MARCHÉ DE L EMPLOI ÉDITO CHIFFRES ET COMMENTAIRES DONNÉES DE MARS 2015 LE TRAVAIL INTÉRIMAIRE EN WALLONIE CHIFFRES-CLÉS AU SOMMAIRE

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1 MARCHÉ DE L EMPLOI CHIFFRES ET COMMENTAIRES DONNÉES DE MARS 2015 LE TRAVAIL INTÉRIMAIRE EN WALLONIE ÉDITO Le développement économique et social de la Wallonie passe notamment par une meilleure compréhension des dynamiques à l œuvre au sein du marché de l emploi. Les agences de placement 1, et de travail intérimaire en particulier, en représentent une composante importante, qui facilite la rencontre entre l offre de travail et la demande des entreprises. L activité de placement est réglementée 2. C est dans le cadre de la Commission consultative et de concertation en matière de placement, du Conseil économique et social de Wallonie, qu une analyse statistique de l activité intérimaire a été réalisée, sur base de données issues de la Banque Carrefour de AU SOMMAIRE Édito...1 Demande d emploi... 2 Opportunités d emploi... 5 Focus : Profil des travailleurs intérimaires... 6 Retour sur : Les industries culturelles et créatives Secteur/métiers du mois : La filière bois Veille documentaire À savoir la Sécurité Sociale et du Forem. Le «Focus» de ce numéro revient sur quelques-uns des enseignements du travail portant sur les années 2006 à Au cours de cette période, c est chez les personnes les plus âgées que le travail intérimaire a le plus progressé. Néanmoins la moitié des travailleurs qui prestent sous contrat intérimaire en Wallonie sont des personnes de moins de 30 ans, contre 21 % de l ensemble des travailleurs salariés. Parmi les opportunités d emploi 3 que gère le Forem, près de 4 sur 10 relèvent de l intérim. Au cours du premier trimestre de l année, plus de postes de travail intérimaire ont ainsi été diffusés via le Forem (+ 9,0 % par rapport au premier trimestre 2014), sur un total de plus de offres (volume lui-même en hausse de 3 % à un an d écart). La demande d emploi continue de reculer sur base annuelle. À fin mars 2015, la Wallonie (hors Communauté germanophone) comptait demandeurs d emploi demandeurs d allocations et jeunes en stage d insertion, soit 13,1 % de la population active (indicateur de demande d emploi). La rubrique «Retour sur» est consacrée à une étude réalisée par l ULB, pour le compte de l IWEPS, portant sur les industries culturelles et créatives en Wallonie et à Bruxelles. Divers indicateurs économiques y sont analysés, dont le poids de l emploi, au sein d un large périmètre sectoriel : architecture, arts plastiques, audiovisuel, design, enseignement culturel, livres et presse, loisirs culturels, mode, patrimoine, archives et bibliothèques, publicité et spectacle vivant. Enfin, la page «Secteur/métiers du mois» fait le point sur l emploi dans la filière du bois en Wallonie. Une ressource importante pour la région, couverte au tiers par la forêt. Pour ne pas vous y perdre, quelques conseils de lectures utiles à la bonne compréhension du marché de l emploi sont repris dans la «Veille documentaire». D autres publications du Forem complètent le tableau, accessibles via la rubrique «À savoir». CHIFFRES-CLÉS Wallonie Taux de chômage harmonisé (BIT), 2014 : 12 % Chômeurs demandeurs d emploi indemnisés, février 2015 : Wallonie (hors Communauté germanophone), mars 2015 D.E. demandeurs d allocations : Jeunes en stage d insertion : Indicateur de demande d emploi : 13,1 % (sources : SPF Économie, ONEM, le Forem) 1 Les prestations de placement comprennent les services de recherche d emploi, de recrutement et de sélection, de travail intérimaire, d insertion, de reclassement professionnel (outplacement) et d autres services définis par le Gouvernement wallon. 2 Décrets du 13 mars 2003 et du 3 avril Hors opportunités diffusées pour les autres Services publics régionaux de l Emploi, et hors flux des autres partenaires. MARCHÉ DE L EMPLOI - AVRIL

2 DEMANDE D EMPLOI INDICATEURS HARMONISÉS AU NIVEAU EUROPÉEN Cette rubrique présente les principaux indicateurs du marché de l emploi tels que définis suite aux recommandations du Bureau International du Travail (BIT). Les taux d activité, d emploi et de chômage sont calculés sur base des résultats des Enquêtes sur les Forces de Travail (EFT) réalisées par le SPF Économie, qui en publie les résultats par année et par trimestre. Sur l ensemble de l année 2014, le taux d activité en Wallonie a diminué de 0,2 point de pourcent (p.p.) par rapport à 2013, l amenant à 64,2 %. Cet indicateur, qui rapporte la population active (occupée et inoccupée) à la population en âge de travailler (de 15 à 64 ans), exprime dans quelle mesure la population se présente sur le marché de l emploi. Le taux d emploi a diminué au cours de la même période, atteignant les 56,5 % (- 0,5 p.p.) Ce taux ne rapporte quant à lui que la population active occupée à la population en âge de travailler, indiquant la participation effective de la population au travail. À noter que tant le taux d activité que le taux d emploi ont augmenté en 2014 sur l ensemble du pays et particulièrement à Bruxelles. Le chômage wallon a vu son taux augmenter entre 2013 et 2014 de 0,6 p.p., à 12,0 %. Au niveau belge, le taux de chômage a connu une hausse plus limitée (+ 0,1 p.p.) et il a même diminué à Bruxelles de 0,8 p.p., à 18,5 %. À noter que le taux de chômage des jeunes wallons de moins de 25 ans et celui des femmes est en recul sur base annuelle (respectivement de - 0,8 p.p. et de - 0,4 p.p.) CHÔMEURS DEMANDEURS D EMPLOI INDEMNISÉS L ONEM communique tous les mois la statistique des chômeurs demandeurs d emploi indemnisés 1. Cette statistique renseigne sur l importance des paiements effectués par l ONEM. En Wallonie, le nombre de chômeurs complets demandeurs d emploi indemnisés (CCI-DE) est passé de en janvier 2015 à en février 2015, soit une diminution de - 2,9 %. À un an d écart, la Belgique voit à fin février 2015 son nombre de CCI-DE diminuer de 6,5 %. Cette baisse s observe sur l ensemble des régions du pays (- 3,1 % en Flandre, - 7,7 % à Bruxelles et - 9,2 % en Wallonie). Chaque mois, l ONEM analyse également la moyenne sur les trois derniers mois 2 du nombre de chômeurs, qu elle compare au même trimestre de l année précédente. La tendance wallonne reste orientée à la baisse. De décembre 2014 à février 2015, le nombre de CCI-DE a ainsi diminué de 8,7 % par rapport à la même période un an plus tôt. Plus d informations sur les statistiques des chômeurs complets indemnisés sur le site de l Onem. Taux d activité harmonisé (%) Taux d emploi harmonisé (%) 2014 annuel 2014 annuel 2013 annuel Taux de chômage harmonisé (%) 2014 annuel 2013 trimestre * trimestre 4 Wallonie 64,2 56,5 11,4 12,0 11,5 11,8 Bruxelles 66,6 54,3 19,3 18,5 19,0 17,7 Flandre 69,9 66,4 5,1 5,1 5,3 5,3 Belgique 67,7 61,9 8,5 8,6 8,6 8,6 Source : SPF Économie, Direction générale statistiques et information économique - Enquêtes sur les Forces de Travail * dernières données disponibles Chômeurs demandeurs d emploi indemnisés Février 2015 Hommes Femmes Total Wallonie Bruxelles Flandre Belgique Source : ONEM, Stat info 1 Après un emploi à temps plein ou après les études, mais également, depuis juillet 2014, sur base d un travail à temps partiel volontaire et les CCI-DE avec complément d entreprise. Les données et évolutions présentées ici tiennent compte de ces modifications dont l impact porte sur environ personnes de plus chaque mois en Wallonie. 2 Moyenne mobile trimestrielle. MARCHÉ DE L EMPLOI - AVRIL

