Situation économique et financière de l Australie

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1 Situation économique et financière de l Australie L Australie poursuit sa transition vers une économie plus diversifiée suite à la fin du supercycle des matières premières. La baisse des cours mondiaux des matières premières, plus particulièrement du charbon, du minerai de fer et du gaz naturel liquéfié, entraîne une forte baisse des investissements dans le secteur minier, qui s explique également par le passage d une phase de construction de plusieurs grands chantiers à une phase de production. Cette transition s est traduite par des pertes nettes d emploi et un recul de l investissement privé, qui ne sont aujourd hui pas encore compensés par la faible hausse des investissements hors secteur minier, et ce malgré une baisse des taux d intérêt réels et une dépréciation du taux de change réel. La demande intérieure et les recettes publiques ont été particulièrement affectées par ce retournement de situation, un rebond temporaire des cours améliorant immédiatement la situation en 6. La mise en œuvre d une politique d assouplissement monétaire, la flexibilité d un taux de change agissant comme Chiffres clés PIB (6, PPA courant) : 6,6 Md USD Taux de croissance réelle (6) :,% PIB par habitant (6) :,9 (PPA courant) ; e Taux de chômage (avril 7) :,7% Taux de participation (avril 7) : 6,8% Taux d inflation (6/7) (e) : % Taux directeur (depuis août 6):,% Déficit budgétaire (exercice 7/8) : 9, Mds A$ (,6% du PIB) (e) Dette publique nette (exercice -6) : 7,7 Mds A$ (8,6% du PIB) (e) (*estimations) amortisseur des chocs, l ancrage commercial accru sur les marchés asiatiques, la flexibilité du marché du travail et la forte croissance démographique ont néanmoins permis d atténuer les différents chocs enregistrés depuis la fin du boom minier.. Une croissance économique qui demeure robuste, malgré le repli des prix des matières premières et des investissements miniers Pays à haut revenu, l Australie affiche un PIB de,6 Mds A$ (soit environ, Mds EUR) pour une population de, M d habitants, selon les dernières données du FMI. La performance économique du pays demeure robuste par rapport à d autres économies avancées, malgré le repli tendanciel des prix des matières premières et des investissements miniers. Sur l année budgétaire 6/7, la croissance s est inscrite en léger repli à,7% (,% en 6), du fait notamment de facteurs climatiques adverses (principalement le Cyclone Debbie). Le gouvernement anticipe toutefois un rebond de la croissance à,7% en 7/8, portée par une hausse de la consommation des ménages (+,7%), des investissements hors secteur minier (+,%) et des exportations (+%). Le secteur de la construction résidentielle, particulièrement dynamique ces dernières années, devrait également continuer de contribuer positivement à la croissance (+,%), bien que dans des proportions moindres que précédemment (+,6% en 6/7), avant de s inscrire en recul (-% en 8/9). Les différents chocs enregistrés depuis la fin du boom minier en ont été atténués par la politique d assouplissement monétaire progressif de la Reserve Bank of Australia (baisse du taux directeur de,7% en octobre à,% en août 6) et la flexibilité du taux de change. De même, l économie a été soutenue par la persistance de la croissance de la demande de ses principaux clients asiatiques (matières premières, produits agricoles mais aussi services d éducation supérieure), ainsi que par la flexibilité du marché du travail et la forte croissance démographique (+,% en g.a en septembre 6). Le secteur des matières premières a largement retrouvé la place, importante pour le commerce extérieur mais limitée en volume total, qu il représente historiquement en Australie. En des principaux partenaires commerciaux de l Australie sont asiatiques. En /6, la Chine concentrait à elle seule 7,% des exportations et 8,% des importations australiennes (soit,7% du commerce extérieur australien).

