MTH 2301 Méthodes statistiques en ingénierie. Chapitre 6 - Distributions échantillonnales et estimation

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "MTH 2301 Méthodes statistiques en ingénierie. Chapitre 6 - Distributions échantillonnales et estimation"

Transcription

1 Chapitre 6 - Distributions échantillonnales et estimation Lexique anglais - français Constats et terminologie statistique Distribution de la moyenne théorème central- limite Estimation : Intervalle de confiance pour la moyenne µ Calcul de la taille échantillonnale n Estimation : différence entre moyennes µ 1 - µ Estimation : variance σ - écart type σ Loi d échantillonnage : quotient de variances σ 1 /σ Loi d échantillonnage : étendue R et écart type S Intervalle de tolérance pour une variable Hors programme : Estimation : paramètre θ d une loi binomiale (6.5 et 6.6) Estimation : différence θ 1 - θ entre lois binomiales - Lexique anglais français sample statistic. statistique échantillonnale sampling distribution.. loi (distribution) d échantillonnage sample mean.. moyenne échantillonnale estimator. estimateur estimate estimation interval estimate.. estimation par intervalle point estimate... estimation ponctuelle confidence level niveau de confiance one-sided... unilatéral two-sided bilatéral paired samples. échantillons appariés Constats et terminologie statistique les populations statistiques sont modélisées par des lois de probabilités dont les paramètres sont toujours inconnus; le mieux que l on puisse faire: estimer les paramètres avec des données échantillonnales (observations ) provenant de la population; les données ( X 1, X, ) sont transformées en statistique Y par une fonction Y= h ( X 1, X,. ) et Y est une variable aléatoire le choix de h dépend de l application envisagée ( estimation ou test) la loi de probabilité de Y s appelle distribution d échantillonnage; exemple : échantillons de taille n provenant de la même population ( X 1, X, X n ) et ( X 1, X,.., X n ) auront une moyenne ( xbar), différente, un écart type s différent, un histogramme différent : c est l influence de la variabilité de l échantillonnage; on dispose toujours que d un seul échantillon de taille n pour mettre en œuvre une procédure statistique : estimation ou test paramètre statistique ξ : toute quantité associée à une loi de probabilité ex. ξ = µ : moyenne loi gaussienne, ξ = σ : écart type loi quelconque ξ = θ (1 - θ ) : moyenne loi Bernoulli ( θ) Constats et terminologie statistique Échantillon aléatoire : un ensemble de variables aléatoires X 1, X,, X n telles que (a) les variables sont soumises à une même loi f(x) (b) les variables sont indépendantes donc la loi conjointe : g (X 1, X,, X n ) = f( X 1 )* f(x ) * * f(x n ) Statistique : toute fonction aléatoire établie sur l échantillon Y = h (X 1, X,., X n ) remarque : Y est une v.a Estimateur : une statistique particulière conçue de façon à fournir une estimation d un paramètre d une loi de probabilité Estimation ponctuelle d un paramètre ξ : est la valeur numérique ξ prise par un estimateur sur la base d un échantillon (x 1, x,, x n ) ξ = h( x 1, x,, x n ) Estimation par intervalle : d un paramètre statistique ξ est un intervalle (a,b) dont les valeurs a et b dépendent de l échantillon (x 1, x,, x n ) et une probabilité spécifiée 1 - α (appelée coefficient de confiance ) de telle sorte que : P ( a ξ b) = 1- α

2 Histogram (chap6.sta 31v*3c) uniforme Histogram (chap6.sta 1v*3c) unif = 15*.689*normal(x; 7.937E-5;.76) unif Histogram (chap6.sta 1v*3c) unif5 = 6*.57*normal(x; 7.937E-5;.456) unif5 Histogram (chap6.sta 1v*3c) unif15 = *.316*normal(x; 7.937E-5;.586) unif15 Histogram (chap6.sta 1v*3c) unif3 = 1*.49*normal(x; 7.937E-5;.185) unif3 Histogram (chap6.sta 31v*3c) exponentielle Histogram (chap6.sta 31v*3c) expo Histogram (chap6.sta 31v*3c) expo5 = 6*.774*normal(x;.31;.4455) expo5 Histogram (chap6.sta 31v*3c) expo15 = *.369*normal(x;.31;.567) expo15 Histogram (chap6.sta 31v*3c) expo3 = 1*. 4*n ormal(x;.31;.1816) expo3 Histogram (chap6.sta 31v*3c) gaussienne = 3 *.1715*norm al(x; -.1 8; 1. 78) gaussienne Histogram (chap6.sta 31v*3c) no rm = 15 *.1 3*n ormal(x ; -.1 8;.71 39) norm Histogram (chap6.sta 31v*3c) no rm5 = 6 *. 67 *no rma l(x; ;.448 9) norm5 Histogram (chap6.sta 31v*3c) norm15 = *.361*normal(x ; -.18;.586) Histogram (chap6.sta norm15 31v*3c) norm3 = 1*.38*normal(x; -.18;.1854) norm3 Loi d échantillonnage ( ce concept est fondamental ) tout estimateur ξ possède une loi de probabilité appelée loi (ou distribution) d échantillonnage ; l étude des propriétés de l estimateur repose sur l étude des propriétés de cette distribution. distribution d échantillonnage n 1 n n > n 1 E( ξ ) Résultat ( sous certaines conditions très générales ) : la distribution d échantillonnage est approximativement en forme de cloche (gaussienne) et sa dispersion (variance) diminue lorsque n augmente Estimateur sans biais ( sans erreur systématique ) : un estimateur dont la moyenne est égale au paramètre à estimer : E( ξ ) = ξ Propriété la plus importante d un estimateur = Var( ξ ) «bon» estimateur : a une petite variance ξ ξ Résultat 1 Soit X 1, X,,.., X n des v. a. indépendantes telles que E( X i ) = µ i et Var ( X i ) = σ i i = 1,,, n soient a 1,a,,., a n des constantes et i=n soit W = a i X i i=1 une combinaison linéaire des X i Alors E( W ) = µ W = a i µ i et Var ( W ) = σ w = a i σ i remarque 1 : aucune hypothèse est nécessaire sur les lois des X i remarque : si les X sont gaussiennes alors W est gaussienne Résultat Soit a i = 1 / n E(X ) = µ Var( X i ) = σ alors i=n W = X = Xbar = (1 / n ) X i vérifie E( X ) = µ et Var( X ) = σ / n i=1 Résultat 3 Si les X i sont gaussiennes X i ~ N ( µ, σ ) alors X est gaussienne N ( µ, σ / n ) «meilleur» estimateur : est sans biais et à variance minimum Distribution de la moyenne échantillonnale et théorème central limite Résultat 4 : théorème central limite Soit Y = X i avec E( X i ) = µ i, Var ( X i ) = σ i i = 1,,, n Si «n est assez grand» ( au moins 3 ) Loi de X n = 1 n = P O P L A T I O N uniforme exponentielle gaussienne Alors Y suit approximativement une loi gaussienne N ( µ Y, σ Y ) avec µ Y = µ i et σ Y = σ i Remarque : il n y a aucune condition spécifique sur les lois des X i n = 5 Résultat 5 Si E( X i ) = µ, Var ( X i ) = σ i = 1,,, n alors X suit approximativement loi gaussienne N ( µ, σ / n ) n = 15 remarque on peut écrire le résultat sous la forme équivalente _X -µ_ suit approximativement une loi N (, 1) σ / n n = (6-8)

