Fiche Bilan Final TEISSEIRE. Reportage photo sur l'entreprise : pages 5 & 6. Année 1 Année 2 Année 3 Variation

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1 TEISSEIRE RHONE-ALPES (38) Activité : Industries agricoles et alimentaires (Productions agroalimentaires : sirops de fruits) Effectif 2006 : 96 Chiffres d affaires 2006 : Principales certifications : ISO 9001:2000 et ISO ICPE : Autorisée Contact entreprise : CAMPESTRE Jean-Marc ( ) Témoignage de l'entreprise Une gestion fine des différents flux de déchets permet de générer des recettes! Pour cela il est préférable de travailler en direct avec les repreneurs. La réduction à la source ne doit pas être négligée: utiliser des conteneurs L réutilisables plutôt que des bidons de 25 L réduit significativement le volume de déchets à traiter. Les sommes en jeu, les contraintes réglementaires ainsi que les enjeux environnementaux justifient que l'on passe du temps pour optimiser la gestion des déchets. Reportage photo sur l'entreprise : pages 5 & 6 Evolutions Année 1 Année 2 Année 3 années 13 Flux de déchets Tonnage total Tonnage valorisé 12% 18% tan Taux de valorisation Taux de valorisation 86% 90% 85% Indicateur d activité et ratio de suivi Litrage de sirops produits en Klitres (Tonnage de déchets Klitres de sirops produits) x ,98 0,97 1,04 19% -6% Coût externe total 8% Coûts et recettes Coût interne total Recettes totales 62% 100% Solde recettes-coûts 542% keurosan Commentaires : Le bilan de cette opération est positif pour l'entreprise TEISSEIRE : l'objectif -10% est atteint et dépassé avec un résultat global sur les déchets de -13,5% en deux ans et à activité constante. Avec la mise en place de nouvelles filières et l'optimisation des filières existantes, le taux de valorisation des déchets de l'entreprise (qui était déjà élevé) a augmenté. Notons une augmentation de l'activité (Indicateur d'activité, effectif) qui a entraîné une augmentation du tonnage de déchets générés. L'augmentation des recettes et la diminution des coûts externes (à activité constante) s expliquent par l'optimisation de la gestion des déchets par l'entreprise. 1

2 TEISSEIRE(38) Bilan des actions Objectif Avancement Méthode & Résultat Valoriser (matière) les bidons plastiques et les poches plastiques Détourner les déchets de restauration (alimentaires) du flux de DIB nonvalorisables et les valoriser Optimiser l'organisation du flux de carton Rechercher une filière (réemploi ou valorisation matière) pour les big-bags stockés (280 unités): objectifs coût zéro ou à minima inférieur à la mise en compacteur enfouissement. Augmenter le nombre de contrats écrits Recherche de filières (valorisation matière, énergétique) et prestataires potentielles, veille technique de procédés, contact avec des prestataires. Difficulté à trouver une filière locale de valorisation de ces bidons dans les limites économiques retenues par la société. L'entreprise a modifié ses fournitures et remplacé une partie des ces bidons 30 L par des conteneurs de 500 L et L (réduction à la source) Une tentative de broyage sur le site par un prestataire (JPR METAL) externe, puis un transfert vers un régénérateur est en cours. Nette diminution du flux : baisse du flux de plus de 8 tonnes. Recherche de prestataires potentiels, orientation sur la valorisation la plus adéquate (fonction possibilités locales, prestataires, coûts, gisement) Prise de contact avec la collectivité locale. Contractualisation de l'enlèvement de bacs 660 L de déchets de restauration par la collectivité et incinération. Le coût de collecte et de traitement est nul. Seuls les bacs en location représentent un poste de dépense. Dimensionnement technique et économique d'une mise en compacteur. Essai de mise au compacteur : location d'une presse à cartons et réalisation de balles. Contact avec prestataire actuel pour définir un nouveau coût de revient : évaluation par rapport à une filière de mise en balles. Les essais de mise au compacteur doivent être poursuivis pour valider cette filière. Recherche de filières et prise de contact avec des prestataires éventuels. Un seul prestataire a répondu à la sollicitation (incinération), les coûts de revient proposés ne correspondent pas aux attentes de l'entreprise et le retour fournisseur n'est pas possible. Actuellement, les big-bags font l'objet de déstockages ponctuels (agriculteurs). L'entreprise poursuit sa recherche. Contractualisation avec les prestataires : aujourd'hui, les principaux prestataires qui interviennent plusieurs fois par an font tous l'objet d'un contrat. Améliorer la signalétique "déchets" A engager L'entreprise souhaite renforcer la communication écrite sur les points propretés et mettant en place des panneaux d'affichage permettant une meilleure prise en compte du déchet par les salariés. Le coût des actions engagées Dépenses du plan d actions sur 2 ans Dépenses engagées en HT Expert financé par l ADEME Personnel encadrement Formation interne Communication Investissement Total en Commentaires : Un plan d'actions axé principalement sur la réduction des déchets envoyés en décharge (déchets plastiques, déchets alimentaires de restauration et big-bags) grâce à l'amélioration du tri, la recherche de filières de valorisation et la réduction de certains déchets à la source. L'entreprise rencontre des difficultés pour trouver une filière de valorisation pour les bidons plastiques et les bigbags. Les dépenses engagées pour le plan d'actions n'ont pas été renseignées. Pour en savoir plus 2

