RAPPORT DE MISSION BOHICON BENIN AOÛT 2011

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1 RAPPORT DE MISSION BOHICON BENIN AOÛT 2011

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3 1. PRESENTATION GENERALE L équipe des bénévoles : Nous étions 4 filles de 21 à 25 ans : Alexandra, Laure, Anne-Charlotte, Aurélie. Le partenaire local et l équipe locale sur place (les référents) : Christophe Davakan était celui qui gérait l association sur place, il vit à Cotonou, c est lui qui nous a accueilli a l aéroport, il s est vraiment bien occupé de nous à notre arrivée et à notre départ également. Joe et Gilbert sont ceux qui vivaient avec nous dans la maison à Bohicon. Joe nous a bien aidé pour les petits problèmes de la vie quotidienne. Le lieu de la mission: situation géographique exacte Notre mission avait lieu au Benin à Bohicon, à 2 heures en voiture de Cotonou vers le nord. Les informations sur le pays à savoir : Il est toujours bon de se renseigner sur l histoire du pays. Le Benin comme de nombreux autres pays d Afrique a été particulièrement marqué par la Traite, c est un des éléments importants de l histoire de ce pays. Se renseigner également sur le Vodou.

4 2. LA VIE SUR PLACE L arrivée, l accueil : Comme il est précisé plus haut, on a été très bien encadré et accueilli par Christophe et Joe. Le trajet vers le lieu de mission / logement Le trajet de Cotonou à Bohicon s est fait en voiture, c est Christophe qui nous a aidé à trouver un taxi. Il faut négocier (toujours!), il faut compter 3000 à 4000 FCFA maximum par tête. On était logé dans la maison de Joe, toutes les 4 dans la même chambre. Le logement : électricité, eau courante, répartition des couchages, conditions de vie La maison était plutôt confortable, on pouvait prendre des douches tous les jours, il y avait un chauffe eau pour cuisiner. On était donc assez chanceuses à ce niveau là. La nourriture : On a pu gouter aux différents mets béninois, mais sinon la cuisine était assez répétitive, on mangeait principalement des pates et du riz. Les crudités et les légumes se font rares. Les préférences culinaires entre béninois et français sont très différentes donc pas toujours faciles de faire des repas variés qui plaisent à tout le monde. Attention, les plats béninois sont très pimentés! Les transports : Pour ce qui est des transports au sein même de la ville, on utilise le Zem (taxi moto local), on compte 250 FCFA pour une course. Lorsque l on veut un peu voyager on prend des taxis ou l on peut monter jusqu'à 6 voire 8, négocier et payer un peu plus cher si vous voulez un peu plus de confort. La santé :

5 Prenez bien votre traitement anti palud et normalement tout se passera bien, si jamais vous attrapez le palud, ne pas hésiter à aller à l hôpital. Une de nous l a eu mais cela s est traité assez rapidement. Quelques petits troubles intestinaux dus à la nourriture également, donc les anti diarrhéiques sont les bienvenus. Une pharmacie conséquente est à prévoir. Moustiquaire et anti moustiques sont un must! Divers (Internet, argent, etc.) : Pour internet, il y a un cyber café en ville qui affiche clairement ses prix donc pas de risque de se faire avoir. Pour l argent, faire du change avant de partir est raisonnable. Le coût de la vie au Benin n est pas élevé, mais il faut connaitre les prix et toujours négocier sinon on se fait avoir et ca devient un peu plus cher. Acheter au Supermarche seulement ce que l on ne trouve pas ailleurs car c est assez onéreux. Exceptés les souvenirs, on peut vivre convenablement (restaurants inclus : «maquis») au Benin pendant un mois avec 350 euros. Anne-Charlotte.

6 3 Les activités mises en place Les objectifs de la mission : Notre mission de solidarité avait pour objectif de donner des cours de soutien scolaire le matin (8h30/12h) et de faire des animations l après-midi (16h/18h) à des enfants d une école primaire appelée Houndon, que l association Charles de Bellaigue parraine. Nous étions quatre pour effectuer cette mission et devions être aidé par des volontaires béninois afin de favoriser au mieux la compréhension et l efficacité des cours. Néanmoins arrivé à Bohicon on nous apprend qu une ONG (éduca-bohicon) indépendante de la Guilde et de Charles de Bellaigue est déjà sur place et effectue les cours et les animations

