Evaluation des projets CERF (UNICEF) ACF USA, South Kivu, DRC

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1 RAPPORT D EVALUATION Evaluation des projets CERF (UNICEF) ACF USA, South Kivu, DRC «Programme d urgence en eau et assainissement pour les populations des zones de santé de Minova, Kalehe, Kabare, Bukavu et Katana» Territoires de Kalehe, Kabare, Katana et Ville de Bukavu, Sud-Kivu, RD Congo Février- Mars 2011 Evaluation pour ACF USA Réalisée par MDF-Afrique Centrale

2 Evaluation du projet UNICEF/CERF ACF USA «Programme d urgence en eau et assainissement pour les populations des zones de santé de Minova, Kalehe, Kabare, Bukavu et Katana» Sud Kivu, RD Congo Février- Mars 2011 Evaluation pour ACF USA Réalisée par MDF-Afrique Centrale MDF Afrique Centrale - Training & Consultancy 243 Avenue de la Paix, Goma, République Démocratique du Congo E : mdfac@mdfac.org, W : T : , F :

3 Table des matières 1. Introduction Méthodes et sources utilisées Revue de la littérature et collecte de données secondaires Collecte de données primaires Limites méthodologiques Résultats Impact Efficacité Efficience Durabilité Participation Pertinence Conclusions Recommandations ANNEXES Annexe 1. Les termes de référence de l évaluation Annexe 2. Cartes des zones d intervention Annexe 3. Liste des personnes interviewées Annexe 4. Synthèse comptes rendus des réunions avec la communauté Annexe 5. Liste de contacts Annexe 6. Itinéraire de la mission Annexe 7. Quelques photos de l évaluation Evaluation du projet CERF d ACF USA, Sud Kivu, RD Congo, février- mars

4 Remerciements Nous tenons à remercier toutes les personnes qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de cette évaluation, et en particulier : L équipe ACF Kalehe et Minova pour sa disponibilité aux interviews, discussions ainsi que les facilités nous accordées pendant les déplacements sur terrain ; Les autorités locales de Minova, Kalehe, Katana, Kabare, Bagira et Kadutu qui ont manifesté un intérêt pour cette évaluation et qui en ont facilité le déroulement ; Le personnel de santé des zones de santé concernées par le projet ainsi que les membres de CODESA et les relais communautaires qui ont été des éléments clés pour la réalisation de cette évaluation ; La population bénéficiaire des interventions du projet ainsi que les organisations locales partenaires d ACF sans lesquelles cette évaluation n aurait eu lieu. A tous nous disons merci. Evaluation du projet CERF d ACF USA, Sud Kivu, RD Congo, février- mars

5 Sommaire exécutif Action Contre la Faim est une organisation non gouvernementale privée, apolitique, non confessionnelle, non lucrative. Sa mission est de sauver des vies en combattant la faim dans le cadre de la prévention, du dépistage et de traitement de la malnutrition, particulièrement pendant et après des situations d urgence, tels que les conflits, les guerres, les désastres de toute nature. De la crise jusqu'à la pérennisation, ACF intervient sur les causes sous jacentes de malnutrition et sur ses conséquences en utilisant son expertise en nutrition, sécurité alimentaire, eau et assainissement, santé et plaidoyer. C est dans ce cadre qu il travaille au Sud Kivu depuis 2008 où il œuvre dans les secteurs de Nutrition, Sécurité Alimentaire et Eau, Hygiène et Assainissement. Depuis 2009, ACF répond aux besoins urgents en eau et assainissement dans les zones de santé de Kalehe, Minova, Bunyakiri et Kalonge. C est grâce au financement UNICEF- CERF qu ACF a répandu ses activités dans les autres zones de santé du bord du lac Kivu et a mis en place un projet intitulé : «Programme d urgence en eau et assainissement pour les populations des zones de santé de Minova, Kalehe, Kabare, Bukavu et Bunyakiri». A la fin de ce projet, ACF a demandé à MDF Afrique Centrale (MDF AC) de mener une évaluation externe dudit projet. La mission d évaluation s est déroulée du 28 février au 18 mars L objectif était d examiner le degré de réalisation du projet en portant une attention particulière à son impact, son efficacité, sa durabilité, son efficience, sa pertinence et la participation communautaire. Les leçons tirées de cette évaluation permettront ainsi d améliorer l impact positif et réduire l impact négatif pour les projets à venir. Pour répondre à cet objectif, une méthodologie qualitative a été utilisée. Cette méthodologie consistait en la comparaison des informations issues des sources différentes, recueillies à travers les groupes de discussions focalisées, les interviews semi-structurées, les observations sur terrain et les analyses documentaires. Cette comparaison a permis de tirer des conclusions et de formuler des recommandations. Au cours de l évaluation, les résultats suivants ont été constatés : 87 bornes fontaines aménagées 12 sources aménagées Distribution de 3041 bidons dont 2761 de 20 litres et 280 flexibles aux bénéficiaires dans les zones de santé de Minova (671 pièces), Kalehe (300 pièces), Bagira (300 pièces), Miti-Murhesa (300 pièces), Katana (870 pièces), Kabare (300 pièces) et Kadutu (300 pièces). Réalisation de 59 portes de latrines et 15 portes des douches Distribution de 500 dalles de latrines familiales. Evaluation du projet CERF d ACF USA, Sud Kivu, RD Congo, février- mars

