CAMEROUN. GUIDE PRATIQUE DE la GESTION D UNE ÉPIDÉMIE DE CHOLÉRA

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1 CAMEROUN GUIDE PRATIQUE DE la GESTION D UNE ÉPIDÉMIE DE CHOLÉRA Maroua Juin

2 Conception et réalisation Pour le MINSANTE Cameroun Dr Djao Rebecca, Délégué Régional de la santé Publique EN Dr Kaoussiri Brekmo Chef de Cellule de Supervision suivi-évaluation/en Mr Abouna Mahamat Chef Service Régional d`hygiene DRSP-EN Pour la SNV Cameroun Achili Melvin Asanji, Conseiller Technique de la Sante Publique Organisation Néerlandaise de Développement SNV-Cameroun 2

3 SOMMAIRE AVANT-PROPOS.4 LISTE DES ABRÉVIATIONS....3 LISTE DES TABLEAUX...6 INTRODUCTION...7 CHAPITRE I Historique de l épidémie de choléra dans l Extrême Nord et généralités sur le choléra 7 1. Historique de l épidémie de choléra dans l Extrême Nord Généralités sur le choléra...8 A.Définition de cas..9 A1- Cas suspect.. 9 A2- Cas confirmé 9 B. Facteurs de risque.10 C. Personnes à risque.. 10 CHAPITRE II La gestion de l épidémie de choléra..10 A. Les actions à mener : 11 A1- Les actions du personnel de santé...11 A2- Les actions des Autorités administratives..26 B. Mesures de prévention durable de nouvelles flambées 29 CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE 31 3

4 AVANT-PROPOS La Délégation Régionale de la Santé Publique de l Extrême-Nord, en collaboration avec SNV, a entrepris de mettre un guide de gestion de l épidémie de choléra à la disposition de tous les intervenants (OSC, CTD, ONG, public, différentes associations de la Région, partenaires au développement et personnels de la santé etc.). Ce guide contient les aspects pratiques relatifs à la gestion d une épidémie de choléra. Il constitue une contribution à la littérature existante sur la gestion de l épidémie de choléra. L élaboration de ce document vise à diminuer la morbidité et la mortalité dues à cette épidémie en mettant des informations pertinentes à la disposition de tous les intervenants. Le guide reprend certaines notions pour les rendre davantage accessibles à tous les intervenants. Tout en se référant à la politique nationale de lutte contre les épidémies afin d apporter des réponses pratiques aux contraintes de terrain, il s inspire de nombreux travaux qui l ont précédé et des expériences vécues au niveau des Districts de santé (DS), des communes, et des milieux urbains. Il s est agi de faire la synthèse des connaissances, données assemblées, et d expériences de recherche et de lutte contre le choléra dans le but de faciliter la mise sur pied d une mission de prévention et de gestion efficace des épidémies de choléra dans le contexte de la décentralisation en cours au Cameroun. C est donc un document de référence qui tend à compléter, clarifier et harmoniser les interventions de prévention et de gestion efficace d une épidémie de choléra. Ce guide est également le fruit d un partenariat entre le MINSANTE, à travers la Délégation Régionale de la Santé Publique de l Extrême-Nord, et ses partenaires, notamment SNV Cameroun. Le guide s articule autour de deux parties. La première est consacrée à un bref rappel historique de l évolution des épidémies de choléra dans la Région depuis une décennie ainsi que les généralités relatives à cette infection. La deuxième partie est constituée de notions pratiques et d outils permettant de gérer efficacement les épidémies, en plus des actions attendues de la part de chaque intervenant. Nous tenons à remercier tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce guide, notamment l équipe de la Délégation Régionale de la Santé Publique de l Extrême-Nord, les chefs de Service de Santé de District, le Centre de Coordination et de Contrôle de Choléra de Maroua (C4), CARE Cameroun, Dr TIKELA et surtout l Equipe Extrême-Nord de la SNV Cameroun, notre principal partenaire, pour son appui technique et financier dans la conception et l élaboration de ce guide. LE DÉLÉGUÉ RÉGIONAL DE LA SANTÉ PUBLIQUE DR DJAO REBECCA 4