7 depuis déjà plusieurs semaines. Ils sont au nombre de 14 (français et béninois confondus), très organisés et ont apportés une grande quantité de matériel. Il nous est proposé de les rencontrer, afin de voir si on pouvait intégrer l équipe afin de mener à bien notre mission, mais lors de la rencontre il apparait que nous ne serions pas d une grande aide. En effet ils sont déjà en grand nombre et avait tout organisé avec leur effectif. Ils nous disent s être mis d accord avec le directeur de l école Houdon, et qu en résumé notre lieu de mission est occupé. Après mure réflexion avec les filles du groupe, on a décidé de ne pas rejoindre l équipe de cette ONG car nous ne serions d aucune utilité, et donc exceptionnellement d aller donner des cours dans une autre école. Ce ne fut pas chose facile, mais Hyppolite, un amis sur place qui a l habitude des démarches administratives locales, nous a beaucoup aidé. Il nous a expliqué la marche à suivre et nous a emmené à la circonscription scolaire afin d obtenir une autorisation d enseigner dans l école en face de chez nous, Adame Ahito. Ce ne fut pas chose facile mais au bout d un après-midi de discussion, de signatures nous avons obtenu cette autorisation. Notre objectif à partir de là fut quasiment le même mais dans cette autre école et avec beaucoup moins de matériel. Nous avions à notre disposition 4 classes d enfants (du CE1 au CM2) beaucoup moins habitués aux «yovos» qu à Houdon. Mais avec l aide de nos volontaires béninois : Brice, Ghislain, Alain et Audrey à l occasion, nous avons pu gérer au mieux les problèmes d autorité et de discipline qui sont nécessaire dans des classes aussi chargées (35 à 45 élèves!!). Le public concerné : Comme dit précédemment les classes allaient du CE1 au CM2 avec des enfants ayant des âges très différents. Les niveaux comme les âges étaient très hétéroclites! Dans une classe on pouvait retrouver des élèves avec un excellent niveau comme tout le contraire. Il est important d évaluer dès le début des cours le niveau de chacun, d essayer de repérer les lacunes et d identifier à quels élèves il faudra porter une attention particulière, car ils sont tellement nombreux qu il est facile d «oublier» un élève. Faire un plan de classe avec les noms de chacun est très utile, à la fois pour retenir leurs prénoms, mais aussi pour situer les élèves en difficultés. Aurélie et Laure s occupant des classes de CE ont ouverts des cours particuliers avant les cours de 8h à 8h30 pour permettre à certains élèves de rattraper leur retard en cours. Les enfants ont beaucoup appréciés avoir une attention particulière et ont très vite progressés. De manière général il est agréable de faire cours à ces enfants, mais attention à l autorité! Il est parfois nécessaire de se fâcher afin d obtenir leur attention. Ce sont des enfants et comme tous ils se déconcentrent vite. Les effets sur les bénéficiaires : Les enfants, qui au début sont intrigués par ses «Yovos» arrivant pour faire cours. On a très vite eu un nombre d élève conséquent. Ils sont très démonstratifs et n hésite pas à courir vers vous quand vous arrivez, à vous prendre la main, à dire votre prénom En classe il a eu la difficulté de la compréhension du français surtout en ce1 et ce2, les petits parlent le dialecte local à la maison et lorsqu ils arrivent à l école, ont parfois du mal à faire la transition avec le français. Les cm1 et cm2 ont plus eu des soucis d autorité. Les volontaires sont d une grande aide à ce niveau-là, et désamorcent bien des situations. Il a fallu s affirmer et tout c est très bien passé. Même si un mois c est vite passé, et que ce n est certainement pas suffisant pour réellement combler les lacunes en ce court, je pense qu on apporte quand même des notions complémentaires afin de préparer les enfants à la rentrée scolaire. On a tout de même

