petites cellules B nb: important dans le diagnostic entre HLF et LM folliculaire (centres germinatifs résiduels dans le LM à cellules du manteau) CD23 exprimé dans la LLC-B (diagnostic LM à cellules du manteau) (réseau de cellules folliculaires dendritiques dans les LM folliculaires...) CD10 exprimé dans le LM folliculaire (follicules et zones interfolliculaires) (centres germinatifs résiduels dans le LM à cellules du manteau) cig monotypiques dans les LM avec différenciation plasmocytaire polytypiques dans les lésions réactionnellles 3

4 LLC - B Morphologie Cellules Architecture petits lymphocytes, centres de prolifération pseudofolliculaire ou diffuse Variante avec différenciation plasmocytoïde - lymphome lymphoplasmocytoïde (Kiel) - cytoplasme plus abondant, basophile au Giemsa Clinique Adulte, 90% des LLC, stade IV, rarement aleucémique Indolent; progression en LM à grandes cellules B ( Syndrome de Richter) Variante avec différenciation plasmocytoïde - parfois gammapathie monoclonale - évolution plus aggressive Immunophénotype Pan B+ (CD20 souvent hétérogène et faible) CD5+, CD23+ Bcl-2+ sig (mu + delta)+, cig- Pas de réseau de CFD Variante avec différenciation plasmocytoïde:cig+ Génotype Trisomie12 Autres: anomalies 14q, 11q 4

5 LYMPHOME A CELLULES DU MANTEAU Auparavant appelé LM centrocytique (Kiel) LM diffus à petites cellules clivées (WF) LM lymphocytique à différenciation intermédiaire LM de la zone du manteau Cellule d origine Sous-population de cellules B de la zone du manteau folliculaire Clinique Stade III ou IV au diagnostic, leucémie (25% des cas) Modérément agressif Localisation Ganglion, moelle osseuse, rate Anneau de Waldeyer Tractus gastrointestinal (polypose lymphomateuse) en présentation initiale ou dans l évolution de la maladie Histopathologie Cellules prolifération monotone cellules lymphoïdes de taille petite à moyenne (noyau irrégulier ou "clivé ", parfois rond régulier, chromatine dense, nucléole à peine visible, cytoplasme étroit et pâle) cellules réactionnelles: histiocytes dispersés Pas ou très peu de centroblastes ou immunoblastes Pas de centres de prolifération Pas de différenciation plasmocytaire Variante blastoide noyaux plus grands chromatine plus dispersée index mitotique élevé Architecture Nodulaire Architecture en zone du manteau avec centres germinatifs résiduels Nodules néoplasiques avec ou sans centres germinatifs réactionnels Diffuse Avec ou sans centres germinatifs réactionnels résiduels Parfois avec vague nodularité Immunophénotype Pan B+ CD5+ Bcl-2+ sigm+, sigd+ Cycline D 1 + Réseau de CFD expansif et disloqué CD10-, CD23- Biologie moléculaire Atteinte du locus bcl-1, translocation t(11;14)(q13;q32) Surexpression de cycline D 1 (mrna et protéine) 5

6 LYMPHOME FOLLICULAIRE Prolifération des cellules centrofolliculaires (centrocytes, centroblastes) Architecture Folliculaire: Folliculaire et diffuse: A prédominance diffuse: > 75% follicules 25 à 75% follicules < 25% follicules +/- sclérose Grades Grade 1 : 0-5 centroblastes / x40 Grade 2 : 6-15 centroblastes / x40 Grade 3 : > 15 centroblastes / x40 3a: > 15 centroblastes / x 40, mais persistance de centrocytes 3b: plages de centroblastes sans centrocytes Clinique Le plus fréquent des lymphomes: 20 à 35% Adulte (60 ans), M=F Polyadénopathie, splénomégalie, BM + Indolent, habituellement non curable Progression vers un LM diffus à grandes cellules B dans 30 à 40% des cas Cellule d origine Cellule B centrofolliculaire Histologie Follicules Multiples Denses et uniformes Cellules Centrocytes Centroblastes + CFD Immunophénotype Pan B+ CD10+ Bcl-2+ (75% à 95%) sig+ Réseau de CFD CD5-, CD23- Biologie moléculaire t(14;18) et réarrangement du gène bcl-2 dans 70 à 95% des cas 6

7 LYMPHOME FOLLICULAIRE Variantes Variantes OMS - avec différenciation plasmocytoïde, dans ou entre les follicules tumoraux, +/- cellules en bague à chaton - avec différenciation à cellules B de la zone marginale (souvent CD10 (-)) LM folliculaires bcl-2 négatifs (10 to 25%) LM folliculaires avec nombreux lymphocytes T réactionnels intrafolliculaires (> 50%) (CD3+, CD5+, bcl-2+) LM folliculaire de type «floral» souvent bcl-2 (-) et comportant une zone du manteau épaissie LM folliculaire partiel LM folliculaire en nécrose ischémique complète (imprégnation argentique+++) 7