2 revanche, le secteur de l immobilier résidentiel occupe aujourd hui une place inédite au sein de l économie.. L Australie n en est pas moins confrontée à certains symptômes de stagnation séculaire. Suite à la crise financière mondiale, la croissance australienne a été marquée par un ralentissement, avec un rythme de croissance moyenne nettement inférieur à la période précédente (-,8%), caractérisant une baisse de la croissance potentielle. Comme dans nombre d autres économies avancées, la croissance est restée inférieure aux attentes en (,7%) et (,%), en raison notamment d une croissance plus faible au sein de ses principaux partenaires, dont la Chine, et de la faiblesse de la demande intérieure. Par ailleurs, l investissement privé continue à baisser (-,% en 6), malgré la baisse des taux d intérêt réels et la dépréciation du taux de change. En effet, la faible hausse des investissements hors secteur minier et manufacturier (+,%) ne permet pas de compenser la baisse continue des investissements miniers (-7%), tandis que le secteur manufacturier ne rebondit pas après plusieurs années de déclin (-,%). Parallèlement, le rééquilibrage de la croissance en faveur de l activité non minière a entraîné un accroissement des disparités entre les Etats miniers à la croissance ralentie, Queensland et Australie-Occidentale, et les Etats moins dépendants du secteur minier et bénéficiant du dynamisme des services, principalement la Nouvelle-Galles du Sud et le Victoria. Toutefois, la hausse des exportations (+%), notamment de matières premières, couplée à la hausse de la consommation des ménages (+,9%) et la hausse des dépenses publiques (+7,7%), a entraîné un fort rebond de la croissance au T 6 (+,%), après une contraction du PIB de,% au T 6, due à un ralentissement conjoncturel du secteur de la construction immobilière suite à une série d intempéries et par la baisse de la dépense publique après la période électorale. Ce rebond au T 6, d une ampleur inattendue, s explique en grande partie par la hausse des prix des matières premières qui a entraîné une nette amélioration des termes de l échange (+9,%). Ce rebond du commerce extérieur s est alors traduit par un très fort excédent commercial trimestriel (,67 Mds AUD) et une réduction du déficit courant à,9% du PIB, son niveau le plus bas depuis 979. Cette hausse des cours devrait néanmoins être provisoire, justifiant un maintien de la stratégie de transition vers une économie moins dépendante pour ses grands équilibres des ressources minières. Le taux de chômage reste relativement stable depuis fin (,7% en avril 7), à l instar du taux de participation (6,8%). En revanche, la création d emplois totale masque une progression constante de la part des emplois à temps partiel, plus des / des emplois créés depuis et 8% en 6, ce qui entraîne une progression continue du temps partiel contraint (8,7% de l emploi total, pour une moyenne de 7% sur ans). Le chômage de longue durée atteint plus de % contre % en 9, la durée moyenne de chômage atteignant 6 semaines, ce qui correspond aux niveaux observés avant le boom minier. Ces signes de faiblesse du marché du travail explique en partie que la croissance des salaires nominaux reste faible (+,9% mars 6/mars 7), de même que l inflation (,% au T 6). Le récent rebond de l inflation (+,% au T 7) semble néanmoins valider les prévisions du gouvernement quant à un progressif retour à la cible d inflation de la banque centrale (fourchette de à %) en 7/8 (%) et en 8/9 (.%).. Des risques macro-financiers qui persistent, malgré un ralentissement de la hausse des prix dans le secteur immobilier et un renforcement du cadre de contrôle prudentiel Les risques macro-financiers liés au secteur de l immobilier et aux équilibres extérieurs restent une source de préoccupation. La hausse des prix immobiliers demeure importante, malgré un certain ralentissement (+,8% en 6) et continue de peser sur l endettement des ménages qui atteint désormais près de 9% du revenu disponible. Cette hausse est très hétérogène et concerne avant tout Sydney et Melbourne alors que Perth, capitale de l industrie minière, a connu une baisse des prix. La principale inquiétude porte aujourd hui sur la forte exposition du secteur bancaire australien à la dette immobilière (% des actifs), malgré le renforcement des ratios comptables des quatre grands groupes bancaires depuis à l instigation de l autorité de régulation. Ceci explique Il s agit de la plus grosse baisse trimestrielle enregistrée depuis le quatrième trimestre 8. Les prêts immobiliers représentant aujourd hui à 6% des prêts, contre à % en 989. La hausse de cette exposition, qui a été amplifiée suite à la crise financière mondiale est rendue plus problématique par la hausse parallèle du taux déjà enlevé