8 remarqué un progrès au niveau de la compréhension du français qui au début était difficile pour les CE, également une amélioration sur l orthographe dont le niveau est généralement assez faible tandis qu ils sont très bon en mathématiques. On leur a également apportées une nouvelle méthode d apprentissage, en effet ils avaient pour méthode la répétition des phrases et connaissaient donc leur cours par cœur mais lorsque l on formule une question différemment ils étaient bloqués. Pour les CE, il est bon de couper les cours avec des chansons ou des jeux au tableau afin de récupérer leurs attentions. On également apporté l idée de la poubelle en classe, car souvent les papiers sont jetés par terre, dans la coure ou autre. On leur a expliqué l importance de cela et ils ont très bien compris, c est même devenu un jeu. On a également essayé de faire passer un message de non-violence entre les enfants (fille/garçon) qui est assez présente. Pour conclure, on ne peut jamais agir autant qu on le souhaite, même si en fin de compte on est assez satisfaite de notre action pour le peu de temps passé sur place. Organisation quotidienne, activités mises en place sur place : Concernant l organisation quotidienne on répartissait en quatre. Par exemple pour la vaisselle chacune son tour, pour la douche deux le soir, deux le matin comme ça nous arrangeait. Pour les courses souvent deux par deux car il est plus facile de négocier lorsque l on n est pas trop nombreux. Pour la cuisine un peu de manière similaire et avec Jo et Gilbert avec qui nous habitions. Pour les activités mises en place avec les enfants, chacune a donnée des idées pour les animations, on les a organisées en fonction des âges des enfants. Et par la suite chacune à faite les animations de sa classe. Les classes se mélangeaient parfois mais on retrouvait souvent d un côté les garçons et de l autre les filles. On avait acheté un tamtam sur place, ce qui nous a permis de faire des activités de danse réunissant filles et garçons. Il est très important de mélanger les filles et les garçons, car ses derniers ont tendance à exclure les filles des jeux, comme le foot, qu ils considèrent comme leur étant réservé. En mettant des règles, le mélange à pu se faire, et tout c est très bien passé. Concernant les excursions du week-end, le petit futé peut vous être très utile, à la fois pour la comparaison des prix mais aussi pour les éventuelles réductions sur certains sites.

9 N hésitez pas à demander à Jo et Gilbert quelques conseils pour les week-ends, de plus ces derniers se feront un plaisir de vous faire visiter la radio locale où ils travaillent tous deux. Nous avons également été interviewés sur notre mission par la télé régionale qui se situe dans le même bâtiment que la radio où travail Jo et Gilbert. Matériel (matériel disponible sur place/ matériel à acheter sur place/ matériel à apporter) : - Matériel disponible sur place : on a laissé des manuels de cours allant du ce1 au ce2 pour les cours afin que les groupes suivant puissent s en servir. Ils sont dans la chambre à votre disposition. De plus il y a la bibliothèque de Bohicon. - Matériel à acheter sur place : ballons, cahier, stylos, craies - Matériel à apporter : chiffons pour le tableau, matériel d art plastique pour les animations (peinture, feutre, pinceaux, ballon, gommettes, colle +++, paillette, ficelle, papier cartonné, papier de couleur etc) même ce qui peut paraitre inutile, peut servir Sinon pour la vie de tous les jours : - des allumettes ou des briquets, - des lampes torches +++ pour les coupures d électricités fréquentes, - des bombes anti rampant et volant (utile plus pour les excursions qu à la maison, mais à la maison aussi). - Un guide sur le pays, - des cartes géographique style map monde pour les cours, - des gourdes, - deux pairs de Tongue (1 pour la douche et une pour dehors!) - un téléphone pour deux, prenez un ancien que vous n utilisez plus et achetez une carte sur place c est mieux. - Votre crème solaire, casquette, hauts à manches longues +++ INDISPENSABLE : le traitement anti paludique, les sprays vêtements et peau, les pastilles micro purées!! Alexandra 4- Les conseils pratiques Ce qu'il faut emporter : Il faut bien sur prendre avec soi des vêtements de rechange en quantité suffisante, ne pas se surcharger non plus. Des vêtements légers, pantalons et débardeurs en lin et coton de préférence. Prévoir aussi un ou deux gilets ou petits pulls pour les soirées qui peuvent être un peu plus fraîches. C'est rare mais utile surtout pendant la période humide en juillet et août. Penser à prendre des tee shirt manches longues pour se couvrir les bras le soir à la tombée de la nuit afin d'éviter les piqûres de moustiques et le palu! Un vêtement de pluie peut être aussi nécessaire. Encore une fois, c'est extrêmement rare mais quand il pleut, on peut être content d'en avoir un sous la main. Après tout dépend de la saison à laquelle on part. Pour se chausser,