3 DEMANDE D EMPLOI VUE SYNOPTIQUE DES DEMANDEURS D EMPLOI INOCCUPÉS À FIN MARS 2015 Fin mars 2015, la Wallonie (hors Communauté germanophone) dénombre demandeurs d emploi (DE) demandeurs d allocations et jeunes en stage d insertion. Parmi ces personnes, 46 % sont des femmes, 21 % sont âgées de moins de 25 ans, 47 % n ont pas dépassé le niveau de l enseignement secondaire du second degré et 40 % sont inoccupées depuis au moins deux ans. RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE Fin mars 2015, l indicateur de demande d emploi en Wallonie (hors Communauté germanophone) est de 13,1 % 1. La répartition géographique de cet indicateur présente d importantes disparités. Le tracé de la Nationale 4 concentre une grande partie des communes où l indicateur est inférieur à la moyenne régionale. C est au niveau du sillon Sambre et Meuse et de la botte du Hainaut que les indicateurs sont les plus élevés. Parmi les 253 communes wallonnes de langue française, 203 ont un indicateur inférieur à l indicateur régional dont Tinlot (D.R. de Huy), Mont-de-l Enclus (D.R. de Tournai), Etalle, Saint- Léger, Vaux-sur-Sûre, Bertogne, Léglise, Attert, Tenneville, Messancy (D.R. d Arlon), Assesse, La Bruyère (D.R. de Namur) et Thimister-Clermont (D.R. de Verviers) pour lesquelles l indicateur est inférieur à 7 %. À l opposé, 50 communes ont un indicateur supérieur ou égal à l indicateur régional. Les communes de Farciennes (D.R. de Charleroi), Hastière (D.R. de Namur), Colfontaine et Quaregnon (D.R. de Mons) et Verviers (D.R. de Verviers) présentent les indicateurs les plus élevés (20 % et plus). Une baisse de l indicateur de demande d emploi à un an d écart s observe dans 200 communes. Sur l ensemble de À ces personnes, il convient d ajouter demandeurs d emploi inscrits obligatoirement et demandeurs d emploi inscrits librement, pour un total de demandeurs d emploi inoccupés (DEI). la Wallonie de langue française, l indicateur de demande d emploi est en baisse de 0,8 point de pourcent. Une information détaillée sur cet indicateur, commune par commune, peut être consultée en ligne. Tournai Mouscron 5,2-8,3 8,3-10,4 10,4-12,4 12,4-15,0 15,0-18,1 18,1-22,6 Mons Indicateur de demande d emploi (%) D.E. demandeurs d allocations Source : le Forem Demandeurs d emploi inoccupés Jeunes en stage d insertion Indicateur de demande d emploi en Wallonie (hors Communauté germanophone) à fin mars 2015 La Louvière Charleroi Nivelles Namur Huy Liège Inscrits obligatoirement Inscrits librement Marche-en- Famenne Arlon Source : le Forem Verviers 1 L indicateur de demande d emploi rapporte le nombre de DE demandeurs d allocations et jeunes en stage d insertion à la population active calculée par le Steunpunt WSE pour l IWEPS (dernière estimation disponible, moyenne 2012). Le taux de demande d emploi est, quant à lui, de 15,9 % à fin mars Ce taux correspond au nombre de DEI divisé par la dernière estimation de la population active. MARCHÉ DE L EMPLOI - AVRIL