5 ARC CPC CCSI CSSD CRTV CTD DLM DRSP DS DSH IV MINAS MINCOM MINEDUB MINEE MINESEC MINPROFF MINSANTE ONG OSC PEC RRC SRO SSD LISTE DES ABRÉVIATIONS : Agent de Relais Communautaire : Centre Pasteur du Cameroun : Chef de Centre de Santé Intégré : Chef de Service de Santé de District : Cameroon Radio and Television : Collectivité Territoriale Décentralisée : Directeur de la lutte contre la maladie : Délégation Régionale de la Santé Publique : District de Santé : Déshydratation : Intraveineux : Ministère des Affaires Sociales : Ministère de la Communication : Ministère de l Education de Base : Ministère de l Énergie et de l Eau : Ministère des Enseignements Secondaires : Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille : Ministère de la Santé Publique : Organisme Non Gouvernemental : Organisation de la Société Civile : Prise En Charge : Radio Rurale Communautaire : Solution de Réhydratation Orale : Service de Santé de District 5

6 LISTE DES TABLEAUX TABLEAU 1 : line listing TABLEAU 2 : Bilan d hydratation TABLEAU 3a : Plan A (Déshydratation légère) TABLEAU 3b : Plan B : Déshydratation modérée TABLEAU 3c : Plan C : Déshydratation sévère TABLEAU 3d : Administrer l antibiotique sensible au germe en cause 6

7 INTRODUCTION Le choléra est une maladie bactérienne très contagieuse. Il constitue un problème majeur de santé publique dans la Région de l Extrême-Nord. Après quelques années d accalmie vers les années 90, de nouveaux épisodes d épidémie ont ressurgi dans la Région depuis cas de décès sur les 396 malades ont été enregistrés. Depuis le 06 mai 2010, une nouvelle épidémie s est déclenchée dans le District de Santé de Makary. Elle s est de façon progressive répandue dans tous les DS de la Région. Au total, les statistiques font état de 9404 cas avec 601 décès dans la région. La majorité des décès survient sans que les malades n aient eu la possibilité d atteindre un des centres de santé où la prise en charge pourtant est gratuite. La prise en charge des malades dans les différents centres de traitement ne peut, à elle seule, suffire à maîtriser l épidémie de choléra. En effet, la chaîne de transmission de l infection se trouve dans la communauté et c est au sein de celle ci que les personnes saines sont contaminées et transmettent, à leur tour, la maladie aux autres. Par ailleurs, nous savons que le choléra sévit électivement dans les localités où les conditions d hygiène sont précaires et en particulier celles où les populations ne disposent pas toujours de latrines et n ont pas accès à l eau potable. Au début de l épidémie, deux faits majeurs ont été observés : - Une implication insuffisante des autres acteurs, notamment certaines Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD); - Le système de santé n était pas en mesure de combiner actions communautaires (traitement de tous les points d eau et désinfection des ménages des victimes) et prise en charge des cas. Ce guide est rédigé, d une part, dans le but d assurer la mise en œuvre efficace des mesures multisectorielles de prévention au sein de la communauté et, d autre part, d assurer la prise en charge des cas afin de rompre la transmission de la maladie et faciliter la maîtrise de l épidémie. CHAPITRE I Historique de l épidémie de choléra dans l Extrême Nord et généralités sur le choléra 1. Historique de l épidémie de choléra dans l Extrême Nord 7

8 Entre 1996 et 2010, la région de l Extrême-Nord a connu plusieurs épidémies, aussi bien en saison pluvieuse qu en saison sèche. Parmi celles-ci, le choléra a sévi avec un taux de mortalité très élevé. En 1996, 2703 cas ont été enregistrés avec 284 décès. En 1997, 1725 personnes ont été atteintes par le choléra et 182 en sont mortes. L année 1998 a connu une attaque plus forte avec, 3469 cas pour 270 décès. En 1999, l épidémie a touché moins de personnes avec 227 cas pour 31 décès. On a noté une accalmie après les 8124 cas des 4 années précédentes (1996, 1997, 1998, 1999) : au cours de l année 2000, l Extrême-Nord n a enregistré aucun cas de choléra a connu la résurgence de l épidémie avec 266 nouveaux cas dont 7 décès. Pendant les deux années suivantes (2002 et 2003), aucun cas de choléra ne fut signalé dans la région. A partir de 2004, une nouvelle vague d épidémies de choléra a repris dans la région : 746 cas en 2004, 694 cas en 2005 et 804 cas en Les années 2007 et 2008 ont été, comme celles de 2002 et 2003, des moments d accalmie dans la région pour ce qui est des épidémies de choléra : aucun cas n a en effet été enregistré au cours de ces années. L année 2009 marque le début d un nouveau cycle épidémique avec 395 cas ; c était en prélude à la grande résurgence de 2010 qui a fait 9404 cas avec 601 décès. Pendant l année 2010, le premier cas de maladie (cas indice) a été reçu le 06 mai 2010 dans le DS de Makary (CSI de Ngouma). Il s agit d un jeune homme de 25 ans venant du DS de Mada. Il avait séjourné dans un village frontalier du Nigéria en épidémie, appelé Kirta Farança. L épidémie s est ensuite propagée assez rapidement, aidée en cela par la saison des pluies et la mobilité des populations. Tous les vingt huit (28) Districts de Santé de la région ont progressivement été atteints. Les premiers cas se sont déclarés au Nigéria et au Tchad dans 11 DS/28. 8