6 Quelques recommandations formulées à l issue de l évaluation : Le modèle et la qualité des bornes fontaines construites restent à encourager pour les futurs projets. La qualité des matériaux utilisés pour la construction des latrines et douches fait que les toits soient déchirés trois mois après la construction, car en plastic sheeting. La plupart des latrines construites dans les écoles ont perdu la toiture qui était en bâche et n a donc pas résisté aux pluies et tempêtes. La plupart des ouvrages (soit 60% de portes de latrines pour femmes et 40% des latrines pour homme) ne répondent pas aux normes sphères : le non respect de ratio 60% portes de latrines pour femmes et 40% pour hommes, pas des verrous pour certaines latrines et douches (cas de l EP Kasheke et CS Mbiza) et la séparation des portes par des pictogrammes n a pas été faite. En conséquence l aspect protection et genre n a pas été bien respecté pour ces installations sanitaires réalisées à Kasheke bien qu il y ait des verrous à l intérieur. Les projets à venir devront donc tenir compte de cette observation. L approche participative utilisée par ACF pour impliquer la population dans l exécution du projet et pérenniser les ouvrages est à encourager. De tous les entretiens avec les BCZ il a été signalé qu après la signature de protocole d accord, ACF n impliquait plus les leaders sanitaires dans l exécution du projet. Il est recommandé de collaborer franchement avec les BCZ et autres partenaires en vue d avoir les mêmes objectifs par rapport au projet et ainsi atteindre les mêmes résultats. Il serait aussi utile de renforcer et de doter les comités des moyens, outils et techniques pour pérenniser les activités d hygiène et assainissement. Rendre disponible des moyens et ou une activité génératrice de revenu telle que la fabrication de savon par des méthodes artisanales en vue de rendre autonome les comités de gestion de points d eau. Cette activité permettrait non seulement à la communauté de gagner de l argent mais aussi les aspects promotion de santé notamment le cas de la pratique de lavage des mains avec le savon aux cinq moments clés. L amélioration de la desserte en eau - condition de base pour un bon système de recouvrement des coûts - ne pourra s améliorer qu avec la construction des adductions gravitaires dans les zones concernées. L implication des tous les partenaires locaux et gouvernementaux serait une solution pour pérenniser les interventions dans une zone de santé donnée. Evaluation du projet CERF d ACF USA, Sud Kivu, RD Congo, février- mars

7 Liste des abréviations AC ACF AGR BCZ CODESA COGEP CS CTC EHA FGD IS IT MCZ MDF AC ONG PRECODESA RDC RECO TDR ZS Animateur Communautaire Action Contre la Faim Activité Génératrice de Revenu Bureau Central de la Zone de santé Comité de Développement de Santé Comité de Gestion des Points d Eau Centre de Santé Centre de Traitement de Choléra Eau, Hygiène et Assainissement Focus Group Discussion Infirmier Superviseur Infirmier Titulaire Médecin Chef de Zone Management for Development Foundation - Afrique Centrale Organisation Non Gouvernementale Président du Comité de Développement de Santé République Démocratique du Congo Relais Communautaire Technicien de développement rural Zone de santé Evaluation du projet CERF d ACF USA, Sud Kivu, RD Congo, février- mars

8 1. Introduction La crise en RDC est une situation chronique et complexe qui résulte de décennies de mauvaise gestion cumulative et qui a été accentuée par une décennie récente de conflit. Ce conflit a occasionné un déplacement massif de la population à l intérieur de leur propre pays. Les capacités des gouvernements locaux de répondre aux besoins essentiels de leurs citoyens restent très limitées. Une loi de décentralisation existe, mais sa mise en œuvre est lente ce qui entraîne des salaires maigres ou plusieurs mois de salaires qui ne sont pas payés. Les BCZS, sous le Ministère de Santé, sont mandatés pour s occuper des situations d épidémie, comme le choléra, la gestion des ouvrages d eau simple tels que les sources, et l assainissement environnemental des communautés. Pourtant, aucun BCZ dans les zones ciblées n a aujourd hui cette capacité même s il y a disponibilité des ressources humaines à la base, comme les TDR, les RECOS (relais communautaires) sur qui les réponses doivent s appuyer. Cet état des choses expliquerait la crise observée en eau et assainissement dans les territoires ciblés au Sud Kivu ayant comme corollaire le manque d accès à l eau consommable dans ces milieux qui entraîne par la suite la vulnérabilité de la population à des maladies d origine hydrique dont le choléra. C est ainsi qu Action Contre la Faim dans le cadre de son «Programme d urgence en eau et assainissement pour les populations des zones de santé affectées par les fréquentes épidémies de choléra», financé par UNICEF vient en réponse aux épisodes de choléra dans le nord de la Province du Sud Kivu, précisément dans 7 zones de santé: Minova, Kalehe, Katana, Miti-Murhesa, Kabare, Bagira et Kadutu. Les principales activités préconisées sont la sensibilisation à la promotion de l hygiène, la réalisation des ouvrages hydrauliques et sanitaires afin d améliorer l accès à l eau potable et à l assainissement des populations ciblées. Ce projet mis en œuvre dans les zones de santé ci-haut citées avait comme objectif d améliorer l accès à l eau potable et à l assainissement ainsi que les connaissances basiques des populations qui utilisent les ouvrages, par la prévention du choléra et la sensibilisation sur les règles basiques de l hygiène. ACF a ainsi demandé à MDF Afrique Centrale (MDF AC) de mener une évaluation externe pour son projet Eau, Hygiène et Assainissement dans les cinq zones de santé de Minova (Aires de santé Mutchibwe, Bulenga), Kalehe (Aires de santé de Kasheke, Mukwija, Kinyezire, Ruhunde, Ishungu, Mabingu et Lugendo), Kabare (Mbiza), Bukavu et Katana dans la province du Sud-Kivu. Evaluation du projet CERF d ACF USA, Sud Kivu, RD Congo, février- mars