10 penser aux tongues et une paire de chaussures fermées (tennis). Avant de partir, on nous avait conseillé de prendre des chaussures montantes (bottes) pour les sorties en forêt ou dans les herbes hautes. Personnellement, nous ne les avons jamais utilisées. Enfin pour parfaire le tout, il ne faut pas oublier le chapeau ou casquette surtout en période sèche et lunettes de soleil! Voilà pour ce qui est des vêtements. Ensuite, il faut bien penser à prendre une gourde ou deux avec des pastilles désinfectantes pour traiter l'eau du robinet qui n'est pas potable à Bohicon, une lampe de poche et des piles car les coupures d'électricité ont été fréquentes pendant notre séjour. Les incontournables bien évidemment, sont la moustiquaire et le traitement anti palu! Vu la configuration de la chambre, je conseillerai de prendre une moustiquaire deux places car il y a un lit double et deux matelas individuels. Pour les deux matelas individuels, le plus pratique est de les coller et de prendre une moustiquaire pour deux (bien sur dans la mesure du possible). Les moustiquaires s'achètent en pharmacie ou chez décathlon autour de 25/30 euros. Au vieux campeur, c'est très cher mieux vaut privilégier décathlon. Penser à prendre un drap housse et un drap sinon un sac à viande. Il fait tellement chaud dans la chambre que le sac de couchage me semble inapproprié. Quant au traitement anti palu, il en existe plusieurs donc il faut voir ça avoir son médecin traitant. Il faut savoir néanmoins que selon les pharmacies, les prix pour les antipaludéens vont du simple au double. La boite de Malarone peut varier de 31 à 50 euros selon les pharmacies donc bien comparer les prix. La pharmacie place Monge à Paris a des prix très attractifs. C'est la moins chère de Paris et c'est là où j'ai tout acheté donc avis à bon entendeur!!! Il existe un nouveau traitement moins cher que la Malarone, la doxycycline qui est un antipaludéen aussi. Se renseigner... Un fer à repasser est aussi à prendre dans ses bagages pour repasser son linge quand il a séché dehors afin de tuer les petites larves qui se nichent dedans. Les répulsifs insectes pour la peau et pour les vêtements ainsi que la crème solaire indice 50 ne doivent pas être oubliés. Deux bouteilles de répulsifs pour la peau suffiront par personne et aussi un ouvre boite pour les conserves! Ca peut sembler futile mais il n'y en pas dans la cuisine!! A laisser à Paris : Hormis un appareil photo, éviter de prendre des objets de valeur comme des bijoux et faire attention à ses affaires. La pharmacie d'équipe : Nous avions la chance d'avoir parmi nous une infirmière qui nous à rapporter pas mal de matériel de l'hôpital. Néanmoins, comme je l'ai dit ci-dessus, la pharmacie de la place Monge à Paris vous permettra d'avoir des prix intéressants sur les produits. Bien penser à la Biafine, pansements, désinfectant, gel hydro alcoolique, anti-diarrhéique, médicaments contre la constipation, doliprane compresses, vaseline. C'est principalement ce dont on a le plus besoin. Dans notre équipe, nous avons fait le choix de confier la pharmacie à une personne bien déterminée. Juste avant notre retour en France, nous avons laissé la trousse à pharmacie à Jo sinon vous pouvez la laisser à un dispensaire sur place. Bien penser aux vaccins avant de partir : fièvre jaune, hépatite A et B, fièvre typhoïde...