3 Exemple 1 : approximation de la loi binomiale par une loi gaussienne ( voir chap. 5) est un cas particulier de l application du théorème central limite. X = nombre de succès dans une suite de n essais de Bernoulli indépendants X i v. a. de Bernoulli associée au i -ème essai i = 1,,, n 1 avec probabilité θ X i = avec probabilité 1 - θ E ( X i ) = * ( 1 - θ ) + 1 * θ = θ Var ( X i ) = θ ( 1 θ ) X = X i est une v. a binomiale b( n, θ ) On applique le résultat 4 : X suit approximativement loi N ( n θ, n θ ( 1 - θ ) ) Donc X n θ = X - θ suit approximativement loi N (, 1) n θ ( 1- θ ) θ ( 1- θ ) / n Exemple : dans un contrôle de la qualité en cours de réception, on doit prélever un échantillon de taille n dans un lot contenant 1% de non- conformes. Déterminer n pour que le nombre X d articles non- conformes dans l échantillon vérifie l équation: P (.5 X / n.15 ) =.95 ( * ) solution X suit loi b( n, θ =.1) et X suit approximativement loi N (.1*n,.9*n ) ( * ) s écrit Φ ( (.15n.1*n +.5 ) /.3 n ) ) - Φ ( (.5n n* ) /.3 n ) ) =.95 Donc Φ ( (.5n +.5 ) /.3 n ) ) =.975 alors (.5n +.5 ) /.3 n ) ) = 1.96 n n + 1 = et n = Exemple 3 : La demande quotidienne d énergie électrique ( KWh ) pour un logement est une variable de moyenne et d écart type. Soit D la demande totale d énergie électrique dans un arrondissement de 5 logements. Calculer une limite supérieure D pour D qui ne serait pas dépassée avec probabilité.99 solution : D = X i ou X i est la demande du logement i = 1,,., 5 D suit approximativement une loi gaussienne N ( µ, σ ) µ = 5 * = 1 et σ = 5 * = = ( 447. ) P ( D D ) =.99 Φ ( (D - 1 ) / 447. ) ) =.99 D = 1 + z.99 * 447. = * 447. = 11 4 Exemple 4 : la durée de vie X d un composant électronique suit une loi exponentielle de moyenne 1 heures (a) Quelle est la probabilité que la durée moyenne X de 36 composants dépasse 15 heures (b) Combien de composants doit- on avoir fin que la différence entre X et 1 n excède pas 1 avec une probabilité de.95? solution : si X suit une loi exponentielle l écart type ( X ) = moyenne ( X ) = 1 ( chap. 5) alors X suit approximativement une loi N ( 1, 1 / 36 ) ( a ) P ( X > 15 ) = 1 Φ ( ( 15 1) / (1 / 6 ) = 1 - Φ ( 1.5 ) = =. 67 ( b ) P ( X - 1 < 1 ) =.95 alors P ( X - 1 < 1 ) =.95 1 / n 1 / n Φ ( n / 1 ) - 1 =.95 donne n = Estimation de la moyenne µ d une population : méthode de l intervalle de confiance Cas A : population gaussienne et variance σ connue X ~ N ( µ, σ ) soit X 1, X,, X n un échantillon de X alors ( X µ ) / ( σ / n ) ~ N (, 1 ) alors P ( - z ( 1 α / X µ ) / ( σ / n ) z 1 α / ) = 1 - α ( * ) α/ 1 - α z 1 α / z 1 α / N (, 1) : gaussienne centrée réduite 1 - α : coefficient de confiance Z = ( X µ ) / (σ / n ) On isole le paramètre µ de l équation ( * ) pour obtenir l intervalle de confiance de µ X - z 1 α / σ µ X + z 1 α / σ n n 6-11 Exemple 5 : supposons que la durée ( heures) de vie X d ampoules électriques d une certaine marque est une loi gaussienne de moyenne µ ( inconnue) et écart type de 1 h (a) Déterminer un intervalle de confiance avec coefficient de confiance de.95 pour µ si un échantillon de n = ampoules a donné les durées de vie : de moyenne X = 18.5 h (b) Refaire ( a ) avec une coefficient de confiance de.99 (c) Combien d ampoules doit on échantillonnées si on veut un intervalle de confiance à.95 de longueur égale à 3? Solution : (a) ( 1.96 * 1 / ) µ ( 1.96 * 1 ) / ) µ µ 17.3 ( b ) avec un coefficient de confiance de.99 le percentile 1.96 change pour.576 et l intervalle de confiance devient 97.9 µ (c) la longueur de l intervalle en (a) est de *43.8 = 87.6 avec n = on veut * 1.96 * 1 / n = 3 donc n = 171 Détermination de la taille de l échantillon : calcul de n ( avec σ connu ) on spécifie : coefficient de confiance = 1 - α longueur de l intervalle = on connaît σ n = ( z 1 α / σ / ) 6-1

4 Exemple 6 : suite de l ex. 5 - n deuxième échantillon de ampoules a donné une vie moyenne de 981 h. L intervalle de confiance à.95 est : 937. µ 14.8 Remarque : dans toute étude statistique on a toujours qu un seul échantillon de taille n qui est prélevé. Toute décision à prendre repose sur cet échantillon uniquement. Dans l exemple 6, on a prélevé un deuxième échantillon pour des fins d illustration mais si c était le cas réel, on aurait combiné les deux en un seul échantillon de taille intervalles de confiance : échantillons 1-5 de 5 obs. Interprétation d un intervalle de confiance 11 Le coefficient de confiance se rapporte à la procédure à long terme : ( 1 - α ) 1% des intervalles calculés avec la formule génèrent des intervalles qui contiendront µ. On ne sait jamais si l intervalle calculé avec l échantillon observé contient µ mais notre degré de confiance est de ( 1 - α ) 1% qu il fait partie de ceux qui contienne µ ( les bons ) 15 1 µ =1 L interprétation peut être comprise et illustrée seulement avec des données simulées provenant d une population gaussienne dont la moyenne est connue : exemple Exemple 7 : simulation de 1 échantillons de taille n = 5 provenant d une population gaussienne µ = 1 et σ = échantillons : # ne contiennent pas 1 graphiques : page suivantes 8 75 # : intervalles excluant 1 moy-de échantillons 51 à 1 : groupe de 5 obs Définition d une loi de Student ne variable aléatoire T dont la densité de probabilité est définie par f T ( t ) = c (ν ) ( 1 + t / ν ) -( ν + 1 ) / - < t < s appelle une variable de Student avec ν degrés de liberté, ν = 1,, 3,., c (ν ) est une constante qui dépend de ν 11 remarque : une autre définition d une v. a. de Student sera donnée plus loin dans ce chapitre µ = 1 moy-de-5 Propriétés densité symétrique p.r à E ( T ) = Var ( T ) = ν / ( ν - ) ( ν > ) si ν = la variable de Student est une variable gaussienne centrée réduite si > 3 la loi de Student est quasi identique à une loi gaussienne centrée réduite