9 EVOLUTION DE CAS/DECES DU CHOLERA CAS DECES 2. Généralités sur le choléra Le choléra est une maladie diarrhéique due à l infection de l intestin par la bactérie Vibrio cholerae. Elle peut atteindre aussi bien les enfants que les adultes. Environ 20% des personnes atteintes présentent une diarrhée aiguë aqueuse accompagnée très souvent de vomissements. En l absence de traitement rapide approprié, la perte de quantités importantes de liquide et de sel peut entraîner en quelques heures une déshydratation sévère pouvant conduire à la mort. A. Définition des cas Dans le présent guide, il s agit de s appuyer sur la définition épidémiologique des cas suspects et confirmés tels que décrits ci-dessous : A1 Cas suspect Est considérée comme cas suspect, toute personne présentant : Une diarrhée aqueuse aiguë, avec ou sans vomissements Une diarrhée profuse (10 à 100 selles/ jour) d aspect eau de riz ou vin de palme ; Une déshydratation rapide Ou tout décès des suites de diarrhée aqueuse aiguë A2 Cas confirmé On parle de cas confirmé lorsque l on est en présence d un cas suspect en plus de l isolement du vibrion cholérique NB : En présence d un cas confirmé de choléra, on est en situation d épidémie 9

10 B. Facteurs de risque Les principaux facteurs de risque sont : Le faible respect des mesures d hygiène individuelle et collective La grande mobilité des populations La saison des pluies Le faible accès des populations à l eau potable ; seulement 13,8% des ménages pauvres de la région de l Extrême-Nord ont accès à l eau potable (source : ECAMS, INS 2007-DSCE) La faible utilisation des latrines par les populations dans la région de l Extrême- Nord (environ 5% de nos populations utilisent les latrines) La promiscuité Pratiques funéraires traditionnelles C. Personnes à risque En cas d épidémie de cholera, tout individu est à risque. La probabilité de contracter la maladie augmente avec les facteurs sus cités. Point d approvisionnement en eau à risque dans les monts Mandara 10

11 CHAPITRE II La gestion de l épidémie de choléra Gérer une épidémie de choléra consiste concrètement à identifier, pour les mettre en œuvre dans l urgence, un ensemble d actions prioritaires. Ce chapitre explore les domaines d intervention et analyse les différents secteurs immédiatement impliqués dans la gestion de cette épidémie. A. Les actions à mener : Isoler les patients et désinfecter les selles et les vomissures ; Désinfecter systématiquement les domiciles et effets des personnes atteintes ainsi que ceux des voisins immédiats (CTD) ; Mobiliser les ressources pour la prise en charge et l achat des désinfectants et produits de traitement des points d eau, du matériel technique adéquat (CTD, ONG, Partenaires, Bonnes volontés, etc.) ; Recenser et assainir tous les points d eau dans les villages/quartiers affectés ou à haut risque (CTD, MINEE, ONG et associations) ; Renforcer la sensibilisation de proximité (autorités administratives, traditionnelles, religieuses, élites, personnel de santé, enseignants, ONG et associations, MINCOM, medias publics et privés, mobilisateurs communautaires) ; Veiller à ce que chaque ménage se dote d une latrine et l utilise effectivement (CTD) ; Veiller à la mise en œuvre des mesures restrictives (président comités de lutte, Mairies, etc.) ; Renforcer la coordination des actions multisectorielles (Animation effective des comités de lutte par les présidents) ; Etablir la cartographie des points d eau dans la région, y compris les puits à ciel ouvert (MINEE, CTD) ; Aménager à moyen ou long à terme les points d eau pour améliorer l accès des populations à l eau potable (MINEE). A1- Les actions du personnel de santé Elles se subdivisent en deux principaux types d actions : les actions d ordre administratif et les actions d ordre technique. 11

12 i) Les actions administratives - Informer la hiérarchie : notification, line listing selon le schéma ci-dessous (voir tableau 1); - Notifier immédiatement le cas à la hiérarchie ; - Etablir le line listing selon le tableau 1 : 12