4 DEMANDE D EMPLOI ÉVOLUTION DES D.E. DEMANDEURS D ALLOCATIONS ET DES JEUNES EN STAGE D INSERTION Fin mars 2015, le nombre de demandeurs d emploi diminue tant sur base mensuelle qu à un an d écart. Entre février et mars 2015, la demande d emploi en Wallonie de langue française a diminué de 2,1 % (4.306 personnes de moins). L an dernier à la même époque, une diminution de 2,5 % était observée. Tant le nombre de DE demandeurs d allocations que le nombre de jeunes en stage d insertion diminuent de respectivement 2,1 % (3.777 personnes de moins) et 2,4 % (- 529). Entre les mois de mars 2014 et 2015, la demande d emploi a diminué de 5,8 % ( personnes de moins). Il s agit du 10 ème recul consécutif. Cette diminution provient d une baisse janvier 2007 de la demande d emploi féminine (- 7,3 %) comme masculine (- 4,5 %). La demande d emploi des personnes de moins de 25 ans diminue de 7,3 % par rapport au mois de mars 2014, confirmant la tendance baissière observée depuis plusieurs mois. Les personnes âgées de 50 ans et plus sont les seules à enregistrer une hausse sur base annuelle (+ 3,2 %). Les personnes moins qualifiées voient leur nombre diminuer (- 6,1 % pour celles issues du primaire et secondaire de base et - 10,1 % pour celles du secondaire du 2 ème degré). Le nombre de demandeurs d emploi issus de l enseignement supérieur se stabilise. Mars 2015 Évolution du nombre de demandeurs d emploi demandeurs d allocations et de jeunes en stage d insertion en Wallonie (hors Communauté germanophone) juillet 2007 janvier 2008 juillet 2008 janvier 2009 juillet 2009 janvier 2010 juillet 2010 janvier 2011 juillet 2011 janvier 2012 juillet 2012 D.E. demandeurs d allocations et jeunes en stage d insertion Moyenne mobile sur 12 mois janvier 2013 juillet 2013 janvier 2014 juillet 2014 janvier 2015 Enfin, à ces caractéristiques sociodémographiques s ajoute la durée de l inoccupation. Toutes les classes d inoccupation voient leurs effectifs diminuer, particulièrement pour les personnes récemment entrées dans la demande d emploi (- 9,5 % pour les personnes inoccupées depuis moins de six mois et - 12,3 % pour celles inscrites depuis plus de six mois et moins d un an). DE demandeurs d allocations Jeunes en stage d insertion Total % Femmes Écart annuel Répartition selon la classe d âge Moins de 25 ans ,6 % - 7,3 % 25 ans à moins de 30 ans ,8 % - 5,9 % 30 ans à moins de 40 ans ,4 % - 11,4 % 40 ans à moins de 50 ans ,5 % - 10,6 % 50 ans et plus ,3 % + 3,2 % Répartition selon le niveau d études Primaire + sec. de base ,1 % - 6,1 % Secondaire 2 ème degré ,9 % - 10,1 % Secondaire 3 ème degré ,8 % - 4,9 % Supérieur ,5 % 0,0 % Apprentissage ,7 % - 5,4 % Autres ,8 % + 1,5 % Répartition selon la durée d inoccupation Moins de 6 mois ,9 % - 9,5 % 6 mois à moins d 1 an ,7 % - 12,3 % 1 an à moins de 2 ans ,9 % - 1,2 % 2 ans à moins de 5 ans ,9 % - 0,9 % 5 ans et plus ,6 % - 4,3 % Total ,2 % - 5,8 % Source : le Forem Source : le Forem MARCHÉ DE L EMPLOI - AVRIL

5 OPPORTUNITÉS D EMPLOI LES OPPORTUNITÉS D EMPLOI DIFFUSÉES PAR LE FOREM Au cours du premier trimestre 2015, le Forem a géré opportunités d emploi (hors autres Services Publics régionaux de l Emploi et autres partenaires), dont : 39,4 % sont des contrats de travail intérimaire 1 ; 15,0 % sont des postes bénéficiant d aides publiques ; 45,6 % concernent le circuit de travail plus «ordinaire», il s agit pour l essentiel de contrats à durée déterminée et indéterminée. Le nombre d opportunités d emploi gérées par le Forem durant ces trois premiers mois est de 3 % supérieur au nombre géré au cours de la même période en De plus, le Forem a également diffusé près de opportunités d emploi émanant de ses partenaires, incluant celles issues d un autre SPE. Opportunités d emploi selon le circuit de travail Circuit de travail hors intérim et aides publiques Opportunités 1 er trimestre 2015 Évol. par rapport au 1 er trimestre 2014 Parmi les opportunités d emploi du circuit ordinaire, il apparaît que quelques groupes de professions sont davantage recherchés. En effet, près de la moitié de ces opportunités (hors intérim et aides publiques) relèvent des domaines de la formation initiale, des services administratifs, de la restauration, de la vente et des forces de vente, des services aux personnes et des soins paramédicaux. Plus d informations à ce sujet et statistiques en ligne. Opportunités 03/2015 Opportunités 03/ ,3 % Postes de travail intérimaire ,0 % Aides publiques (APE, PTP, PFI, etc.) ,0 % Total gestion par le Forem ,0 % Diffusion autres services publics de l emploi (SPE) ,4 % Diffusion autres partenaires Total opportunités reçues par le Forem Source : le Forem ,5 % (hors autres partenaires) Top 15 des opportunités d emploi gérées par le Forem au 1 er trimestre 2015 selon le circuit de travail hors intérim et aides publiques Groupes de professions Nombre % Professionnels de la formation initiale ,7 % Personnel des services administratifs 802 6,0 % Personnel de la restauration 754 5,6 % Personnel de la vente 746 5,6 % Personnel des forces de vente 656 4,9 % Personnel des services aux personnes 576 4,3 % Professionnels des soins paramédicaux 550 4,1 % Cadres de la gestion commerciale 429 3,2 % Professionnels de l informatique 393 2,9 % Personnel d entretien, maintenance 387 2,9 % Agents de maîtrise, techniciens et ingénieurs du bâtiment 354 2,6 % Personnel des services aux entreprises et aux collectivités 342 2,6 % Professionnels de l intervention sociale et culturelle 333 2,5 % Personnel du second œuvre 319 2,4 % Cadres de la gestion administrative 279 2,1 % Total Top ,5 % Total des opportunités d emploi du circuit de travail hors intérim et aides publiques Source : le Forem ,0 % 1 Parmi les postes de travail intérimaire sont comptabilisés ceux diffusés de manière automatique par les autres partenaires via le site du Forem. MARCHÉ DE L EMPLOI - AVRIL