11 Argent, assurance, visa : Pour l'argent, il est possible de retirer avec se carte bancaire sur place mais on doit payer un taux d'intérêt à chaque fois que l'on retire. Il ne faut pas avoir trop d'argent sur soi non plus. Je conseillerai donc de faire un peu de change avant de partir à hauteur de 100 euros et de retirer ensuite sur place. On trouve facilement des banques. Il y en a une d'ailleurs juste à côté de la radio carrefour à Bohicon. En fonction des bureaux de change à Paris, certains sont plus intéressants que d'autres. Le bureau de change CDM change, 21 rue du faubourg Montmartre à un taux de change relativement bas. Il faut prévoir environ 350/400 euros pour un mois sur place. La vie est peu chère mais il faut négocier tout le temps et sans exception!!! On cherche à nous arnaquer à chaque fois. Bien penser à avoir de la monnaie sur soi et à casser ses billets quand on veut aller au marché ou prendre un zem (taxi moto). Un trajet en zem à Bohicon, c'est 200 francs CFA. Quant à l'assurance, je crois qu'elle est comprise dans le billet d'avion. Pour le visa pour le Bénin, il coûte 50 euros. Il faut se déplacer à Paris au consulat du Bénin qui se trouve au 89 rue du cherche midi dans le 6ème arrondissement avec tous les papiers demandés sur le site internet. Le visa est délivré rapidement sous deux jours mais prendre quand même de l'avance, on ne sait jamais! Avant de partir, bien penser à photocopier vos papiers d'identité, passeports, cartes d'identité, billets d'avion, visas et à les scanner afin de les mettre dans une boite mail que vous aurez créé pour l'occasion (en cas de perte ou de vol). Préparation avant le départ : Avant de partir, nous nous étions rencontrées qu'une seule fois lors de la réunion nous expliquant la mission. Il est conseillé de se rencontrer avant le départ mais nos emplois du temps respectifs ne nous ne le permettaient pas. Nous avons donc communiqué par mails et par téléphone et tout s'est bien passé. Nous nous sommes réparties les achats pour le matériel scolaire et animation par mail. Avant le départ, bien penser à : aller chez le médecin et le dentiste. Il faut s'occuper du passeport et du visa. Faire les vaccins demandés à l'institut Pasteur, médecin ou centre de vaccination Air France Acheter son traitement anti palu Préparer son matériel pour la mission. Notre mission consistait à donner des cours de soutien scolaire et à faire de l'animation. Acheter le plus possible sur place. Ca vous coutera moins cher et ça fera fonctionner l'économie locale. Penser à ramener des chiffons pour essuyer les tableaux. On peut en revanche acheter des craies sur place à la librairie «Procu» à Bohicon. Penser aussi à vous procurer des manuels scolaires auprès de vos amis en France qui sont professeurs des écoles même si les

12 programmes ne pas sont tout à fait les mêmes, ça pourra déjà vous donner quelques idées. Les traducteurs béninois seront là pour vous orienter et vous aider sur les programmes scolaires locaux. Vous pourrez aussi avoir accès à la bibliothèque de Bohicon. Pour l 'animation, penser à la peinture, crayons de couleur, papier cartonné ou papier canson, gommettes, fils à scoubidou, paillettes... Vous pourrez acheter sur place un ballon de foot. Organisation de l'équipe sur place : Pour ce qui est de la gestion de la vie quotidienne, on faisait tout toutes ensemble à 4. Les courses, lessives, sorties... Petit conseil, quand vous faites le marché, mieux vaut éviter de le faire à quatre, c'est plus difficile pour négocier. Mieux vaut à deux. On se levait vers 7h/7h30, les cours débutaient à 8h30 jusqu'à 12h. Les animations reprenaient de 16h à 18h. Lors de notre pause déjeuner, nous prenons du temps pour faire nos courses, le marché, pour préparer nos cours pour le lendemain, pour faire nos lessives et parfois mais très rarement pour nous reposer! A 18h après les animations, on rentrait à la maison soit pour finir nos cours ou cyber café. Les journées sont très remplies, on ne s'ennuie pas!! On a quand même profité de nos weekends pour vadrouiller et visiter le pays. Petit lexique : La langue officielle au Bénin est le français donc on se fait très bien comprendre. Les Béninois ont aussi des dialectes locaux en fonction des régions et à Bohicon, on parle le fon. Bonjour : Afon gandi a Au revoir : Edabo blanc : Yovo Acheter un petit futé et vous trouverez quelques notions élémentaires dedans pour vous débrouiller. Aurélie.

13 5- BILAN Les points forts de la mission : Un grand merci aux personnes qui nous ont aidées sur place : Christophe Davakan (qui nous a fait la surprise de nous offrir une belle excursion en barque a Cotonou pour notre dernier jour), Jo, Gilbert, Hippolyte, le maire de Bohicon, la directrice de l école, nos jeunes traducteurs : Brice (très bon animateur avec les enfants!) et Gislain (une vrai personne de confiance!), ainsi que d autres personnes encore La confrontation avec une autre culture : Je ne vais pas m attarder sur les détails de la culture des Béninois de Bohicon pour vous laisser les découvrir et les apprécier par vous-même une fois sur place. Mais une chose tout de même, que l on peut placer dans les points forts, voire très fort de la population, fût l accueil chaleureux, la convivialité et la bonne humeur des habitants de Bohicon, que ce soit de la part des commerçants, des personnes qui nous héberges ou même de nos jeunes traducteurs. Bohicon : La ville de Bohicon est un point fort car on se sent comme chez nous au bout de quelques jours. Plus le quotidien s installe plus on apprécie cette ville. Une vie plutôt confortable : Nous vivions dans une maison bien équipée et confortable par rapport au quartier. De plus, notre pouvoir d achat au Bénin n est pas négligeable. Ce point nous à d abords fait culpabiliser (être mieux logé que la majorité des habitants de la ville) mais c est révélé très agréable au bout de quelques semaines. LE ZEM!! (Moto taxi, moyen de transport qui nous manque!!) Attention à l état des véhicules tout de même!

