SUPPLÉMENT RÉALISÉ AVEC LE SOUTIEN INSTITUTIONNEL DU GROUPE ROQUETTE

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1 PANORAMA avecegora.fr medecin SUPPLÉMENT au n 5263 du 23 au 29 avril 2012 Au-delà des aliments Les ingrédients alimentaires Microalgues Une nouvelle source de nutriments Prébiotiques Un champ de recherche novateur SUPPLÉMENT Nutrition Santé Pathologies SUPPLÉMENT RÉALISÉ AVEC LE SOUTIEN INSTITUTIONNEL DU GROUPE ROQUETTE

2 2 ÉDITORIAL par le Dr Philippe Massol Innover Ses produits sont partout : dans les assiettes, dans la maison, dans la salle de bains, dans les pharmacies, dans les médicaments. Leader mondial des polyols (sorbitol, mannitol, xylitol, maltitol ) qui servent à fabriquer les confiseries sans sucre, les produits d'hygiène bucco-dentaire et la vitamine C, leader européen pour les maltodextrines qui entrent dans l'alimentation infantile, notamment dans les laits, leader mondial également pour les matières premières (dextrose, sorbitol ) pour produits injectables qui sont chaque jour administrés en perfusion à plus d'un million et demi de patient à travers le monde, et pourtant vous ne le connaissez pas! Cette société, c'est Roquette, un groupe français qui emploie plus de personnes dans le monde et qui fabrique à partir de matières premières agricoles renouvelables (maïs, blé, pomme de terre et pois) plus de 700 produits qui trouvent leur application dans différents domaines dont deux nous intéressent particulièrement : la nutrition humaine et la pharmacie. En lisant ce supplément «Nutrition Santé et Pathologies», vous en saurez plus sur ce groupe qui contribue fortement à la santé et à la sécurité alimentaire. Très différent de celui de l'industrie pharmaceutique, son métier consiste à transformer les matières premières végétales, dans une logique de développement durable, en ingrédients fonctionnels destinés à l'alimentation et à la santé. Les moyens pour y parvenir? L innovation technologique, l'emploi de nouvelles matières premières comme les microalgues, une source privilégiée de protéines de haute qualité nutritionnelle, une large palette de vitamines et minéraux, des acides gras oméga 3 et oméga 6. Roquette a lancé un programme de recherche dédié à ces microalgues, ALGOHUB, qui réunit de nombreux partenaires. Comme les protéines de pois déjà développées par le groupe, elles représentent un espoir important de remplacer au moins partiellement les protéines animales dans l alimentation humaine avec des bénéfices nutritionnels et une gestion rigoureuse de l'environnement. Nous demandons beaucoup aux aliments : nous nourrir, nous faire plaisir, être bon marché, faciles à conserver et à préparer, avoir un effet positif sur le bien-être et la santé. La prévention, à l échelle des populations, des maladies métaboliques ou cardiovasculaires, des pathologies liées au vieillissement, passe par des solutions innovantes, qu il s agisse d'ingrédients, d'aliments, de compléments alimentaires, de médicaments. Les entreprises agroalimentaires ont un rôle majeur à jouer pour faire progresser les recherches. SOMMAIRE NUTRITION AU QUOTIDIEN 3 Les tendances nutrition santé Entretien avec le Dr Jean-Michel Borys 5 Au-delà de l aliment : matières premières, ingrédients, excipients 6 Les protéines végétales : les atouts nutritionnels du pois Maltodextrines : très utilisées en alimentation infantile 7 Aliments fonctionnels : les dix ans de NUTRIOSE 8 Les excipients intelligents : l exemple du colon targeting Trois questions à Daniel Wils NUTRITION & SANTÉ 9 Prébiotiques : un champ de recherche novateur 11 Des algues au service de la santé PATHOLOGIES & ALIMENTATION 12 Santé bucco-dentaire : des chewing-gums aux polyols 13 Prévention de l obésité : appel à l innovation Solutions pour perfusion : ces solutés issus des céréales 14 Le point de vue du chef. Marc Meurin

3 SUPPLÉMENT NUTRITION, SANTÉ, PATHOLOGIES - PANORAMA DU MÉDECIN NUTRITION AU QUOTIDIEN 3 Les tendances nutrition santé Les comportements vis-à-vis de l alimentation évoluent, sous l influence de multiples facteurs, économiques, marketing, réglementaires Le Dr Jean-Michel Borys, médecin endocrinologue et nutritionniste (Paris), qui travaille notamment sur des problématiques de prévention et de santé publique, fait un point sur les grandes tendances actuellement à l œuvre en ce domaine. PANORAMA DU MÉDECIN : Quelle est la première grande tendance que vous identifiez? JEAN-MICHEL BORYS : Je voudrais d abord souligner le caractère très mouvant de la période que nous vivons actuellement au regard des comportements vis-à-vis de la nutrition de la population française. En effet, à la question de savoir quels sont les facteurs qui motivent le choix de tel ou tel type d aliment, les consommateurs mettaient en tête régulièrement ces dernières années le goût, suivi du prix et de la santé. Conséquence très probable de la crise économique, nous assistons depuis deux ans, et pour la première fois, à une décroissance des ventes des produits alimentaires dans la grande distribution. Il s agit donc d une modification naissante des modes de consommation, avec l accent mis sur l économie, qui marque un infléchissement important des tendances à l œuvre par rapport aux années antérieures. Que vont changer les récentes évolutions de la réglementation européenne concernant les allégations santé? Le nombre actuellement très réduit d allégations santé accordées pour différents types d aliments par l Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), de l ordre de 400 sur plus de demandes, va contraindre les industriels à réorienter leur communication. Ces allégations constituaient des arguments marketing assez forts auprès des consommateurs. Cela a d ailleurs déjà entraîné l arrêt de certaines campagnes de publicité et représente un grand «coup de frein» par rapport à la tendance de ces quinze dernières années. Je souligne à ce sujet que les autorités exigent des dossiers équivalents à ceux des médicaments, ce qui implique pour les industriels non seulement des moyens financiers très importants mais aussi de disposer en interne de scientifiques de haut niveau possédant une quasi-culture pharmaceutique, ce qui est loin d être toujours le cas. Quelle est la situation au regard de l obésité? Le phénomène de l obésité, et du surpoids en général, est aujourd hui une question majeure de santé publique, et elle va le demeurer naturellement dans les prochaines années. Les marques qui n auront pas obtenu d allégations santé ne pourront pas mettre en avant directement un intérêt de leurs produits dans le poids. Mais on voit d ores et déjà se développer des produits à teneur réduite en calories, comme par exemple les minibarres chocolatées, les miniportions et les portions individualisées, ce qui me paraît des initiatives intéressantes, notamment lorsque les portions sont adaptées à l âge des enfants. Le«bio» reste-t-il une tendance lourde? Il s agit, comme on le sait, d une tendance très actuelle et «à la mode». Néanmoins, il faut savoir qu aucune étude n a mis en évi- Une modification des modes de consommation avec l accent mis sur l économie dence jusqu ici de différences significatives sur la santé en faveur d une alimentation dite «bio», dont la production est d ailleurs déficitaire en France. Si l on peut imaginer qu une absence de résidus de pesticides dans un produit d origine végétale puisse représenter un facteur favorable, on peut aussi s interroger sur les effets possibles sur la santé des conséquences des infections fongiques quand on pense aux risques des mycotoxines. La question de l intérêt réel de ces produits est donc posée. Mon sentiment à ce sujet est qu il est sans doute préférable d avoir une alimentation diversifiée, pas obligatoirement «bio».