5 table des quantiles d une loi de Student Résultat 6 l o i de S t u d e n t ( W. Gossett) Soit E ( X i ) = µ, Var ( X i ) = σ i = 1,,, n Annexe H OTHM p. 535 t p, ν : quantile d ordre p loi Student T ν ν degrés de liberté P ( T ν t p, ν ) = p Exemple : P ( T 5.15 ) =.95 Soit X = X i / n et S = ( X i X) / ( n - 1 ) Alors T = X - µ_ suit une loi de Student avec ν = n 1 degrés de liberté s / n Remarque : la lettre T est généralement consacrée pour représenter la variable de cette loi Cas B : population gaussienne et variance σ inconnue X ~ N ( µ, σ =? ) intervalle de confiance de la moyenne X - t 1 α /, n - 1 s µ X + t 1 α /, n - 1 s n n Exemple 8 : 6 observations de la durée de vie d ampoules a donné X = et s = 57. Int. confiance à.9 pour µ : ±.15 * 57 / 6 = ( 914.4, 18. ) Estimation de la moyenne µ d une population : méthode de l intervalle de confiance Loi d échantillonnage de la différence entre moyennes avec variances connues Cas C : population quelconque et n au moins 3 intervalle de confiance approximatif pour la moyenne X ~ N ( µ X, σ X ) Y ~ N ( µ.1 Y, σ Y ) X - z 1 α / s µ X + z 1 α / s n n Remarque : la formule repose sur le théorème central - limite σ X σy.. Exemple 9 : la durée de vie de 5 ampoules électriques d une certaine marque a donné X = 114 et s = 98.7 Intervalle de confiance à.9 pour µ est 114 ± 1.96 * 98.7 / ± 7.4 ( 986.6, ) µ X 1 µ Y Résultat 7 : ( a ) E ( X - Y ) = µ X -µ Y ( b ) Var ( X - Y ) = σ X / n1 + σ Y / n X 1, X,, X n1 X = X i / n1 échantillons indépendants moyennes ( c ) X - Y ~ N ( µ X -µ Y, σ X / n1 + σ Y / n ) ( d ) le résultat ( c ) est approximatif si n1 et n sont plus grands que 3 Y 1, Y,, Y n Y = Y i / n vrai sans aucune hypothèse sur les lois 6 -

6 Cas D : intervalle de confiance - différence de moyennes µ X - µ Y variances connues Loi d échantillonnage de la différence entre moyennes avec variances inconnues égales µ X - µ Y : X - Y ± Z 1 α / [σ X / n1 + σ Y / n ] X ~ N ( µ X, σ ) Y ~ N ( µ Y, σ ).1.1 Exemple 1 : calculer un intervalle de confiance avec coefficient de confiance.95 pour la différence de vie ( heures ) moyenne de deux types ( X et Y) d ampoules électriques à l aide des informations suivantes : X : n = 16 σ = 18 X = 15 Y : n = 9 σ = 81 Y = 97 solution selon la formule ci haut et la table de la gaussienne centrée réduite et z.975 = 1.96 µ X -µ Y : ± 1.96 ( 18 / / 9 ).5 = 8 ± 8.1 = ( -.1, 16.9 ) question les ampoules de type X durent elles ( en moyenne ) plus longtemps que les ampoules de type Y? X 1, X,, X n1 X = X i / n1 Résultat 8 : ( X - Y ) - ( µ X -µ Y ) σ S p 1/ n1 + 1 / n µ X µ Y échantillons indépendants moyennes σ Y 1, Y,, Y n Y = Y i / n S X = ( X i X) / ( n1-1 ) variances S Y = ( Y i Y) / ( n - 1 ) S p = [ ( n1-1 ) S X + ( n 1) S Y ] / ( n1 + n -) «pooled» = T ~ Student avec n1 + n - ddl Cas E : intervalle de confiance - différence de moyennes µ X - µ Y variances inconnues mais égales µ X -µ Y : X - Y ± T 1 α/, n1 + n - S p [ 1/ n1 + 1/ n ].5 Exemple 11 : on a modifié la séquence d opération pour faire l assemblage de plusieurs composants. Les données suivantes furent obtenues pour comparer la la méthode actuelle et la méthode nouvelle. On croit que la nouvelle méthode n affecte pas sensiblement la variabilité. Déterminer un intervalle de confiance à 95 % pour la différence de temps moyen d assemblage entre les méthodes. données : X méthode actuelle : n1 = 1 X = 55 s X = 1 Y méthode nouvelle : n = 1 Y = 4 s Y = 7 solution : S p = ( 9 x x 7 ) / = 8.48 t.975, =.8 µ X -µ Y : ( 55 4 ) ±.8 * 8.48 ( 1 / / 7 ).5 = 15 ± 4.8 = (1.9, 19.8 ) question : la nouvelle méthode réduit- elle le temps moyen d assemblage? Résultat 9 : si les variances sont inconnues et inégales alors (méthode Hsu) Cas F : ( X - Y ) - ( µ X -µ Y ) s X / n1 + s Y / n = T ~ Student avec ν ddl ν = min ( n1-1, n -1) intervalle de confiance - différence de moyennes µ X - µ Y variances inconnues et inégales - ν = min ( n1-1, n -1) µ X -µ Y : X - Y ± t 1 α/, ν [ s x / n1 + s Y / n ].5 Exemple 1 : OTHM ex. 6.5 p 195 comparaison de la force de tension de rupture ( psi x1) de types d acier données acier X : n1 = 16 X = 74.6 s x = 3.5 acier Y : n = 13 Y = 7. s Y = 19. intervalle de confiance à 9% - ν = min ( 15, 1) = 1 t.95, 1 = 1.78 µ X -µ Y : ( ) ± 1.78 ( 3.5 / / 13 ).5 = 4.4 ±.3 = (.1, 6.7 ) intervalle de confiance à 99% - ν = min ( 15, 1) = 1 t.995, 1 = 3.5 µ X -µ Y : ( ) ± 3.5 ( 3.5 / / 13 ).5 = 4.4 ± 4. = (.4, 8.4 )

7 Définition d un loi du Khi-deux ne variable aléatoire χ dont la densité de probabilité est définie par f χ ( u ) = c( ν ) u ( ν / ) - 1 exp ( - u / ) < u < s appelle une variable khi-deux avec ν degrés de liberté (ddl), ν = 1,,3,, c( ν ) est une constante qui dépend de ν Propriétés E ( χ ) = ν et Var ( χ ) = ν si Z ~ N(,1 ) alors Z suit une loi Khi-deux avec 1 ddl la somme de variables Khi-deux indépendantes est une Khi-deux si Z i ~ N (, 1 ) i = 1,,, n alors Z i ~ Khi- deux avec n ddl si X i ~ N ( µ, σ ) i = 1,,, n alors [ (X µ )/ σ] ~ Khi- deux avec n ddl Table des quantiles d une loi Khi-deux Quantile de la loi Khi-deux OTHM annexe F p. 531 Notation χ p, ν : quantile d ordre p d une variable χ ν avec ν degré de liberté P ( χ ν Χ p, ν ) = p Exemple P ( χ ) =.9 densité de probabilité loi khi-deux Résultat 1 : soit X i i = 1,,, n un échantillon aléatoire d une population N( µ, σ ) soit S = 1 /( n 1 ) ( X i X) la variance échantillonnale alors (n-1) S / σ = ( X i X) / σ suit une loi Khi-deux avec (n 1) ddl Résultat 11 : E ( S ) = σ c est - à- dire S est une estimation sans biais de σ remarque: ce résultat est la justification du diviseur n 1 employé dans la définition de S Cas G : intervalle de confiance pour σ / coefficient de confiance = 1 - α soit X i i = 1,,, n un échantillon aléatoire d une population N( µ, σ ) Alors ( n 1 ) s σ (n 1 ) s Χ 1- α /, n-1 Χ α /, n-1 remarque : cette formule fournit un intervalle de confiance pour σ en prenant les racines carrées Exemple 13 : un échantillon de ampoules électriques a donné une durée moyenne Définition d une loi F(v1, v) de Fisher-Snedecor ne variable aléatoire X dont la densité de probabilité f est définie par f X ( x) = c(ν1,ν) x ( ν1 / ) - 1 [1 + ( ν1/v )x ] - ( v1 + v ) / < x < est appelée une variable aléatoire distribuée selon une loi de Fisher-Snedecor avec v1 ddl au numérateur et v ddl au dénominateur; c(v1,v) est une constante Propriétés E ( F ) = v / ( v ) si X1 suit une loi Khi-deux avec v1 ddl X suit une loi Khi-deux avec v ddl X1 et X sont indépendantes alors ( X1 / v1 ) / ( X / v ) suit une loi F(v1,v) T v = F (1, v) : le carré d une loi de Student avec v ddl est une loi F(1,v) de 114 et une variance échantillonnale de 65. n intervalle de confiance pour σ et σ avec un coefficient de confiance de 95% est donné par 19 * 65 / 3.85 σ 19 * 65 / σ σ Loi de probabilité de Fisher-Snedecor 6-8