6 FOCUS PROFIL DES TRAVAILLEURS INTÉRIMAIRES EN WALLONIE (2006 À 2012) Comme agents d intermédiation au sein du marché du travail, les agences de placement et agences de travail intérimaire facilitent la rencontre entre la demande de travail des entreprises et l offre de travail des particuliers. La connaissance de ces composantes, des dynamiques du marché de l emploi wallon représente par ailleurs un intérêt pour le développement économique et social de la Wallonie. La compréhension du marché relatif aux activités des agences de placement et de travail intérimaire implique une plus grande connaissance de la part de ses acteurs : services publics, entreprises, travailleurs, agences de placement, etc. Suite à la convention 181 de l Organisation Internationale du Travail (OIT), le Gouvernement a mis en œuvre une gestion mixte du marché, prévoyant les collaborations entre les acteurs publics, les acteurs privés et les travailleurs. Divers outils ont été mis au point pour appréhender les réalités complexes et recueillir diverses données. Cet aperçu statistique du travail intérimaire en Wallonie réalisé à l initiative de la Chambre de concertation de la Commission consultative et de concertation en matière de placement instauré au sein du Conseil économique et social de Wallonie traduit la volonté du Gouvernement de rendre compte de la transparence du marché de l emploi telle qu envisagée par la réglementation 1 de l activité de placement en Wallonie. Le focus développé ici s attache surtout à présenter le volet «travailleurs». Pour une analyse détaillée du volume d heures et de l intensité horaire, le lecteur est invité à consulter le rapport complet disponible sur le site du Forem. Méthodologie et avertissements En moyenne, entre 2006 et 2012, wallons ont été occupés à l intérim par trimestre. Ce qui représente : contrats 1,3 millions de jours 8,9 millions d heures 28 jours par travailleur 207 heures par travailleur Le flux de données est le fruit d un échange annuel avec la Banque Carrefour de la Sécurité Sociale (BCSS) et en collaboration avec l Office National de Sécurité Sociale (ONSS). Il est déduit de données administratives trimestrielles issues de la Dimona 2 (contrats de travail) et de la DmfA 3 (volumes d heures) et enrichies de données du Registre National, de la Banque Carrefour des Entreprises (BCE) et du Forem (en ce qui concerne les métiers et niveaux d études). À l heure actuelle, il n est pas possible de rendre compte de l emploi intérimaire intérieur, autrement dit des postes de travail intérimaire occupés en Wallonie par des travailleurs domiciliés en Wallonie ou ailleurs car il reste difficile d en cerner les utilisateurs à un niveau décentralisé, à savoir les unités locales (établissements) où prestent effectivement les travailleur intérimaires. L analyse qui suit concerne donc le travail intérimaire résident, c est-à-dire presté en Wallonie ou ailleurs par des personnes domiciliées en Wallonie. Les titres services, le travail étudiant et le personnel des agences de travail intérimaire ne sont pas compris. L enrichissement à l aide des données de la demande d emploi (Forem) pour approcher le métier du travailleur intérimaire et déterminer son niveau d études reste limité à la qualité des données déclarées par les personnes lors de leur inscription au Forem. En outre, le métier d inscription peut être très différent du métier pour lequel la personne a été engagée sous contrat intérimaire. Malgré cette limite importante, l analyse présentée ici est utile dans la mesure où il reste intéressant d éclairer le placement à l emploi selon le profil à l inscription du demandeur d emploi. Enfin, les données en provenance du Forem ne concernent que la Wallonie d expression française alors que les données ONSS-BCSS concernent la Wallonie dans son ensemble (Communauté Germanophone incluse). À noter que la BCSS applique la règle de recodage des volumes relatifs à 1, 2 ou 3 unités en une modalité codée «1 à 3» empêchant de connaître les volumes à l unité près en cas de croisement de plusieurs variables (genre, âge, métier, ). Afin d appréhender les évolutions et permettre d autres comparaisons, la présente analyse considère, dans ses approches régionale détaillée et sous-régionale (voir tableau à la page suivante), que la modalité «1 à 3» équivaut une unité, sousestimant ainsi légèrement les volumes. Nonobstant ces difficultés, cet aperçu statistique permet d atteindre avec validité, plusieurs des dimensions envisagées dans le décret du 3 avril 2009 relatif à l enregistrement ou à l agrément aux agences de travail intérimaire et résumées dans le tableau ci-après. 1 Décrets du 13 mars 2003 et du 3 avril Déclaration immédiate/onmiddelijke aangifte à la Sécurité sociale. 3 Déclaration multifonctionnelle/ multifunctionele Aangifte à la Sécurité sociale. MARCHÉ DE L EMPLOI - AVRIL

7 FOCUS Série régionale globale (volumes à l unité près) Série sous-régionale (volumes approchés : «1 à 3» = 1) Volume de personnes par classe d âge et genre Volume de contrats par classe d âge et genre Volume de travail (hrs/jrs) Série régionale détaillée (volumes approchés : «1 à 3» = 1) Volume de personnes par classe d âge et genre + métier + niveau d études si DEI + secteur d activité utilisateur Volume de contrats par classe d âge et genre + métier + niveau d études si DEI + secteur d activité utilisateur (Volume de travail hrs/jrs) Volume de personnes par classe d âge et genre + métier + niveau d études si DEI + secteur d activité utilisateur + lieu de travail Volume de personnes par classe d âge et genre + métier + niveau d études si DEI + secteur d activité utilisateur + lieu de travail Volume de travail (hrs/jrs) par classe d âge et genre + métier + niveau d études si DEI En 2012, les travailleurs intérimaires comptent 64 % d hommes, contre 53 % pour l ensemble des travailleurs salariés 1. Au moment le plus critique de la crise (2009), la contraction du travail intérimaire a toutefois été moins ressentie par les femmes que par les hommes. 49 % ont moins de 30 ans, contre 21 % pour l ensemble des travailleurs salariés 1. Sur la période 2006 à 2012, c est chez les plus âgés que le travail intérimaire a le plus progressé. Approche régionale globale : âge et genre Entre 2006 et 2012, wallons ont en moyenne été occupés à l intérim par trimestre sous contrats. Ils ont presté en moyenne 8,9 millions d heures, soit 1,3 millions de jours par trimestre pour une intensité de 207 heures par travailleur. En moyenne annuelle, on observe une évolution en dents de scie passant de personnes et de contrats par trimestre en 2006 à personnes et contrats en Cette moyenne s est ensuite réduite à personnes et contrats en 2009 avant de remonter jusqu à personnes et contrats en En 2012, avec personnes et contrats en moyenne par trimestre, le travail intérimaire est à nouveau à la baisse à un an d écart. Ces données confirment l effet des variations conjoncturelles sur le travail intérimaire. La répartition des travailleurs intérimaires par âge et par genre permet d observer que le travail intérimaire est plus masculin et concerne majoritairement des personnes de moins de 30 ans (voir graphique ci-contre) Répartition des travailleurs intérimaires par classe d âge et genre (moyenne 2012) Femme Homme 1 Source : ONSS résidents au 30 juin 2012, hors pouvoirs locaux. MARCHÉ DE L EMPLOI - AVRIL