8 LYMPHOME A CELLULES B DE LA ZONE MARGINALE EXTRAGANGLIONNAIRE de type MALT LM développé dans les organes où les cellules épithéliales sont en étroite connection avec le tissu lymphoide normalement présent ou réactionnel acquis Localisation Tube digestif Glandes salivaires, poumon, thyroïde, glandes lacrymales, conjonctive, peau Clinique Le plus souvent stade I ou II, 30% disséminés (autres sites extranodaux) LM de type MALT localisés peuvent être guéris par un traitement local Cellule d origine Cellule B de la zone marginale du MALT Histologie Architecture: Cellules: Infiltration diffuse ou un peu nodulaire Lésions lymphoépithéliales +++ Follicules lymphoïdes réactionnels fréquents, souvent +/- infiltrés cellule B monocytoïde cellule «centrocyte-like» différenciation plasmocytaire Immunophénotype Pan B+ Bcl-2+ cig+/- CD5-, CD10-, CD23-, IgD- Aspects génétiques Réarrangement clonal du gène de la chaîne lourde des Ig Trisomie 3, t(11;18), t(1;14) Particularités du LM du MALT gastrique Etroitement associé à l infection par H. pylori Régression clinique et histologique du lymphome dans 70 % des cas après éradication d H. pylori par antibiothérapie La présence de la translocation t(11;18) semblerait corrélée à la résistance du LM à l éradication d H. pylori 8

9 LYMPHOME A CELLULES B DE LA ZONE MARGINALE GANGLIONNAIRE (+/- à cellules B monocytoïdes) Clinique Rare, lentement progressif Localisé ou disséminé Histologie Architecture: Larges plages relativement claires Inter ou périfolliculaire; parfois diffus Cellules: cellule B monocytoïde cellule «centrocyte-like» différenciation plasmocytaire Follicules réactionnels +/- colonisés Immunophénotype Pan B+ Bcl-2+ sigm+ cig+ (50%) CD5-, CD10-, CD23- Biologie moléculaire Parfois trisomie 3 Cellule d origine Cellule de la zone marginale / cellule B monocytoïde LYMPHOME A CELLULES B DE LA ZONE MARGINALE SPLENIQUE (+/- lymphocytes villeux) Clinique Splénomégalie +++, absence d adénopathie ou d hépatomégalie Lymphocytose modérée avec / sans lymphocytes villeux Evolution lentement progressive Histologie Rate Infiltration de la pulpe blanche zone marginale (cell. monocytoïdes) colonisation du follicule (cell. centrocytoïdes) différenciation plasmocytaire Infiltration de la pulpe rouge BM Localisation initiale intrasinusale Cellule d origine Cellule de la zone marginale splénique 9

10 LYMPHOMES DIFFUS À GRANDES CELLULES B Définition Lymphomes caractérisés par une prolifération diffuse de grandes cellules (plus grande que 2 à 3 lymphocytes) exprimant les marqueurs lymphoïdes B avec une évolution spontanée agressive LM diffus à grandes cellules B Variantes morphologiques - centroblastique - immunoblastique - riche en T / histiocytes - plasmoblastique Sous-types - LM à grandes cellules B du médiastin (thymique) - LM B primitif des séreuses - LM à grandes cellules B intravasculaire - LM type granulomatose lymphomatoïde Les aspects histologiques et la présentation clinique peuvent être variables. Aujourd hui, la prise en charge thérapeutique est globalement la même. Ainsi le pathologiste peut proposer comme terme global : lymphome diffus à grandes cellules B Néanmoins, il est suggéré que le pathologiste essaye de reconnaître une des variantes proposées par la classification Ces lymphomes peuvent être primitifs ou se développer secondairement durant l évolution d un lymphome moins agressif LLC-B (Syndrome de Richter ) lymphome folliculaire lymphome de la zone marginale Ces lymphomes secondaires ont une évolution habituellement plus péjorative Immunophénotype Les cellules tumorales expriment : CD20, CD79a, mais peuvent perdre certains marqueurs Immunoglobuline intracytoplasmique quand il y a une différenciation plasmocytaire CD10 (25-50%), CD5 (10%) Ki67: habituellement plus de 40% Génotype Réarrangement des gènes des immunoglobulines nombreuses mutations des segments de gènes variables t(14;18) dans 20% des cas Réarrangement de bcl-6 dans 30% des cas 10

11 Variante : lymphome B riche en lymphocytes T et / ou en histiocytes - Histopathologie Infiltration diffuse Grandes cellules B tumorales petit nombre (< 10% cellules) dispersées, en petits nids, Cb, Ibl, anaplasiques, rares cellules RS-like Cellules réactionnelles nombreuses: - Immunophénotype Cellules tumorales lymphocytes T histiocytes CD45+ Pan B+ EMA+/- CD15-, CD30-, LMP1- Cellules réactionnelles Antigènes T associés Peu de cellules CD57 + Pas de réseau de CFD - diagnostic différentiel Maladie de Hodgkin à cellularité mixte Paragranulome nodulaire / diffus LM T 11

