Saint-Étienne Métropole : la pauvreté concerne toutes les grandes communes de l'agglomération

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1 Saint-Étienne Métropole : la pauvreté concerne toutes les grandes communes de l'agglomération Rhône-Alpes Chef de projet : Sabine Guillaume Chargée d'études : Maud Coudène MAI 2010 Étude réalisée par l'insee Rhône-Alpes en partenariat avec la Préfecture de Rhône-Alpes 1

2 PLAN Méthode et sources... 3 Méthode... 4 Calcul de neuf indicateurs à partir de quatre sources... 7 Résultats sur l'ensemble des communes de l'agglomération de Saint-Étienne... 9 Données de cadrage Des indicateurs de précarités plus élevés à Saint-Étienne De Rive-de-Gier à Firminy : les indicateurs au rouge Des communes concernées de façon différente par les types de précarité Une répartition différente des autres agglomérations Résultats infra communaux sur les six communes de plus de habitants de Saint-Étienne Métropole Six communes de plus de habitants dans l'agglomération Saint-Étienne Métropole : six grands espaces de précarité La pauvreté dépasse les périmètres des quartiers prioritaires

3 Méthode et sources L'objet de cette étude est d'identifier et de caractériser les espaces de précarité à un niveau infra communal sans tenir compte des zonages existants ; à savoir les Iris 1 ou les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Ce travail permet d'identifier d'éventuels espaces de précarité qui ne respectent pas ces contours. Pour ce faire, des méthodes statistiques d'analyse spatiale ont été utilisées. De plus, afin de caractériser la précarité, trois indicateurs ont été calculés : un indicateur de précarité monétaire, un lié aux familles en difficulté et un lié aux difficultés de l'emploi. Un indicateur dit "composite" englobe l'ensemble de l'information de ces trois indicateurs. 1 IRIS : ce sigle qui signifie" Ilots Regroupés pour l'information Statistique " Afin de préparer la diffusion du recensement de la population de 1999, l'insee a développé un découpage du territoire en mailles de taille homogène appelées IRIS. Depuis, l'iris constitue la brique de base en matière de diffusion de données infra-communales. Il doit respecter des critères géographiques et démographiques et avoir des contours identifiables sans ambigüité et stables dans le temps. 3

4 Méthode Pour effectuer ce travail, la méthode statistique utilisée est l'analyse spatiale. Elle permet de déterminer la probabilité pour un individu, qui habite à un certain endroit, de présenter la caractéristique étudiée, percevoir le RMI, par exemple. Avant de lancer cette analyse, le territoire a été découpé en carreaux de 200m sur 200m. C'est au sein de chacun de ces carreaux que la probabilité de présenter la caractéristique étudiée est calculée. Remarque : Pour calculer à une échelle aussi fine, il faut être capable de localiser à l'adresse les individus et être en mesure de coder en coordonnées X et Y les adresses. Ce travail ne peut être fait que sur les communes de plus de habitants. C'est la raison pour laquelle la localisation d'espaces de précarité n'est fait dans cette étude que sur les 6 communes de plus de habitants de l'agglomération. Une fois cette probabilité calculée, le carreau est classé dans l'une des cinq cases suivantes : Caractéristique beaucoup moins présente parmi la population de référence par rapport à la moyenne de la zone étudiée Caractéristique moins présente parmi la population de référence par rapport à la moyenne de la zone étudiée Présence de la caractéristique parmi la population de référence dans la moyenne de la zone étudiée Caractéristique plus présente parmi la population de référence par rapport à la moyenne de la zone étudiée Caractéristique beaucoup plus présente parmi la population de référence par rapport à la moyenne de la zone étudiée Pour déterminer ce qu'est une caractéristique "plus présente" ou "beaucoup plus présente", la règle suivante a été retenue : 1 / la moyenne, sur la zone étudiée, est calculée : exemple : 10 % des personnes inscrites à la Cnam bénéficient de la CMUC dans les 6 communes de plus de habitants de l'agglomération de Saint-Étienne Métropole. 2 / Ensuite, les carreaux au-dessus de la moyenne sont retenus et classés selon la probabilité de présenter la caractéristique étudiée. - Pour le quart des carreaux qui présentent la plus forte probabilité de présenter la caractéristique, il sera considéré que "la caractéristique est beaucoup plus présente que dans la moyenne de la zone étudiée". 4

5 - Pour le quart des carreaux suivants, il sera considéré que "la caractéristique est plus présente que dans la moyenne de la zone étudiée". - Pour les autres carreaux, il sera considéré que "la présence de la caractéristique se situe dans la moyenne de la zone étudiée". 3 / La même méthode est utilisée pour déterminer si la caractéristique est "peu" ou "très peu" présente par rapport à la moyenne de l'agglomération. Dans ce cas là, le groupe de carreaux retenus sont ceux en dessous de la moyenne de l'agglomération. - Pour le quart des carreaux qui présentent la plus faible probabilité de présenter la caractéristique, il sera considéré que "la caractéristique est très peu présente par rapport à la moyenne de la zone étudiée". - Pour le quart des carreaux suivants, il sera considéré que "la caractéristique est peu présente par rapport à la moyenne de la zone étudiée". - Pour les autres carreaux, il sera considéré que "la présence de la caractéristique se situe dans la moyenne de la zone étudiée". D'un point de vue schématique, cela donne : Classement des carreaux au-dessus de la moyenne de la zone étudiée "dans la moyenne" "caractéristique plus présente" "caractéristique beaucoup plus présente" Minimum = moyenne de la zone étudiée (cf. 10 %) Médiane 3 ème quartile Maximum Classement des carreaux en-dessous de la moyenne de la zone étudiée "caractéristique beaucoup moins présente" "caractéristique moins présente" "dans la moyenne" Minimum 1 er quartile Médiane Maximum = moyenne de la zone étudiée (cf. 10 %) 5

6 Afin d'identifier et de caractériser les espaces de précarité, neuf caractéristiques ont ainsi été étudiées. Un point plus précis sera fait sur ces dernières par la suite. Neuf caractéristiques La précarité monétaire les bénéficiaires de la CMUC les allocataires Caf* à bas revenus les allocataires Caf* dont le revenu est constitué à plus de 50 % d allocations les allocataires Caf* qui perçoivent le RMI La précarité liée à l emploi les chômeurs de catégorie 1 les chômeurs de faible qualification Les familles en difficultés les couples à bas revenus avec au moins 2 enfants les familles monoparentales avec au moins 1 enfant les allocataires Caf* qui perçoivent l API * allocataires caf du champ des revenus Afin de résumer l'information, une méthode de scoring a été mise en place. Pour chacune des caractéristiques, un score a été attribué à chacun des carreaux en appliquant la méthode suivante : Lorsque la caractéristique est : - "beaucoup plus présente" : un score de 2 est attribué au carreau - "plus présente" : un score de 1 est attribué au carreau - "dans la moyenne" : un score de 0 est attribué au carreau - "moins présente" : un score de 1 est attribué au carreau - "beaucoup moins présente" : un score de 2 est attribué au carreau "caractéristique beaucoup moins présente" "caractéristique moins présente" "dans la moyenne" "dans la moyenne" "caractéristique plus présente" "caractéristique beaucoup plus présente" Score= 2 Score= 1 Score=0 Score=0 Score=1 Score=2 Minimum = moyenne de la zone étudiée (cf. 8,1 %) 6

7 Quatre indicateurs ont été calculés, en sommant le score de chacune des caractéristiques : - un indicateur de précarité monétaire - un indicateur de précarité des familles en difficulté - un indicateur de précarité liée à l'emploi - un indicateur composite de pauvreté et de précarité L'indicateur de précarité monétaire étant composé de quatre caractéristiques (voir plus haut). Son score ira de 8 (lorsque la précarité monétaire est à son maximum) à 8, et ainsi de suite pour les autres indicateurs. L'indicateur composite englobe l'ensemble des trois indicateurs et son score va de 18 à 18. Calcul de neuf indicateurs à partir de quatre sources Une approche multi-sources Quatre sources ont été utilisées : Les données des caisses d'allocations familiales (Caf) de 2006 Les données de l'anpe de 2006 Les données des déclarations annuelles de données sociales (DADS) de 2006 Les données de la caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) de 2007 A partir de ces quatre sources, il est possible de localiser à l'adresse les individus et donc de calculer sur des carreaux de 200m sur 200m la probabilité de présenter la caractéristique étudiée. Ces quatre sources permettent de bien travailler sur la population pauvre des moins de 65 ans et non étudiante. Données des CAF de 2006 A partir de cette source, six caractéristiques ont été étudiées : - Part des couples à bas revenus avec au moins 2 enfants parmi les allocataires Caf du champ des revenus - Part des familles monoparentales avec au moins 1 enfant parmi les allocataires Caf du champ des revenus - Part des allocataires Caf à bas revenus parmi les allocataires Caf du champ des revenus - Part des allocataires Caf dont le revenu est constitué à plus de 50 % d allocations parmi les allocataires Caf du champ des revenus - Part des allocataires Caf qui perçoivent le RMI parmi les allocataires Caf du champ des revenus - Part des allocataires Caf qui perçoivent l API parmi les allocataires Caf du champ des revenus 7

8 allocataires caf du champ des revenus : pour cette étude, le champ des allocataires Caf retenu est le même que celui retenu pour les études sur les revenus. Sont donc exclus de l'analyse : les étudiants, les personnes âgées de 65 ans et plus, les personnes relevant de régimes spéciaux. De plus, quelques centaines d'allocataires n'habitant manifestement pas à l'adresse de versement des prestations Caf n'ont pas été pris en compte (exemples : CCAS, services de tutelle, association des gens du voyage) Données de la Cnam de 2007 A partir de cette source, la caractéristique suivante a été étudiée : - Part des titulaires de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMUC) parmi les personnes inscrites à la Cnam. Sont exclues des données : Les mutuelles (notamment les mutuelles étudiantes, ce qui provoque une nette sousreprésentation de la tranche d'âge ans) La fonction publique d État et les régimes spéciaux Les assurés sociaux de la Cnam représentent environ 80 % de la population totale. Comme pour les allocataires Caf, les assurés sociaux n'habitant manifestement pas à l'adresse de versement des prestations maladie n'ont pas été pris en compte (exemples : CCAS, services de tutelle, association des gens du voyage) - Données de l'anpe en 2006 et données des DADS en 2006 L'étude concerne ici les demandeurs d emploi en fin de mois de catégorie 1 (à la recherche d un emploi à temps complet et à durée indéterminée, immédiatement disponibles et n'ayant pas exercé + 78 h dans le mois) Deux caractéristiques ont été étudiées : - part des chômeurs de catégorie 1 parmi les actifs* - part des chômeurs de catégorie 1 non qualifiés parmi les actifs* *actifs : les actifs englobent, dans cette étude, les salariés inscrits à l'anpe et les chômeurs inscrits à l'anpe au 31 décembre Dans les DADS, le champ est restreint aux seuls salariés du privé et d une partie du public : les agents de l État (titulaires ou non) n y figurent pas ainsi que les services domestiques et les activités extraterritoriales. Les salariés de moins de 25 ans n exerçant une activité que dans la seule période 1 er juillet-31 août («job d été») n'ont pas été pris en compte dans cette étude. 8

9 Résultats sur l'ensemble des communes de l'agglomération de Saint-Étienne Avant de travailler sur les données à l'infra communal, une première analyse a été faite sur l'ensemble des communes de Saint-Étienne Métropole. Pour ce faire, les neufs caractéristiques ont été calculées pour chacune des communes. Ensuite, les quatre indicateurs ont été calculés pour chacune des communes. 9

10 Données de cadrage Au 1 er janvier 2006, Saint-Étienne Métropole comptait habitants. 71 % de ces derniers résidaient dans l'une des 6 communes de plus de habitants de l'agglomération, à savoir Saint- Étienne, Saint-Chamond, Rive-de-Gier, Le Chambon-Feugerolles, Firminy et Roche-la-Molière habitants dans l'agglomération de Saint-Étienne en 2006 Nombre d'habitants par commune au 1 er janvier 2006 x Saint-Christo-en-Jarez Saint-Martin-la-Plaine Saint-Joseph Dargoire Marcenod Saint-Romain-en-Jarez Saint-Héand Fontanès Valfleury Genilac Chagnon Rive-de-Gier Tartaras La Tour-en-Jarez Saint-Priest-en-Jarez Saint-Genest-Lerpt Villars L'Étrat Sorbiers La Talaudière Saint-Chamond Cellieu Lorette La Grand-Croix L'Horme Farnay Châteauneuf Sainte-Croixen-Jarez Pavezin C Saint-Etienne (Saint-Victor-sur-Loire) Roche-la-Molière Caloire Unieux Saint-Étienne La Valla-en-Gier Doizieux Saint-Paulen-Jarez La Terrassesur-Dorlay Saint-Paulen-Cornillon Fraisses Firminy La Ricamarie Le Chambon-Feugerolles Saint-Jean-Bonnefonds IGNInsee 2009 Source : Insee, Recensement 2006, exploitation principale Données de cadrage actifs (salariés de la source DADS et chômeurs de la source ANPE) dans l'agglomération, dont 69 % dans les six communes de plus de habitants personnes inscrites à la Cnam, dont 71 % dans les six communes de plus de habitants allocataires Caf (champ des revenus), dont 75 % dans les six communes de plus de habitants. 10

11 Des indicateurs de précarités plus élevés à Saint-Étienne Part de chacun des indicateurs dans les trois plus grandes agglomérations de la région Saint-Étienne Métropole Le Grand Lyon Grenoble Alpes Métropole Indicateurs précarité monétaire Part des bénéficiaires du RMI sur les allocataires caf (champ revenus) Part des allocataires Caf à bas revenus sur les allocataires caf (champ revenus) Part des allocataires Caf dont les revenus dépendent à plus de 50 % des allocations sociales 12,0 12,9 11,8 42,7 41,0 39,5 28,5 25,8 24,9 Part des bénéficiaires de la CMUC sur les inscrits à la Cnam 8,1 9,2 7,2 Indicateurs précarité emploi Part des chômeurs de catégorie 1 inscrits à l'anpe sur les actifs 7,7 6,7 5,8 Part des chômeurs de catégorie 1 non qualifiés inscrits à l'anpe sur les actifs 2,8 2,1 1,5 Indicateurs précarité familles Part des bénéficiaires de l API sur les allocataires caf (champ revenus) Part des familles monoparentales Caf à bas revenus, avec au moins un enfant, sur les allocataires caf (champ revenus) Part des couples Caf à bas revenus, avec au moins deux enfants, sur les allocataires caf (champ revenus) 2,0 1,8 1,9 10,7 9,6 9,9 8,1 6,9 5,2 Sources : Insee, Caf 2006, ANPE 2006, DADS 2006 et Cnam

12 De Rive-de-Gier à Firminy : les indicateurs au rouge Les signes de précarité se concentrent sur les communes de l'agglomération les plus denses : Saint- Étienne et les communes des vallées du Gier et de l'ondaine (de Firminy à Rive-de-Gier). Les indicateurs sont beaucoup plus faibles dans les autres communes de l'agglomération. Pauvreté et précarité touchent les communes les plus denses de l'agglomération Indicateur composite de précarité et de pauvreté dans les communes de Saint-Étienne Métropole Rive-de-Gier Roche-la-Molière Saint-Chamond La Grand-Croix Saint-Étienne L'Horme La Ricamarie Firminy Le Chambon-Feugerolles Sources : Insee, Caf 2006, ANPE 2006, DADS 2006 et Cnam

13 Des communes concernées de façon différente par les types de précarité Indicateur de précarité monétaire La Ricamarie, Saint-Étienne, Saint-Chamond et Rive-de-Gier sont concernées par la précarité monétaire Indicateur composite de précarité monétaire dans les communes de Saint-Étienne Métropole Rive-de-Gier Saint-Chamond Saint-Étienne La Ricamarie Sources : Insee, Caf 2006 et Cnam

14 Indicateur de précarité liée aux familles en difficulté Saint-Étienne moins concernée par la précarité liée aux familles en difficulté Indicateur composite de précarité liée aux familles en difficulté dans les communes de Saint-Étienne Métropole Rive-de-Gier La Grand-Croix L'Horme Saint-Chamond Firminy La Ricamarie Sources : Insee, Caf

15 Indicateur de précarité liée à l'emploi Une précarité liée à l'emploi importante à Saint-Étienne et à la Ricamarie Indicateur composite de précarité liée à l'emploi dans les communes de Saint-Étienne Métropole Rive-de-Gier Saint-Étienne La Ricamarie Le Chambon-Feugerolles Sources : Insee, ANPE 2006 et DADS

16 Une répartition différente des autres agglomérations Précarité dans l'est lyonnais Indicateur composite de précarité et de pauvreté de chacune des communes du Grand Lyon Sources : Insee, Caf 2006, ANPE 2006, DADS 2006 et Cnam

17 Précarité à Grenoble Indicateur composite de précarité et de pauvreté de chacune des communes de Grenoble Alpes Métropole Sources : Insee, Caf 2006, ANPE 2006, DADS 2006 et Cnam

18 Résultats infra communaux sur les six communes de plus de habitants de Saint-Étienne Métropole 18

19 Six communes de plus de habitants dans l'agglomération L'identification d'espaces de précarité au sein des villes nécessite des données finement localisées qui ne sont disponibles que pour les communes dépassant habitants en Dans la communauté d'agglomération de Saint-Étienne, six communes sont concernées : Saint-Étienne, Saint-Chamond, Rive-de-Gier, Roche-la-Molière, Le Chambon-Feugerolles et Firminy. Communes de plus de habitants x Rive-de-Gier Saint-Chamond C Saint-Etienne Rochela-Molière Saint-Étienne Firminy Le Chambon- Feugerolles IGN Insee 2009 Source : Insee, Recensement de la population

20 Saint-Étienne Métropole : six grands espaces de précarité Un tiers des bénéficiaires du RMI dans le centre de Saint-Étienne Part des bénéficiaires de la CMUC et du RMI, des chômeurs de catégorie 1 et des familles en difficultés, des communes de plus de habitants 8 % des bénéficiaires de la CMUC 8 % des familles en difficulté 8 % des bénéficiaires du RMI 6 % des chômeurs de catégorie 1 6 % des bénéficiaires de la CMUC 5 % des familles en difficulté 4 % des bénéficiaires du RMI 5 % des chômeurs de catégorie 1 31 % des bénéficiaires de la CMUC 26 % des familles en difficulté 34 % des bénéficiaires du RMI 28 % des chômeurs de catégorie 1 11 % des bénéficiaires de la CMUC 10 % des familles en difficulté 8 % des bénéficiaires du RMI 8 % des chômeurs de catégorie 1 3 % des bénéficiaires de la CMUC 3 % des familles en difficulté 3 % des bénéficiaires du RMI 2 % des chômeurs de catégorie 1 3 % des bénéficiaires de la CMUC 3 % des familles en difficulté 2 % des bénéficiaires du RMI 2 % des chômeurs de catégorie 1 Sources : Insee, Caf 2006, DADS 2006, ANPE 2006 et Cnam

21 La pauvreté dépasse les périmètres des quartiers prioritaires Des espaces de précarité qui débordent des périmètres des quartiers prioritaires Indicateur composite de précarité et périmètre des quartiers Cucs Centre Ancien Crêt de l'oeillet/st-julien Le Grand Pont. Centre-ville Fonsala Données non significatives Quartiers prioritaires (hors ZUS) ZUS La Malafolie Laya Bas/ Mas République Centre-ville Montrambert/Méline Izieux/Le Creux Cotille/Rousseau Firminy Vert Gaffard La Romière, Le Bouchet. Sources : Insee, Caf 2006, ANPE 2006 DADS 2006 et Cnam

22 Des espaces de précarité qui débordent des périmètres des quartiers prioritaires Indicateur composite de précarité et périmètre des quartiers Cucs, à Saint-Étienne Montreynaud. Crêt de Roc Ouest Marengo/Jacquard Le Soleil/Bardot Tarentaise, Beaubrun, Séverine. République/Chappe La Dame Blanche Montmartre Montchovet. Terrenoire Données non significatives Quartiers prioritaires (hors ZUS) La Cotonne Montferré ZUS Solaure Chavanelle-St Roch Sources : Insee, Caf 2006, ANPE 2006 DADS 2006 et Cnam

23 Trois indicateurs Indicateur de précarité monétaire Un espace de précarité monétaire important dans le centre de Saint-Étienne Indicateur de précarité monétaire Données non significatives Périmètre de l'agglomération de Saint-Étienne Métropole Source : Insee, CAF 2006 et Cnam

24 Indicateur de précarité liée aux familles en difficulté Précarité liée aux familles : le centre de Saint-Étienne épargné Indicateur de précarité monétaire Données non significatives Périmètre de l'agglomération de Saint-Étienne Métropole Source : Insee, CAF

25 Indicateur de précarité liée à l'emploi Précarité liée à l'emploi, deux grands espaces : Monteynaud et le centre de Saint-Étienne Indicateur de précarité liée à l'emploi Données non significatives Périmètre de l'agglomération de Saint-Étienne Métropole Sources : Insee, ANPE 2006 et DADS

26 Neuf caractéristiques Quatre caractéristiques pour calculer l'indicateur de précarité monétaire Allocataires Caf*, dépendants des prestations sociales à plus de 50% Chiffres non diffusables Allocataires Caf* ayant des bas revenus Source : Insee, Caf 2006 Source : Insee, Caf 2006 Allocataires Caf percevant le RMI Bénéficiaires de la CMUC Source : Insee, Caf Source : Insee, Cnam 2007 LEGENDE Effectifs > 200 personnes par carreau pour la population de référence (allocataires Caf, chômeurs ) Zone approximative de sur représentation, correspondant à un effectif suffisant Écart à la moyenne : 26

27 Trois caractéristiques pour calculer l'indicateur de précarité liée aux familles en difficulté Familles monoparentales à bas revenus avec au moins un enfant Chiffres non diffusables Couples à bas revenus avec au moins deux enfants Chiffres non diffusables Source : Insee, Caf 2006 Source : Insee, Caf 2006 Bénéficiaires de l'api Chiffres non diffusables Source : Insee, Caf 2006 LEGENDE Effectifs > 200 personnes par carreau pour la population de référence (allocataires Caf, chômeurs ) Zone approximative de sur représentation, correspondant à un effectif suffisant Écart à la moyenne : 27

28 Deux caractéristiques pour calculer l'indicateur de précarité liée à l'emploi Chômeurs de catégorie Source : Insee, ANPE 2006 et DADS 2006 Chômeurs de catégorie 1 non qualifiés Source : Insee, ANPE 2006 et DADS 2006 LEGENDE Effectifs > 200 personnes par carreau pour la population de référence (allocataires Caf, chômeurs ) Zone approximative de sur représentation, correspondant à un effectif suffisant Écart à la moyenne : 28