Investir dans l agriculture familiale... pour l avenir auquel nous aspirons

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1 Investir dans l agriculture familiale... pour l avenir auquel nous aspirons 2014 Conseil des gouverneurs

2 Investir dans l agriculture familiale... pour l avenir auquel nous aspirons Les petits exploitants sont des personnes qui exercent une activité agricole, quelle qu elle soit, dont elles tirent l essentiel de leurs revenus, qui associent les membres de la famille à la gestion de l exploitation et qui font principalement appel à de la main-d œuvre familiale. La taille de ces exploitations varie selon les régions, les cultures et les terres à disposition entre 0,25 et 10 hectares. On trouve des exploitations familiales dans le monde entier. En réalité, l agriculture familiale est le modèle agricole qui prévaut dans toutes les régions indépendamment du niveau de développement, de la taille de l exploitation, des ratios capital, terre et main-d œuvre, des cultures et des produits ainsi que des conditions écologiques, ce qui laisse supposer qu elle présente des avantages comparatifs spécifiques 1. Dans le monde en développement, les quatre cinquièmes des denrées alimentaires sont produits par les petits exploitants. Ces femmes et ces hommes jouent un rôle déterminant en termes de sécurité alimentaire mondiale, ils sont les dépositaires de ressources naturelles et d une biodiversité vitales et occupent une place centrale lorsqu il s agit d atténuer les effets du changement climatique ou de s y adapter. Malgré cela, ils constituent une ressource largement inexploitée et représentent la grande majorité des populations pauvres de la planète. Investir en eux pourrait avoir de formidables retombées économiques et sociales. Le FIDA a toujours eu conscience des multiples avantages que les investissements dans l agriculture familiale sont susceptibles de générer. C est d ailleurs là l une des principales raisons à l origine de sa création, en 1977, en tant que seule agence spécialisée des Nations Unies et institution financière internationale dont la mission concerne exclusivement le développement agricole et rural. C est pourquoi le FIDA, au cours des décennies, a investi dans les pays en développement plus de 15 milliards d USD sous la forme de projets financés grâce à des dons et à des prêts à faible taux d intérêt, permettant à plus de 410 millions de ruraux pauvres de se libérer de la pauvreté et contribuant ainsi à la naissance de communautés rurales dynamiques. Si nous voulons parvenir à donner corps à l avenir que nous souhaitons, nous devons impérativement investir toujours plus dans l agriculture familiale. L environnement mondial Au fur et à mesure que le programme de développement pour l après-2015 prend forme, le monde a une occasion unique de mettre en œuvre des mesures visant à façonner l avenir auquel nous aspirons. L idée centrale est la même que celle qui sous-tend la Déclaration du Millénaire et les Objectifs du Millénaire pour le développement à savoir la nécessité d éradiquer la pauvreté sous toutes ses formes mais le cadre du débat s est déplacé. Il existe désormais un vaste consensus sur le fait que, pour parvenir à éradiquer la pauvreté, il est indispensable de s orienter vers des modèles de développement viables, sans exclusive et équitables 2. Ce changement d orientation en termes de conception du développement a non seulement des répercussions importantes s agissant des types d investissement et des politiques auxquels accorder la priorité, mais constitue une occasion potentiellement unique de s attaquer aux causes structurelles de la pauvreté. 2 1 M. Lipton, The Family Farm in a Globalizing World: The Role of Crop Science in Alleviating Poverty, Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) (Washington, D.C., 2005). 2 La bonne gouvernance et la paix occupent également une place importante dans les débats en cours à l heure actuelle. Pour de plus amples renseignements, voir Nations Unies, Pour un nouveau partenariat mondial: vers l éradication de la pauvreté et la transformation des économies par le biais du développement durable (New York, 2013).

3 Le débat se poursuit avec, en toile de fond, les changements sociaux, économiques, politiques et écologiques qui viennent modifier les conditions, les enjeux et les possibilités auxquels se trouvent confrontés les quelque 842 millions de pauvres et d affamés que compte aujourd hui le monde 3. Parmi les principaux facteurs figurent l instabilité et la hausse des prix des produits alimentaires, une expansion de la demande de produits agricoles qui devrait atteindre 60% à l horizon et une tension croissante entre un monde toujours plus peuplé et urbanisé et une planète toujours plus fragilisée sous un climat imprévisible. Une constante reste cependant, à savoir que, dans le monde entier, la majorité des pauvres vivent encore dans des villes et implantations rurales, et que la plupart d entre eux tirent principalement leurs moyens de subsistance de l agriculture familiale. Par conséquent, pour réduire la pauvreté à grande échelle et garantir la sécurité alimentaire dans le monde, il nous faut investir pour que les petits exploitants puissent améliorer leurs conditions d existence. Il nous faut investir dans des domaines essentiels comme les infrastructures rurales, les systèmes de recherche et de vulgarisation, ou encore les mécanismes d atténuation des risques. De plus, les petits exploitants ont besoin de politiques favorables, d institutions porteuses, de services sociaux, et d un accès aux ressources, aux intrants, aux crédits et aux marchés. Le FIDA est déterminé à investir dans l agriculture familiale, dont les avantages en termes de développement sont multiples, en particulier s agissant de réduction de la pauvreté et d amélioration de la sécurité alimentaire et de la nutrition. Dans le nouvel environnement mondial, les possibilités d investir dans l agriculture familiale foisonnent mais il est important de veiller à ce que les types d investissement soient les bons. Investissements du FIDA: exploiter les potentialités de l agriculture familiale Dans les pays en développement, le FIDA œuvre aux côtés des populations rurales pauvres, en particulier des petits exploitants, afin d éliminer la pauvreté, la faim et la malnutrition, d accroître la productivité et les revenus, et d améliorer les conditions d existence des femmes et des hommes qui vivent en milieu rural. Le FIDA sait que les petits exploitants peuvent contribuer, et qu ils le font déjà, à la croissance économique. Ils peuvent jouer un rôle essentiel en faveur du développement social et économique, à condition que les bons investissements créent les conditions le leur permettant. Si l on examine dans leur ensemble les besoins des petits exploitants, on constate que, pour exploiter ces potentialités, il est nécessaire de mettre en œuvre toute une gamme d interventions. Par conséquent, les investissements du FIDA en faveur de l agriculture familiale visent tous les aspects qui concourent aux moyens d existence de ce groupe diversifié de femmes et d hommes, notamment la productivité, les infrastructures, l autonomisation des femmes, l accès aux services financiers, l adaptation au changement climatique, l accès aux marchés, les politiques foncières et les partenariats public-privé. Ci-après un certain nombre d exemples de pays qui, dans le portefeuille du FIDA, illustrent les multiples avantages que les investissements en faveur de l agriculture familiale sont susceptibles de générer: Accroissement de la productivité. Au Rwanda, le FIDA a favorisé l établissement de partenariats entre les coopératives de producteurs de thé et des investisseurs privés, permettant ainsi aux petits exploitants d accroître leur productivité et d exercer un contrôle sur la commercialisation de leurs produits. Dans le cadre de ces partenariats, les usines à thé mises en place par des partenaires privés achètent directement aux coopératives; celles-ci comptent plus de membres et sont actionnaires des usines. Ce modèle est reproduit dans le cadre d un autre projet appuyé par le FIDA dans le pays, qui encourage les investissements en faveur des plantations de thé, qu il s agisse de remettre en état les plantations existantes ou d en créer de nouvelles. Outre le renforcement des capacités nécessaires pour que les coopératives puissent traiter avec les transformateurs, ces projets visent principalement à aider les coopératives à remettre en état les plantations de thé existantes et réaliser les infrastructures nécessaires, et à aménager d autres zones destinées à la culture du thé. 3 Ces populations souffraient de malnutrition chronique durant la période L État de l insécurité alimentaire dans le monde: les multiples dimensions de la sécurité alimentaire, FIDA, PAM et FAO (Rome, 2013). 4 Données de référence FAOSTAT sur la production et la consommation. Agriculture mondiale: horizon , rapport 2012, FAO (Rome, 2012). 3

4 Adaptation au changement climatique. En 2012, le FIDA a lancé le Programme d adaptation de l agriculture paysanne (ASAP), dont la finalité est d acheminer vers les petits exploitants les financements accordés dans le domaine de l environnement et du climat. L objectif est de renforcer les capacités d au moins 8 millions de petits exploitants pour leur permettre d élargir leurs perspectives dans un environnement en mutation rapide. Le programme renforcera le pouvoir d action des organisations à assise communautaire afin qu elles soient en mesure d utiliser les nouvelles compétences, informations et technologies de gestion des risques climatiques. Il s agit notamment des réseaux améliorés de stations météorologiques, qui peuvent fournir aux exploitants des prévisions et des calendriers culturaux saisonniers plus fiables; des systèmes d information géographique susceptibles d améliorer la connaissance et le suivi de l utilisation des paysages dans un environnement en mutation; et de l évaluation économique des effets du changement climatique, pour que les décisions relatives aux politiques puissent être prises en connaissance de cause 5. Mise en place d infrastructures en milieu rural. En Gambie, dans le cadre du Projet de gestion participative intégrée des bassins versants, des ponts sont construits pour conquérir les terres. Grâce à la construction de simples ponts en béton au-dessus du niveau des crues saisonnières, les agriculteurs peuvent accéder aux rizières même durant la saison des pluies, alors qu auparavant les boues torrentielles et les ponts de bois branlants ne permettaient l accès qu aux meilleurs nageurs. À ce jour, le projet a permis de conquérir plus de hectares de terres cultivables. Autonomisation des femmes. À El Salvador, le Programme de reconstruction et de modernisation rurale a favorisé l autonomisation des femmes grâce à la fourniture d une assistance technique et juridique aux groupements féminins, pour que ceux-ci puissent intervenir dans les négociations des accords relatifs à l accès à la terre. Dans certains cas, le programme a même exercé des pressions politiques afin d éviter l expulsion des agriculteurs de leurs terres. Le programme offre par ailleurs aux femmes et aux hommes la formation nécessaire pour élaborer des plans d activité et, partant, obtenir du crédit. Financement sans exclusive. Au Bangladesh, prenant acte de la nécessité d innover dans le domaine des services financiers, le FIDA a mis en place un partenariat public-privé avec la Fondation Palli Karma-Sahayek qui, à son tour, a acheminé des fonds à des organisations partenaires dans le domaine de la microfinance pour l octroi de prêts aux petits exploitants. Les organisations ont été formées au financement agricole et les exploitants à l utilisation de technologies agricoles modernes. Plus de petits exploitants ont ainsi pu avoir accès à un financement, avec un taux de remboursement des prêts qui atteint 98%. On estime que, grâce au projet, le revenu annuel des ménages a augmenté de 63%. Mise en relation des agriculteurs avec les marchés. En Inde, dans le cadre du Programme de convergence des interventions agricoles dans les zones défavorisées du Maharashtra, le FIDA facilite la conclusion d un contrat entre une société agroalimentaire (FieldFresh Foods Private Limited) et des groupements de petits exploitants. Un contrat est conclu avec les agriculteurs pour la culture de maïs nain destiné au marché britannique. L augmentation des ventes, l amélioration de la qualité (désormais conforme aux normes internationales) et la hausse des prix ont généré des profits pour les petits exploitants. L accès aux services financiers et aux intrants est également garanti. Partenariats public-privé. En Indonésie, dans la région de Sulawesi, le FIDA et Mars Incorporated travaillent en partenariat avec les petits exploitants afin d améliorer le rendement du cacao. Mis en œuvre dans le cadre du Programme d autonomisation rurale et de développement agricole dans le Sulawesi central, cofinancé par le FIDA, cet effort fait partie de l Initiative pour une production de cacao durable lancée par la société Mars, un programme d ampleur mondiale destiné à faire du cacao une culture viable en mesure de garantir des moyens de subsistance durables à des millions de petits exploitants Pour de plus amples renseignements, prière de consulter le lien ci-après: 6 Pour de plus amples renseignements, voir la courte vidéo à l adresse suivante:

5 Investir en faveur de l agriculture familiale stimule le développement au sens large Dans l histoire moderne, rares sont les exemples de développement économique et de réduction massive de la pauvreté qui n ont pas commencé par accroître la productivité et les revenus des petits exploitants. Il ressort des nombreuses études qui démontrent l importance de l accroissement de la productivité agricole en termes de développement économique et de transformation structurelle que l agriculture familiale est un élément moteur fondamental. Ce phénomène a été observé dans un certain nombre de pays européens au XVIII e siècle ainsi qu en Amérique latine (Brésil et Mexique par exemple) et en Asie (Japon, République de Corée) au cours des 40 dernières années 7. À l origine du processus, une croissance économique favorable aux pauvres impulsée par le développement de l agriculture familiale. Leurs revenus augmentant, les populations rurales pauvres peuvent dépenser davantage, favorisant ainsi une croissance de l économie rurale non agricole et l élargissement des marchés pour la consommation de biens au niveau local, tout en générant de nouvelles activités offrant au secteur agricole les intrants et les services de commercialisation nécessaires. Les investissements dans l agriculture familiale donnent donc naissance à un cercle vertueux: les revenus des petits agriculteurs augmentent, d où une croissance rapide de l économie non agricole, un élargissement des débouchés pour la production agricole, et une hausse de la demande de produits agricoles de plus forte valeur. À l heure actuelle, dans la plupart des économies émergentes, cette transformation se révèle être le moteur d une croissance susceptible de réduire la pauvreté. Investir dans l agriculture familiale accélère la sécurité alimentaire et nutritionnelle Encadré 1. Viet Nam: transformer grâce aux investissements dans l agriculture Grâce aux investissements dans les infrastructures rurales routes praticables par tous les temps, systèmes d irrigation, électrification et assainissement, notamment ainsi qu à l accroissement des dépenses publiques en faveur de l agriculture et à des réformes foncières qui ont renforcé l accès des petits exploitants à la terre, le Viet Nam, pays à déficit alimentaire dans les années 1990, est aujourd hui l un des principaux exportateurs de denrées alimentaires. Les investissements dans l agriculture familiale ont donc été le moteur de la transformation du Viet Nam, de l un des pays les plus pauvres du monde il y a 25 ans à un pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure. Les petits exploitants jouent un rôle de premier plan en termes de sécurité alimentaire et nutritionnelle. En Afrique subsaharienne et dans certaines régions d Asie, ils produisent 80% des denrées alimentaires et, dans de nombreux pays et régions, sont les principaux employeurs de la main-d œuvre locale. Dans les pays où la quantité de devises ne permet pas d importer de la nourriture (un problème aggravé au cours des dernières années par la flambée des prix des produits alimentaires), les petits exploitants contribuent encore davantage à l approvisionnement alimentaire au plan national. En fait, dans les nombreux pays en développement qui sont importateurs nets de denrées alimentaires, l accroissement de la production des petites exploitations peut réduire la vulnérabilité face aux taux de change et autres chocs liés à l évolution du commerce. À condition de bénéficier de l appui d investissements, de politiques publiques et d institutions adaptés, l agriculture familiale peut apporter une contribution directe, par le biais de la production vivrière, et indirecte, par le biais des revenus qu elle génère pour les petits exploitants et qui permettent à ceux-ci d acheter de la nourriture en plus grande quantité, plus variée et plus nourrissante. Le développement de l agriculture familiale concourra à la réduction des inégalités, entre les pays et au sein de ceux-ci, condition sine qua non pour parvenir à un développement durable et sans exclusive. L amélioration de la nutrition est non seulement un effet essentiel du développement économique et social, mais également un intrant capital pour ce même développement. Les ménages d exploitants sont à la fois producteurs et consommateurs; les programmes qui tiennent compte du problème de la nutrition peuvent réduire la pauvreté et la malnutrition parmi les petits exploitants et leur permettre d optimiser leur contribution à la production agricole et au système vivrier au sens large. Les petits exploitants sont aussi les dépositaires de la biodiversité, dans la mesure où ils 7 Pour de plus amples renseignements, voir Investing in smallholder agriculture for food security, un rapport publié par le Groupe d experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire et la nutrition du Comité de la sécurité alimentaire mondiale (Rome, 2013). 5

6 produisent des variétés traditionnelles, souvent sous-utilisées, dans le domaine de l agriculture, de la pêche et de l élevage. Investir dans l agriculture familiale est un facteur déterminant pour les priorités environnementales et climatiques À l échelle planétaire, 85% des exploitations agricoles ont une superficie inférieure à deux hectares 8. Les petits exploitants travaillent dans des environnements qui sont parmi les plus vulnérables au monde, tant sur le plan écologique que climatique versants collinaires, terres arides et plaines inondables ; ils sont à la fois usagers de ressources naturelles rares et gardiens d une biodiversité et de ressources fortement tributaires des conditions climatiques. Il est donc évident que, en l absence d investissements en faveur des petits exploitants, l agriculture ne devrait pas être en mesure de produire des denrées alimentaires en quantité suffisante, dans le respect de l environnement. L activité des petits exploitants a d importantes répercussions sur les biens publics mondiaux en termes de coûts et d avantages induits (approvisionnement en eau, forêts et biodiversité). Ainsi, la clé de voûte de tout programme de développement durable devrait être des investissements et des politiques susceptibles de permettre aux petits exploitants de maximiser les avantages et d atténuer les coûts induits par leur activité. Dans un contexte d urbanisation croissante, les zones rurales devront aider à répondre à la demande toujours plus importante d énergie, de services environnementaux et d emplois verts. Le FIDA est donc en train de mettre au point des produits de prêt novateurs destinés à financer des projets d énergie renouvelable. Ainsi, au Cameroun, plus de 50 prêts de microfinance ont été approuvés, permettant aux clients d investir dans des solutions utilisant l énergie solaire pour l éclairage et le chargement des téléphones portables. En Gambie, des plans similaires sont en cours dans le domaine de l énergie renouvelable. Il est possible d investir dans l énergie renouvelable afin de créer des emplois décents dans l intérêt des populations rurales, en particulier des jeunes femmes et hommes. Investir dans l agriculture familiale cimente les familles et les communautés Une agriculture familiale prospère permet de construire des familles et sociétés soudées. Elle donne du travail à de nombreux membres de la famille femmes et hommes, jeunes et vieux. Lorsque les investissements en faveur de l agriculture familiale tiennent compte des besoins des différents membres de la famille, et des perspectives qui s offrent à eux, ils parviennent à générer aussi d importants avantages en termes social et d équité. Investir dans l agriculture familiale est essentiel pour promouvoir l égalité entre les sexes et l autonomisation des femmes. À l échelle mondiale, ces dernières représentent quelque 43% de la main-d œuvre agricole, mais l on estime que leur rendement est réduit de 20 à 30% du fait des inégalités d accès aux ressources productives. Si l on parvenait à éliminer cette perte de rendement, on pourrait réduire de 12 à 17% la faim dans le monde. Par ailleurs, lorsque le revenu du ménage est géré par une femme, son impact est renforcé en termes de bien-être, d amélioration de la nutrition et de réduction de la pauvreté. Il ressort de l expérience du FIDA que les investissements en faveur de l agriculture familiale sont un vecteur essentiel pour l autonomisation des femmes. Ainsi, en Ouganda, le Programme d appui aux moyens de subsistance dans les districts fait appel à des conseillers bénévoles afin de transformer les rapports homme-femme au sein du ménage. Cela a permis aux ménages participants non seulement d accroître leurs revenus et d améliorer leur sécurité alimentaire, mais également de promouvoir la place occupée par les femmes dans la sphère décisionnelle et de faciliter les relations au sein de la famille. L agriculture familiale peut également renforcer le pouvoir d action des jeunes. Vu que la majorité des jeunes défavorisés, femmes et hommes, vivent encore en milieu rural, il faudrait s attacher en priorité à trouver les moyens de leur permettre d avoir des conditions de vie décentes. Même si les jeunes ruraux devront jouer un rôle fondamental pour que l agriculture mondiale parvienne à relever la multitude de défis auxquels elle sera confrontée au cours des décennies à venir, pour l instant, le 6 8 Données recueillies auprès de 81 pays par le Groupe d experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire et la nutrition du Comité de la sécurité alimentaire mondiale.

7 manque d emplois décents en milieu rural les pousse plus que jamais à émigrer, privant ainsi les communautés rurales de leurs éléments les plus énergiques et novateurs. Il est toutefois possible d ouvrir aux jeunes ruraux des perspectives productives susceptibles de constituer une alternative viable à la migration et d alléger la pression sur des marchés du travail saturés. En Égypte, le Projet de développement rural dans la région de Noubaria Ouest a permis de mettre à la disposition de jeunes chômeurs des petites parcelles de terres agricoles dans les zones désertiques récemment mises en valeur, situées hors du Delta du Nil. Ces nouveaux agriculteurs ont bénéficié d une formation et d un appui technique, et des associations de commercialisation ont été créées afin de les aider à soutenir la concurrence des exploitations plus vastes. Près de jeunes diplômés ont bénéficié de ce projet, qui s est traduit par la création de plus de emplois permanents et emplois saisonniers. Au Sénégal, le Projet de promotion de l entreprenariat rural appuyé par le FIDA a permis d assurer le renforcement des capacités des organisations de producteurs dans un certain nombre de régions pauvres en prenant en considération les besoins des jeunes. Des formations ont été proposées aux prestataires de services d aide à la création et au développement des entreprises, plus particulièrement dans le but de permettre aux jeunes entrepreneurs d avoir accès à ces services. Jusqu ici, entreprises et emplois ont été créés, dont 63% pour des jeunes. Les possibilités d investissement en faveur des petits exploitants sont plus importantes que jamais Plusieurs facteurs rendent les retombées potentielles des investissements en faveur des petits exploitants plus importantes aujourd hui qu elles ne l ont jamais été. Encadré 2. Nigéria: répondre aux besoins de la jeunesse Des perspectives commerciales plus vastes La hausse des prix des produits alimentaires se traduit pour l agriculture familiale par des bénéfices plus importants et de meilleures chances d être rentable. Parallèlement, à mesure que les importations de produits alimentaires deviennent plus onéreuses, les petits exploitants seront en mesure de conquérir une plus large part du marché intérieur. En raison de l essor de la demande, de nouveaux opérateurs ont fait leur apparition dans les filières d approvisionnement en produits agricoles, parmi lesquels des chaînes nationales et multinationales de supermarchés; ces nouveaux débouchés sont une chance à saisir pour les petits exploitants. Le revers de la médaille est que le renforcement de l intégration des filières et marchés nationaux et mondiaux, qui s accompagne de critères de qualité plus rigoureux, risque d exposer les petits exploitants à une concurrence plus vive. Par conséquent, il est indispensable d épauler les petits agriculteurs grâce aux partenariats et au renforcement des capacités. En Égypte par exemple, le groupe Agrofood collabore avec les associations paysannes pour dispenser aux petits exploitants une formation à la production et à la transformation des pommes de terre de manière à se conformer aux normes strictes imposées par l Union européenne. Il fournit aussi aux petits exploitants des semences de pommes de terre certifiées de grande qualité afin de se conformer aux normes des chaînes de supermarchés européennes, ce qui se traduit par des solutions gagnant-gagnant, pour les activités commerciales du groupe Agrofood comme pour les petits exploitants 9. Une nouvelle dynamique ville-campagne L intégration des zones rurales et urbaines et la diversité des économies rurales ne cessent de progresser, une évolution qui contribue aussi à l apparition de nouveaux débouchés commerciaux pour les populations rurales. Les zones rurales vont jouer un rôle de plus en plus important en fournissant à un monde plus urbanisé toute une palette de biens et services publics et privés, par Au Nigéria, le Programme de gestion communautaire des ressources naturelles est plus particulièrement axé sur les jeunes qui vivent dans le Delta du Niger: il s agit de s attaquer aux problèmes de cohésion sociale et de gestion des ressources naturelles en s adressant aux jeunes des milieux défavorisés. Le programme fournit des moyens financiers et techniques à l appui de la gestion communautaire des ressources naturelles afin de permettre aux jeunes, en particulier, de faire de la pisciculture une activité dynamique et rentable. Plus de emplois ont ainsi été créés, et les jeunes, désormais mieux intégrés aux communautés, prennent moins part à des activités violentes, un progrès à mettre au crédit du programme, parmi d autres effets. 9 Pour de plus amples renseignements, prière de consulter le site ci-après: 7

8 exemple, dans le domaine de l énergie ou des services liés à l environnement. Le développement des villes et des centres d activité, où continuent d affluer des populations rurales venues de localités plus petites et plus reculées, entraîne un essor de la circulation d informations entre petits exploitants et autres acteurs du secteur privé, auquel les technologies de l information et des communications ne sont pas étrangères. Nombreux sont les projets du FIDA qui contribuent à ce développement des flux d information et à l apparition de nouveaux débouchés. En Zambie, le FIDA a financé le Programme de promotion des entreprises paysannes et de commercialisation, dans le cadre duquel la téléphonie mobile a permis de mettre en place à l intention des petits exploitants un service d informations sur les marchés. Ce service propose des informations fiables et à jour sur l agriculture et les marchés qui couvrent toutes les étapes de la filière; les petits exploitants peuvent ainsi prendre des décisions en connaissance de cause en matière de choix des cultures, de volumes de production, de solutions de stockage et de transformation et de possibilités de commercialisation et d investissement. Plus de ménages de petits exploitants pratiquant l agriculture familiale ont tiré directement avantage de ce programme. Ce type d investissements permet de réduire les coûts de transaction et les risques inhérents aux investissements en faveur des petits agriculteurs. Un environnement institutionnel en mutation Les nouveaux dispositifs institutionnels contribuent également à donner aux petits exploitants la possibilité de tirer parti des nouvelles possibilités qui s offrent à eux. Les organisations de petits producteurs, les approches participatives de recherche-développement et l existence de filières plus intégrées permettent aux petits agriculteurs d accéder à la formation, à l information, aux marchés, à des produits financiers adaptés, aux technologies et aux processus d élaboration des politiques. De nombreuses entreprises privées, prenant conscience qu elles ont ainsi la possibilité de sécuriser leurs approvisionnements, nouent des partenariats avec des groupements de petits exploitants. Ces partenariats recèlent un potentiel important pour les deux parties, mais celles-ci ne sont pas à armes égales, et il faudra évaluer et atténuer les risques auxquels les petits exploitants sont exposés. Pour leur part, les organisations paysannes trouvent aussi de nouvelles occasions d influer sur les politiques publiques. Par exemple, dans le cadre institutionnel de l accord conclu avec la Commission de l agriculture familiale du Marché commun du Sud (MERCOSUR), le FIDA appuie une plateforme de concertation entre les gouvernements et les associations de petits exploitants agricoles, ce qui favorise l essor des investissements publics en faveur de l agriculture familiale. Des investissements publics et privés qui évoluent Les investissements en faveur des petits exploitants proviennent de plus en plus du secteur privé commercial. De nombreux projets financés par le FIDA comportent déjà des partenariats avec des acteurs appartenant au secteur privé. En outre, un très grand nombre de gouvernements se sont engagés à intensifier les investissements dans l agriculture, ce qui permet du même coup d appuyer les efforts déployés pour réduire la pauvreté. Cependant, ces dernières années, les gouvernements ont dans l ensemble réduit les investissements directs au profit de mesures facilitant les investissements privés dans le secteur agricole, y compris ceux qu opèrent les petits exploitants eux-mêmes. Les envois de fonds des travailleurs migrants jouent également un rôle important pour favoriser les investissements dans les petites exploitations agricoles. Dans le cadre du Mécanisme de financement pour l envoi de fonds, un instrument multidonateur mis en place par le FIDA, on trouve plusieurs exemples remarquables tirés de 50 projets liés aux envois de fonds, qui ont permis d expérimenter dans une quarantaine de pays des mécanismes et des produits novateurs. Aux Philippines par exemple, le projet Overseas Workers and Communities Initiatives Inc. de l organisation Atikha, mis en œuvre grâce à un don financé par le FIDA, a contribué à changer la vie de milliers de migrants philippins désireux d investir qui ont pu suivre son programme d initiation à la finance. Quatre grands domaines d investissement Pour mettre en place un environnement favorisant les investissements en faveur de l agriculture familiale, il est indispensable de s appuyer sur des politiques adaptées et des institutions publiques efficaces. À cet effet, il faut: proposer un environnement macroéconomique stable et prévisible 8

9 faire en sorte que la fiscalité (droits de douane ou taxes par exemple) n écorne pas la rentabilité potentielle des investissements en faveur des petits exploitants adopter en matière de services bancaires et d investissements nationaux et étrangers des mesures favorisant les investissements en faveur des petits exploitants compléter les régimes locaux de droits de propriété par une politique foncière publique qui sécurise l accès à la terre des petits exploitants, en prêtant une attention particulière aux besoins des femmes mettre en place un cadre politique et réglementaire propre à préserver les intérêts des petits exploitants. Étant donné la grande diversité des ménages de petits exploitants, l utilité d une stratégie d investissement dépend également de toute une série de facteurs qui varient selon les régions et d une région à l autre: le type de cultures de base et les modes de culture; la disponibilité des terres, de la main-d œuvre et des capitaux; l accès aux services; l accès aux marchés; la disponibilité et la qualité des ressources naturelles ainsi que les modalités de leur gestion; la vulnérabilité face au changement climatique et aux risques qui l accompagnent; la démographie; et le niveau d éducation. Une fois des politiques et des institutions adaptées mises en place, il conviendra de concentrer les investissements en faveur des petits exploitants sur quatre grands domaines: les infrastructures, la recherche et la vulgarisation, l atténuation des risques et l organisation de partenariats. Améliorer les infrastructures rurales L existence d infrastructures fiables conditionne tous les aspects du développement rural. Elle a des répercussions considérables sur le coût de la fourniture de biens et services agricoles et non agricoles. Elle est un facteur déterminant pour le bon fonctionnement des services aux entreprises proposés aux petits exploitants (par exemple transformation, commercialisation, stockage) et pour la rentabilité de leur activité. Le secteur public joue généralement un rôle moteur pour les investissements dans les infrastructures mais, ces dernières années, la participation du secteur privé s est accrue. Grâce à cette évolution, les projets ont plus de chances d être gérés dans une optique d entreprise que dans une optique bureaucratique. Les stratégies d investissement dans les infrastructures rurales qui ont permis d améliorer les moyens d existence et d obtenir des résultats durables sont notamment les suivantes: permettre aux petits agriculteurs de donner leur avis sur les projets d infrastructure et les associer à la planification, à la réglementation et, si possible, à l exploitation et au financement faire en sorte que les investissements répondent à la demande et que des ressources financières suffisantes soient disponibles pour assurer leur entretien Mettre en place des systèmes de vulgarisation et de recherche adaptés Les innovations dans le domaine agricole sont déterminantes pour relever les défis présents et à venir. Les investissements du secteur privé dans les activités de recherche et de vulgarisation se sont accrus au cours des dernières décennies, bien que le rôle du secteur public demeure important, en particulier lorsqu il s agit de préserver les intérêts des petits exploitants qui exercent leur activité dans les conditions les plus Encadré 3. Ouganda: approches participatives du développement des infrastructures En Ouganda, le Programme d amélioration des infrastructures agricoles communautaires financé par le FIDA en partenariat avec la Banque africaine de développement a permis de favoriser l autonomisation économique des petits exploitants dans le cadre d une approche participative. À cet effet, 81,9 millions d USD ont été investis à l appui du développement des infrastructures (routes desservant les districts et les communautés et marchés) et de la fourniture de matériel de transformation des produits agricoles. Ce programme, qui s est achevé en 2013, a également financé des activités de mobilisation des communautés afin de favoriser leur participation active au choix et à la réalisation des projets de développement des infrastructures locales, en particulier les routes d accès rurales et les marchés. Les comités chargés de l organisation, comme les comités de gestion des routes, ont joué un rôle décisif dans la supervision des chantiers, le règlement des conflits fonciers et la réception des travaux. Les comités responsables de la gestion des marchés ont assuré l entretien et le fonctionnement des marchés en prenant en charge avec efficacité les réparations simples, en assurant l hygiène et en faisant le lien entre les vendeurs et l administration locale. Deux cent mille ménages ont tiré directement profit du programme En juillet 2013, le Département du Trésor des États-Unis a décerné au FIDA et à la Banque africaine de développement un prix d excellence pour leur impact sur le développement en raison de la contribution qu ils ont apportée à ce programme. 9

10 hostiles. Les investissements dans des activités de recherche et de vulgarisation prenant en considération les besoins des petits exploitants doivent donner la priorité aux aspects suivants: Encadré 4. Éthiopie: investir dans les services de vulgarisation Fournir des services de vulgarisation afin d améliorer les techniques de production agricole est un élément essentiel de la stratégie du FIDA et du Gouvernement éthiopien. La stratégie du FIDA est conforme au Plan pour la croissance et la transformation adopté par le gouvernement. Alors que de nombreux gouvernements africains restreignaient l appui en faveur du secteur, l Éthiopie a institué une politique d industrialisation impulsée par le développement agricole. Ces six dernières années, plus de agents de développement ont obtenu un diplôme décerné par un établissement d enseignement et de formation techniques et professionnels en agriculture, au terme de trois années d études supérieures, alors qu avant l an 2000 la formation des agents de développement que comptait le pays durait environ neuf mois 11. Ces dernières années, la croissance économique vigoureuse (9,3% en moyenne entre 2001 et ) est allée de pair avec l accroissement de la productivité agricole. investir en faveur du renforcement des capacités des institutions chargées de la recherche et de la vulgarisation intégrer plus étroitement les priorités de recherche et de vulgarisation et intensifier la circulation des informations allant des petits exploitants aux prestataires de services locaux (par exemple, les prestataires de services commerciaux, financiers et techniques) associer les organisations paysannes à la conception et la mise en place des services de vulgarisation et faire appel à des méthodes participatives comme les fermes-écoles trouver un équilibre entre les missions du secteur public et du secteur privé et nouer des partenariats permettant de développer le plus possible la contribution que les savoirs paysans apportent à la science, la technologie et l innovation. Donner aux petits exploitants les moyens de gérer les risques Des investissements sont nécessaires pour atténuer les risques qui menacent le plus les petits exploitants, parmi lesquels les répercussions du changement climatique, les chocs d origine météorologique de plus en plus fréquents et, dans de nombreuses régions, la dégradation ou la disparition des ressources naturelles, autant de facteurs qui rendent la production encore plus difficile à maîtriser. En outre, la forte instabilité des prix devrait persister, ce qui complique la tâche des agriculteurs lorsqu il s agit de savoir quelles cultures seront rentables ou sur quels revenus ils peuvent raisonnablement compter. Si l on veut que les petits agriculteurs procèdent à des investissements susceptibles d améliorer leurs moyens d existence, par exemple en adoptant des technologies nouvelles ou en se reconvertissant dans des activités à forte valeur ajoutée, il est urgent de mettre à leur disposition une large palette d outils afin de les aider à se prémunir contre les différents risques et incertitudes. Les mesures permettant d atténuer les risques sont notamment les suivantes: faire bénéficier les zones rurales de dispositifs de protection sociale adaptés et privilégier le versement des prestations aux femmes concevoir des mécanismes d adaptation au changement climatique mettre au point une gamme de produits financiers accessibles à tous, dont des dispositifs d assurance et des mécanismes d envoi de fonds, conçus de manière à pallier les risques auxquels les petits agriculteurs sont confrontés. L expérience récente montre que la protection sociale et l atténuation des risques sont des outils indispensables à la fois pour favoriser la croissance économique et pour faire en sorte que celle-ci contribue à faire reculer la pauvreté et la faim. Différentes mesures et divers instruments relèvent de la protection sociale: les régimes d assurance des travailleurs et les mesures concernant le marché du travail, comme les régimes de retraite financés par des cotisations et l assurance maladie; la couverture en cas de perte de récoltes ou de décès d un proche parent et l assurance des biens ainsi que le système d assurance indexée contre les intempéries; les dispositifs de protection sociale, dont les prestations sociales (sous conditions ou non), les subventions et les programmes de travaux publics; et les politiques sectorielles ayant trait à la santé et à l éducation qui permettent aux petits exploitants, dont bon nombre vivent dans des régions pauvres et reculées, d accéder gratuitement ou pour un coût abordable à des services de qualité K. Davis et al., In-Depth Assessment of the Public Agricultural Extension System of Ethiopia and Recommendations for Improvement, Document de synthèse de l Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI),

11 Mettre en place un environnement favorable aux investissements et aux partenariats privés Les petits exploitants eux-mêmes appartiennent au secteur privé, et ce sont eux qui assurent la majeure partie des investissements dans leurs propres activités, en dépit des multiples difficultés auxquelles ils sont confrontés. Pour pouvoir tirer parti de leur aptitude à procéder à des investissements dans leurs exploitations de nature à renforcer la productivité, il est nécessaire de mettre en place toute une série de mesures favorisant leur accès aux marchés, aux services financiers, à la sécurité des droits fonciers et aux technologies de l information et des communications. Ces dernières années, de nombreux partenariats entre les petits exploitants et d autres acteurs privés ont fait notablement progresser la mise en place d un environnement favorisant les investissements dans les exploitations agricoles familiales. Ces initiatives ont permis d accroître les revenus des agriculteurs, de réduire les risques auxquels ils sont confrontés et d assurer à leurs partenaires commerciaux un approvisionnement durable et rationnel. Les conditions à remplir pour assurer des partenariats efficaces à l avantage des deux parties sont les suivantes: associer les petits agriculteurs à l élaboration des politiques à tous les niveaux, en particulier en les aidant à s intégrer aux coopératives et aux organisations paysannes faire en sorte d atténuer les risques découlant du rapport de forces déséquilibré entre les partenaires mettre en place une réglementation et des garanties adaptées afin de faire en sorte que les partenariats soient équitables sensibiliser les consommateurs (dans les pays en développement comme dans les pays développés) aux avantages à long terme sur le plan de la durabilité que présente la consommation de la production des petits exploitants populariser les possibilités d investissement dans l agriculture au sein des diasporas. Perspectives Encadré 5. Indonésie: les partenariats au service de la sécurité alimentaire Le Partenariat pour une agriculture durable en Indonésie (PISAgro Partnership for Indonesia Sustainable Agriculture), qui bénéficie du concours de l initiative en faveur d une Nouvelle vision pour l agriculture lancée par le Forum économique mondial, regroupe plus d une vingtaine d organisations qui s emploient à réunir les conditions d une croissance durable et à offrir des perspectives aux agriculteurs indonésiens. Le partenariat PISAgro s efforce d améliorer la production durable des denrées de base prioritaires, de consolider les moyens d existence des petits agriculteurs et de renforcer la sécurité alimentaire. Le gouvernement, qui collabore aussi bien avec le secteur privé qu avec la société civile, a mis en place un certain nombre de programmes dans le but de parvenir à l autosuffisance alimentaire pour les principales cultures tout en augmentant la productivité, en protégeant l environnement et en améliorant la protection sociale. Sans l agriculture familiale, il est impossible d assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Pour promouvoir un développement équitable et durable, il est indispensable de bâtir un avenir qui place l agriculture familiale au cœur des priorités agricoles, économiques, environnementales et sociales. Les nouvelles réalités qui se dessinent à l échelle mondiale et nationale offrent des perspectives d investissement dans l agriculture familiale et de retour sur investissement plus vastes que jamais. Ces réalités exigent d imaginer de nouvelles modalités d investissement et de nouveaux types de partenariat, de mettre en place des politiques porteuses et de faire évoluer et d accroître le rôle dévolu à certaines institutions, notamment le FIDA. Il faudra que le FIDA, en collaboration avec ses États membres et ses partenaires, élabore de nouvelles approches afin de répondre aux difficultés auxquelles les petits exploitants sont confrontés et aux perspectives qui s offrent à eux, de sorte qu ils soient en mesure de contribuer à une croissance qui n exclue personne et d en tirer profit, afin de donner forme à l avenir auquel nous aspirons. Les Gouverneurs sont invités à faire partager leur vision de l avenir du rôle des petits exploitants dans leur pays et à faire connaître l aide que le FIDA peut continuer d'apporter à l agriculture familiale pour donner corps à cette vision, en s appuyant sur les exemples de réussite et les enseignements qu ils ont permis de dégager. 11

12 FIDA/GMB Akash Fonds international de développement agricole Via Paolo di Dono, Rome, Italie Téléphone: Télécopie: Courriel: ifad@ifad.org ifad-un.blogspot.com Personne à contacter: Rosemary Vargas-Lundius Coordinatrice principale de recherche Département de la stratégie et de la gestion des savoirs Téléphone: Télécopie: Courriel: r.vargaslundius@ifad.org

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