Projet agricole du Grand Parc Miribel Jonage. 19 octobre 2015
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- Charlotte Lavergne
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1 Projet agricole du Grand Parc Miribel Jonage Christian BARDIN - Vice-président du SYMALIM Richard TRILLAT - SYMALIM Laurent HILLAU - ARDAB 19 octobre 2015
2 Un site de ha situé aux portes de Lyon
3
4 Le SYMALIM 16 Collectivités membres : Département du Rhône Département de l Ain Métropole de Lyon Ville de Lyon Ville de Villeurbanne 6 communes riveraines de l Ain 5 communes riveraines du Rhône Département de l Ain Département du Rhône
5 Le Grand Parc Miribel Jonage 2200 hectares Près de 4 millions de visiteurs par an Un propriétaire : le SYMALIM Un gestionnaire : la SEGAPAL Une multitude d acteurs : Agriculteurs, extracteurs, clubs équestres, buvettes, chasseurs, pêcheurs
6 Un grand principe d aménagement : une gradation de l aval à l amont Zone à dominante loisirs Zone de découverte de la nature Zone naturelle et agricole ville nature
7 Concilier 4 fonctions socles champ d expansion des crues en amont de Lyon Préserver la ressource en eau potable Accueil du plublic patrimoine naturel
8 Un périmètre de captage d eau potable ALTICIME pour l agglomération lyonnaise
9 Périmètres de protection de la ressource en eau potable
10 Un site naturel préservé classé Natura 2000
11 Un territoire d écrêtement des crues En amont de l agglomération lyonnaise
12 Un lieu d accueil du public près de 3.5 millions de visiteurs par an
13 Etat des lieux de l agriculture 17 exploitants, 100 ha de prairies permanentes 400 ha de grandes cultures Contractualisation (2004/2005) : signature de Conventions d Occupation Temporaire du Domaine Public, signature de la Charte Agricole : fixe les droits et les devoirs de chacun, mais aussi des préconisations.
14 Projet pour l agriculture développer des pratiques cohérentes avec les objectifs de développement durable du site. Nos atouts : - Volonté des élus de maintenir une activité économique agricole - Maîtrise du foncier - Effet de levier sur ha extérieurs
15 Vers quelle agriculture? Cela se traduit par différents objectifs : - développer l activité économique du territoire, - protéger la ressource en eau potable, - préservation des milieux naturels, - diversifier les cultures, - protéger le paysage, - réintroduire des animaux, - créer du lien producteur consommateur, - devenir un site exemplaire à l échelle de l agglomération et valoriser pédagogiquement ce travail.
16 Vers quelle agriculture? Etre un espace d expérimentation et une vitrine de pratiques innovantes à l échelle du territoire dans les axes de développement suivants : - l agriculture biologique, - la gestion pastorale, - les circuits courts, - le maraîchage.
17 Pourquoi l agriculture biologique? Pour remplir les objectifs fixés - protéger de la ressource en eau potable, - préserver des milieux naturels, - développer l activité économique, - contribuer à une alimentation plus saine.