9 La mission d évaluation s est déroulée du 28 février au 18 Mars 2011 en visitant les structures de santé qui ont bénéficié de l appui. Les Termes de Référence (voir annexe 8) ont fixé les critères d évaluation suivants : Impact, Efficacité, Durabilité, Efficience, Pertinence et Participation. Même si actuellement dans toutes ces zones d intervention une lueur d accalmie s observe, la situation est fragile et peut changer rapidement dans certaines zones où l accès à l eau reste toujours un problème. C est le cas de la zone de santé de Katana (Aires de santé de Lugendo et Ishungu) où les populations s approvisionnent en eau du lac Kivu. En plus, la situation humanitaire et la situation de protection des civiles dans le Sud Kivu demeurent préoccupantes. En ce qui concerne l eau, hygiène et assainissement, moins de 15% de la population dans les zones rurales ont accès à l eau potable en quantité adéquate et à distance acceptable et seulement 10-30% ont accès aux latrines1.les maladies liées à l eau sale sont importantes dans ces régions, la diarrhée et la bilharziose sont parmi les premières causes de morbidité selon les rapports des centres de santé, alternant avec les infections respiratoires et la malaria. 2. Méthodes et sources utilisées 2.1. Revue de la littérature et collecte de données secondaires Pour conduire cette évaluation, nous avons dû recourir à la revue de la littérature, l analyse et la synthèse des différents documents relatifs au projet et au contexte de santé publique dans les zones concernées. Tous les documents disponibles pouvant nous éclairer, nous ont été remis la veille de la descente sur terrain. Ces documents nous ont donné une idée générale sur le déroulement du projet. Il s agit de la proposition de projet, le rapport final des activités et le rapport budgétaire du projet. Les données secondaires statistiques récoltées, nous ont aidés à avoir une idée des effets du projet notamment sur la morbidité et la mortalité dues au choléra Collecte de données primaires Sur terrain nous avons utilisé une méthodologie active et participative faisant intervenir les différents acteurs et bénéficiaires du projet. Nous avons exploité les méthodes participatives suivantes : des interviews individuelles, des groups de discussion focalisée (FGD) mixtes et séparés pour femmes et filles, des interviews avec les staffs d ACF Minova et Kalehe impliqués dans l exécution du projet, et les entretiens avec les autorités locales, les Comités d eau et avec les Relais communautaires (RECO). Des visites techniques des ouvrages et celles réalisées au niveau des ménages nous ont permis de récolter les impressions des bénéficiaires. 1 Rapport annuel de la ZS de Minova, Année Evaluation du projet CERF d ACF USA, Sud Kivu, RD Congo, février- mars

10 Dans l ensemble 8 FGD dont 5 mixtes et 3 séparés dans la zone de santé de Minova, 6 FGD à Kalehe dont 4 séparés et 2 mixtes, 6 FGD à Katana dont 3 séparés et 3 mixtes, 4 FGD à Kabare dont 2 mixtes et 2 séparés, 2 FGD à Kadutu tous mixtes et 2 autres à Bagira. Au total 35 ménages, 12 Centres de santé et 4 écoles ont été visités dans les cinq zones de santé d intervention. Pendant nos visites de terrain, nous étions accompagnés de trois membres du staff d ACF dont un chauffeur, deux Assistants au Programme WASH et les présidents des comités de gestion d eau. L ONG locale SOLFAP (Synergie des Organisations Paysannes pour la Lutte contre la Faim et la Pauvreté), partenaire d ACF dans la zone de santé de Kalehe, nous a facilité la récolte des données Focus Group Discussions Les entretiens avec les bénéficiaires en groupes de discussions focalisés (FGD) avaient comme participants les hommes et femmes ainsi que des groupes séparés pour femmes et enfants seulement, et les membres de Comités de Gestion des points d eau, les Chlorateurs et les Animateurs communautaires Interviews Entretiens avec l équipe du projet et les services techniques impliqués dans le projet Nous avons eu des entretiens avec l équipe technique qui a exécuté le projet et avec le chef de base de Kalehe qui a participé du début à la fin du projet en jouant le rôle du coordinateur de ce projet dans toutes les zones. Signalons que l équipe technique n était plus complète parce que plusieurs d entre eux étaient déjà fin contrat. Deux techniciens et le chef de base étaient interviewés sur place pour avoir des informations relatives à l exécution technique du projet. Pour la liste des interviewés voir annexe 3. Entretiens avec les autres acteurs des zones : BCZS, ONG, autorités locales Les entretiens avec les BCZ, ONG et autorités locales ont révélé que le projet a répondu réellement et à temps opportun aux besoins réels et problème de l épidémie de choléra qui sévit dans les cinq zones littorales. La durabilité et l insuffisance des ouvrages d assainissement restent une grande préoccupation des bénéficiaires des Zones de santé de Kadutu, Kalehe et Minova. Par ailleurs, les zones de santé de Bagira, Kabare et Katana estiment que l accès à l eau n a pas eu une réponse satisfaisante et que les réponses étaient de caractère urgentiste et moins durables. Evaluation du projet CERF d ACF USA, Sud Kivu, RD Congo, février- mars

11 Les comités de gestion des points d eau contactés ont confirmé qu après le projet, ils sont engagés dans la lutte contre l épidémie mais ils sont bloqués du fait qu ils n ont pas une autonomie financière pour réparer quelques pannes qui surgissent après la fin du projet Visite technique des ouvrages réalisés. Les visites sur terrain de l équipe d évaluation a permis de voir l état de 80 % des ouvrages réalisés dans les cinq zones de santé. Les bornes fontaines, les sources aménagées, les réservoirs réhabilités, les latrines et douches construites dans les écoles et centres de santé ont fait l objet de notre visite Limites méthodologiques La durée de l évaluation et distance Les sept journées consacrées à la collecte des données primaires ont été très chargées, il fallait donc consacrer un jour pour certaines zones et deux jours pour d autres pour avoir une idée générale de toutes les zones. La distance à parcourir pour passer d une zone à une autre été très grande et parfois le voyage couvrait toute la journée. Pour contourner cette limitation nous avons recouru aux partenaires locaux que nous avions structurés de telle sorte qu ils soient à mesure de nous préparer le terrain en vue de rencontrer les différentes personnes et organisations pendant ce laps de temps. Parfois nous avons voyagé la veille du jour prévu pour gagner le temps. Nous signalons que suite aux temps nous imparti, nous n avons pas pu atteindre toutes les zones d intervention. L équipe d évaluation Nous avons dû recourir aux partenaires impliqués dans l exécution du projet pour la récolte des données, ce qui introduirait facilement un biais au niveau des résultats. Pour contourner cette difficulté, nous nous sommes servis d un guide de récolte des données et nous procédions à chaque fois au contrôle des données récoltées avant de les valider. Récolte des données des ménages Les contraintes budgétaires n ont pas permis de mener une enquête auprès des ménages afin de récolter des données quantitatives sur les résultats du projet. Nous avons donc pallié ce déficit d infirmations par des visites dans 35 ménages, 12 centres de santé et 4 écoles pour des interviews ciblées avec les femmes et les hommes bénéficiaires directs du projet. Evaluation du projet CERF d ACF USA, Sud Kivu, RD Congo, février- mars