4 4 Les tendances nutrition santé Que faut-il penser des récentes polémiques sur les édulcorants sucrés de synthèse? Ces produits font périodiquement l objet de polémiques où l idéologie le dispute à l irrationnel. En fait, malgré une certaine agitation médiatique récente, il n y a rien de vraiment nouveau en ce domaine. Une étude, publiée depuis peu, au reste dans une revue mineure, a pu faire craindre que les femmes enceintes qui consomment des produits renfermant de l aspartame seraient exposées à un risque majoré d avoir des accouchements prématurés. Mais ces résultats, qui ont suffit à alimenter les «lanceurs d alerte» qui en ont fait leur cheval de bataille, présentent des aspects scientifiquement très critiquables. Pour moi, la notion d édulcorant est importante, car elle permet de réduire significativement les apports en calories, notamment chez les enfants gros consommateurs de sodas. Je rappellerai aussi à ce sujet les longs débats qui ont précédé ces dernières années la rédaction des recommandations de l Agence française de sécurité sanitaire concernant les édulcorants de synthèse. Après avoir pris en compte notamment toutes les études de toxicité disponibles à l époque, le consensus s est notamment fait sur l intérêt de recommander les boissons light chez les personnes consommant des quantités importantes de produits sucrés, notamment de boissons. Je rappellerai aussi l utilité des édulcorants chez les diabétiques. Au final, ces produits, auxquels je suis favorable sans réserve, peuvent aider, même si c est très modestement, à perdre du poids et plus sûrement à ne pas en prendre. Il convient aussi de souligner l existence de beaucoup d exagération en ce qui concerne le sucre, taxé par certains de véritable poison, et on sait que prospère aujourd hui la crainte d une addiction au sucré. En cette matière comme dans les autres, il faut donc savoir raison garder. En revanche, il convient d être attentif aux produits, notamment les sodas, riches en fructose, dont on sait que l excès de consommation favorise la survenue du diabète et de maladies cardiovasculaires. Heureusement, ce phénomène est beaucoup moins développé dans notre pays qu aux États-Unis, d une part grâce à l existence de quotas qui ont limité la production des sirops de glucose et aussi parce que les habitudes de consommation diffèrent entre nos deux pays. Mais il faut rester très vigilant. Les produits modifiant la flore bactérienne colique, pro-ou prébiotiques, apparaissent particulièrement prometteurs Où en est la mode du «jeunisme», autrement dit la recherche du «vivre jeune plus longtemps»? Il s agit d un phénomène typiquement urbain et concernant surtout les classes sociales favorisées. Le fait d absorber diverses substances, notamment des vitamines et des antioxydants sous forme de compléments alimentaires, est une tendance qui ne cesse de s amplifier. Mais, sauf en ce qui concerne les doses physiologiques, il n est pas prouvé que des effets bénéfiques puissent en être attendus. C est même parfois l inverse, certaines études ayant montré un sur-risque de cancer chez les hommes, notamment fumeurs, supplémentés en vitamines et antioxydants. Si l offre augmente en ce domaine, celleci est loin d être convaincante, et un «grand ménage» s impose dans les allégations de ces produits. Cela étant, certains compléments alimentaires sont peut-être intéressants, mais nous manquons d études pour l établir. Existe-t-il de nouveaux compléments/ingrédients alimentaires qui vous semblent prometteurs? Les produits modifiant la flore bactérienne colique, pro- ou prébiotiques, apparaissent particulièrement prometteurs, et nous disposons d arguments solides chez l homme, soutenant l intérêt pour ceux-ci dans le domaine de l allergie, de l immunité locale intestinale, du diabète, de l insulinorésistance et des troubles lipidiques. Un très important champ de recherche, inimaginable il y a seulement quatre ou cinq ans, s ouvre depuis peu, qui va nécessiter la mise en œuvre d études de type pharmacologique. Ces produits, et tout particulièrement les prébiotiques, me semblent très prometteurs pour l avenir et constituent une actualité majeure de la nutrition. Pour terminer, y a-t-il d autres tendances actuellement à l œuvre en nutrition-santé que vous souhaiteriez évoquer? J en vois plusieurs, parmi lesquelles l enrichissement de certains aliments en vitamine D qui ne concerne pas seulement les produits laitiers, notamment pour les enfants, mais bien d autres types de préparations comme certaines boissons ou encore des céréales, qui représentent un facteur positif au regard de l importante proportion de la population française de tous âges présentant une carence d apport ; l enrichissement en fibres, aujourd hui possible, même pour des boissons ; le développement de l emploi des microalgues, dont on connaît la richesse en protéines et en sels minéraux et qui présentent l intéressante particularité de pouvoir être cultivée en systèmes fermés et donc à l abri de toute pollution ; ainsi que l essor récent de produits et plats préparés destinés à des groupes de patients particuliers. Cette dernière catégorie, pour lors essentiellement développée dans le cadre de marques distributeurs, mais tout indique que l industrie agroalimentaire ne devrait pas tarder à s y investir également, présente un nombre progressivement croissant de lignes de produits s adressant, par exemple, aux intolérants au gluten, aux intolérants au lactose et bien entendu aux patients diabétiques avec des préparations d indice glycémique réduit. Cela me semble constituer une démarche très intéressante, propre à faciliter la vie quotidienne de larges groupes de la population et promise à un grand avenir dans les années qui viennent. Entretien : DIDIER RODDE Le Dr Jean-Michel Borys est vice-président Santé de Protéines, agence de conseil santé. En savoir plus. Les allégations validées ou rejetées par l Efsa.

5 NUTRITION AU QUOTIDIEN 5 Au-delà de l aliment : matières premières, ingrédients, excipients Plus que des ingrédients, le groupe Roquette apporte de véritables solutions innovantes pour développer des aliments accessibles au plus grand nombre. Ses programmes de recherche tiennent compte des problématiques de santé publique. L e groupe Roquette a fait de la nutrition santé un axe stratégique de son développement depuis de nombreuses années. Grâce à sa culture différente, Roquette est force de proposition en nutrition et santé : innovation technologique, nouvelles matières premières, excipients intelligents. Ses programmes de recherche développent des ingrédients fonctionnels et innovants afin de répondre au mieux aux besoins des industriels et aux attentes des marchés, tout en tenant compte des problématiques de santé publique et des enjeux environnementaux. Programme de recherche lancé en 2007, NUTRAHUB a comme objectif de valoriser des ingrédients qui présentent des intérêts indéniables pour l environnement et la santé comme le pois et les microalgues. La nutrition humaine, la nutrition animale, les nutraceutiques, la pharmacie et la cosmétologie sont les secteurs visés par ce programme. Des aliments aux médicaments, des ingrédients fonctionnels aux excipients et principes actifs, les différences sont nombreuses, même si elles s inscrivent dans une continuité illustrant la nutrition-santé. Roquette garantit un suivi des normes de sécurité alimentaire et phar- Roquette : La nutrition en 3 mots Efficacité Des produits nutritionnels qui suivent les recommandations des experts Une efficacité démontrée par des équipes compétentes Des effets nutritionnels avec des marqueurs mesurables facilement Accessibilité Démonstration compréhensible par les consommateurs ou les praticiens Effet dose compatible avec les recettes Ingrédients nutritionnels accessibles (disponibilité des matières premières et prix adaptés) Durabilité Ingrédients et produits nutritionnels respectueux de l environnement Produits nutritionnels protégeant les consommateurs maceutique sur ses produits. Outre le respect de la norme ISO 9001, voire ISO pour le management de la qualité, les process des usines respectent des directives industrielles spécifiques et les bonnes pratiques de fabrication relatives aux produits pharmaceutiques. Efficacité, accessibilité et durabilité sont les maîtres-mots de la nutrition chez Roquette. Les spécialistes en nutrition de Roquette ont pour mission d apporter la preuve scientifique des bénéfices santé des ingrédients, en adéquation avec les recommandations des experts nutritionnels référents. Pour cela, ils élaborent des programmes de recherche et mettent en place des études précliniques et cliniques, en étroite collaboration avec des universités et instituts renommés. Mais les études menées sont très différentes de celles conduites par l industrie pharmaceutique : les populations ne sont pas les mêmes (les consommateurs choisissent un aliment, les patients ont un médicament qui leur est prescrit) ; les moyens de démontrer les effets sont différents. Les actions nutritionnelles doivent être mises en évidence avec des marqueurs facilement mesurables. À partir de matières premières disponibles, le groupe Roquette s attache à produire des ingrédients de manière pérenne à des prix adaptés. Le développement de ces ingrédients doit satisfaire les besoins nutritionnels de la population ciblée et être conforme aux habitudes de consommation dans les différentes zones géographiques. La dose nécessaire pour observer un effet santé doit être compatible avec les recettes des produits finis. Roquette s engage également à ce que le cycle de vie de l ingrédient, depuis sa source d approvisionnement jusqu à sa commercialisation, soit réalisé dans le cadre d un développement durable. PHILIPPE MASSOL De la nutrition à la santé : une continuité