14 Le pays : Un mois est beaucoup trop court pour visiter tout ce qu il y a voir au Benin. Nous avons choisis de concentrer nos visites vers le Sud du pays (Ouidah, Cotonou, Grandpopo, Porto-Novo, Savalou (fête de l Igname à ne pas manquez en aout!). Un point fort de ce voyage c est qu on a un réel dépaysement! La mission : Nous avions une classe de 30 à 50 élèves chacune dont 2 traducteurs permanent qui aidaient lorsque l on en avait besoin. Donc nous étions totalement indépendantes et libre de nos programmes de cours, que nous adaptions par rapports aux niveaux des élèves. Ce point est très important car on appréhendait d assister un professeur plus que de gérer réellement une mission et sur ce point nous avons été très satisfaites. Le plus gros point fort de cette mission fut les enfants : attentifs, contents d aller en cours et évidemment très attachants. Ils venaient jusqu à nous chercher en courant devant chez nous pour nous tenir la main jusqu à l école (qui n est qu à 3min à pied). Les points faibles : Mise en place de certaines règles dans les classes de cour : Les professeurs Béninois ont tendance à réprimander les élèves par la violence, nous n acceptions aucune forme de violence que ce soit de Professeurs/traducteurs à élèves ou de élèves envers d autres élèves. De plus, la place de la femme pour les Béninois n est évidemment pas la même que celle en France. Ce fût donc difficile pour nous (4 filles) de fermer les yeux dessus et d adhérer a ce mode de penser. Sans imposer un modèle européen, on à insister dans chacune de nos classe sur l égalité Homme/Femme. Le rapport à l argent : Les repas réunissant tous les amis, familles et voisins du quartier sont très agréables, conviviales et joviales juste attention à ce qu ils ne soient pas à vos frais! On s en est rendu compte en voyant que notre budget nourriture a doublé en une semaine, il nous a fallu expliquer gentiment que nous n étions pas subventionnés et que nos dépenses sortaient directement de notre portefeuille d étudiantes pour que cela revienne à la normale. Vous avez le droit de refuser d acheter et de dire non! mais le faire gentiment en expliquant les choses car pour eux nous sommes riches! De plus, Ayant beaucoup de passage dans la maison il faut surtout bien penser à fermer à clef la porte de la chambre même si l on est dans la maison! Un point faible mais qui ne concernera surement pas les prochaines missions : Lors de notre arrivée nous avons eu la mauvaise surprise de voir que notre école était déjà occupée par une association qui s était installée un mois auparavant. C était une jeune association composée de 7 Français et 7 Béninois avec une préparation irréprochable au niveau de leur programme d enseignement mais qui a illégalement occupé notre place dans l école. Malgré leur proposition de nous faire «participer» à leur programme, on a décidé d apporter notre aide à une autre école. Un grand merci à Hippolyte qui nous à aider à trouver une école pour ouvrir 4 nouvelles classes. Cette expérience c est finalement avéré bénéfique puisque nous avons fait notre mission de zéro et tout organisé par nous-même. Mais cela nous a causé un retard d une semaine sur le début de notre mission.

15 Une dernière remarque : On a vite compris que planifier une journée à l avance ne sert à rien! Car chaque jour il y a des imprévus, des visites surprises, des choses à s occuper que l on n avait pas à faire la vieille Le rythme de la vie est évidemment très lent mais on s y adapte très bien une fois que l on décide de ne plus regarder nos montres et de ne surtout pas faire de planning des journées! Ce point fait partie évidemment partie du charme du pays, les journées sont remplies d imprévus! ;-) Laure

16 BONNE MISSION A TOUS!!