12 3. Résultats Voici les résultats de cette évaluation selon les critères retenus dans les termes de références Impact Impact favorable Il s avère important de souligner qu une évaluation de l impact du projet rencontre des contraintes d ordre méthodologique de plusieurs manières et il ya lieu que l évaluateur se pose des questions: le moment choisi pour l évaluation, deux mois seulement après la fin du projet (Les améliorations constatées vont-elles se maintenir dans les jours avenirs?, ne sont-elles pas liées au projet ou à d autres éventualités du moment?). Une meilleure évaluation d impact est un exercice contraignant demandant plus de temps après la fin du projet. A ce niveau on peut se limiter seulement à apprécier les résultats immédiats, le niveau d accès au service car l impact réel s observe dans la durée. Réduction de cas de choléra D après les données épidémiologiques disponibles pour les différentes Zones de santé ciblées par le projet, une diminution des cas de choléra a été observée pendant la période du projet comparativement aux mois d avant projet. Les statistiques épidémiologiques nécessaires pour les autres zones de santé sont en annexe. (Voir annexe 8). Evolution des cas de choléra dans les ZS de Minova, Katana, Kabare et Bagira en janv.-10 févr.-10 mars-10 avr.-10 mai-10 juin-10 juil.-10 août-10 sept.-10 oct.-10 nov.-10 Nbre de cas déc.-10 ZS Minova ZS Katana ZS Kabare ZS Bagira Période Evaluation du projet CERF d ACF USA, Sud Kivu, RD Congo, février- mars

13 L impact positif s est fait remarquer dans les zones de santé de Bagira et Kabare. Il pourrait être attribué aux effets du projet dans cette zone. Mais cet impact reste partiel car dans les zones de santé comme Katana et Minova on a noté une augmentation du nombre des cas pendant la période du projet. Ces cas seraient venus des aires de santé non couvertes par le projet (Voir annexe 8). Accès a l eau L amélioration de l accès à l eau potable a été mentionnée dans toutes les discussions et entretiens tenus auprès des bénéficiaires, autorités locales, BCZ et comités de points d eau rencontrés comme le moyen efficace pour la réduction de taux de choléra. «L accès à l eau potable a permis la réduction des cas de cholera dans notre aire de santé» déclaration du président de comité de santé de l aire de santé lors d une interview tenue en date du 03/03/2011 à Bulenga. Changement de comportement Les relais communautaire se sont activés à éduquer la population sur les risques de maladies liées à une eau de mauvaise qualité et l intérêt à utiliser l eau des sources protégées pour la boisson et la cuisine. C est ainsi que dans les zones de Minova et de Kalehe, les populations ont adopté ce nouveau mode de vie à l issue de la réhabilitation des anciens ouvrages (cas de Kasheke, adduction de Lwege), c est pourquoi elle note une nette diminution de la fréquence des maladies d origine hydrique et les maux de ventre. «Depuis la réhabilitation de notre adduction, nous ne sentons plus des maux de ventre, les diarrhées et le cholera ne sont plus dans notre milieu» a déclaré une dame âgée de 32 ans rencontrée lors d un focus group séparé organisé avec les mamans en date du 3 mars 2011 à Kasheke. Les relais communautaires confirment également que les recommandations issues des messages et des pièces théâtrales sur l hygiène sont correctement appliquées dans les maisons visitées soit 8 sur 10 maisons visitées (Cfr rapports des visites de suivi des Relais communautaires). Facilité de se laver fréquemment La réhabilitation et le rapprochement des points d eau ont permis à la plupart des bénéficiaires d avoir de l eau potable dans peu de temps et en quantité suffisante. Les femmes ont exprimé la joie pour les gains de temps et les quantités d eau disponibles qui leur permettent actuellement de se laver eux-mêmes plus souvent, faire des lavages plus fréquents des habits, des ustensiles de cuisine, laver les enfants avant d aller à l école, se laver quotidiennement les pieds au retour des champs (ou à chaque passage au point d eau pour certaines femmes). Evaluation du projet CERF d ACF USA, Sud Kivu, RD Congo, février- mars

14 La plupart des femmes rencontrées estiment que l approvisionnement en eau était la solution pour la diminution des cas de choléra dans les cinq zones de santé. «Nous sommes très heureuses de voir l eau qui coule tout le temps dans notre village, nous avons maintenant le temps suffisant de nettoyer nos maisons, les ustensiles de cuisine, cette eau nous permet de nous laver et laver nos enfants régulièrement» a déclaré une femme âgée de 29 ans lors d un focus group séparé des femmes tenu en date du 3 mars 2011 à Tchibanga. Moins de conflits dans le ménage et avec les voisins La majorité des femmes ont exprimé la joie de voir que le fait d avoir une quantité suffisante d eau en peu de temps leur permet d être à temps avec les repas de leur maris et les enfants parce qu elles ne passent plus beaucoup de temps hors de la maison ou rentrer tard à la recherche de l eau. «Nous faisons seulement 10minutes à la borne fontaine pour avoir de l eau et cela nous permet actuellement d être en ordre avec nos maris et nos enfants, nous gagnons le temps de préparer à manger et les bagarres avec les voisins ont cessé» a déclaré une femme âgée de 26 ans lors d un entretien avec les femmes membres du comité d eau de Tchibanga tenu en date du 04mars 11 à Kalehe. Régularité des enfants à l école Les discussions avec les hommes ont relevé que la baisse des maladies liées à l eau qui touchaient plus les enfants a contribué à la régularité des enfants à l école, ce qui contribue à une meilleure éducation. D après certaines autorités scolaires, il était possible qu un enfant puisse être absent pendant même une semaine à l école soit parce que lui-même a été atteint soit un membre de sa famille. En plus, il est de coutume d utiliser seulement les femmes et les enfants pour aller chercher de l eau, c est qui parfois occasionnait des retards des enfants et ou l irrégularité à l école. Les latrines scolaires sont tenues propres et bien utilisées par les écoliers. Ce constat a été fait après différentes visites dans quatre écoles. «Le taux d absence est passée de 25 à 2 élèves par semaine grâce à l accès à l eau, avant la réhabilitation des points d eau, les enfants devaient aller chercher de l eau à plus de 2 0km très tôt le matin et il était difficile pour les enfants d être régulier à l école, actuellement avec le rapprochement des points d eau, les enfants gagnent plus de temps et deviennent réguliers à l école» Déclaration du Directeur de l école primaire de Charimba lors d un entretien avec les comité de parents et membres du brigade scolaire tenu en date du 4 mars 2011 à Mabingu» Evaluation du projet CERF d ACF USA, Sud Kivu, RD Congo, février- mars