6 6 Au-delà de l ingrédient : matières premières, ingrédients, excipients Les protéines végétales : les atouts nutritionnels du pois Les protéines et fibres issues du pois permettent d améliorer la formulation d aliments en optimisant la densité nutritionnelle et en réduisant très fortement leur charge en matières grasses. Indispensables dans l'alimentation humaine et animale, les protéines végétales viennent des plantes dites protéagineuses. Extraites du blé, du pois, du maïs, de la pomme de terre, elles sont de plus en plus utilisées comme ingrédients dans les aliments pour leurs propriétés fonctionnelles agissant sur la texture et la conservation des aliments (liaison, émulsion, rétention d eau ), ainsi que pour leurs propriétés nutritionnelles (enrichissement en protéines sans lipides associés) par substitution aux protéines animales. Roquette a concentré ses recherches ces dernières années sur la protéine de pois. Depuis toujours, le pois est recherché pour sa valeur énergétique, sa richesse en protéines et sa bonne conservation. Il est apprécié des industriels du secteur de la nutrition-santé, car cette matière première répond aux besoins et aux attentes des consommateurs du fait de ses propriétés nutritionnelles intéressantes. Par leur statut d ingrédient et leurs multiples fonctionnalités spécifiques, les protéines et fibres végétales issues du pois permettent d améliorer la formulation d aliments en optimisant leur densité nutritionnelle et en réduisant très fortement leur charge en matières grasses. De plus, la protéine de pois n est pas sur la liste EU (European Union) des allergènes majeurs (Codex et EU), contrairement à d autres sources de protéines. NUTRALYS, une source de protéines alternative Protéine végétale extraite de variétés non OGM du pois sec (Pisum Sativum) par Roquette dans son usine de Vic-sur- Aisne, NUTRALYS est une source de protéines alternative destinée aux producteurs alimentaires qui souhaitent garantir un apport protéique pour une valeur nutritionnelle élevée ou utiliser des sources non allergéniques, sans OGM et écologiques, et obtenir ainsi un écolabel. La digestibilité de la protéine de pois NUTRALYS est élevée (98 %), comparable à celle des meilleures sources de protéines animales. Elle ne contient pas de sucres complexes, parfois responsables d une gêne digestive. Elle présente un profil de protéine typique des légumineuses, riche en lysine et pauvre en acides aminés soufrés (méthionine + cystéine). Le pois est donc un excellent choix pour la supplémentation des céréales comme le blé, qui est faible en lysine et riche en acides aminés soufrés. Ce profil est bien équilibré et répond aux exigences définies pour les adultes par la FAO en Lire les étiquettes Selon l étiquetage nutritionnel des produits amylacés, tels qu ils sont légalement définis dans la directive 90/496/CE relative à l étiquetage nutritionnel des denrées alimentaires (transcrite en droit français dans le décret n du 27 septembre 1993 concernant l étiquetage relatif aux qualités nutritionnelles des denrées alimentaires) : sont définis comme glucides tous les glucides métabolisés par l homme, y compris les polyols ; sont définis comme sucres tous les monosaccharides et disaccharides présents dans un aliment, à l exclusion des polyols ; lorsque le détail des glucides est déclaré, il convient alors d étiqueter : glucides : en grammes pour 100 g ou 100 ml dont sucres (en grammes) ; dont amidon (en grammes) ; dont polyols (en grammes). Les produits dérivés de l hydrolyse de l amidon (sirops de glucose, maltodextrine, dextrose) doivent ainsi être comptabilisés comme glucides, en précisant «dont sucres» pour leur teneur en monoet disaccharides, le dextrose étant intégralement comptabilisé en tant que «sucres». NUTRALYS peut être utilisé comme ingrédient fonctionnel pour ses propriétés émulsifiantes ou comme une source accessible de protéines pour des besoins nutritionnels spécifiques (aliments pour sportifs, contrôle de poids ), les aliments sans gluten, et plus largement, les aliments courants rééquilibrés. NUTRALYS trouve son utilisation dans les produits carnés et le surimi, les snacks et les céréales, les barres diététiques, les aliments sans gluten, les aliments pour végétariens, pour sportifs et la gestion de poids, les soupes et les sauces, les pâtes et les biscuits. Il est de plus en plus utilisé en remplacement des protéines de lait. PHILIPPE MASSOL Maltodextrines : très utilisées en alimentation infantile Par leur composition intermédiaire entre l amidon et les sucres simples, les maltodextrines constituent le glucide idéal aussi bien dans les laits et dans les céréales infantiles que dans les autres aliments pour enfants. Les maltodextrines sont des polymères de D- glucose obtenus par hydrolyse partielle de l amidon. Ces polysaccharides solubles dans l eau sont largement utilisés pour la nutrition infantile et la mise au point de solutés de réhydratation. On peut, en effet, en jouant sur le type de maltodextrines présentes au sein de la préparation, obtenir un lait isotonique ou même légèrement hypotonique. Cette faible osmolarité, en comparaison du lactose, bloque les transferts hydriques de l épithélium intestinal vers la lumière digestive, permettant ainsi de maintenir l hydratation de l organisme ou même d obtenir un certain effet anti-diarrhée. Le goût neutre ou légèrement sucré des maltodextrines évite une accoutumance au sucre chez l enfant, tout en lui fournissant de très bons apports d énergie sous forme d un ingrédient facile à digérer. Chez les nourrissons et jeunes enfants, les longues chaînes d amidon sont difficilement digérées. À l inverse les sucres simples (saccharose, dextrose ) peuvent provoquer des troubles intestinaux de type osmotique. Par leur composition intermédiaire entre l amidon et les sucres simples, les maltodextrines et sirops de glucose déshydratés commercialisés sous le nom de GLUCIDEX par le groupe Roquette, constituent le glucide idéal dans cette application diététique, aussi bien dans les laits et dans les céréales infantiles que dans les autres aliments pour enfants. Avec un outil de production à la pointe de la technologie, des normes microbio logiques les plus strictes en ligne avec la réglementation européenne des produits infantiles, l absence de gluten, la gamme GLUCIDEX - Premium comprend des maltodextrines et des sirops de glucose déshydratés spécialement fabriqués et contrôlés afin de respecter les exigences d une application diététique de qualité pour différents laits, standard, hypo - allergiques, ou sans lactose, destinés aux nourrissons et aux jeunes enfants, mais aussi pour les céréales infantiles et les autres aliments pour enfants. Autre utilisation des maltodextrines, développée par le groupe Roquette, la nutrition sportive. Ces polysaccharides fournissent une charge de glucides digérés rapidement pendant l effort, permettant une libération précoce de glucose dans le sang. PH. M.