8 FOCUS Approche régionale détaillée : secteur d activité, domaine professionnel et niveau d études Secteur d activité En 2012, il est possible en moyenne dans 84 % des cas de connaître le secteur d activité de l entreprise utilisatrice du travail intérimaire. L industrie manufacturière (comptant pour 25 % du nombre de travailleurs intérimaires) et le commerce de gros et de détail (20 %) sont les secteurs d activité qui recourent le plus aux travailleurs intérimaires. Suivent le transport et la logistique (9 %) et les activités de services administratifs et de soutien (8 %). Domaine professionnel déduit du métier à l inscription au Forem En 2012, en moyenne annuelle, une personne sur six à l intérim n a sur la période pas été inscrite au Forem (16 %). Deux tiers des travailleurs intérimaires inscrits comme demandeurs d emploi au Forem le sont dans les domaines professionnels suivants 1 : transport et logistique (14 %), distribution et vente (12 %), services administratifs et commerciaux (9 %), mécanique, électricité et électronique (7 %), services aux personnes et à la collectivité (7 %), construction (7 %) et industries de process (6 %). Pour rappel, rien ne permet de dire si le domaine professionnel des travailleurs intérimaires inscrits au Forem correspond à celui dans lequel ils se sont insérés à l intérim. Si, en moyenne, en 2012, on observe un ratio d un travailleur intérimaire pour 12 demandeurs d emploi (8,1 %), ce ratio s échelonne de 2,7 % à 13,2 % selon le domaine professionnel (voir graphique ci-contre). Ainsi les demandeurs d emploi inscrits sur les domaines professionnels de la mécanique, de l électricité et de l électronique, des industries de process, du transport et logistique, de la maîtrise industrielle ou des techniciens industriels accèderaient davantage à l emploi intérimaire que ceux inscrits sur d autres domaines. 1 Le métier retenu ici est celui pour lequel le demandeur d emploi a le plus d expérience ou, à défaut, son métier principal.. 2 Source : SPF Economie, Enquêtes sur les Forces de Travail, Niveau d études En 2012, après jointure entre les données de l emploi intérimaire et de la demande d emploi en Wallonie (hors Communauté germanophone), il est possible en moyenne dans 84 % des cas de connaître le niveau d études du travailleur intérimaire. 28 % des travailleurs intérimaires inscrits au Forem sont peu qualifiés (primaire ou secondaire inférieur). 36 % ont un certificat d études secondaire supérieur (CESS), 12 % des travailleurs intérimaires sont diplômés de l enseignement supérieur (Bac ou Master). Enfin, 9 % ont un diplôme étranger (sans équivalence). Toutefois rien ne permet de dire Part des travailleurs intérimaires dans la réserve de main d œuvre par domaine professionnel (moyenne 2012) Mécanique, électricité et électronique Industries de process Transport et logistique Maîtrise industrielle Techniciens industriels Total Artisanat Distribution et vente Autres industries Construction Arts et spectacle Cadres administratifs et TIC Services administratifs et commerciaux Cadres commerciaux Techniciens et cadres techniques hors industrie Industrie hôtelière Cadres techniques de l'industrie Agriculture et pêche Santé (paramédical) Intervention sociale Santé (médical) Services aux personnes et à la collectivité Formation initiale et continue si le niveau d études des travailleurs intérimaires non inscrits au Forem correspond à celui des personnes inscrites. Les travailleurs intérimaires inscrits comme demandeurs d emploi au Forem sont moins qualifiés que l ensemble de la population en âge de travailler. Alors que 25 % de la population âgée de 25 à 49 ans ne disposent pas du CESS 2, 39 % des travailleurs intérimaires inscrits comme demandeurs d emploi ne possèdent pas ce diplôme. Le constat est le même chez les 50 ans et plus (avec respectivement 42 % contre 55 %). 8,1 % 7,2 % 6,7 % 6,7 % 6,6 % 6,5 % 6,4 % 6,4 % 6,3 % 6,3 % 5,9 % 5,4 % 5,1 % 5,0 % 4,6 % 3,8 % 3,6 % 2,7 % 13,2 % 13,0 % 11,6 % 11,1 % 11,0 % 0 % 2 % 4 % 6 % 8 % 10 % 12 % 14 % MARCHÉ DE L EMPLOI - AVRIL

9 FOCUS Approche sous-régionale : lieu de résidence et lieu d utilisation Lieu de résidence La part de travailleurs intérimaires dans l emploi salarié résident total est passée de 3,3 % en 2006 à 4,5 % en 2008 avant de revenir à 3,8 % en 2009 puis de remonter au-dessus de 4 % en Les bassins de Liège, de Verviers et du Hainaut (Hainaut Sud, Wallonie picarde et Hainaut Centre) sont davantage concernés par le travail intérimaire puisque la part de travailleurs intérimaires dans l emploi salarié résident y est la plus élevée (voir graphique ci-dessous). 08 Liège 09 Verviers 03 Hainaut Sud 01 Wallonie picarde Total 02 Hainaut Centre 06 Luxembourg 07 Huy-Waremme 04 Brabant wallon Part de travailleurs intérimaires dans l emploi salarié résident, par bassin de résidence (moyenne 2012) 3,2 % Lieu d utilisation En 2012, il est possible en moyenne dans 86 % des cas de connaître le lieu d utilisation du travail intérimaire, à savoir le lieu effectif de travail, lorsqu il s agit d une unité locale, ou le siège social dans les autres cas. Sans tenir compte des indéterminations (14 %), trois travailleurs wallons sur quatre prestent leur mission de travail intérimaire dans une entreprise située en Wallonie, 13 % en Flandre et 11 % dans la région de Bruxelles. 4,0 % 3,9 % 4,5 % 4,3 % 4,3 % 4,7 % 5,4 % 5,8 % Que retenir? Le travail intérimaire est plus masculin et concerne majoritairement des personnes de moins de 30 ans. En 2009, la crise a fortement marqué le travail intérimaire mais elle a été moins ressentie par les femmes que par les hommes. Sur la période 2006 à 2012, c est chez les plus âgés que le travail intérimaire a le plus progressé. L industrie manufacturière et le commerce de gros et de détail sont les secteurs d activités qui recourent le plus aux travailleurs intérimaires. Les travailleurs intérimaires inscrits comme demandeurs d emploi au Forem le sont principalement dans les domaines du transport et de la logistique et de la distribution et de la vente ; mais ce seraient avant tout les demandeurs d emploi inscrits sur les métiers de la mécanique, de l électricité et de l électronique et des industries de process qui accèderaient à l emploi intérimaire. Les travailleurs intérimaires inscrits comme demandeurs d emploi au Forem sont aussi moins qualifiés que l ensemble de la population en âge de travailler. Après s être contractée avec la crise, la part de travailleurs intérimaires dans l emploi salarié résident total est remontée au-dessus de 4 % en Les bassins de Liège, de Verviers et du Hainaut (Hainaut Sud, Wallonie picarde et Hainaut Centre) sont les plus concernés par le travail intérimaire. Trois travailleurs wallons sur quatre prestent leur mission de travail intérimaire dans une entreprise située en Wallonie, 13 % en Flandre et 11 % dans la région de Bruxelles (lieu effectif de travail ou siège social). 05 Namur 3,2 % 10 DG 2,1 % 0 % 1 % 2 % 3 % 4 % 5 % 6 % 7 % MARCHÉ DE L EMPLOI - AVRIL