12 Sous-types des LM diffus à grandes cellules B LM A GRANDES CELLULES B PRIMITIF DU MEDIASTIN ( THYMIQUE ) - Clinique Adulte jeune, F > H Tumeur médiastinale antérieure - Histopathologie LM diffus Grandes cellules +/- cytoplasme clair, Cbl, Ibl, parfois de type RS Sclérose Lymphocytes réactionnels, histiocytes, plasmocytes, éosinophiles -Cellule d origine Cellule B intrathymique - Immunophénotype et génotype Pas d expression de CD5 Expression de CD10 et bcl-6 (de Leval, 2001) Pas de réarrangement de bcl-2 ou bcl-6 Surexpression des gènes rel et mal. LM B PRIMITIF DES SEREUSES -Définition Lymphome se développant essentiellement dans les cavités des séreuses: péricardique abdominale En l absence habituelle de masse tumorale extension 2 d d un LM à grandes cellules B pleurale - Clinique Associé à un pyothorax Primitif HIV-, EBV+, HHV8- HIV+, EBV+, HHV8+ - Immunophénotype Absence d expression de CD19, CD20, CD79a, cig expression de CD45 expression aberrante de CD3 protéine latente HHV8, EBER-1+, LMP-1-12

13 LM A GRANDES CELLULES B INTRAVASCULAIRE - Clinique Adulte Lésions cutanées Symptomes neurologiques Hépatosplénomégalie Pancytopénie, CIVD - Histopathologie Grandes cellules (Cb, Ib, anaplasiques) Dans les petits vaisseaux sinus (moelle osseuse, rate) sinusoïdes (foie) capillaires (peau, cerveau, poumon) Histiocytes avec Erythrophagocytose - Immunophénotype Pan B+ LYMPHOME B DE TYPE GRANULOMATOSE LYMPHOMATOÏDE Lésion lymphoproliférative angiocentrique et angiodestructrice, extranodale, comportant des cellules lymphoïdes B de grande taille associées à EBV et des lymphocytes T le plus souvent nombreux grade histologique (I, II, III) selon la proportion de grandes cellulesb. le Grade III est considéré comme une variante de LM diffus à grandes cellules B Evolution en 2 à 5 ans du grade I au grade III. Localisations : poumon +++ cerveau (26%), rein (32%), foie (29%),peau (25-50%) 13

14 LYMPHOME DE BURKITT / LEUCEMIE A CELLULES DE BURKITT BURKITT - Sous-types, cliniques et génétiques - Endémique Afrique et autres régions tropicales Enfant++, Mâchoire++ Association à EBV: > 90% Rôle de la malaria - Sporadique Localisation intraabdominale+ Ganglion, plus fréquent chez l adulte Association à EBV: 20% - Associé à une immunodéficience La plupart HIV+ Souvent ganglionnaire Association à EBV: 40% - Histopathologie Infiltration diffuse Aspect de ciel étoilé Cellules cohésives Cellules de taille moyenne Fine couronne cytoplasmique basophile avec des vacuoles lipidiques Noyau rond, +/- irrégulier Chromatine en mottes Multiples (2-5) nucléoles centraux, de taille moyenne Nombreuses mitoses - variantes morphologiques - Burkitt-like : pléomorphisme nucléaire, nucléole proéminent - avec différenciation plasmocytaire (associé au SIDA) - Immunophénotype Pan B+, sigm+, bcl-6+, CD10+, bcl2-, Ki67 > 90% CD5-, CD23-, TdT- - Biologie moléculaire t(8;14)(q24;32) et variantes réarrangement de c-myc 14

15 CLASSIFICATION OMS 2001 DES PROLIFERATIONS TUMORALES LYMPHOIDES LYMPHOMES T / NK Lymphomes malins T précurseurs LM lymphoblastique T / Leucémie aiguë lymphoblastique T Lymphomes malins T matures ( périphériques ) A prédominance leucémique / disséminés Leucémie prolymphocytaire T Leucémie lymphoïde T à grains azurophiles Leucémie agressive à cellules NK Leucémie / lymphome T de l adulte (HTLV1+) A prédominance ganglionnaire LM T angio-immunoblastique LM T périphérique (sans autre caractéristique) LM à grandes cellules anaplasiques, T / nul, primitif systémique A prédominance extraganglionnaire Mycosis fongoïde / Syndrome de Sézary LM à grandes cellules anaplasiques, T / nul, primitif cutané LM T sous-cutané de type panniculite LM T/NK extraganglionnaire, de type nasal LM T intestinal (+/- entéropathie) LM T gamma/delta hépatosplénique 15

16 LYMPHOMES T PRÉCURSEURS LM lymphoblastique T / Leucémie aiguë lymphoblastique T Clinique : Adolescent, adulte jeune, H > F15% des LAL Prolifération de lymphoblastes Cellules de taille moyenne Noyau +/- irrégulier Chromatine fine Nucléole à peine visible Cytoplasme étroit Nombreuses mitoses Localisations Thymus, ganglion Moelle osseuse, sang Gonades, SNC Immunophénotype CD7+, CD3+/- Pan T: variables CD4+ CD8+ ou CD4- CD8- CD1a+/- CD10+/-, CD34+/- TdT+ Cellule d origine : Cellule précurseur T du thymus 16

17 LYMPHOMES MALINS T / NK PERIPHERIQUES A prédominance ganglionnaire LYMPHOME T ANGIO-IMMUNOBLASTIQUE LM T avec manifestations systémiques et hypergammaglobulinémie polyclonale - Histopathologie Infiltration diffuse avec extension extraganglionnaire Persistance du sinus périphérique Absence de centres germinatifs ou restes de follicules en régression Hyperplasie vasculaire (vaisseaux ramifiés) Lymphocytes de taille petite ou moyenne Nombre variable de grandes cellules T à cytoplasme clair Cellules réactionnelles: PN éosinophiles, plasmocytes, histiocytes, cellules épithélioïdes Quelques grands immunoblastes B Augmentation du nombre des CFD en dehors des follicules - Immunophénotype Pan T+, mélange d éléments lymphoïdes CD4 et CD8+ Immunoblastes B et plasmocytes polytypiques Réseau extensif de CFD, par place en plages autour des vaisseaux - Génétique R-TCR dans 75% R-IgH dans 10% Trisomie 3 dans 40% EBV+ dans des cellules B, peut-être aussi dans des cellules T - Clinique Polyadénopathie, rash cutané, fièvre Parfois, évolution vers un lymphome diffus à grandes cellules B EBV+ 17