7 NUTRITION AU QUOTIDIEN 7 Aliments fonctionnels : les dix ans de NUTRIOSE Des fibres alimentaires solubles avec une valeur calorique réduite, un effet de satiété avéré, facilitant la gestion du poids. L e groupe Roquette a mis au point, il y a dix ans, une gamme à haute teneur en fibres alimentaires solubles, NUTRIOSE. Ces fibres, qui sont fabriquées à partir d amidon de maïs ou de blé, peuvent, en raison de leur goût neutre et de leur caractère non visqueux, être facilement intégrées à la composition de divers aliments : pain et biscuits, barres de céréales, confiseries, yaourts à boire, eaux aromatisées, boissons... Ce qui permet d atteindre les objectifs recommandés par l Organisation mondiale de la santé (OMS), soit 25 à 30 g/j de fibres, alors que les Français ne consomment en moyenne que 16 g de fibres par jour. Utiliser la gamme NUTRIOSE permet d obtenir un effet de satiété avec une valeur énergétique réduite. Tout en apportant 85 % de fibres, NUTRIOSE ne contient, en effet, que 0,5 % de sucres (monosaccharides et disaccharides) par gramme de matière sèche et n apporte que 2 kcal par gramme. NUTRIOSE offre aussi l avantage d être bien toléré sur le plan intestinal et de ne pas déclencher de diarrhée, à des doses allant bien au-delà de 45 g de fibres par jour (1). En pratique, les consommateurs pourront trouver sur le marché des sachets de poudre contenant des fibres solubles de NUTRIOSE, pour gagner d un simple geste les 5 à 10 grammes de fibres qui leur manquent quotidiennement, mais également trouver le NUTRIOSE incorporé en tant qu'ingrédient dans de nombreux aliments, pour enrichir leur taux de fibres, réduire leur taux de sucres ou apporter sa fonctionnalité. Schéma 1 - Évolution du poids avec supplémentation de NUTRIOSE versus placebo (7) NUTRIOSE en bref Le processus de fabrication de NUTRIOSE met en jeu une hydrolyse partielle de l amidon puis une repolymérisation de celui-ci en fibres solubles dans l eau par formation de ponts glycosidiques. Cette dextrine résistante est digérée à moins de 15 % dans l intestin grêle. Elle subit ensuite un processus de fermentation dans le côlon. NUTRIOSE conserve sa stabilité durant les nombreuses étapes que requiert la préparation de produits alimentaires industriels et qui peuvent, par exemple, exiger températures élevées, ph bas ou stérilisation. Différentes études épidémiologiques ont suggéré qu une alimentation riche en fibres facilite le contrôle du poids (2). Les mécanismes en jeu, multiples, pourraient faire intervenir, outre un effet de satiété par augmentation de volume du bol alimentaire, des phénomènes liés à la fermentation colique. Le processus de fermentation, associé à la consommation de fibres alimentaires, induit une modification des proportions des différents types de populations bactériennes du côlon. Ainsi, les types microbiens favorisés (du type bacteroidetes) semblent, au vu des travaux conduits chez des souris ou chez des sujets humains obèses, exercer un rôle protecteur contre l apparition d un surpoids (3,4). Il a aussi été prouvé que cette fermentation améliore le contrôle glycémique et diminue la sensation de faim en induisant la production d acides gras à chaîne courte, tel l acide butyrique, qui eux-mêmes stimulent la libération de peptides intestinaux comme le glucagon-like peptide-1 (5). NUTRIOSE aide à prévenir le syndrome métabolique et le surpoids Schéma 2 - Évaluation de la satiété court-terme («Quelle est votre sensation de faim?») par échelle visuelle analogique (EVA*) à J5 au cours de la matinée (8) 1,5 kg Un essai randomisé, réalisé en double aveugle contre placebo, chez 120 sujets avec un indice de masse corporelle (IMC) se situant entre 24 et 28 kg/m², atteste de l intérêt de NUTRIOSE pour la prévention du surpoids et du syndrome métabolique. Ces sujets ont reçu, deux fois par jour et durant douze semaines de suite, 250 ml de jus d orange contenant 17 g de maltodextrine (groupe témoin) ou 17 g de NUTRIOSE. Or, l enrichissement des boissons par NUTRIOSE s est traduit par une amélioration significative de tous les paramètres du métabolisme glucidique (glycémie, HbA1C, insulinémie, index d insulinorésistance, adiponectine ), ainsi que de ceux du métabolisme lipidique (LDL et VLDL cholestérol, cholestérol total, triglycérides) relativement au groupe témoin (p < 0,01 pour les deux comparaisons) [6]. Après douze semaines, les sujets ayant reçu NUTRIOSE avaient aussi perdu significativement plus de poids ( 1,5 kg, p < 0,001), vu leur IMC et leur masse grasse davantage s abaisser (respectivement 0,5 kg/m², p < 0,001 ; et 0,3 %, p < 0,001) [schéma 1], des effets qui se sont associés à une diminution des apports énergétiques dès le troisième jour de prise et à une forte réduction de la sensation de faim sous NUTRIOSE (7). Une seconde étude, entreprise durant neuf semaines avec de plus faibles doses de NUTRIOSE sur une série de cent patients en surpoids, a révélé que la sensation de faim est diminuée à partir d une dose de 8 g/j de NUTRIOSE (schéma 2), et que la sensation de satiété s intensifie avec la quantité de fibres reçues et se renforce au fur et à mesure que l étude se prolonge (8).

8 8 Aliments fonctionnels : les dix ans de NUTRIOSE Une modification de la flore intestinale et de possibles effets prébiotiques Reste à déterminer si certains de ces effets favorables, observés avec NUTRIOSE sur le contrôle pondéral et le métabolisme, ne pourraient être également sous-tendus par d autres propriétés de type prébiotique. Ce qui pourrait expliquer pourquoi les effets de NUTRIOSE sur le poids des patients se potentialisent avec le temps. En effet, plusieurs études animales et humaines ont montré que la consommation de NUTRIOSE modifie la composition du microbiote intestinal avec, dès que la dose dépasse 8 à 10 g/j de fibres, un enrichissement en Bacteroides au détriment de germes pathogènes comme Clostridium perfringens, par exemple. D autres études, sur des modèles animaux, ont suggéré que ces possibles effets prébiotiques de NUTRIOSE pourraient associer une réduction des phénomènes inflammatoires coliques avec modulation de l immunité locale. Ce qui pourrait permettre de corriger certaines manifestations du syndrome du côlon irritable (10). CORINNE TUTIN 1. Pasman W, et al. Eur J Clin Nutr 2006;60: Slavin JL. Nutrition 2005;21: Ley RE et al. P Natl Sci USA, 2005;102: Ley RE et al. Nature 2006;444: Delzenne NM et al. Curr Opin Clin Nutr Metab Care 2005;8: Li S, et al. Appl Physiol Nutr Metab 2010;35: Guerin-Deremaux L, et al. Int J Food Sci Nutr 2011;62: Guérin-Deremaux et al. Nutrition Research 2011,31: Lefranc-Millot C, et al. Journ Intern Med Research 2012;40(1): Lefranc-Millot C, et al. Ann Nutr Metab 2007;51:154. TROIS QUESTIONS À... Daniel Wils (Corporate Nutrition Scientific Manager, Roquette, Lestrem). Les excipients intelligents : l exemple du colon targeting Roquette a développé une gamme de nouveaux excipients innovants et fiables pour l industrie pharmaceutique. Exemple du colon targeting avec le NUTRIOSE Panorama du médecin : Pouvez-vous nous préciser le concept et les applications de ce que l on appelle le colon targeting? Daniel Wils : Les traitements utilisés pour soigner certaines maladies digestives, comme les maladies inflammatoires chroniques de l intestin, présentent malheureusement quelques effets indésirables. Ces effets sont liés au fait que les doses de médicament employées sont importantes du fait de leur libération non contrôlée dans l organisme. C est ainsi, par exemple, que l absorption du 5 ASA débute dans l estomac alors que c est le côlon qui est la cible d action de ce principe actif. L enrobage du médicament n est pas suffisamment résistant aux sécrétions de l estomac et de l intestin grêle. Il existe des solutions résistantes dans toute la partie haute de l intestin. C est le cas de l enrobage avec de l éthylcellulose. Leur inconvénient est, cette fois, qu elles offrent trop de résistance ; le médicament est excrété intact en partie dans les selles. Le concept du colon targeting (ou libération ciblée dans le côlon) est de développer des solutions d enrobage de médicaments utiles dans le traitement de maladies du côlon, afin de limiter la libération précoce de principe actif dans l estomac ou l intestin grêle, et d éviter également l excrétion dans les selles. Quel est l intérêt de l utilisation de NUTRIOSE dans ce concept? Un programme de recherches a été écrit conjointement par la société Roquette et la faculté de pharmacie de Lille, en vue de trouver un mélange de glucides répondant idéalement au concept énoncé plus haut. Pour cela, différents mélanges ont été testés pour leurs propriétés d enrobage, de résistance aux sécrétions de l estomac et de l intestin grêle et leur capacité de libération dans le côlon. L un des mélanges répondant favorablement à ce cahier des charges est un mélange de NUTRIOSE et d éthylcellulose. La fibre développée par Roquette n altère pas excessivement les propriétés de l éthylcellulose pour ce qui se passe dans l estomac et l intestin grêle, à savoir un enrobage résistant. Par contre, dans le côlon, NUTRIOSE est fermenté par les bactéries coliques, ce qui fragilise l enrobage et permet de libérer le principe actif exactement là où il le faut. Y a-t-il des données cliniques en cours et des premiers résultats? Les données recueillies dans ce programme ont été publiées dans huit articles scientifiques et lors de nombreux congrès (Karrout et al. Eur J Pharm Sci, 2009). Entretien : PHILIPPE MASSOL Excipients intelligents : NUTRIOSE & colon targeting Karrout et al., Novel polymeric film coatings for colon targeting: Drug release from coated pellets. Eur J Pharm Sci (3-4): Des clés pour des formulations innovantes Pour les industriels du médicament, Roquette a développé une gamme de nouveaux excipients intelligents apportant des solutions adaptées : à la forme galénique et/ou au procédé de fabrication : comprimés, capsules, gommes ; au mode d absorption : à croquer, à avaler, effervescent, orodispersible ; à la fonctionnalité recherchée : encapsulation, pouvoir tampon, enrobage, compressibilité, pouvoir osmotique, pouvoir antioxydant, pouvoir sucrant, désintégration Pour la compression directe, très utilisée dans la fabrication des médicaments, Roquette a développé une vaste gamme de nouveaux excipients. Ces ingrédients pharmaceutiques sont des polyols de nouvelle génération, fruits de l innovation du Groupe Roquette dans le domaine de la texturation des poudres. PEARLITOL Flash est un composé de mannitol qui allie douceur dans la bouche et rapidité de désintégration. C est l excipient idéal pour les comprimés orodispersibles. SweetPearL P 300 DC est le seul maltitol directement compressible disponible sur le marché. Il apporte un goût sucré aux comprimés à mâcher. Enfin, NEOSORB PDC exacerbe les arômes des comprimés à sucer.