15 3.1.2 Impacts défavorables L accès à l eau pour certaines zones crée d autres besoins Dans l ensemble des interviews, des visites et des différentes discussions particulièrement avec les femmes, elles ont exprimé une demande pour une douche et un lavoir aménagé à côté d une source ou autre point d eau. La disponibilité de l eau crée un besoin des douches même dans certains ménages parce que les gens se lavent maintenant régulièrement. «Nous manquons des douches où nous laver actuellement, nos anciennes douches et lavoirs sont détériorés, nous sommes maintenant obligés de nous laver les figures et jambes seulement et parfois lessiver aux points d eau» a déclarée une femme âgée de 43 ans interviewée en date 1 mars 2011 à Muhanga (Aire de santé de Bulenga). L insuffisance en eau pour certaines zones Bien que les intervenions de chloration ont lieu dans les zones de santé de Kalehe, Kabare et Katana, l accès à l eau potable reste un problème crucial. L insuffisance et ou l absence des ouvrages hydrauliques poussent la communauté à utiliser l eau du lac. C est le cas de la communauté de l aire de santé d Ishungu qui, il y a plus de 18 ans, ne puise que l eau du lac. Pourtant depuis 1992 une adduction a été construite dans un village voisin à environ 20 kms mais suite aux petits conflits, la population de ce village s en est appropriée et a vite coupé la ligne qui desservait Ishungu et Lugendo. «Nous avons plus de 18 ans sans accès à l eau potable, la ligne qui nous servait a été coupé par des gens de mauvaise volonté et depuis ce jours nous ne buvons que l eau du lac pourtant il ya encore moyen de réhabiliter cette ligne en vue de sauver la communauté d Ishungu qui a long temps souffert» a déclaré l infirmier titulaire du centre de santé d Ishungu interviewé en date du 4 Mars 2011 à Ishungu. L insuffisance et qualités des ouvrages d assainissement D après les infirmiers rencontrés, les douches construites sont insuffisantes et ne sont pas utilisées régulièrement par crainte que les femmes et les hommes se rencontrent dans une douche, du fait qu elles ne soient pas séparées, les hommes et garçons pourraient guetter les femmes à travers les petits trous entre les planches. De nouvelles dépenses pour les populations Les coûts pour la maintenance constituent une nouvelle dépense périodique pour les bénéficiaires, qui en majorité ont des revenus très bas. Cependant ces coûts sont considérés comme non abordables pour les populations bénéficiaires. Les montants collectés dépendent plus de l efficacité du comité plutôt que de la capacité de la population à payer. Evaluation du projet CERF d ACF USA, Sud Kivu, RD Congo, février- mars

16 «Nous sommes une population pauvre, nous n avons aucun revenu pour payer les coûts d eau et donc nous craignons que le comité nous demande de l argent pour la maintenance des ouvrages» Déclaration d un homme âgé de 45 ans rencontré en date du 1 mars 11 à Kitembo (Aire de santé de Mutchibwe) Efficacité L atteinte des résultats est la clef de la réponse aux besoins de la population. C est aussi la clé de la «parole tenue» face à l engagement pris avec la communauté et vis-à-vis des bailleurs de fonds. Ce critère est évidement étroitement lié au critère de pertinence. L atteinte des objectifs du projet permet de valider les choix faits en termes de stratégie et d activités réalisées. Dans la globalité, les objectifs spécifiques du projet ont été atteints dans les délais impartis. En faisant la revue de la littérature des documents du projet, des visites sur terrain et observation par le projet nous avons constaté que les résultats ont été atteints tel que prévus. Seulement de petites erreurs étaient visibles sur quelques latrines où les verrous n étaient placés et également la non-signalisation par un pictogramme de la séparation des latrines pour filles et pour les garçons. C est le cas à l école primaire Kasheke. Chofi, village de la zone de santé de Kalehe a fait l objet de blocage pendant un certain temps où le propriétaire d un terrain où se situe la source à aménager avait refusé que la source ne soit pas captée. C est ainsi que les efforts louables du chef de localité et des techniciens d ACF ont permis que le propriétaire du terrain accepte que la source soit captée et utilisée par la communauté Efficience La bonne gestion des ressources disponibles, peu soient-elles malgré de grands besoins ressentis, est une question de responsabilité et confiance face aux populations bénéficiaires et de transparence face aux donateurs. Un projet de quelle qualité qu elle soit qui gaspille les ressources perd son efficacité et l opportunité de répondre de façon plus approfondie aux besoins d un groupe donné est réduite. Après analyse des différents documents mis à notre disposition (devis, budget détaillé, certificat de dépenses) les faits suivants ont été constatés : Ce projet a atteint ses objectifs et les dépenses ont été optimisées Il y a eu la flexibilité dans la réallocation des ressources ; Il y a eu une bonne gestion budgétaire ; Les procédures d ACF en termes de suivi budgétaire sont bien définies et ont été respectées par les équipes : 100% des dépenses ont été réalisées en suivant les normes des bailleurs. Evaluation du projet CERF d ACF USA, Sud Kivu, RD Congo, février- mars