18 LYMPHOME T PERIPHERIQUE ( SANS AUTRE CARACTÉRISTIQUE) Lymphome T ganglionnaire avec multiples sous-types morphologiques 2 possibilités - utiliser le terme LM T périphérique sans autre caractéristique - ou utiliser la classification de Kiel avec les variantes suivantes LM de la zone T LM T lymphoépithélioide (lymphome de Lennert) LM T pléomorphe (à cellules petites, moyennes ou grandes) LM T immunoblastique - Clinique Adultes Habituellement maladie diffuse, éosinophilie, prurit Ganglions, peau, foie, rate, moelle osseuse Plus agressif que les LM diffus à grandes cellules B - Histopathologie Cellules moyennes à grandes, cellules claires, cellules RS-like Noyaux ronds ou irréguliers Cellules réactionnelles en quantité variable: éosinophiles, cell. épithélioïdes - Immunophénotype CD3+, expression variable de CD2, CD5, CD7 CD4+ dans la majorité des cas Les grandes cellules peuvent exprimer CD30 Variante : Lymphome T lymphoépithelioïde (lymphome de Lennert) - Infiltration diffuse - Larges nids de cellules épithélioides - Cellules de taille petite à moyenne, noyaux pléomorphes ronds ou discrétement irréguliers - Pas d hyperplasie nette des veinules, éosinophiles peu nombreux Diagnostic différentiel Lymphadénite Maladie de Hodgkin LM B: Lpl, LM B riche en T/histiocytes LM T angio-immunoblastique 18

19 LYMPHOME À GRANDES CELLULES ANAPLASIQUES T/NUL PRIMITIF SYSTÉMIQUE Prolifération de grandes cellules lymphoïdes avec des aspects cytologiques anaplasiques, la plupart CD30+ 2 sous-types Primitif et systémique Primitif cutané - Histopathologie Cellules Grandes cellules, cytoplasme abondant Noyaux irréguliers (en fer à cheval) Cellules RS-like Architecture Plages cohésives, autour des follicules, dans le paracortex Invasion sinusale (pseudo-métastatique) Variantes - lymphohistiocytique : histiocytes rares cellules tumorales - petites cellules : cellules de taille moyenne - Immunophénotype CD30+, EMA+/-, ALK-1+/- CD45+/- Pan T-/+ CD15-, LMP1-, CD68- - Génétique t(2;5) protéine chimérique p80 ALK (gène tyrosine kinase) + NPM (gène nucléo-phosphoprotéine) R-TCR dans 60% - Clinique Enfants > adultes Ganglionnaires et extraganglionnaires Meilleur pronostic chez les patients les plus jeunes 19

20 LYMPHOMES MALINS T / NK PERIPHERIQUES A prédominance extraganglionnaire MYCOSIS FONGOIDE / SYNDROME DE SEZARY Lymphome T cutané épidermotrope - Peau Infiltration du derme, en bande ou diffuse Epidermotropisme, micro-abcès de Pautrier Cellules de taille petite ou moyenne, noyaux cérébriformes et rares grandes cellules - Immunophénotype CD2+, CD3+, CD5+, CD7-/+, CD4+ > CD8+ - Evolution Indolente, progression : plaques et tumeurs Atteinte ganglionnaire tardive Peut se transformer en LM à grandes cellules anaplasiques-like -Cellule d origine Cellule T périphérique épidermotrope LYMPHOME À GRANDES CELLULES ANAPLASIQUES T/NUL PRIMITIF CUTANÉ Localisation primitive cutanée. Adulte. Bon pronostic. Maladie systémique dans 25% - Histopathologie Infiltrat dermique diffus Grandes cellules anaplasiques Extension dans le tissu sous cutané Pas d épidermotropisme - Immunophénotype CD30+, EMA-, CD15- - Génétique TCR fréquement réarrangé t(2;5) occasionnellement 20