9 SUPPLÉMENT NUTRITION, SANTÉ, PATHOLOGIES - PANORAMA DU MÉDECIN NUTRITION & SANTE 9 Prébiotiques : un champ de recherche novateur Les recherches menées sur les perspectives ouvertes par les modifications de la flore intestinale par certains prébiotiques soulèvent de nombreux espoirs dans des pathologies comme les Mici (maladies inflammatoires chroniques de l intestin) ou le diabète. Le Pr Nathalie Delzenne (université catholique de Louvain, Belgique), qui dirige une équipe en pointe dans ce domaine, passe en revue les éléments les plus démonstratifs des connaissances actuelles. «Le terme de prébiotiques désigne des substances capables de modifier la composition du microbiote intestinal, autrement dit la flore intestinale, qui réside essentiellement au niveau colique», rappelle le Pr Nathalie Delzenne. «Ce concept est né en 1995, à la suite d un projet européen impliquant notamment le Pr Glenn Gibson, de l université de Reading en Grande-Bretagne, et notre équipe en Belgique, l objectif de ce projet étant de déterminer s il est possible de modifier par l alimentation (notamment des oligosaccharides résistant à la digestion) la composition du microbiote intestinal et d exercer par là des impacts favorables à la santé», poursuit-elle. En dépit du scepticisme initial de certains microbiologistes, ces travaux ont effectivement démontré que de telles modifications sont possibles et ouvert un immense champ à la recherche. «Nous avons établi que des glucides alimentaires échappant à l action des hydrolases de l organisme, donc non digérés, mais pris en charge par les bactéries, sont capables de modifier le microbiote intestinal de manière relativement spécifique, avec la possibilité de moduler la présence de certaines bactéries généralement considérées comme bénéfiques à la santé, comme les bifidobactéries, et de modifier le métabolisme de l hôte», précise le Pr Delzenne. Des effets anti-inflammatoires démontrés Les sources des produits concernés, de natures d ailleurs très diverses, représentées notamment par les fructanes (fructo-oligosaccharides), les arabinoxylans et des gluco-oligosaccharides, sont très variables et constituent une classe intéressante de fibres alimentaires. On les retrouve dans l oignon, l ail, les salsifis, les poireaux, les céréales complètes Ces substances sont donc largement présentes dans une alimentation végétale d usage courant plutôt de type «alimentation santé». «Bien que nous en soyons encore à un stade relativement exploratoire, nous avons d ores et déjà montré chez l animal obèse que des prébiotiques exercent un effet globalement anti-inflammatoire, non seulement localement au niveau de l intestin mais également à distance, ce qui est notamment objectivé par une diminution de l endotoxémie, autrement dit le taux de lipopolysaccharides circulants, ainsi que par une baisse de l inflammation au niveau du tissu adipeux et du foie», souligne le Pr Delzenne. Or l on sait que l obésité est considérée aujourd hui comme une maladie inflammatoire et qu un certain degré d inflammation est également présent au cours du diabète de type 2, ce qui ouvre d importantes perspectives, d autant plus que des résultats positifs ont été Une approche de type prébiotique peut conduire à des modifications de la fonction endocrine de l intestin. également obtenus dans des études préliminaires chez l homme, notamment chez l obèse. On peut penser que d autres pathologies caractérisées par un contexte inflammatoire seront peut-être susceptibles de bénéficier de prébiotiques, comme les maladies inflammatoires chroniques de l intestin (Mici), par exemple. Point intéressant à remarquer, suite à l absorption de ce genre de composés, la flore intestinale s adapte relativement rapidement, en sept à dix jours, et ces effets seraient aussi rapidement réversibles à leur arrêt. Une stimulation de la sécrétion de GLP par l intestin Une deuxième découverte majeure réalisée par l équipe du Pr Delzenne concerne la mise en évidence qu une approche de type prébiotique peut conduire à des modifications de la fonction endocrine de l intestin, organe qui, on l oublie parfois, renferme d authentiques cellules endocrines produisant diverses hormones, parmi lesquelles les cellules L, qui synthétisent le glucagon-like-peptide-1 (GLP-1) et le GLP-2, qui

