Stratégie à risque réduit de lutte contre le mildiou du concombre

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1 Programme de réduction des risques liés aux pesticides Centre de la lutte antiparasitaire Stratégie à risque réduit de lutte contre le mildiou du concombre Veuillez adresser vos questions à : Programme de réduction des risques liés aux pesticides Centre pour la lutte antiparasitaire, Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) pmc.cla.info@agr.gc.ca Mars

2 Préface Des stratégies de réduction des risques liés aux pesticides sont élaborées dans le cadre du Programme de réduction des risques liés aux pesticides (PRRP), un programme conjoint d Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) et de l Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada. Ce programme vise principalement à atténuer les risques pour la santé humaine et l environnement que peut comporter l utilisation des pesticides en agriculture. Pour atteindre cet objectif, les responsables du Programme collaborent avec des groupes de producteurs, l industrie, les gouvernements provinciaux et des chercheurs en vue, d une part, de cerner les lacunes de la lutte antiparasitaire et les possibilités de réduction des risques liés aux pesticides et, d autre part, d élaborer et d appliquer des stratégies pour ce faire. Une stratégie de réduction des risques liés aux pesticides consiste en un plan détaillé ayant pour objet de répondre aux besoins des producteurs en outils et pratiques de lutte antiparasitaire à risque réduit pour la résolution de problèmes particuliers concernant les ravageurs. Ces stratégies sont mises au point à la suite de consultations poussées menées auprès des intervenants. Le présent document stratégique donne un aperçu du cadre du Programme et des activités qu il soutient. Il vise à faire le point sur l avancement de l élaboration et de la mise en application de la stratégie ainsi que des nouveaux outils et méthodes connexes. Pour de plus amples renseignements, consultez le site Internet Remerciements Le PRRP remercie tous les intervenants qui ont contribué et collaboré à l élaboration et à la mise en œuvre de la stratégie de réduction des risques liés à la lutte contre le mildiou du concombre, notamment les membres du groupe de travail sur le mildiou du concombre. 2

3 Introduction Le mildiou, une maladie qui touche de nombreuses récoltes, a été défini comme étant un problème à priorité élevée pour l élaboration d une stratégie au moyen d une consultation avec les intervenants et d une évaluation systématique du potentiel de réduction des risques liés aux pesticides. En 2011, les menaces associées au mildiou étaient principalement gérées au moyen d un calendrier d épandages répétitifs de fongicides, dont certains font l objet d une réévaluation réglementaire. En même temps, l importance économique du problème était très élevée en raison de la grande valeur (>1 milliard de dollars) des cultures touchées. Par conséquent, on a estimé que l élaboration et la mise en œuvre d une stratégie à risque réduit de gestion du problème pourraient bien réduire les risques et avoir des avantages pour le secteur. Comme le mildiou est causé par différents agents pathogènes sur différentes cultures, on a décidé de cibler une seule espèce de culture pour l élaboration d une stratégie à risque réduit de lutte contre le mildiou. En consultation avec le groupe de travail technique du PRRP, on a choisi le concombre comme culture cible. Au Canada, le concombre est cultivé dans les champs (principalement en Ontario et au Québec) et en serre (principalement en Ontario et en Colombie-Britannique). Le mildiou est une maladie importante sur le plan économique pour le concombre de pleine terre et le concombre de serre en raison de sa capacité à se répandre et à réduire de façon importante le rendement et la qualité des fruits. Dans le cas du concombre de plein champ, les épidémies dépendent de l emplacement géographique et des conditions climatiques locales. En Colombie- Britannique, par exemple, la maladie n a pas été signalée pour le concombre de plein champ, alors qu'en Ontario il est considéré comme une maladie très grave. En 2012, un groupe de travail a été créé avec des représentants des chercheurs (AAC et universités), des organisations de cultivateurs (Ontario Processing Vegetable Growers, Ontario Greenhouse Vegetable Growers, Fédération québécoise des producteurs de légumes de transformation), des spécialistes provinciaux et d autres intervenants, pour aider à l élaboration d une stratégie à risque réduit de lutte contre le mildiou. La stratégie vise à cerner, à élaborer et à mettre en œuvre des méthodes de lutte antiparasitaire qui peuvent servir de solutions de rechange aux pesticides conventionnels ou être utilisées en combinaison avec les outils existants pour les systèmes intégrés de lutte contre les maladies, principalement sur le concombre de pleine terre, tout en tenant compte des répercussions sur le concombre de serre. Enjeux relatifs à la lutte antiparasitaire et à la réduction des risques liés aux pesticides Le mildiou du concombre est causé par l oomycète Pseudoperonospora cubensis. L agent pathogène se répand au moyen de spores en suspension dans l air et peut toucher le concombre à n importe quel stade de son développement, des semis aux plants matures. L agent pathogène a 3