21 LYMPHOME T SOUS-CUTANE DE TYPE PANNICULITE Lymphome T sous-cutané des extrémités, donnant des nodules +/- nécrosés. Syndrome hémophagocytaire fréquent. Evolution foudroyante - Histopathologie Infiltration diffuse du tissu sous-cutané Cellules petites, moyennes et grandes avec noyau irrégulier et cytoplasme clair Histiocytes, vacuoles lipidiques Nécrose et invasion vasculaire - Immunophénotype Cellules T CD4+ ou plus souvent CD8+ Protéines associées aux granules cytotoxiques (TiA1+, granzyme B +/-) - Génétique EBV- LYMPHOME T / NK EXTRAGANGLIONNAIRE DE TYPE NASAL Prolifération d une lignée cellulaire de nature incertaine NK / T. - Cellule d origine Cellules NK activées > cellules CD56+ post-thymiques - Clinique Adultes, M > F Asie, Amériques Centrale et du Sud Nez, nasopharynx, sinus, palais (masse ou destruction du massif facial) Peau, tube digestif, rarement ganglionnaire Evolution agressive - Génétique Pas de R-TCR EBV+ - Histopathologie Identique dans le nasopharynx et les autres localisations Infiltrat diffus Nécrose, cellules inflammatoires, histiocytose hémophagocytaire Parfois: angiocentrisme, angiodestruction Cellules petites, moyennes ou grandes, cellules anaplasiques cytoplasme clair avec des grains azurophiles - Immunophénotype CD2+, ccd3e+, CD56+ Protéines associées aux granules cytotoxiques (TiA1+, granzyme B+/-) scd3-, CD5-, CD4-, CD7-/+, CD8-/+, CD16-, CD57-21

22 LYMPHOME T INTESTINAL (+/- ENTÉROPATHIE) Tumeur développée à partir des lymphocytes T intra épithéliaux, se présentant habituellement comme un lymphome de haut grade - Cellule d origine Cellule T intestinale intraépithéiale -Clinique Adultes Fréquent dans les zones où la prévalence de la maladie coeliaque est grande Douleurs abdominales, perforation digestive Mauvais pronostic - Morphologie Intestin grêle (jéjunum, iléon), rarement estomac ou colon Tumeurs ulcérées et circonférencielles Infiltration diffuse par des cellules petites, moyennes, grandes ou anaplasiques Epithéliotropisme, nb. cellules T intra-épithéliales dans la muqueuse adjacente Nombreuses cellules réactionnelles (histiocytes, éosinophiles) +/- atrophie villositaire dans la muqueuse adjacente - Immunophénotype CD3+, CD7+, CD8+/-, CD103 (HTML1)+ Souvent protéines associées aux granules cytotoxiques (TiA1+, granzyme B +/-) Nombre variable de cellules CD30+ LYMPHOME T GAMMA-DELTA HÉPATOSPLÉNIQUE Lymphome systémique avec infiltration sinusale marquée de la rate, du foie et de la moelle osseuse par des cellules T γδ - Clinique Adultes jeunes, H > F Hépatosplénomégalie sans adénopathies Leucémisation tardive Evolution agressive - Cellule d origine Cellule T γδ normale périphérique - Immunophénotype CD3+, TCR γδ +, CD56+/- Protéines associées aux granules cytotoxiques (TiA1, Granzyme B) CD4-, CD5-, CD8-, TCRαβ- - Histopathologie Infiltration des sinus Lymphocytes de taille moyenne, cytoplasme pâle, noyaux monomorphes ou peu pléomorphes, petits nucléoles - Génétique Réarrangement TCR γ 22 Isochromosome 7q EBV-

A Belarbi, ZC Amir, MG Mokhtech, F Asselah Service d Anatomie et de Cytologie Pathologique CHU Mustapha Alger

A Belarbi, ZC Amir, MG Mokhtech, F Asselah Service d Anatomie et de Cytologie Pathologique CHU Mustapha Alger Apport de la cytoponction ganglionnaire dans le diagnostic des lymphomes A Belarbi, ZC Amir, MG Mokhtech, F Asselah Service d Anatomie et de Cytologie Pathologique CHU Mustapha Alger Introduction Large

Plus en détail

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE SERVICE DES LABORATOIRES DE BIOLOGIE CLINIQUE COMITE DES EXPERTS RAPPORT GLOBAL

Plus en détail

.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203 .(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3 .( @.*" '!%2"+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!

.( /.*!0) %1 2+ %#(3004) 05' 203 .(.*0+ ) '!2+ %#(30+ 0!%) 4!%2) 3 .( @.* '!%2+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2+ 16 3047! !"#! $ %#&' (!"#$!% & % ' (!%' ) )''! *)+* *! %#"+, ' ( ', -) " *.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203.(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3.( -.* %)!(2"+ %#(30! &' 4!!%.+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!%(%' 0.(89.*

Plus en détail

Comprendre les lymphomes non hodgkiniens

Comprendre les lymphomes non hodgkiniens France Lymphome Espoir Comprendre les lymphomes non hodgkiniens Un guide d information pour les patients et leurs proches En partenariat avec Edition septembre 2011 Préambule La première édition datant

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES

DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES I ECZEMA ET LESIONS ECZEMATIFORMES II LICHEN PLAN III LICHEN SCLERO-ATROPHIQUE IV MALADIE LUPIQUE V PSORIASIS VI AUTRES Parapsoriasis Kératodermies

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

cytogénétiques 11 8-10, 12, 13, ainsi qu à des travaux moléculaires 14, 15 16, les questions posées par l équipe

cytogénétiques 11 8-10, 12, 13, ainsi qu à des travaux moléculaires 14, 15 16, les questions posées par l équipe LES LYMPHOMES B DE LA ZONE MARGINALE: un nouveau modèle d oncogenèse lymphoïde? Depuis de nombreuses années, l équipe de recherche «Pathologie de Cellules Lymphoïdes» au sein de l UMR5239, en collaboration

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Cytokines & Chimiokines

Cytokines & Chimiokines Cytokines & Chimiokines I. (D après Förster, R. et al. (1999) Cell 99:23) Dans le but d étudier la régulation de la circulation des leucocytes dans l organisme, des souris déficientes pour le récepteur

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques 2 V o l u m e Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques Volume 2 : Epidémiologie - Situation et actions Recherche des données d incidence estimée des cancers au Maroc Recherche des données

Plus en détail

Transplantation de cellules souches du sang

Transplantation de cellules souches du sang Transplantation de cellules souches du sang Rapport d Immersion en communauté NICOLAS BRANDT-DIT-GRIEURIN DAMIEN POLET PHILIPPE REYMOND EHTESHAM SHAMSHER Sous la supervision de : Mme L. Soguel Prof. C.