17 En effet, nous pouvons confirmer que le projet s est bien déroulé, que le chronogramme des activités a été respecté et qu aucun retard n a été enregistré. Commencé le 01 Juin ce projet a pris fin le 31 décembre 2010 soit une durée de sept mois. Bonne participation de la communauté La communauté été fortement motivée à participer aux travaux en fournissant des matériaux locaux (pierres, sticks d arbres) et le transport de sable pour des zones inaccessibles aux véhicules. «Les communautés bénéficiaires ont participé activement dans la réalisation du projet» La qualité des ouvrages Déclaration d un Assistant au programme interviewé en date du 7 mars 2011 à Bukavu. Selon les documents et visites de terrain, 87 bornes fontaines ont été réhabilitées, 12 sources aménagées, 3 réservoirs réhabilités, 59 portes de latrines et 15 douches construites. En général, les ouvrages ont tenu compte des qualités techniques appropriées et respectent les normes et standards Sphère. Cependant quelques petits défauts s observent et seraient dues soit à l oubli ou à l ignorance des techniciens. Bornes fontaines La grande majorité des bornes fontaines sont encore fonctionnelles sauf dans la zone de santé de Minova où 10% des ouvrages visités sont en pannes, trois bornes fontaines ne fonctionnent plus dans l Aire de santé de Mutchibwe. La plupart soit 80% des points d eau sont propres sauf un peu de mousse sur les murs, sur les lieux de puisages des quelques bornes et mais aussi les canaux d évacuation ne sont pas bien entretenus. Toutes les bornes fontaines ne sont pas protégées par une haie vive pouvant déterminer une entrée au point d eau et faciliter le nettoyage à l intérieur en délimitant sa surface, limitant la foule et interdisant le passage des animaux. Sources aménagées Des sources naturelles anciennes et nouvelles sont identifiées grâce à la connaissance des populations locales et l équipe du projet. Les captages des sources sont situés le plus en amont des différents facteurs de contaminations sauf la source de Chofi captée dans le bas fond du village qui court les risques de contamination. Ces sources sont réalisées de façon à limiter les risques de faire diverger le flux lors de l aménagement. Les boîtes de captage sont bien construites (drain, crépine, prise, trop-plein, trappe de visite) en vue de capter la plus grande partie du flux et protéger la source elle-même. Une seule source sur 12 aménagées est protégée par une haie installée par la population, mais les alentours de toutes les sources sont toujours utilisés au lieu d y planter la pelouse. Evaluation du projet CERF d ACF USA, Sud Kivu, RD Congo, février- mars

18 Latrines et douches A partir de nos visites réalisées dans les écoles, nous avons pu constater qu il y avait quelques limites techniques dans la construction des latrines : A l école primaire de Kasheke, la construction des quatre portes de latrines sur une seule fosse de 3,6 m de hauteur,4 m de longueur et de 0,8 m de largeur. L utilisation des plastics sheeting la dimension de l allée est insuffisante pour une cabine qui a des portes aux deux côtés et donc ne facilite pas la circulation. La toiture est très peu surélevée et ne permet donc pas l infiltration de l eau par contre elle stagne dans l allée. Réservoir Les anciens réservoirs qui ne fonctionnaient plus pendant plus de sept ans ont été réhabilités et sont actuellement fonctionnels. Ces réservoirs ont été réhabilités partiellement et demandent une certaine attention et suivi régulier des communautés. Pour certains réservoirs, il y a déjà des fissures et humidité dans les parois. Cela serait dû au fait qu on avait introduit l eau dans le réservoir avant le temps prévu c est à dire trois semaines (21 jours). Éducation à l hygiène Parallèlement à l amélioration de l accès à l eau potable, il s est avéré que les bénéfices obtenus en termes de santé pouvaient être perdu en partie ou totalement à cause de pratiques de transport, conservation et usage incorrects des infrastructures. C est dans ce cadre que des spots radios et sensibilisations en masse étaient organisées au bénéfice de la communauté. La mobilisation communautaire a mis en place des moyens et outils de sensibilisation efficaces pour atteindre toutes les couches de bénéficiaires. Bien qu elles soient connues, quelques pratiques d hygiène restent impraticables suite au manque d infrastructures à utiliser : le lavage des mains aux moments clés, la bonne utilisation et entretien des latrines, l utilisation de l eau propre et gestion des déchets ménagers. «Le manque des latrines, douches et points d eau insuffisants ne nous permet pas de mettre en pratique tous les messages d hygiènes enseignés par ACF lors des différentes sensibilisations» Déclaration d un homme âgé de 36 ans interviewé en date du 7 mars 2011 à Bagira. Evaluation du projet CERF d ACF USA, Sud Kivu, RD Congo, février- mars