8 Annexe I - OTHM p Notation F p, v1, v : quantile d ordre p d une variable de Fischer- Snedecor F v1, v avec v1 ddl au numérateur v ddl au dénominateur Exemple P ( F 8, ) =.9 Quantiles d une loi F de Fisher-Snedecor X ~ N ( µ X, σ X ) σ X loi d échantillonnage du quotient de variances µ 1 X 1 µy Y ~ N ( µ Y, σ Y ) σy X 1, X,, X n1 échantillons indépendants Y 1, Y,, Y n X = X i / n1 moyennes Y = Y i / n S X = 1/( n1 1 ) ( X i X) variances S Y = 1/( n 1 ) ( Y i Y) Résultat 1 ( S X / σ X ) / (S Y / σ Y ) suit une loi F n1-1, n-1 Remarque : ce résultat est une conséquence du résultat cas H : intervalle de confiance pour le quotient de variances / coeff. conf. = 1 - α ( S X / S Y ) F α /, n1-1, n -1 σ X / σ Y ( S X /S Y ) F 1 α /, n1-1, n -1 remarque : ce résultat fournit l intervalle de confiance pour le quotient des écart types en prenant les racines carrées de l inéquation Exemple 14 : OTHM ex p. 9 échantillon X : n1 = 5 S X =.1 échantillon Y : n = 5 S Y =. coefficient de confiance =.95 F.5, 4, 4 =.44 F.975, 4, 4 =.7.6 x.44 σ X / σ Y.6 x.7.6 σ X / σ Y σ X / σ Y 1.17 question : les variances ( ou les écart types ) sont elles différentes? Distribution d échantillonnage de l étendue R Résultat 13 : soit X i un échantillon de n observations d une population N ( µ, σ ) R = max ( X i ) - min ( X i ) : étendue échantillonnale alors E ( R ) = d σ et Var ( R ) = d 3 σ n d d table complète : OTHM annexe G p. 53 remarque: il n est pas recommandé d utiliser R pour estimer σ avec n > 1 l écart type s est préférable car il est plus précis (moins variable) Résultat 14 : application - cartes de contrôle de Shewhart ( chapitre 8 OTHM ) ( a ) σ = R / d est une estimation sans biais de σ : E ( R / d ) = σ ( b ) soit k groupes de n données, R j l étendue du groupe j = 1,,..., k R = R j / k l a moyenne des étendues σ = R / d est une estimation sans biais de σ f R distribution d échantillonnage de R : n fixé 6-31 E( R ) R 6-3

9 Distribution d échantillonnage de l étendue Résultat 15 : soit X i un échantillon de n observations d une population N ( µ, σ ) S = [ (1 / ( n 1 )) ( X i X) ].5 : l écart type échantillonnal alors E ( S ) = c 4 σ et Var ( S ) = c 5 σ n c c table complète : OTHM annexe G p. 533 remarque : si n >= 1 c 4 1 Résultat 16 : application - cartes de contrôle de Shewhart ( chapitre 8 OTHM ) ( a ) σ = S / c 4 est une estimation sans biais de σ : E ( S /c 4 ) = σ ( b ) soit k groupes de n données, S j l écart type du groupe j = 1,,..., k S = S j / k la moyenne des écart types σ = S / c 4 est une estimation sans biais de σ f S E( S ) distribution d échantillonnage de S : n fixé S S 6-33 Intervalle de tolérance ( prédiction) pour une variable aléatoire X N (µ, σ ) σ p : couverture X : distribution quelconque E( X ) = µ Var ( X ) = σ X a µ b a b déterminer a et b tel que : P ( a X b ) = p ex..95,.99 ( a, b ) : intervalle de tolérance (prédiction) ( bilatéral ) pour X Cas 1 : N( µ, σ ) µ, σ connus a = µ - z (1 - p) / σ remarque : on est certain à 1% de la couverture p b = µ + z (1 - p) / σ Cas : N( µ, σ ) µ, σ inconnus a = x - K p, n s b = x + K p, n s où x et s proviennent des données x 1, x,, x n K dépend de n et p et d un coefficient de confiance 1- α voir annexe J-1 OTHM p. 546 Remarque : - on peut aussi construire des intervalles unilatéral - l annexe J ( OTHM p. 547 ) - ne pas confondre la valeur de p et celle de 1 α ; elles ne sont pas reliées 6-34 X Annexe J-1 Tableau des Constantes K p = couverture 1 α = coefficient de confiance Exemple 15 : ex 6.6 OTHM p. 196 intervalle de tolérance avec couverture p =.95 et.99 n = 1 x = 1.5 s =.1 tableau J-1 coefficient de confiance.9.95 couverture p K p,,n intervalle a b Cas 3 : aucune hypothèse sur la forme de la distribution de X soit x 1, x,, x n ; a = min ( X i ) b = max ( X i ) alors (a, b) est un intervalle de tolérance (bilatéral) de couverture p avec un coefficient de confiance = 1 α = 1 n p n-1 (1- p) - p n ( * ) remarque : - l équation ( * ) peut être employée avec n et p spécifiées - trouver n si on spécifie p et 1 - α, n = n( p,1 α ) annexe K-1 (p. 548 OTHM) Exemple 16 : exemple 6. 6 p. 197 OTHM n = 1 a = X min =.518 b = X max = couverture p =.95 1 α = 1 1 * ( 1-.95).95 1 =.96 Remarque : on peut aussi construire des intervalles unilatéral voir l annexe K ( p. 549 OTHM ) 6-36

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1 TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun

Plus en détail

Chapitre 6 Test de comparaison de pourcentages χ². José LABARERE

Chapitre 6 Test de comparaison de pourcentages χ². José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 6 Test de comparaison de pourcentages χ² José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Plan I. Nature des variables

Plus en détail

Probabilités III Introduction à l évaluation d options

Probabilités III Introduction à l évaluation d options Probabilités III Introduction à l évaluation d options Jacques Printems Promotion 2012 2013 1 Modèle à temps discret 2 Introduction aux modèles en temps continu Limite du modèle binomial lorsque N + Un

Plus en détail

PROBABILITES ET STATISTIQUE I&II

PROBABILITES ET STATISTIQUE I&II PROBABILITES ET STATISTIQUE I&II TABLE DES MATIERES CHAPITRE I - COMBINATOIRE ELEMENTAIRE I.1. Rappel des notations de la théorie des ensemble I.1.a. Ensembles et sous-ensembles I.1.b. Diagrammes (dits

Plus en détail

distribution quelconque Signe 1 échantillon non Wilcoxon gaussienne distribution symétrique Student gaussienne position

distribution quelconque Signe 1 échantillon non Wilcoxon gaussienne distribution symétrique Student gaussienne position Arbre de NESI distribution quelconque Signe 1 échantillon distribution symétrique non gaussienne Wilcoxon gaussienne Student position appariés 1 échantillon sur la différence avec référence=0 2 échantillons