Plus en détail

Université Pierre et Marie Curie. Hématologie. Niveau DCEM3. Polycopié National. Mise à jour : 22 juin 2006

Université Pierre et Marie Curie. Hématologie. Niveau DCEM3. Polycopié National. Mise à jour : 22 juin 2006 Université Pierre et Marie Curie Hématologie Niveau DCEM3 2006 Polycopié National Mise à jour : 22 juin 2006 2/120 Hématologie - Polycopié National 2006 Sommaire Sommaire 3 Sommaire 11 Chapitre 1 : Agranulocytose

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Mécanisme des réactions inflammatoires

Mécanisme des réactions inflammatoires 01/04/2014 THOMASSIN Guillaume L2 Revêtement Cutané Dr. Sophie Deplat-Jégo Relecteur 4 8 pages Revêtement cutané Mécanisme des réactions inflammatoires cutanés Mécanisme des réactions inflammatoires Plan

Plus en détail

Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques

Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques Examen National Classant Module transdisciplinaire 10 : Cancérologie, onco-hématologie Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques Mélanomes NOUVEAU P. SAIAG (Ambroise Paré, Boulogne Billancourt), J.-J.

Plus en détail

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Introduction L hyperéosinophilie est définie par la présence de polynucléaires éosinophiles circulants à plus de 0,5 G/l (500/µl) (quel que soit leur

Plus en détail

Biomarqueurs en Cancérologie

Biomarqueurs en Cancérologie Biomarqueurs en Cancérologie Définition, détermination, usage Biomarqueurs et Cancer: définition Anomalie(s) quantitative(s) ou qualitative(s) Indicative(s) ou caractéristique(s) d un cancer ou de certaines

Plus en détail

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 Les différents types de cancers et leurs stades Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 CARCINOGENESE multiple steps, accumulation d altd altérations continuum lésionnel

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

Dracunculose Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL)

Dracunculose Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL) Dracunculose Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL) 2014 1 Table des matières Introduction... 3 1. Historique et actualité... 3 2. Agent pathogène et cycle... 4 3.

Plus en détail

LEUCÉMIE LYMPHOME MYÉLOME

LEUCÉMIE LYMPHOME MYÉLOME Lymphome non hodgkinien LEUCÉMIE LYMPHOME MYÉLOME Table des matières Introduction 2 Sang et moelle osseuse normaux et système lymphatique 3 Aperçu du lymphome non hodgkinien 6 Incidence, causes et facteurs

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

DES de Pathologie AFIAP

DES de Pathologie AFIAP DES de athologie AFIA 21 novembre 2009 J. Audouin,, S. ain IMMUNOHISTOCHIMIE Introduction I - Différentes méthodes AC conjugués Enzyme - anti-enzyme : A, AAA rotéine conjuguée : avidine, streptavidine

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

Cytokines ; Chimiokines

Cytokines ; Chimiokines Cytokines ; Chimiokines I. Dans le but d étudier la régulation de la circulation des leucocytes dans l'organisme, des souris déficientes pour le récepteur CCR7 de chimiokine ont été générées par recombinaison

Plus en détail

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Tuteur : Anne Muhr-Tailleux cardiovasculaires et diabète (Equipe 1) Institut

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations 2005 Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations pour la Pratique Clinique : Standards, Options et Recommandations 2005 pour la prise en charge

Plus en détail

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 Mesure 21 SOINS ET VIE DES MALADES Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 COLLECTION Rapports & synthèses POUR UN ACCÈS AUX THÉRAPIES CIBLÉES : - LES PLATEFORMES

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Maladies du sang Objectif de ce dossier Les demandes des médias portent régulièrement sur les usages

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Marchés des groupes à affinités

Marchés des groupes à affinités Marchés des groupes à affinités Guide du produit destiné aux conseillers Régime d assurance maladies graves Chèque-vie MD de base La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Le produit en bref Nul n aime

Plus en détail

Lymphomes Guide pour les personnes touchées et leurs proches

Lymphomes Guide pour les personnes touchées et leurs proches Lymphomes Guide pour les personnes touchées et leurs proches Impressum Texte et rédaction Mathis Brauchbar, Adrian Heuss, PD Dr Andreas Lohri, Rosmarie Pfau PD Dr Christoph Mamot, Hôpital cantonal d Aarau

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire Imagerie Imagerie de Gamma Caméra Tomographie d émission monophotoniqueou TEMP: radiopharmaceutiqueémetteurs de rayonnement Gamma Imagerie de Caméra TEP

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané Énoncés Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané N 109 Dermatoses faciales : acné, rosacée, dermatite séborrhéique Diagnostiquer l acné, la rosacée, la dermatite séborrhéique.