19 3.4. Durabilité Maintenance des ouvrages Les visites des ouvrages nous ont permis de constater que les ouvrages sont maintenus propres et bien utilisés, résultats des différentes sensibilisations organisées à l attention de la communauté. Les travaux communautaires s organisent pour certaines zones en vue d entretenir les ouvrages. Un calendrier hebdomadaire est établi par le comité de gestion d eau pour le suivi de nettoyage des ouvrages qui se fait quotidiennement par les ménages. Renforcement des capacités locales Selon les rapports des formations, 19 comités d eau ont été formés sur différents thèmes. Tous les comités tels que constitués sont fonctionnels et respectent l intégration du genre, il y a donc 50% d hommes et 50% des femmes dans le comité mais les responsabilités de l entretien des ouvrages ne sont pas partagées équitablement. Ces comités de point d eau et les relais communautaires ont acquis une forte expérience à travers des formations de base qui leur permettent actuellement de gérer tous les points d eau et d autres infrastructures ou services communautaires. Ces comités ont reçu un kit de maintenance des ouvrages mais manque les outils de vulgarisation des messages de sensibilisation. Pour la plupart des communautés touchées, les points d eau sont bien gérés et entretenus. Plusieurs membres des comités d eau estiment qu il est important de servir sa communauté dans toutes les conditions possibles. «Nous resterons au service de la communauté en vue de gérer et de protéger tous les points d eau que nous avons acquis d ACF» A déclaré le chef de localité de Kitembo dans la zone de santé de Minova en date du 1 Mars L autonomie technique et financière des comités d eau Pour pérenniser le projet, les connaissances techniques locales s avèrent très nécessaires. Les formations réalisées par ACF n ont pas tenu compte des aspects techniques, aucun plombier n a été formé dans toutes les zones. Les membres des comités sont obligés de se cotiser pour chercher une main d œuvre qualifiée ailleurs. Pourtant ces connaissances seraient très importantes pour les réparations, modifications ou réhabilitations et pour le captage des nouvelles sources. La durabilité des installations ne sera donc assurée à long terme que si ces comités trouvent une organisation qui pourra former des techniciens locaux. Evaluation du projet CERF d ACF USA, Sud Kivu, RD Congo, février- mars

20 En plus des différentes formations reçues, ces comités devraient être suivis régulièrement par les BCZ malheureusement quelques BCZ semblent n être pas motivés à le faire. Les ressources financières des comités pour la maintenance sont incertaines pour deux raisons : Aucune prévision budgétaire n est faite pour faire payer la communauté en vue de prévenir quelques pannes qui puissent surgir longtemps après. Aucune activité génératrice de revenu faite par le comité pour son autonomie financière. Influence de l intervention sur les capacités d ACF Une partie du budget a été réservée à la location des bureaux (Kalehe et Minova) en vue de faciliter des différents mouvements organisés dans les zones d intervention et aussi servir des bases des expatriés. Respect et protection de l environnement En partie le projet a tenu à respecter l environnement, le chlore utilisé pour le traitement de l eau respectait les normes standard soit 0,2% de chlore résiduel pour les besoins humains et 0,5 pour la désinfection des lieux contaminés qui ne présente aucun risque de santé ni impact négatif sur l environnement. Néanmoins, les matériaux utilisés pour la construction des douches et latrines (planches, chevrons) est une base de la destruction de l environnement. Faiblesse de la stratégie de désengagement Le retrait d ACF n a pas été signifié ni à la communauté ni auprès des BCZ qui ont même signés des protocoles d accord avec ACF. Et pour des endroits où ACF a annoncé son départ, il a fait un désengagement partiel qui consistait à n informer que les relais communautaires impliqués dans la chloration. Pourtant, un désengagement planifié et annoncé aux partenaires est une occasion de transfert officiel de la responsabilité des ouvrages à la communauté. «Nous n avons pas était informé de la sortie d ACF dans notre zone de santé et cela nous a inquiété parce que à son installation, ACF nous avait informé et pourquoi pas à sa sortie?» Déclaration du Médecin Chef de Zone de Bagira interviewé en date du 7 Mars 2011 au bureau de la zone de santé de Bagira Participation La bonne participation des bénéficiaires L appropriation des systèmes par les bénéficiaires est la clé permettant de pérenniser les activités. Les bénéficiaires ont accepté facilement de faire les négociations avec les propriétaires des terrains où ACF a implanté des ouvrages en vue de voir une amélioration de leur approvisionnement en eau, ce qui prouve qu il y a de fortes chances qu ils cherchent à conserver les ouvrages en assurant des entretiens réguliers. A cet engagement s ajoute la Evaluation du projet CERF d ACF USA, Sud Kivu, RD Congo, février- mars

21 contribution de la population en matériaux de construction et en main d œuvre qualifiée pour certains travaux. Techniques utilisées pour la participation Connaissant l importance de la participation communautaire, ACF a mis en œuvre une approche participative dès le début de l intervention. Cette approche a permis à la population de prendre des engagements de fournir des pierres, assurer leur transport mais aussi fournir une main d œuvre qualifiée pour certains travaux de maçonnerie et réparation ou remplacement des tuyaux. En outre, la communauté n a pas hésité de creuser des fosses pour les latrines familiales ainsi que la construction des super structures de leurs latrines à travers les sensibilisations des équipes ACF. Cette participation est un engagement pris par la communauté et montre un sentiment de l appropriation du projet. «La manière dont ACF nous a impliqué dans l exécution du projet nous a réjouit et nous motive de bien protéger nos ouvrages parce que nous savons qu ils coutent très chers» Déclaration de l infirmier Titulaire de l aire de santé de Ruhunde interviewé en date du 2 mars 2011 à Ruhunde. Ciblage et participation communautaire «Étant donné que la participation des bénéficiaires est une manière efficace de diagnostiquer et développer un fort sentiment de propriété pour le système, ACF a jugé utile d impliquer la population bénéficiaire et autorités locales dans la conception et l exécution des interventions.» déclaration du superviseur technique ACF interviewé en date du 04 mars 11 à Kalehe. Pendant les discussions avec la communauté, il est ressorti que les bénéficiaires ont participé dans l implantation des ouvrages, les femmes et filles étaient consultées prioritairement dans le choix des sources à aménager, l implantation des bornes fontaines et implantation des latrines pour les écoles. Le choix des membres des différents comités était fait par la communauté et les autorités locales. Le choix des bénéficiaires des dalles, savons et bidons était fait conjointement avec la communauté, autorités locales et équipe d ACF. «Nous avons été impliqués activement dans ce projet et les agents sensibilisateurs d ACF nous ont convaincu qu il fallait la participation de la communauté entière pour que le projet avance bien. Comme nous étions dans le besoin et nous étions capable de trouver ce que ACF nous demande, nous avons participé dans le choix des bénéficiaires de latrine, choix de sources à aménager, etc.» a déclaré le chef de village de Mbiza interviewé en date du 5 mars 2011 à Mbiza. Evaluation du projet CERF d ACF USA, Sud Kivu, RD Congo, février- mars