10 RETOUR SUR LES INDUSTRIES CULTURELLES ET CRÉATIVES Elles font l objet d un intérêt croissant tant en Belgique qu au niveau international. De nombreuses études tentent actuellement de mesurer le poids socio-économique des industries culturelles et créatives (ICC). Les comparaisons nationales se heurtent néanmoins souvent aux spécificités institutionnelles nationales et/ou régionales. Dans ce contexte, la filière de gestion culturelle de l ULB, pour le compte de l IWEPS, a réalisé la première étude qui mesure le poids économique des ICC conjointement sur le territoire de Bruxelles et sur celui de la Wallonie pour la période Le cadre conceptuel choisi pour cette étude afin de délimiter le périmètre des ICC est large et en accord avec les dernières recommandations européennes. En effet, en dehors du noyau dur culturel, un élargissement sectoriel a été effectué en tenant compte de la nomenclature NACE-BEL à 5 chiffres. 173 secteurs d activités ont été sélectionnés parmi les 12 domaines suivants : architecture, arts plastiques, audiovisuel, design, enseignement culturel, livres et presse, loisirs culturels, mode, patrimoine, archives et bibliothèques, publicité, spectacle vivant, interdomaine (activités qui ne peuvent pas être réparties dans l un des domaines précédents). L analyse a notamment permis d évaluer l emploi salarié et indépendant dans ces domaines. Bien que l étude fournisse également des résultats sur la valeur ajoutée du secteur et sur le chiffre d affaires qu il génère, l accent est mis ici sur l emploi dans les ICC. Au niveau wallon, en 2012, l emploi salarié à fin au sein des ICC représente 4,1 % de l emploi salarié total wallon, soit postes de travail. C est moins proportionnellement qu à Bruxelles où le secteur représente 5,9 % de l emploi salarié. Néanmoins, notons que la part de l emploi dans les ICC connait une stabilité entre 2008 et 2012 et même une légère augmentation en Wallonie (+ 0,6 %) alors qu on observe une diminution à la fois pour Bruxelles (- 5,8 %) et au niveau national (- 2,8 %). L emploi indépendant des ICC est presque autant représenté en Wallonie (11,1 % sur l ensemble des indépendants wallons, soit presque indépendants) qu au niveau belge (12,6 %) en Il reste cependant moins important qu à Bruxelles (18,6 %). En termes d évolution, que ce soit en Wallonie, à Bruxelles ou au niveau national, il semble qu entre 2008 et 2012, le nombre d indépendants dans ce secteur ait plus faiblement progressé que tous secteurs confondus. L étude met également en avant des spécificités régionales. En Wallonie, les principaux domaines générateurs d emploi salarié au sein des ICC sont l enseignement culturel (16,3 % de l emploi salarié des ICC), suivi de la mode (15,1 %), et des livres et presse (14,8 %). A Bruxelles, c est l audiovisuel qui occupe la première place (21,9 %), suivi des livres et presse (13,1 %). La répartition par domaine au sein de l emploi indépendant est en revanche similaire pour les deux régions étudiées. Ainsi, les domaines de l architecture, du design, et des livres et presse sont les plus représentés parmi l emploi indépendant au sein des ICC. L étude propose encore un calcul de l emploi total (indépendant et salarié) dans le périmètre précis des ICC. La méthodologie consiste à extrapoler les proportions de l emploi salarié et de l emploi indépendant disponibles par NACE à 5 chiffres via les données ONSS et TVA, à celle de la comptabilité nationale (ICN) disponible uniquement à 2 chiffres. Les auteurs avancent que cette méthodologie permet une relative fiabilité si l on reste au niveau du secteur. Ainsi, l emploi total des ICC pour la Wallonie représenterait 4,9 % de l emploi total régional, soit emplois (2012). Par domaine, les plus importants au niveau de l emploi total seraient le domaine des livres et de la presse (15,3 %), la mode (13,6 %) et le design (12,7 %). À l aide de différentes sources de données, cette étude permet d affirmer un poids relatif important des ICC dans l emploi, en montrant également la variété des domaines selon les régions. Ainsi, en Wallonie, les livres et presse se situent parmi les domaines les plus importants dans l emploi salarié et indépendant des ICC. Enfin, plusieurs recommandations ont été formulées afin d améliorer la fiabilité et la pertinence des indicateurs statistiques. Principalement, concernant l actualisation des codes NACE de certains secteurs culturels peu ou pas identifiables 5 et l incitation à l utilisation de cette nomenclature par les opérateurs culturels. 1 L étude peut être consultée en ligne. 2 Nomenclature de référence des activités économiques en Belgique, alignée sur la NACE Rév.2 européenne. 3 Source : ONSS, statistiques des postes de travail, moyenne annuelle T2 et T4 (dernières données disponibles T4 2012). 4 Source : TVA-DGSIE, nombre d assujettis actifs à la TVA (dernières données disponibles 2012). 5 Le secteur du marché de l art/ arts plastiques, de la musique, de l artisanat d art et de la vente à distance (livres, musique, jeux vidéo, etc.). MARCHÉ DE L EMPLOI - AVRIL