Plus en détail

Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles

Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles Quantiles En statistique, pour toute série numérique de données à valeurs dans un intervalle I, on définit la fonction quantile Q, de [,1] dans

Plus en détail

TABLE DES MATIERES. C Exercices complémentaires 42

TABLE DES MATIERES. C Exercices complémentaires 42 TABLE DES MATIERES Chapitre I : Echantillonnage A - Rappels de cours 1. Lois de probabilités de base rencontrées en statistique 1 1.1 Définitions et caractérisations 1 1.2 Les propriétés de convergence

Plus en détail

Cours (7) de statistiques à distance, élaboré par Zarrouk Fayçal, ISSEP Ksar-Said, 2011-2012 LES STATISTIQUES INFERENTIELLES

Cours (7) de statistiques à distance, élaboré par Zarrouk Fayçal, ISSEP Ksar-Said, 2011-2012 LES STATISTIQUES INFERENTIELLES LES STATISTIQUES INFERENTIELLES (test de Student) L inférence statistique est la partie des statistiques qui, contrairement à la statistique descriptive, ne se contente pas de décrire des observations,

Plus en détail

Introduction aux Statistiques et à l utilisation du logiciel R

Introduction aux Statistiques et à l utilisation du logiciel R Introduction aux Statistiques et à l utilisation du logiciel R Christophe Lalanne Christophe Pallier 1 Introduction 2 Comparaisons de deux moyennes 2.1 Objet de l étude On a mesuré le temps de sommeil

Plus en détail

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens Chapitre 7 Statistique des échantillons gaussiens Le théorème central limite met en évidence le rôle majeur tenu par la loi gaussienne en modélisation stochastique. De ce fait, les modèles statistiques

Plus en détail

Introduction à la Statistique Inférentielle

Introduction à la Statistique Inférentielle UNIVERSITE MOHAMMED V-AGDAL SCIENCES FACULTE DES DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES SMI semestre 4 : Probabilités - Statistique Introduction à la Statistique Inférentielle Prinemps 2013 0 INTRODUCTION La statistique

Plus en détail

3. Caractéristiques et fonctions d une v.a.

3. Caractéristiques et fonctions d une v.a. 3. Caractéristiques et fonctions d une v.a. MTH2302D S. Le Digabel, École Polytechnique de Montréal H2015 (v2) MTH2302D: fonctions d une v.a. 1/32 Plan 1. Caractéristiques d une distribution 2. Fonctions

Plus en détail

Représentation d une distribution

Représentation d une distribution 5 Représentation d une distribution VARIABLE DISCRÈTE : FRÉQUENCES RELATIVES DES CLASSES Si dans un graphique représentant une distribution, on place en ordonnées le rapport des effectifs n i de chaque

Plus en détail

NOTE SUR LA MODELISATION DU RISQUE D INFLATION

NOTE SUR LA MODELISATION DU RISQUE D INFLATION NOTE SUR LA MODELISATION DU RISQUE D INFLATION 1/ RESUME DE L ANALYSE Cette étude a pour objectif de modéliser l écart entre deux indices d inflation afin d appréhender le risque à très long terme qui

Plus en détail

Biostatistiques Biologie- Vétérinaire FUNDP Eric Depiereux, Benoît DeHertogh, Grégoire Vincke

Biostatistiques Biologie- Vétérinaire FUNDP Eric Depiereux, Benoît DeHertogh, Grégoire Vincke www.fundp.ac.be/biostats Module 140 140 ANOVA A UN CRITERE DE CLASSIFICATION FIXE...2 140.1 UTILITE...2 140.2 COMPARAISON DE VARIANCES...2 140.2.1 Calcul de la variance...2 140.2.2 Distributions de référence...3

Plus en détail

Simulation de variables aléatoires

Simulation de variables aléatoires Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo

Plus en détail

Lire ; Compter ; Tester... avec R

Lire ; Compter ; Tester... avec R Lire ; Compter ; Tester... avec R Préparation des données / Analyse univariée / Analyse bivariée Christophe Genolini 2 Table des matières 1 Rappels théoriques 5 1.1 Vocabulaire....................................

Plus en détail

4 Distributions particulières de probabilités

4 Distributions particulières de probabilités 4 Distributions particulières de probabilités 4.1 Distributions discrètes usuelles Les variables aléatoires discrètes sont réparties en catégories selon le type de leur loi. 4.1.1 Variable de Bernoulli

Plus en détail

Fiche d utilisation du logiciel. 1 - Installation. J. Thioulouse & D. Chessel

Fiche d utilisation du logiciel. 1 - Installation. J. Thioulouse & D. Chessel Fiche d utilisation du logiciel 1 - Installation J. Thioulouse & D. Chessel Résumé Cette fiche est une introduction à l'utilisation du logiciel R pour les trois environnements Unix, Windows et MacOS. Plan

Plus en détail

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Plan I. Introduction

Plus en détail

La simulation probabiliste avec Excel

La simulation probabiliste avec Excel La simulation probabiliste avec Ecel (2 e version) Emmanuel Grenier emmanuel.grenier@isab.fr Relu par Kathy Chapelain et Henry P. Aubert Incontournable lorsqu il s agit de gérer des phénomènes aléatoires

Plus en détail

Tests paramétriques de comparaison de 2 moyennes Exercices commentés José LABARERE

Tests paramétriques de comparaison de 2 moyennes Exercices commentés José LABARERE Chapitre 5 UE4 : Biostatistiques Tests paramétriques de comparaison de 2 moyennes Exercices commentés José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Feuille 6 : Tests. Peut-on dire que l usine a respecté ses engagements? Faire un test d hypothèses pour y répondre.

Feuille 6 : Tests. Peut-on dire que l usine a respecté ses engagements? Faire un test d hypothèses pour y répondre. Université de Nantes Année 2013-2014 L3 Maths-Eco Feuille 6 : Tests Exercice 1 On cherche à connaître la température d ébullition µ, en degrés Celsius, d un certain liquide. On effectue 16 expériences

Plus en détail

Tests de comparaison de moyennes. Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année 2009-2010 UE «Introduction à la biostatistique»

Tests de comparaison de moyennes. Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année 2009-2010 UE «Introduction à la biostatistique» Tests de comparaison de moyennes Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année 2009-2010 UE «Introduction à la biostatistique» Test de Z ou de l écart réduit Le test de Z : comparer des paramètres en testant leurs différences

Plus en détail

Analyse de la variance Comparaison de plusieurs moyennes

Analyse de la variance Comparaison de plusieurs moyennes Analyse de la variance Comparaison de plusieurs moyennes Biostatistique Pr. Nicolas MEYER Laboratoire de Biostatistique et Informatique Médicale Fac. de Médecine de Strasbourg Mars 2011 Plan 1 Introduction

Plus en détail

La programmation linéaire : une introduction. Qu est-ce qu un programme linéaire? Terminologie. Écriture mathématique

La programmation linéaire : une introduction. Qu est-ce qu un programme linéaire? Terminologie. Écriture mathématique La programmation linéaire : une introduction Qu est-ce qu un programme linéaire? Qu est-ce qu un programme linéaire? Exemples : allocation de ressources problème de recouvrement Hypothèses de la programmation

Plus en détail

Moments des variables aléatoires réelles

Moments des variables aléatoires réelles Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................