Plus en détail

PROGRAMME. Qu est ce que la sélection? Médicale Non médicale. Tarification et compensation Mortalité, surmortalité Loi des grands nombres

PROGRAMME. Qu est ce que la sélection? Médicale Non médicale. Tarification et compensation Mortalité, surmortalité Loi des grands nombres COMPRENDRE LA SELECTION ET LA TARIFICATION DES RISQUES B1 Durée : 1 journée Niveau Retenir les principes et définitions de base Comprendre les raisons de la sélection et les principes de tarification Faciliter

Plus en détail

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Livret LAM page 1 INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Dans certains cas les symptômes et le traitement peuvent différer de ce que y est présenté dans ce livret. A tout moment

Plus en détail

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY Les grands syndromes Endoscopie trachéo-bronchique Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY 1 Endoscopie souple avec pince et brosse (fibroscopie) 2 Endoscopie Arbre bronchique normal Bifurcation trachéobronchique

Plus en détail

LA MALADIE DE WALDENSTRÖM expliquée au néophyte

LA MALADIE DE WALDENSTRÖM expliquée au néophyte LA MALADIE DE WALDENSTRÖM expliquée au néophyte Comment comprendre sa maladie de Waldenström lorsque l'on est ni médecin, ni biologiste? Bernard Cornillon, biochimiste à l'inserm, a rédigé ce document

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale 25 ans de lutte contre les leucémies et l infarctus du myocarde Fondé en 1987 par le Professeur Philippe Hénon et localisé au sein de l Hôpital du Hasenrain

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome

Plus en détail

Leucémie Lymphoïde Chronique

Leucémie Lymphoïde Chronique Sur la Leucémie Lymphoïde Chronique Coordination : Pierre Feugier, Nancy Avec le soutien de Sur la Leucémie Lymphoïde Chronique Sommaire Qu est-ce que la leucémie lymphoïde chronique?..........................

Plus en détail

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal!

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! J ai de 18 à 50 ans Le Don de Moelle Osseuse Ça m intéresse -1 je demande des infos, je réfléchis. -2 je contacte le centre EFS le plus proche de chez moi. 3- je suis

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points)

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) Lycée M hamdia Année scolaire : 2011/2012 Prof : Saïd Mounir Date : 17/05/2012 Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) EXERCIE N O 1: (4 points) : 1 : a-b 2 : b 3 : a-b 4 : d 5 : d 6 :

Plus en détail

Les leucémies de l adulte. Un guide de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches

Les leucémies de l adulte. Un guide de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches Les leucémies de l adulte Un guide de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches Impressum _Editeur Ligue suisse contre le cancer Effingerstrasse 40 case postale 8219 3001

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli Les cytokines et leurs récepteurs Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli l i@ i 1 Les cytokines et leurs récepteurs 2 mécanismes principaux d interactions cellulaires : - contact membranaire

Plus en détail

LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC)

LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC) LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC) La leucémie myéloïde chronique (LMC) est une hémopathie maligne appartenant au groupe des syndromes myéloprolifératifs. Elle est caractérisée par la présence d un marqueur

Plus en détail

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle 1 Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle Introduction Le personnel soignant est régulièrement confronté au risque de contamination par le virus de l immunodéficience humaine (VIH) mais

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

Introduction générale

Introduction générale Introduction générale Touchant près de 600 nouvelles personnes chaque année en France, la leucémie myéloïde chronique est une maladie affectant les cellules du sang et de la moelle osseuse (située au cœur

Plus en détail

MANUEL D INFORMATION DESTINÉ AUX MALADES ADULTES ATTEINTS D UNE LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUË. Réseau européen des leucémies (European LeukemiaNet)

MANUEL D INFORMATION DESTINÉ AUX MALADES ADULTES ATTEINTS D UNE LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUË. Réseau européen des leucémies (European LeukemiaNet) MANUEL D INFORMATION DESTINÉ AUX MALADES ADULTES ATTEINTS D UNE LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUË Réseau européen des leucémies (European Net) Groupe de travail n 6 «leucémie lymphoblastique aiguë (Workpackage

Plus en détail

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING TECHNIQUES D AVENIR Jonathan LONDNER, Aurélie HAUTIER Centre Régional de Traitement des Grands Brûlés Service de chirurgie Plastique, Hôpital de la Conception, Marseille. DIAGNOSTIC DÉTERSION BOURGEONNEMENT

Plus en détail

Apport de l IRM dans la

Apport de l IRM dans la Apport de l IRM dans la caractérisation tissulaire préopératoire des tumeurs rectales Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction

Plus en détail

Informations sur le cancer de l intestin

Informations sur le cancer de l intestin Informations sur le cancer de l intestin Le cancer de l intestin fait partie des affections malignes les plus fréquentes et représente la deuxième cause de mortalité par cancer en Suisse. Cette maladie

Plus en détail

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Parc d Innovation d Illkirch, France, le 10 mars 2010 Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Transgene (Euronext

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

82 collaborateurs 52 millions

82 collaborateurs 52 millions Édito Chiffre d affaires à fin Septembre 2007 Assemblée générale du 26 juin 2007 Réponses aux questions des actionnaires * Actualité R&D et produits I 2 : la science d Innate * Innate Pharma et ses actionnaires

