Les choses ne sont jamais ce qu elles paraissent... Christian Dimitriu
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- Pierre-Yves Olivier
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1 Les choses ne sont jamais ce qu elles paraissent... Christian Dimitriu
2 cas 1 patiente de 39 ans, femme au foyer origine africaine depuis 3 semaines une hémiparésie droite d aggravation progressive au moment de l hospitalisation: hémiplégie droite complète, sans trouble du langage ni de la conscience
3 2 localisations tumorales: - une fronto-insulaire droite, de 4 cm de diamètre, sans œdème péri-tumoral - une autre frontorolandique gauche, interne, adhérente à la faux du cerveau, s accompagnant d un œdème hémisphérique important, responsable de l hémiplégie. Hypothèses?
4 Intervention: exérèse chirurgicale de la localisation responsable de l hémiplégie suites opératoires assez favorable initialement, l hémiplégie droite a régressé, du moins au niveau du membre supérieur, ne persistant qu au niveau du membre inférieur, où elle commençait cependant à présenter quelques petites ébauches de mouvements
5 pathologie: glioblastome décision en RCP: ARCC suites marquées par dégradation brutale dix jours plus tard: hémiplégie gauche en plus de sa monoplégie crurale droite régressive et trouble de la conscience que faire?
6 cas 2 patient de 58 ans retraité fumeur depuis 30 ans - arrêtée depuis 5 ans pas d antécédents connus crise épileptique inaugurale - sans déficit post critique appel téléphonique pour prise en charge
7 Imagerie: 2 lésions: - une cérébelleuse gauche - une autre parietorolandique gauche Hypothèses? Que faire?
8 CR du radiologue: suspicion de cavernomes qui avait saigné CAT: RDV en externe dans 1 mois pour organiser une prise en charge chirurgicale Evolution: appel de la part du MT trois semaines plus tard : patient stuporeux, hémiplégie droite, aphasie Décision: prise en charge en urgence
9 Que faire?
10 exérèse macroscopiquement complète évolution: parfaite récupération de son aphasie et une très bonne récupération de son déficit hémicorporel droit pathologie: métastases d un carcinome peu différencié TDM TAP et PET-scan: tumeur rénale au niveau du pôle supérieur du rein droit, nodule pulmonaire au niveau du lobe supérieur gauche et une lésion sous-cutanée para ombilicale gauche
11 RCP: radiothérapie cérébrale prévue mais: Que faire?
12 cas 3 patiente de 48 ans cirrhose hépatique alcoolique, hypertension artérielle, diabète de type II amaigrissement de 40kg / 3 dernières mois prise en charge initialement dans le service de néphrologie suite à un épisode d hyponatrémie sévère. ex. clinique initiale: somnolente, GCS 10 M4V3Y3, sd cérébelleux, tétraparésie frustre
13 IRM: plusieurs lésions hémorragiques frontale gauche, temporale gauche, cérébelleuses avec hydrocéphalie secondaire obstructive TDM TAP: normal Que faire?
14 pathologie: foyers de nécroses ischémiques Conclusion: ramollissements hémorragiques spontanées suite à une hypocoagulabilit
15 cas 4 patiente de 63 ans, retraitée - secrétaire découverte lors d une crise jacksonnienne motrice du membre supérieur gauche d une lésion frontale droite, située juste en avant de la circonvolution frontale ascendante, évocatrice d une lésion gliale de haut grade ex. clinique initiale: discret déficit hémicorporel gauche, à prédominance distale du membre supérieur gauche. opérée: exérèse macroscopiquement complète confirmée par l IRM post-opératoire - avec neuronavigation, stimulation corticale et échographie intra-opératoire - avec mise en place du Gliadel pathologie: glioblastome clinique: inchangée ARCC ensuite
16 contrôle à 6 mois: prise de contraste discrète contrôle à 9 mois: augmentation de la prise de contraste Que faire?
17 réopérée pathologie: remaniements cicatriciels et post-radiques IRM à 3 mois aprés la reprise: prise de contraste au niveau du du noyau lenticulaire; cavité d'exérèse parfaite Cliniquement: dégradation de l hémiparésie droite, des myoclonies des membres supérieurs de façon continue. Que faire?
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