3 Evolutions détaillées Fiche Bilan Final TEISSEIRE(38) Année 1 Année 2 Année 3 Tonnage annuel années 13 Flux Cartons pliés HT tan 4% Fûts métal 860% Par catégories de déchets en tan Balles plastiques HT Palettes réutilisables HT 24% -15% -4% Réutilisation 16% Par modes d élimination en tan Recyclage CET2 Incinération 17% -23% 145% -78% Coûts totaux Coûts et recettes en t t Cartons pliés HT Par catégories de déchets en t Fûts métal Balles plastiques HT Palettes réutilisables HT 40% Par modes d élimination en t Réutilisation Recyclage CET2 Incinération 157% 42% -61% Recettes par catégories de déchets en t Balles plastiques HT Cartons pliés HT 109% 1% Commentaires: Avec l'amélioration du tri et la réduction à la source de certains déchets, la répartition des flux a évolué: importante baisse du tonnage de bidons plastiques, apparition de 7 nouveaux flux dont les déchets de restauration (extraits des DIB en mélange), le bois, les conteneurs plastiques 600L, les plastiques recyclés, les piles et batteries...l'augmentation de tonnage de certains flux est due en partie à l'augmentation de l'activité. En année 3, la catégorie "" des flux contient de nombreux flux (26), dont les DIB en mélange non-valorisables, les bidons vides en fer, le verre, les conteneurs plastiques, le bois, les ferrailles, divers flux de plastiques, les fûts métalliques, les déchets de restauration, les cartons... La mise en décharge en CET2 a diminué au profit de la valorisation par recyclage, par réutilisation et par incinération (avec récupération d'énergie). Les coûts externes les plus élevés sont liés au traitement des DIB nonvalorisables, des cartons (compactage) et des plastiques recyclés. Pour en savoir plus 3

4 TEISSEIRE(38) Résultats chiffrés et tarifs locaux Tonnages Année 1 1 et 2 Année 2 2 et 3 Année 3 1 et 3 Tonnage produit 443,4-3,5% 428,0 16,2% 497,4 12,2% Tonnage valorisé 378,7-2,6% 368,8 21,4% 447,9 18,3% Tonnage non valorisé 64,6-8,4% 59,2-16,3% 49,5-23,4% Tonnage produit à activité constante 443,4-7,0% 412,5 1,0% 416,4-6,1% Tonnage valorisé à activité constante 378,7-6,1% 355,5 5,5% 375,0-1,0% Tonnage non valorisé à activité constante 64,6-11,8% 57,0-27,3% 41,5-35,9% Taux de valorisation 85,4% 86,2% 90,0% Commentaires : A activité constante, diminution du tonnage total de déchets générés et baisse importante du tonnage de déchets non-valorisés. Coûts et recettes Résultat global «Objectif déchets -10%» : - 13,5% Année 1 1 et 2 Année 2 2 et 3 Année 3 1 et 3 Coût externe total euros ,1% ,1% ,0% Coût interne total euros ,3% ,3% ,3% Recette totale euros ,5% ,5% ,5% Coûts recette total euros ,9% ,7% ,4% Coût externe moyen eurost 27 49,3% 40-35,6% 26-3,8% Coût interne moyen eurost 26 17,4% 30 23,3% 37 44,7% Recette moyenne eurost 60 32,1% 79 34,7% ,9% Coûts recette moyenne eurost ,1% % ,6% Commentaires : L'augmentation des coûts externes s'explique par l'augmentation du tonnage de déchets à traiter suite à l'augmentation de l'activité. Elle masque l'optimisation des coûts de gestion des déchets réalisée par l'entreprise. Les coûts internes sont générés par le financement d'une entreprise de nettoyage, l'achat de sacs et de conteneurs déchets. Les coûts de la main d'œuvre interne (pour le tri, l'acheminement, l'enlèvement ) ont augmenté mais ne sont pas renseignés dans le tableau ci-dessus. Les principale recettes sont générées par le recyclage des balles plastiques, des cartons pliés, les fûts métal, les conteneurs plastiques et des palettes bois réutilisables. Tarifs locaux d élimination des déchets Prestation Déchet Coût hors recette Recette Coût - recette Mise en CET2 seule Mélange DIB Eurost Recyclage seul Emballages cartons non souillés Eurost Unité Commentaires : Seuls les tarifs locaux pour la mise en CET2 des DIB en mélange et le recyclage des cartons ont été indiqués. Pour en savoir plus 4

5 TEISSEIRE Jean-Marie Campestre Responsable Qualité Environnement. Une chaîne de production. Tri des déchets sur une ligne de production. Stockage séparé des déchets à l atelier de conditionnement. Photothèque 5

6 TEISSEIRE Informations sur les consignes de tri. Stockage extérieur des containers destinés au réemploi Benne plastiques sur la plateforme d'enlèvement Benne métal sur la plateforme d'enlèvement Photothèque 6