10 10 Prébiotiques : un champ de recherche novateur jouent un rôle dans la sécrétion pancréatique d insuline et présentent des effets satiétogènes, autrement dit diminuant l appétit. La connaissance de ces récepteurs a d ailleurs permis le développement d une nouvelle classe d antidiabétiques, dénommés incrétinomimétiques, comprenant des agonistes des récepteurs au GLP-1 et des inhibiteurs de l enzyme assurant physiologiquement l inactivation du GLP-1, la dipeptidyl-peptidase IV. «Nous avons montré chez l animal, notamment dans des modèles de souris ou de rats obèses, que l administration de prébiotiques s accompagne d une augmentation du nombre de cellules de type L intestinales et donc d une majoration du potentiel sécrétoire de GLP-1 et/ou de GLP-2. Cela signifie qu il est possible de stimuler la fonction endocrine de l intestin, et d exercer des effets métaboliques, en modifiant la flore bactérienne. Nous avons également mis en évidence que le GLP-2 renforce la fonction barrière de l intestin», indique le Pr Delzenne. «Nous pensons que ces cellules endocrines de l intestin constituent l un des éléments de réponse intestinale aux changements de flore induits par les prébiotiques. Elles peuvent faire le relais à distance de différents effets au niveau du cerveau, pour contrôler l appétit, au niveau du pancréas et du foie pour améliorer la sécrétion d insuline ou la sensibilité à cette dernière», complète le Pr Delzenne. La prise de prébiotiques booste certaines bactéries mais ne modifie pas massivement le profil bactérien du microbiote. Comprendre les mécanismes en cause La compréhension des mécanismes par lesquels agissent les prébiotiques est naturellement une étape fondamentale. «Il faut d abord savoir que, selon des résultats non encore publiés, la prise de ces produits ne modifie pas massivement le profil bactérien du microbiote. Au contraire, seules certaines bactéries sont concernées, boostées en quelque sorte, comme les bifidobactéries au premier chef, mais aussi un grand nombre d autres bactéries, notamment à vocation anti-inflammatoire», remarque le chercheur. Une grande question est donc de savoir quelles sont les voies d action de ces produits. Le renforcement de l effet barrière de l intestin et la stimulation des cellules endocrines du tractus gastro-intestinal ont déjà été évoqués. Mais comment ces phénomènes sontils induits? «Les espèces bactériennes particulières dont le nombre est augmenté en sont-elles directement responsables, par l intermédiaire de substances qu elles sécrètent agissant sur l hôte, ou bien, comme le pensent de plus en plus les microbio - logistes, les effets observés sont-ils la conséquence de modifications plus globales de l écosystème bactérien du microbiote impliquant des changements dans le métabolisme d autres bactéries? Quels peuvent être les effets de combinaisons de prébiotiques? Cela fait partie des questions à résoudre», a conclu le Pr Delzenne. DIDIER RODDE D après un entretien avec le Pr Delzenne (université catholique de Louvain, Belgique). Lien d intérêts : le Pr Nathalie Delzenne ne déclare pas de lien d intérêts avec le contenu de cet article. En savoir plus : Delzenne NM, et al. Nature Reviews Endocrinology 2011 Aug 9;7(11): Delzenne NM, et al. Annu Rev Nutr 2011; 31: Microbiote : espèces bactériennes Le tube digestif de l homme renferme un abondant microbiote, estimé à environ milliards de bactéries. Ces bactéries sont bénéfiques pour l organisme de diverses manières. Les études récentes montrent qu elles exerceraient une influence majeure sur la physiologie, qu il s agisse de moduler les systèmes métabolique, endocrinien ou encore immunitaire. Ces bactéries ont des fonctions indispensables à notre santé : elles synthétisent des vitamines, contribuent à la dégradation de certains composés que nous serions incapables d assimiler sans leur aide. Elles jouent un grand rôle dans les fonctions immunitaires en prévenant l implantation des bactéries pathogènes. Un déséquilibre du microbiote pourrait expliquer la survenue de pathologies communes comme le syndrome du côlon irritable, les troubles fonctionnels intestinaux. Des recherches ont montré des différences significatives dans la composition du métagénome chez les personnes obèses ou atteintes de maladies inflammatoires chroniques de l intestin (Mici) et les sujets sains, d où l hypothèse que des déséquilibres de la flore digestive pourraient contribuer au développement de certaines pathologies. Enfin, le microbiote pourrait également jouer un rôle dans l apparition de maladies métaboliques et cardiaques. «Prébiotiques, microbiote et obésité» au congrès de l ECO Cette année, pour la première fois, l entreprise Roquette sera le principal sponsor du Congrès européen sur l obésité (ECO 2012), qui se tiendra à Lyon du 9 au 12 mai Cet important colloque intègre des programmes scientifiques clés. Roquette y organise un symposium sur «Prébiotiques, microbiote et obésité», le jeudi 10 mai 2012 de 13h15 à 14h45, en présence des Prs Martine Laville, Tommy Visscher, Nathalie Delzenne, Kristin Verbeke et Monique Romon. Lexique : - Microbiote intestinal : l ensemble des microorganismes du tube digestif (anciennement flore intestinale) ; - Métagénome intestinal : ensemble des génomes des bactéries du tube digestif ; - Métagénomique : discipline qui permet de déterminer la présence et la fréquence des gènes microbiens du microbiote.

11 NUTRITION & SANTE 11 Des algues au service de la santé En raison de leur richesse en protéines, vitamines, minéraux, lipides, les microalgues peuvent être une source de nutriments en alimentation animale et humaine. L e groupe Roquette s intéresse à ce champ d investigation, encore peu présent sur le vieux continent, et développe à cette fin depuis 2008 un programme de recherche européen, ALGOHUB. Ce projet, qui devrait durer cinq ans, a reçu le soutien d Oséo Innovation, un établissement public d État finançant les projets de recherche en France. ALGOHUB fédère quatorze partenaires, industriels, institutionnels ou centres de recherche. «Ses objectifs sont au nombre de quatre», explique Blandine Baert, coordinatrice de plusieurs projets nutrition santé au sein du groupe Roquette. «Analyser la biodiversité des différentes souches de microalgues de par le monde, développer des outils et des procédés industriels pour les produire en quantité et qualité et les valoriser, extraire et purifier des composés d intérêt nutritionnel comme les oméga 3 ou la lutéine, un pigment caroténoïde qui pourrait avoir des propriétés intéressantes pour l œil, enfin, mener des études chez l animal puis chez l homme pour démontrer l intérêt de ces substances en nutrition santé». Le programme ALGOHUB est organisé sous forme de projets, développés avec les différents partenaires. Aujourd hui, Roquette travaille, par exemple, avec l Institut Pasteur de Lille et la société de production d aliments pour animaux Glon Sanders à la mise au point d un œuf riche en lutéine et en DHA (acide gras oméga 3), substances qui jouent un rôle important dans la prévention de la dégénérescence maculaire liée à l âge (DMLA). Depuis le rachat en 2008 de la société BPS (Bioprodukte Prof. Steinberg), aujourd'hui Roquette Klötze, en Allemagne, le groupe Roquette dispose aussi d une unité qui produit, à Klötze, de la chlorelle. «Cette microalgue d eau douce, très ancienne sur le plan de l évolution et riche en chlorophylle (d où son nom) intéresse beaucoup les spécialistes de la santé humaine, car elle est riche en fer, en lutéine, et en vitamine B12. La chlorelle apporte aussi jusqu à 50 % de protéines», précise Blan- dine Baert. Par ailleurs, quelques études préliminaires suggèrent que la chlorelle pourrait aussi être dotée de propriétés de détoxification (1) ainsi que d une action immunomodulatrice (2). «En Asie, cette microalgue est produite dans des bassins d eau ouverts, ce qui peut entraîner des contaminations par des métaux lourds et des pesticides». Roquette a préféré la fabriquer dans un système fermé, à partir d un photobioréacteur d eau douce, le plus grand à ce jour dans le monde. «Les microalgues se multiplient naturellement dans des tubes de verre installés sous serre, à la lumière naturelle, au sein desquels un milieu nutritif a été introduit. Puis elles sont séchées pour former une poudre, qui sera utilisée pour la fabrication de compléments alimentaires». Certains de ces compléments sont d ores et déjà commercialisés en Allemagne sous la marque Algomed ou en France par différentes sociétés, dont Echlorial, Flamant Vert, Algofit TM... Fin 2010, Roquette a également développé une co-entreprise avec la start-up californienne Solazyme. Ce qui devrait permettre au groupe de mieux assurer la production et la commercialisation d ingrédients alimentaires dérivés de microalgues. Solazyme-Roquette Nutritionnals lancera prochainement une gamme d ingrédients riches en huiles, protéines, fibres, issus de microalgues, pouvant entrer dans la composition de divers aliments tels que les produits de boulangerie (brioches, biscuits ), les glaces, les sauces... CORINNE TUTIN 1. Hwang YK, et al. The FASEB Journal, 2007;21: Halperin SA, et al. CMAJ 2003;169:111-7.