11 SECTEUR/MÉTIERS DU MOIS LA FILIÈRE BOIS WALLONNE La filière bois regroupe l ensemble des activités des entreprises, organismes et personnes liées de près ou de loin à la forêt ou au bois. Elle se compose des propriétaires forestiers (privés ou publics), des activités de gestion forestière (gestionnaires, pépiniéristes et entrepreneurs de travaux forestiers), d exploitation forestière, de transformation des bois ronds (production de sciage, de pâtes à papier, de panneaux, etc.), de fabrication de produits finis en bois (éléments de construction, emballages, meubles, etc.), de menuiserie-charpenterie-construction bois, de négoce de bois mais aussi la chimie du bois et le développement de produits composites, le recyclage des produits en fin de vie et finalement l utilisation du bois à des fins énergétiques. En Wallonie, la filière bois représente quelque emplois directs (dont 70 % de salariés et 30 % d indépendants) et entreprises. Près d un tiers des postes de travail salarié font partie des activités liées à la menuiserie (31 %), 22 % au travail du bois, 13 % au commerce de détail et 13 % à l industrie des papiers et cartons 1. En Belgique, 23 % de la superficie est couverte par la forêt et 80 % des surfaces forestières sont concentrées sur le sud du pays. La forêt est présente sur près de 33 % du territoire wallon, c est une des ressources naturelles les plus importantes de notre région. Pourtant, un des plus grands défis du secteur depuis quelques années et pour l avenir reste la disponibilité de la matière première. En effet, les acteurs de la filière sont confrontés à une concurrence entre les différentes «utilisations» du bois mais aussi celle des pays asiatiques et de l Europe de l Est. Cette double concurrence influe sur le prix et la disponibilité de la matière première et donc également sur les produits finis. Les autres principales tendances présentes dans le secteur sont le renforcement des contraintes environnementales et normatives, l automatisation de plus en plus importante et plus particulièrement au sein des petites entreprises ainsi que l utilisation quasi généralisée des machines à commandes numériques. Un des effets attendus de ces évolutions est la spécialisation des entreprises, avec d un côté les activités liées à la fabrication (industrielle) et de l autre, les activités liées à la pose, sur le chantier. Lors des récentes 10 èmes Rencontres Filière Bois 2, les acteurs du secteur du bois se sont penchés sur l avenir de la filière. Les entreprises actives dans le bois se sont adaptées et inscrites dans des actions qui ont pour objectif de produire des bois de qualité en quantité suffisante, de se démarquer de la concurrence internationale et de trouver de nouveaux marchés tant sur le plan géographique que dans d autres segments. Pour le futur, l innovation et la diversification seront des conditions sine qua non à leur subsistance, sous peine de se faire rattraper par la logique de concentration déjà bien présente aujourd hui. Les innovations devront porter sur les produits mêmes mais aussi sur les procédés de fabrication, l organisation générale, le marketing, le design, etc. Le responsable qualité, un métier clé de la filière Au sein de la filière bois, on retrouve divers métiers correspondant aux différents «états» du bois. Citons en premier quelques métiers liés à la sylviculture : pépiniériste forestier, entrepreneur de travaux forestiers ou encore exploitant forestier. Ensuite, au niveau de la transformation industrielle du bois, on retrouve, entre autres, l opérateur de scierie et de traitement du bois, le menuisier d intérieur et/ou d extérieur (industriel, en atelier), le fabricant de structures bois, le technicien de bureau d études, le technico-commercial mais aussi le responsable qualité. 1 Office économique wallon du bois, PanoraBois Wallonie La filière bois 10 cernes Les leçons à tirer d une décennie, Namur, Conférence 20 mars Le Forem, Métiers d avenir États des lieux sectoriels et propositions de futurs Recueil prospectif, Charleroi, septembre Au vu du développement des technologies et de l évolution croissante des normes, labels et règlements en vigueur au sein de la filière du bois, ce dernier est amené à être une des personnes clés de l entreprise notamment en tant que «relais» de l entreprise auprès des organismes pourvoyeurs d agréments. Il est la personne qui organise et coordonne la mise en place de la qualité des produits et services, sur l ensemble des processus de production et structures de l entreprise. Il conçoit et met en œuvre des méthodes et outils à disposition des services de l entreprise pour le maintien et l évolution de la qualité. Il peut intervenir sur l utilisation et la mise sur le marché de produits comportant des risques pour les personnes et les biens. De manière plus spécifique, il peut coordonner des démarches hygiène, sécurité et environnement et gérer une équipe, un service et un budget. Il peut contribuer à la mise en place d actions d optimisation de la production (évolution des modes opératoires, des équipements,...). D autres métiers font également partie du secteur bois et de la construction : le menuisier d intérieur et/ou d extérieur (en atelier et sur chantier), le réalisateur de l agencement d intérieur, le menuisier de chantier/poseur et le monteur en structure bois 3. MARCHÉ DE L EMPLOI - AVRIL