18 Dispositifs d aide à l agriculture biologique Appel à projet de l Agence de l eau ( ) : - accompagner les agriculteurs : étude des sols, visites, animations techniques, etc. - mettre en place des filières en circuits courts : faisabilité technique et économique, - valoriser l agriculture biologique auprès des visiteurs. Pour répondre à cette attente : Elaboration d une convention avec les organisations professionnelles agricoles pour la mise en œuvre d un dispositif d accompagnement (2011/2013) : ARDAB / ADABio / Ch. Agri. 01 / Ch Agri. 69
19 L agriculture biologique en actions Méthodologie de travail pour sensibiliser les agriculteurs possédant des terres dans l aire du Parc : -Accompagnement phase collective -Organisations de journées techniques sur le désherbage mécanique notamment -Visites d exploitations AB proches (Claude BARBET) - formations VIVEA «reconnaitre les adventices» - Méthode HERODY -Accompagnement phase individuelle : - Point de suivi global : itinéraire Tk, gestion rotation, gestion adventices, réglage herse, interculture, fertilisation -Rv de suivis des parcelles -Faisabilité du projet de conversion : - phase collective : travail sur un «auto-diagnostic» - phase individuelle : réalisation de 5 diags de conversion
20 L agriculture biologique en actions - Etude économique sur les filières - étude pédologique menée en parallèle avec l ARDAB afin de déterminer des rotations types et le potentiel pour les différents type de cultures -Réflexion sur les diversifications possibles quelle place pour les cultures maraichères ou légumières, oléagineux (Tsol, Cameline, Chanvre ), PPAM, cultures mélifères, place de la luzerne - décembre 2012 : réalisation d une journée sur les débouchés bio au Parc, avec de nombreux opérateurs 2013 : conversion des prairies de fauche (100 hectares). En 2015, l agriculture biologique sur le parc c est : Terres cultivées : 175 hectares / 400 soit 44 % Prairies de fauche : 100 hectares / 100 soit 100 % Total : 275 hectares / 500 soit 55 % + Troupeaux du parc
21 Vers quelle agriculture? Etre un espace d expérimentation et une vitrine de pratiques innovantes à l échelle du territoire dans les axes de développement suivants : - l agriculture biologique, -> la gestion pastorale, - les circuits courts, - le maraîchage.
22 Pourquoi la gestion pastorale? - Intérêt écologique très fort pour la gestion des 50 ha de pelouse sèches du parc (2 ème site rhodanien) - Valorisation pédagogique - Vente de viande en circuits courts
23 Vers quelle agriculture? Etre un espace d expérimentation et une vitrine de pratiques innovantes à l échelle du territoire dans les axes de développement suivants : - l agriculture biologique, - la gestion pastorale, -> les circuits courts, - le maraîchage.
24 Pourquoi les circuits courts? Le contexte métropolitain qui place le Grand Parc au cœur des enjeux alimentaires de la ville, peut aussi mettre sous pression son foncier agricole. - valorisation économique de l activité des agriculteurs, - valorisation des terres agricoles du parc, - créer du lien producteur consommateur, - protection de l environnement (réduction des transports), - contribuer à une alimentation plus saine,
25 Les circuits courts en action 2010 : - lancement des produits «Saveurs du Grand Parc» avec l huile de chanvre, - obtention du label «Lyon ville équitable et durable» 2011 : - partenariat avec Woodstower pour fournir les légumes - 1 ère production et vente de miel «Saveurs du Grand Parc» 2012 : - ouverture du restaurant «les Saveurs du Grand Parc» - accompagnement d un projet de production de bière - développement d un partenariat avec le GAEC de la Garotière (fromage de chèvres)
26 Les circuits courts en action 2013 : - accompagnement et mise en place d un projet de PPAM - cultures du Grand Parc (10 ha) : tournesol et sarrasin 2014 : - développement d un partenariat avec Moulin Marion - production de sarrasin «Saveurs du Grand Parc» - 1 ère vente de viande de bœuf «Saveurs du Grand Parc» 2015 : - lancement du label qualité les «Saveurs du Grand Parc» et 1ères signatures de la Charte - présentation à la presse
27 Un label qualité en action
28 Les circuits courts en action Producteurs Transformateurs Distributeurs GAEC de la Garotière (agriculteur/fromage) Grand Parc (miel, farine, ) Brasserie Dulion (brasseur) Moulin Marion (meunier) L escapade (restaurant GP) Les Saveurs du GP (restaurant GP) Mme Cittadini (PPAM-huiles essentielles) Cuisine itinérante / la guinguette de L îloz (restaurant GP) Eco festival Woodstower (association)
29 Un label qualité en action - une déclinaison graphique par famille de produits - la mise en avant du producteur - un texte sur les engagements du Grand Parc + localisation
30 Vers quelle agriculture?
31 Merci de votre attention
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