12 SUPPLÉMENT NUTRITION, SANTÉ, PATHOLOGIES - PANORAMA DU MÉDECIN 12 PATHOLOGIES & ALIMENTATION Santé bucco-dentaire : des chewing-gums aux polyols Certains polyols, obtenus à partir de l amidon végétal, intéressent beaucoup les dentistes car ils sont dotés d effets acariogènes. E n raison de leur pouvoir sucrant notable, de leurs apports énergétiques faibles (2,4 kcal/g contre 4 kcal/g pour les glucides), et de leur faible pouvoir insulinémique, les polyols sont utilisés depuis de nombreuses années pour fabriquer biscuits et gâteaux, confiseries ou chocolat peu caloriques ou destinés aux patients diabétiques. Mais certains de ces «sucres d alcool», obtenus à partir de l amidon végétal, intéressent aussi beaucoup les dentistes car ils sont dotés d effets anticariogènes. D où la possibilité de contribuer à une meilleure santé bucco-dentaire en les intégrant à des chewing-gums, dentifrices, bains de bouche... À quoi sont dues ces propriétés anticariogènes des polyols, pour lesquels le groupe Roquette est leader mondial, et dont les principaux représentants sont le xylitol, le maltitol, le sorbitol? En réalité, à plusieurs phénomènes. Tout d abord, à la différence des autres glucides, les polyols ne sont pas fermentés par les microorganismes présents dans la cavité buccale (1). Ce qui empêche toute production locale d acide qui pourrait s attaquer à l émail des dents, et ainsi favoriser la déminéralisation (2). Dans une étude, entreprise chez neuf volontaires sains d origine ethnique différente, aucune baisse du ph de la plaque en dessous de la valeur critique de 5,7 n a ainsi été observée, après rinçage de la cavité buccale avec une solution aqueuse de maltitol SweetPearl à la différence du sucrose (3). Ce qui a permis à ce produit Roquette d obtenir le label «Happy Tooth» de l Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) (4). Ensuite, les polyols ne donnent pas lieu à la formation de polysaccharides insolubles, dont la présence contribue également à l apparition de caries. Enfin, certains polyols comme le maltitol et le xylitol diminuent par eux-mêmes la croissance d espèces bactériennes cariogènes (5). Enregistrement télémétrique du ph de la plaque interdentaire de 5 volontaires après rinçages de la bouche avec une solution de maltitol puis une solution de sucrose (chaque courbe représente un volontaire) Le xylitol est le polyol qui a été le plus étudié pour ses propriétés dentaires. Récemment, le chewing-gum au maltitol SweetPearl a cependant, lui aussi, démontré en clinique humaine sa capacité d améliorer les paramètres salivaires ou associés à la plaque dentaire (3). CORINNE TUTIN 1. Afssa. «Rapport glucides et santé ; état des lieux, évaluations et recommandations». Paris, 2004, pp EFSA. Journal 2011;9: Macioce C, et al. Caries Research 2010;44: EFSA Journal 2011;9: Thabuis C, et al. Caries Research 2010;44:211. Prévenir les caries avec des chewing-gums aux polyols L étude menée avec SweetPearl a consisté à proposer à trois groupes de soixante jeunes des deux sexes de 13 à 15 ans, de mâcher cinq fois par jour pendant trente jours de suite, durant dix minutes après les principaux repas et avant de s endormir, un chewing-gum classique, un chewing-gum au xylitol ou un chewing-gum au maltitol (SweetPearl ). Un dernier groupe de soixante jeunes ne consommant pas de chewinggum a servi de témoin. Les trois chewing-gums testés ont augmenté le flux salivaire, dès le premier jour de leur consommation, avec un effet plus net et similaire pour les deux chewing-gums aux polyols que pour le chewing-gum classique. Un résultat positif, car la salive contribue à l élimination des débris alimentaires, participe à la défense antiinfectieuse et possède un effet tampon. Du reste, le ph salivaire et le ph mesuré au niveau de la plaque étaient nettement accrus chez les jeunes ayant consommé des chewing-gums aux polyols. La quantité d acide sialique libre dans la salive a aussi été davantage abaissée avec les chewinggums aux polyols et la croissance de la plaque dentaire a été réduite environ de moitié, avec un effet particulièrement significatif pour le chewing-gum SweetPearl. Autre intérêt de ces chewing-gums, ils ont réduit significativement, par rapport à un chewing-gum classique, la concentration de germes cariogènes comme Streptococcus mutans, Streptococcus sobrinus, Actinomyces viscosus, ou même, pour le chewing-gum au maltitol, Lactobacillus. Fait important, ces deux chewing-gums aux polyols ont été bien tolérés, aucun jeune ne se plaignant, dans cette étude, d inconfort digestif.

13 13 Prévention de l obésité : appel à l innovation La question de l obésité constitue l un des principaux défis pour le système de santé et les industriels de l agroalimentaire. L obésité entraîne morts chaque année en France. Un adulte sur deux aujourd hui est en surcharge pondérale et un sur six est obèse. En 2020, on prévoit que la France comptera entre 25 et 30 % d obèses (1). Dans le cadre du PNNS 2 (2), l État a proposé aux acteurs économiques des filières de l alimentaire (industries agroalimentaires, distribution, production primaire, fédérations professionnelles ), de prendre des engagements de progrès nutritionnels, sur un mode de préférence collectif ou individuel. Cette incitation des acteurs économiques a pour but d améliorer la qualité nutritionnelle de leurs offres afin d atteindre les objectifs du PNNS et de la loi de santé publique. En particulier, cette politique vise à rationaliser en France l emploi de certains nutriments (sel, sucre, lipides saturés) en agissant sur l offre alimentaire. Cet objectif s inscrit pleinement dans le cadre de la politique de l alimentation conduite par le ministère de l Agriculture. Les industriels de l agroalimentaire comme Roquette apportent leur contribution à la lutte contre l obésité en suivant les recommandations des experts nutritionnistes, les notifications réglementaires, les préconisations du Programme national nutrition santé (PNNS). «Nous devons également conduire des études cliniques, avoir des produits avec une efficacité démontrée sur l IMC, la satiété, les biomarqueurs sanguins (cholestérol, triglycérides, HbA1c), explique Catherine Lefranc-Millot (Responsable communication scientifique en nutrition Roquette). L innovation est essentielle, et nous avons mis en place des programmes multidisciplinaires regroupant un grand nombre d équipes académiques, de CRO (Contract Research Organization), d industriels de petites et grandes entreprises sur l axe nutrition et santé, afin de construire des protocoles d études». Dans le cadre de la prévention de l obésité, les axes de recherche clinique concernent l impact des ingrédients sur la gestion du poids, la satiété, la dépense énergétique, le microbiote intestinal et buccal. «Améliorer l équilibre du microbiote par incorporation d une fibre soluble par exemple, nous pouvons démontrer que cet apport est intéressant et présente des répercussions sur la satiété, le poids. Ceci peut apporter un début de solution», souligne Catherine Lefranc-Millot. Il semble que le microbiote oral pourrait aussi présenter des caractéristiques définies par rapport au profil mince ou obèse des personnes, d après des premiers résultats, et que l on pourrait imaginer avoir un impact sur la flore orale, et pourquoi pas au-delà, par l utilisation régulière de chewing gum au maltitol. Seul ou contenu dans certains vecteurs (biscuits, pain ), le maltitol, sans impacter le goût et la texture de ces derniers, peut entraîner une baisse des pics de glycémie, diminuant ainsi les risques de «snacking» ou de grignotage. Conduit par Roquette, le programme ALGOHUB est basé sur l exploitation des microalgues, une matière première naturelle offrant de nouvelles perspectives d apports nutritionnels, avec une richesse spécifique en pigments caroténoïdes (lutéine), en vitamines (vit B12), etc... De même, la mise en place d une filière basée sur l exploitation des protéagineux, lesquels sont à la base d une nutrition traditionnelle pourtant délaissée par les consommateurs mais aussi par les pouvoirs publics, est riche en nouvelles possibilités : fibre de pois, amidon riche en amylose, protéines... La prévention de l obésité passe par l innovation dans l alimentation de tous les jours. PHILIPPE MASSOL 1. Basdevant A. «Plan d action : Obésité-Établissements de soins». Propositions d actions pour l amélioration des conditions de prise en charge des personnes obèses dans les établissements de santé», rapport, avril Ministère de la Santé et des Solidarités. Deuxième Programme national nutrition santé , septembre Solutions pour perfusion : ces solutés issus des céréales Roquette est un acteur mondial sur le marché des matières premières pour solutés injectables. Les hydrates de carbone y occupent une place majeure (dextrose, sorbitol ). Plus d un million et demi de patients à travers le monde reçoivent chaque année en perfusion des produits apyrogènes conçus par Roquette : le glucose (nom de marque LYCADEX PF), le mannitol (PEARLITOL PF) et le sorbitol (NEOSORB PF). Le glucose est aussi utilisé comme apport calorique glucidique dans les préparations pour la nutrition parentérale. Le travail de pointe accompli dans les techniques de l'hydrolyse et les procédés de purification permettent de produire une qualité de glucose (dextrose) exempte de toute substance pyrogène et conforme aux pharmacopées les plus exigeantes. Cette pureté permet d éviter les réactions de fièvre. La fabrication de ces carbohydrates pour usage parentéral nécessite le respect de nombreuses normes, plusieurs étapes de purification avec des technologies sophistiquées, des processus parfaitement contrôlés, avec une traçabilité parfaite. Ces standards de qualité très élevés évoluent régulièrement avec les demandes des instances de régulation des différentes agences sanitaires, notamment américaines et européennes. PH. M.