Plus en détail

Rappels sur les suites - Algorithme

Rappels sur les suites - Algorithme DERNIÈRE IMPRESSION LE 14 septembre 2015 à 12:36 Rappels sur les suites - Algorithme Table des matières 1 Suite : généralités 2 1.1 Déition................................. 2 1.2 Exemples de suites............................

Plus en détail

Exercices M1 SES 2014-2015 Ana Fermin (http:// fermin.perso.math.cnrs.fr/ ) 14 Avril 2015

Exercices M1 SES 2014-2015 Ana Fermin (http:// fermin.perso.math.cnrs.fr/ ) 14 Avril 2015 Exercices M1 SES 214-215 Ana Fermin (http:// fermin.perso.math.cnrs.fr/ ) 14 Avril 215 Les exemples numériques présentés dans ce document d exercices ont été traités sur le logiciel R, téléchargeable par

Plus en détail

Espérance conditionnelle

Espérance conditionnelle Espérance conditionnelle Samy Tindel Nancy-Université Master 1 - Nancy Samy T. (IECN) M1 - Espérance conditionnelle Nancy-Université 1 / 58 Plan 1 Définition 2 Exemples 3 Propriétés de l espérance conditionnelle

Plus en détail

Actuariat I ACT2121. septième séance. Arthur Charpentier. Automne 2012. charpentier.arthur@uqam.ca. http ://freakonometrics.blog.free.

Actuariat I ACT2121. septième séance. Arthur Charpentier. Automne 2012. charpentier.arthur@uqam.ca. http ://freakonometrics.blog.free. Actuariat I ACT2121 septième séance Arthur Charpentier charpentier.arthur@uqam.ca http ://freakonometrics.blog.free.fr/ Automne 2012 1 Exercice 1 En analysant le temps d attente X avant un certain événement

Plus en détail

Introduction à l approche bootstrap

Introduction à l approche bootstrap Introduction à l approche bootstrap Irène Buvat U494 INSERM buvat@imedjussieufr 25 septembre 2000 Introduction à l approche bootstrap - Irène Buvat - 21/9/00-1 Plan du cours Qu est-ce que le bootstrap?

Plus en détail

LEÇON N 7 : Schéma de Bernoulli et loi binomiale. Exemples.

LEÇON N 7 : Schéma de Bernoulli et loi binomiale. Exemples. LEÇON N 7 : Schéma de Bernoulli et loi binomiale. Exemples. Pré-requis : Probabilités : définition, calculs et probabilités conditionnelles ; Notion de variables aléatoires, et propriétés associées : espérance,

Plus en détail

Baccalauréat ES/L Amérique du Sud 21 novembre 2013

Baccalauréat ES/L Amérique du Sud 21 novembre 2013 Baccalauréat ES/L Amérique du Sud 21 novembre 2013 A. P. M. E. P. EXERCICE 1 Commun à tous les candidats 5 points Une entreprise informatique produit et vend des clés USB. La vente de ces clés est réalisée

Plus en détail

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé CCP PSI - 00 Mathématiques : un corrigé Première partie. Définition d une structure euclidienne sur R n [X]... B est clairement symétrique et linéaire par rapport à sa seconde variable. De plus B(P, P

Plus en détail

MODELES DE DUREE DE VIE

MODELES DE DUREE DE VIE MODELES DE DUREE DE VIE Cours 1 : Introduction I- Contexte et définitions II- Les données III- Caractéristiques d intérêt IV- Evènements non renouvelables/renouvelables (unique/répété) I- Contexte et définitions

Plus en détail

Biostatistiques : Petits effectifs

Biostatistiques : Petits effectifs Biostatistiques : Petits effectifs Master Recherche Biologie et Santé P. Devos DRCI CHRU de Lille EA2694 patrick.devos@univ-lille2.fr Plan Données Générales : Définition des statistiques Principe de l

Plus en détail

Econométrie et applications

Econométrie et applications Econométrie et applications Ecole des Ponts ParisTech Département Sciences Economiques Gestion Finance Nicolas Jacquemet (nicolas.jacquemet@univ-paris1.fr) Université Paris 1 & Ecole d Economie de Paris

Plus en détail

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles Valentin Patilea 1 Cesar Sanchez-sellero 2 Matthieu Saumard 3 1 CREST-ENSAI et IRMAR 2 USC Espagne 3 IRMAR-INSA

Plus en détail

Chapitre 3. Les distributions à deux variables

Chapitre 3. Les distributions à deux variables Chapitre 3. Les distributions à deux variables Jean-François Coeurjolly http://www-ljk.imag.fr/membres/jean-francois.coeurjolly/ Laboratoire Jean Kuntzmann (LJK), Grenoble University 1 Distributions conditionnelles

Plus en détail

DETERMINATION DE L INCERTITUDE DE MESURE POUR LES ANALYSES CHIMIQUES QUANTITATIVES

DETERMINATION DE L INCERTITUDE DE MESURE POUR LES ANALYSES CHIMIQUES QUANTITATIVES Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire Administration des Laboratoires Procédure DETERMINATION DE L INCERTITUDE DE MESURE POUR LES ANALYSES CHIMIQUES QUANTITATIVES Date de mise en application

Plus en détail

Tests d indépendance en analyse multivariée et tests de normalité dans les modèles ARMA

Tests d indépendance en analyse multivariée et tests de normalité dans les modèles ARMA Tests d indépendance en analyse multivariée et tests de normalité dans les modèles ARMA Soutenance de doctorat, sous la direction de Pr. Bilodeau, M. et Pr. Ducharme, G. Université de Montréal et Université

Plus en détail

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Filière : scientifique Voie : Biologie, chimie, physique et sciences de la Terre (BCPST) Discipline : Mathématiques Seconde année Préambule Programme

Plus en détail

Processus aléatoires avec application en finance

Processus aléatoires avec application en finance Genève, le 16 juin 2007. Processus aléatoires avec application en finance La durée de l examen est de deux heures. N oubliez pas d indiquer votre nom et prénom sur chaque feuille. Toute documentation et

Plus en détail

Principe d un test statistique

Principe d un test statistique Biostatistiques Principe d un test statistique Professeur Jean-Luc BOSSON PCEM2 - Année universitaire 2012/2013 Faculté de Médecine de Grenoble (UJF) - Tous droits réservés. Objectifs pédagogiques Comprendre

Plus en détail

FIMA, 7 juillet 2005

FIMA, 7 juillet 2005 F. Corset 1 S. 2 1 LabSAD Université Pierre Mendes France 2 Département de Mathématiques Université de Franche-Comté FIMA, 7 juillet 2005 Plan de l exposé plus court chemin Origine du problème Modélisation

Plus en détail

Cours de Tests paramétriques

Cours de Tests paramétriques Cours de Tests paramétriques F. Muri-Majoube et P. Cénac 2006-2007 Licence Ce document est sous licence ALC TYPE 2. Le texte de cette licence est également consultable en ligne à l adresse http://www.librecours.org/cgi-bin/main?callback=licencetype2.