Plus en détail

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE L. Lecoq, J. Gendre, N. Sturm, C. Letoublon, MN. Hilleret, JP. Zarski, V. Leroy

Plus en détail

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de Mabsolut-DEF-HI:Mise en page 1 17/11/11 17:45 Page1 le département prestataire de services de MABLife de la conception à la validation MAB Solut intervient à chaque étape de vos projets Création d anticorps

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte Mars 2012 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour faciliter la discussion sur

Plus en détail

L HEMOGRAMME un examen pas cher et qui peut rapporter gros

L HEMOGRAMME un examen pas cher et qui peut rapporter gros L HEMOGRAMME un examen pas cher et qui peut rapporter gros Joël X. CORBERAND Service d Hématologie Biologique Hôpital Rangueil CHU de Toulouse L hémogramme est en tête des demandes d examens biologiques

Plus en détail

Concours d Internat et de Résidanat

Concours d Internat et de Résidanat Concours d Internat et de Résidanat Ce programme a pour but d aider à la préparation des concours d internat et de résidanat. Il ne constitue en aucun cas un répertoire de «questions d examen» mais une

Plus en détail

Item 116 : Maladies autoimmunes

Item 116 : Maladies autoimmunes Item 116 : Maladies autoimmunes COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Définition du concept d'auto-immunité...3

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Mécanismes de l alloréactivité, des rejets de greffe et de la réaction du greffon contre l hôte.

Mécanismes de l alloréactivité, des rejets de greffe et de la réaction du greffon contre l hôte. Mécanismes de l alloréactivité, des rejets de greffe et de la réaction du greffon contre l hôte. Marcelo de Carvalho Bittencourt, Christophe Baron, Gilles Blancho, Myriam Labalette, Hélène Moins Teisserenc

Plus en détail

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Un taux de récidive de 30% dans les dix premières années chez des patientes en rémission complète après un traitement curatif, requiert

Plus en détail

L INSUFFISANCE CARDIAQUE

L INSUFFISANCE CARDIAQUE L INSUFFISANCE CARDIAQUE EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS À BASE DE CELLULES SOUCHES POUR L INSUFFISANCE CARDIAQUE? Bien qu aucun traitement à base de cellules souches pour l insuffisance cardiaque n ait encore

Plus en détail

Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon

Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon Bernard Fortin Mars 2014 Source: Comité consultatif de la Société canadienne du cancer : Statistiques canadiennes sur le cancer 2013. Toronto

Plus en détail

F.Benabadji Alger 22.11.13

F.Benabadji Alger 22.11.13 F.Benabadji Alger 22.11.13 ALLERGIE DANS LE MONDE 4ÉME RANG MONDIAL (OMS) PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE LES CAUSES Notre environnement (industriel, technologique, scientifique et climatique) * Allergènes

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Hématologie et soins infirmiers. Dr Stéphane MOREAU Hématologie clinique CHU LIMOGES

Hématologie et soins infirmiers. Dr Stéphane MOREAU Hématologie clinique CHU LIMOGES Hématologie et soins infirmiers Dr Stéphane MOREAU Hématologie clinique CHU LIMOGES Diaporama confectionné en collaboration avec : Pr Bordessoule, Pr Jaccard, Dr Girault, Dr Turlure Réseau Hématolim Plan

Plus en détail

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE NEUCHATEL, Suisse, 7 avril/prnewswire/ -- - LA LENALIDOMIDE est évaluée par l EMEA comme thérapie orale pour

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

TOUJOURS P L U S D E R E C H E R C H E

TOUJOURS P L U S D E R E C H E R C H E é d i t o r i a l s o m m a i r e la l e t t r e3 TOUJOURS P L U S D E R E C H E R C H E POUR D E M E I L L E U R S T R A I T E M E N T S Télévie 2005... Par Arsène Burny PRÉSIDENT DE LA COMMISSION TÉLÉVIE

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Sébastien Lacroix-Desmazes INSERM UMRS 1138 Immunopathology and herapeutic Immunointervention CRC - Paris, France Ma connaissance d un patient

Plus en détail

Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique

Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique À partir de la Vème année Médecine Générale et notamment pour les médecins anatomopathologues ANATOMIE PATHOLOGIQUE Hôpital du Bon Secours

Plus en détail

Dermatologie buccale

Dermatologie buccale Dermatologie buccale Sophie-Myriam DRIDI - Anne-Laure EJEIL Sophie KOSINSKI, Attachée, hôpital Albert Chenevier/Créteil, Paris. Anne-Laure EJEIL, MCU/PH, hôpital Bretonneau, Paris. François LEPELLETIER,

Plus en détail

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Jean Daniel Lelièvre, Yves Lévy, Pierre Miossec I-Introduction... 2 II-Les interférons... 2 II-1.L interféron... 3 II-1-a.

Plus en détail

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare Montréal, 24 mars 2015 David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting 1 RSSPQ, 2013 2 MÉDECINE INDIVIDUALISÉE Médecine personnalisée Médecine de précision Biomarqueurs Génomique

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Etude rétrospective de 45 cas Didier MAINARD, Jérôme DILIGENT Service de Chirurgie Orthopédique,

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein? Qu est-ce que le cancer du rein? L adénocarcinome rénal est le type le plus fréquent de cancer du rein 1. Le rôle des reins consiste à filtrer le sang et à évacuer les déchets de l organisme dans l urine.

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail