COMMERCE INTERNATIONAL, PRODUCTIVITÉ ET EMPLOI JUILLET 2017

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "COMMERCE INTERNATIONAL, PRODUCTIVITÉ ET EMPLOI JUILLET 2017"

Transcription

1 COMMERCE INTERNATIONAL, PRODUCTIVITÉ ET EMPLOI JUILLET 2017

2 LE DISCOURS SUR LE COMMERCE ENTRE PAYS DOTÉS EN CAPITAL ET PAYS DOTÉS EN TRAVAIL PEU QUALIFIÉ «Chaque pays exporte les biens dont la production requiert un usage intensif de facteurs de production pour lesquels il est relativement bien pourvu». Stolper et Samuelson (1947). Ex. : un pays développé est relativement riche en capital : il devrait, selon cet argument, exporter des biens dont la production requiert relativement plus de capital. Si un pays émergent est relativement riche en travail peu qualifié, il devrait, selon cet argument, exporter des biens dont la production requiert relativement plus de capital. Le commerce ferait alors baisser le prix du travail peu qualifié dans les pays développés, et augmenter les salaires du travail peu qualifié dans les pays émergents. Nbses hypothèses : concurrence pure et parfaite, technologie partout disponible, pas d effet d échelle Surtout : cette théorie ne reflète pas du tout les données du commerce international depuis des décennies. 2

3 N EXPLIQUE PAS L IMPORTANCE DU COMMERCE ENTRE PAYS DÉVELOPPÉS Source: OCDE. 3

4 NI L IMPORTANCE DU COMMERCE INTRA- BRANCHE. Lecture: l index vaut 0 quand aucun produit de la même catégorie n est simultanément importé ou exporté par un pays, et vaut 1 quand tout le commerce extérieur du pays est composé de biens simultanément importés et exportés. Le commerce intra-branche reflète notamment l activité de groupes avec des filiales dans différents pays et une chaîne logistique sur plusieurs pays. Source: OCDE. 4

5 LES NOUVELLES THÉORIES DU COMMERCE INTERNATIONAL (1/2): KRUGMAN Krugman (1991) souligne : l influence des coûts fixes de production, qui incitent les producteurs à élargir leurs marchés pour tirer profit d économies d échelle -> facteur d exportation ; la préférence des consommateurs pour la variété des produits, qui constitue un facteur d importation. Cette interprétation est bcp plus cohérente avec l intensité des échanges commerciaux entre pays développés, et au sein d une même branche de production. Limite: dans le modèle de Krugman, toutes les entreprises sont identiques, alors que les données indiquent que les entreprises exportatrices sont plus grandes, plus productives, et payent des salaires plus élevés. 5

6 LES NOUVELLES THÉORIES DU COMMERCE INTERNATIONAL (2/2): MELITZ Melitz (2003) complète Krugman en analysant un effet de sélection: l ouverture au commerce international favorise les entreprises les plus productives, celles qui ont la structure de coût la moins lourde et qui peuvent donc plus facilement investir pour s installer sur les marchés à l export. Sur le marché domestique, l arrivée de concurrents étrangers favorise aussi les entreprises les plus productives et fragilisent celles qui sont peu performantes. Exemple : Verhoogen (2008) montre que l augmentation des exportations du Mexique a coïncidé avec une hausse des inégalités salariales dans ce pays. Stolper-Samuelson auraient prédit à tort - une baisse des inégalités salariales dans ce pays intensif en travail peu qualifié. Krugman suggère que cette évolution reflète le fait que seules les entreprises les plus productives ont pu tirer profit de cette ouverture du commerce extérieur et augmenter les salaires versés. Au total, un lien entre commerce international et productivité des entreprises nationales apparaît. C est une intuition fondamentale et elle est bien confirmée par les données. 6

7 LA GLOBAL VALUE CHAIN ET LE COMMERCE INTRA-GROUPE (1/3) 7

8 LA GLOBAL VALUE CHAIN ET LE COMMERCE INTRA-GROUPE (2/3) Source: OCDE. Les biens intermédiaires représentent plus de la moitié du commerce extérieur des pays de l OCDE. Proportion relativement stable dans le temps. Le commerce extérieur de l OCDE est donc en bonne partie constitué de produits qui ne sont pas consommés mais utilisés dans une chaîne de production d autres biens. Source: US census bureau 8

9 LA GLOBAL VALUE CHAIN ET LE COMMERCE INTRA-GROUPE (3/3) 9

10 UN EFFET SANS DOUTE FAVORABLE DU COMMERCE SUR L EMPLOI ET LA PRODUCTIVITÉ Un examen attentif et rigoureux des données suggère qu une libéralisation du commerce extérieur diminue, au moins à terme, le chômage (Dutt et al. (2009)) et redresse les salaires réels (Felbemayret al. (2011)). augmente le revenu par tête : Frankel et Romer (1999) estiment, sur 150 pays, qu une hausse du commerce extérieur de 1% augmente en moyenne le revenu par tête de 2%. renforce la productivité: Alcala et Ciccone (2004) suggèrent qu une hausse de 1% de l ouverture au commerce extérieur (exports + imports en part de PIB) renforce la productivité de 1,2%. Cf. effet de sélection analysé par Melitz (2003). 10

11 AVEC DES EFFETS REDISTRIBUTIFS COMPLEXES Statistiquement, une corrélation semble exister entre commerce international et hausse des inégalités salariales. Les effets du commerce international sur les inégalités salariales paraissent complexes. Helpmanet al. (2010) suggèrent que l ouverture au commerce international... n est pas susceptible d avoir d effet significatif sur les salaires des travailleurs peu qualifiés (car ils sont surtout employés par des entreprises qui n exportent pas) peut dégrader l emploi et les salaires des travailleurs à niveau de qualification intermédiaire(car ils peuvent être employés par des entreprises développant leur activité à l international et finir par avoir une productivité insuffisante pour une entreprise exportatrice dont la productivité augmente tendanciellement, cf. effet de sélection de Melitz). bénéficient aux salariés les plus productifs, que les entreprises exportatrices recherchent de plus en plus. -> problématique des «petites classes moyennes» 11

12 LE CAS DU BREXIT (1/2): EFFET POSSIBLES SUR LA PRODUCTIVITÉ DES EXPORTATEURS ANGLAIS Les études académiques les plus récentes montrent, pour les entreprises exportatrices, que : leur productivité est significativement plus élevée que celle des entreprises qui n importent pas (Bernard et al. (2003)). Effet Melitz. ou, du moins, le fait d exporter augmente la probabilité de survie de l entreprise et sa capacité à augmenter son volume d emploi (Bernard and Jensen, 1999). une sortie de l Union Européenne (sans nouveau traité de libreéchange) déclencherait une perte de Productivité Globale des Facteurs conduisant à une perte de PIB de 3.2% à long terme (Corcos et al. (2011)) soit environ 0,2% de croissance par an pendant 15 ans. 12

13 LE CAS DU BREXIT (2/2): EFFET POSSIBLES SUR LA PRODUCTIVITÉ DES IMPORTATEURS ANGLAIS Les études académiques les plus récentes montrent, pour les entreprises importatrices, que : la productivité d une entreprise qui importe augmente (accès à une plus grande variété de biens intermédiaires, à la technologie incorporée dans des biens importés )(Altomonteet al., 2013). L effet favorable sur la productivité serait compris entre 20% et 40% sur données italiennes (Castellani et al., 2010) et belges (Muûls and Pisu, 2009) par rapport aux entreprises qui n importent pas. une sortie de l Union Européenne (sans nouveau traité de libreéchange) déclencherait une perte de productivité des entreprises importatrices conduisant à une perte de PIB de 1,8% à long terme. Le seul effet du Brexitsur la productivité industrielle anglaise, sans nouveau traité de libre échange, atteindrait =5% (-> -0,5% de PIB sur 10 ans). 13

14 CONCLUSION 1. L argumentation sur le commerce comme réflétant l échange de biens entre pays relativement dotés en capital vs travail peu qualifié remonte à un travail de 1947 qui ne colle pas avec les données des décennies récentes : importance du commerce intra-branche, intra-groupe, et entre pays développés. 2. Une explication cohérente avec les données souligne le rôle déterminant des coûts fixes et des effets d échelle (-> élargir ses marchés). Elle explique aussi le lien observé entre ouverture au commerce international, emploi et - plus encore - productivité des entreprises (donc croissance). 3. L effet du commerce international sur les inégalités salariales est complexe, ne paraît pas massif à terme, et pèserait davantage sur les «petites classes moyennes» que sur les travailleurs peu qualifiés qui, souvent, ne travaillent pas dans des entreprises soumises à la concurrence internationale (services). 14

15 Bibliographie: Alcala F. and A.Ciccone (2004), Trade and Productivity, Quarterly Journal of Economics, Corcos G., M.Del Gatto, G.Mion and G.I.P. Ottaviano (2011), Productivity and firm selection : quantifying the «new» gains from trade, The Economic Journal, 122, Helpman E., O.Itskhoki and S.Redding (2010), Unequal effects of trade on workers with different abilities, Journal of the European Economic Association, 8(2-3), pp Krugman P. (1991), Increasing Returns and Economic Geography, Journal of Political Economy, 99(3).pp Melitz M. (2003), The impact of trade on intra-industry reallocations and aggregate industry productivity, Econometrica, 71(6), pp Contact : Frédéric Gonand (UIMM) - fgonand@uimm.com

16

- Introduction : la globalisation commerciale d hier et d aujourd hui

- Introduction : la globalisation commerciale d hier et d aujourd hui Plan du cours : - Introduction : la globalisation commerciale d hier et d aujourd hui - I. Les théories du commerce international - les avantages comparatifs (Ricardo) - les dotations de facteurs (HOS)

Plus en détail

POINTS DE REPÈRE SUR LA FÉVRIER 2015 PRODUCTIVITÉ EN FRANCE

POINTS DE REPÈRE SUR LA FÉVRIER 2015 PRODUCTIVITÉ EN FRANCE POINTS DE REPÈRE SUR LA FÉVRIER 2015 PRODUCTIVITÉ EN FRANCE MESURER LA PRODUCTIVITÉ Productivité du travail : valeur ajoutée / stock d heures travaillées. Elle est simple à calculer et facilement compréhensible.