22 3.6. Pertinence Le critère «pertinence» est une analyse d ensemble et la validité du passé et du futur des objectifs de l action par rapport à la problématique et aux besoins de la communauté. Ce critère représente le fondement de la présence de l acteur humanitaire sur le terrain au regard des populations affectées mais aussi de toutes les parties prenantes. Le projet répond aux besoins exprimés par la communauté La grande partie de la population a bien accueilli le projet et s est parfaitement impliquée dans le projet qui répondait à une préoccupation majeure : l accès à l eau potable, ceci a été largement exprimé lors des groupes de discussions et des interviews individuels. Néanmoins, les populations restent insatisfaites du fait que les interventions étaient limitées. Le volet «assainissement» était réduit à la construction de latrines dans les écoles, ce qui est très pertinent mais insuffisant au regard des besoins en assainissement de l ensemble des zones. L accès à l eau potable dans certaines zones de santé et surtout dans des écoles reste un défi pour les pratiques élémentaires de l hygiène. Cependant, il a été constaté que le projet a été répandu sur une grande zone d intervention de telle façon que satisfaire les besoins était difficile. Les ouvrages ont été éparpillés et n ont plus tenu compte des cinq engagements (Ex : Il était difficile de respecter le ratio 60% latrines pour femmes et 40% pour les hommes). «Ce projet a été un ouf de soulagement pour avoir répondu à nos attentes, nous avons maintenant de l eau mais quelques villages n ont pas pu bénéficier de ce projet et cela ne permet pas que la population soit suffisamment satisfaite» Déclaration du président du comité d eau de Kasheke interviewé en date du 3 mars 2011 à Kasheke. 4. Conclusions De manière générale, le projet était très important pour la communauté bénéficiaire, qui pendant maintes discussions et interviews n a cessé de louer ACF pour être venu au moment où il y avait une urgence à laquelle il fallait répondre immédiatement. La limitation du budget n a pas permis que les interventions soient suffisantes et cela explique le doute d une apparition de l épidémie de choléra dans le futur. Le fait d éparpiller les interventions dans différentes zones de santé ne permet pas à la population de ces différentes zones de santé de sentir un grand impact ; quelques zones de santé n ont pas bénéficié de ces infrastructures à cause de la quantité insuffisante. Evaluation du projet CERF d ACF USA, Sud Kivu, RD Congo, février- mars

23 Un impact positif partiel du projet s est observé dans les zones de santé de Minova et de Kalehe où la population a maintenant accès à l eau potable, laquelle eau permet actuellement à la même population à faire usage de quelques pratiques sanitaires qui garantissent une prévention des maladies hydriques dans le futur. Des meilleures méthodes des sensibilisations étaient utilisées pour impliquer la communauté dans toutes les phases du projet en vue d en assurer la pérennité. Cette pérennité reste un problème crucial car les comités existants ne sont ni techniquement outillés ni indépendant financièrement. De plus, les suivis et supervisions conjoints entre ACF et les BCZ, n ont pas eu lieu pendant tout le projet ce qui laisse des doutes sur la poursuite de la maintenance des ouvrages. L observation des ouvrages hydrauliques montre que l état général est encore très bon et le modèle technique adopté est approprié contrairement aux ouvrages d assainissement qui ont déjà perdu leurs toits à cause de la mauvaise qualité des matériels utilisés. Le projet n a pas mis plus l accent sur le projet d adduction gravitaire pourtant selon les rapports des différents BCZ moins de 15% de la population dans les zones rurales ont accès à l eau potable en quantité adéquate et à distance acceptable et seulement 10-30% ont accès aux latrines. Les maladies liées à l eau sale sont importantes dans ces régions où la diarrhée et la bilharziose sont souvent parmi les trois causes de morbidité les plus communes. En fin, cette intervention a été une réponse d urgence qui a fait face à une épidémie de choléra dans sept zones de santé. Elle a donné accès à l eau aux populations qui ont souffert pendant plusieurs années. Malgré cet accès à l eau, ces zones restent endémo épidémiques au choléra et les gaps à couvrir dans le secteur eau, hygiène et assainissement restent très nombreux. Evaluation du projet CERF d ACF USA, Sud Kivu, RD Congo, février- mars

24 5. Recommandations Considérant l objectif de l étude et les difficultés mentionnées dans ce rapport, il est important de proposer à ACF ce qui suit : 1. Rendre les interventions plus durables Les ouvrages devraient être construits avec des matériaux de qualité en vue de rendre plus durables les interventions. Les ouvrages hydrauliques (BF) devraient avoir le même modèle et la qualité utilisés dans ce projet. Mettre en place des ouvrages en quantité permettant de respecter le ratio homme/femme prévu dans le projet S assurer que les travaux ont été complètement exécutés tels que planifiés. S assurer qu il y ait un prolongement de la toiture qui permettrait à l eau de pluie de s infiltrer au niveau du bac à gravier au lieu de s accumuler dans l allée. 2. Coordonner avec les BCZ pour exécution des projets futurs S assurer que les protocoles d accords sont bien respectés par les deux parties Organiser des supervisions conjointes avec les BCZ Associer les superviseurs et TDR des zones de santé dans les formations et parfois les utiliser comme formateurs. 3. Rendre autonomes les différents comités de point d eau Organiser des formations techniques à l intention des membres de comités (Un plombier, un maçon et un fontainier) Doter les comités des moyens, outils et techniques pour pérenniser les activités d hygiène et assainissement. Rendre disponible des moyens et/ ou une activité génératrice de revenu telle que la fabrication de savon par des méthodes artisanales en vue d assurer l autonomie financière des comités d eau. Cette activité permettrait non seulement à la communauté de gagner de l argent mais aussi les aspects promotion de santé notamment le cas de la pratique de lavage des mains avec le savon aux cinq moments clés. L amélioration de la desserte en eau condition de base pour un bon système de recouvrement des coûts ne pourra s améliorer qu avec la construction des adductions gravitaires dans les zones. Evaluation du projet CERF d ACF USA, Sud Kivu, RD Congo, février- mars

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