3 notamment l adoption en avril 7 par l Autorité australienne de contrôle prudentiel (APRA) et la Commission australienne des titres et investissements (ASIC) de mesures additionnelles visant à contraindre les banques et les courtiers en prêts immobiliers à limiter la part des crédits immobiliers à long terme et des crédits aux investisseurs étrangers. Par ailleurs, comme au cours de la majeure partie de son histoire économique, le pays continue de présenter une dette extérieure nette relativement élevée (A$,6 Mds au décembre 6).. Le budget 7/8 confirme l objectif de consolidation budgétaire du gouvernement, tout en marquant une forte inflexion dans l approche budgétaire de la coalition libérale, désormais axée sur une hausse des dépenses et de la fiscalité L Australie affiche des finances publiques plus saines que les autres pays de l OCDE, avec une dette publique nette de 8,6% du PIB, répartie entre l Etat fédéral et les Etats fédérés. Toutefois, cette situation représente une forte dégradation depuis la crise financière mondiale, avant laquelle la dette nette publique était négative. Compte tenu de la forte exposition de l Australie à l évolution des cours des matières premières, la nécessité d un redressement des comptes publics fait consensus en Australie. La cible de retour à l équilibre budgétaire a toutefois été progressivement décalée. Elu en septembre sur la promesse de retourner à une situation d excédent budgétaire avant 7, le gouvernement libéral s est progressivement détaché de cet objectif : d abord en laissant filer le déficit de / et en supprimant le plafond de la dette, puis en présentant un budget en / très ambitieux tablant sur une réduction du déficit de, point de PIB via une augmentation des recettes (+6,%) et une réduction des dépenses publiques (-6,%) en part du PIB en à,% en. Le budget 7/8 réaffirme l objectif d un retour à une situation de surplus budgétaire, mais seulement d ici /. Le gouvernement anticipe ainsi le passage d un déficit de A$9, Mds (,6% du PIB) en 7/8 a un surplus de A$7, Mds (,% du PIB) en /, lequel devrait être maintenu à moyen terme, avec une trajectoire de consolidation budgétaire estimée à,6% du PIB par an sur les trois prochaines années (contre,% en 6/7), notamment sur la base d hypothèses de croissance et d inflation plus dynamiques (voir supra). Le poids de la fiscalité et de la dépense publique reste toutefois limité avec une convergence prévue autour de % du PIB en 9/, un niveau très proche de la moyenne des dépenses publiques sur ans (,8% du PIB). Avec le retour progressif à l équilibre budgétaire, la dette publique nette devrait continuer à croître légèrement pour atteindre un pic de 9,8% du PIB en 8/9, avant de progressivement diminuer pour atteindre 7,6% du PIB en / et 8,% du PIB en 7/8, selon les dernières projections du gouvernement. Si la trajectoire de consolidation budgétaire s inscrit dans la lignée de celle déjà définie dans le précédent budget, le budget 7/8 représente toutefois un changement radical dans l approche budgétaire de la coalition libérale, qui abandonne le narratif de rigueur économique en s orientant vers des politiques de soutien de l économie par la dépense publique, financée par une hausse de la fiscalité. Le gouvernement y prend ainsi acte de l impossibilité de réaliser les A$, Mds d économies prévues dans les budgets votés depuis, centrées sur les secteurs de l éducation, de la santé et des prestations sociales et familiales, et ce en l absence d une majorité au Sénat. En difficulté au Parlement comme dans les sondages, le gouvernement y prend acte également d une hausse des dépenses de fonctionnement mais surtout d investissement, notamment dans la défense, l éducation (8,6Mds AUD sur ans), la santé ( Mds AUD sur ans) et les infrastructures (+A$ 7 Mds sur ans). Le gouvernement a ainsi développé à l occasion du débat budgétaire une défense de la «bonne dette» finançant l investissement. d endettement des ménages (89,6% du revenu disponible), alimentée par la hausse de l endettement immobilier, la valeur de la dette liée à l immobilier (+6,%) augmentant aujourd hui plus rapidement que les revenus des ménages (+%). Le gouvernement a maintenu ses engagements en matière de hausse du budget de la défense (objectif de % du PIB d ici ) et de sécurité, avec une hausse des effectifs de la police fédérale.

4 Annexe : Principales données économiques /6 6/7 7/8 8/9 9/ / Croissance du PIB (%),6,7*,7* * * * Chômage (% en moyenne),7,7*,7*,*,*,* Inflation (%) * *,*,*,* Indice de progression des salaires (%), *,* *,*,7* *Prévisions du Trésor dans le Budget 7/8

5 Annexe : Principaux indicateurs macroéconomiques Croissance du PIB par composante de demande (en % g.a.) La demande publique a compensé la faible demande externe en demande publique demande privée demande externe PIB (annualisé) Croissance du PIB par composante d offre (en % g.a.) La construction pèse négativement avec l achèvement des grands projets extractifs tandis que la désindustrialisation se poursuit manufacture construction agriculture - - Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q 6 - TTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT 6 Chômage et emploi (en % cvs) Le taux de chômage demeure à un niveau faible. Le taux de participation est en baisse depuis le point haut atteint début 6 7 6,8 Consommation interne et salaires (en % g.a. en prix courants) La stagnation des salaires pèse sur la demande 6 taux de taux de janv.- janv.- janv.- janv.- janv.- janv.-6 6,6 6, 6, 6, 6,8 6,6 6, 6, 6, Ventes domestiques Salaire moyen TTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT 6

6 Investissement privé (en % g.a. cvs) Le logement ne compense pas l effondrement de l investissement minier. Propriété intellectuelle (R&D, IT, etc,) machine & équipement BTP hors logement logement Total - investissement privé Commerce de biens et services (en % g.a.) Le rebond des cours permet un retour aux excédents Solde commercial (% du PIB) Croissance des exportations Croissance des importations - TTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT 6 - T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T 6 Clause de non-responsabilité - Le service économique s efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, il ne peut en aucun cas être tenu responsable de l utilisation et de l interprétation de l information contenue dans cette publication. 6

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