12 VEILLE DOCUMENTAIRE ONEM - RAPPORT ANNUEL 2014 ONEM, 2015 Quelques points importants des évolutions de 2014 : Le nombre total de chômeurs complets indemnisés, demandeurs d emploi et non demandeurs d emploi, a diminué de 2,7 %. Plus précisément : Le nombre des demandeurs d emploi indemnisés ( ) est resté stable en Le nombre des non demandeurs d emploi indemnisés a diminué en 2014 à la fois chez les chômeurs plus âgés dispensés (- 17,6 %) et chez les chômeurs avec complément d entreprise dispensés (- 4,3 %). En ce qui concerne le chômage temporaire, on observe une forte diminution de 27,8 % en Le nombre de travailleurs percevant des allocations d interruption a augmenté de 2,5 %, principalement sous l effet des congés thématiques. Le dispositif des titres-services a connu pour la première fois une légère diminution de son utilisation en 2014 (- 0,9 %). Les dépenses totales de l ONEM ont diminué de 451 millions d euros en ÉTAT DES LIEUX DE L ÉCONOMIE SOCIALE 2013 OBSERVATOIRE DE L ECONOMIE SOCIALE, 2015 Le 11 ème cahier de l Observatoire présente des chiffres-clés 2013 de l économie sociale. L économie sociale, en 2013, c est : entreprises employeuses en Région de Bruxelles-Capitale et en Wallonie dont 364 coopératives emplois, soit une croissance de 1 % par rapport à Alors que le nombre d entreprises employeuses dans l économie sociale est resté relativement stable en 2013, l emploi a crû de 1 %. Cette croissance de l emploi, portée par une hausse du nombre de postes de travail au sein des entreprises existantes, s observe surtout en Wallonie (+ 2 %). Source L EMPLOI PUBLIC EN WALLONIE ET EN FÉDÉRATION WALLONIE-BRUXELLES IWEPS - INSTITUT WALLON DE L ÉVALUATION, DE LA PROSPECTIVE ET DE LA STATISTIQUE, 2015 L administration publique, dans toutes ses composantes, représente un acteur important en termes macroéconomiques et plus particulièrement sur le plan de l emploi. Ce troisième tableau de bord de l emploi public élargit son champ d observation. D une part, le périmètre des institutions régionales s est étendu : il comprend, audelà de l administration centrale (Service public de Wallonie), vingt OIP (Organismes d intérêt public) et autres organismes, soit cinq de plus que dans les éditions précédentes. D autre part, il couvre une partie des institutions de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), comprenant le Ministère de la FWB et cinq OIP. Cette édition se compose de deux parties, l une consacrée aux institutions régionales, l autre aux institutions de la Fédération. Ce document présente l évolution de l emploi public en Wallonie, ainsi que le profil des effectifs (genre, âge, qualification), le profil des emplois (statut, fonctions, ), le travail (régime, mobilité, coût salarial, ) au sein de la fonction publique. Source MARCHÉ DE L EMPLOI - AVRIL

13 À SAVOIR LES AUTRES PUBLICATIONS DU FOREM Le service d Analyse du Marché de l Emploi et de la Formation rassemble et produit de la connaissance relative au marché de l emploi et de la formation, et la diffuse sur leforem.be : STATISTIQUES DU MARCHÉ DE L EMPLOI WALLON Vous cherchez des données chiffrées sur l emploi et la demande d emploi en Wallonie? Consultez notre série mensuelle de données statistiques sur les salariés, les indépendants, les chômeurs et demandeurs d emploi ainsi que les indicateurs harmonisés au niveau européen. STATISTIQUES INTERACTIVES LOCALES Vous cherchez des données chiffrées détaillées sur la demande d emploi au niveau local, ou encore sur les opportunités d emploi reçues par le Forem, aux niveaux régional et local? Consultez nos tableaux mensuels interactifs. ÉTUDES ET ANALYSES EN WALLONIE Vous cherchez des analyses sur le marché de l emploi régional? Sur les secteurs d activité économique, les métiers d avenir, ceux en demande ou en difficultés de recrutement? Ou encore sur les indicateurs de suivi conjoncturel, l insertion des jeunes demandeurs d emploi? Consultez nos études sur ces thématiques spécifiques. ÉTUDES ET ANALYSE PAR LOCALITÉS Vous cherchez des actualités locales, sur les entreprises et les formations, ou des analyses sur le marché de l emploi à l échelle sous-régionale? Consultez nos actualités économiques mensuelles. Découvrez aussi la plate-forme d informations Horizons Emploi : les métiers et leur place sur le marché de l emploi les secteurs d activités dans lesquels ils s exercent les études et les formations qui y mènent MARCHÉ DE L EMPLOI - AVRIL

14 À SAVOIR TERMINOLOGIE Chômeurs au sens du Bureau international du Travail Selon le BIT, une personne en âge de travailler (de 15 ans ou plus) est au chômage si, au cours d une période de référence, elle est simultanément sans emploi, disponible pour un emploi dans les 15 jours, cherche activement un emploi ou en a trouvé un qui commence ultérieurement. Une personne considérée comme chômeur au sens du BIT n est pas forcément inscrite au Forem (et inversement). Chômeurs demandeurs d emploi indemnisés (ONEM) Les statistiques émises sur les chômeurs demandeurs d emploi indemnisés proviennent des paiements effectués par l ONEM. Sont ici prises en compte les chômeurs complets demandeurs d emploi bénéficiant d allocations de chômage après un travail à temps plein, après un travail à temps partiel volontaire, les personnes bénéficiant d allocations d insertion après leurs études, de même que celles avec un complément d entreprise. Demandeurs d emploi inoccupés (le Forem) Les politiques régionales de l emploi ciblent prioritairement deux catégories de demandeurs d emploi inoccupés (D.E.I.). Les D.E. demandeurs d allocations perçoivent des allocations de chômage (sur base d un travail à temps plein ou à temps partiel) ou des allocations d insertion. Les jeunes en stage d insertion professionnelle à la sortie des études sont des demandeurs d emploi de moins de 30 ans, non indemnisés. Ils doivent accepter tout emploi (ou formation) convenable qui leur est proposé(e). On distingue également parmi les D.E.I. les «inscrits obligatoirement» (personnes exclues temporairement des allocations de chômage ainsi que celles inscrites à la demande du C.P.A.S.) ; et les «inscrits librement» qui n ont pas droit aux allocations de chômage mais peuvent bénéficier des services du Forem. Indicateur de demande d emploi (le Forem) Il rapporte le nombre de D.E. demandeurs d allocations et jeunes D.E. en stage d insertion à la population active. Taux de demande d emploi (le Forem) Il rapporte le nombre de demandeurs d emploi inoccupés à la population active. Opportunités d emploi (le Forem) Les données relatives aux opportunités d emploi concernent les offres observées par le Forem, y compris celles émanant d agences de placement et des autres Services Publics régionaux de l Emploi. Le Forem Office wallon de la formation professionnelle et de l emploi Boulevard Tirou, Charleroi Ce trimestriel a été réalisé par le service d Analyse du marché de l emploi et de la formation du Forem Ont contribué à ce numéro : Cathy Capron, Géry Choteau, Fabienne Debecker, Adeline Dussart, Emilie Hindlet, Sandra Pfoest, Christian Roy-Bouchereau Éditeur responsable : Marie-Kristine Vanbockestal Direction : Jean-Claude Chalon Supervision et coordination : Fabienne Debecker Mise en page et conception graphique : Département communication et marketing du Forem TRIMESTRIEL N 2 AVRIL 2015 Gestion de l abonnement : marchedelemploi.abonnement@forem.be MARCHÉ DE L EMPLOI - AVRIL

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