13 TABLEAU 1 : line listing N Nom et Prénoms Sexe Age Village/ Quartier Aire d'origine District d origine FS ayant notifié DS ayant notifié Sympt/ Signe Date de début Date de consult Date du prélèv Etat actuel Date de sortie Observations

14 - Demander de l aide (Faire un état de besoins à adresser à la hiérarchie) ; Session d une réunion de crise avec les autorités dans un district de santé - Evaluer les besoins divers pour une éventuelle intervention ; - Toujours vérifier de quelles fournitures vous disposez et noter les quantités disponibles (solutés IV, nécessaires/consommables de perfusion, sondes nasogastriques, SRO, antibiotiques, chlore, écouvillons rectaux et milieux pour le transport des échantillons de selles). NB : il faut de l eau salubre pour réhydrater les patients et laver les vêtements et les instruments. - Réactiver les comités de crise ; - Convoquer la cellule de crise dès confirmation de l épidémie ; Proposer des mesures préventives au sein du comité de lutte contre les épidémies : interdiction de la vente des denrées alimentaires dans les écoles, fermeture de l accès aux points d eau contaminés, interdiction de tout rassemblement, traitement des points d eau/puits contaminés. ii) Les actions techniques Elles consistent à assurer la Prise En Charge (PEC) des cas : celle-ci peut se faire aussi bien en milieu hospitalier qu en milieu communautaire. Dans les camps de réfugiés privés de services des soins, une unité de traitement de choléra peut être installée sous une tente. Pendant une flambée dans une communauté d accès difficile 14

15 aux services de santé, on pourrait ouvrir une unité de traitement dans un bâtiment communautaire (école, bâtiment administratif, magasin public, etc.). Le principe de la prise en charge est basé sur : La réhydratation d'urgence pour compenser les pertes hydro-électrolytiques massives La réhydratation rapide seule suffit à guérir du choléra, car les défenses immunitaires sont capables d'éliminer complètement le germe en quelques jours ; La SRO permet de guérir 80% de cas ; La SRO doit être utilisée pendant et après le traitement intraveineux. Le traitement curatif comprend 5 actions : L évaluation de la DSH (Plans A, B ou C) ; La réhydratation (SRO, Parentérale) ; L antibiothérapie (cas graves) ; La surveillance des paramètres vitaux, pli cutané, état de conscience, la fréquence des selles ; L alimentation NB : Létalité < 1% (intra et extrahospitalière) 15

16 TABLEAU 2 : Bilan d hydratation NON DÉSHYDRATE DÉSHYDRATATION MODÉRÉE DÉSHYDRATATION SÉVERE ÉTAT GÉNÉRAL HYDRATATION INTRACELLULAIRE HYDRATATION EXTRACELLULAIRE VOMISSEMENTS ÉTAT CARDIO VASCULAIRE * Normal *Agité, * Irritable * Yeux normaux, * Yeux enfoncés, * larmes, Bouche, * Absence de langue humides, larmes, * Boit * Bouche et normalement langue sèches, * Assoiffé * Effacement rapide du pli cutané * Effacement lent du pli cutané * Absents * Absents ou modérés * Pouls et * Pouls Tension Artérielle imprenable normaux * Hypo Tension Artérielle * Apathique, * Parfois inconscient * Yeux excavés et secs, * Absence de larmes, * Bouche et langue très sèches, * Boit avec difficulté * Persistance prolongée du pli cutané * Importants * Pouls imprenable * Hypo Tension Artérielle TABLEAU 3 : Protocole de Prise En Charge (PEC) TABLEAU 3a - Plan A (Déshydratation légère) ÂGE QUANTITÉ DE SOLUTIONS APRÈS CHAQUE SELLE LIQUIDE QUANTITÉ MINIMALE DE SRO A DONNER DANS LA JOURNEÉ < 2ANS 50 à 100 ml 500 ml 2 A 10 ANS 100 à 200 ml ml PLUS DE 10 ANS Autant que le patient désire ml 16

17 TABLEAU 3b- Plan B : Déshydratation modérée ÂGE < 4MOIS 4-11 MOIS MOIS 2-4 ANS 5 14 ANS > 15 ANS POIDS (KG) < 5kg 5-7,9kg 8-10,9kg 11-15,9K g 16-29,9kg >30 kg SOLUTION (SRO) EN ML TABLEAU 3c- Plan C : Déshydratation sévère Ici, il est recommandé d introduire la solution de Ringer Lactate ÂGE DES PATIENTS QUANTITÉ TOTALE REQUISE QUANTITÉ REQUISE AU DÉBUT QUANTITÉ REQUISE POUR LA SUITE MOINS D UN AN 100 ml /kg pendant 6 heures 30ml/kg durant la première heure Plus de 70ml/kg pendant les 2 heures suivantes 1 AN ET PLUS 100 ml/kg pendant 3 heures 30ml/kg aussi rapidement que possible durant la première demi heure Plus de 70ml/kg pendant les 2 heures et demie suivantes 17

18 TABLEAU 3d : Administrer l antibiotique sensible au germe en cause NB : Il est recommandé de ne démarrer le traitement antibiotique qu après avoir effectué le prélèvement des selles. ENFANT ADULTE ANTIBIOTIQUE Doxycycline 100 mg (en prise unique) Tétracycline (4 fois par jour pendant 3 jours) 0 5ans 5 15 ans 15 ans et + 1 comprimé 2 comprimés 3 comprimés mg iii) Protéger le personnel soignant Ne jamais oublier de se protéger de la contamination : - Se laver les mains avec du savon avant de s occuper du malade ; - Ne pas fumer, ni manger pendant le traitement ; - Se couper soigneusement les ongles ; Les selles, les vomissements et les vêtements souillés sont extrêmement contagieux : - Isoler les patients atteints de choléra ; - Les latrines et les seaux des patients doivent être régulièrement lavés et désinfectés au chlore ; - Les patients atteints de cholera doivent être hospitalisés à l écart des autres malades ; Installer les pédiluves (serpillières imbibées de solution de désinfection à 2% de chlore) à l entrée des centres de PEC et renouveler l imprégnation plusieurs fois par jour. 18

19 Une unité de PEC communautaire (poste de réhydratation créé dans un village) iv) La protection de la communauté (mesures préventives) Isoler les patients ; Donner des informations exactes et claires sur la manière de prévenir le choléra en diffusant des messages simples ; Désinfecter les sources d eau au chlore ; Préconiser la désinfection de l eau au chlore à domicile ; Eviter les rassemblements ; Créer des points de ravitaillement en SRO ; Réhydrater les cas suspects à la SRO depuis le domicile, et pendant leur transport vers le centre de traitement Les selles et les vomissures sont très contagieuses. Certaines précautions doivent être prises pendant les funérailles ou en cas de la manipulation des cadavres : Autant que possible, porter des gants, des bottes et un masque cache-nez ; Désinfecter le corps avec une solution chlorée 2% ; Mettre du coton hydrophile imbibé de solution chlorée dans la bouche, les narines et dans l anus du cadavre ; Se laver les mains au savon après avoir touché le corps ; Désinfecter les vêtements et la literie du défunt en les plongeant dans l eau bouillante ou une solution de désinfection à 0,2%, puis les faire sécher au soleil. 19

20 Séances de désinfection des domiciles où des cas ont été enregistrés Il est aussi utile de faire passer des messages simples de sensibilisation à la communauté. Séances de sensibilisation des populations et leaders communautaires de Tokombéré et Kousseri organisées par les Plateformes Santé avec l appui technique de la SNV 20

21 Savon, papier hygiénique Trou de défécation couvert pour éviter les mouches L eau pour laver les mains L intérieur d une latrine locale dans la Région de l Extrême- Nord Pour prévenir le choléra, il faut : Se laver les mains à l eau et au savon après avoir utilisé les toilettes ou les latrines, avant de faire la cuisine, avant de manger ; Faire bouillir l eau ou la désinfecter avec une solution chlorée avant de la boire ; Ne consommer que des aliments qui viennent d être cuits (chauds) ; Ne pas déféquer en plein air ou à proximité des sources d eau ; Utiliser des latrines et veiller à leur propreté ; les protéger (clôture, fermeture du trou) ; En cas de diarrhée aiguë, il est recommandé de : Se réhydrater avec des SRO ; Se rendre au centre de santé le plus proche le plus rapidement possible. 21

22 v) Les actions de surveillance épidémiologique Dans le cadre de la surveillance épidémiologique, Il est essentiel de : - Suivre continuellement les tendances de «la maladie» et de ses déterminants afin de disposer et de partager à tout moment les informations et les renseignements à utiliser pour améliorer la lutte contre celle-ci ; - Mettre en place un processus continu de collecte, d analyse et de diffusion d informations sur la maladie et ses déterminants en vue de prendre des mesures de lutte efficace ; - Fournir à temps les informations devant servir aux prises de décisions et au choix des interventions de santé publique les plus indiquées pour une lutte efficace contre les maladies transmissibles. 22

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