Plus en détail

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé L augmentation des salaires du personnel de l administration publique

Plus en détail

Programme «Société et Avenir»

Programme «Société et Avenir» Programme «Société et Avenir» Rapport final volet «Synthèse de recherche» 1 CONTRAT DE RECHERCHE : TA/00/23 ACRONYME DU PROJET : REFBARIN TITRE : «RÉFORME DU MARCHÉ DES BIENS ET SERVICES, NÉGOCIATION SALARIALE

Plus en détail

L accumulation de réserves de change est-elle un indicateur d enrichissement d une nation?

L accumulation de réserves de change est-elle un indicateur d enrichissement d une nation? L accumulation de réserves de change est-elle un indicateur d enrichissement d une nation? Edouard VIDON Direction des Analyses macroéconomiques et de la Prévision Service des Études macroéconomiques et

Plus en détail

VI. TENDANCES DE L INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER DANS LES PAYS DE L OCDE

VI. TENDANCES DE L INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER DANS LES PAYS DE L OCDE VI. TENDANCES DE L INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER DANS LES PAYS DE L OCDE Introduction L investissement direct étranger a des effets bénéfiques sur l économie L investissement direct étranger (encadré

Plus en détail

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements Identité fondamentale: Y= C + I + G + EX - IM Y: PIB (Produit Intérieur Brut) C: Consommation I: Investissement G: Dépenses

Plus en détail

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition

Plus en détail

Document 1.2: Définition de l indicateur d ouverture (OPENNESS) de Sachs et Warner,1995

Document 1.2: Définition de l indicateur d ouverture (OPENNESS) de Sachs et Warner,1995 PROGRAMME DE FORMATION CONTINUE SESSION 6 : RENNES, 1314 MARS 2008 Atelier : Ouverture et croissance Animé par Akiko SuwaEisenmann (EEP) L objectif de cet atelier est d examiner les données de plusieurs

Plus en détail

L IMPACT DES DÉLOCALISATIONS SUR L'EMPLOI : PROBLÈMES DE MESURE ET IMPLICATIONS POLITIQUES

L IMPACT DES DÉLOCALISATIONS SUR L'EMPLOI : PROBLÈMES DE MESURE ET IMPLICATIONS POLITIQUES L IMPACT DES DÉLOCALISATIONS SUR L'EMPLOI : PROBLÈMES DE MESURE ET IMPLICATIONS POLITIQUES Version préliminaire : prière de ne pas citer sans l autorisation préalable de l auteur Thomas Hatzichronoglou

Plus en détail

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 CCE 2014-2415 Rapport technique 2014 22 décembre 2014 2 CCE 2014-2415 3 CCE 2014-2415 Le tableau 1 présente les principaux indicateurs du contexte macro-économique belge

Plus en détail

CREER ET DEVELOPPER SON ACTIVITE EN PORTAGE SALARIAL L ENTREPRISE AUTREMENT!

CREER ET DEVELOPPER SON ACTIVITE EN PORTAGE SALARIAL L ENTREPRISE AUTREMENT! CREER ET DEVELOPPER SON ACTIVITE EN PORTAGE SALARIAL L ENTREPRISE AUTREMENT! SOMMAIRE Définition du portage salarial Une activité bordée par la loi Qui est concerné par le portage salarial Les atouts pour

Plus en détail

BASE DE DONNÉES DES ASPECTS SOCIOÉCONOMIQUES EN MÉDITERRANÉE OCCIDENTALE

BASE DE DONNÉES DES ASPECTS SOCIOÉCONOMIQUES EN MÉDITERRANÉE OCCIDENTALE BASE DE DONNÉES DES ASPECTS SOCIOÉCONOMIQUES EN MÉDITERRANÉE OCCIDENTALE CETMO-ASE Version 08.01 Année de référence 2008 Février 2013 BASE DE DONNÉES DES ASPECTS SOCIOÉCONOMIQUES EN MÉDITERRANÉE OCCIDENTALE

Plus en détail

Evaluer l ampleur des économies d agglomération

Evaluer l ampleur des économies d agglomération Pierre-Philippe Combes GREQAM - Université d Aix-Marseille Ecole d Economie de Paris CEPR Janvier 2008 Supports de la présentation Combes, P.-P., T. Mayer et J.-T. Thisse, 2006, chap. 11. Economie Géographique,

Plus en détail

Cet article est une analyse de la question de la

Cet article est une analyse de la question de la Perspective de la future croissance de la productivité au Canada Thomas A. Wilson* Université de Toronto Cet article est une analyse de la question de la future croissance de la productivité du Canada

Plus en détail

ATELIER COMMERCE, INVESTISSEMENT ET DEVELOPPEMENT AU SENEGAL

ATELIER COMMERCE, INVESTISSEMENT ET DEVELOPPEMENT AU SENEGAL République du Sénégal Ministère de l Economie et des Finances 1 ATELIER COMMERCE, INVESTISSEMENT ET DEVELOPPEMENT AU SENEGAL Nature des interactions entre le commerce international et les IDE (complémentarité

Plus en détail

La finance, facteur d inégalités

La finance, facteur d inégalités La finance, facteur d inégalités Olivier GODECHOT Cette étude montre que, contrairement aux idées reçues, les PDG et des superstars du sport ou du divertissement ne sont pas les premiers responsables de

Plus en détail

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite)

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite) Chapitre 6 Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique 1 Objectifs d apprentissage Faire la distinction entre le stock de capital et de la richesse et le flux de production, de revenu,

Plus en détail

LSM2 : un modèle avec secteur bancaire pour le Luxembourg

LSM2 : un modèle avec secteur bancaire pour le Luxembourg LSM2 : un modèle avec secteur bancaire pour le Luxembourg Szabolcs Deák 1 - Lionel Fontagné 2 - Marco Maffezzoli 3 - Massimiliano Marcellino 4 Introduction Les modèles dynamiques stochastiques d équilibre

Plus en détail

MATTEO CACCIATORE LA MACROÉCONOMIE

MATTEO CACCIATORE LA MACROÉCONOMIE MATTEO CACCIATORE LA MACROÉCONOMIE DE LA RÉGLEMENTATION DES MARCHÉS La vague de crises qui a débuté en 2008 a relancé le débat sur la déréglementation des marchés comme outil pour améliorer la performance

Plus en détail

INCIDENCE DU COMMERCE EXTÉRIEUR SUR LE COMMERCE INTÉRIEUR : NOUVELLE ANALYSE DE LA COURBE EN «L» NOUVELLE ANALYSE DE LA COURBE EN «L»

INCIDENCE DU COMMERCE EXTÉRIEUR SUR LE COMMERCE INTÉRIEUR : NOUVELLE ANALYSE DE LA COURBE EN «L» NOUVELLE ANALYSE DE LA COURBE EN «L» INCIDENCE DU COMMERCE EXTÉRIEUR SUR LE COMMERCE INTÉRIEUR : NOUVELLE ANALYSE DE LA COURBE EN «L» INCIDENCE DU COMMERCE EXTÉRIEUR SUR LE COMMERCE INTÉRIEUR : NOUVELLE ANALYSE DE LA COURBE EN «L» ARTICLE

Plus en détail

POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs

POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs Séminaire CGTM Mercredi 19 mars 2008 Danielle LAPORT Sociologue Ingénieur Social Equipe de Recherche REV Université Paris XII Val-de-Marne Il me revient

Plus en détail

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances August 2014 ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances Résumé L Association canadienne de la construction (ACC) représente 20 000 entreprises membres

Plus en détail

Code du Travail, Art. L6222-23 à L6222-33

Code du Travail, Art. L6222-23 à L6222-33 F I C H E P R A T I Q U E N 2 R E M U N E R A T I O N E T A I D E S L I E E S A U C O N T R A T D A P P R E N T I S S A G E L apprenti est titulaire d un contrat de travail de type particulier : il est

Plus en détail

Introduction : pour une refonte générale de notre système de retraite

Introduction : pour une refonte générale de notre système de retraite Introduction : pour une refonte générale de notre système de retraite Conséquence de l empilement des régimes et de modes de calculs complexes, nul ne sait exactement quels seront ses droits à la retraite.

Plus en détail

LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013

LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013 LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES 1. Facteurs structurels du ralentissement de la croissance dans les BRIC 2. Interdépendances commerciales entre les BRIC et le reste du monde Françoise Lemoine, Deniz

Plus en détail

Nouvellesperspectives politiqueset économiques en Europe

Nouvellesperspectives politiqueset économiques en Europe Nouvellesperspectives politiqueset économiques en Europe 11 mars 2015 Didier REYNDERS Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires étrangères et européennes - 1 - Table des matières I. Situation économique

Plus en détail

Simulation d une économie monétaire (programmation impérative, sujet 3)

Simulation d une économie monétaire (programmation impérative, sujet 3) Simulation d une économie monétaire (programmation impérative, sujet 3) http://sfc-abm.org/students/mief/ 10 février 2014 Table des matières 1 Sujet 2 2 Description plus détaillée de la simulation 3 2.1

Plus en détail

Macroéconomie. Monnaie et taux de change

Macroéconomie. Monnaie et taux de change Macroéconomie Monnaie et taux de change Marché des changes Le taux de change de en $ correspond au nombre de $ que l on peut acheter avec un exemple: 1 = 1,25 $ Une appréciation/dépréciation du taux de

Plus en détail

Les finances de la sécurité sociale

Les finances de la sécurité sociale Les finances de la sécurité sociale B. Eugène T. Stragier K. Van Cauter L. Van Meensel () Introduction L une des fonctions principales des pouvoirs publics consiste à protéger la population d un certain

Plus en détail

Les salaires réels ont ils été affectés par les évolutions du chômage en France avant et pendant la crise?

Les salaires réels ont ils été affectés par les évolutions du chômage en France avant et pendant la crise? Les salaires réels ont ils été affectés par les évolutions du chômage en France avant et pendant la crise? Grégory Verdugo Direction des Études microéconomiques et structurelles Service des Analyses microéconomiques

Plus en détail

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Mars 2015 Luc Masure Plan de la présentation 1. Le Bureau fédéral du Plan 2. Cadre historique de la politique salariale et des dispositifs d exonération

Plus en détail

L internationalisation des entreprises : une analyse microéconomique de la mondialisation

L internationalisation des entreprises : une analyse microéconomique de la mondialisation L internationalisation des entreprises : une analyse microéconomique de la mondialisation L accroissement des échanges internationaux de biens, et à un moindre degré de services, est sans aucun doute l

Plus en détail

Centre d analyse stratégique LA NOTE. D ANALySE Économie Finances

Centre d analyse stratégique LA NOTE. D ANALySE Économie Finances Centre d analyse stratégique Les ressources humaines, clé de l internationalisation des entreprises françaises Depuis plusieurs années, on sait qu améliorer les capacités des petites et moyennes entreprises

Plus en détail

Does it pay to improve Corporate Governance? An empirical analysis of European Equities

Does it pay to improve Corporate Governance? An empirical analysis of European Equities Does it pay to improve Corporate Governance? An empirical analysis of European Equities Joseph GAWER NATIXIS Asset Management Université Paris Dauphine joseph.gawer@am.natixis.com Association Française

Plus en détail

Mutations du commerce extérieur chinois

Mutations du commerce extérieur chinois N 352 Mars 215 La La Lettre du Mutations du commerce extérieur chinois En 213, la Chine est devenue la première puissance commerciale du monde. La progression des échanges extérieurs du pays continue à

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014

Pacte de responsabilité et de solidarité. Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014 Pacte de responsabilité et de solidarité Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014 1 2 Le Pacte : quels bénéficiaires? Les entreprises Toutes les entreprises, quelle que soit

Plus en détail

La rémunération de l apprenti :

La rémunération de l apprenti : F I C H E P R A T I Q U E N 2 R E M U N E R A T I O N E T A I D E S L I E E S A U C O N T R A T D A P P R E N T I S S A G E L apprenti est titulaire d un contrat de travail de type particulier : il est

Plus en détail

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables Cycle de Conférence à la Cour de Cassation 21 février 2005 Alain Duchâteau Directeur de la Surveillance Générale

Plus en détail

Les investissements internationaux

Les investissements internationaux Conclusion : Doit-on réguler les IDE? Les investissements internationaux Introduction : Qu est ce qu un investissement direct à l étranger (IDE)? I) L évolution des IDE 1 Les IDE : une affaire entre riches

Plus en détail

DEVOIR N 1 économie générale

DEVOIR N 1 économie générale PROGRAMME : DEVOIR N 1 économie générale L économie et son domaine Le circuit économique comme méthode d'analyse La production marchande et non marchande Le travail Le capital et le progrès technique Le

Plus en détail

Info-commerce : Incertitude économique mondiale

Info-commerce : Incertitude économique mondiale Info-commerce : Incertitude économique mondiale avril 2012 Panel de recherche d EDC Résultats du sondage de février 2012 Faits saillants Même si les É.-U. restent une importante destination commerciale,

Plus en détail

D après les estimations de la CNUCED (1), il. État des lieux du commerce. international. Le rôle des firmes multinationales dans le commerce

D après les estimations de la CNUCED (1), il. État des lieux du commerce. international. Le rôle des firmes multinationales dans le commerce Le rôle des firmes multinationales dans le commerce L essor est concomitant d'une explosion du nombre de firmes multinationales. Longtemps, celles-ci se sont cantonnées à la recherche d un accès aux matières

Plus en détail

Eric BARGET, MCF à la Faculté des sports de Poitiers CEREGE (Centre de Recherche en Gestion), IAE de Poitiers

Eric BARGET, MCF à la Faculté des sports de Poitiers CEREGE (Centre de Recherche en Gestion), IAE de Poitiers Journée d étude sur «la métalogistique des événements sportifs» CRO3S / UFR STAPS d Orléans / 2 mai 2006 Eric BARGET, MCF à la Faculté des sports de Poitiers CEREGE (Centre de Recherche en Gestion), IAE

Plus en détail

L investissement direct et les entreprises françaises

L investissement direct et les entreprises françaises INVESTISSEMENT L investissement direct et les entreprises françaises Michel Houdebine et Agnès Topiol-Bensaïd* * Au moment de la rédaction de cet article, Michel Houdebine et Agnès Topiol-Bensaïd appartenaient

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007

LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007 LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007 Les notes de l IPP n 10 Juin 2014 Guillaume Bazot www.ipp.eu Résumé La finance a pris

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Commerce et transfert de technologies : les cas comparés de la Turquie, de l'inde et de la Chine

Commerce et transfert de technologies : les cas comparés de la Turquie, de l'inde et de la Chine N 2003 16 Novembre Commerce et transfert de technologies : les cas comparés de la Turquie, de l'inde et de la Chine Françoise Lemoine Deniz Ünal-Kesenci Commerce et transfert de technologies : les cas

Plus en détail

DES PAROLES ET DES ACTES : LES 4 MENSONGES DE MONSIEUR LENGLET

DES PAROLES ET DES ACTES : LES 4 MENSONGES DE MONSIEUR LENGLET Cette fiche élaborée par la commission économie du Parti de Gauche révèle les 4 "erreurs" fondamentales issues de l'argumentaire que Monsieur Lenglet a opposé à Jean-Luc Mélenchon lors de l'émission des

Plus en détail

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations

Plus en détail

Hausse de la fiscalité sur l énergie et baisse d autres formes de prélèvement : résultats macroéconomiques

Hausse de la fiscalité sur l énergie et baisse d autres formes de prélèvement : résultats macroéconomiques Bureau fédéral du Plan Avenue des Arts 47-49, 1000 Bruxelles http://www.plan.be WORKING PAPER 11-09 Hausse de la fiscalité sur l énergie et baisse d autres formes de prélèvement : résultats macroéconomiques

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

Les chiffres essentiels des retraites Mis en ligne en mars 2011

Les chiffres essentiels des retraites Mis en ligne en mars 2011 Les chiffres essentiels des retraites Mis en ligne en mars 2011 Les bénéficiaires de retraites Nombre de retraités, selon les différents régimes (COR janvier 2010) : 16 millions dont : 11,3 millions :

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier Pacte de responsabilité et de solidarité Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier 1 2 INTERVENTION DE MONSIEUR MICHEL JOUVENOT DIRECTEUR DE LA BANQUE

Plus en détail

I) L ouverture des économies à l international

I) L ouverture des économies à l international L autarcie s oppose au système du libreéchange. I) L ouverture des économies à l international A) La mesure des échanges de biens et services. La balance des transactions courantes. Cette balance retrace

Plus en détail

Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles.

Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles. Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles. Un groupe de travail se réunit sous la Présidence de Pierre BURBAN au

Plus en détail

VI. ÉCHANGES INTRA-BRANCHE ET INTRA-GROUPE ET INTERNATIONALISATION DE LA PRODUCTION

VI. ÉCHANGES INTRA-BRANCHE ET INTRA-GROUPE ET INTERNATIONALISATION DE LA PRODUCTION VI. ÉCHANGES INTRA-BRANCHE ET INTRA-GROUPE ET INTERNATIONALISATION DE LA PRODUCTION Introduction et résumé L internationalisation des systèmes de production, qui reposent de plus en plus sur des structures

Plus en détail

REVOIR LE FINANCEMENT DE L ASSURANCE MALADIE EN BASCULANT DES COTISATIONS SOCIALES VERS D AUTRES SOURCES DE FINANCEMENT

REVOIR LE FINANCEMENT DE L ASSURANCE MALADIE EN BASCULANT DES COTISATIONS SOCIALES VERS D AUTRES SOURCES DE FINANCEMENT REVOIR LE FINANCEMENT DE L ASSURANCE MALADIE EN BASCULANT DES COTISATIONS SOCIALES VERS D AUTRES SOURCES DE FINANCEMENT Revoir le mode de financement de notre système d Assurance-maladie, institution à

Plus en détail

performances des entreprises et emploi Internationalisation, Préface de Louis Gallois Alexandre Gazaniol

performances des entreprises et emploi Internationalisation, Préface de Louis Gallois Alexandre Gazaniol Internationalisation, performances des entreprises et emploi Alexandre Gazaniol Préface de Louis Gallois Internationalisation, performances des entreprises et emploi Alexandre Gazaniol, Internationalisation,

Plus en détail

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et

Plus en détail

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Dans la perspective de la première conférence franco-allemande sur l énergie qui se tiendra le 2 juillet prochain à Paris 1, il paraît

Plus en détail

Section : SCIENCES ECONOMIQUES ET SOCIALES

Section : SCIENCES ECONOMIQUES ET SOCIALES CAPES CONCOURS EXTERNE ET CAFEP Section : SCIENCES ECONOMIQUES ET SOCIALES EPREUVES D ADMISSIBILITE EPREUVES D ADMISSION Ministère de l Education nationale > www.education.gouv.fr - Sujet de dissertation

Plus en détail

Le Dollar, l Innovation et l Emploi. Gilles Saint Paul. Toulouse School of Economics. Birkbeck College

Le Dollar, l Innovation et l Emploi. Gilles Saint Paul. Toulouse School of Economics. Birkbeck College Le Dollar, l Innovation et l Emploi Gilles Saint Paul Toulouse School of Economics Birkbeck College Confronté à un sujet pareil, tout économiste «bien né» aura pour premier réflexe de se retrancher vers

Plus en détail

Comment va la vie en France?

Comment va la vie en France? Comment va la vie en France? L Initiative du vivre mieux, lancée en 2011, se concentre sur les aspects de la vie qui importent aux gens et qui ont un impact sur leur qualité de vie. L Initiative comprend

Plus en détail

PARTENARIAT ENTRE LE SYSTEME DES NATIONS UNIES ET LE SENEGAL POUR UN DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL INCLUSIF ET DURABLE

PARTENARIAT ENTRE LE SYSTEME DES NATIONS UNIES ET LE SENEGAL POUR UN DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL INCLUSIF ET DURABLE PARTENARIAT ENTRE LE SYSTEME DES NATIONS UNIES ET LE SENEGAL POUR UN DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL INCLUSIF ET DURABLE Par Madame F. Bintou DJIBO, COORDONNATRICE DU SYSTÈME DES NATIONS UNIES AU SENEGAL Plan

Plus en détail

Le taux de change, la productivité et le niveau de vie

Le taux de change, la productivité et le niveau de vie Le taux de change, la productivité et le niveau de vie Robert Lafrance et Lawrence L. Schembri, département des Relations internationales Au cours des années 19, le niveau de vie des Canadiens relativement

Plus en détail

Interpréter correctement l évolution de la part salariale.

Interpréter correctement l évolution de la part salariale. Interpréter correctement l évolution de la part salariale. Gilles Saint-Paul Université de Toulouse I et Ministère de l Ecologie En, la part des salaires dans la valeur ajoutée (ou dans le PIB) est un

Plus en détail

TRAVAIL ET GESTION DE L EMPLOI?

TRAVAIL ET GESTION DE L EMPLOI? INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES E n s e l i m i t a n t à u n e présentation graphique simple et en insistant sur les déterminants de l'offre et de la demande, on expliquera l'analyse néoclassique du fonctionnement

Plus en détail

Observatoire des politiques publiques :

Observatoire des politiques publiques : Observatoire des politiques publiques : Les Français et l économie sociale et solidaire Sondage Ifop pour Acteurs Publics Contact Ifop : Damien Philippot Directeur des Etudes Politiques Département Opinion

Plus en détail

Perspectives de l industrie suisse Pierres et Terres

Perspectives de l industrie suisse Pierres et Terres Perspectives de l industrie suisse Pierres et Terres Session d hiver 2008 de l ASGB Association suisse de l industrie des Graviers et du Béton Jongny, le 20 février 2008 Christoph Koellreuter, Fondateur

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du date Ville

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du date Ville Pacte de responsabilité et de solidarité Réunion du date Ville 1 Le Pacte : quel contexte? Contexte national : début de reprise économique, mais chômage encore trop fort Dans notre région, une problématique

Plus en détail

Présentation à l Institut canadien de la retraite et des avantages sociaux. Selon Wikipédia

Présentation à l Institut canadien de la retraite et des avantages sociaux. Selon Wikipédia Évaluation actuarielle du Régime de rentes du Québec au 31 décembre 2012, une œuvre de science-fiction? Présentation à l Institut canadien de la retraite et des avantages sociaux Georges Langis Actuaire

Plus en détail

immigration conséquences positives pour les assurances sociales

immigration conséquences positives pour les assurances sociales immigration conséquences positives pour les assurances sociales Fiche d information 4 : Assurances sociales L essentiel en bref : Seuls ceux qui cotisent aux assurances sociales peuvent bénéficier de leurs

Plus en détail

Les PME sont une composanteimportante du commerce extérieur suisse

Les PME sont une composanteimportante du commerce extérieur suisse Éclairage Les PME sont une composanteimportante du commerce extérieur suisse Au coursdes deux dernières décennies, l intégration de l économie suisse au reste de la planète s estquasiment accrue chaque

Plus en détail

Les mutations de l offre Epargne Retraite

Les mutations de l offre Epargne Retraite Les mutations de l offre Epargne Retraite Forum International de Paris sur la Gestion de l Epargne Retraite Monique TEZENAS du MONTCEL 10 Avril 2012 BANQUE - FINANCE - ASSURANCE PROTECTION SOCIALE 10,

Plus en détail

CHARGES SOCIALES DES TRAVAILLEURS INDÉPENDANTS

CHARGES SOCIALES DES TRAVAILLEURS INDÉPENDANTS CHARGES SOCIALES DES TRAVAILLEURS INDÉPENDANTS Paiement des cotisations : précisions sur les nouvelles modalités de calcul et d appel de cotisations des indépendants Circulaire RSI n 2007-91 du 20 juillet

Plus en détail

Fiche 8 : Libre-échange et protectionnisme

Fiche 8 : Libre-échange et protectionnisme Fiche 8 : Libre-échange et protectionnisme Plan de la fiche 1. Notions de base 2. Problèmes économiques et sociaux 3. Théories et auteurs 4. Repères historiques La croissance économique dans le monde est-elle

Plus en détail

3. Agrégats, ratios et équilibres macroéconomiques

3. Agrégats, ratios et équilibres macroéconomiques 3. Agrégats, ratios et équilibres macroéconomiques Le calcul du PIB (1) PIB : Résultat final de l activité de production des unités productrices résidentes 3 façons de le mesurer : Par la production Par

Plus en détail

Une étude de différentes analyses réalisées par le BIT

Une étude de différentes analyses réalisées par le BIT Association internationale de la sécurité sociale Quinzième Conférence internationale des actuaires et statisticiens de la sécurité sociale Helsinki, Finlande, 23-25 mai 2007 Comparaison des hypothèses

Plus en détail

BASE DE DONNEES - MONDE

BASE DE DONNEES - MONDE BASE DE DONNEES - MONDE SOMMAIRE Partie I Monnaies Partie II Epargne/Finances Partie III Démographie Partie IV Finances publiques Partie V Matières premières Partie I - Monnaies Cours de change euro/dollar

Plus en détail

Le multiplicateur monétaire (de crédit) : hier et aujourd'hui

Le multiplicateur monétaire (de crédit) : hier et aujourd'hui 23 février - N 27-72 Le multiplicateur monétaire (de crédit) : hier et aujourd'hui Le multiplicateur monétaire (de crédit) est la théorie qui explique quel montant de crédit (de masse monétaire) peut être

Plus en détail

Etats-Unis : le pays qui a le plus besoin de la mondialisation prêt à céder à la tentation protectionniste

Etats-Unis : le pays qui a le plus besoin de la mondialisation prêt à céder à la tentation protectionniste 1 avril 9 - N 17 Etats-Unis : le pays qui a le plus besoin de la mondialisation prêt à céder à la tentation protectionniste Des indices multiples montrent que la tentation protectionniste est de plus en

Plus en détail

Le cadre itératif de la recherche collaborative est une approche concertée qui fait grandement appel aux intervenants

Le cadre itératif de la recherche collaborative est une approche concertée qui fait grandement appel aux intervenants Contexte À mesure que la concurrence s intensifie à l échelle mondiale, l innovation en matière de logistique* pour les manufacturiers canadiens s étend du niveau de à la chaîne d approvisionnement. Pour

Plus en détail

Régime d indemnités pour perte de salaire de RBC Assurances. Protégez vos employés tout en réalisant des économies

Régime d indemnités pour perte de salaire de RBC Assurances. Protégez vos employés tout en réalisant des économies Régime d indemnités pour perte de salaire de RBC Assurances Protégez vos employés tout en réalisant des économies Table des matières Protégez vos employés tout en réalisant des économies 1 Qu est-ce qu

Plus en détail

Le régime social des cotisations patronales de protection sociale complémentaire

Le régime social des cotisations patronales de protection sociale complémentaire Le régime social des cotisations patronales de protection sociale complémentaire SOMMAIRE 1 Assujettissement à cotisations sociales... 3 1.1 Cotisations concernées par l exemption d assiette... 3 1.2 Limites

Plus en détail

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION DU 2 MARS 2012 5 B-10-12

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION DU 2 MARS 2012 5 B-10-12 DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION DU 2 MARS 2012 5 B-10-12 IMPOT SUR LE REVENU. REGLES PARTICULIERES APPLICABLES AUX PERSONNES NON DOMICILIEES EN FRANCE. RETENUE A LA SOURCE SUR LES

Plus en détail

Qu est-ce que la compétitivité?

Qu est-ce que la compétitivité? Qu est-ce que la compétitivité? Le but de ce dossier pédagogique est d expliquer la notion de compétitivité d une entreprise, d un secteur ou d un territoire. Ce concept est délicat à appréhender car il

Plus en détail

Mutualisation commerciale en Chine

Mutualisation commerciale en Chine Mutualisation commerciale en Chine Concept Permettre à un groupe de 3 à 4 sociétés de disposer d un bureau de représentation et d un Commercial partagé 1. Un bureau local à destination 2. Un développeur

Plus en détail

master Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Collection BANQUE FINANCE ASSURANCE

master Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Collection BANQUE FINANCE ASSURANCE Collection master BANQUE FINANCE ASSURANCE Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Table des matières Introduction... 9 Chapitre 1 L entreprise : l investissement

Plus en détail

du petit investisseur belge s est profondément modifiée. L éventail des choix s est élargi et les coûts ont fortement

du petit investisseur belge s est profondément modifiée. L éventail des choix s est élargi et les coûts ont fortement INVESTIRMONEYTALK DIFFÉRENCES DE TARIFS ENTRE COURTIERS EN LIGNE Investir au meilleur prix Avec la venue des courtiers en ligne, il est devenu plus facile et souvent moins cher d investir en Bourse. Mais

Plus en détail

Réduction de la commande publique : jusqu à 2 points de croissance en moins en 2009?

Réduction de la commande publique : jusqu à 2 points de croissance en moins en 2009? Note expresse N 61 juin 2009 Réduction de la commande publique : jusqu à 2 points de croissance en moins en 2009? Moteur essentiel du dynamisme économique réunionnais, la commande publique a contribué

Plus en détail

Les investissements en centres de distribution à l extérieur du Canada ne sont pas aussi courants que sur le territoire national

Les investissements en centres de distribution à l extérieur du Canada ne sont pas aussi courants que sur le territoire national Les investissements en centres de distribution à l extérieur du Canada ne sont pas aussi courants que sur le territoire national Le secteur de la fabrication de matériel ferroviaire roulant rationalise

Plus en détail

résumé un développement riche en emplois

résumé un développement riche en emplois ne pas publier avant 00:01 Gmt le mardi 27 mai 2014 résumé un développement riche en emplois Rapport sur le Travail dans le Monde 2014 Un développement riche en emplois Résumé ORGANISATION INTERNATIONALE

Plus en détail

KU Leuven. Étude sur l importance du crédit à la consommation et du crédit hypothécaire dans l économie belge

KU Leuven. Étude sur l importance du crédit à la consommation et du crédit hypothécaire dans l économie belge Étude sur l importance du crédit à la consommation et du crédit hypothécaire dans l économie belge Prof. Dr Nancy Huyghebaert Professeur Corporate Finance Département «Accountancy, Finance & Insurance

Plus en détail

UNE MUTUELLE POUR TOUS

UNE MUTUELLE POUR TOUS Direction de la communication Tél. : 05 59 46 60 40 Courriel : communication@bayonne.fr Le 15 décembre 2014 COMMUNIQUÉ DE PRESSE UNE MUTUELLE POUR TOUS LA PROPOSITION DE LA VILLE DE BAYONNE POUR UN EGAL

Plus en détail