4 besoin d un hôte vivant pour survivre; par conséquent, il ne survit pas à l extérieur en hiver au Canada. Les infestations sont généralement causées par des spores provenant de régions de production plus chaude dans le sud. La maladie peut aussi être introduite dans les champs par des semis infestés ou à partir d infestations dans des serres voisines qui cultivent simultanément du concombre. Une fois établie, la maladie se répand rapidement dans toute la culture et peut causer une défoliation importante en quelques jours. Par la suite, elle entraîne de lourdes pertes financières découlant du rendement réduit et de la qualité moindre des fruits. Les recommandations actuelles pour la lutte contre la maladie dans les champs s appuient sur le calendrier d application de fongicides, en combinaison avec des pratiques agricoles. Des fongicides préventifs doivent être appliqués peu après la transplantation, puis fréquemment après cela. Des intervalles d aussi peu que cinq à sept jours peuvent être requis dans des conditions qui favorisent la propagation de la maladie (p. ex. temps frais, mouillé et humide), et cela peut entraîner jusqu à six ou sept applications par saison avec certains produits. En plus de constituer une importante charge de pesticides pour l environnement, l utilisation répétée de ces produits augmente la probabilité que l agent pathogène acquière une résistance à l un des produits chimiques actuellement utilisés, comme on l a déjà observé avec les fongicides IQe (inhibiteurs de la quinone extérieure). Les autres fongicides agissant sur un seul site qui posent un problème d acquisition d une résistance par l agent pathogène sont le fluopicolide, le propamocarbe, le cyazofamide et l amétoctradine. On a déterminé qu il fallait élaborer et adopter des méthodes de lutte antiparasitaire à risque réduit afin de diversifier les outils de lutte contre le mildiou et de réduire l utilisation de fongicides tout en luttant efficacement contre la maladie. Stratégie Consultations du groupe de travail À partir de 2012, on a procédé à des consultations auprès du groupe de travail sur le mildiou du concombre pour cerner les enjeux prioritaires et les lacunes liés à la lutte à risque réduit contre le mildiou du concombre. On a recueilli les commentaires des membres du groupe de travail par courriel, par téléphone, par téléconférence et dans le cadre de réunions en personne. Pendant ces discussions, le groupe de travail a cerné les objectifs clés et les solutions prioritaires pour une stratégie à risque réduit de lutte contre le mildiou du concombre. On est en train d élaborer un plan d action visant principalement à soutenir la mise au point d outils et l adoption de pratiques à faible risque qui réduisent la dépendance à l égard des fongicides conventionnels tout en offrant des solutions efficaces et rentables de lutte antiparasitaire. Enjeux prioritaires et lacunes La consultation a soulevé la possibilité d un écart entre les connaissances actuelles de l industrie 4

5 du concombre et les nouvelles approches qui pourraient être en cours d élaboration ailleurs. On a donc considéré comme étant prioritaire le besoin d examiner toutes les connaissances actuelles. Une autre lacune éventuelle était la possibilité que l agent pathogène du mildiou des cucurbitacées s attaque à d autres hôtes actuellement inconnus (le seul autre hôte connu est le houblon, même si ce n est pas le préféré, en dehors du groupe des cucurbitacées). En théorie, ces hôtes pourraient jouer un rôle dans l épidémiologie de la maladie, puisqu elle se répand d une zone de culture à une autre. L identification de ces autres hôtes potentiels a donc été considérée comme prioritaire. Objectifs stratégiques Les objectifs et les jalons connexes du plan d action sont les suivants : Objectif 1 : Créer une base de connaissances sur l épidémiologie du mildiou et la lutte contre cette maladie. Jalon 1 Examiner la documentation pour consigner les renseignements existants sur les méthodes de lutte contre le mildiou utilisées partout dans le monde. Jalon 2 Cerner le lien entre les épidémies dans les champs et en serre. Jalon 3 Définir l éventail d hôtes du mildiou du concombre et déterminer les autres hôtes potentiels comme facteur de transmission de la maladie. Objectif 2 : Formuler des recommandations concernant les meilleures pratiques afin de réduire l incidence de la maladie. Jalon 1 Cerner les zones où les mesures d assainissement ne sont peut-être pas suffisantes pour la culture en pleine terre et en serre. Jalon 2 Effectuer une recherche pour améliorer les pratiques d assainissement existantes (p. ex. le choix du moment) et mettre au point ou évaluer de nouvelles pratiques. Jalon 3 Évaluer les obstacles physiques pour prévenir la maladie. Objectif 3 : Faciliter l adoption de cultivars de concombre résistants ou tolérants. Jalon 1 Évaluer la réaction des plants à l agent pathogène dans les systèmes de production canadiens quand de nouveaux cultivars sont mis en marché. Objectif 4 : Communiquer les résultats. Jalon 1 Utiliser des plateformes de communication appropriées pour porter les résultats à l attention des intervenants. Au fur et à mesure que la stratégie évolue, on peaufinera le plan d action et on y ajoutera des activités précises. Au fil du temps, de nouveaux objectifs pourraient être fixés et des modifications pourraient être apportées aux objectifs actuels. Il s agit d un document qui sera mis à jour régulièrement. 5

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