Plus en détail

Exercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT

Exercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT Exercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT Ces exercices portent sur les items 2, 3 et 5 du programme d informatique des classes préparatoires,

Plus en détail

FORMULAIRE DE STATISTIQUES

FORMULAIRE DE STATISTIQUES FORMULAIRE DE STATISTIQUES I. STATISTIQUES DESCRIPTIVES Moyenne arithmétique Remarque: population: m xμ; échantillon: Mx 1 Somme des carrés des écarts "# FR MOYENNE(série) MOYENNE(série) NL GEMIDDELDE(série)

Plus en détail

Les simulations dans l enseignement des sondages Avec le logiciel GENESIS sous SAS et la bibliothèque Sondages sous R

Les simulations dans l enseignement des sondages Avec le logiciel GENESIS sous SAS et la bibliothèque Sondages sous R Les simulations dans l enseignement des sondages Avec le logiciel GENESIS sous SAS et la bibliothèque Sondages sous R Yves Aragon, David Haziza & Anne Ruiz-Gazen GREMAQ, UMR CNRS 5604, Université des Sciences

Plus en détail

Modèles à Événements Discrets. Réseaux de Petri Stochastiques

Modèles à Événements Discrets. Réseaux de Petri Stochastiques Modèles à Événements Discrets Réseaux de Petri Stochastiques Table des matières 1 Chaînes de Markov Définition formelle Idée générale Discrete Time Markov Chains Continuous Time Markov Chains Propriétés

Plus en détail

ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012

ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012 ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012 Pour faciliter la correction et la surveillance, merci de répondre aux 3 questions sur des feuilles différentes et d'écrire immédiatement votre nom sur toutes

Plus en détail

Modèle de troncature gauche : Comparaison par simulation sur données indépendantes et dépendantes

Modèle de troncature gauche : Comparaison par simulation sur données indépendantes et dépendantes de troncature gauche : Comparaison par simulation sur données indépendantes et dépendantes Zohra Guessoum 1 & Farida Hamrani 2 1 Lab. MSTD, Faculté de mathématique, USTHB, BP n 32, El Alia, Alger, Algérie,zguessoum@usthb.dz

Plus en détail

Incertitudes expérimentales

Incertitudes expérimentales Incertitudes expérimentales F.-X. Bally et J.-M. Berroir Février 2013 Table des matières Introduction 4 1 Erreur et incertitude 4 1.1 Erreurs............................................. 4 1.1.1 Définition

Plus en détail

ACTUARIAT 1, ACT 2121, AUTOMNE 2013 #16

ACTUARIAT 1, ACT 2121, AUTOMNE 2013 #16 ACTUARIAT 1, ACT 2121, AUTOMNE 201 #16 ARTHUR CHARPENTIER 1 Dans une petite compagnie d assurance le nombre N de réclamations durant une année suit une loi de Poisson de moyenne λ = 100. On estime que

Plus en détail

Catalogue des connaissances de base en mathématiques dispensées dans les gymnases, lycées et collèges romands.

Catalogue des connaissances de base en mathématiques dispensées dans les gymnases, lycées et collèges romands. Catalogue des connaissances de base en mathématiques dispensées dans les gymnases, lycées et collèges romands. Pourquoi un autre catalogue en Suisse romande Historique En 1990, la CRUS (Conférences des

Plus en détail

MODELE A CORRECTION D ERREUR ET APPLICATIONS

MODELE A CORRECTION D ERREUR ET APPLICATIONS MODELE A CORRECTION D ERREUR ET APPLICATIONS Hélène HAMISULTANE Bibliographie : Bourbonnais R. (2000), Econométrie, DUNOD. Lardic S. et Mignon V. (2002), Econométrie des Séries Temporelles Macroéconomiques

Plus en détail

Méthodes de Simulation

Méthodes de Simulation Méthodes de Simulation JEAN-YVES TOURNERET Institut de recherche en informatique de Toulouse (IRIT) ENSEEIHT, Toulouse, France Peyresq06 p. 1/41 Remerciements Christian Robert : pour ses excellents transparents

Plus en détail

Introduction à la statistique non paramétrique

Introduction à la statistique non paramétrique Introduction à la statistique non paramétrique Catherine MATIAS CNRS, Laboratoire Statistique & Génome, Évry http://stat.genopole.cnrs.fr/ cmatias Atelier SFDS 27/28 septembre 2012 Partie 2 : Tests non

Plus en détail

La nouvelle planification de l échantillonnage

La nouvelle planification de l échantillonnage La nouvelle planification de l échantillonnage Pierre-Arnaud Pendoli Division Sondages Plan de la présentation Rappel sur le Recensement de la population (RP) en continu Description de la base de sondage

Plus en détail

TOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET

TOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET TOUT E QU IL FUT SVOIR POUR LE REVET NUMERIQUE / FONTIONS eci n est qu un rappel de tout ce qu il faut savoir en maths pour le brevet. I- Opérations sur les nombres et les fractions : Les priorités par

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

Introduction à la théorie des files d'attente. Claude Chaudet Claude.Chaudet@enst.fr

Introduction à la théorie des files d'attente. Claude Chaudet Claude.Chaudet@enst.fr Introduction à la théorie des files d'attente Claude Chaudet Claude.Chaudet@enst.fr La théorie des files d'attente... Principe: modélisation mathématique de l accès à une ressource partagée Exemples réseaux

Plus en détail

Statistiques. Rappels de cours et travaux dirigés. Master 1 Biologie et technologie du végétal. Année 2010-2011

Statistiques. Rappels de cours et travaux dirigés. Master 1 Biologie et technologie du végétal. Année 2010-2011 Master 1 Biologie et technologie du végétal Année 010-011 Statistiques Rappels de cours et travaux dirigés (Seul ce document sera autorisé en examen) auteur : Jean-Marc Labatte jean-marc.labatte@univ-angers.fr

Plus en détail

Raisonnement par récurrence Suites numériques

Raisonnement par récurrence Suites numériques Chapitre 1 Raisonnement par récurrence Suites numériques Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Raisonnement par récurrence. Limite finie ou infinie d une suite.

Plus en détail

Complexité. Licence Informatique - Semestre 2 - Algorithmique et Programmation

Complexité. Licence Informatique - Semestre 2 - Algorithmique et Programmation Complexité Objectifs des calculs de complexité : - pouvoir prévoir le temps d'exécution d'un algorithme - pouvoir comparer deux algorithmes réalisant le même traitement Exemples : - si on lance le calcul

Plus en détail

ACTUARIAT 1, ACT 2121, AUTOMNE 2013 #12

ACTUARIAT 1, ACT 2121, AUTOMNE 2013 #12 ACTUARIAT 1, ACT 2121, AUTOMNE 2013 #12 ARTHUR CHARPENTIER 1 Une compagnie d assurance modélise le montant de la perte lors d un accident par la variable aléatoire continue X uniforme sur l intervalle

Plus en détail

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. 14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,

Plus en détail

CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures)

CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures) CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE (durée : cinq heures) Une composition portant sur la statistique. SUJET Cette épreuve est composée d un

Plus en détail

Quantification Scalaire et Prédictive

Quantification Scalaire et Prédictive Quantification Scalaire et Prédictive Marco Cagnazzo Département Traitement du Signal et des Images TELECOM ParisTech 7 Décembre 2012 M. Cagnazzo Quantification Scalaire et Prédictive 1/64 Plan Introduction

Plus en détail

Table des matières. I Mise à niveau 11. Préface

Table des matières. I Mise à niveau 11. Préface Table des matières Préface v I Mise à niveau 11 1 Bases du calcul commercial 13 1.1 Alphabet grec...................................... 13 1.2 Symboles mathématiques............................... 14 1.3

Plus en détail

données en connaissance et en actions?

données en connaissance et en actions? 1 Partie 2 : Présentation de la plateforme SPSS Modeler : Comment transformer vos données en connaissance et en actions? SPSS Modeler : l atelier de data mining Large gamme de techniques d analyse (algorithmes)

Plus en détail

Chapitre 1. L intérêt. 2. Concept d intérêt. 1. Mise en situation. Au terme de ce chapitre, vous serez en mesure de :

Chapitre 1. L intérêt. 2. Concept d intérêt. 1. Mise en situation. Au terme de ce chapitre, vous serez en mesure de : Chapitre 1 L intérêt Au terme de ce chapitre, vous serez en mesure de : 1. Comprendre la notion générale d intérêt. 2. Distinguer la capitalisation à intérêt simple et à intérêt composé. 3. Calculer la

Plus en détail

Statistiques Décisionnelles L3 Sciences Economiques & Gestion Faculté d économie, gestion & AES Université Montesquieu - Bordeaux 4 2013-2014

Statistiques Décisionnelles L3 Sciences Economiques & Gestion Faculté d économie, gestion & AES Université Montesquieu - Bordeaux 4 2013-2014 Tests du χ 2 Statistiques Décisionnelles L3 Sciences Economiques & Gestion Faculté d économie, gestion & AES Université Montesquieu - Bordeaux 4 2013-2014 A. Lourme http://alexandrelourme.free.fr Outline

Plus en détail

LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING»

LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING» LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING» Gilbert Saporta Professeur de Statistique Appliquée Conservatoire National des Arts et Métiers Dans leur quasi totalité, les banques et organismes financiers

Plus en détail

La problématique des tests. Cours V. 7 mars 2008. Comment quantifier la performance d un test? Hypothèses simples et composites

La problématique des tests. Cours V. 7 mars 2008. Comment quantifier la performance d un test? Hypothèses simples et composites La problématique des tests Cours V 7 mars 8 Test d hypothèses [Section 6.1] Soit un modèle statistique P θ ; θ Θ} et des hypothèses H : θ Θ H 1 : θ Θ 1 = Θ \ Θ Un test (pur) est une statistique à valeur

Plus en détail

Loi binomiale Lois normales

Loi binomiale Lois normales Loi binomiale Lois normales Christophe ROSSIGNOL Année scolaire 204/205 Table des matières Rappels sur la loi binomiale 2. Loi de Bernoulli............................................ 2.2 Schéma de Bernoulli

Plus en détail

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10 PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?

Plus en détail

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention

Plus en détail

Cours d algorithmique pour la classe de 2nde

Cours d algorithmique pour la classe de 2nde Cours d algorithmique pour la classe de 2nde F.Gaudon 10 août 2009 Table des matières 1 Avant la programmation 2 1.1 Qu est ce qu un algorithme?................................. 2 1.2 Qu est ce qu un langage

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

Variables Aléatoires. Chapitre 2

Variables Aléatoires. Chapitre 2 Chapitre 2 Variables Aléatoires Après avoir réalisé une expérience, on ne s intéresse bien souvent à une certaine fonction du résultat et non au résultat en lui-même. Lorsqu on regarde une portion d ADN,

Plus en détail

Cours Fonctions de deux variables

Cours Fonctions de deux variables Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté

Plus en détail

Exemples d application

Exemples d application AgroParisTech Exemples d application du modèle linéaire E Lebarbier, S Robin Table des matières 1 Introduction 4 11 Avertissement 4 12 Notations 4 2 Régression linéaire simple 7 21 Présentation 7 211 Objectif

Plus en détail

TESTS PORTMANTEAU D ADÉQUATION DE MODÈLES ARMA FAIBLES : UNE APPROCHE BASÉE SUR L AUTO-NORMALISATION

TESTS PORTMANTEAU D ADÉQUATION DE MODÈLES ARMA FAIBLES : UNE APPROCHE BASÉE SUR L AUTO-NORMALISATION TESTS PORTMANTEAU D ADÉQUATION DE MODÈLES ARMA FAIBLES : UNE APPROCHE BASÉE SUR L AUTO-NORMALISATION Bruno Saussereau Laboratoire de Mathématiques de Besançon Université de Franche-Comté Travail en commun

Plus en détail

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10.

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. A1 Trouvez l entier positif n qui satisfait l équation suivante: Solution 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. En additionnant les termes du côté gauche de l équation en les mettant sur le même dénominateur

Plus en détail

Soutenance de stage Laboratoire des Signaux et Systèmes

Soutenance de stage Laboratoire des Signaux et Systèmes Soutenance de stage Laboratoire des Signaux et Systèmes Bornes inférieures bayésiennes de l'erreur quadratique moyenne. Application à la localisation de points de rupture. M2R ATSI Université Paris-Sud

Plus en détail

DÉVERSEMENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYMÉTRIQUE SOUMISE À DES MOMENTS D EXTRÉMITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE

DÉVERSEMENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYMÉTRIQUE SOUMISE À DES MOMENTS D EXTRÉMITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE Revue Construction étallique Référence DÉVERSEENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYÉTRIQUE SOUISE À DES OENTS D EXTRÉITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE par Y. GALÉA 1 1. INTRODUCTION Que ce

Plus en détail

Bureau N301 (Nautile) benjamin@leroy-beaulieu.ch

Bureau N301 (Nautile) benjamin@leroy-beaulieu.ch Pre-MBA Statistics Seances #1 à #5 : Benjamin Leroy-Beaulieu Bureau N301 (Nautile) benjamin@leroy-beaulieu.ch Mise à niveau statistique Seance #1 : 11 octobre Dénombrement et calculs de sommes 2 QUESTIONS

Plus en détail

TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options

TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options Université de Lorraine Modélisation Stochastique Master 2 IMOI 2014-2015 TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options 1 Les options Le but de ce

Plus en détail

Les mathématiques de la finance Université d été de Sourdun Olivier Bardou olivier.bardou@gdfsuez.com 28 août 2012 De quoi allons nous parler? des principales hypothèses de modélisation des marchés, des

Plus en détail

Lagrange, où λ 1 est pour la contrainte sur µ p ).

Lagrange, où λ 1 est pour la contrainte sur µ p ). Chapitre 1 Exercice 1 : Portefeuilles financiers Considérons trois types d actions qui sont négociées à la bourse et dont les rentabilités r 1, r 2 et r 3 sont des variables aléatoires d espérances µ i

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

Fonctions homographiques

Fonctions homographiques Seconde-Fonctions homographiques-cours Mai 0 Fonctions homographiques Introduction Voir le TP Géogébra. La fonction inverse. Définition Considérons la fonction f définie par f() =. Alors :. f est définie

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

Probabilités. Rappel : trois exemples. Exemple 2 : On dispose d un dé truqué. On sait que : p(1) = p(2) =1/6 ; p(3) = 1/3 p(4) = p(5) =1/12

Probabilités. Rappel : trois exemples. Exemple 2 : On dispose d un dé truqué. On sait que : p(1) = p(2) =1/6 ; p(3) = 1/3 p(4) = p(5) =1/12 Probabilités. I - Rappel : trois exemples. Exemple 1 : Dans une classe de 25 élèves, il y a 16 filles. Tous les élèves sont blonds ou bruns. Parmi les filles, 6 sont blondes. Parmi les garçons, 3 sont

Plus en détail

ECTS CM TD TP. 1er semestre (S3)

ECTS CM TD TP. 1er semestre (S3) Organisation du parcours M2 IRS en alternance De façon générale, les unités d enseignements (UE) sont toutes obligatoires avec des ECTS équivalents à 3 sauf le stage sur 27 ECTS et réparties sur deux semestres

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale.

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale. MODÉLISATION ET SIMULATION EQUATIONS AUX DIFFÉRENCES (I/II) 1. Rappels théoriques : résolution d équations aux différences 1.1. Équations aux différences. Définition. Soit x k = x(k) X l état scalaire

Plus en détail