14 14 LE POINT DE VUE DU CHEF Marc MEURIN Dans son restaurant gastronomique du Château de Beaulieu à Busnes* (62), Marc Meurin, emmène ses convives en voyage dans une cuisine simple mais inventive, raffinée, à base de produits de sa région. Pour le plaisir des papilles, l authenticité des goûts et des saveurs est au rendez-vous. PANORAMA DU MÉDECIN : Vous êtes le chef étoilé du Château de Beaulieu, vous avez une brasserie «Le restaurant de Monsieur Jean» à Lille et également un concept de Fooding bio face à l Opéra de Lille, qu est-ce qui vous fait autant entreprendre? MARC MEURIN : Ce qui me fait avancer, ce sont les opportunités à saisir. Je prends ou pas selon mes envies. J aime avoir des projets car si l on n a plus d objectifs, c est une vie qui s arrête. Je donne aussi mon avis en tant que consultant. Je trouve que c est sympathique d être reconnu dans sa profession. Je suis un cuisinier passionné, amoureux de son métier. Dans votre cuisine, prenez-vous en compte le côté santé et la notion d équilibre nutritionnel? Avant tout, dans ma cuisine, les produits ne sont pas masqués, ils gardent donc tous leurs atouts nutritionnels. Si le poisson est extraordinaire, je lui donne sa juste cuisson, avec un jus de citron, de la ciboulette, un tour de moulin à poivre et une pincée de fleur de sel. J utilise le beurre comme un parfum que j ajoute à la fin de mon plat. Est-ce que dans vos recettes, vous travaillez avec les produits de saisons? J essaie de suivre une saisonnalité pour mes plats régionaux. Au printemps, on cuisine les asperges, les avocats, les langoustines, les sardines, les maquereaux. On a de la chance d avoir dans le Nord de la France de nombreuses variétés de pommes de terre ou de choux et d endives. De plus les cultivateurs se sont mis à faire pousser des tomates de différentes origines. Mais je ne dédaigne pas les produits de provenance plus lointaine car aujourd hui, les moyens de transport sont rapides et efficaces. On peut avoir des mangues du Brésil cueillies le mardi, dans votre assiette le jeudi. Plaisir rime-t-il avec santé? Pour moi, c est indéniable et on peut difficilement faire l un sans l autre. Et lorsque je fais mon tour de salle, je suis flatté quand les clients me disent «les légumes sont juste cuits, croquants», ou «quand on sort de table, on est léger». Cette notion de plaisir réjouit les convives car ils mangent de bon cœur tout en préservant leur capital santé. Quel est le plat dont vous êtes le plus fier? Ma grande fierté c est d étonner avec des plats simples, une cuisson juste et le plaisir des hôtes. En ce moment je suis satisfait notamment de deux plats, ma crème d oignons brûlés, et le lapereau farci à la confiture de chou rouge. Goût, plaisir et créativité Marc Meurin a utilisé les qualités gustatives et nutritionnelles de trois produits développés par Roquette dans plusieurs recettes présentées au congrès Food Ingredients Europe 2011 à Paris : NUTRALYS, protéine de pois, riche en acides aminés essentiels, qui permet d optimiser la densité nutritionnelle et de réduire la charge en matière grasse. NUTRIOSE, une fibre alimentaire soluble, à la valeur calorique réduite, facile d utilisation. SweetPearl (maltitol), un excipent sans sucre, faiblement calorique, qui remplace avantageusement le sucre. Quelques exemples de menus revisités : Crème de champignons (champignons de Paris + cèpes) enrichie en protéines de pois NUTRALYS avec émulsion de noix et Crispeas au NUTRALYS ; Petits farcis de tomates végétariens avec protéines de pois texturées (NUTRALYS ) ; Petits farcis de courgettes végétariens avec protéines de pois texturées (NUTRALYS ) ; Milk-shake aux fruits rouges enrichi en fibres solubles NUTRIOSE et chantilly ; Milk-shake aux fruits exotiques enrichi en fibres solubles NUTRIOSE et chantilly coco ; Moelleux au chocolat sans sucre ajouté avec SweetPearl parfumé au pollen de fleurs ; Guimauves sans sucre avec SweetPearl à différents parfums (violette, citron, bergamote et framboise).

15 15 Avez-vous le sentiment d avoir évolué dans votre façon de cuisiner? Plus j avance dans mon métier, plus j apprécie la qualité des produits. Les données scientifiques nous aident aussi. Elles ont apporté des précisions sur la manière de travailler à basse température et ainsi de cuisiner autrement. Par exemple, une pièce de viande va être cuite à 57 C pour préserver toutes ses qualités organoleptiques, ses sucs, ses protéines. La cuisine se démocratise avec les nombreuses émissions de télévision, et les multiples recettes présentes dans pratiquement tous les magazines. De plus en plus de personnes s intéressent à ce domaine et cuisinent. Ils sont de mieux en mieux informés sur la manière de s alimenter pour leur bien-être. Aujourd hui c est à nous, chefs de cuisine, de leur transmettre de nouvelles habitudes alimentaires et d apporter d autres goûts culinaires. Dans le futur, pour des questions de santé et d équilibre nutritionnel, de nouvelles recettes pourront être élaborées avec des produits innovants, comme les ingrédients développés par le groupe Roquette. Vous avez présenté différents plats à Paris lors du congrès FIE (Food Ingredients Europe) 2011, réalisés notamment avec des matières premières élaborées par Roquette. Plusieurs de ces plats ont utilisés des protéines de pois (NUTRALYS ). Expérience concluante? Pour cette expérimentation, j avais comme challenge de remplacer dans mes recettes salées 30 % des produits par des protéines de pois. Ce dont j avais peur, c est qu elles donnent un goût amer. J ai été agréablement surpris de la bonne tenue des produits et c était très flatteur pour nous qui n avions pas l habitude d utiliser ce type de protéines. J ai obtenu un excellent résultat avec tous mes plats. Il était impossible de deviner dans les différentes recettes leur présence. De même, on a fait des flans de foie gras. À la dégustation, on a été bluffé et enthousiasmé par le résultat. Mon objectif de cuisinier a été atteint : aucune modification de l aspect du plat, aucune altération de goût et le rendu du produit final m a surpris positivement. Pour le goûter, vous avez utilisé les fibres solubles NUTRIOSE ou du maltitol SweetPearl, quels sont leurs avantages pour la recette et en terme nutritionnel? Dans les recettes sucrées, c est beaucoup plus facile. Car pour tout ce qui est sucré, le corps humain accepte plus facilement les nouvelles saveurs. Entretien : EVELYNE DELICOURT * Le Château de Beaulieu, 1098 rue de Lillers, Busnes. Tél

16 PANORAMA DU MÉDECIN Direction générale, direction des publications : Dr Alain Trébucq Rédaction : Didier Rodde, Drs Corinne Tutin et Philippe Massol Direction médicale : Dr Philippe Massol Coordination : Ghislaine Jouan Conception graphique : Marc Trenson Société éditrice : Global Média Santé 1, rue Royale Saint-Cloud Cedex Tél. : Impression : RAS (Villiers le Bel, 95)

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